Neechan wa Chuunibyou – Tome 7 – Épilogue – Partie 2

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Épilogue : Les batailles de Yuichi vont apparemment vraiment continuer.

Partie 2

Alors qu’il rentrait dans sa classe, une Tomomi Hamasaki à l’air pâle s’était approchée de lui. « Terrible nouvelle ! Ils organisent le Grand Prix des Fausses, et le prix est — . »

« Non, je ne veux toujours pas entendre ton histoire. »

« Hé ! Qu’est-ce que tu veux dire ? Cette fois, c’est sérieux ! J’ai besoin de ton aide ! »

« Je t’écouterai une autre fois. »

« Tu ferais mieux de le faire ! Passe à mon restaurant plus tard ! » L’expression de Tomomi était plus sérieuse qu’il ne l’avait jamais vue. Yuichi décida de s’arrêter au Nihao la Chine sur le chemin du retour, puis retourna à son siège.

Après qu’il l’ait fait, Katagiri s’était approché de lui. Elle devait attendre son retour.

« Qu’y a-t-il, Katagiri ? » demanda-t-il.

« Puis-je avoir un moment ? »

N’attendant pas de réponse, An avait pris la main de Yuichi et l’avait traîné contre son gré sur le toit.

« Qu’est-ce qui se passe ? » Yuichi avait demandé cela une fois qu’ils étaient là-haut. « D’habitude, tu n’essaies pas de me parler. »

« Je ne trouve pas Takuro ! As-tu une idée d’où il pourrait être ? » Il n’avait jamais vu une personne aussi agitée.

Takuro Oda était au collège l’ami de Yuichi. Il avait commencé à sortir avec An au lycée, ce qui leur avait donné moins de chances de parler, mais Yuichi le considérait toujours comme un ami.

« Je ne sais pas. Depuis combien de temps a-t-il disparu ? » Le type n’était pas venu à l’école aujourd’hui, mais Yuichi n’était pas très inquiet. Il pensait qu’il était juste au lit avec un rhume ou quelque chose comme ça.

« Je n’ai pas réussi à le joindre depuis hier soir, » dit An. « Plus précisément, depuis 19 h. »

« Comment le sais-tu ? »

« Je l’appelle toutes les heures. Il a répondu à l’appel de 18 h, mais… »

« Tu sais que c’est un peu effrayant, » déclara Yuichi.

« As-tu de ses nouvelles ? »

« Non. En fait, tu fais de la magie, n’est-ce pas ? Ne peux-tu pas utiliser ça pour le trouver ? Je pensais que les sorts pour trouver des gens et les choses sont assez typiques. »

« Ne crois-tu pas que j’ai essayé ? »

« Alors tu as essayé, hein ? Voyons voir, alors… Peut-être qu’il en a eu marre de toi et qu’il est allé voir une autre sorcière pour de l’aide ? Il y a ces choses qu’on appelle des barrières qui —, » déclara Yuichi.

« Je vais te tuer. »

Une malice tangible s’était répandue dans l’air autour de lui.

La « malice » que Yuichi ressentait était l’expression de l’envie meurtrière d’un adversaire. C’était habituellement quelque chose qu’il pouvait lire subtilement dans la façon dont quelqu’un se comportait, mais c’était à un tout autre niveau.

C’était un désir pur et sans équivoque de sang. Yuichi n’avait aucune idée d’où ça venait.

Franchement, elle est vraiment effrayante…

Il ne pensait pas perdre s’il devait se battre contre elle, mais dans un combat contre des pouvoirs magiques vaguement définis, il aurait dû beaucoup tâtonner.

« Mais merci quand même, » dit An en se retournant pour partir. « Je n’ai jamais pensé qu’il aurait pu trouver un moyen d’échapper à ma magie. Je suppose que c’est un signe de ma panique. »

« Hé ! » Yuichi l’avait appelée.

« Quoi ? » demanda-t-elle en se retournant.

« Si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider, dis-le-moi, » déclara Yuichi.

« Je croyais que tu me détestais. »

« Oui, mais il s’agit de Takuro, » dit-il. « C’est différent. D’ailleurs, j’ai l’impression que si je te laisse faire tout ce que tu veux, beaucoup de gens vont mourir. »

« Je vois. Je vais y réfléchir. » Sur ce, elle était partie.

Yuichi descendit les escaliers pour retourner dans sa classe, mais lorsqu’il entra dans le couloir, il fut arrêté par Yurika Maruyama.

« Qu’y a-t-il, Maruyama ? »

« Hé, veux-tu rejoindre le club des héros ? » demanda brusquement Yurika.

« Hein ? Je croyais que tu avais perdu ton Réceptacle Divin. » Yuichi avait supposé qu’elle n’aurait plus de pouvoir sans lui.

« Oh, mon statut de héros n’a rien à voir avec les réceptacles divins, » dit-elle. « Apparemment, c’est juste une chose avec laquelle je suis née. J’ai perdu mon moine et mon Goof-Off, alors il me reste un héros et un guerrier. Je recrute donc plus de membres de groupe ! »

« Hum, que fait le club des héros à l’école ? » demanda-t-il.

« Nous nous élançons dans des donjons et nous augmentons nos niveaux ! »

« Demande donc à quelqu’un d’autre. » Cela avait l’air d’être une tonne de problèmes.

Après les cours, il avait rencontré Aiko et Natsuki alors qu’il voulait se rendre à la salle du club. Quand ils étaient entrés dans la salle de club, ils avaient trouvé Kanako Orihara affalée à table. Elle avait l’air de souffrir à nouveau à propos de quelque chose.

« Le club est-il encore fermé aujourd’hui ? » demanda Yuichi avec ferveur.

« Oh, oui. C’est le cas. Ta sœur est venue à l’école aujourd’hui, mais elle a dit qu’elle avait quelque chose à faire et est rentrée tôt… »

« Je vois. Orihara, es-tu en train de penser à du matériel pour ton roman ? » demanda Yuichi.

Si c’était le cas, il ne voulait pas se mettre sur son chemin. Il était sur le point de se retourner et de partir quand Kanako secoua la tête.

« Pas aujourd’hui. J’ai autre chose en tête… Puis-je t’en parler ? »

« Bien sûr, bien que je ne sois pas sûr que nous puissions être de la moindre utilité, » dit Yuichi.

« Ma mère est rentrée à la maison… »

Il avait entendu dire que Kanako s’entendait très mal avec sa mère, qui avait divorcé de son père et quitté la maison. Sa mère était en fait la raison pour laquelle elle avait essayé de se suicider il y a longtemps.

« Oh, c’est à propos de ta mère… qu’est-ce qu’elle avait à dire ? Je croyais qu’elle avait divorcé de ton père et quitté la maison il y a longtemps ? » demanda Yuichi.

C’était comme si ça allait être une conversation très lourde. En y pensant, Yuichi avait eu envie de s’enfuir.

« En fait… elle m’a dit qu’elle venait d’un isekai ! »

« … Euh ? » dit Yuichi en état de choc. Cette évolution était tout à fait inattendue.

« J’ai été vraiment surprise ! » s’écria Kanako.

« Ouais, je suis moi-même assez surpris… »

« Moi aussi, » ajouta Aiko.

« Pareil, » compléta Natsuki.

« Apparemment, elle est une membre de la royauté, et les gens ont essayé de la tuer quand elle était très petite, alors elle s’est enfuie dans ce monde ! »

« Alors, elle veut faire quoi ? » demanda Aiko.

Yuichi se demandait la même chose.

« Apparemment, les choses se sont calmées depuis des décennies, et maintenant elle veut rentrer chez elle, » déclara Kanako. « Elle a dit qu’elle avait besoin de mon pouvoir pour le faire, alors je ne sais pas quoi faire… »

« Je vois, » dit Yuichi. « Je ne suis pas sûr de pouvoir t’aider, mais si c’est possible, dis-le-moi. Mais personnellement, je ne connais pas grand-chose aux isekais. »

« OK, » dit Kanako. « Je suis désolée de vous dire quelque chose de si étrange. Je vais rester ici un moment et réfléchir, alors vous pouvez tous rentrer chez vous. »

Avec la permission de Kanako, Yuichi était parti.

« Un isekai, hein ? Je me demande comment c’est… » avait demandé Aiko à voix haute, donnant l’impression qu’elle tournait les possibilités dans son esprit.

« Je ne sais pas. J’étais inquiet quand elle a parlé de sa mère, mais je suis content que ce ne soit pas trop grave. »

« Et si je vous disais quelque chose de grave ? » demanda Natsuki.

« D’où est-ce que ça vient ? » demanda Yuichi.

« C’est à propos de ce qui m’est arrivé avant que je ne devienne comme ça. Puis-je vous décrire, dans un détail poétique, l’histoire d’une fille dont la famille a été assassinée, et qui est tombée dans la vie d’un tueur en série ? »

« Euh, j’aimerais vraiment que tu ne… »

« Je vois. » Natsuki semblait triomphante pour une raison inconnue.

« Pourquoi es-tu si suffisante, Takeuchi ? »

Yuichi avait réfléchi un moment sur le fait qu’ils n’avaient pas eu de réunions de club depuis un certain temps. Mais il s’était rappelé que depuis le départ, leurs réunions de club n’avaient jamais été vraiment appropriées.

 

☆☆☆

Après le club…

Natsuki se dirigea vers la gare, alors que Yuichi et Aiko rentraient ensemble.

Ils devaient être prudents à cause de ce qui s’était passé ce matin-là. Ils voulaient éviter de tomber à nouveau sur cette courtisane. Ils étaient donc rentrés chez eux par un chemin différent de la normale, jusqu’à ce qu’ils atteignent finalement le quartier résidentiel.

La maison d’Aiko n’était pas loin. Mais juste au moment où il pensait que c’était sûr, une autre femme s’était présentée devant eux, différente de celle de ce matin.

« Bonjour. Vous êtes Yuichi Sakaki, n’est-ce pas ? »

C’était une élève du même collège que sa petite sœur Yoriko. Il s’en doutait d’autant plus qu’elle portait le même uniforme de marin.

« Oui, qui êtes-vous ? Une amie de Yori ? »

« Je m’appelle Akane Otori. Et oui, bien qu’elle soit moins mon amie et plus ma rivale. Il y a quelque chose que je voulais vous demander. »

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Yuichi. Si c’était une amie de Yoriko, ce serait difficile de la rejeter. Il avait au moins décidé de l’écouter.

« S’il vous plaît, voulez-vous bien sortir avec moi ? »

Juste à ce moment-là, Yoriko était arrivée en courant vers eux et elle avait frappé Akane d’un coup de poing. Son élan continu les avait fait rouler toutes les deux ensemble au sol. Elles avaient roulé jusqu’à un terrain dégagé tout près, et Yoriko l’avait chevauchée, prête à la frapper.

« Stop ! » Yuichi avait attrapé le poing de Yoriko. Il savait qu’elle était assez forte pour la tuer si elle essayait.

« Oh, Grand Frère, » dit-elle. « Que se passe-t-il ? »

« C’est ma réplique. Qu’est-ce qui se passe ici ? »

« Je pensais faire en sorte que tu n’aies plus jamais à regarder le visage d’Akane. »

« Je sais que vous êtes des amies, mais tu devrais quand même mieux choisir tes mots, » déclara Yuichi.

« Nous ne sommes pas amies ! »

Yuichi avait mis ses bras autour de la taille de Yoriko et l’avait soulevée pour la retirer d’Akane. « Sinon, c’est doublement vrai. »

Yoriko n’était pas très satisfaite d’avoir été soulevée, mais elle souriait aussi avec joie.

« Alors, demandons à Akane, » s’écria Yoriko. « Qu’est-ce que c’était que tout ça ? »

« Oh, quand je lui ai demandé de sortir avec moi, je ne voulais pas dire que je voulais qu’il soit mon petit ami. Je voulais dire que je voulais qu’il m’épouse. »

« C’est encore pire ! » Yoriko fit bouger ses bras et ses jambes dans l’air alors qu’elle était ceinturée.

« Je vois. Alors le clan Otori en a aussi après Yuichi Sakaki. » Yuri Konishi était apparue après avoir dit ça.

« Qu’est-ce que c’est encore que ça ? » s’exclama Yuichi. Une fille après l’autre n’arrêtait pas de se pointer. Il commençait à avoir des vertiges.

« Cette personne est la troisième fille de la famille Otori. Les Otoris sont des anthromorphes de poulet. Des avians, pourrait-on dire. Bien qu’à mon avis, ils agissent un peu hautainement pour de simples poulets… »

« Oh ? Qu’est-ce que tu as dit, paysanne ? » s’écria Akane. « En as-tu aussi après Yuichi ? »

« Je vous demande pardon, » Yuri riposta. « Je suis la femme la plus proche de Yuichi Sakaki ! Cela signifie que je suis la plus proche de devenir l’héritière de la famille Sumeragi ! »

On aurait dit que c’était l’histoire de l’héritier d’une famille anthromorphe qui contrôlait le Japon. Maintenant qu’il l’avait déterminé, Yuichi avait rapidement agi.

« Laissons les anthromorphes à leurs affaires et rentrons à la maison ! » Yuichi avait pris Aiko et Yoriko et il s’était enfui de là.

 

☆☆☆

Arrivé à la maison, Yuichi était monté dans sa chambre et s’était jeté dans son lit.

« Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ? » Une histoire étrange après l’autre avait surgi, et il commençait à se sentir incroyablement épuisé.

« Yu! » Mutsuko était arrivée dans la chambre de Yuichi. Elle avait dû rentrer un peu plus tôt que lui.

« Quoi ? » Yuichi avait répondu sur un ton boudeur. Il était vraiment fatigué. Il souhaitait qu’elle le laisse se reposer.

« Je pense qu’il est temps que je te le dise ! » déclara Mutsuko.

« À propos de quoi ? »

« À propos de la catastrophe. »

« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

« Il va y avoir une catastrophe ultime qui va bouleverser le monde ! Tous les entraînements que je t’ai donnés ont été faits pour ça ! »

« Hein ? Qu’est-ce que tu as dit ? » Yuichi commençait à regretter de l’avoir écouté.

« Tuer ce Dieu maléfique signifie que tu as fait du chemin, mais tu n’en es pas encore là ! Tu as besoin de plus de formations pour obtenir plus de pouvoir pour devenir l’homme qui peut sauver le monde. C’est ça ! Je t’ai trop orienté vers la vitesse dans le passé ! Tu as besoin d’entraînement musculaire, et aussi d’entraînement aux armes ! Oh, la guerre électronique sera aussi importante à l’avenir. Bien sûr, je peux probablement m’occuper moi-même de cette partie, mais tu devrais au moins apprendre les bases ! Et — . »

Comme d’habitude, elle vivait dans un monde imaginaire. Yuichi avait tout laissé passer d’une oreille à l’autre.

Il semblait que même après avoir perdu le Lecteur d’Âme, les jours de normalité de Yuichi n’allaient pas revenir. En fait, la situation s’était même aggravée.

C’est exactement ce qu’est ma grande sœur. Apparemment, il n’aurait qu’à continuer avec elle.

Soupirant, Yuichi s’était faufilé jusqu’au prochain événement qui l’attendait.

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