Chapitre 2 : Rina, l’Aventurière
Partie 10
« ... Suivant ! » La voix stricte d’un garde résonnait à travers la zone proche des portes occidentales de Maalt.
En entendant cela, Rina m’avait poussé, m’encourageant à bouger.
« ... C’est notre tour, Monsieur Rentt..., » en disant cela, elle s’était dirigée vers le garde, la poitrine en avant, comme si rien ne sortait de l’ordinaire.
Cette fille est vraiment quelque chose d’autre..., pensant ainsi, j’avais rapidement suivi Rina.
« Une femme et... un homme ? Du moins, je pense ? ... Document, s’il vous plaît. » Bien qu’il avait quelque peu hésité, il semblerait que le garde m’avait identifié comme un homme.
De plus, c’était un garde que je n’avais jamais vu auparavant. Il semblerait que choisir une porte que j’avais rarement utilisée était après tout une bonne idée. Si le garde avait été familier avec moi quand j’étais en vie, cela n’aurait conduit qu’à toutes sortes de questions gênantes. D’un autre côté, ça aurait pu marcher en ma faveur... C’était un sujet compliqué, quoi qu’il soit.
Dans tous les cas, Rina avait remis au garde son permis, qui était une carte quelque peu terne. En retirant mon propre permis de ma ceinture à outils, j’avais fait la même chose.
« ... Rina Rupaage et... Rentt... Faina. Vous semblez tous les deux avoir des permis acceptables, il ne semble pas y avoir de problèmes ici — hein. Vous, là-bas, » déclara le garde.
J’avais pensé que nous pourrions facilement passer à travers l’inspection et entrer dans Maalt avant même de nous en rendre compte — il semblerait que ce n’était plus le cas.
Merde. Après tout, il m’a bloqué — mais j’avais dû faire quelque chose sans paniquer.
« ... Oui. Qu’est... ce... qu’il y a ? » lui demandai-je.
« ... Vous parlez bizarrement, vous savez ça ? Pourriez-vous s’il vous plaît enlever votre masque... ? » me demanda-t-il.
Aux paroles du soldat, Rina s’interposa.
« Je suis désolée... Son masque est maudit, voyez-vous. On a essayé de l’enlever, mais ça ne s’enlève pas. La raison pour laquelle il parle ainsi est... Ah, un monstre l’a frappé à la gorge... Eh bien, pas seulement sa gorge — tout son visage... »
Telle était l’explication de Rina.
Le soldat écoutait, avec un mélange de suspicion et de surprise sur son visage.
« ... Vous pourriez... Faites un essai... Et aussi. Cela ne marchera pas... Venez... Essayez, » déclarai-je.
En disant cela, je m’étais penché vers l’avant. Le soldat, à son tour, avait tenté de retirer le masque de toutes ses forces.
« ... Argh... Euh. Cela ne s’enlève pas vraiment... Est-il vraiment maudit ? » demanda le garde.
« Nous ne mentirions pas à propos de quelque chose comme ça... Il a acheté un masque pour cacher les cicatrices que tous ces monstres lui ont infligées, mais il en a accidentellement eu un qui a été maudit... Il a vraiment de la malchance... Apparemment, la malédiction ne s’active pas en touchant simplement le masque avec les mains... Il faut le mettre, et il s’est collé à son visage depuis..., » expliqua-t-elle.
« Ahh... Oui, j’ai entendu des rumeurs sur des objets qui fonctionnent de cette façon. Pourriez-vous demander à un prêtre de l’enlever ? » demanda le garde.
« Cela ressemble à une forte malédiction, et je pense qu’un prêtre normal aurait du mal à le faire... Il faudrait demander à une personne compétente et... eh bien, vous savez..., » commença-t-elle.
« Le prix, hein ? Oui, ce serait difficile pour les aventuriers de la classe Fer ou Bronze. C’est pour ça qu’il a encore des cicatrices, hein... Je vois..., » déclara le garde.
L’explication de Rina ne montrait pas la moindre hésitation. De ce fait, le soldat ne semblait plus avoir d’appréhension.
« D’accord, j’ai compris. Vous pouvez y aller ! » déclara-t-il.
Et c’était tout ce que le soldat avait eu besoin de dire pour que cela soit fini.
En entendant cela, Rina avait légèrement plissé ses yeux, et un sourire doux avait à nouveau illuminé son visage.