Monster no Goshujin-sama (LN) – Tome 9 – Chapitre 8

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Chapitre 8 : Échange culturel avec les villageois

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Chapitre 8 : Échange culturel avec les villageois

Partie 1

Je me promenais dans le village avec Lily. Il fut un temps où nous ne pouvions pas nous promener seuls, car nous ne comprenions pas la langue locale. Mais maintenant, Rose pouvait faire des imitations de pierres de traduction, alors nous n’avions aucun mal à engager la conversation avec tous ceux que nous rencontrions.

Nous étions en train de profiter tranquillement du paysage quand nous avions soudainement entendu quelqu’un crier.

« Je te mets au défi ! Voyons voir ta force ! »

La voix était familière. Nous nous étions dirigés vers elle et avions trouvé Helena qui retenait Shiran. Shiran avait l’air très mal à l’aise. En revanche, Helena avait l’air un peu désespérée.

 

 

« Oh, Takahiro ! » Kei, qui se tenait à côté d’elles en ayant l’air quelque peu troublée, nous repéra de ses yeux vifs et se précipita sur nous. « As-tu besoin de quelque chose ? »

« Non, pas vraiment. Nous nous promenions et nous avons entendu un peu d’agitation, alors nous sommes venus voir. Qu’est-ce qui se passe là-bas ? »

« C’est à peu près ce qu’on dirait », répondit Kei en forçant un sourire. « Helena veut que Shiran fasse attention à elle. »

« Aah. Alors c’est comme ça… »

« Elle n’a pas été choisie pour l’opération de suppression, et nous prévoyons de quitter le village demain, alors elle pense que c’est le seul moment. Helena veut que Shiran la reconnaisse, après tout. »

Pendant que Kei expliquait la situation, mes yeux croisèrent ceux de Shiran. Son expression troublée, à moitié cachée par son cache-œil, se transforma en une expression de prise de conscience.

« Très bien, Helena. Alors, que penses-tu de ceci ? » dit Shiran. « Comme je l’ai déjà mentionné, je ne peux pas trop me surmener en ce moment. Cela étant, aimerais-tu faire un simulacre de combat avec la personne que je nomme pour prendre ma place ? »

« Une procuration, tu veux dire ? » demanda Helena.

« Oui. Si tu gagnes, je reconnaîtrai ma défaite. Si tu perds, je te donnerai quelques conseils. Qu’en penses-tu ? »

« Très bien », dit-elle après quelques secondes de réflexion silencieuse.

Helena se montrait étonnamment agréable. Peut-être qu’elle sentait qu’elle n’avait pas d’autre choix que de reculer, sachant très bien à quel point elle était déraisonnable.

« Alors ? Contre qui je me bats ? » demanda Helena, son attitude provocatrice toujours intacte.

Shiran avait souri, puis se tourna vers moi. « Takahiro, puis-je te demander ceci ? »

« Ça ne me dérange pas », avais-je répondu.

Shiran avait un regard plein d’espoir, alors j’avais hoché la tête, pas vraiment surpris par cette évolution. Je ne pouvais pas lire ses intentions, mais je lui faisais confiance. J’étais sûr que rien de mal n’en sortirait, il n’y avait donc pas lieu de s’inquiéter. Helena, en revanche, était choquée au plus haut point.

« Veux-tu que je me batte avec l’estimé sauveur ? »

Elle était devenue blanche comme un linge. En fait, on dirait qu’elle ne savait même pas que j’étais là jusqu’à présent. Elle paniquait, de façon assez spectaculaire d’ailleurs.

« Et s’il se blesse ou quelque chose comme ça ? Ce serait assez grave », poursuit-elle, énervée. « Sh-Shiran ! Es-tu peut-être en train d’essayer de me faire exécuter sommairement ? »

« Non, pas du tout », dit Shiran en secouant la tête. « En tout cas, tu dis ça, mais Takahiro est plutôt fort. Tu as l’air bien sûre de toi si tu penses pouvoir le blesser. »

« Ce n’est pas ce que je veux dire ! »

Croyant peut-être que sa déclaration avait également été très impolie, l’expression d’Helena se raidit un peu plus chaque seconde. Shiran n’avait aucune mauvaise intention, alors Helena ne faisait que creuser sa propre tombe. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un peu de peine pour elle.

« Tout va bien, Helena. Takahiro ne t’exécutera pas », dit Kei. « Je dois dire que je me suis aussi entraînée avec lui. »

Kei essayait probablement de la soutenir, mais Helena semblait être au bout du rouleau, ce qui la poussa à s’en prendre à Kei.

« N’est-ce pas parce que tu es sa maîtresse !? »

« M-Maît — !? »

En un clin d’œil, les joues de Kei devinrent rouges comme une rose. Cette scène lui était familière à présent. Par un coup du sort, ce malentendu l’avait suivie jusqu’ici. Mais c’était la première fois que j’en entendais parler.

« Qui a dit de telles choses ? » hurla Kei.

« Tout le monde ! Tout le monde en parle ! Je l’ai entendu haut et fort ! »

« Quand est-ce que c’est arrivé… ? »

Kei regarda autour d’elle, le visage encore rouge vif, et tous les elfes présents détournèrent les yeux en même temps.

« Eh bien… vous avez été si intime avec le sauveur, Lady Kei », dit l’un d’eux.

« Tout le monde se dit qu’avoir une telle relation avec un grand sauveur est quelque chose qui mérite d’être célébré. Avons-nous tort ? », ajouta un autre.

Maintenant que j’y pense, Kei et moi devions avoir l’air extrêmement proches pour toute personne extérieure. Dans tous les cas, nous n’avions pas l’air d’un sauveur et de son accompagnateur. Les espoirs des villageois y étaient sans doute pour beaucoup, mais il était compréhensible qu’ils en soient arrivés à cette conclusion.

« V-Vous vous trompez ! Je ne suis pas la maîtresse de Takahiro ! » s’écria Kei en agitant les mains dans tous les sens, paniquée. Elle se tourna ensuite vers moi alors qu’elle prenait conscience de la situation. « Oh. Hum. Non. Ce n’est pas comme si je détestais l’idée ou quoi que ce soit, c’est juste que… »

« On s’en fout de ça ! » hurla Helena, ignorant les supplications larmoyantes de Kei. « De toute façon ! Shiran ! Tu me dis de faire un simulacre de combat avec le sauveur, c’est ça ? »

« Oui. Takahiro convient parfaitement au rôle. De plus, il est aussi mon élève dans les voies de l’épée. »

Helena se pinça les lèvres. Elle était très clairement affectée par cette dernière déclaration. C’était le coup décisif.

« Très bien, je n’ai qu’à me battre, n’est-ce pas ? » dit-elle en acquiesçant mais en ayant l’air un peu nerveuse.

« Je suis heureuse que tu acceptes », dit Shiran avec un sourire satisfait.

« H-Hmph. Vous n’êtes pas tous surs ? »

Le sourire de Shiran avait un peu freiné l’attitude impétueuse d’Helena. Il semblerait qu’elles soient en fait de très bonnes amies.

« Prépare-toi ! », déclara Helena en pointant son doigt vers Shiran. « Je vais te faire pleurer ! »

« S’il te plaît, dis cela à Takahiro. C’est lui que tu vas devoir affronter. »

« Comme si je pouvais lui dire ça ! »

 ◆ ◆

Pour en venir directement à la conclusion de la simulation de combat, Helena était une combattante plutôt habile. Le mot agile la résume très bien. Ses sens étaient aiguisés, sa maîtrise de l’épée était solide et son jeu de jambes était léger. Elle intervenait rapidement et était peut-être un peu plus rapide que moi. À l’inverse, elle n’était pas assez forte physiquement pour encaisser mes coups, mais elle avait quand même réussi à tenir bon pendant un bon moment.

À la fin, elle abandonna à cause de l’épuisement. Cette séance d’entraînement s’était avérée plutôt satisfaisante pour moi, mais les ennuis étaient venus après. Certains villageois parmi les spectateurs espéraient participer.

Je les avais déjà vus. Ils avaient participé à la répression des lièvres azurés. J’avais jeté un coup d’œil à Shiran, me demandant ce que nous devrions faire à ce sujet, mais je m’étais figé. Elle semblait prête à me pousser dans le dos, voyant sans doute là une bonne occasion à ne pas manquer.

Avant que je m’en rende compte, une file d’attente s’était formée. Il était trop tard pour refuser maintenant. Ce qui suivit fut une répétition sans fin d’espoirs et de simulacres de batailles. Au début, il n’y avait que les elfes qui étaient partis tuer les lièvres azurés avec nous. Ensuite, d’autres avaient commencé à se joindre à nous, et la file d’attente n’avait cessé de s’allonger.

Les nombres ont un pouvoir qui leur est propre. Affronter un ou deux adversaires était une chose, mais dix ou vingt étaient physiquement épuisants. Les progrès que j’avais faits en renforçant mon corps produisaient des résultats étonnants, mais je n’étais pas omnipotent.

« Vous allez bien, monsieur ? » demanda un jeune homme, une épée en bois à la main. « Vous semblez haleter fortement… »

« Je vais bien… Commençons. »

Pour être honnête, c’était assez dur. Pourtant, j’avais commencé à comprendre que c’était exactement ce qui en faisait un bon entraînement. Si mon entraînement habituel avec Gerbera était un sprint de quatre cents mètres, celui-ci était un marathon.

***

Partie 2

J’avais fait un pas en avant, mes pieds étant aussi lourds que du plomb. La main de mon épée était engourdie. L’écart entre nos capacités se réduisait progressivement. À ce rythme, je finirais par tomber face à mon adversaire. Comment pourrais-je éviter ce futur apparemment inévitable ?

J’avais besoin de bouger plus efficacement. Chaque respiration était pénible et mon corps était léthargique. Mais grâce à cela, j’avais réussi à comprendre quand je faisais des efforts inutiles. Comme c’était le cas maintenant.

J’avais repoussé une frappe qui arrivait, mais j’avais gaspillé de l’énergie. J’avais mis trop de force. J’étais allé trop loin. Et cela m’avait encore plus fatigué. Je me concentrai sur l’élimination de ces mouvements superflus, un par un, tout en me rappelant tout ce que j’avais encouragé jusqu’à présent. Shiran m’avait bien enseigné. Je n’avais simplement pas été capable de mettre ses enseignements en pratique.

Je n’avais pas beaucoup de talent pour le combat. Chaque fois que je remarquais l’excès inutile de mes mouvements, je me rappelais ce que Shiran m’avait appris, puis je me corrigeais. C’était tout ce que je pouvais faire. C’était un processus d’une lenteur irritante, mais je ne le détestais pas. En d’autres termes, je m’améliorais, un pas après l’autre.

« Suivant ! »

À mi-chemin, j’avais perdu de vue qui demandait un simulacre de combat. Heureusement, les elfes avaient maintenu leur enthousiasme, leur zèle augmentant avec le temps. Je n’avais pas manqué de partenaires d’entraînement, y compris ceux qui étaient retournés plusieurs fois dans la file d’attente.

L’entraînement interminable s’était poursuivi — tout en m’hydratant — jusqu’à ce que le soleil soit sur le point de se coucher. J’étais alors mort de fatigue, mais l’expérience avait été enrichissante. Mon amélioration personnelle n’avait pas été le seul fruit de cet entraînement. À la fin, les elfes m’avaient remercié alors que je m’apprêtais à partir.

« Merci beaucoup pour cette journée, monsieur. »

J’avais soudainement remarqué leur attitude. Ils ne se comportaient pas de façon étrangement raide ou maladroite, mais de façon respectueuse et gracieuse. C’est à ce moment-là que j’avais enfin compris l’intention de Shiran.

« Merci, Shiran », avais-je dit sur le chemin du retour à la maison avec elle et Lily après m’être séparé des villageois.

« De quoi s’agit-il ? » demanda-t-elle.

« J’ai l’impression que nous nous sommes rapprochés des villageois. »

En croisant les lames, les villageois qui avaient été impressionnés étaient maintenant plus à l’aise avec moi. La séance d’entraînement avait été essentiellement une forme d’échange culturel.

« Alors tu as remarqué ? » dit Shiran en souriant, bien qu’elle ait l’air quelque peu embarrassée. « Pardonne-moi de ne pas t’avoir consulté avant. Je n’y ai pensé qu’à ce moment-là. D’ailleurs… Je pensais que tu gérerais mieux la situation si je ne disais rien. »

Elle sous-entendait que j’en avais trop fait. En fait, cela avait fonctionné, alors je n’allais pas me plaindre.

« Je pense que c’était aussi du temps bien employé pour les villageois, » ajouta Shiran joyeusement, en regardant le ciel qui rougit. « Je ne veux pas dire par là qu’ils ont pu bénéficier d’un véritable entraînement. Grâce à cela, ils ont appris à te connaître en tant qu’individu, et non comme un sauveur issu de leurs fantasmes. De plus, je peux te remercier pour l’aide que tu as apportée aux lièvres azurés de la sorte. Aussi redevable que je sois envers toi, je crois que c’est important. » Après cela, la voix de Shiran devint légèrement mélancolique. « Cela dit, je ne m’attendais pas à ce que tant de gens se rassemblent. »

« Ouais, c’était pas mal non-stop, hein ? », acquiesça Lily, qui avait suivi l’entraînement avec Shiran pendant tout ce temps.

« Je suppose que les sauveurs sont vraiment importants pour eux », avais-je dit, hochant la tête en me souvenant de la passion dont les elfes avaient fait preuve.

« Non, Takahiro. Tu te trompes », dit Shiran d’un ton significatif. « Pour être plus précis, ils étaient soulagés d’être débarrassés du danger des lièvres azurés. Cependant, je crois que ce n’était rien de plus que l’impulsion. »

Shiran voyait quelque chose que je ne voyais pas. Elle avait rétréci son seul œil bleu, puis avait continué.

« Il y a un certain charme dans ton maniement de l’épée, Takahiro. Je le ressens moi-même, et je suis sûre que les autres sont dans le même cas. C’est la raison pour laquelle tous les villageois étaient si enthousiastes à l’idée de s’entraîner avec toi. »

« C’est un peu… Comment dire ? Tu me félicites un peu trop », dis-je, déconcertée par sa déclaration. « Je veux dire, je suis devenu plus fort, oui, et je ne vais pas le nier… Mais quand même, dire que je peux attirer les autres avec mon maniement de l’épée, c’est aller trop loin. En vérité, si tu me compares à n’importe quel autre tricheur, je suis absolument pitoyable. »

« Non. C’est exactement pour ça, Takahiro », dit Shiran, ses cheveux blonds se balançant derrière elle tandis qu’elle secouait la tête. « Ta maîtrise de l’épée est le fruit d’efforts constants. C’est quelque chose que tu as lutté pour acquérir, tout cela pour ne pas être une gêne et éviter de perdre ce qui t’est cher. Tu t’es enduit de boue, tu as résisté à l’agonie et tu as surmonté des batailles féroces jusqu’à la mort à de nombreuses reprises. Ces choses sont évidentes lorsqu’on t’observe. »

Shiran avait souri doucement pendant qu’elle continuait.

« Ce n’est peut-être pas quelque chose qui sort d’un conte éblouissant. C’est peut-être simple, et même maladroit. Mais c’est justement pour cela que nous pouvons sympathiser avec ça. Même Kei t’admire. Vas-tu nier ses sentiments ? »

« C’est un peu… injuste. »

« Désolé », dit Shiran en ricanant. « Mais s’il te plaît, pardonne-moi. Je suis très fière d’avoir eu l’occasion de t’apprendre à te servir d’une épée. »

« Tu exagères », avais-je répondu en souriant amèrement.

« Pas du tout », dit Shiran tranquillement, en secouant la tête une fois de plus. « C’est juste cette chose qui donne de la valeur à mon existence… »

J’avais vraiment eu l’impression que c’était une exagération. Sa déclaration était si sérieuse. Mais cela lui allait bien. L’amertume de mon sourire n’avait fait que s’accentuer, mais pour une raison que j’ignore, les mots me manquaient. C’était comme si une grosse masse indescriptible dégringolait au plus profond de mon cœur. Quel était exactement ce sentiment ?

J’avais cherché au plus profond de moi-même, mais je n’avais trouvé aucune idée. C’était comme si j’essayais de sentir un objet à travers un épais morceau de tissu. Je n’arrivais pas à deviner son identité. Était-ce seulement mon imagination ?

« Nous sommes arrivés », dit Shiran, me sortant de mes pensées. Avant même que je m’en rende compte, nous nous trouvions devant la maison que nous empruntions. « Eh bien, je vais me rendre chez mon oncle. »

« Oh, attends une seconde, Shiran, » dis-je en l’appelant à s’arrêter.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-elle en se retournant vers moi avec un regard curieux.

J’avais ouvert la bouche, mais je n’avais pas trouvé les mots appropriés. Entièrement guidé par mon envie de l’appeler, j’avais simplement dit : « S’il se passe quelque chose, préviens-moi tout de suite, d’accord ? »

D’une manière inhabituelle, Shiran me fixa d’un regard vide. Lorsqu’elle faisait ce genre de tête, elle ressemblait beaucoup à Kei.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? » dit-elle en ricanant. « Est-ce peut-être à propos de ce qui s’est passé dans l’après-midi ? Comme je l’ai dit à l’époque, je me sentais seulement un peu malade à cause de l’odeur du sang. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tu es toujours aussi inquiet, Takahiro. »

Elle parlait amicalement, et peut-être avait-elle raison. Bien sûr, je m’inquiétais quand elle manquait de s’effondrer, mais je ne pouvais pas nier que j’étais excessivement sensible à chacune de ses actions.

« S’il te plaît, ne te méprends pas, Takahiro », ajouta-t-elle. « Je suis heureuse que tu t’inquiètes pour moi. Je te remercie beaucoup. Mais vraiment, tout va bien. » Elle avait vraiment l’air heureuse. « Je vais bien », ajouta-t-elle avec un sourire.

« Vraiment… ? »

« Oui, c’est vrai. Plus important encore », dit Shiran en changeant de sujet, « c’est l’heure du dîner. Si nous tardons trop, mon oncle devra nous attendre. Tu as besoin de te laver de ta sueur, n’est-ce pas ? »

« Oui. »

« Très bien. Je les en informerai. »

Sa considération à mon égard me donna l’impression que je m’inquiétais trop. L’élimination des lièvres azurés et l’échange culturel avec les villageois s’étaient si bien déroulés que j’étais peut-être devenu trop sensible au moindre problème en cours de route.

« Alors je te verrai plus tard », dit Shiran avec un doux sourire avant de partir.

Nous ne pouvions pas faire attendre Melvin et les autres trop longtemps, alors j’étais retourné à la maison.

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