Chapitre 2 : Guerre de Troie
Table des matières
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Chapitre 2 : Guerre de Troie
Partie 1
« Ô Lady Aphrodite qui gouverne sur la beauté et l’amour. Cela fait longtemps. »
Le dieu Soleil Apollon la salua avec un sourire éblouissant.
« Il semble que tu aies quitté ce sanctuaire il y a quelque temps déjà, mais... en as-tu fini avec tes affaires à l’extérieur ? » demanda Apollon.
« Ce n’est rien d’exagéré qui pourrait être traité comme une grosse affaire. J’étais simplement fatiguée de la guerre qui ne présente rien d’autre que l’odeur de la sueur et du sang, alors je suis allée prendre une bouffée d’air à la surface, » répondit Stella.
La fille de taille réduite Stella, qui était aussi la déesse Aphrodite, avait répondu depuis l’épaule droite de Ren.
Elle affichait un regard vif qui présentait un air vaniteux. Sa façon autoritaire de parler était la même, même lorsqu’elle parlait avec un dieu qui était son égal. Apollon fixa son regard sur la déesse alors qu’il lui souriait.
« Hmm. Ainsi, ton corps rétrécit aussi beaucoup pendant que tu te détends ? » demanda Apollon.
« Ça ! Il y a une certaine circonstance liée à ce fait. Sache que ce n’est pas nécessaire de poser d’autres questions ! » déclara Stella.
« En plus de ça, tu as même trouvé un nouvel amant, » déclara Apollon.
« Ne — ne te méprends pas ! Ren ici présent n’est qu’un humble roturier et un idiot, cet homme n’est rien d’autre qu’une personne ordinaire de basse naissance ! Il n’a même pas la moindre qualification pour devenir l’amant d’une déesse ! » s’écria Stella.
Stella était agitée, alors qu’Apollon souriait.
Ses lèvres et ses pupilles fendues contenaient une qualité tordue quelque part en eux. Il dégageait une forte atmosphère d’un ruffian qui ne pouvait pas être traité par des moyens normaux.
« Fufufufufufu. Restons-en là pour l’instant. Quoi qu’il en soit, j’ai ainsi rempli mes obligations envers mon amie Aphrodite. Je vais prendre mon —, » commença Apollon.
« Ah. Peux-tu attendre une seconde ? En ce moment, nous allons commencer un voyage dangereux, » Ren l’avait immédiatement coupé. « Si possible, ce serait formidable si tu pouvais nous prêter quelque chose d’utile pour le voyage et cela par respect pour Stella. »
« ... Toi..., » pour la première fois depuis son arrivée ici, Apollon regarda Ren.
Jusqu’à présent, il devait être reflété dans les yeux d’Apollon comme n’étant rien d’autre que « la place sur laquelle la déesse Aphrodite était posée ». Mais il n’était pas intéressé à l’humain qu’on appelle Ren.
Cependant, en ce moment, le dieu Soleil Apollon avait enfin perçu Ren comme « une personne » — .
« Humain. Tu interromps la conversation des dieux avec ton statut de personne ordinaire, et tu appelles même une déesse avec un nom intime. En plus de cela, tu harcèles même celui qui brille, Apollon, pour un cadeau d’adieu..., » déclara Apollon.
« Je fais ça justement par ce que ce n’est pas une grosse affaire pour toi, n’est-ce pas ? » demanda Ren.
Il y avait un truc pour quand on empruntait ou harcelait quelqu’un pour quelque chose.
C’était en changeant la façon dont on faisait la demande en fonction de la personnalité, de la richesse et de la situation de l’autre partie. La décision devait être prise en un seul instant, en utilisant l’improvisation. Parmi les multiples choix de « demander sincèrement », « incliner la tête », « se prosterner », etc., Ren avait choisi « mendier un petit peu sans vergogne ».
Il avait eu le sentiment que ce choix serait bon après avoir vu la discussion d’Apollon avec Stella.
Bien sûr, Apollon avait souri de tout son cœur comme un « magnat somptueux du pétrole venant du Moyen-Orient ».
« Et bien, c’est certainement vrai. D’ailleurs il semble que — la force originelle de la belle déesse est dans un état scellé. Je suppose qu’il n’y a rien de mieux si elle a un moyen de se protéger, » déclara Apollon.
« U-Une telle chose, il n’y a aucune chance que ce soit vrai — ! » s’écria Stella.
Stella était agitée. Dans tous les cas, elle restait encore une grande déesse.
Et pourtant, avec sa personnalité, elle était incapable de garder un secret. Apollon avait légèrement souri.
« Très bien. J’apporterai mon aide pour ta sécurité et celle de la déesse. En y repensant, la princesse Aphrodite est quelqu’un qui a toujours reçu un hommage de tous les hommes des cieux, » déclara Apollon.
« On dirait que oui. Stella s’en est aussi vantée devant moi tout à l’heure, » déclara Ren.
« Ren ! » s’écria Stella.
« Hahahahahaha. Cette fois-ci, permets à cet Apollon de te présenter ma flèche du soleil — trois exemplaires, » déclara Apollon.
Apollon avait présenté trois flèches. La pointe de chaque flèche était en or.
Au moment où Ren les avait reçus, toutes les flèches — furent absorbées dans sa main. Comme on pouvait s’y attendre des flèches du monde de Dieu, elles étaient miraculeuses.
« Alors, cette fois, il s’agit d’une vraie séparation. Revoyons-nous, ô déesse qui est née de l’écume, » déclara Apollon.
La figure galante d’Apollon, le dieu du soleil, avait disparu avec le son *chu* cette fois pour de vrai.
Toute cette scène était observée avec un regard de suspicion par Toba Riona qui était retournée à son corps humain...
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« Ce Rokuhara-san n’est pas complètement incompétent, » murmura Riona avec son expression fronçant les sourcils de mauvaise humeur. « Vous possédez l’atout qu’est la déesse Aphrodite et son outil divin, n’est-ce pas ? »
« Il est plus approprié de dire : “elle est devenue une avec mon corps”, non ? Quand je voyageais en Espagne, j’ai rencontré Stella qui, par coïncidence, venait dans notre monde. À ce moment-là, elle a failli être kidnappée, » expliqua Ren.
« Une déesse qui est l’un des douze dieux de l’Olympe, kidnappée ? » demanda Riona.
« Celui qui essayait de kidnapper Stella était après tout aussi un dieu, » répondit Ren.
Ren parlait calmement de ce qui s’était passé il y a quelques mois.
Juste après la destruction du groupe de Minotaures, ils s’étaient assis tous les deux et s’étaient réunis au quai qui avait été transformé en champ de bataille.
« Le but de ce dieu était la “ceinture”. N’est-ce pas, Stella ? » demanda Ren.
« Oui. En parlant de la ceinture qui est en ma possession, moi, la déesse de la beauté et de l’amour Aphrodite, c’est un outil divin pour contrôler l’amour et l’amitié comme tu le souhaites. Même les dieux ne peuvent résister à son effet miraculeux... Tu le sais, la fille oiseau ? » demanda Stella.
Stella était apparue juste à côté de Ren.
Alors que sa taille n’était que d’environ 30 cm, elle parlait avec arrogance à Riona.
« Dans le passé, la femme du roi des dieux Zeus, la déesse aux bras blancs Héra a emprunté ma ceinture pour séduire son mari. Cet outil divin qui est puissant et mon corps — sont caché à l’intérieur du corps de Ren qui se trouvait être présent à ce moment, et après le danger passé..., » déclara Stella.
« Elle est devenue incapable de se séparer de mon corps. Hahahahahaha, » ria Ren.
« Votre relation est devenue comme la grenouille et le T-shirt..., » déclara Riona [1].
Riona soupira « haa ».
En revanche, Stella était furieuse contre Ren.
« Ce n’est pas drôle, Ren. Je ne peux même pas retourner dans le monde de Dieu avec ce genre de corps embarrassant ! » s’écria Stella.
« Alors, on ne peut rien y faire. Tu peux rester à mes côtés jusqu’à ma mort, » déclara Ren.
« Quoi !? Un simple roturier désire recevoir la déesse de l’amour et de la beauté en tant qu’épouse — en tant qu’épouse ? Comme c’est impudent. Oh, bien sûr, avec mon état actuel où je suis incapable de me séparer de toi, même à partir d’ici... Le jour où j’envisage ce genre de situation futur pourrait venir, mais, ce n’est toujours pas —, » déclara Stella.
« Ah, non. Ça n’a pas une signification si profonde. D’abord, tu es déjà une femme mariée, » déclara Ren.
« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Pfff, je suis un peu fatiguée aujourd’hui. Au revoir, Ren, et la fille-oiseau, » déclara Stella.
Stella avait soudain joué à l’imbécile et avait disparu.
Ren était complètement un amateur en termes de magie et de mythologie. Il se souvint néanmoins d’avoir entendu dire que la déesse Aphrodite avait un mari.
Quand ce sujet avait été abordé, Stella s’était immédiatement cachée. Ren haussa les épaules.
« Normalement, je devais vivre la vie d’un étudiant pauvre en Espagne. Mais grâce à Stella, j’ai pu trouver un emploi à temps partiel dans l’entreprise de magie — je veux dire l’association des Campiones, » déclara Ren.
« À propos de ça, Rokuhara-san, » Riona fusillait du regard Ren. « J’ai cru comprendre que vous avez un atout qui est Aphrodite. Mais, pourquoi un amateur comme vous est-il envoyé pour agir en solo comme ça ? Il vaudrait sûrement mieux qu’il y ait un magicien de plus que vous connaissiez pour vous accompagner. »
« C’est pour ça que Julio t’a contactée, » déclara Ren.
« ... Je pense qu’il vaudrait mieux que les Campiones envoient leur propre membre..., » répliqua Riona.
« À propos de ça. Notre patron, Julio, possède cette doctrine d’élire que très peu d’élite. Donc nous manquons toujours de main-d’œuvre. On dirait qu’ils n’ont aucune marge de manœuvre pour envoyer quelqu’un de l’autre côté de la planète pour être mon conseiller, » expliqua Ren.
« ... C’est donc bien ce que je pensais, » déclara Riona.
« Au fait, Riona. C’est comme si tu étais de mauvaise humeur depuis tout à l’heure, n’est-ce pas ? » demanda Ren.
« En ce moment, Rokuhara-san, je me sens exactement comme vous l’avez dit. Je me sens vaguement “forcée de protéger un agent qui est vraiment problématique dans ses connaissances et son jugement malgré un atout absurde” — je me sens incroyablement irritée par mon insouciance qui m’a astucieusement pris au piège dans cette position désagréable..., » déclara Riona.
Riona marmonnait d’une vexation qui venait du fond de son cœur.
« Même si normalement c’est moi qui joue avec d’autres personnes — dans la position de reine ! » déclara Riona.
« Hahahahahaha. Toi aussi, tu as une personnalité de merde, n’est-ce pas ? Ce côté de toi est le même que Julio. Je me sens en affinité avec toi. Occupe-toi bien de moi à partir de maintenant, » déclara Ren.
Ren riait de façon décontractée.
« Arrêtons ensemble la destruction de ce monde de Troie, » déclara Ren.
« Eh ? » Riona, toujours débordante d’ardeur, avait l’air exceptionnellement abasourdie.
Ren avait dit. « Tu sais... Hier, l’étrange hibou l’a bien dit ? Ce monde est destiné à être détruit un jour, et cette destruction sera ressentie jusqu’à la Terre, devenant une clé qui cause une calamité sans précédent — c’est ce qu’elle a dit. »
« Maintenant que j’y pense, elle a dit cela..., » déclara Riona.
Ren fit un pas en avant et regarda de près le beau visage de Riona.
« Dans ce cas, si nous pouvons arrêter la destruction de ce monde — le Sanctuaire de Troie, la calamité ne descendra pas sur notre monde. C’est vrai, n’est-ce pas ? » demanda Ren.
Notes
- 1 Référence au manga Dokonjo Gaeru/The Gutsy Frog
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Partie 2
« O, déesse de la poésie, la Muse, chante ma rage — la rage d’Achille, fils de Pélée. » Le héros Achille murmura ça d’une voix tremblante.
Il se tenait à l’avant d’un navire naviguant sur la mer et regardant la terre qui l’attendait devant lui.
Ce corps viril était revêtu d’une armure et d’un casque de bronze, avec une longue épée qui était aussi faite de bronze suspendu à sa taille. Il était totalement armé. Et puis, sa belle apparence avait été entachée de rage et de haine.
« La rage de perdre mon seul et unique ami Patrocle, la rage contre l’ennemi qui a mis la pointe de sa lance dans mon ami, et aussi la rage contre les habitants de Troie qui continuent leur résistance futile et qui ne savent pas quand abandonner contre notre attaque, nous, les forces réunies de la Grèce —, » déclara Achille.
Il y a quelques jours, son meilleur ami était mort au combat.
Les forces alliées de la Grèce auxquelles Achille appartenait — leur cible était la « capitale de l’or » Troie. C’était arrivé quand ils avaient attaqué cette ville forteresse imprenable.
Son ami s’était engagé dans un duel avec le commandant suprême de la force de Troie, son ennemi juré. C’était son meilleur ami qui n’avait pas eu de chance dans ce duel.
« Ah, Patrocle, Patrocle, mon autre moitié. Mon ami de confiance qui ne peut même pas être comparé à une femme ou à un petit frère. Je ne peux pas oublier les jours où je t’ai embrassé chaque soir... ! » déclara-t-il.
C’était une existence qui surpassait celle d’un simple ami et égalait déjà celle d’un amant ou d’un conjoint.
L’agonie provoquée par cette perte avait fait qu’Achille était à moitié fou de rage et cela l’avait vraiment enragé.
« Écoutez, mes soldats d’élite. Je vous donnerai tout ce que contient la ville sous nos yeux. Tuez par douzaines jusqu’à ce que vous vous fatiguiez du sang et lâchiez le feu. Voler les richesses et la nourriture, violer les femmes. Vous serez pardonné sous mon nom — Achille, le soleil de la déesse Thétis. Organisons le service commémoratif pour mon ami Patrocle... ! » déclara Achille.
Ce n’était pas un guerrier ordinaire. Il était le prince du pays de Phthie et un héros descendant de Dieu.
La voile recevait la brise de mer et le navire de guerre avançait avec force. Le corps d’armée des Myrmidons, qui étaient des soldats d’élite, était à bord du navire, attendant le début du massacre.
Ils étaient les descendants d’un peuple de fourmis qui, dans le passé, par la volonté divine de Zeus, avait pu renaître en humains.
Ils se vantaient de posséder la solidarité de l’acier comme un essaim de fourmis. Ils attaquaient l’ennemi comme un groupe de fourmis ouvrières qui partaient à la chasse et combattaient jusqu’au bout sans craindre même la mort — .
« Réchauffons-nous avant de faire tomber la ville de Troie. Battez-vous avec moi ! » cria Achille.
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Partie 3
« Si nous devons changer le récit d’un mythe, » Riona avait soudainement parlé. « Alors Rokuhara-san, je vais devoir vous enseigner ce qui se passe lors de la guerre de Troie. »
« S’il te plaît... Au fait, Riona. Il est temps que tu m’appelles Ren —, » déclara Ren.
« Je ne le ferai pas. Alors, Goshujin-sama, je vais vous faire un résumé de tout ça, » déclara Riona.
Même si elle l’appelait Goshujin-sama, il n’y avait pas le moindre respect dans son ton.
Ils s’étaient réunis pour leur première nuit depuis leur arrivée au Sanctuaire de Troie. Ils se trouvaient dans un endroit qui n’était pas trop loin de la ville portuaire qui était devenue à midi un champ de bataille.
Ils se trouvaient sur le dessus d’une colline — où poussait un grand olivier vraiment splendide.
Ils avaient l’intention de camper à l’ombre de l’arbre. De plus, la silhouette de Stella avait disparu depuis longtemps.
« La guerre de Troie est — la bataille entre les forces alliées de divers pays en Grèce et la ville-état de Troie, » la présentation de Riona avait commencé.
Ren avait commencé à prendre des notes.
Il était tombé dans l’eau plusieurs fois pendant ces quelques mois, et le papier de son carnet était donc déjà raide depuis longtemps. Mais grâce à l’encre résistante à l’eau, le mémo qu’il avait écrit jusqu’à présent avait pu être lu d’une manière ou d’une autre.
« Cette guerre a été une grande guerre qui a duré dix ans. Mais, la plupart du temps, il s’agissait de la répétition de petites escarmouches. L’armée grecque a attaqué les environs de Troie en tant que pirate, tandis que l’armée de Troie était sur la défensive. Mais à l’étape finale, les durs efforts du héros Achille ont produit un développement rapide, » déclara Riona.
« C’est un nom que j’ai déjà entendu, » déclara Ren.
« Ça doit venir de l’expression “Talon d’Achille”. En fait, Achille boycottait la bataille parce qu’il pensait que la récompense n’était pas suffisante. Mais son meilleur ami est parti au front en tant que remplaçant et il est mort au combat et Achille est devenu furieux. De là, il a laissé sa colère le contrôler et il s’est déchaîné. Il a amené la situation d’une guerre bloquée jusqu’à presque obtenir la victoire des Grecs à lui seul, » déclara Riona.
« C’est incroyable. N’est-il pas vraiment le personnage principal ? » demanda Ren.
« Mais les hommes de Troie ont aussi contre-attaqué avec désespoir. La bataille s’est finalement poursuivie jusqu’à ce que les Grecs lancent l’attaque-surprise à l’aide du plan du cheval de Troie, le Troyen, » déclara Riona.
« Troyen —, » répéta Ren.
« Ce n’est pas le nom d’un virus informatique. C’est le piège qui est à l’origine de ce nom. Les forces alliées de la Grèce ont fait semblant de battre en retraite et ont laissé derrière elles un cheval de bois géant devant la ville de Troie. Et, le peuple de Troie a baissé la garde en pensant que la paix est revenue..., » déclara Riona.
« Je m’en souviens. Les soldats qui se cachaient à l’intérieur du cheval de bois ont attaqué la ville, » déclara Ren.
« Tout à fait. C’est comme ça que Troie allait tomber. Mais les actes inhumains qui ont été répétés par les humains pendant la guerre ont mis les dieux en colère et ils ont lancé un châtiment divin. Ils ont causé des tsunamis et des tempêtes, et la ville de Troie et les navires de l’armée grecque — ont été coulés dans la mer, » déclara Riona.
« Donc ce monde – Le Sanctuaire de Troie sera donc détruit ainsi... Alors, si nous pouvons protéger Troie jusqu’à la fin, nous devrions être en mesure d’empêcher la destruction, » déclara Ren.
« Le problème est que les dieux participent aussi à cette guerre, » répliqua Riona.
Riona s’adressa avec anxiété à Ren qui hochait la tête.
« La déesse Athéna et Héra, et le dieu de la mer Poséidon sont du côté des Grecs. Ils soutenaient parfois l’armée grecque depuis l’ombre, et parfois ils se tenaient personnellement sur les champs de bataille —, » déclara Riona.
« Les dieux... se sont mêlés intentionnellement de la guerre entre humains ? » demanda Ren.
« D’autre part, le dieu Soleil Apollon et le dieu de la guerre Arès, ainsi que la déesse de l’Amour Aphrodite sont les alliés de Troie, » déclara Riona.
« Par Aphrodite, tu veux dire Stella ? » demanda Ren.
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Le feu de camp brûlait en provoquant un crépitement.
La nuit dans le monde des mythes. Les étoiles scintillaient au-dessus de la tête de Ren et Riona.
L’éclat des étoiles était évidemment plus brillant que sur la Terre. Ils pouvaient voir la constellation avec encore plus de clarté. Le ciel parfaitement clair et une certaine puissance s’enroulaient autour de la constellation — peut-être parce que c’était un monde où la force de la mythologie grecque était plus forte.
« À midi, Apollo l’a dit, » Riona grignotait un biscuit qui était son dîner tout en parlant.
Il semblait qu’elle l’avait sorti depuis l’intérieur du petit sac à bandoulière qu’elle portait déjà sur Terre.
« Le pouvoir de Stella — l’autorité en tant que dieu est limitée, n’est-ce pas ? » demanda Riona.
« Il semble qu’en vérité, elle peut répandre autour d’elle le pouvoir de l’amour et faire que toutes les personnes dans le monde entier soient captivées par elle. Mais, pour l’instant, le mieux qu’elle puisse faire, c’est seulement “demander” aux dieux qui sont son vieil ami de venir et de recevoir un cadeau de départ. C’est pourquoi j’appelle ce pouvoir le Cercle de l’Amitié, » déclara Ren.
*Guuuuu* L’estomac de Ren pleurait à cause de la faim.
Riona l’avait sans doute entendu. Et pourtant, elle avait élégamment gloussé et avait gracieusement porté le biscuit dans sa bouche.
La jeune fille transportait aussi de la « nourriture portable à haute valeur nutritionnelle » comme des bonbons ou du chocolat...
« Cercle de l’Amitié. C’est un peu trop courant, mais facile à comprendre, » déclara Riona.
« Il échouera aussi souvent si tu veux invoquer à nouveau un dieu qui a été invoqué une fois, et il n’est pas sûr non plus qu’ils donneront quelque chose, donc le moment pour l’utiliser est compliqué, » déclara Ren.
« Plutôt que compliqué, n’est-ce pas une capacité sur laquelle on ne peut pas vraiment compter ? » demanda Riona.
Riona avait parlé sans ménagement.
« Même si vous appelez un dieu, ça dépendra d’eux s’il vient ou non. Et même s’ils viennent, cela dépend aussi d’eux s’il va donner quelque chose d’utile ou non... J’ai l’impression que ce n’est pas différent avec la roulette d’un jeu social qui donne des objets au hasard, » déclara Riona.
« Comme je m’y attendais, tu es très perspicace. En fait, c’est comme tu dis, — dis-moi Riona, » déclara Ren.
« Qu’est-ce que c’est ? Et si on allait se coucher bientôt ce soir ? » demanda Riona.
Riona parlait comme une secrétaire compétente qui s’occupait même des aspects privés de son employeur.
« Bien sûr, nous dormirons séparément. Si vous vous approchez pour me faire quelque chose d’étrange, alors laissez-moi d’abord déclarer que je vais devoir utiliser dans ce cas ce jouet pour une utilisation d’autodéfense, » déclara Riona.
« J’aimerais que tu ne dises pas quelque chose comme ça en montrant ton arme... et plus important encore, » déclara Ren.
Ren mendiait tout en ressentant une grande faim. « Ce serait super si tu pouvais partager ta nourriture avec moi. Malheureusement, je n’ai rien apporté. »
« Fufufufu »
« C’est aussi vraiment charmant de voir que tu m’ignores qu’en riant, mais si tu as la gentillesse de réveiller ton esprit d’entraide, je t’en serai reconnaissant et je me prosternerai devant toi, » déclara Ren.
« Il ne suffira pas de se prosterner, » répliqua Riona.
Riona gloussa d’un air méchant.
« Pouvez-vous vous retourner trois fois et aboyer “Woof” pour moi, Goshujin-sama ? » demanda Riona.
« C’est une tâche facile. Regarde, » déclara Ren.
Tous les deux étaient assis devant un feu de camp pour se réchauffer, mais...,
Ren s’était levé, puis il avait tourné trois fois sur place comme un athlète de patinage artistique avant de s’arrêter sur place. Il se tenait sur un pied et tournoyait en utilisant ses orteils comme point d’appui. C’était un mouvement de ballet qu’il imitait d’un spectacle qu’il avait vu dans le passé.
« Woof — ! Comment c’est, ma reine ? » demanda Ren.
« ... J’y pensais depuis la bataille de midi, mais Rokuhara-san, vous êtes vraiment agile, n’est-ce pas ? » Le beau visage galbé de Riona s’était transformé en un regard aigre et elle avait déclaré ça. « Le mouvement de tout à l’heure est aussi d’une élégance inutile. »
« Je te suis reconnaissant pour tes éloges. Même si je ressemble à ça, je suis quelqu’un qui a de bons réflexes et de l’endurance, » déclara Ren.
« Ce n’est pas un éloge. La reine est mécontente de la présence de mouvements non autorisés. C’est troublant que vous ne puissiez pas vous en tenir aux instructions pour le spectacle, » déclara Riona.
« Voilà, comme tu peux le voir. S’il te plaît, partage la nourriture avec moi, » demanda Ren.
« ... Rokuhara-san, vous êtes capable de vous agenouiller immédiatement sans hésitation. Vous pourriez bien être une personne importante, » déclara Riona.
« Je te remercie ! » déclara Ren.
Il semblait que le mouvement fluide et régulier de se mettre à genoux avait eu un effet.
Riona avait présenté une barre de chocolat à moitié avec exaspération et à moitié avec admiration.
Ren avait reçu avec respect le chocolat. Il était agenouillé en ce moment, alors on aurait dit que la reine lui offrait une récompense.
« Je pense que c’est bien de ne plus faire de spectacle après le genou à terre, » déclara Riona.
« Ce n’est pas possible. Les gens seront parfois contents quand j’agis “comme un prince” comme ça, » déclara Ren.
« Ah, sans aucun doute. La façon dont vous parlez, Rokuhara-san, est légèrement raffinée, et votre visage aussi — je peux croire qu’il y a beaucoup de femmes qui seront satisfaites de cette atmosphère. Certes, c’est “comme un prince”, » déclara Riona.
« Je te remercie. Je suis heureux de l’entendre, » déclara Ren.
« Mais, votre visage n’est pas dans mes préférences. Et aussi, à cause de votre acte stupide qui est tout le contraire d’un beau prince comme dans un film, à la fin, l’atmosphère que vous dégagez est seulement “comme un prince”, » déclara Riona.
« Hahahahahaha. J’aime vraiment ce genre de grossièreté venant de ta bouche, tu sais ? » déclara Ren.
Ren avait immédiatement cassé une partie du chocolat de la récompense et l’avait lancée dans sa bouche.
La douceur et l’amertume se répandirent sur sa langue. L’apport calorique après une demi-journée était comme prévu délicieux.
« Maintenant que j’y pense, je me souviens que lorsque je suis allé dans un autre monde de mythes, le petit pain sucré que j’avais apporté est devenu du charbon de bois..., » déclara Ren.
Riona répondit immédiatement au murmure désinvolte de Ren. « C’est un phénomène qui se produit parfois dans un monde de mythes qui ont une faible connexion avec la Terre. C’est un ajustement qui remplace un élément qui à l’origine n’existe pas dans ce monde dans un autre élément afin qu’aucune incohérence ne soit créée. »
« Mais il semble que tu puisses aussi utiliser une arme dans ce Troie, » déclara Ren.
« C’est parce que la connexion de ce monde avec la Terre est assez forte. Mais, dans ce monde, il n’y a aucun moyen de réapprovisionner mes balles. Quand j’ai vérifié que le smartphone fonctionnait aussi, il n’y a pas de réseau sans fil ou de prise de courant ici, donc comme prévu, on ne peut pas s’y fier... Arme, nourriture, outil. Il est essentiel est de “se le procurer sur place” dès à présent. En ce qui concerne la nourriture, il est possible qu’il y ait une lutte pour l’obtenir, donc cela pourrait être un peu difficile, » déclara Riona.
« Qu’est-ce que tu veux dire par là, Riona ? » demanda Ren.
C’est à ce moment-là qu’un héron blanc était descendu du ciel.
Dès qu’il avait atterri juste devant Riona, l’élégante silhouette blanche s’était rapidement transformée en une grue en origami. Ça aussi, c’était un shikigami.
Riona avait fait une grue-shikigami avant de commencer le feu de camp et l’avait lancée vers le ciel.
Cela s’était immédiatement transformé en « héron blanc bien vivant ». Il était allé faire le point de la géographie de la région ainsi que la situation environnante pour le bien de Ren et Riona.
« Rokuhara-san. Voici un rapport du shikigami. Il semble qu’il y ait eu une bataille à une certaine distance d’ici. Une escouade différente de celle des Minotaures de tout à l’heure s’y déchaînait, » déclara Riona.
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Partie 4
Riona avait utilisé la magie du vol déjà utilisé précédemment et avait emmené Ren vers le lieu de la tragédie.
C’était un village de pêcheurs se trouvant sur la côte. Le ciel étoilé et la luminosité de la lune partielle illuminaient le sol. Grâce à cela, il n’y avait pas de problème, même sans préparer de l’éclairage tel que des torches.
« ... C’est vraiment horrible, » déclara Ren.
Ren se promenait seul dans le village de pêcheurs et fronçait les sourcils.
C’était comme si un gros incendie venait d’arriver ici. Les maisons dans tout le village avaient été brûlées par des flammes déchaînées et la plupart des choses s’étaient transformées en masse noire. Une partie du village avait été transformée en une terre désolée brûlée. Les briques utilisées comme matériaux de construction étaient encore teintées de chaleur, il y avait aussi des endroits qui couvaient telle des braises vivantes.
Et en plus, les habitants du village – Il y avait beaucoup de cadavres qui étaient éparpillés.
Mais, des victimes qui avaient été brûlées dans les flammes étaient en vérité peu nombreuses. C’était évident en regardant les blessures. Il n’y avait eu que des personnes tuées avec une lame, une lance ou alors qui avait été battue à mort avec violence.
« J’ai parlé avec les rares personnes qui ont survécu, » déclara Riona.
Riona était venue auprès de lui. Même pendant qu’elle fronçait les sourcils à cause du désagrément, on pouvait voir comment elle essayait de garder son calme en utilisant toute sa volonté.
« Dans la soirée —, des soldats grecs sont venus depuis un navire et ont attaqué le village. Normalement, ils ne tueraient que quelques villageois et ne feraient que piller de la nourriture et les objets de valeur avant de battre en retraite et pourtant... aujourd’hui, c’est comme vous pouvez le voir, ils ont tué tous les villageois présents et même déclenchés des feux un peu partout, » déclara Riona.
« Normalement, tu dis... Je vois. Tu parles de l’approvisionnement en nourriture sur place, » déclara Ren.
Ren soupira. Avant qu’une méthode de transport ne soit mise au point et qu’une armée ne puisse compter sur une ligne de ravitaillement, les soldats attaquant l’autre pays avaient besoin d’acheter le matériel nécessaire sur place, sinon, ils emporteraient le matériel par la violence ou la menace.
Cependant, cette fois, l’armée grecque avait donné la priorité au massacre plutôt qu’à l’approvisionnement sur place — .
C’était un petit village. La population était d’une centaine de personnes. Mais les survivants n’en représentaient même pas un dixième. Ren avait entendu une voix sanglotante « U... h U... h U... h » venant de quelque part à proximité.
Mais il n’avait pas intentionnellement cherché le propriétaire de la voix ni essayé de consoler cette personne.
Parmi les quelques villageois survivants, il y avait aussi une femme. Il y avait aussi une femme qui semblait avoir reçu un traitement violent de la part d’un soldat grec. C’est pourquoi il avait laissé la collecte d’informations à Riona. Celui qui était un homme ne devrait pas y aller. Cela l’avait sûrement fait exprimé d’une autre manière sa rage et ses sentiments de tristesse à l’égard de la victime.
Ren s’agenouilla et sa main droite toucha le sol.
Il avait constaté tout le sang et le désespoir qui avaient été absorbés dans cette terre avec sa main. C’était son intention. Il brossa doucement le sol sec avec son index et son majeur, puis lorsqu’il joignit silencieusement ses mains,
« ... Hm ? »
« Rokuhara-san, attention ! » cria Riona.
Quand la voix de Riona était arrivée, Ren criait déjà « Uwah !? » et il bondit vers l’arrière.
L’homme qui s’était effondré à proximité — quelqu’un qui n’était manifestement pas un villageois — était un soldat grec et il était encore armé. Il n’avait pas l’air mort. Le type se tenait là, débout et avait enfoncé sa lance !
Grâce à Ren qui s’était déplacé rapidement, la pointe de la lance fila à travers l’air vide.
*GAaaaAAAAAN- !*
Un coup de feu. Le soldat avait été abattu par-derrière et s’était effondré une fois de plus.
Cette fois, il était tombé dans un sommeil éternel pour de vrai. Riona s’était approchée sans qu’il le remarque et c’était la tireuse.
La fille avec une arme de poing à la main parla avec exaspération. « Jusqu’où allez-vous vous enfuir, Rokuhara-san ? »
« Hahahaha. Je pense à m’abriter dans un endroit aussi sûr que possible, » répliqua Ren.
« Vous me l’avez déjà dit, mais en fait, vous fuyez très vite. Ah, c’est trente pour cent d’éloges et le reste est du sarcasme, » déclara Riona.
Ren s’était enfui de toutes ses forces et avait parcouru une distance de dix mètres en un instant.
Ren avait souri ironiquement en allant sur le côté de sa sauveteuse avant qu’ils ne regardent ensemble le cadavre de l’agresseur.
« ... C’est un soldat grec qui a attaqué ce village, non ? » demanda Ren.
« Peut-être qu’il s’est laissé emporter par le déchaînement et qu’un villageois a pris le dessus sur lui et l’a assommé, » déclara Riona.
Ren acquiesça face aux paroles de Riona.
Il y avait aussi plusieurs autres soldats grecs en équipement complet similaire couchés sur le sol.
Armure et casque en bronze. Des boucliers ronds ainsi qu’une épée plutôt courte et une lance courte. Ils avaient une peau de couleur brune sur tout le corps. La teinte rougeâtre de la peau était trop forte pour venir d’un coup de soleil. Et par-dessus tout, le visage sous le casque...
Au cours de sa vie, Ren n’avait jamais vu quelqu’un d’autre avec la même structure squelettique que ce soldat grec.
« Son visage ressemble à celui d’une fourmi. Son visage dans l’ensemble est long et étroit, et la distance entre ses yeux est vraiment importante, son nez est extrêmement bas... ou plutôt il n’a pas de nez ? » demanda Ren.
« C’est probablement la race des Myrmidons, » déclara Riona.
« Serait-ce un monstre de la mythologie grecque ? » demanda Ren.
« Leur type est plus proche de l’elfe ou du nain. Ce sont les membres de la minorité de l’île d’Égine dont l’ancêtre était une fourmi. Je pense que les Minotaures à midi pourraient participer à la force alliée grecque de l’île de Crète... Ces soldats aussi sont très probablement —, » commença Riona.
« Comme on s’y attendait d’un monde de mythes. Il y a donc aussi ce genre de races, » déclara Ren.
« ... Rokuhara-san. Les Myrmidons sont une tribu qui vénère le héros Achille en tant que roi. Il semble que le guerrier le plus fort de Grèce soit à proximité, » déclara Riona.
☆☆☆
« Si nous marchons vers le nord d’ici le long de la côte... nous atteindrons Troie en une demi-journée, » déclara Riona.
Ils étaient dans le village de pêcheurs qui avait été victime d’un massacre par les subordonnés d’Achille.
Un pêcheur d’une cinquantaine d’années était celui qui menait les quelques survivants. Il avait remercié Ren et Riona qui avaient aidé à « faire le ménage » et leur avait montré le chemin.
« Que feront ces personnes après ça ? » demanda Ren.
« Pour l’instant, nous comptons sur nos parents qui vivent dans le village et la ville voisins..., » déclara le pécheur.
Quand Ren avait posé des questions sur leur plan d’avenir, le pêcheur avait répondu avec impuissance.
Les survivants avaient pris un peu de repos avant de quitter le village à l’aube.
Au fait, ils n’avaient pas soupçonné l’identité de Ren et Riona. Ils pouvaient communiquer avec eux parce que les individus à l’apparence étrange n’étaient pas rares dans le monde des mythes.
« Maintenant, c’est cette fois à notre tour de partir, » déclara Riona.
Riona l’incita à avancer alors que la lueur matinale de l’aube les couvrait.
Tous deux commencèrent à marcher. Il n’y avait pas de sentier entretenu comme une route, mais cette zone autour de la côte était une plaine indûment large qui continuait à perte de vue, donc c’était vraiment facile de marcher là.
Riona semblait aussi avoir prédit le voyage à pied. Elle avait changé de chaussures et avait mis des baskets.
« Je suis quelqu’un qui ne sera pas gêné en bougeant mon corps, donc je vais bien, » déclara Ren.
À mi-chemin, Ren demanda à son compagnon. « Riona, tu ne peux pas voler ? Tu sais, cette magie de vol que tu utilisais avant ça. »
« Ce chemin est fatigant à sa façon, et on se démarque aussi beaucoup avec ça. Il y a aussi ce hibou qui semble être un dieu. Il vaut mieux éviter de prendre les airs autant que possible, » répondit Riona.
Heureusement —, ils avaient réussi à se procurer de la nourriture. Lorsqu’ils avaient aidé les villageois à préparer leur voyage, les villageois avaient partagé avec eux la nourriture qui avait été rassemblée dans le village en ruines.
Il y avait du pain simple utilisant d’anciennes recettes, de la viande séchée, des fruits secs, des œufs, etc.
De plus, ils transportaient aussi des flasques en cuir remplis d’eau de puits et de vin de raisin, ainsi que des objets comme des petits carreaux de porcelaine, etc.
Ils avaient marché une certaine distance avant de se reposer, où Ren avait allumé un feu avec son briquet. Il avait cuit des œufs au plat en utilisant le carreau de porcelaine enduit d’huile et les avait partagés avec Riona.
Ils avaient mis l’œuf sur un pain plat qui ressemblait à de la pâte à pizza et l’avaient mangé en tant que petit-déjeuner et déjeuner.
« Tu sais, parfois ce monde me ressemblait beaucoup à celui de la mer d’Aegea, » Ren fixait l’océan qui s’étendait jusqu’à la direction qui semblait être l’ouest et marmonnait ça
L’œuf au plat qui avait été grillé possédait une texture assez dure et il avait également été assaisonné avec de l’huile d’olive et du sel. La cuisine était trop simple, mais ils mangeaient dehors, alors c’était bien comme ça. C’était assez délicieux.
Puis Riona déclara doucement. « Celui qui a compilé la guerre de Troie dans le poème épique Iliade est le poète de la Grèce antique Homère. Croyant que ce poème est absolument un fait historique — un archéologue du 19e siècle, Schliemann “déterra Troie pour de vrai”. Connaissez-vous cette histoire ? »
« Ahh... ! J’en ai peut-être déjà entendu parler, » répondit-il.
« En fait, il a été dit que la poésie d’Homère a été créée à partir d’une “vraie guerre” qui s’est déroulée en 13 av J-C. Parce qu’il y a trop de représentations qui sont similaires à la coutume de l’époque, il n’est donc pas étrange que la Troie dans le monde des mythes soit semblable à la “Terre en réalité”, » déclara Riona.
« Je vois. Je vais le mettre dans mon mémo, » déclara Ren.
Et cinq heures après leur départ, ils pouvaient voir une petite colline devant eux.
Au sommet de la colline, ils pouvaient voir les remparts dans les environs — une silhouette qui semblait être une ville ancienne.
« C’est probablement Troie. Ce devrait être notre destination, » déclara Riona.
Dès qu’elle avait dit cela, Riona avait plié un papier japonais en forme de grue.
Quand elle l’avait laissé partir en l’air, il était immédiatement devenu un héron blanc vivant et s’était envolé. C’était le shikigami d’avant.
« Ce que cet oiseau voit sera projeté tel qu’il est dans ce miroir en utilisant la technique de photographie spirituelle, » déclara Riona.
Riona avait pris un miroir dans une main. Une projection d’images commença là.
C’était la vision d’un oiseau regardant d’en haut dans le ciel — .
L’image était une « ville forteresse construite sur une colline côtière ». La distance de la mer était d’environ trois ou quatre kilomètres. Les environs étaient entourés d’un puissant rempart.
« ... Il y a une armée, » déclara Riona.
Les environs de Troie qui avait été construit sur une colline étaient une plaine tentaculaire.
Une grande armée de dizaines de milliers d’hommes y prenait position. La force était alignée en forme de croissant de lune, assiégeant à moitié la ville de Troie.
« Serait-ce l’armée alliée de la Grèce ? » demanda Ren.
« Sans aucun doute... Je ne sais pas si notre choix du moment est bon ou mauvais. Cette scène est l’un des tournants du poème épique d’Homère — un acte célèbre s’y déroule actuellement, » répondit Riona.
Ren l’avait réalisé à partir de la réponse de Riona.
C’était étrange. Pour une guerre, l’endroit « en contrebas » était très calme.
Aucun des soldats grecs ne se battait. Les soldats entièrement armés concentraient leur attention sur quelque chose qui se passait juste en dessous du rempart de Troie.
Devant le regard de toute l’armée, il y avait un lancier triomphal et un épéiste vaincu.
« Au fait, c’est quoi ce genre de scène ? » demanda Ren.
« C’est après que le héros Achille ait vaincu le général suprême de l’armée troyenne Hector dans un duel. Dans cet acte, poussé par sa haine, le héros Achille... humilie ce cadavre, » déclara Riona.
***
Partie 5
À la fin d’un duel acharné, Achille enfonça sa lance dans la gorge de son ennemi détestable.
C’était le prince de Troie et le général suprême Hector. C’était aussi l’homme qui avait tué son meilleur ami Patrocle. Après avoir poignardé ce point vital, le héros Achille avait pris un sombre plaisir.
« Hector, déclare tes dernières paroles avant de partir pour le royaume d’Hadès. Tu devrais pouvoir parler, » déclara Achille.
« Kukukuku. » Achille avait laissé échapper un rire implicite.
Grâce à un maniement de maître de sa lance, la trachée n’avait pas été blessée, même après avoir déchiré la gorge. Il avait laissé à son ennemi le strict minimum pour pouvoir parler. Ce n’était pas par gentillesse.
C’était pour faire goûter au mourant le désespoir d’Hector jusqu’à la fin de sa vie.
L’ennemi acharné qui s’était effondré dans un nuage de poussière avait fusillé du regard Achille avec des yeux affaiblis.
« ... Votre victoire est ainsi assurée, je n’ai pas besoin de laisser des paroles derrière moi. Donnez-moi le coup de grâce, » déclara Hector.
« Avant ça, je vais t’apprendre le destin qui attend ton cadavre, » déclara Achille.
Du sang frais coulait de la trachée de son ennemi.
Sa vengeance était terminée. Les yeux d’Achille se rétrécirent et apprécièrent la rougeur du sang.
« Ô chien éhonté Hector. Je te ferai payer à mon grand plaisir pour le grand péché d’avoir tué l’ami qui était mon autre moitié. Après cela, je me moquerai de ton cadavre comme il me plaira — je laisserai le chien errant et l’oiseau sauvage dévorer ton cadavre après qu’il aura été réduit en un morceau de viande et de sang... ! » déclara Achille.
« Ne faites pas ça, Achille, » déclara Hector.
Hector avait fait appel. Il s’agissait plus d’une exhortation que d’une plaidoirie.
« Livrez mon cadavre à mes parents, le roi et la reine de Troie qui attendent derrière le rempart, et acceptez la rançon qui vous est due ! Ce n’est pas pour moi. C’est pour votre honneur ! » déclara Hector.
« Hahahahaha »
Achille avait brandi sa lance et avait ri d’un grand éclat de rire.
La trachée de l’ennemi général Hector avait été coupée horizontalement. Sa vie était terminée cette fois-ci, c’était sûr.
C’était à cet instant que les soldats et les généraux de Grèce qui regardaient autour d’eux avaient soudainement lancé des acclamations et des rires bruyants.
« Comme c’est beau, ô, Achille, cela a été fait si rapide ! »
« Le jour de la victoire de notre armée grecque approche ! »
« Achille ! Achille ! Achille ! Achille ! »
« Avez-vous compris notre rage, Hector, espèce de fils de rat et de cochon ! »
Achille s’agenouilla au milieu des acclamations et tendit la main vers Hector.
Le prince de Troie se vantait d’un corps robuste et d’un bel aspect. Le casque de bronze, les gantelets, les cretons et le plastron avaient été retirés du cadavre. Le bouclier avait également été retiré. Non, il avait été récupéré.
« Tout d’abord, c’est quelque chose qui m’appartient – à moi, Achille. Je l’ai prêté à mon meilleur ami Patrocle quand il est parti en tant que mon remplaçant, » déclara Achille.
La voix d’Achille tremblait de rage en disant cela.
« Ce n’est pas quelque chose qui peut être utilisé par des salauds comme toi ! »
C’était la coutume des guerriers d’enlever l’armure d’un brave guerrier et général vaincu sur les champs de bataille et d’en faire leur propre armure.
Néanmoins, cela ne signifiait pas qu’il pouvait permettre à l’ennemi de garder le souvenir de son ami bien-aimé. Achille retira toute l’armure avec une telle pensée.
Le très beau corps nu d’Hector avait ainsi été exposé.
Si ce n’était pas le corps de son ennemi juré, alors une sorte de passion pourrait s’installer en lui.
« Ô enfants de Grèce. Vous pouvez faire ce que vous voulez avec ce type ! »
Entendant la voix d’Achille, les soldats des environs étaient arrivés en courant.
Il y avait des douzaines de soldats. Ils avaient lancé des coups de pied sur le corps d’Hector et son beau visage, l’avaient poignardé avec leur épée, et avaient fait ce qu’ils voulaient.
Même les soldats avaient gardé leur ressentiment jusqu’au plus profond de leur moelle à l’égard de ce puissant général ennemi.
« Comment cela va-t-il, Hector, maintenant que ton corps est devenu très facile à transporter ? »
Achille écoutait les insultes des soldats comme si c’était une chanson céleste.
De plus, il n’avait pas été négligent dans la touche finale. Il avait ouvert un trou dans les pieds d’Hector — par le talon jusqu’à la cheville. Il avait mis une corde dans les trous et l’avait attachée à son char.
Il avait fait venir deux chevaux rapides pour tirer le char et il s’était déplacé tout autour de la forteresse ennemie de Troie.
Il s’agissait de faire une exposition devant les personnes de la famille de Troie et d’Hector qui s’étaient enfermés derrière les remparts. C’était pour montrer la victoire et la vengeance d’Achille.
*Cliquetis Cliquetis Cliquetis !* les roues tournaient avec un grondement de tonnerre.
C’était le bruit d’un char qui avançait vite avec deux chevaux qui le tiraient. Achille avait pris personnellement les rênes et plaça l’armure qu’il avait prise à Hector sur le poste de conduite.
Le cadavre du général ennemi qui était traîné par un char était devenu empli de blessures comme un vieux chiffon.
C’était le résultat des roches, d’un nuage de poussière et d’un sol dur qui frappaient tout le temps le corps.
***
Partie 6
« Même un duel légendaire est quelque chose de désagréable, n’est-ce pas... »
« C’est déjà une scène cruelle, même en lisant le poème d’Homère. Mais ça donne vraiment une mauvaise sensation quand on regarde la scène se dérouler en personne comme ça... »
Ren murmura ça d’un ton agacé, tandis que Riona commentait avec mécontentement.
La ville forteresse de Troie était sur une colline près de la mer. Autour d’elle, il y avait une plaine dégagée avec seulement de l’herbe courte qui remplissait la zone. Ils se cachaient tous les deux derrière un rocher.
Ils regardaient les actions d’Achille à travers des lorgnettes qui avaient été apportées de Kobe.
« Cette personne appelée Achille vient par ici, » déclara Ren.
« Plus la distance qu’il a parcourue est longue, plus les dégâts sur le cadavre traîné seront importants. C’est peut-être son but. Bien qu’il soit aussi possible que ce soit seulement son excitation qui ne s’est pas encore calmée, » déclara Riona.
Achille conduisait son char rapidement tout en traînant le corps de son ennemi juré.
Au début, il avait avancé autour de Troie. Mais il s’était finalement séparé de l’armée grecque et avait été jusqu’à la plaine où se trouvaient Ren et Riona.
Même maintenant, les cris d’admiration étaient encore audibles de Troie jusqu’ici.
Des milliers ou des dizaines de milliers de personnes pleuraient et criaient à l’intérieur du rempart de cette ville. Ils pleuraient le prince et le général suprême de Troie, Hector, mort au combat — .
« Le général tué est très apprécié, semble-t-il..., » déclara Ren.
« Dans le poème épique qui décrit les événements de la guerre de Troie — il est la personne avec la meilleure personnalité parmi les personnages. Eh bien ! La façon dont il a été tué, c’est “ainsi”..., » déclara Riona.
« Les soldats grecs, dont Achille, semblent avoir un très mauvais caractère..., » déclara Ren.
« ... Dans le fait historique, la guerre de Troie a eu lieu en 13 av. À cette époque, il semble que l’Égypte et l’Empire hittites, qui avaient fait progresser la civilisation, étaient en proie à des actes de piraterie de la part du sauvage “peuple de la mer”. De nos jours, on dit que ces gens de la mer sont les gens qui vivent en Grèce et dans la péninsule italienne, » déclara Riona.
« Ah, c’est donc ça, » déclara Ren.
Ren avait deviné ce que Riona avait essayé de dire.
« L’invasion de Troie par Achille et d’autres, la force alliée de la Grèce — est en vérité un acte de piraterie historique qui a été glorifiée dans le mythe et la légende... ? » demanda Ren.
« Il y a plusieurs opinions, mais, personnellement, je pense qu’il n’y a pas de problème à voir les choses de cette façon, » déclara Riona.
« Hahahaha, » Ren se mit à rire.
Ce n’était pas vraiment une histoire drôle, mais Ren riait. Il avait estimé qu’après les occasions sanglantes et tragiques qui s’étaient succédé, il devrait plutôt rire afin de maintenir son équilibre émotionnel. Et puis il avait remarqué.
« Hein ? Il y a quelqu’un, » déclara-t-il.
Cette personne devait être allongée sur le sol et se cacher dans les fourrés de la plaine jusqu’à maintenant.
Mais, cette personne s’était soudainement levée et avait préparé un arc long en bois. C’était un magnifique arc long et épais qui pouvait être perçu comme un arc long d’un coup d’œil. Cependant.
La propriétaire de l’arc était une très belle fille.
Elle possédait de longs cheveux argentés et un beau visage élancé qui avait l’air vraiment éphémère. On pourrait peut-être même dire que son visage était envoûtant. Mais en ce moment, la jeune fille avait un visage courageux et digne.
Devant son regard charmant se trouvait le héros Achille.
Actuellement, il conduisait un char qui était tiré par deux chevaux rapides.
« Avec cet arc —, c’est le souvenir de mon frère aîné. Je me vengerai sans faute ! » déclara la fille.
La jeune fille aux cheveux argentés cria d’une voix frêle, mais résolue.
Le bout de ses deux oreilles était légèrement pointu. Peut-être était-elle membre d’une race mythologique comme les Myrmidons — pensait Ren. Et devant lui,
La belle fille avait placé une flèche sur le long arc et avait désespérément tiré sur la corde de l’arc !
Et puis elle avait tiré. Les bras de la fille étaient minces. Ils n’avaient pas l’air entraînés aux arts martiaux. Et pourtant, avec le son *hyun*, la flèche — volait droit vers Achille qui montait son char rapidement. Peut-être l’âme ou la volonté du « frère mort » aidait-elle sa petite sœur.
Cependant, Achille contrôlait le char tout en déplaçant sa main gauche de façon décontractée.
*Kin !* la flèche avait été déviée par un gantelet de bronze.
Le célèbre héros avait crié « Haah ! » et il donna un ordre aux chevaux de guerre avec un coup de fouet utilisant ses rênes. Le char qui courait comme l’éclair avait ralenti et s’était finalement arrêté après avoir parcouru une certaine distance. Le cadavre du célèbre général Hector qui avait été traîné s’était finalement arrêté de bouger.
Achille était descendu du char et s’approcha de la fille aux cheveux argentés.
« Tu veux te venger de moi — cet Achille..., » déclara Achille.
Le héros vêtu d’une armure et d’un casque de bronze parlait d’une voix grave.
La jeune fille avait immédiatement essayé d’encocher la deuxième flèche. Cependant, ce bras mince était trop faible pour manier l’arc long. Cela avait permis à Achille de s’approcher alors qu’elle luttait avec l’arc.
La fille aux cheveux argentés avait abandonné et avait jeté un regard aiguisé sur le casque de bronze.
« Oui. Tout comme mon frère aîné a tué votre ami, vous avez aussi tué mon frère aîné. Vous devriez comprendre mon sentiment issu de mon désir de me venger... ? » demanda-t-elle.
« Kukukuku. Je vois, » déclara Achille.
Achille regarda la fille. Et puis il avait regardé derrière son char.
Le héros de Troie, Hector. Son cadavre qui était plein de blessures et s’était transformé en un morceau de viande attaché à son char.
« Il y a certainement une trace du regard d’Hector en toi. Je ne sais pas qui tu es, mais tu dois être la fille du roi de Troie. Princesse, ton nom, s’il te plaît, » demanda Achille.
« Mon nom... est Cassandre, » répondit-elle.
« J’ai déjà entendu ce nom. La princesse qui, selon la rumeur, aurait attiré l’attention d’Apollon, le dieu tombeur de dames célèbre. Mais, même ainsi, c’est étrange. Tu étais couchée pour me faire une embuscade — comme si tu savais que j’irais seul par là..., » Achille marmonna avec suspicion.
Son grand corps imposant et robuste, ses nombreux et beaux équipements, chacun d’eux n’avaient pas fait honte à son statut de héros.
La fille appelée Cassandre tremblait visiblement de l’affronter de près comme ça. Cependant, elle avait courageusement empêché sa peur de remonter à la surface et s’était mordu la lèvre avec force.
« Eh bien, ça n’a pas d’importance. Pour l’instant, ce qui est important, c’est ta beauté, » déclara Achille.
« Kyaah!? »
Achille dégaina soudain la longue épée qu’il avait à la taille et il avait frappé avec.
Cassandre avait été abattue..., ce n’était pas ce qui s’était passé en réalité. La seule chose qui avait été coupée, c’était sa robe blanche, la ficelle d’épaule.
C’était le même type de tenue qui était porté par la statue de la déesse grecque, comme Stella.
Seule une partie de l’épaule gauche avait été coupée, naturellement les vêtements de Cassandre s’étaient ouverts. Sa peau éblouissante et son buste voluptueux avaient failli être exposés. Contrairement à sa beauté éphémère et à ses membres minces, son corps était d’une maturité étonnante en tant que femme.
Cassandre cacha immédiatement sa poitrine des deux mains et fixa à nouveau Achille.
« J’ai... J’ai entendu la rumeur. La conduite qui ressemble à une bête que le guerrier de Grèce montrera sur le champ de bataille. Est-ce vraiment vous, Achille qui est un fils de Dieu... et qui agissez ainsi !? » demanda Cassandre.
« C’est la coutume sur le champ de bataille. Aujourd’hui est un jour joyeux, » déclara Achille.
Achille ricana sous son casque.
« Non seulement j’ai réussi à faire disparaître mon ennemi juré, mais je reçois même sa petite sœur comme butin de guerre, » déclara Achille.
« KYAAAAAAAAAH!? »
L’épée du héros avait frappé une fois de plus. Cette fois, elle avait coupé l’arc long que tenait la main de Cassandre. Cet acte cruel — Ren et Riona avaient été témoins de cet acte cruel de derrière un rocher légèrement éloigné.
« Hé Riona. Cet Achille, » déclara Ren.
Ren s’était inquiété pour la sécurité de Cassandre.
« Se pourrait-il qu’il n’ait rien à voir avec l’esprit chevaleresque ? » demanda Ren.
« Je pense... que non. Ce n’est que plus de deux mille ans après cette époque, en Europe, qu’est née cette mentalité de la “femme à protéger”. Les héros de la mythologie grecque prenaient parfois la femme ou la fille de l’ennemi vaincu comme “trophée de la victoire” et en faisaient des esclaves, » déclara Riona.
Le dégoût qui ne pouvait pas être réfréné s’échappait de la voix de Riona.
« Le héros Achille ajoutera des douzaines de femmes en sa possession jusqu’à la fin de cette guerre — il est un ennemi des femmes. Il y avait aussi la fille du roi de Troie parmi ces femmes. Les autres héros ont fait la même chose, mais pour cette raison, je n’ai pas l’intention de défendre ses actions, » déclara Riona.
« Bon, Riona. Alors, laisse-moi te l’ordonner, » déclara Ren.
« Allez-vous me dire de libérer toute ma puissance et de frapper Achille si fort qu’il ne s’en remettra pas ? » demanda Riona.
Riona avait souri sans crainte comme une reine devant les paroles de Ren.
« Comme je m’y attendais, même moi, je serai dans une bataille très dure contre “un héros de la même classe que le dieu de la guerre”. Mais je vais vous montrer comment j’enlève la princesse à ce salaud en utilisant tout mon pouvoir spirituel. C’est un bon ordre venant de vous, Rokuhara-san, » déclara Riona.
Beaucoup de femmes qui étaient faibles physiquement avaient reçu de la souffrance dans cet autre monde. Peut-être parce qu’elle avait vu une telle situation à plusieurs reprises depuis son arrivée ici, Riona parlait avec un ton extrêmement agressif.
Cependant, Ren secoua immédiatement la tête.
« Ah, non. Bien sûr que ça ne me dérange pas de libérer ta force. Mais j’y vais d’abord, et ensuite je veux que tu me soutiennes avec ton jugement. Si le pire des cas m’arrive, alors retourne sur Terre toute seule et cherche un nouveau Goshujin-sama, » déclara Ren.
« Eh... ? »
« Alors, j’y vais. — Ho, Achille, je vais devenir ton adversaire ! » déclara Ren.
Ren était vite sorti de derrière le rocher.
Il ramassa une pierre qui gisait sur le sol à proximité et la lança au héros entièrement armé. Et à ce moment-là, Achille essayait de pousser Cassandre avec force sur le sol.
Il avait immédiatement repoussé la fille et avait balancé son bras gauche.
Le rocher qui avait été jeté de derrière lui — avait été splendidement repoussé.
« Qui es-tu ? Un guerrier de Troie ? » demanda Achille.
« Non. Juste un Japonais de passage, Rokuhara Ren. Récemment, on m’a souvent dit que je ressemblais à un prince. J’ai donc l’intention de travailler dur pour qu’on puisse m’appeler prince, » déclara Ren.
« Je n’ai jamais entendu parler d’un pays qui s’appelle le Japon, » déclara Achille.
Achille ricana en voyant Ren qui venait sans invitation.
« Ce n’est pas une scène où l’on peut voir un enfant comme toi — un gamin qui n’a même pas de bouclier ou d’épée. Tu ferais mieux de partir tout de suite... Hm... ? » déclara Achille.
Soudain, le héros au courage sans pareil avait plissé les yeux.
Il regardait Ren avec suspicion. La taille de Ren était de 178 cm et pesait environ 60 kg. Achille fixa d’un regard extrêmement méfiant le Japonais svelte qui paraissait vraiment mince par rapport aux héros de légende.
Il avait pris son bouclier rond qu’il avait jeté au sol et s’était placé sur la défensive.
Achille et Hector avaient une taille qui dépassait les 190 cm et l’épaisseur de leur muscle était également incroyable.
En comparant leur physique, il n’avait pas besoin d’être vigilant contre Rokuhara Ren, et pourtant...
Se pourrait-il qu’il ait remarqué quelque chose ? Se demanda-t-il.
Ren avait senti une frayeur dans son cœur.
Les trois flèches qu’il avait reçues du dieu Soleil Apollon. Comme on l’attendait d’une arme de Dieu, il avait compris comment l’utiliser simplement en pensant à son existence. Les flèches fonctionneraient s’il levait simplement la main droite là où elles se trouvaient haut dans le ciel.
« Eh bien, j’ai une arme à projectiles en ce moment. Si ça se présente mal, je peux m’enfuir rapidement, » murmura Ren de façon positive et imprudente.
S’il tirait une « flèche » sur le sol sous ce héros et le retardait — l’index de sa main droite allait pointer haut vers le ciel. À cet instant précis.
« Je ne laisserai jamais un enfant comme toi faire quelque chose d’étrange, » déclara Achille.
Achille s’était déplacé devant Ren en moins d’un instant.
En plus de cela, son bouclier avait frappé. C’était peut-être son « instinct du guerrier » qui lui disait qu’il était plus rapide de frapper avec son bouclier que de sortir son épée. Ren avait goûté à un impact comme s’il avait été heurté par un gros camion et qu’il s’était fait souffler trop loin.
« Waaaaaaaaah !? »
Quelle vitesse ! Cette vitesse ressemble même à la vitesse de la lumière ou de la foudre, pensa Ren pendant que sa conscience s’éloignait de plus en plus — .
***
Partie 7
« Quel stupide Goshujin-sama ! » Riona avait presté. Rokuhara Ren avait été emporté par l’attaque du bouclier.
Il devait se moquer de l’adversaire en raison de l’existence des flèches du dieu du Soleil Apollon. Cependant, le surnom de ce héros était Achille le Rapide. Un grand coureur qui se vantait d’une rapidité qui était numéro un même dans le monde des Dieux.
« J’exécuterai au moins son dernier ordre ! »
Son maître de complaisance, Rokuhara Ren, était probablement mort sur le coup.
Le héros Achille était intervenu avec la vitesse divine tout en attaquant avec son bouclier en utilisant tout son corps comme une masse. L’impact devrait être comme une collision avec un gros camion à benne basculante. La personne qui avait été frappée par ça était naturellement — .
« Transformation ! » Riona avait chanté les paroles de puissance pour la transformation. Cette fois, elle ne s’était pas transformée en Yatagarasu, mais en une petite hirondelle bleue. Elle était passée à côté d’Achille en utilisant le petit corps et l’agilité.
Elle arriva à côté de la fille Cassandre dont l’apparence était indécente avec ses vêtements coupés en morceaux.
Riona parlait avec sa forme d’hirondelle. « Venez avec moi. Allons-y en courant ! »
« O-Oui — » déclara Cassandre.
Cassandre qui était une fille du roi de Troie semblait avoir une personnalité vraiment obéissante.
Elle avait suivi ce que l’hirondelle avait dit et avait couru derrière elle. Riona avait fait attention à ce qu’elle ne soit pas laissée pour compte en battant des ailes.
Alors, où devait-elle s’échapper ?
Légèrement en avant — il y avait une falaise abrupte. S’ils pouvaient courir jusque là, elle pourrait se transformer en Yatagarasu, prendre Cassandre dans son corps en utilisant le pouvoir spirituel, et s’envoler — .
« Par ici ! » déclara Riona.
« Ah, non ! Vous ne pouvez pas aller par là ! » Pour une raison inconnue, Cassandre s’était opposée à l’instruction de Riona.
Pour certaines raisons — cette objection avait étrangement irrité Riona. Elle n’avait même pas envie d’entendre la raison de Cassandre et s’était envolée sans paroles vers la falaise.
Cassandre, elle aussi, ne parlait pas plus que cela de son opinion et suivait sans paroles. Et puis.
« Nous sommes — rattrapées !? »
Devant la falaise abrupte, deux chevaux robustes étaient apparus. Riona était stupéfaite.
Il s’agissait de chevaux rapides qui devaient être attachés au char d’Achille jusqu’à aujourd’hui.
« À bien y penser, les chevaux du héros Achille sont les enfants de l’esprit du vent. Ils sont une existence avec une classe qui est proche de moi, un oiseau sacré..., » déclara Riona.
Les chevaux sacrés Xanthus et Balius. Elle se souvenait aussi de leur nom.
Les deux chevaux rapides étaient très intelligents, de plus ils les fixaient toutes les deux avec le regard féroce de guerrier. Pour eux, le fait de libérer leur lien avec le char par leur propre volonté était un acte simple. Ils firent même un hennissement menaçant et bloquaient Riona et Cassandre.
Cassandre avait gémi « Ah... » et avait arrêté de marcher.
Riona s’était aussi envolée vers le côté de la fille. Elle avait également dissipé sa transformation. Voyant la transformation rapide de l’hirondelle bleue en lycéenne japonaise, la princesse du monde des mythes avait regardé ça avec étonnement.
Il n’y avait pas le temps de l’expliquer, alors Riona avait chanté de nouvelles paroles de pouvoir.
« Manifestation —, » déclara-t-elle.
L’Aura dorée et la flamme rouge avaient surgi de tout le corps de Toba Riona.
L’incarnation vers l’oiseau sacré Yatagarasu. Si c’était maintenant le cas, l’« ordre » de Rokuhara Ren était toujours valable. Cependant...
« Hou. Tu es donc une sorcière... en plus de cela, tu es aussi un esprit de feu, » le soupir d’admiration du héros Achille l’avait aspergée d’une douche froide.
Il avait rattrapé lentement Riona et Cassandre qui étaient bloquées par les deux chevaux sacrés.
« Comme c’est pitoyable. Tu pourrais être en mesure d’échapper à l’enfant envoyé par le ciel ou par la terre. Mais ma mère — à moi, Achille est la déesse de l’eau. Le feu est éteint par l’eau. Ici et maintenant, je vais prier ma mère Tethys.... Ô mère, efface la flamme de cette sorcière maudite, » déclara Achille.
« Pas possible !? » s’écria Riona.
Riona était horrifiée. La silhouette d’une déesse apparaît derrière Achille.
C’était l’illusion d’une charmante déesse vêtue d’un voile bleu. Elle était à moitié transparente.
Cette illusion la dévisageait doucement — et sa technique de manifestation fut interrompue, et cela même si l’Aura dorée et la flamme qui enflaient du corps de Riona s’incarneraient dans Yatagarasu avant ça !
Riona murmura. « Je suppose que je ne devrais pas utiliser la magie du vol... ? »
Elle parlait de l’art secret de voler dans le ciel en se transformant en lumière bleue. Elle deviendrait sans défense en utilisant ça.
Le char d’Achille devrait aussi transporter son arc, ses flèches et sa lance. Avec sa compétence à l’arc et à la lance d’un grand héros, abattre une Riona volante serait un jeu d’enfant.
Elle avait été coincée dans ce qu’on appelait un échec et mat en shogi — . Quand elle était sur le point d’être rongée par un tel désespoir,
« Riona ! Et aussi l’autre fille ! Sautez avec moi ! »
« Rokuhara-san !? » s’écria Riona.
« Kyaaaaah!? »
Rokuhara Ren s’était brusquement précipité vers elles avec une magnifique rapidité. Il avait porté Riona et Cassandre avec ses deux bras puis il sauta depuis la falaise jusqu’à la mer — .
☆☆☆
*DOBOooooooOOOOOOONNNNN- !*
La distance entre la falaise et la surface de la mer était d’environ dix mètres. L’impact à l’amerrissage avait durement frappé Ren. Il s’enfonçait peu à peu dans le fond de la mer, dans l’eau de mer bleu-marine. Cependant, il avait désespérément remonté jusqu’à ce que la surface de la mer et son visage avaient finalement brisé la surface de l’eau.
Il avait enfin pu respirer.
En regardant autour de soi, les têtes de Riona et la fille aux cheveux argentés sortaient aussi de la mer.
« C’est génial. Vous allez bien aussi toutes les deux, » déclara Ren.
« Mer-Merci beaucoup, monsieur venant d’un pays éloigné ! » déclara la fille.
« Comment se fait-il que vous soyez indemne, Rokuhara-san !? » demanda Riona.
« C’était dangereux. Juste avant qu’Achille ne m’attaque, j’ai eu une mauvaise prémonition. Quand j’ai reculé pour m’échapper, mon pied a glissé, » répondit Rem.
Grâce à cela, il avait été touché par le bouclier alors qu’il tombait.
À ce moment-là, ses deux pieds étaient écartés du sol — l’ennemi l’avait chargé alors qu’il flottait dans les airs.
C’est sûrement pour ça. Bien qu’on l’ait envoyé voler très loin, cela avait réussi à neutraliser l’élan en roulant sur le sol. Se tenir sur ses jambes à ce moment-là lui aurait causé de gros dégâts.
Ren avait révélé le truc de cette manière.
Et heureusement, l’endroit où il était tombé était une prairie sans pierres ou danger.
S’il s’était écrasé sur un endroit rocheux ou sur du béton — c’était frémissant juste à l’imaginer.
« Comme prévu, j’ai failli avoir une commotion cérébrale, » déclara Ren.
Ren ria un peu et s’accrocha à un bloc de bois qui dérivait sur la mer.
Heureusement, un morceau d’épave brisé s’était présenté à eux — non, ce n’était pas un naufrage. C’est l’épave d’un affrontement de navires de guerre entre Troie et la Grèce qui avait été transformée en débris en mer.
C’est pourquoi ce n’était pas un coup de chance, mais une fatalité à cause du champ de bataille.
Riona s’accrochait aussi au même morceau. La fille aux cheveux argentés dont le nom semblait être Cassandre fit la même chose.
« Bref, je suis content que tout le monde soit en sécurité, » déclara Ren.
« ... Il semble qu’il est trop tôt pour le dire. Rokuhara-san, regardez là, » déclara Riona.
Un voilier de style ancien s’approchait depuis la direction où Riona pointait du regard.
Celui qui se tenait à l’avant du navire était — Achille. Pendant que Ren et les autres dérivaient dans la mer, Achille était monté à bord d’un bateau et les avait pourchassés !
« On n’y peut rien y faire. Je vais essayer de l’utiliser pour de bon cette fois, » déclara Ren.
« Vous ne devez pas, monsieur l’étranger ! » déclara Cassandre.
Ren était perplexe à cause de l’avertissement de Cassandre.
« Même si vous tirez la flèche d’or, le bouclier d’Achille la bloquera ! » déclara Cassandre.
« Comment... sais-tu pour la flèche ? » demanda Ren.
C’était l’atout que seuls eux deux devraient connaître.
Ren avait été surpris. Au même moment, une crainte troublante de : « Cette fille n’est-elle pas en train de mentir ? » montait en lui. C’était arrivé soudainement sans aucune raison.
Et par rapport aux doutes qui étaient apparus trop soudainement, Ren avait essayé de les ignorer avec force et il l’avait regardée.
Riona — fixait Cassandre d’un air dubitatif. Peut-être qu’elle était aussi possédée par la même appréhension que Ren.
Ren parla énergiquement pour se libérer et libérer Riona de cela. « Quoi qu’il en soit, nous devons essayer. Avancez plus vite avant d’y penser — ! »
Ren avait montré le ciel du doigt avec l’index de sa main droite cette fois-ci.
Le soleil brillait d’une manière intense dans le ciel parfaitement clair de Troie. La lumière dorée était descendue de là comme une flèche.
C’était vraiment un « pilier de lumière du soleil ».
C’était une flèche pour engloutir le héros Achille et le voilier sur la mer, afin de les brûler en cendres !
« Oh ! Comme prévu, tu cachais une véritable arme du monde des Dieux ! » Achille cria à la proue du navire qui était approché par le laser issu de la lumière du soleil.
« Fufufufufufu. Petit morveux, on dirait que le mauvais présage que j’ai ressenti de toi n’était pas seulement mon imagination. Cependant, pleurs. Achille a aussi ses propres bras célèbres ! » déclara Achille.
Le héros rapide et courageux leva son bouclier rond vers l’avant.
La lumière argentée avait instantanément enveloppé tout le navire, l’isolant de la puissance féroce de la lumière du soleil. C’était un mur de protection, une barrière caractéristique du domaine de la légende.
« Ô déesse de la poésie, chante l’honneur de mes bras. L’armure et le bouclier de cet Achille ont été forgés par le dieu du forgeron Héphaïstos à la demande de ma mère Tethys ! Cette dureté ne sera en aucun cas percée, même par cette flèche brillante — ! » déclara Achille.
Le bouclier d’Achille avait un objet solide constitué de cinq planches de bronze empilées les unes sur les autres.
L’éclat de son plastron était plus éblouissant qu’une flamme flamboyante, son casque était décoré d’or. Ses cretons d’argent étaient faits d’étain. Tout était le produit de qualité du dieu forgeron Héphaïstos.
Et puis, Cassandre qui observait la surface de la mer avec Ren et Riona avait — .
« Aah, c’est bien ce que je pensais ! » déclara Cassandre.
Elle avait déplacé son regard vers le bas. Cependant, Ren avait immédiatement crié.
« Alors le deuxième tir ! » déclara Ren.
« Nuuuuuh ! Ô, Héphaïstos, ô mère, accordez à Achille vos protections divines ! »
Ren désigna à nouveau le ciel et fit descendre les flèches d’or les uns après les autres.
Contre la colonne de lumière du soleil qui se déversait sans cesse, Achille pria le ciel à l’avant du navire de guerre. L’éclat du mur de protection argenté qui le protégeait et celui du navire augmentaient — .
L’attaque de la flèche du dieu Soleil Apollon, et l’armure protectrice du dieu forgeron Héphaïstos.
L’attaque et la défense du Sanctuaire s’affrontaient de manière égale, mais...,
« Espèce d’ennemi détestable de mon frère aîné ! Recevez cette flèche qui est remplie de la haine de nous, les membres de la royauté de Troie ! »
Un petit navire s’était approché en restant inaperçu. Un homme à l’allure radieuse et séduisante le chevauchait.
Il était sur le point de tirer avec un arc long. Achille, qui se défendait désespérément contre la flèche d’Apollon, se fit prendre de flanc par ce petit vaisseau.
Cassandre avait crié en voyant le nouvel archer au regard radieux et beau. « Grand frère Paris ! »
Le beau Paris avait tiré de multiples flèches.
Toutes les flèches avaient été déviées par le mur de protection argenté protégeant le navire, mais une flèche avait traversé la couche de lumière du héros Achille — il avait été percé !
« Nu, OOOOOOOH ! »
Un rugissement d’angoisse avait jailli de la bouche d’Achille.
Et ainsi, il était tombé sur le bateau avec un bruit de claquement. La barrière d’argent des bras d’Héphaïstos avait également disparu, et la colonne de lumière du soleil avait écrasé le vaisseau de guerre d’Achille avec toute sa puissance. Tout le vaisseau s’était évaporé presque instantanément — .
« À l’endroit où Achille s’est fait tirer dessus, c’est le talon d’Achille, non ? » murmura Ren en trempant dans l’eau de mer. À côté de lui, Riona hocha également la tête.
« Oui. À l’origine, Achille devrait avoir un trait immortel — cette zone est son seul point faible. Juste après sa naissance, sa mère Tethys plongea son fils dans la rivière Styx, dans le royaume des morts, transformant son corps en un corps immortel. Mais, à ce moment-là, sa mère lui tenait la cheville, alors —, » déclara Riona.
« Seul cet endroit n’a pas été trempé dans l’eau et est devenu le point faible du corps immortel, hein..., » murmura Ren avant de pousser un soupir de soulagement.
« Nous sommes capables de gagner contre un tel grand héros, alors c’est la victoire de l’étoile d’or. »
« Bien que de notre carte maîtresse — les flèches d’Apollon. Il n’en reste qu’une seule..., » murmura Riona.
Et puis, la princesse Cassandre envoyait un regard rempli de gratitude et d’intérêt aux deux personnes de la Terre qui avaient fait preuve d’un pouvoir et d’un accomplissement mystérieux.