Chapitre 4 : Attaque de coopération
Partie 1
Le 15 mai. Enfin, le rideau de la bataille électorale s’était levé.
Le premier lieu pour l’élection était situé sur le terrain de la Division Magie et le second sur celui de la Division Épée. Quatre matchs se dérouleront dans le premier lieu tout au long de la matinée, puis les quatre matchs restants se dérouleront dans le second lieu l’après-midi.
Tous les étudiants étaient obligés de regarder les matchs. Il semblerait qu’un grand nombre d’élèves n’avaient jamais mis les pieds sur le terrain de l’autre division. L’objectif était de faire en sorte que les étudiants des deux divisions interagissent entre eux dès le début.
Les stands qui entouraient le terrain en cercle étaient remplis d’élèves. Des tentes avaient été construites aux deux extrémités du terrain, elles étaient devenues les salles d’attente pour les équipes qui viendraient pour le match.
« Je, je suis nerveuse… »
À l’intérieur de la tente, le bout des doigts de Kazuha-senpai tremblait alors qu’elle était assise sur la chaise empilable.
Dans le but de la détourner de sa nervosité, Kazuki avait tenu une conversation futile.
« Maintenant que j’y pense, Kazuha-senpai, n’as-tu pas appris le kenjutsu de ton père ? »
Le père de Kazuha-senpai était Tsukahara Hikitada. C’était un professeur de la Division Épée.
Ce ne serait pas étrange si elle avait reçu une éducation de génie depuis son enfance.
« Mon père était contre le fait que je devienne un épéiste, tu sais ? Parce qu’il était un ancien chevalier, il comprenait que les épéistes ne sont rien de plus qu’une existence qui doit être jetée après avoir été utilisée. »
Tsukahara-sensei était un professeur qui avait travaillé avec Kohaku pour changer le système de l’Académie des chevaliers. Il semblait que ses motivations étaient basées sur ses expériences passées, du temps où il était chevalier.
« Mais au final, j’aime l’épée ! Cela n’a aucun rapport avec la façon dont les épéistes sont traités. Je n’ai même pas fréquenté le dojo, mais j’ai lu le manuel seule. Même si mon père m’ignorait, j’ai continué à m’entraîner en autodidacte pendant longtemps. À cette époque, lorsque j’ai rencontré Futsunushi no Kami, je suis même passée dans la Division Épée. »
Tout en s’asseyant sur la chaise empilable, Kazuha-senpai avait saisi fermement ses mains tremblantes.
« Je dois faire en sorte que mon père reconnaisse mon épée. Mais… si je ne deviens pas forte, j’ai peur quand je pense “et si je ne devenais pas forte”… d’une certaine façon, tout ne va pas bien du tout… »
« Avant même de penser à avoir confiance en soi, Senpai, tu es accablée par trop de choses. Bien qu’en réalité, ce soit le contraire. »
« Hein ? » Kazuha-senpai avait élevé la voix. « Qu’est-ce que tu dis ? »
« C’est vague, mais Senpai…, je pense que si tu es trop chargée par des pensées du genre “Si je ne gagne pas” “Je ne dois pas perdre”, alors ton épée et ton cœur ne peuvent pas devenir purs. Senpai, tu ne peux pas manier habilement ton épée en ayant peur de l’échec. Lorsque ton swing ne se passe pas bien, cela devient un fardeau dans ton esprit. Ainsi Senpai, tu perds confiance et tu tombes complètement dans un cercle vicieux. »
« Balancer son épée avec un sentiment pur… Je veux être reconnue par mon père, je ne veux pas que mes camarades de classe se moquent de moi. Oui, peut-être que je ne pensais qu’à ça et que je suis devenue nerveuse… »
« Alors Senpai, c’est bien que tu ne sois pas nerveuse cette fois-ci. »
« P, pourquoi ça ? »
« Parce que cette fois, c’est après tout une bataille d’équipe. Si quelque chose arrive, Kohaku et moi t’aiderons à coup sûr, alors, s’il te plaît, soit soulagée et laisse sortir ta propre force. »
« … »
« Même si l’on ne me compte pas, Senpai, tu crois en Kohaku, n’est-ce pas ? »
« N-Non, pour le moment, je crois aussi en toi. Mais si je t’ai fait du tort, c’est encore plus inexcusable, ou comment dire… désolée… »
« Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Senpai, tu as juste besoin aujourd’hui de t’amuser avec le kenjutsu ! »
« S’amuser, avec le kenjutsu… »
« Après tout, je vais aussi t’aider avec la magie, Senpai ! »
Mio qui ne pouvait se retenir face à l’atmosphère pesante coupa également la conversation.
« Bien sûr, elle t’aidera aussi ! S’il te plaît, souviens-toi de ce plaisir lorsque tu as manié l’épée pour la première fois ! »
Kohaku avait également encouragé Kazuha-senpai. De la poitrine de Kazuha-senpai, une petite marque de cœur s’était envolée vers Kazuki.
« Merci à tous ! D’une certaine manière, je pense que mes sentiments sont devenus plus légers ! »
Juste à ce moment-là, la diffusion d’un message pour l’entrée de l’équipe avait résonné. Les acclamations excitées des tribunes du public pouvaient être entendues depuis l’intérieur de la tente.
« Bien, Kazuha-senpai, allons-y ! »
« … Bien ! Leader ! »
Pour que Kazuha-senpai donne une réponse inhabituellement honnête, c’était sûrement grâce au bénéfice de l’atmosphère qui y régnait.
« … Maintenant que j’y pense, Kazuki, c’est la première fois que tu verras celle-ci porter l’uniforme de combat de l’épéiste, n’est-ce pas ! ? De quoi a-t-il l’air !? »
Lorsque Kohaku s’était levée de la chaise empilable, elle s’était retournée comme pour montrer son apparence.
En échange de l’inexistence d’une tenue magique comme celle de la Division Magique, un uniforme de combat avait été spécialement préparé dans la Division Épée. Il avait été fabriqué avec le design de l’uniforme comme base et il était facile à se déplacer dedans lors d’une vraie bataille.
Jusqu’à présent, Kazuki n’avait jamais vu autre chose que sa silhouette lorsqu’elle se battait dans son uniforme, mais elle portait cet uniforme de combat lorsqu’elle entreprenait des choses comme des quêtes ou autres.
Kazuha-senpai qui portait le même uniforme jetait également un coup d’œil à Kazuki.
« Vous avez toutes les deux l’air galante et cool… Je suis le seul à encore porter l’uniforme, je vous envie. »
« Fufufu ! Tu as l’air cool, non ? Ça te donne spontanément envie de prendre celle-ci comme épouse, n’est-ce pas ? » Kohaku avait gonflé sa poitrine en se vantant.
« Non, c’est une autre histoire si c’est un mariage. »
Lorsque Kazuki avait dit cela, Kohaku était devenue déprimée.
◇ ◇ ◇ ◇
Lorsqu’ils étaient sortis sur le terrain, ils avaient été entourés de fortes acclamations qui avaient fait trembler la terre. Kazuki et son équipe avaient été surpris et avaient regardé les tribunes. Sur ce, ils entendirent des voix familières.
« OTTOUTO-KUN ! FAIS DE TON MIEUX — ! » C’était la voix de Kaguya-senpai.
« Kazuki, fais de ton mieux. » Une voix si petite qu’il l’avait presque manquée, la voix de Koyuki se fit légèrement entendre.
« Onii-san, fais de ton mieux, desu ! » « Kazuki, fais de ton mieux ! » Les voix de Lotte et Hikaru-senpai.
« NII-SAMA — ! S’IL TE PLAÎT, FAIS DE TON MIEUX — ! » Bien sûr, la voix de Kanae était aussi là.
Kazuki était abasourdi. Le premier rang de la tribune du public était magnifiquement coloré.
« Fais de ton mieux, fais de ton mieux, Ot-tou-to-kun ! »
Avec Kaguya-senpai à la tête menant les autres avec un air étrange, et tout le monde était — transformé en pom-pom girls.
Le bas de leur cou était décoré d’une cravate. Un débardeur qui exposait leur nombril et une mini-jupe. Leurs deux mains tenaient des pompons. Toutes dansaient au premier rang tout en dispersant leurs charmes vifs.
« Kazuki, fais de ton mieux, fais de ton mieux. » Même Koyuki dansait énergiquement.
Leurs cuisses blanches qui semblaient brillantes bougeaient avec des mouvements vifs, leurs jupes plutôt courtes voltigeaient et les jupes inférieures se voyaient en un coup d’œil, ces figures étaient quelque chose qu’il était tout à fait capable de voir avec ses yeux renforcés par l’enchantement d’aura.
La poitrine de Kaguya-senpai, qui s’était soulevée avec une vivacité notable, avait rebondi de façon stupéfiante.
Préparer quelque chose comme ça pour lui…
Alors que les yeux de Kazuki étaient dérobés par les silhouettes de pom-pom girls, Mio fit la moue.
« Kazuki, je vais aussi faire ça ! Regarde ici ! Kazuki, fais de ton mieux ! Kazuki, fais de ton mieux ! »
« Celle-là le fera aussi ! Kazuki, fais de ton mieux ! Kazuki, fais de ton mieux ! »
Mio et Kohaku placèrent toutes deux leurs bras autour des épaules de l’autre et commencèrent à se lancer dans une danse tout déplaçant leurs pieds de manière synchrone. De manière inattendue, elles avaient une bonne relation.
« Non, ce n’est pas seulement moi, vous devez aussi faire de votre mieux, vous savez ! »
Du côté opposé de Kazuki et de son équipe, l’équipe ennemie avait également fait son entrée.
Le leader était la deuxième année de la Division Magie, Miyamoto Reina. La suivante était également une deuxième année de la Division Magie, Nagasaka Yuka.
Il avait entendu dire qu’elles étaient toutes deux en deuxième année de rang B, c’est pourquoi on pouvait dire qu’elles étaient des adversaires assez redoutables.
Et puis les deuxièmes années de la Division Épée, Ishida Jussei et Sagawa Tsuyoshi. Tous deux étaient des hommes et leur force réelle n’était pas claire.
« Shem ha Meforash, je connais ton nom… Ton nom est “Phénix”… poète qui est aussi un magicien ! O oiseau poétique qui a joué de la raison avec une langue douce, en accord avec ma vie montre cette force ! »
Mio transforma son corps en sa robe magique, son apparence était celle d’une femme magicienne vaillante.
« C’est un peu gênant, mais… s’il y a cette distance alors ils ne pouvaient pas avoir bien vu »
Mio se sentait gênée et ne cessait de jeter des coups d’œil aux stands des invités où les garçons de la Division Épée étaient mélangés. Mais si l’on met de côté quelqu’un comme Kazuki qui avait accumulé des entraînements qui mettaient l’importance sur le regard, un épéiste normal ne pourrait pas les voir autrement que comme quelque chose d’aussi petit que des grains à cette distance.
« Je connais ton nom. Ton nom est “Focalor”. Ô ange déchu qui applaudit les voleurs, vole la provision des gens qui s’opposent à moi, devient la main qui porte la gloire de la victoire ! »
Miyamoto-senpai avait activé son contact avec Focalor, tandis que Nagasaka-senpai était avec Valefor. Chacune d’entre elles effectuait respectivement l’accès, après quoi leurs corps furent enveloppés par une robe magique.
— Enfin, la bataille électorale avait commencé !
merci pour le chapitre