Chapitre 12 : Un vœu de poupée
Partie 2
Son comportement me donnait l’impression comme si elle était perdue dans ses pensées. J’avais froncé les sourcils avec étonnement.
En premier lieu, il était rare que Rose exprime son opinion sans que je la demande.
En fait, c’était la première fois. Si vous voyiez une telle attitude, vous penseriez que c’est suspect.
Eh bien, il n’y avait rien à faire avant d’avoir entendu ce qu’elle avait à me dire.
« De quoi veux-tu parler ? » demandai-je.
Alors que je l’exhortais, Rose demanda en hésitant « Je voudrais faire une suggestion. »
Une suggestion ? J’avais légèrement incliné ma tête... Je me demande si ce sera au sujet des soldats que nous venons d’examiner. Cependant, il aurait été bien si elle avait demandé à ce sujet plus tôt. Si ce n’est pas ça, alors qu’est-ce que c’est... ?
Rose serra le poing et leva la tête. Elle semblait avoir pris une décision.
Elle avait alors demandé. « Ce n’est pas vraiment une suggestion, c’est à propos de ce que Kato-san a demandé plus tôt. »
« ... Quoi ? » demandai-je.
« À propos de l’apprentissage de la magie, me laisseriez-vous être celle qui lui apprendrait ça ? » demanda Rose.
Rose rassembla ses doigts et toucha les parties de sa poitrine qui ressemblaient à un mannequin blanc et qui avait été refaite à cause des dégâts reçus lors de la bataille avec l’Arachne Blanche.
« Si c’est seulement lui apprendre à comprendre le sens de la magie, je devrais être capable de l’aider sur au moins ça, » continua Rose.
Pour cette première étape, il était vrai que l’enseignant n’avait pas besoin de savoir comment utiliser la magie. Pour ce rôle, Rose serait suffisante. Sa suggestion avait donc du sens.
« Quand je fais des objets magiques, naturellement je peux sentir la magie. Pendant que je travaille, je serai capable d’enseigner à Kato-san comment ressentir la magie, » continua Rose.
« Cela n’entravera-t-il pas ton travail ? » demandai-je.
« Bien sûr que non, » répondit Rose.
J’avais seulement besoin de confirmer ce point. Je ne pensais pas que Rose abandonnerait son travail. Elle était beaucoup trop fidèle quant à la tâche qui lui avait été confiée. Voilà pourquoi j’étais surpris qu’elle soit prête à assumer la tâche supplémentaire d’enseigner à Kato.
« Au début, je vais lui enseigner, mais plus tard, je prévois d’avoir Grande Sœur Lily qui fasse correctement les autres choses, c’est ce que je pensais, » déclara Rose. « À ce moment-là, la formation du Maître devrait progresser, même sans l’aide de Grande Soeur Lily. »
Ce n’est pas mauvais comme idée. Il s’agissait de mon impression honnête quant à la suggestion de Rose.
Sa proposition avait soigneusement contré tous les désavantages qui avaient surgi avec l’enseignement de Kato. Et aussi, comme elle m’avait aidé, j’avais le sentiment de vouloir satisfaire sa demande. C’est ce que j’ai vraiment senti.
« ..., » mais pendant que je pensais à ça, j’avais commencé à hésiter à donner mon consentement.
Je me demande, est-ce que ça va vraiment aller ?
Une telle idée m’était venue et elle m’avait fait hésiter quant à ma décision.
En théorie, ça devrait aller. Si, c’était juste la magie curative qu’elle apprendrait. La magie curative ne pouvait rien faire de mal.
Je ne lui donnais pas d’arme, donc il n’y avait aucune raison pour que je refuse ça.
Je pensais que ça irait tant que son but était seulement d’apprendre la magie curative.
C’était comme si... elle avait lu dans mes pensées.
En fait, compte tenu du caractère de Kato, elle avait peut-être prévu de faire sa demande après avoir vérifié ma réaction.
Elle s’était limitée à la magie curative parce qu’elle savait que j’avais des doutes à son sujet.
Cela signifiait qu’elle avait bien compris les doutes que j’avais vis-à-vis d’elle.
La personne elle-même réalisait sa situation ingrate, devenant timide... un doute avait commencé à se former en moi.
Peu importe quoi, je ne pouvais pas complètement faire confiance en Kato parce qu’elle était humaine. Cela devait être désagréable pour elle. Pourtant, elle avait risqué sa vie pour m’aider.
Maintenant, pour nous aider encore plus, elle voulait apprendre la magie curative.
Pourquoi ? Pourquoi, fait-elle tellement de choses pour nous ?
Je ne sais pas à quoi pensait Kato.
Est-ce parce qu’elle est seule dans ce monde ? Est-ce parce qu’il n’y a personne d’autre sur qui compter ?
Avant, j’avais essayé de deviner ce qu’elle pensait. Je ne pensais pas que ce serait aussi simple de faire ça. Je ne pensais pas pouvoir rationaliser ce qu’elle pensait à partir de son attitude.
Par exemple, Lily m’avait dit : « Avoir toujours plus de puissance est une bonne chose. »
Même pour les filles, ma famille, je dirais : « Même si tu es inutile, je ne t’abandonnerai pas ».
L’existence de chacune d’elles était spéciale pour moi, et c’était quelque chose d’irremplaçable.
C’est pourquoi, même si elles étaient inutiles, cela ne me dérangeait pas. Et c’était aussi pour cette raison que quand je n’avais pas compté sur elles, elles en avaient encore plus souffert.
Mais Kato était différente de Lily. Elle n’était pas de ma famille et je n’étais pas son maître. Cela signifiait que je n’étais pas une existence spéciale pour elle. J’étais simplement quelqu’un qui la protégeait à cause d’une réunion fortuite dans la cabane.
C’était tout à fait naturel.
Mais quand même, Kato, sans chercher à obtenir des récompenses, ce qui pourrait être considéré comme normal pour une autre personne, avait risqué sa vie pour me sauver.
Ça ne devrait pas être comme ça.
C’était plutôt comme si pour elle, plus que les monstres comme Lily, il lui manquait quelque chose en tant qu’être humain.
Si mes pensées étaient correctes, elle devait avoir une sorte d’arrière-pensée. Ce n’était pas clair pour moi. Je ne comprenais pas la façon dont elle pensait.
Même si elle est en train de préparer quelque chose, je ne serai pas capable de deviner de quoi il s’agissait.
Ah, merde ! Eh bien, ce n’est pas bon.
Quand je m’étais demandé : « À quoi penses-tu... ? ». J’avais seulement le doute de... « Est-ce qu’elle est en train de comploter quelque chose ? »
C’était déjà devenu comme une maladie pour moi. Plutôt qu’une maladie, c’était plus comme un trouble mental. J’avais alors reconnu le fait que j’étais tombé dans un état de paranoïa.
Grâce à Gerbera, j’étais capable de reconnaître la partie morbide en moi. Je reconnais que penser trop profondément dans un tel état donnait que de terribles résultats.
Cependant, même si je le comprenais, cela ne signifiait pas que je pouvais l’arrêter. Voilà pourquoi c’était une maladie mentale.
« Maître ! »
À ce moment...
Quand j’étais profondément dans mes pensées et complètement immobile, la voix d’une femme avec une voix dans un murmure m’avait appelé.
Il s’agissait de la voix familière de Rose.
Une fois que j’avais réalisé cela, j’étais sorti du fil de mes pensées. J’avais alors levé les yeux qui fixaient avant ça le sol.
Puis, involontairement, j’avais écarquillé les yeux. J’avais réagi ainsi parce que je voyais Rose avec la tête baissée.
« S’il vous plaît, Maître, » dit Rose en inclinant encore plus la tête. « S’il vous plaît, je veux l’aider quant à son souhait, Maître. »
« ..., » j’étais surpris de ça.
Je ne m’attendrais jamais à ce que Rose dise ce genre de chose. Je ne pouvais pas comprendre comment je devrais agir.
« ... » À cause de ça, j’étais resté silencieux.
Rose, comprenant mal la situation, baissa la tête encore un peu plus.
« Je comprends que je sois présomptueuse. Il est raisonnable que vous soyez en colère. Je recevrai respectueusement la réprimande. Cependant, cependant, s’il vous plaît..., » continua Rose.
« A-Attends un peu. Je ne suis pas fâché, » déclarai-je.
Je m’étais dépêché de nier la conclusion hâtive de Rose. Il serait impossible pour moi d’être ainsi. Je ne pouvais pas me mettre en colère contre elle pour quelque chose comme ça. C’est vrai, ça ne pourrait pas être ça, car après tout, c’était quelque chose que je voulais aussi.
Alors que je ne pouvais toujours pas parler à Rose, je réfléchissais. Qu’est-ce qu’elle veut ? Que veut-elle de moi ? Je veux l’entendre d’elle. Voilà ce que j’avais souhaité.
Mais pour son premier désir, cela avait été. « Je souhaite accorder le souhait de Kato-san. » Je ne m’attendais pas à ça, mais cela ne changeait rien au fait que je devrais en être heureux.
« Rose, le fait que tu as une opinion et que tu énonces ton désir, c’est pour moi une chose vraiment merveilleuse, » déclarai-je.
Voilà comment je me sentais en ce moment. Mais d’autre part...
Je lui avais demandé. « Si cela ne te dérange pas, peux-tu me le dire ? Pourquoi es-tu prête à aller jusqu’à incliner la tête pour Kato-san ? »
Quelque chose avait changé en Rose que je ne connaissais pas. Bien entendu, je voulais savoir ce que c’était.
« C’est..., » commença Rose. Elle cherchait le mot juste.
Même si c’était moi, je ne pouvais pas arrêter de penser à son cœur de poupée comment étant une substance inorganique. Ah ! Mais il n’y a pas d’erreur, j’avais de telles pensées.
Sa timidité lui avait toujours donné l’apparence d’une adolescente. Mais cela pouvait aussi être la raison.
« C’est parce qu’elle est mon amie, Maître, » Rose serra son poing sur sa poitrine et répondit à ma question.
La réponse qu’elle m’avait donnée avait mis un coup de poing mystérieux dans ma poitrine.
« Une amie ? » demandai-je.
Je m’étais souvenu des silhouettes de Rose et Kato qui s’entendaient bien. Je venais juste de réaliser qu’elles parlaient comme si elles étaient amies.
Cela pourrait expliquer le changement de Rose. Une personne pouvait être changée pour le meilleur ou le pire selon ses amis et cela même si cette personne était une poupée.
Ce n’était que la pointe de l’iceberg dans la façon dont Rose allait changer, qui était venue exprimer ses opinions et ses désirs.
Quand je regardais pour Rose, l’existence de Kato avait été une bonne influence sur sa croissance. Il semblerait dans tous les cas que Kato soit une bonne amie pour Rose.
« Je comprends, » dis-je.
J’avais l’impression que mes précédentes pensées noires ne s’étaient jamais produites et que je pouvais parler maintenant.
« Rose, tu peux enseigner à Kato-san les bases de la manipulation magique, » déclarai-je.
« Vraiment ? » demanda Rose.
« Oui, » répondis-je.
Rose n’arrivait pas à cacher sa surprise lorsqu’elle m’avait demandé la confirmation.
J’avais donc hoché la tête alors que je lui répondais.
En faisant cela, elle avait attrapé ma main qui était devenue assez moite.
... Je me souvenais encore que lorsque la colonie s’était effondrée, les sourires moches des camarades de classe qui m’avaient battu à mort.
Le moi en ce moment ne semblait pas pouvoir surmonter les sombres souvenirs qui me hantaient.
Bien que c’était pathétique, je le comprenais bien. Parce que j’étais un humain, je ne pouvais pas être aussi fort.
C’est pourquoi le fait que je ne faisais pas confiance à Kato, parce qu’elle est humaine, ne changerait pas de sitôt.
Mais...
« Je crois en toi, Rose. Avec toi rien de mal n’arrivera, » dis-je.
Rose n’avait probablement pas compris la véritable signification dans mes paroles.
Elle pensait probablement que si elle enseignait à Kato, que tout irait bien.
Mais cela m’allait ainsi.
Les mots que je lui avais dit n’avaient pas vraiment transmis mes intentions.
Je ne pouvais que me rendre face à la signification de mes propres mots. Si c’était Rose, je pouvais croire en elle. Kato était après tout son amie. Elle disait qu’elle voulait aider sa première amie.
Ce n’était pas seulement ça. Pour moi, Kato était la précieuse amie de Rose. N’était-ce pas naturel de l’accommoder ?
« Rose, je vais te laisser t’occuper de Kato-san. Est-ce que ça va ainsi ? » demandai-je.
C’était la meilleure des choses que je pouvais faire pour rembourser un peu Kato. Je devais faire de mon mieux pour raisonner de cette manière.
« ... » Rose ne répondit rien pour le moment.
Je pouvais dire que mes sombres pensées avaient cessé. J’avais lentement expiré.
Rose inclina à nouveau la tête. « Merci beaucoup, Maître. »
« Ne t’en fais pas, et c’est moi qui devrais te remercier, » dis-je.
Parce qu’elle ne comprenait pas ce que je voulais dire, Rose leva les yeux vers moi avec curiosité.
« Je suis désolée, Maître, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? » demanda-t-elle.
« Si tu ne comprends pas, alors c’est bon, » je lui avais répondu en rigolant légèrement.
Nous devions appeler Lily afin d’obtenir de l’aide pour creuser des trous.
Rose me suivait.
« ... Oh, c’est vrai, » dis-je.
Après quelques pas, je m’étais arrêté et j’avais regardé par-dessus mon épaule.
« Eh bien, c’est ce que voulait Kato-san, mais y a-t-il quelque chose que tu veux ? » demandai-je.
Même si je remerciais Rose, elle ne comprendrait pas la raison pourquoi je la remerciais.
Alors, remboursons-la pour m’avoir aidé inconsciemment, en lui faisant une faveur. C’était du moins ce que je pensais.
« Tu as vraiment bien fait. Y a-t-il quelque chose que je peux te donner ? » demandai-je.
« Quelque chose d’autre... ? » demanda Rose.
« C’est bien ce que je dis, tu n’as pas besoin de te retenir. S’il te plaît, réfléchi à quelque chose pour toi, » je lui avais à nouveau demandé. Je m’attendais à moitié à un refus.
Rose se retenait toujours, même si j’affichais mon intention de respecter mes mots.
Elle avait répondu pendant que je réfléchissais à mes propres mots. « Alors... il y a une seule chose. »
Elle semblait hors de son élément. En contraste de juste avant où elle était totalement différente... là, si c’était pour elle-même, elle devenait très nerveuse.
« Ça ne me dérange pas si c’est juste quelques jours, s’il vous plaît donnez-moi le temps de faire autre chose que des armes, » demanda Rose.
« Tu voudrais que je te donne du temps libre, est-ce ça ? » demandai-je.
Alors que j’y pensais, je m’étais rendu compte que je l’avais fait travailler nuit et jour depuis notre rencontre. Par rapport aux autres membres, Lily était capable de trouver le temps d’être intime avec moi et aimait passer du temps avec Gerbera.
Rose ne semblait pas beaucoup pouvoir se détendre. C’était un oubli de ma part. Rose avait probablement aussi besoin de temps pour elle.
Heureusement, nous n’étions pas dans une situation d’urgence. De plus, si nous fabriquions en masse des armes, nos bagages deviendront volumineux et nous ralentiront. Nous n’avions pas vraiment beaucoup de place, donc il ne servait à rien d’en produire trop.
Bien que « quelqu’un qui fait des choses même quand ils ont du temps libre » semble bien décrire Rose.
« Ça ne me dérange pas, fait ce que tu veux, » dis-je.
« M-Merci beaucoup, » déclara Rose.
Bien qu’elle soit une poupée sans expression, quand j’avais donné mon approbation, elle semblait heureuse. Pendant que j’essayais de dire ces choses avec désinvolture, j’étais contente de sa réaction.
« Quoi qu’il en soit, que vas-tu faire ? » demandai-je.
« C-C’est..., » commença-t-elle.
« Oui ? » demandai-je.
Je me demande ce que c’est.
Le corps de Rose semblait s’être raidi à cause de ma question. Je ne comprenais pas pourquoi ma question la bouleverserait tant.
« Pour ça... eh bien... quelque chose de kawaii (mignonne) ? » avoua Rose.
« Qu’est-ce que c’est, cette chose kawaii ? » demandai-je.
Je n’avais pas compris ce que Rose essayait de dire.
Peut-être qu’elle était embarrassée ?
Si c’était le cas, j’avais découvert que la chose que Rose essayait de faire était embarrassante pour elle. L’indice était que c’était une chose « kawaii ».
« Pour faire une plus jolie poupée, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Oui, c’est vrai, » répondit Rose.
Je le disais seulement comme une blague, mais elle avait rapidement répondu positivement.
C’était surprenant.
La Rose de ce soir ne cessait jamais de m’étonner.
Mais j’étais content parce que c’était une bonne surprise. Il semblerait que j’étais venu à connaître un nouveau côté à Rose. Cela m’avait rendu heureux.
« Même Rose est une fille, hein ? » demandai-je.
« Ah, euh. Hmm, plus ou moins, » répondit-elle.
Rose se comportait d’une manière exceptionnellement suspecte. Elle n’avait plus l’air d’être timide.
Mais elle ne semblait pas agir avec son caractère normal. Mais selon moi, la manière d’agir de Rose n’était pas mauvaise en soit.
Bien que si elle était vraiment timide, il serait mauvais de trop rester sur ce sujet. En pensant à cela, j’avais décidé de mettre fin à ce sujet. Mais j’avais ajouté une dernière chose.
« Montre-le-moi quand cela sera fini, » déclarai-je.
J’étais intéressé par ce que Rose voulait faire.
« Ahh, oui. J’ai compris. Quand j’aurais fini, je vous le montrerais, » déclara Rose.
« J’attends cela avec impatience, » j’avais répondu avec un sourire et recommençais à marcher.
J’avais fait quelques pas, puis je m’étais à nouveau arrêté. Après ça, pendant un petit moment, j’avais médité sur la conversation.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Merci ^^) pour le chapitre