Chapitre 14 : Protection et informations
Table des matières
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Chapitre 14 : Protection et informations
Partie 1
Je regardais en ce moment le petit espace ouvert se trouvant un peu à l’écart des arbres.
Dans ce chemin, je pouvais voir approximativement 20 personnes qui faisaient une pause. Il y avait une dizaine de garçons et de filles qui portaient des uniformes scolaires.
En plus de cela, le reste des personnes étaient des soldats vêtus de la même armure complète. Il s’agissait d’un groupe qui ressemblait à ceux qui avaient été transformés en zombies. Ces soldats se reposaient tout en faisant attention aux alentours.
« ... Alors, des étudiants et des habitants de ce monde, hein ? » Je m’attendais à rencontrer l’un ou l’autre, mais pas du tout à les rencontrer quand ils étaient ensemble...
Pour être honnête, cette tournure dans les événements était un peu inattendue.
Cependant, la surprise en elle-même n’était pas très grande, car après tout, c’était une situation qui était assez plausible quand on y pense.
« On dirait que d’autres personnes sont entrées en contact avec les habitants de ce monde avant nous, » chuchota Lily.
« Vraisemblablement, » je lui avais répondu moi aussi en chuchotant.
Ce à quoi je devais maintenant prêter attention, c’était le genre de position qu’avaient les soldats et le genre de relation qu’ils avaient avec les étudiants qui venaient du même monde que moi.
En d’autres termes, cela révélait quel genre de relation nous pouvions construire. En ce sens, la quantité d’informations obtenues par l’observation augmentait, donc cette situation inattendue était plus commode pour nous.
« Maître, je pense qu’ils font probablement partie du groupe qui était resté en arrière, » tirant l’ourlet de mes vêtements, Lily avait attiré mon attention. « Après tout, s’il s’agissait de ceux ayant des capacités qui étaient dans l’Unité Expéditionnaire, alors tout le monde ne devrait pas avoir un visage si fatigué. »
Quand j’avais regardé ce qu’elle disait afin de le confirmer, il semblerait que cela soit bien le cas. Bien que je ne puisse pas voir avec exactitude leurs expressions faciales en raison de la distance, beaucoup des garçons qui avaient à peu près le même âge que moi semblaient être fatigués.
« Des survivants d’après l’effondrement de la colonie ? » murmurai-je.
Il s’agissait des étudiants qui étaient dans la même situation que Kato, ignorant leur propre capacité.
Mais tout d’abord, j’étais surpris par le nombre de personnes qui avait survécu. Et aussi, je m’étais même rendu compte que j’avais eu un petit sentiment de soulagement qui avait rempli mon cœur quant au fait qu’il y en avait qui avait survécu. J’étais soulagé de ce fait.
Cette partie était la même que ce qui était arrivé avec Kaga.
Je ne pouvais toujours pas croire aux humains et je ne pensais pas que je voudrais les rejoindre sans but. Mes priorités étaient claires avec Lily et les autres, et je ne pardonnerai pas à ceux qui s’opposaient à nous.
Cependant, après avoir dit cela, je doutais que je finisse par penser d’une manière si destructrice que je croirais que tout le monde devrait tout simplement mourir.
Bien que ce soit une opinion à demi assermentée, je pensais que c’était bien comme ça.
Vivre, c’est bien mieux que de mourir. Ce genre de pensée que tout le monde semblait avoir était encore vivant en moi.
Je croyais que ce genre de processus de pensée était important. Parce que, après tout, si je perdais mes sentiments en tant que personne, je finirais probablement par penser finalement à Lily et aux autres comme à un outil.
« ... Mais, ils ont survécu grâce à cela, » murmurai-je.
De toute façon, ce n’était pas le moment d’être immergé dans de tels sentiments.
Comme si elle pouvait voir à travers tout ce à quoi je pensais, Lily était venue me voir.
« Je suis sûre qu’ils ont retenu leur souffle et ont vécu dans cette forêt en se cachant jusqu’à maintenant, » déclara-t-elle. « À un moment donné, ils ont été placés sous la protection de ces soldats. »
« Si cela est vrai, ils ont dû avoir beaucoup de chance et ont été menés par un excellent chef, » dis-je.
« Peut-être ont-ils été protégés par une personne ayant une capacité. Il n’y a aucune chance qu’une telle personne qui était restée dans la colonie ait été anéantie, » déclara Lily.
« Aah, il y avait aussi une telle possibilité, » j’avais continué à les observer en parlant avec Lily.
Dans cet espace ouvert, plusieurs étudiants qui avaient encore de l’énergie se parlaient et semblaient converser avec les soldats. En raison de la distance, je ne pouvais pas entendre leurs voix, mais au moins je voyais qu’il n’y avait aucun abus.
À ce stade, le danger de contact avec eux ne semblait pas être trop élevé.
Si c’est... Par exemple..., serait-il possible de leur demander des conseils pour un hameau humain quelconque ?
Si c’est possible, que dois-je faire pour arriver à cela ?
Bien que ce soit nécessaire, il serait bon d’attendre la prochaine opportunité, dans la mesure du possible, car je ne voulais pas faire d’erreur.
Je voulais absolument savoir quelles étaient les circonstances qui avaient amené ces étudiants à coopérer avec les soldats de ce monde. Si je pouvais obtenir cette information, il y aurait de la place pour la négociation.
Ou il y avait la possibilité de les suivre pendant un moment. Mais ils ne se promèneraient pas éternellement dans cette forêt. En les suivant tout en nous cachant, nous devrions naturellement arriver dans un village.
« Que devrions-nous faire, Maître ? » demanda Lily.
« ... Pour l’instant, faisons en sorte qu’il nous soit acceptable d’entrer en contact avec eux à tout moment, » répondis-je.
Il serait préférable de prendre des mesures, de sorte que peu importe dans quelle situation nous tombons, nous serions prêts. Les préparatifs avaient déjà été faits à l’avance.
J’avais rapidement enlevé la chemise faite par Gerbera, puis j’avais mis les sous-vêtements que Rose avait faits récemment et pour finir, j’avais mis mon chandail.
Ainsi, la première étape de mes préparations était achevée.
J’avais l’intention de cacher ma capacité à diriger des monstres, mais si je faisais cela, le premier problème serait mes vêtements. Parce que si ce que je portais était l’œuvre de Gerbera, il y avait une possibilité que d’autres personnes transférées comme moi puissent soupçonner la source.
Mais si je ne faisais pas ça, le simple fait de ne porter qu’une armure me rendrait nerveux dans une situation dangereuse.
Et donc pour résoudre ce problème, j’avais eu ces sous-vêtements que j’avais fait préparer par Rose. Cela pouvait être porté sous le maillot, et cela avait un degré de défense raisonnable.
J’avais tout de même enveloppé un tissu mince préparé par Gerbera autour de mon bras gauche.
Naturellement, c’était pour cacher Asarina qui avait poussé sur le dos de ma main gauche.
« Goshu, sama! Sama! »
« Désolé, de te faire sentir à l’étroit, » dis-je.
« Sama! »
Parce que c’était un tissu conçu avec le fil d’araignée de Gerbera, il avait également une défense raisonnablement élevée. En plus de cela, sur mon bras gauche, il y avait encore les restes des marques de brûlure de la rencontre avec les Renards Ballons. Il n’était donc pas contre nature d’avoir un pansement.
« La suite est l’épée, » murmurai-je.
Comme avec les vêtements, il y avait aussi la possibilité de suspicion vis-à-vis de l’épée. Par conséquent, j’avais également préparé quelque chose pour cela.
J’avais demandé à Rose de préparer une sorte de fourreau pour la lame qui ressemblerait à une épée d’une marionnette magique normale. En bref, le fourreau était camouflé pour ressembler à une épée de bois.
Le plan était qu’en plaçant mon épée en pseudo acier de damas dedans, il semblerait que ce soit juste une épée fabriquée par une marionnette magique.
... Bien qu’il soit facile de le dire, bien sûr, cela n’était possible que si vous aviez la capacité de préparer de telles choses.
Comme il semblait qu’elle n’avait pas pensé à utiliser ce genre de truc, elle avait l’air tout à fait impressionnée par ma demande.
Je me souvenais encore du sentiment inconfortable d’avoir été loué par elle pour l’idée.
Pour Rose, faire des choses était finalement tout simplement une partie de sa nature, alors que cela pourrait être différent pour une personne moderne habituée aux livres, aux mangas, aux jeux, etc. Quelqu’un comme moi pourrait facilement trouver. Mais dans le cas présent, cela pourrait ressembler à l’invention du siècle.
De plus, le plan que j’avais transmis avait fait l’objet de plusieurs modifications le lendemain, mais même ainsi, cela ne semblait pas infaisable en termes d’applicabilité et de vraisemblance.
Quoi qu’il en soit, étant donné que l’équipement habituel dans la colonie était les armes obtenues en battant les marionnettes magiques, il ne devrait pas sembler suspect tant qu’elle était déguisée. Un revêtement similaire avait été appliqué sur le bouclier noir méticuleusement fabriqué par Rose.
Je n’avais pas non plus oublié de rendre mes vêtements et mon corps sales. C’était parce qu’il ne serait pas naturel d’être trop propre.
J’avais mis le sac à dos de Kaga sur mon dos, sans oublier de mettre l’anneau du soldat qui était devenu un zombie dans la poche de mon pull. Les préparatifs étaient ainsi complets.
Lily et Kato qui m’accompagnaient avaient aussi fini leurs préparatifs et nous étions retournés à la surveillance des humains.
« Pourtant, ils ont pris une longue pause, » dis-je.
« Je pense que c’était en considération des étudiants affaiblis, » répondit Lily.
« Peut-être que c’est bien ainsi. Pendant ce temps, essayons de faire tout ce que nous pouvons, » dis-je.
Nous avions également fait un usage efficace de ce temps et avions fait quelques plans pour des actions futures.
La situation avait changé après que des dizaines de minutes se soient écoulées depuis que nous les avions trouvés.
« Un nouveau membre ? » demandai-je.
Un groupe d’une dizaine de soldats était venu de l’autre côté du chemin.
La direction d’où ils venaient était la même que nous, le Sud. Alors qu’ils étaient tous à pied, ils se déplaçaient à un tel rythme qu’il était difficile de croire qu’ils étaient équipés d’une armure de plaque.
Ils avaient rejoint le groupe qui se reposait à l’origine dans la clairière. Je pensais qu’ils prenaient une pause anormalement longue, mais apparemment ils attendaient que l’autre groupe les rattrape.
« ... Hmm ? » murmurai-je.
J’avais remarqué qu’il y avait un soldat lourdement armé en armure de couleur terne avec un motif de bandes noires sur un fond blanc.
Plusieurs soldats le saluèrent. Ils semblaient avoir reçu des instructions. Peut-être qu’il était le chef de ce groupe.
Je le regardais en pensant à ça et j’avais été un peu après ça.
Il bougea la tête, couverte d’un casque blanc, comme s’il cherchait quelque chose, et comme je le pensais, son regard s’arrêta sur nous.
Mais c’était impossible. Il n’aurait pas pu nous voir.
Nous étions à une distance considérable et nous nous cachions dans les buissons à titre de précaution supplémentaire. Même si nous étions en mesure de les voir dans la clairière à venir, ils ne devraient être aucun moyen pour eux de nous voir...
Cependant, mon jugement antérieur avait été brisé d’un coup.
« Qui êtes-vous !? » cria-t-il.
Une voix de défi avait résonné à travers la forêt, me laissant avec une sensation comme si un poignard était planté dans mon cœur, ce qui m’avait fait reculer.
« Nous avons été détectés... ! » murmurai-je.
Je pensais que c’était ridicule et impossible, mais il semblerait que le chef des soldats était convaincu que nous étions ici. En face de nous, il dégaina l’épée qui pendait à sa taille.
« Tout le monde, faites attention ! Il y a quelque chose qui nous cible ! » La voix claire résonna à travers la forêt. Elle sonnait comme si elle venait de quelqu’un de jeune, presque enfantin. Peut-être qu’il avait le même âge que moi, peut-être même plus jeune.
L’avertissement qu’il avait déclaré avait incité un flot de mouvements dans la clairière.
Les individus, qui comme nous, avaient voyagé d’un autre monde, avaient poussé un cri et s’étaient rassemblés à un endroit pendant que les soldats avaient créé un périmètre de sécurité autour d’eux.
Le cercle avait été immédiatement complété.
Il semblerait que cela soit une formation orientée vers la défense. C’était probablement parce que beaucoup d’étudiants deviendraient un fardeau.
Heureusement pour nous, il ne semblerait pas qu’ils prendront leurs épées et viendront nous charger de sitôt, mais ce ne sera pas forcément le cas pour toujours.
Lily qui regardait la clairière en se collant à mes bras les serra légèrement plus fort.
« Que devrions-nous faire, maître ? » demanda-t-elle.
« ... Puisque nous avons été découverts, il ne semble pas que nous ayons de choix sauf de partir, » dis-je.
Malheureusement avec cela, les suivre dans un village humain n’était plus un choix viable.
L’autre option que je pourrais avoir était d’aller négocier avec eux pour qu’ils nous emmènent dans un village humain et je serais en mesure de recueillir des informations sur eux. Cependant, cela ne pouvait pas être fait, alors abandonnons pour le moment.
J’aurais dû prendre la décision par la suite, et cela signifiait simplement qu’il était maintenant temps de le faire. Nous devions juste nous préparer au pire.
« Il semble y avoir un compagnon de classe là-bas, ça devrait suffire pour les négociations, » dis-je.
Bien sûr, le pire des cas était qu’ils allaient utiliser leurs épées sur nous.
Bien que nous soyons étudiants, ils ne nous accepteront pas forcément.
Lors de la réunion de stratégie, nous avions déjà décidé que Gerbera chargerait si les choses tournaient mal. Je pensais que Gerbera pouvait facilement vaincre l’ennemi, mais nous nous efforcerons de causer une perturbation et de nous échapper. Rose serait responsable de la route d’évacuation.
À ce stade, j’avais dit aux autres qui était resté derrière moi. « Rose, Gerbera. Cela ne durera pas longtemps, mais c’est au revoir. Faites tout comme discuté dans la réunion »
« Compris. Je prie pour votre sécurité, » déclara Rose.
« S’il te plaît, Ayame, protége Monseigneur, » déclara Gerbera.
Rose baissa la tête et Ayame, caressée par Gerbera, jeta un coup d’œil dans le coin et se glissa dans l’espace sous le pull de Lily.
Maintenant, les préparatifs pour le départ étaient achevés. J’avais analysé la situation une dernière fois afin de confirmer que rien n’avait été oublié.
Peu importe comment je me méfierais, vous ne pouviez jamais être trop prudent. Pour ma famille, je ne pouvais pas mourir, et je devais rester en vie pour pouvoir vivre plus longtemps.
Par conséquent, j’avais planifié tout en détail et je m’étais préparé en conséquence. Tout ce qui restait à faire pour moi était de faire de mon mieux, ici et maintenant.
« ... Tout est bon. Allons-y ! » dis-je.
Oui, je pense que c’est tout ce qu’il y a à faire.
Mais une préparation parfaite était impossible. Peu importe ce qu’on faisait, on pouvait toujours faire des oublis. C’était déjà une fatalité.
L’un de ces accidents s’était alors produit maintenant.
« Kato-san ? » derrière moi, Rose avait haussé une voix soupçonneuse.
J’avais aperçu la silhouette de Kato qui était restée debout à l’endroit où j’avais regardé par réflexe pour voir si quelque chose n’allait pas.
Comme je l’avais déjà dit, elle allait les rencontrer avec nous. Cependant, après avoir fait le premier pas, elle avait arrêté de marcher pour une raison inconnue.
« Ahh... ? »
Pourquoi est-ce ainsi ? La personne elle-même semblait ne pas comprendre la raison. Une voix étrange était sortie hors de la gorge de la fille.
Bientôt, cela avait été remplacé par un halètement qui semblait être douloureux.
Le visage de Kato qui me regardait était devenu pâle.
Non, c’est différent.
J’avais immédiatement remarqué mon malentendu.
Kato ne me regardait pas. Elle était devenue gelée, fixant par-dessus mon épaule les personnes avec qui nous avions prévu d’entrer en contact.
« ... Ah »
Le corps de Kato avait laissé fuir un petit cri, et elle s’était mise à trembler d’une manière inattendue.
« Kato-san ! » Rose, qui avait remarqué son comportement étrange en premier, avait attrapé le petit corps par-derrière alors qu’elle était prête à s’effondrer.
Que quelque chose soit arrivé à son corps ou non, l’état de Kato était clairement inhabituel.
Tout son corps tremblait, sa respiration était irrégulière et clignait des yeux de façon anormale. Il semblait qu’elle essayait de se lever, mais elle avait déjà perdu toutes ses forces dans ses jambes.
À l’heure actuelle, elle ressemblait à un flocon de neige qui se casserait si elle était le moindrement déplacée.
Est-ce une crise causée par une maladie ? ... Non. Le moment pour que cela se déclenche est bien trop étrange.
Si je devais dire à quoi ressemblait Kato maintenant, alors je dirais qu’elle était au bord de la panique.
Peur, panique, dépression. Actuellement, elle ne ressemblait nullement à la personne intelligente qu’elle affichait.
Pourquoi cela a-t-il pu arriver... ? Je m’étais alors remémoré ce que Kato avait vu avant de s’effondrer ainsi.
Il s’agissait d’un grand groupe d’individus. Et en particulier, les hommes représentaient la plus grosse majorité de ces personnes.
Quant à une raison de l’anomalie, il n’y avait rien de plus facile à comprendre.
Après que Kato soit arrivée dans ce monde, elle avait vécu une expérience extrêmement traumatisante.
Même si elle avait peur à ce stade, il n’y avait rien de mal à cela, on pourrait même dire qu’elle réagissait d’une manière tout à fait naturelle.
Alors, pourquoi n’avais-je pas pu prévoir cela ?
Pour commencer, Kato, elle-même ne s’attendait même pas à cela.
C’était une chose logique. Kato n’avait jamais eu une telle attitude pour quoi que ce soit jusqu’à présent, pas même une fois.
« Désssssolééeee, Senpai, » balbutia-t-elle.
Je ne pouvais pas la reconnaître dans cette petite fille qui était si fragile alors qu’elle tremblait comme ça.
Elle n’avait pas peur de moi, ni dégoûtée de moi. Parce qu’elle n’avait jamais eu de problème avec moi, je pensais qu’il n’y aurait pas de problème avec d’autres personnes. En fait, je n’avais même jamais douté qu’il y ait un problème avec ça.
En y repensant, après l’avoir vue comme ça, son état jusqu’à maintenant était beaucoup plus étrange.
Pourquoi est-elle bien avec moi... ? Non. Ce n’est pas le moment de penser à de telles choses. Après être sorti de mes pensées, j’avais vérifié l’état de Kato.
La fille semblait plus rouge, même ses lèvres commençaient à devenir violettes. Elle ne respirait même pas correctement. Je ne pouvais pas le laisser comme ça.
« Rose. » Je regardais Rose qui avait Kato dans ses bras.
« J’aimerais que tu prennes Kato-san avec toi, et que tu partes immédiatement, » ordonnai-je.
Je dois calmer Kato dès que possible. Pour ce faire, il faut d’abord la déplacer loin de cet endroit.
Il semblait raisonnable de confier Kato à Rose, comme Kato était actuellement incapable de marcher. Puisque Rose était une amie, Kato pourrait se sentir plus à l’aise, alors je pourrais la laisser à Rose.
« D’accord, » Rose avait rapidement répondu.
Elle se cramponnait à une Kato tremblant comme si elle manipulait un objet brisé
Rose avait prise Kato dans ses bras comme elle était maintenant. Naturellement, Kato ne pouvait plus nous accompagner, mais c’était quelque chose qui n’était plus sous notre contrôle.
« Dé... so... lée... Senpai. Je... suis... désolée, » murmura Kato.
Kato s’excusa comme si elle était fiévreuse, mais la blâmer pour cela serait inutile.
« Ne vous inquiétez pas. Ce niveau de problème peut être surmonté, » dis-je.
« Senpai..., » balbutia Kato.
***
Partie 2
Après avoir légèrement ri, j’avais tourné mes yeux vers Rose. « Je te laisse te charger de Kato-san. »
« Compris, » répondit Rose.
Rose qui tenait Kato dans ses bras et Gerbera qui allait veiller sur elles avaient disparu dans la forêt.
Il ne restait plus que Lily, Ayame qui sortait du chandail et moi.
Lily avait étroitement tiré l’ourlet de mes vêtements. « Maître. »
« Ça va, je comprends, » dis-je.
J’avais pris une profonde inspiration et avais calmé mon esprit.
La condition physique de Kato était inquiétante, mais nous avions notre propre tâche à faire.
Le plan avait été légèrement modifié, mais les tâches restaient les mêmes.
Je devais contacter les humains, négocier des conseils pour le village, acheter si possible des biens, et trouver un endroit pour y laisser Kato.
« Eh bien, y allons-nous aussi ? » demandai-je.
« Oui, Maître, » répondit Lily.
« Hmm. »
Nous avions chacun hoché la tête en nous blottissant l’un contre l’autre et en commençant notre marche vers les humains.
☆☆☆
Nous avions traversé la forêt en faisant le plus de bruits possible.
J’avais fait ça pour étouffer les mouvements de Rose qui s’était séparée de nous et pour les alerter que nous approchions.
« S’il vous plaît, veuillez baisser vos épées ! Nous ne sommes pas des monstres ! » criai-je.
Je m’étais assuré de les appeler bien en avance afin que nous soyons vus par le côté opposé.
Il serait insupportable d’être attaqué à cause d’un malentendu, ou plutôt, je trouvais troublant que ce ne soit pas un malentendu puisque nous étions en vérité des monstres.
C’était pour cette raison que dire quelque chose était très utile, car cela permettait à l’autre partie de faire ses propres suppositions. La raison en était que la plupart des monstres n’avaient aucune volonté claire et étaient donc incapables de comprendre le langage humain.
Cependant, c’était finalement de la pure spéculation de ma part. Il y avait la possibilité que j’aie oublié certaines circonstances, alors quelque chose pourrait arriver alors que c’était sous ma supervision, ou un sortilège pourrait tout à coup venir frapper notre chemin.
Ce voyage angoissant me donnait l’impression que mon cœur et mon estomac avaient été saisis par l’angoisse. La tension me donnait l’impression comme si vous êtes à un pas du bord d’une falaise. Si je n’avais pas la fille qui marchait à côté de moi, j’aurais pu être saisi par des vertiges.
Heureusement, j’avais deviné juste. Nous avions réussi à nous rapprocher sans être attaqués par les hommes, qui attendaient dans une formation circulaire.
Une agitation s’était répandue parmi les étudiants et les soldats après notre apparition dans la petite clairière.
« Impossible, un humain... ? » murmura quelqu’un.
J’avais saisi cette chance de parler. « Vous avez raison. Je suis un humain et non pas un ennemi. Pourriez-vous baisser vos armes ? »
À mon appel, j’avais vu des hésitations nées au bout des lames pointées vers nous.
C’est bien. Avec ça, la première étape est franchie. Pour l’instant, j’ai été capable de gagner de la place pour la discussion.
« J’aimerais parler avec votre représentant. Qui est-ce ? » demandai-je.
J’avais respectueusement et soigneusement lancé la question. Lily s’approcha de moi afin de me donner le courage dont j’avais besoin.
Une agitation s’était à nouveau levée, et le regard des étudiants s’était rassemblé en un point.
« C’est moi, » attirant l’attention quand il était sorti du groupe, comme je m’y attendais, c’était le casque blanc qui avait été le premier à remarquer notre présence.
Rengainant son épée, il marcha vers nous seul.
Il était plus petit que je ne le pensais. Les soldats qui étaient devenus des goules avaient une carrure plus large que moi, et pourtant il était encore plus petits que moi. Son visage pouvait ne pas être visible, mais son âge ne devrait pas être si différent du mien. Peut-être qu’il pourrait même être plus jeune que moi.
En considération de notre vigilance, le casque blanc s’était arrêté à deux mètres de nous.
« ... ? »
Soudain, j’avais vu quelque chose qui scintillait flottant au-dessus de son épaule, ce qui m’avait fait plisser les yeux pour avoir un regard plus clair.
C’était un orbe jaune, légèrement scintillant et pelucheux.
Sa taille était légèrement plus petite qu’un poing fermé. Il y avait une poupée faite d’argile, avec des membres et deux creux ressemblant à des globes oculaires qui brillaient.
... Qu’est-ce que c’est ?
Une créature de ce monde ? Peut-être, un monstre ? ... Dans tous les cas, cela ne semblait pas dangereux, et il se tenait là en tournant lentement alors qu’il flottait.
J’avais rapidement regardé les autres soldats, mais aucun d’entre eux ne possédait quelque chose comme ça. Cela ne semblait pas être commun pour les autres personnes du monde.
Franchement, qu’est-ce que c’est ? Je suis vraiment curieux à ce sujet. Néanmoins, je devrais d’abord me concentrer sur la personne devant moi.
Comme il était peu probable que ce soit quelque chose de dangereux, j’avais décidé de laisser cette affaire pour plus tard, puis j’avais fixé mon regard sur le casque blanc.
« Merci d’avoir répondu à mon appel. De plus, je suis désolé de vous avoir espionné, » dis-je.
« C’est bon. Considérant que nous sommes armés, votre méfiance est justifiée, » répondit-il.
« Merci de votre compréhension. Je m’appelle Majima Takahiro. Cette personne est Miho Mizushima, » avais-je dit.
« Je m’appelle Silane. Je suis la vice-chef de cet ordre chevaleresque, » répondit Silane.
Le casque blanc, ou plutôt, Silane avait fait une simple salutation.
Puis, j’avais soudain réalisé mon malentendu.
Il était... elle était une femme. La voix sévère et basse d’avant qui venait du bas du casque était un peu étouffée, alors j’avais mal compris. Mais, comme je m’approchais pour échanger des mots, il y avait une douceur particulière à une dame dans le son de sa voix.
Elle avait baissé la tête. Une action pour informer ses soldats... non, s’ils lui obéissaient je suppose qu’ils devraient être vus comme des chevaliers ?
« Les voyageurs venant d’un autre monde sont rares, » déclara Silane.
On était arrivé là. L’énorme exagération. Sa bizarrerie, est-ce dû à ses caractéristiques ? Ou juste quelque chose qui est unique aux autres gens du monde ?
En tout cas, ce qui était dit n’était pas faux.
J’avais hoché la tête, puis j’avais demandé après ça. « Oui, c’est comme vous l’avez dit. Je peux voir qu’il semblerait que vous êtes avec d’autres personnes venant d’un autre monde. Serait-il acceptable pour nous de supposer que vous connaissez nos circonstances ? »
« Tout à fait, » répondit-elle. « Ils ont été gardés en sécurité jusqu’à maintenant. »
Ces paroles ne dissimulaient aucune intention claire.
Tant qu’elle n’agissait pas, ils ne semblaient pas avoir l’intention de nous faire du mal.
Au contraire, il y avait même des indications qu’ils étaient heureux que nous soyons en sécurité.
La preuve de ceci fut quand Silane nous avait fait cette proposition. « Ça a dû être difficile. Nous adressons une invitation à vos frères pour venir dans notre pays. Si cela ne vous dérange, pourquoi ne viendriez-vous pas avec nous ? »
« C’est... justement ce que je voulais, » dis-je.
J’étais un peu perplexe.
Des informations sur le chemin vers la civilisation humaine étaient ce que nous avions l’intention de demander à l’origine. De la façon dont les choses s’étaient passées, ce développement avait été totalement favorable.
Attends un peu, notre position est assez mauvaise.
« Est-ce vraiment d’accord ? Vous faites venir des personnes suspectes jusqu’à chez vous, » demandai-je.
En prenant le bon sens en considération, les habitants d’un autre monde n’étaient pas des résidents d’une petite maison avec la prairie.
Je ne savais pas comment le bon sens fonctionnait ici, mais même si le phénomène du transfert depuis un autre monde était bien connu, nous étions des étrangers... En d’autres termes, cela ne changeait pas le fait qu’ils devraient se méfier des personnes suspectes.
« Bien sûr, ça n’a pas d’importance, » répondit-elle.
Par conséquent, je me méfiais de l’existence d’un motif sous-jacent. Mais l’attitude sincère de Silane montrait que nous étions invités à la suivre, nous, des habitants d’un autre monde.
Même l’humeur affichée donnait l’impression que c’était quelque chose de naturel à faire.
« C’est parce que vos visiteurs de si loin sont nos invités d’honneur, » continua Silane.
« Invités d’honneur... ? » demandai-je.
En quelque sorte, en entendant ces mots, cela m’avait fait redresser mon dos. En dehors de cela, il ne semblerait pas y avoir d’intention malveillante dans ses paroles.
Après Silane m’eut regardé avec une expression sincère, j’avais l’impression qu’elle ne faisait pas semblant. Par conséquent, un sentiment était venu en moins en raison de la différence de logique entre les deux mondes.
Par exemple, je me considérais comme un intrus dans ce monde, mais l’autre côté semblait penser à nous en tant qu’invité d’honneur.
Il y avait une différence dans chacune de nos perspectives. Voilà pourquoi nos pensées ne correspondaient pas.
Puisque l’autre personne venait d’un monde différent, c’était une conclusion évidente, et une affaire si simple... Bien qu’il soit facile de le dire, ne pas être capable de comprendre les pensées de l’autre était plus dangereux que tout. Même si la situation actuelle était favorable, je ne peux pas prédire quand cela allait changer.
« Je suis désolé, Silane-san. Que voulez-vous dire en disant que nous sommes des invités d’honneur ? » demandai-je.
« C’est..., » commença-t-elle.
En répondant à ma question, Silane avait remarqué quelque chose et avait coupé sa parole au milieu de la phrase.
... Zut. Étais-je trop rapide ?
Je voulais faire claquer ma langue en raison de ma propre impatience, mais Silane ne semblait pas remarquer mon malaise.
« Je suis vraiment désolée, Takahiro-dono. Nous devrions avancer avant de pouvoir parler un peu plus longtemps. Si nous nous attardons ici trop longtemps dans cette “Mer d’Arbres”, cela pourrait nous être fatal. » Silane avait dit cela en mettant ses talons ensemble et en baissant la tête.
C’était une expression sincère selon moi.
« Je comprends votre inquiétude de ne rien comprendre du tout, mais ne pourriez-vous pas commencer par venir avec nous ? » demanda-t-elle. « Nous serons en mesure d’atteindre notre destination très bientôt. Je vais tout vous expliquer après notre arrivée. »
Silane avait levé la tête. De sous son casque blanc, elle me regardait avec des yeux pleins de sincérité.
« ... Je comprends, » répondis-je.
Dans ce genre de situation, je ne pouvais pas plus longtemps lui demander des réponses. J’avais donc accepté son offre.
Une Silane qui ne connaissait pas mes pensées semblait rire de l’intérieur de son casque. « Alors, venez avec nous. Nous vous souhaitons la bienvenue. »
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Immédiatement après notre présentation, nous étions partis de là.
Les chevaliers en armures s’étaient divisés en deux afin de protéger le groupe de l’avant et de l’arrière.
Sur le devant se trouvait Silane, menant l’ensemble du groupe des chevaliers.
Au total, 15 étudiants, dont Lily et moi, et nous étions protégés par eux.
En premier lieu, les étudiants semblaient être divisés en différents groupes et interagissaient les uns avec les autres. Les nouveaux venus étaient allés dans les groupes d’origine et s’étaient déplacés ensemble. Grâce à ça, me coller avec Lily n’était pas vue comme étant bizarre.
« Jusqu’ici, avez-vous erré dans cette forêt ? Vous avez bien fait de survivre. »
« Maintenant, c’est bon. »
« Ces personnes nous protègent maintenant. Nous sommes sauvés. »
« Je pensais que ce ne serait que temporaire, mais nous sommes vraiment sauvés. »
« Eh bien, Majima-san a eu de la chance ! Je suis content que vous soyez encore en vie ! »
Les étudiants fatigués nous avaient adressé de chaleureux mots de bienvenue, à nous qui venions de les rejoindre.
Puisque nous avions décidé de partir peu de temps après nos présentations, je ne connaissais que leurs noms et je n’avais pas encore compris leurs personnalités. Cependant, il y en avait encore quelques-uns dont je me souvenais.
L’un d’eux était un garçon qui semblait être plus âgé que moi. Son nom semblait être Taichi Miyoshi.
À l’origine, ses compagnons étaient deux garçons et deux filles, mais il parlait avec tout le monde sans faire de cas.
En d’autres termes, est-il le médiateur de classe ? En vérité, il semble juste être un camarade de classe.
Je m’étais souvenu d’un autre étudiant, mais pas dans le bon sens.
Il était plus jeune que moi et s’appelait Sakagami Gouhuta. Je ne connaissais pas personnellement son nom, mais j’avais été informé par une Miho amère.
Pour le dire simplement, Sakagami était un délinquant. Tout en grattant ses cheveux blonds et sales, il nous avait regardés avec brusquerie. Quand son regard s’était tourné vers Lily, il avait fait un sourire indécent... Je suppose que c’était la raison de son regard. L’apparence de Lily était actuellement celle de Miho Mizushima, une belle fille, et c’était quelque chose qui manquait à leur groupe actuel.
Il y avait seulement une personne qui accompagnait Sakagami. Il s’agissait d’un petit étudiant qui semblait faible. Il portait un grand sac à dos qui semblait contenir à la fois ces propres affaires et les bagages de Sakagami, ce qui le faisait tituber en marchant. Même ici, les individus opprimaient les autres. Et personne n’arrêtait un comportement aussi déraisonnable.
Vous pourriez dire que plusieurs autres étudiants, y compris Miyoshi, étaient amers au sujet de la présence de Sakagami et du comportement en regardant simplement leurs yeux.
Eh bien, je comprenais bien leurs sentiments. Je n’aimais pas non plus ce que je voyais.
En les regardant, je m’étais remémoré des souvenirs de notre vie antérieure à l’école, qui étaient maintenant comme un passé lointain.
Les élèves de différentes années étaient mélangées alors que nous traversions actuellement une forêt. Mais cela ressemblait quand même à une salle de classe que vous trouveriez n’importe où au Japon.
Néanmoins, les étudiants ne se seraient jamais attendus à être transférés ici et être mis dans ce genre de situation.
« Est-ce que Majima-kun et Mizushima-san sont encore fatigués ? »
« Non, cela va. Merci de vous en inquiéter. »
« Miho-san, n’êtes vous pas encore un peu fatiguée ? »
« Haha. Une fille s’inquiète pour moi. Je fais de l’athlétisme sur de longues distances. Je ne vais pas me fatiguer facilement. »
De temps en temps, quelqu’un laisse échapper des mots d’encouragement alors que les trente chevaliers et les élèves traversaient la piste des animaux en étant le reste du temps silencieux.
L’une des raisons à cela était la grande fatigue que tout le monde ressentait.
L’autre raison était parce qu’il était imprudent de s’engager dans des conversations oisives tout en marchant dans la forêt. Même un enfant comprenait qu’un bruit excessif rendait plus difficile la détection des monstres qui s’approchaient.
« ... »
En tant que membre du groupe d’étudiants, j’avais continué tout en marchant silencieusement. Ce faisant, j’avais ressenti un malaise.
Un danger est présent, ce n’est pas ce que j’ai ressenti.
Cela semblait être la même chose que j’avais ressentie lors de l’échange avec Silane il y a un moment.
Je me sentais comme si j’étais un objet étranger ici. Inutile de dire que j’étais en vérité un corps étranger dans ce groupe.
Ce qui avait prouvé que j’étais un étranger ici, c’était que depuis que j’avais rejoint le groupe, je ne m’étais jamais séparé de Lily. Bien que je ne savais pas à quoi cela ressemblait de leur point de vue... Je pouvais sentir les regards un peu jaloux dans leurs yeux. En fait, il y avait un sentiment de distance et de méfiance à mon égard, même de la part des gardes.
Donc, il était certain que j’étais un étranger ici... Pourtant, ce n’était pas la cause des sentiments de mon malaise.
L’origine du sentiment venait d’autre chose. Mais je devais encore comprendre ce que c’était.
« Majima-kun. » Lily s’agrippa à ma main alors que j’étais perdu dans ses pensées.
Ses yeux étaient remplis de préoccupation, me fixaient intensément.
En même temps qu’elle faisait ça, des regards emplis de jalousie étaient dirigés vers moi, eh bien, peu importe...
« Est-ce que tu vas bien, Majima-kun ? » Cette fois, Lily ne m’appelait pas maître. Elle jouait le rôle de Miho Mizushima jusqu’à la fin. Mais cela ne changeait pas notre relation.
« Tout va bien, » lui avais-je dit.
Dans tous les cas, elle était debout et elle se tenait toujours à mes côtés. À cause de ça, je vais supporter d’aller avec les autres personnes transférées jusqu’à ce que ce sentiment de mal-être se concrétise. En d’autres termes, j’avais réfréné mes émotions et avais continué à avancer.
Nous avions bientôt commencé à grimper une pente de plus en plus abrupte. Immédiatement après ça, nous étions arrivés sur une colline et notre champ de vision devant nous s’était d’un coup élargi.
Des cris de joie avaient éclaté parmi le groupe.
La forêt qui avait constamment obscurci notre vue n’était plus devant nous.
Au lieu de ça, il y avait l’apparition d’un grand bâtiment, composé de dizaines de milliers de briques.
Il y avait une énorme forteresse où se trouvait autrefois la forêt dense, et ses murs étaient maintenant colorés en brun à cause du passage du temps.
Merci pour le chapitre.