Réincarné en mercenaire de l’espace – Tome 5 – Chapitre 9 – Partie 2

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Chapitre 9 : Nouvelle puissance de feu

Partie 2

« Hé, chéri. Ne pourrais-tu pas récupérer le moteur FTL de ce vaisseau pour nous ? » Tina avait appelé pendant que nous récupérions notre butin.

« Juste pour que tu le saches, les drones de récupération ne peuvent pas saisir les pièces internes, » je l’avais prévenue. « Les pièces externes comme les armes sont tout ce à quoi ils sont bons. »

« Je le sais, mais si vous pouvez jeter tout le vaisseau ici, nous pourrons en retirer ce que nous voulons. »

« Ça ne va pas prendre du temps ? »

« Ne t’inquiète pas, petite tête. Nous avons beaucoup de robots de maintenance, et si vous ne vous souciez pas de ce qui arrive au vaisseau, nous aurons fini avant que vous ne le sachiez. »

« Hmm…, » Je m’étais tourné vers Elma pour avoir son avis.

« Laisse-les faire. Cela nous donnera une idée du retour sur investissement. »

« C’est vrai. Ok, les filles, faites un essai. Mei, utilise le rayon tracteur pour guider le vaisseau. »

« Compris. »

« Tina et Wiska », avais-je poursuivi, « vous recevrez une prime en fonction de vos résultats. Bonne chance. Mais je ne saurai pas quel pourcentage des bénéfices vous gagnerez avant de pouvoir consulter la guilde des mercenaires. »

« Compris, chéri ! »

« Nous ferons de notre mieux ! »

Les deux femmes hochèrent vigoureusement la tête. Au même moment, un rayon vert était parti du Lotus Noir vers le dernier navire pirate encore intact. C’était rentré au contact et avait lentement attiré le navire pirate vers nous.

Ce rayon vert était en fait juste le laser de guidage, le rayon tracteur lui-même était invisible. Aussi, où est le bruit du whurrrrrrr ? C’est la partie la plus importante !

« Oh, mais faites attention », avais-je prévenu. « Il pourrait y avoir des survivants à l’intérieur. »

« Oui, » affirme Mei. « Que dois-je faire si nous en découvrons ? »

« Traite-les comme tu le souhaites. Ne te retiens pas. »

« Compris, Maître. » Elle répondit platement à travers le haut-parleur. Mei, de toutes les personnes, allait certainement les traiter comme elle l’entendait.

C’était peut-être aller trop loin contre des gens qui ne peuvent pas se défendre, mais je m’en fichais. Les pirates étaient déjà les pires des pires, des gens qui avaient tué beaucoup d’innocents sans remords. Ils étaient ceux qui voulaient nos vies et nos cargaisons. Je ne voyais pas une seule raison de les traiter avec pitié. Bref, retour au pillage !

« Ils ont énormément de nourriture et d’alcool, » nota Mimi.

Elma avait haussé les épaules. « Les alcools pirates sont tous de la merde bon marché, ils ne se soucient que de la quantité, pas de la qualité. Je vais passer mon tour. »

« Et bien, chaque petit geste compte. Oh ! » J’avais haleté. « Ils ont du métal raffiné. »

Maintenant que nous avions un vaisseau mère avec beaucoup d’espace de chargement, nous n’avions pas à donner la priorité au butin coûteux et à laisser la majorité derrière nous. C’était bien mieux pour ma santé mentale.

Mimi avait toujours passé beaucoup de temps à comparer les prix de vente récents de chaque article dans la colonie la plus proche. C’était la première fois que je la voyais tout sourire en train d’attraper tout ce qu’elle pouvait. Quand elle avait commencé à aider avec les drones de récupération, elle était juste concentrée sur le fait de bien faire les choses. Maintenant qu’elle y était habituée, elle était plus concentrée sur les données de vente.

Les cargaisons pirates étaient principalement constituées de biens de consommation, mais elles contiennent parfois du butin. Il y en avait souvent beaucoup à bord s’ils venaient de terminer un raid, mais ils étaient généralement en route pour le vendre à ce moment-là, donc ils n’attaquaient pas activement. Il était rare de les croiser avec une cale pleine.

Parfois, cependant, vous pouviez trouver de bonnes choses même s’ils n’avaient pas fait leur sale boulot. Des trucs comme des métaux rares de grande valeur, des métaux raffinés, et autres. C’était en fait des économies, un pécule. Vous pouviez trouver des pirates de ce genre à l’occasion, il était donc important de ne pas vous relâcher dans votre travail de récupération.

« Bien. Notre cargaison est pleine, alors emmenons-la au Lotus Noir », avais-je ordonné.

« Oui, Monsieur ! » Mimi m’avait fait un grand sourire. Heh, j’ai compris. Le pillage est toujours amusant.

 

☆☆☆

 

Après quelques voyages supplémentaires entre les navires pirates et le Lotus noir, nous avions fini de collecter notre butin, nous avions accosté sur le Lotus noir et nous avons décidé de faire une petite pause. Je sirotais ma bouteille de boisson stupidement high-tech et regardais les jumelles mécaniciennes travailler depuis l’intérieur du Krishna.

« Elles utilisent bien ces robots de maintenance », avais-je pensé.

« C’est de la mécanique pour vous, » dit Elma. « Avec un peu d’effort, je parie qu’elles pourraient apprendre à utiliser des robots de combat. »

« Tu crois ? »

« Les mécaniciens sont toujours de bons opérateurs de drones. Si ces deux-là quittent Space Dwergr pour travailler avec nous, ça pourrait être bien de les embaucher comme opérateurs de maintenance-slash-drones. »

Le personnel de maintenance travaillait de ses propres mains pour entretenir les grands vaisseaux spatiaux, mais il y a une limite à ce que les gens peuvent faire. Il était difficile de soulever des vaisseaux spatiaux, même en basse gravité, et c’était même dangereux. C’est pourquoi ils utilisaient des robots de maintenance pour les aider dans leur travail.

En général, les mécaniciens contrôlaient chacun deux ou trois robots de maintenance. Dans notre hangar, dix robots travaillaient actuellement, mais je suppose que les jumelles étaient assez douées pour en utiliser cinq à la fois.

« C’est fou comme elles peuvent en contrôler dix à la fois, hein ? » avais-je demandé.

« Oui. Bien que ce ne soit pas un travail très précis, » répondit Elma en haussant les épaules.

Nous avions regardé Tina et Wiska travailler avec des mouvements entraînés sur notre holoaffichage. On aurait dit qu’elles discutaient tout en travaillant, mais leurs dix bots travaillaient toujours avec une efficacité sans faille, comme si le fait d’être multitâches ne nuisait en rien à leur travail.

Hmm. Mei a dit qu’elles étaient d’excellents ingénieurs, mais c’est toujours incroyable de les regarder travailler. Mon estimation d’eux était vraiment en train de s’améliorer.

Les modules de maintenance avaient utilisé des outils laser pour découper le navire pirate en lambeaux. J’adorais ces trucs laser. C’était comme des sabres laser ! Je me poignarderais probablement dans le pied ou quelque chose comme ça puisque je ne peux pas utiliser la Force.

Les sabres laser étaient le rêve de tout homme. Les épées que le comte Dalenwald m’avait données ne me dérangeaient pas, mais je ne pouvais pas me promener avec l’une d’elles à la hanche. Je ne voulais pas qu’on me prenne pour un noble, et en plus, quand aurais-je l’occasion de m’en servir ?

Pendant que nous regardions tous les trois les filles faire leur truc, Mei nous avait contactés. « Maître. »

« Oui, qu’est-ce qu’il y a ? »

« Le dessert est arrivé, » dit-elle alors que les alertes de nos capteurs hyperspatiaux illuminent notre écran. Le dessert, hein ? Hameçon, ligne et plomb.

« Génial », j’ai souri. « Les filles, nous avons encore un travail à faire. »

« OK ! »

« Aye, aye. »

Il était temps de frapper avant que les ennemis ne partent en distorsion.

 

☆☆☆

 

« Bon sang, je suis fatiguée ! »

« Nous avons certainement travaillé dur, Sœurette. »

Une autre commande de dessert était arrivée sur notre chemin. Au final, nous avions vaincu trois vagues d’ennemis avant de retourner sur Vlad Prime. Comme nous étions arrivés juste à temps pour l’heure de pointe, nous étions coincés dans la file d’attente pour l’accostage.

Au final, nous avions détruit vingt-sept petites embarcations et deux moyennes, pour un total de vingt-neuf vaisseaux. Leurs primes s’élevaient à 217 500 Ener. C’était déjà beaucoup en soi, mais nous avions aussi un petit vaisseau en bon état dans notre hangar et un vaisseau moyen remorqué derrière le Lotus noir.

Nous avions apporté le moyen en utilisant des pièces d’un des vaisseaux détruits pour réparer le moteur FTL de l’autre. Le petit vaisseau rangé dans le hangar avait également été construit en choisissant un vaisseau avec une structure relativement intacte, en arrachant des pièces à d’autres vaisseaux et en le transformant en un vaisseau de qualité suffisante.

Nous avions également rempli tout l’espace de chargement du Lotus noir de butin et d’autres objets provenant des pirates, ainsi que de pièces détachées de leurs navires. Pour combien tout cela se vendrait-il ? D’après le temps que j’avais passé sur Stella Online, j’avais estimé que le petit navire se vendrait à environ trente mille, et le moyen à soixante-dix.

Le reste du butin était trop hétéroclite pour que je puisse faire une estimation, mais je doutais qu’il puisse descendre en dessous de quatre-vingt mille.

L’espace autour de la colonie était dépourvu de danger, donc après avoir fait une sortie de distorsion près de Vlad Prime, nous étions descendus du Krishna et avions retrouvé les jumelles mécaniciens pour nous détendre dans la salle de repos.

« Faisons une fête pour célébrer cette journée, » avais-je proposé. « Nous pouvons manger à l’extérieur, ou nous pouvons utiliser notre chef personnel. Vous en pensez quoi ? »

Bien sûr, le chef personnel auquel je faisais référence serait notre cuiseur automatique haute performance, le Steel Chef 5. Si nous utilisions des cartouches de haute qualité au lieu des cartouches normales, la nourriture serait encore meilleure que celle de la plupart des restaurants. Cela nous laisserait également libres de boire ce que nous voulons, puisque nous serions en privé.

Il fallait penser à la façon dont on rentrerait chez soi quand on allait au restaurant, pour ne pas être ivre mort. Je m’en fichais puisque je ne buvais pas, mais à quatre, ce serait trop pour moi à gérer seul. Peut-être deux, mais pas quatre.

« Pourquoi ne pas rester sur le navire ? » proposa Elma. « Je pourrais sortir mon bon alcool. »

« De l’alcool ! » cria Tina.

« Oh… Sœurette, nous pouvons boire maintenant, n’est-ce pas !? »

« Ouais ! Tu entends ça, chéri ? » Tina m’avait regardé avec une lueur d’espoir dans les yeux.

J’avais souri. « Mimi, cherche à savoir ce qu’elles aiment et commande-leur-en. »

« Aye aye, Capitaine. »

Les jumelles avaient sauté de joie. Elles avaient l’air de filles d’une dizaine d’années, alors c’était bizarre de les voir si excitées à l’idée de se saouler.

« Des boissons naines, hein ? » pensa Elma. « Je ne les boirais probablement pas, vu leur force. »

« Les boissons naines ne sont pas seulement fortes, ce pour quoi les gens les achètent vraiment, c’est leur goût prononcé. Le Grand Ring de Kiraku Ale Co., par exemple, est bon marché, mais a un goût d’enfer. »

Wiska hocha la tête en suivant l’explication de Tina. Il semblerait que ces jumelles étaient semblables dans leur amour pour les boissons fortes.

« Maître, nous avons reçu la permission d’accoster », m’avait informé Mei.

« Fantastique, fais-le. Soit prudent, et bonne chance », avais-je répondu à travers le haut-parleur de la salle de repos.

« Oui. Laissez-moi faire. »

J’avais regardé toutes les filles se rassembler autour de la tablette de Mimi. Un sourire s’était glissé sur mon visage. Elles allaient vraiment bien s’entendre.

J’avais poussé un soupir de soulagement en voyant Elma et Tina faire de leur mieux pour s’offrir de l’alcool hors de prix, tandis que Mimi et Wiska essayaient désespérément d’arrêter — hé, attends une seconde. C’est avec mon argent qu’elles font des folies ! Ok, ok, je devrais les arrêter. Foutus ivrognes !

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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