Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 4 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : Entraînement spécial secret, Agression secrète et Nuit secrète et douce

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Chapitre 3 : Entraînement spécial secret, Agression secrète et Nuit secrète et douce

Partie 1

Une fois l’école terminée, chaque équipe avait commencé à se préparer pour la bataille électorale et à effectuer un entraînement spécial.

Bien qu’il y ait un grand nombre de cours d’école et de gymnases dans l’Académie des Chevaliers, avec seize équipes essayant de faire un entraînement spécial pour des plans qui ne pouvaient pas être montrés les uns aux autres, l’espace disponible était devenu insuffisant. Kazuki qui était encore une première année agissait d’une manière réservée envers les autres candidats et il rassembla donc tout le monde dans le jardin près du Manoir des Sorcières.

La visibilité de l’endroit était un peu mauvaise, et ils devaient faire attention à ne pas endommager la forêt environnante.

« Comment devrions-nous entraîner spécifiquement notre coopération ? Je suis toujours toute seule donc je ne comprends pas vraiment comment faire ça. » Kazuha-senpai croisa les bras en demandant tout en agissant inutilement de manière autoritaire.

« Celle-ci et Kazuki ne se sont pas encore mariés, donc nous ne pouvons pas espérer une coopération comme un couple qui a été mari et femme pendant de nombreuses années. C’est pourquoi, Kazuki, commençons par nous marier, » annonça Kohaku avec sa manière archaïque de parler.

« Je ne le ferai pas. Kohaku. Comment peux-tu répéter cette phrase stupide autant de fois avec ce visage sérieux ? » répliqua Kazuki.

« C-Ce n’est pas une réplique stupide ! Celle-ci est sérieuse et c’est pourquoi…, » recommença Kohaku.

« Que ce soit une réplique stupide ou un visage sérieux, ce n’est pas le moment de parler de ce genre de choses, » répliqua Kazuki.

Les épaules de Kohaku s’étaient affaissées avec découragement suite à la réprimande de Kazuki.

« Si nous parlons de coopération, alors il s’agit de la Formation du Ciel et de la Terre, non ? » demanda Mio.

L’étudiante d’honneur Mio avait énoncé la réponse modèle. La Formation du Ciel et de la Terre — avec l’épéiste comme avant-garde pour protéger le Magica Stigma, et le Magica Stigma qui préparerait une puissante Magie d’Invocation depuis l’arrière-garde. C’était ce genre de formation dont elle parlait.

« La fondation est comme ça, mais… la Formation du Ciel et de la Terre a pour prémisse que les épéistes seraient sacrifiés. Je pense que cette formation n’est pas adaptée à cette bataille électorale qui va décider du président du conseil des étudiants en chef. »

En entendant les paroles de Kazuki, Kohaku, qui souhaitait l’amélioration de la position des épéistes, hocha la tête à plusieurs reprises avec beaucoup d’enthousiasme tout en fredonnant « Bien bien ».

Dans cette bataille électorale, le vote serait effectué après le tournoi. Pour le bien du vote, et pas seulement pour gagner, ils devaient montrer à tout le monde une façon de combattre qui pourrait également être reconnue comme appropriée pour le président du conseil des étudiants en chef. Liz Liza-sensei avait appelé cela, non pas un « manifeste », mais un « engagement envers la bataille ».

« De plus, l’intervalle entre chaque match est vraiment dur pour les participants, donc je pense que nous ne devrions pas nous battre d’une manière qui concentrerait le fardeau sur quelqu’un. Nous devons aussi nous concentrer sur le prochain match. Si nous subissons des dégâts qui ne pourraient pas être récupérés avant le prochain combat, alors au moment de la finale, nous pourrions tomber dans une intoxication magique. »

« Dans ce cas, nous n’allons pas chanter de la magie d’attaque en sacrifiant les épéistes de première ligne, il vaut mieux chanter de la magie d’invocation qui soutient les épéistes de première ligne n’est-ce pas ? Par exemple quelque chose comme “Autocombustion” ! »

Mio frappa ses deux mains. Kazuki hocha la tête à ce sujet.

« Si nous scandons l’“Autocombustion” sur les épéistes de la ligne de front, ils pourraient se défendre contre l’attaque de l’ennemi avec les flammes qui couvrent tout leur corps tout en utilisant la psychokinésie pour déplacer la flamme dans l’épée afin d’augmenter leur puissance d’attaque, une telle façon de combattre est possible. Il est nécessaire qu’un tel schéma soit partagé avec tout le monde au préalable. »

« Je vois. Je comprends parfaitement qu’entre le fait de le faire directement dans une telle situation sans entraînement au préalable, et en s’entraînant longuement avant ça, il y a une très grande différence. De plus, en tant qu’épéistes, nous ne sommes pas doués pour la psychokinésie. Il est nécessaire de s’entraîner au préalable si l’on veut utiliser cette méthode de combat. Donc cet entraînement spécial comprendra aussi quelque chose comme ça. »

Kohaku parvint à comprendre et hocha une nouvelle fois la tête. Les épéistes accumulaient généralement les entraînements spécialisés dans l’enchantement d’aura. Même si on leur disait d’utiliser soudainement la psychokinésie, la plupart des épéistes seraient certainement déconcertés.

« Eh, quelque chose comme déplacer une flamme peut être fait facilement même si vous devez l’improviser, non ? »

Kazuha-senpai avait dit une telle chose nonchalamment, faisant sursauter Kohaku.

Kazuha-senpai aimait beaucoup les sabres, cependant elle était une personne particulière dont la compétence en magie était bien meilleure que son kenjutsu.

D’après ce que Kohaku avait dit, il semblerait que ses compétences en magie soient au niveau d’un génie.

« Cependant, il vaut toujours mieux que je m’entraîne au préalable à appliquer la magie défensive à d’autres personnes. »

Le chant utilisé pour les sorts de la Magie d’Invocation était divisé en un processus à quatre étapes, elles étaient : « Accéder », « Ordonner », « Cibler » et « Lancer ».

Il n’y avait pas besoin de « Ciblage » afin de lancer un sort défensif qui visait le corps de l’utilisateur même. Pour cette raison, il y avait beaucoup de sorts défensifs qui pouvaient être lancés rapidement. Mais dans le cas où le sort n’était pas ciblé sur son propre corps, mais plutôt sur d’autres personnes, alors il y aurait besoin de « Ciblage » tout comme avec les autres Magies d’Invocation. Pour Kazuki, dont on ne pouvait pas dire que la magie générale était son point fort, ce petit détail devenait un obstacle pas si petit.

S’il effectuait l’entraînement spécial, alors il pourrait ainsi deviner à l’avance comment ses alliés allaient se déplacer. Il pourrait ainsi modifier son propre schéma en fonction de sa propre position. Ainsi, le « Ciblage » deviendrait lui aussi absolument fluide.

« La Magie d’Invocation qui peut être utilisée pour coopérer avec un épéiste n’est pas limitée à l’“Autocombustion”. Par exemple… Je pense que l’équipe de Kaguya-senpai utilisera ce type de coopération… »

Kazuki connaissait à peu près les magies utilisées par Kaguya-senpai et Koyuki… Lorsque Kazuki avait transmis sa propre prédiction à tout le monde, tous les membres de son équipe avaient resserré leurs expressions en comprenant la menace à cet instant précis.

« Si nous les défions avec une Formation du Ciel et de la Terre normale sans aucun plan, il ne fait aucun doute que nous allons perdre face à une attaque de coopération avancée. Je pense qu’il est préférable pour notre côté de préparer également plusieurs formations et d’augmenter notre maîtrise de celles-ci. »

Ce tournoi se développerait jusqu’à un point où l’équipe qui créerait une nouvelle façon de combattre piétinerait l’équipe qui continuerait à s’accrocher à l’ancienne Formation du Ciel et de la Terre, c’est ainsi que cela se passerait.

Tout à coup, Kazuki remarqua que Kazuha-senpai le regardait de côté en s’agitant.

« Y a-t-il un problème ? »

« Non… je pensais juste à la gravité de tes intentions pour ce tournoi. Tu es une personne étonnamment directe, hein. »

Un petit cœur s’était envolé de sa poitrine, cœur qui avait été aspiré dans l’anneau de Salomon de Kazuki.

 

◇ ◇ ◇ ◇

Avec l’objectif de la bataille électorale en tête, même une seconde était précieuse, mais il n’était pas non plus permis d’abuser de l’entraînement spécial pour la coopération magique jusqu’à l’épuisement. Tôt le matin et le soir étaient devenus des créneaux horaires libres.

Lorsque l’entraînement spécial de l’équipe avait été terminé, Kazuki n’avait pas seulement fait son entraînement habituel tôt le matin, mais il avait également fait diligemment un entraînement au kenjutsu avec Hikaru-senpai et Kazuha-senpai pendant la soirée.

Avec l’ajout d’un troisième membre dans l’entraînement, les choses qu’ils pouvaient faire avaient également augmenté. Afin que Kazuki puisse voir la force réelle des deux personnes de manière objective une fois de plus, il avait demandé à Hikaru-senpai et Kazuha-senpai d’échanger des coups l’une contre l’autre.

« … Ooops… wawawaa ! »

C’était Hikaru-senpai qui avait immédiatement laissé échapper une voix paniquée.

Kazuha-senpai avait effectué d’innombrables coups variés avec un mouvement fluide comme de l’eau qui coule et elle avait coincé Hikaru-senpai.

« Kazuha-senpai, tu es devenue très forte par rapport à l’époque où tu m’as combattu, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Vraiment !? Suis-je devenue forte !? » Kazuha-senpai se retourna après avoir entendu les mots de Kazuki et son expression devint lumineuse.

L’origine de son changement venait de son manque total de force inutile. Son maniement de l’épée n’était pas flasque comme avant, mais serein et résolu comme une étoile filante.

Cette douceur n’était rien d’autre que le produit de sa pratique persistante des coups et des formes.

Son maniement de l’épée témoignait clairement de l’intensité de son travail quotidien.

« … Mais alors que je peux me battre comme ça en m’entraînant, dans un vrai combat, je ne suis absolument pas bonne, » déclara Kazuha-senpai.

« Senpai, est-ce parce que tu ne voulais absolument pas perdre contre ces gars en classe, ou bien est-ce, car tu ne voulais pas montrer un côté peu cool de toi-même que tu t’épuisais en combat ? »

« O, oui ! Oui, c’est ça ! C’est bien ce genre de sentiment ! »

« Senpai, as-tu peut-être un problème psychologique ? Mais en réalité, Senpai, tu es forte, alors s’il te plaît, aie confiance en toi. »

« … En réalité, je suis forte… ? Même si tout le monde se moquait de moi… »

En entendant les mots de Kazuki, les joues de Kazuha-senpai étaient légèrement colorées par un espoir appelé « par hasard, est-ce possible ? ».

« Je pensais moi aussi que j’avais appris les formes et que j’avais bien intégré ces mouvements dans mon corps, mais… »

Hikaru-senpai avait incliné sa tête comme si elle n’était pas convaincue.

Hikaru-senpai avait également tracé les mouvements de Kazuki en utilisant la télépathie, les formes du kenjutsu avaient été en grande partie introduites dans son corps.

« Senpai, même si tu as appris les formes, le fait de savoir comment bouger son corps dans différents types de situations de manière vraiment efficace est bien plus difficile. L’expérience à ce niveau-là possède une grande importance pour ce genre d’évaluation situationnelle. De plus, il ne suffit pas de tracer les mouvements, lorsque tu persévères fortement dans ta pratique des mouvements et des formes encore et encore, tes mouvements deviendront purement sereins. Que ce soit au niveau du physique du corps ou de l’optimisation des mouvements du corps… dans ces aspects, ton épée, Kazuha-senpai, est au-dessus. »

L’épée qui avait été polie jusqu’à sa limite la plus extrême ne pourrait pas être prédite même avec la prévision. Lorsque Kazuki s’était battu contre Yagyuu Nyounsai, même jusqu’à la fin, il n’avait pas pu voir parfaitement le Tengushou de ce maître épéiste.

Même si la capacité d’apprentissage de Hikaru-senpai était vraiment excellente, la profondeur du kenjutsu était encore plus importante que ça.

« Alors est-ce comme ça ? Un coup d’épée parfaitement clair… c’est super cool ! Compris, alors je vais faire encore plus d’entraînements, tu vas voir ! Je vais te le montrer !! »

« Mais ce n’est pas quelque chose qui peut être réalisé en un jour, alors pour l’instant polissons notre sens du discernement. Vous deux, que diriez-vous d’échanger des coups avec moi, cette fois-ci à tour de rôle ? »

Kazuki avait également sorti son épée du fourreau. La pratique du style Hayashizaki utilisait de vrais sabres. Même s’ils utilisaient de vraies épées, tant que le pouvoir magique défensif était toujours là, ils seraient en sécurité. Il serait plus économique en pouvoir magique s’ils utilisaient des épées en bambou, mais cela créerait un grand écart dans leurs sens.

Lorsqu’elle fit face à Kazuki qui dégaina son épée, Kazuha-senpai se figea de surprise.

« C’est bon, je ne pense pas du tout à quelque chose comme me venger en raison du ressentiment que j’ai ressenti en étant injustement accusée. Fuffuffu. »

« Ar ― rête ! N’es-tu pas actuellement une Sen ― pai !? »

« … Mais apprendre le maniement de l’épée par l’équipe ennemie, pour une raison inconnue, ça pourrait être injuste. » Hikaru-senpai riait en prenant une position avec son katana.

« Hikaru-senpai, je ne te vois pas vraiment comme une ennemie. De plus, selon les règles, les étudiants de la Division Magie ne peuvent pas utiliser un sabre. »

« Ce n’est pas le cas, tu sais ! Après tout, mon Baal possède une magie qui peut créer une arme. »

C’est vrai, utiliser des armes créées à partir de la magie d’invocation n’était finalement pas un problème.

Le Baal de Hikaru-senpai possédait beaucoup de magies qui augmentaient la capacité de combat rapproché d’une personne et c’était quelque chose qui plaisait énormément à Kazuki. Le Futsunushi no Kami de Kazuha-senpai était également dans le même cas de figure.

S’il augmentait les niveaux de positivité avec ces deux-là, alors il pourrait devenir encore plus fort…

Une pensée calculatrice lui traversa l’esprit, Kazuki secoua rapidement la tête en signe d’agitation.

 

◇ ◇ ◇ ◇

Lorsque les deux Senpais furent complètement épuisés, le ciel avait complètement pris la couleur de la nuit.

« Au fait, Hikaru-senpai. Où se trouve une zone dans cette académie qui est située dans l’angle mort des caméras de sécurité ? »

Juste avant qu’ils ne retournent au manoir des sorcières après la fin de l’entraînement, Kazuki avait jeté un regard à Hikaru-senpai et avait demandé cela.

« Pourquoi demandes-tu ce genre de chose ? Eh bien, je ne pense pas que tu feras quelque chose de mal, Kazuki, donc ça n’a pas d’importance. »

Elle n’avait même pas l’ombre d’un doute à l’égard de Kazuki, Hikaru-senpai avait docilement enseigné à Kazuki les tenants et aboutissants du domaine.

Kazuki hocha la tête tout en écoutant, pensant que jusqu’à présent, la situation était bonne.

Bien sûr, il n’avait pas l’intention de faire quelque chose de mal. Mais si Mio ou Kaguya-senpai le savaient, elles se mettraient en colère.

« Je comprends. Désolé, il y a quelque chose que je dois vraiment faire ce soir, alors est-ce que je peux remettre pour un peu plus tard le fait de passer du temps ensemble dans ma chambre ? »

« Ok-kay —, c’est bon. Après tout, dans une amitié entre hommes, il n’y a rien de tel que de s’intéresser de trop près à un ami qui a des circonstances ! »

***

Partie 2

Le jardin, au cours de la nuit. Dans l’espace entre les arbres d’un vert sombre qui ressemblait à un noir infini, Kazuki se promenait en prétendant quelque chose comme « Parfois, je veux être seul ». En réalité, même si Kazuki avait passé toute la journée avec les autres membres du manoir des sorcières, il n’avait pas ressenti la moindre contrainte.

Cependant, en ce qui concerne Kazuki, il devrait présenter visiblement un côté « un gars qui attend vraiment d’être seul ».

Alors qu’il se promenait à l’intérieur de l’école la nuit, mêlé au vent frais de la nuit, Kazuki sentit un regard qui s’accrochait à lui et le suivait partout… Quelle personne simple à comprendre, n’est-ce pas ?

Afin que cette personne puisse se sentir en sécurité et sortir, Kazuki avait intentionnellement choisi un moment où il n’y avait pas de patrouilles. De plus, il s’était « promené » dans une zone où les caméras de sécurité n’étaient pas présentes.

— À cet instant, il y avait eu une légère intention meurtrière qui s’était approchée de lui !

« Penses-tu vraiment que quelque chose d’inefficace que tu as essayé auparavant va soudainement réussir si tu essaies à nouveau ? »

Kazuki évita l’attaque-surprise comme s’il avait un œil dans le dos, il dégaina son katana tout en se retournant.

L’attaquante commença à être paniquée par la contre-attaque de Kazuki et reprit immédiatement une distance entre elle et Kazuki.

« Enfoiré, pourquoi es-tu encore en vie ? J’aurais déjà dû te tuer à coup sûr… ! »

La personne qui avait créé une distance de plusieurs pas entre eux et qui lui faisait face était la fille couverte de la tête aux pieds d’un costume et d’un voile noirs.

En regardant sa carrure, il n’y avait pas d’erreur, c’était le même assassin qui l’avait attaqué auparavant.

D’après la façon dont cette personne avait été capable de saisir le moment où Kazuki était sorti, il avait pu en déduire qu’elle était liée à cette académie. De plus, si elle était également liée aux cas d’agression contre les étudiants ordinaires, il était fort probable qu’elle ait compris l’emplacement des caméras de sécurité.

C’est pourquoi, s’il sortait seul comme ça, Kazuki pensait qu’il serait capable de l’attirer dehors.

Bien que cette personne ait confirmé une fois auparavant qu’elle avait assassiné Kazuki avant de partir de la scène de crime, pourtant le lendemain Kazuki allait à l’école calmement. Elle avait dû être choquée quand elle l’avait remarqué et elle s’était impatientée.

« N’est-ce pas ton entraînement qui est insuffisant ? Non, dans ton pays, ça s’appelle le kung-fu, n’est-ce pas ? »

J’ai déjà deviné ton identité, tu sais, fut ce que Kazuki indiqua implicitement.

Au lieu d’une réponse, l’assassin donna un coup de pied au sol bruyamment.

« Shinkyaku, marche foudroyante » — dans le kenpo chinois, en marchant avec force contre le sol, le recul était alors transformé en énergie.

En utilisant le Shinkyaku, l’assassin fit un grand pas en avant grâce au recul qu’elle produisait et bondit sur Kazuki à grande vitesse. C’était la façon caractéristique de marcher dans le kenpo chinois qui était appelée le Jūchouho.

Avec une posture au centre de gravité bas qui s’enfonçait presque, elle fit un pas dans la poitrine de l’adversaire en un seul élan en utilisant l’élan obtenu par le Shinkyaku. Au moment où son pied se posait sur le sol, elle ne réduisait pas cet élan et elle faisait fonctionner les articulations de tout son corps ensemble. Lorsqu’elle poussa sa paume en utilisant ce mouvement en spirale, la technique était rapide comme un éclair violet, possédant la puissance de pénétration d’une balle de fusil.

Le kenpo chinois était un art martial de poing qui donnait des coups de pied dans la terre.

Kazuki se souvint du Shintoukei avec lequel il avait été frappé de face, alors il détermina qu’il était dangereux d’être touché par les attaques de cette personne. Par conséquent, il ne devait pas parer ses attaques, mais esquiver, et déplaça son katana en visant le moment où son attaque se terminerait.

Contre la contre-attaque de Kazuki, la paume de l’assassin s’était déplacée dans un mouvement circulaire — un mouvement en spirale.

Le talon de la paume de l’assassin avait frappé le côté du katana de Kazuki et avait détourné la trajectoire de l’attaque de manière drastique.

Tout comme une toupie qui tournait et repoussait quelque chose volant vers elle, le mouvement en spirale exhibait sa puissance même en défense. Tout comme le Positionnement instantané de Kazuki, cette personne le faisait avec une danse fluide de ses mains nues.

L’assassin qui avait repoussé l’attaque de Kazuki comme ça avait gardé son bras de défense collé au katana de Kazuki et l’avait saisi. Avec cette prise comme point focal, elle s’était glissée vers la poitrine de Kazuki.

Une distance très proche. La distance pour une attaque avec un katana avait été perdue. Si elle était collée à lui de si près, l’adversaire devait également être dans l’incapacité de reculer suffisamment ses coups de poing et de pied pour prendre de la puissance.

« RUPTURE ! »

Cependant, l’assassin, tout en élevant la voix avec une ferveur impensable de la part d’une femme, donna un nouveau coup de pied dans la terre avec force. L’énergie du coup de pied dans le sol s’était ainsi transformée en puissance.

Les articulations de tout le corps de l’assassin s’entremêlaient dans un mouvement en spirale. S’il y avait autant d’énergie obtenue du sol, une distance afin de prendre de l’élan avec le poing était inutile. Une technique qui pourrait être appelée Sunkei ou peut-être « Punch d’un pouce »… Indépendamment de la distance du point zéro, un puissant coup de paume arrivait !

Kazuki l’avait immédiatement bloqué avec les bords de son katana.

Cependant, il avait titubé à cause du terrible impact.

Je vois, pensa Kazuki. Elle allait se rapprocher dès qu’elle pouvait contrer l’attaque de l’adversaire. Puis, à partir de cette distance où elle semblait collée à l’adversaire, elle tuait pendant l’instant où son adversaire ne pourrait pas s’échapper. En plus, quand elle agissait ainsi, son adversaire ne pouvait pas attaquer directement. D’un autre côté, elle donnait elle-même un fort coup de pied dans la terre et avec la puissance du mouvement en spirale, elle frappait avec un coup puissant et cela même avec une distance réduite au contact.

Il avait été dit que le kenpo chinois, le Hakkyouken était spécialisé dans des tactiques comme celle-ci.

La main de l’assassin tenait fermement le katana de Kazuki.

Kazuki, qui observait calmement, avait changé d’expression. Une vague infime de pouvoir magique fut libérée de la paume de l’assassin.

Comme si elle s’opposait à cette vague de pouvoir magique, l’aura contenant du pouvoir magique et qui recouvrait le corps et le katana de Kazuki fit une ondulation et elle s’étira finement. Le positif et le négatif.

Shintoukei — le katana allait être brisé.

L’assassin avait marché sur le sol fermement et fortement, et donc cette énergie allait être transmise dans sa paume. C’était une puissance suffisante pour briser à mains nues une épée forgée par alchimie.

Cependant, avant que cela ne se produise, Kazuki concentra son aura d’enchantement en un point et il éloigna de justesse la main de l’assassin de son katana. De la main de l’assassin, l’énergie qui avait perdu sa destination se dispersa.

… Intéressant. C’était une façon de combattre qu’il n’avait jamais vue jusqu’à présent, une doctrine de combat différente.

Kazuki ne s’était toujours pas échappé de la portée d’attaque de l’assassin. L’assassin avait marché avec force sur le sol, cet impact avait été transmis à la jambe du côté opposé et elle avait libéré un puissant coup de pied.

Il ne semblait pas probable que tous ses coups soient imprégnés de ce pouvoir magique si particulier.

Cependant, comme il hésitait à se faire toucher, Kazuki se consacra entièrement à l’esquive.

Mais il n’était pas en mesure de briser la position de l’adversaire juste en esquivant, l’adversaire lâchait des attaques consécutives à sa guise. Bientôt, la situation s’était transformée en une bataille défensive à sens unique pour Kazuki.

« Comment est-ce ? C’est ce qu’ils veulent dire par Senren Nensui !! »

Les mouvements de l’assassin qui dessinait seulement des trajectoires circulaires rappelaient à Kazuki un compas.

« C’est juste une technique différente, mais si elle ne touche pas, alors ce n’est pas grave. »

Kazuki l’avait de nouveau provoquée tout en esquivant. La jeune fille assassine avait répliqué d’une voix qui semblait le tester.

« … Le kenjutsu de cette académie est un déchet. Ce que vous avez appris, bande de salauds, n’est pas une technique de meurtre. On ne vous apprend rien d’autre que des techniques pour devenir des sacrifices pour les Magica Stigmas. »

C’était une dure vérité pour ses oreilles.

« On m’a appris la technique approchant les limites de l’humanité… BRISE ! »

La jeune fille tueuse donna un coup de pied dans la terre avec encore plus de force. Une voix forte résonna.

C’était un Shinkyaku qui était chargé d’une puissante aura, tout le recul du coup de pied dans la terre était converti en puissance d’accélération.

À cette vitesse, sa puissance de pénétration approchait même Beatrix ou Hikaru-senpai lorsqu’elles utilisaient la magie de renforcement du corps.

Certes, atteindre cette puissance sans utiliser la magie d’invocation était stupéfiant.

Cependant, parce qu’il y avait l’action préliminaire de frapper fortement la terre, c’était très facile à lire.

« Ne pense pas une seconde que tu sais tout ce qu’il y a à savoir sur le kenjutsu de ce pays rien qu’avec ça ! »

Kazuki évita tranquillement ce coup de paume lancé avec une vitesse inhumaine.

« Kuu !? Comment ma technique a-t-elle pu… ? Peut-on l’esquiver comme ça !? »

Il avait déjà vu le fond de cette personne. C’est ce que Kazuki pensait dans son cœur.

La tueuse, agitée par sa provocation, exposa une large ouverture en raison des mouvements qu’elle faisait afin d’attaquer.

Les attaques continues avaient pris fin à ce moment-là.

Kazuki s’était finalement échappé de cette distance rapprochée où la tueuse était collée à lui, il avait pris la distance où il pouvait trancher avec son katana.

Puis il imagina un mouvement fluide qui ressemblait à un ruisseau clair et serein dans son esprit — et il effectua un coup.

Ses coups d’entraînement répétés tous les jours avaient rendu l’image claire dans l’esprit de Kazuki. Ce mouvement poli renforcé par l’enchantement d’aura avait créé un coup avec une vitesse juste comme il l’avait imaginé.

L’unique coup qui approchait de la vitesse des dieux trancha le pouvoir magique défensif de l’assassin dont la posture était criblée d’ouvertures.

Kazuki ne s’arrêta pas là.

Pouvait-il le faire ou non ? C’était une technique dont le taux de réussite n’était que de cinquante pour cent, mais…

L’épée de rêve du style Hayashizaki — Kasane, l’empilement de frappes !

Cela commençait par la création d’une égratignure dans la magie défensive de l’adversaire avec le premier coup. Puis, avant que le nouveau pouvoir magique ne puisse jaillir et remplir l’endroit qui était seulement une égratignure de la taille d’une mèche de cheveux, une seconde frappe suivant parfaitement la même trajectoire que la première s’empilera.

Grâce à ces frappes miraculeuses, le pouvoir magique défensif de l’adversaire était transpercé et la deuxième attaque pouvait trancher la chair de l’autre côté.

En un instant, comme une brume passagère, le katana de Kazuki avait sculpté deux lignes.

À l’origine, c’était une technique destinée à tuer instantanément. Cependant, cette fois-ci, il n’avait pas l’intention de blesser son ennemi.

Doucement, le voile était tombé du visage de l’assassin.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? » Elle éleva une voix étonnée, la fille exposée fit un bond en arrière comme si elle essayait de s’échapper.

« Pas seulement ton voile, je pourrais même te couper le cou si je le voulais. C’est l’épée reforgée du Japon. »

À l’intérieur de son esprit, il était heureux que la technique soit un succès alors que son cœur battait fort, mais même ainsi, il informa froidement son adversaire.

***

Partie 3

L’épée de rêve — l’épée secrète qui ressemblait à la description d’une technique de fantasy, elle ne réussirait pas sauf contre un adversaire dont la compétence était largement inférieure à l’attaquant.

Même si, par exemple, il essayait de la tester contre un adversaire comme Beatrix qui était un ennemi redoutable sans ouverture, on pourrait dire que ce n’était que de la précipitation.

Mais d’un autre côté, il y avait aussi des adversaires qui étaient vraiment imprudents tels que Loki, le soi-disant ennemi redoutable criblé d’ouvertures.

« C’est bien ce que je pensais. Tu étais là lors du tirage au sort du tournoi, n’est-ce pas ? »

À ce moment-là, dans l’auditorium, Kazuki avait senti un regard puissant qui ne pouvait pas cacher le choc qu’il ressentait.

C’est pourquoi ce n’était rien de plus qu’une confirmation. Il avait déjà enquêté jusqu’à avoir son nom.

« Étudiante de première année de la Division Épée qui a rejoint l’équipe de Mibu Akira… Katsura Karin. C’est ton nom, n’est-ce pas ? »

La tueuse versée dans le Kenpo chinois — Katsura Karin avait le visage coloré par la fureur, un son de grincement de dents retentissait.

« Tu n’utilises pas le kenjutsu, mais tes compétences en arts martiaux sans armes sont assez considérables, hein ? »

« Même si tu connais mon nom, ce ne sera pas un problème si je te tue dans cet endroit ! »

Karin se précipita en avant une fois de plus avec son Jūchouho.

Mais il avait déjà une estimation complète de la force de cette personne.

Sans parler de la façon dont sa compétence s’émoussait à cause de l’impatience et de la fureur, il devenait facile de prévoir ses mouvements. La provocation de Kazuki, qu’il répétait sans cesse, avait pour but de faire perdre à la jeune fille sa présence d’esprit.

Kazuki était déjà capable d’esquiver ses attaques de loin.

… Il avait même de la place pour psalmodier son sort.

« Il n’y aura aucune hésitation même si te maudire me causera du tort… agoniser ensemble est ma joie ! Pleure et crie dans le reflet du miroir ! Suicide Noir ! »

Tout le corps de Kazuki fut enveloppé d’une aura sombre.

Kazuki cessa soudainement d’essayer d’esquiver, il présenta son propre corps face à la paume de l’adversaire.

« … !? » Karin remarqua l’anomalie, mais elle ne pouvait pas arrêter sa technique si soudainement. Son dos de la main s’enfonça dans le plexus solaire de Kazuki — la douleur qui aurait dû être produite par ce coup fut renvoyée vers Karin.

Le Suicide noir était une magie d’illusion qui reflétait la douleur produite par une attaque reçue par l’utilisateur sur l’attaquant.

« Whh… gahaa ! Bâtard, qu’est-ce que tu… ? »

En raison de la douleur fantomatique dans son abdomen qui était comme si elle avait été frappée par une fusée miniature, Karin laissa échapper une voix alors qu’elle vomissait de douleur.

La fille essaya d’utiliser le Shintoukei, mais son contrôle du pouvoir magique était déréglé par la douleur fantôme, et donc cette vague de pouvoir magique se dispersa sans faire d’effet.

C’était vraiment comme il le soupçonnait. Cette technique lisait très probablement la longueur d’onde du pouvoir magique de l’adversaire à partir de la paume, puis elle faisait s’entrechoquer la longueur d’onde exactement opposée afin de compenser le pouvoir magique défensif. Un contrôle délicat du pouvoir magique était nécessaire pour faire cela. S’il utilisait la magie de douleur d’Asmodeus, alors il serait capable de sceller sa technique… Elle n’était plus une menace.

« Quelle personne sans endurance ! Devenir aussi trouée et déséquilibrée juste avec un peu de douleur, quelle blague ! »

Kazuki fit des yeux encore plus impitoyables et il déclara quelque chose comme ce que dirait un sadique qui s’amusait en raison de la magie qu’il utilisait.

« Ô désir tapi dans la mer du cœur, en passant par la chair profondément pécheresse, j’ai atteint cette main ! Ô incarnation de la violation, emmêle tout selon mon désir ! Tentacules du désir ! »

Puis Kazuki invoqua une magie de niveau 1 qui n’avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour s’activer. D’innombrables tentacules furent invoqués depuis le sol et capturèrent Karin qui se tordait de douleur.

« Une morveuse immature comme toi a encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir être appelée un assassin. »

Sa technique avait été perçue par l’observation calme de Kazuki. Face à ça, Karin était devenue complètement furieuse de sa provocation, et était incapable de faire face à une magie inconnue — en ce moment, le corps de Karin était entièrement bloqué.

Karin se débattait avec frustration, mais la jeune fille ne pouvait pas s’échapper avec sa force physique.

« Pourquoi m’as-tu ciblé ? Ton objectif est-il ma vie ? Ou bien le siège du Conseil des élèves ? Le commanditaire derrière toi, est-ce un autre pays avancé en magie… comme je le pensais, est-ce la Chine ? »

Karin détourna les yeux de Kazuki et elle n’essaya même pas d’ouvrir la bouche. C’était pourtant une réaction naturelle, et on ne pouvait rien y faire.

« Si tu n’avoues pas, alors je ferai en sorte que ce tentacule noir et épais te fasse quelque chose de traumatisant, est-ce que tu veux ça ? »

Kazuki baissa la voix et menaça la jeune fille.

Mais comme prévu, ce genre de chose ne me convient pas vraiment.

D’innombrables tentacules à l’éclat noir qui, rien qu’en les regardant, vous feraient grimacer de dégoût, s’enroulaient autour des membres de la fille et se tortillaient. Cependant, l’expression de Karin n’avait pas changé.

« … Ô fleur de gobelin, fleuri dans toute ta gloire de manière séduisante… »

Dans un murmure, la bouche de Karin faisait tourner les mots… Un sort !?

Kazuki avait resserré l’enchevêtrement des tentacules avec agitation. Cependant, ce Tentacule du Désir était par nature une attaque destinée à entraver le chant des sorts, elle n’avait aucune puissance. Devait-il la couper avec son katana, cette pensée ne passa qu’un instant avant que Kazuki n’hésite — il choisit d’oser en laissant l’adversaire invoquer sa magie d’invocation et d’observer.

Katsura Karin qui était censée être une élève de la Division Épée, mais qui tentait maintenant de chanter une magie d’invocation !

« Ce qui s’ouvre ce soir est le banquet des brutes. Élevez maintenant le pilier rouge et chaud contre le pécheur de ce vol brutal. Inclinez la vie tels l’apéritif et la coupe de joie. Torturez-le d’un millier d’années dans les cieux, ici même dans ce lieu… L’enfer de la corde noire du poêle à frire géant, Daihouraku Kokujou Jigoku !! »

Avec un son énorme, plusieurs piliers d’acier s’élevèrent autour de la fille en tournant. Le nombre de piliers était de dix. Les piliers émettaient une lumière brillante tout en brûlant d’une lueur rouge et en dégageant une puanteur étouffante.

 

 

Depuis les dix piliers d’acier, plusieurs lignes de cordes noires avaient soudainement été tirées radialement. Les cordes noires s’étaient immédiatement tournées vers Kazuki et les tentacules noirs et s’étaient étendues… C’était une corde faite de cheveux humains tressés !

Kazuki s’échappa de là, mais les cheveux si nombreux qu’il était impossible à fuir se tendaient vers lui.

Finalement, une corde noire s’était enroulée autour du pied de Kazuki !

Kazuki essaya de la couper avec son katana, mais avec un bruit de grincement, la corde noire résista à la lame, il n’arriva pas à la sectionner.

« Brûle en cendres tout ce qui est en contact… chaleur brûlante du rejet sans endroit où aller ! Autocombustion ! »

Kazuki avait anticipé le signe de la magie de l’élément du feu et il avait mis en place sa magie défensive. Sa façon de l’utiliser était différente de celle attendue, mais il avait essayé de brûler la corde noire avec l’armure de flammes. — Mais même ainsi, ça ne pouvait pas être brûlé.

C’était tellement solide comme si cela avait été renforcé par une malédiction.

La corde noire entraînait Kazuki vers l’inquiétant pilier d’acier qui dégageait une odeur pestilentielle et une chaleur féroce.

« Merde ! » Impatient, Kazuki concentra la flamme dans le katana qu’il tenait à la main en utilisant la psychokinésie.

Le katana dont la puissance d’attaque était augmentée par les flammes — son seul coup avait finalement sectionné la corde noire.

Kazuki avait échappé de justesse à la peur d’être entraîné vers le pilier qui dégageait une odeur nauséabonde et une chaleur terrible. Cependant, plusieurs autres cordes noires s’étendaient et tentaient de capturer Kazuki et de l’entraîner vers le pilier une fois de plus. Kazuki brûla et coupa les cordes noires qui s’approchaient l’une après l’autre avec son katana de flamme et il les chassa.

Profitant de cette occasion, Karin se libéra des Tentacules du désir qui la retenaient. Les cordes noires se tendirent également vers les tentacules, l’un des piliers d’acier épuisa son énergie et s’enfonça dans le sol avant de disparaître.

Karin prit position une fois de plus pour se préparer à affronter Kazuki.

La flamme de la bataille fut ravivée une fois de plus.

{— Arrête, Karin. Tu ne peux pas gagner contre ce garçon.}

À ce moment-là, à côté de Karin, flottait l’avatar d’une Diva. Il s’agissait sans aucun doute de la Diva sous contrat de Karin. Vêtue d’un magnifique kimono, c’était une déesse adulte qui émettait une beauté éclatante. Sur sa tête, il y avait des oreilles dorées et dans le bas de son dos, une queue surgissait. C’était l’appendice d’un renard.

Une Diva renarde en kimono… était-ce une Diva chinoise comme il le pensait ? En tout cas, cette tenue qui dégageait une atmosphère d’Asie n’était manifestement pas l’un des 72 piliers de Salomon.

« Qu’est-ce que tu as dit, Da… »

{Ne dis pas mon nom !}

La Diva avait interrompu les paroles de Karin d’un ton fort. Karin tressaillit de surprise.

{ … Tu ne dois pas donner plus d’informations, même si ce n’est qu’un peu plus à ce garçon. Je peux clairement dire qu’une telle négligence montre bien la différence entre toi et ce garçon. Ce n’est pas une simple différence de technique de combat ou de puissance de magie d’invocation. Toi, qui te bats en courant dans la fureur, et ce garçon qui se bat en tirant calmement des informations de l’adversaire. Vos positions sont vraiment différentes. Tu comprends ?}

Karin baissait silencieusement les yeux devant la remontrance de sa Diva contractée.

{Je ne suis pas une Diva faible. Mais malgré cela, même si par exemple tu possèdes deux fois la puissance de combat de ce garçon, tu perdras quand même à cause d’une telle différence, tu vois ça ? … Hey toi, garçon.}

L’aristocrate à la queue de renard avait fait face à Kazuki avec ses longs yeux fuyants.

{C’est surprenant qu’il y ait un soldat comme toi dans ce genre de pays et d’époque pacifique. Combien de scènes de carnage as-tu traversées jusqu’ici ?}

« Je ne suis pas du tout passé par des choses exagérées comme des scènes de carnage. C’est juste que mon école de style d’épée accorde la plus grande importance au fait d’“observer” l’adversaire. »

La technique de prévision de Kazuki, qui était comme une vision de l’avenir, était redoutable au point qu’on l’appelait « l’Oeil Magique de l’Ogre » dans les nombreux dojos qu’il avait visités.

{Mettre l’accent sur l’observation, est-ce tout ce qu’il y a à faire ? Oh, quel garçon qui va probablement empirer dans le futur ! Karin, avec ça, l’assassinat a déjà échoué. Abandonne et fuis immédiatement.}

« … Compris. »

{C’est bon même si tu viens pour nous poursuivre, mais nous avons confiance en notre pied léger. À la prochaine fois, mon garçon.}

Karin concentra son aura d’enchantement dans ses jambes et disparut aussitôt dans l’obscurité de la nuit.

Il pensait que ce serait mieux s’il pouvait la retenir personnellement, mais… finalement, ça ne pouvait pas se passer aussi facilement.

Cet échange qui s’était produit en dehors des caméras de sécurité n’avait laissé aucune preuve derrière lui.

Kazuki avait commencé à faire demi-tour vers la route qui était enveloppée dans l’obscurité.

***

Partie 4

Lorsque Kazuki était retourné dans sa chambre, il était évident qu’il n’y avait personne dans la pièce noire.

Bien qu’il ait été celui qui avait proposé de suspendre le séjour pour ce soir, Kazuki avait clairement ressenti le fait qu’il était triste de retourner dans cette chambre sans Hikaru-senpai à l’intérieur.

Il se demandait s’il devait aller dans la chambre d’Hikaru-senpai après ça…

Alors qu’il était perdu dans ses pensées et qu’il se baissait sur le lit, un léger bruit de frappe se fit entendre.

La porte s’ouvrit un peu et de là, la tête de Koyuki apparut dans un bond.

« Kazuki… Hoshikaze-senpai n’est-elle pas là ce soir ? »

« Elle n’est pas là, mais… qu’est-ce que tu portes ? »

Lorsque Kazuki avait répondu, Koyuki était entrée dans la pièce.

« Bonsoir, Kazuki-oniisan ! »

Derrière Koyuki, Lotte était également entrée après elle.

Ces deux-là portaient des vêtements inhabituels. Des robes qui étaient ornées de beaucoup de froufrous. Des mini-jupes qui s’étendaient jusqu’aux hanches. Des chaussettes décorées de dentelle dépassaient.

Ces deux jolies petites filles possédaient une allure mystique à certains égards, comme des poupées parfaitement faites.

Les vêtements de Koyuki étaient d’un bleu pastel et ceux de Lotte étaient un monotone de noir et blanc avec des teintes différentes les unes des autres.

« Il s’agit d’un genre vestimentaire que l’on qualifie de douce loli. »

« Je suis une loli gothique, desu ! »

Koyuki avait parlé froidement comme si elle essayait de cacher son embarras, et Lotte avait parlé avec une voix honnêtement fougueuse.

« Vous êtes toutes les deux absurdement mignonnes, mais quelle est l’occasion ? »

« Kazuki va… être heureux si nous nous habillons ainsi, c’est parce que tu l’as dit. »

« J’ai reçu une consultation de Koyuki-oneesan, nous y sommes allées ensemble et avons acheté ceci ! »

C’est donc à propos de cette conversation au petit-déjeuner de samedi dernier quand il était sorti avant avec Mio.

Il semblerait que Koyuki s’inquiétait du fait qu’elle ne semblait pas du tout intéressée par les vêtements dans cette conversation.

Le résultat avait été quelque chose comme ça.

Les deux filles s’étaient assises sur le lit et s’étaient approchées de Kazuki, qui avait été pressé de gauche à droite par les deux filles. C’est ce qu’on appelle la situation du sandwich Lolita.

« Lorsque je portais un uniforme de femme de chambre, Kazuki, tu as dit que les froufrous me convenaient tout à fait. Je ne comprends pas vraiment moi-même, mais je me disais donc : et si quelque chose comme ça m’allait vraiment bien… »

Koyuki avait parlé d’un ton comme si elle cherchait une excuse. Son anxiété transparaissait dans sa voix.

« De mon côté, j’ai un intérêt pour la mode Lolita du Japon qui est souvent apparu dans les animes, desu. Koyuki-oneesan et moi sommes liés par l’alliance des fioritures ! »

En revanche, Lotte parlait avec enthousiasme. On aurait dit que Lotte avait deviné les émotions de Koyuki et l’avait soutenue.

Bien que les circonstances donnaient l’impression qu’elle mettait vraiment son propre hobby en vedette.

Cependant, à l’heure actuelle, est-ce qu’il existait vraiment un membre de la race humaine capable de dire que ces deux-là ne sont pas mignonnes ?

Cela leur allait si bien qu’on pouvait dire que quelque chose d’autre leur irait mieux.

« Que penses-tu de nous deux en ce moment, desu ? Kazuki-oniisan — ! »

« C’est mignon. Ça vous va bien à toutes les deux. Vous êtes vraiment mignonnes toutes les deux ! »

En ce moment Kazuki, la fatigue et la nervosité du combat précédent avaient disparu de sa tête.

Des questions comme Katsura Karin ou autre n’avaient même plus du tout d’importance.

« Super mignonne ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Même si vous les avez achetés samedi, ce serait génial si vous les montriez plus tôt que ça ! »

Kazuki éleva une voix joyeuse contre son meilleur jugement, puis il caressa doucement leurs deux têtes.

« Mais Kazuki, n’étais-tu pas toujours avec Hoshikaze-senpai dans cette pièce… ? »

Koyuki avait parlé d’un ton un peu maussade.

« Désolé. Te sentais-tu seule, Koyuki ? »

« Je ne me sentais pas vraiment… non, je me sentais seule. »

Koyuki essaya de faire semblant d’être dure, cependant elle avait immédiatement corrigé ses mots. Et puis, alors qu’elle laissait échapper un doux ronronnement « puu », elle avait frotté sa joue sur celle de Kazuki. Ce ronronnement de « puu » de lapin était le signal que l’interrupteur d’humeur gâteuse de Koyuki était activé.

« Tu es vraiment absurdement mignonne comme ça, Koyuki. Très mignonne. »

Envers Koyuki qui avait été jusque là pour lui, il devait lui transmettre ses propres sentiments, même si c’était un peu embarrassant. Pendant que Kazuki la traitait de mignonne à plusieurs reprises, il embrassa doucement la joue de Koyuki.

Le visage sans expression de Koyuki s’était légèrement éclairé de bonheur, et Kazuki pouvait clairement le voir.

« Puu. » Après avoir ronronné une fois de plus, Koyuki s’était tournée vers l’avant de Kazuki comme si elle chevauchait une de ses jambes.

Puis elle s’était accrochée à lui par devant et avait pressé ses lèvres sur Kazuki.

Tout en l’embrassant, Koyuki suçait les lèvres de Kazuki comme un enfant qui suçait un biberon. C’était aussi comme ça avant, mais Koyuki aimait vraiment sucer les lèvres lors de baisers comme ça.

Koyuki, qui était dans son état d’esprit en ce moment, se pâmait devant lui si audacieusement, comme si un feu violent était allumé dans son cœur.

« Kazuki-oniisan, wan wan ! »

De l’autre côté, Lotte s’était approchée et avait léché la joue de Kazuki.

Koyuki qui suçait les lèvres de Kazuki à pleines dents se sépara avec un visage enivré et envoûtant.

Après cela, c’est Lotte qui s’approcha cette fois, et pressa ses lèvres sur Kazuki. Même pendant le baiser, Lotte continua à bouger sa langue. On aurait dit qu’elle aimait lécher le visage et les lèvres de Kazuki.

Kazuki se souvenait que Mio aimait l’embrasser en se donnant des coups de bec répétés à de courts intervalles. Même dans les préférences de baisers, chaque fille avait son propre goût.

Si c’était le cas, Kazuki utilisait également sa langue et léchait les lèvres de Lotte en réponse, il était temps de contre-attaquer. Leurs lèvres humides se touchaient, Lotte s’accrochait étroitement à Kazuki comme un chien qui remuait joyeusement la queue.

« Kazuki, tu ne m’as pas fait une chose pareille… »

Koyuki lui avait fait des reproches avec des yeux humides.

Lorsque Kazuki avait séparé ses lèvres de Lotte, cette fois, il avait sucé les lèvres de Koyuki avec force. Quand il avait émis un son tout comme ce que Koyuki avait fait auparavant, le corps délicat de Koyuki trembla. Son bonheur était débordant d’être tourmenté avec la façon d’embrasser qu’elle aimait.

S’il était accusé d’être un roi du harem en ce moment même, Kazuki ne serait pas en mesure de trouver la moindre excuse.

« Koyuki-oneesan, nous sommes déjà devenus des objets appartenant à Kazuki-oniisan, n’est-ce pas ? »

Lotte avait demandé cela comme si elle essayait de tirer les véritables pensées de Koyuki, qui par nature avait un caractère malhonnête.

« Pour l’instant, je veux être avec Kazuki comme ça pendant un long moment… Je ne veux pas être séparée de toi. »

Koyuki avait séparé ses lèvres de Kazuki et avait répondu avec une expression envoûtante.

Elle était dans un état où il n’y avait presque plus de raisonnement en elle.

« Kazuki, est-ce bon si nous dormons aussi ensemble ce soir ? »

« Je veux aussi dormir avec Onii-san, desu. »

« Bien sûr, c’est d’accord, mais… »

Avant que Kazuki n’ait pu finir de parler, Koyuki avait enlevé ses beaux vêtements en douceur. Et avant même qu’il ait pu dire « ah », elle n’était déjà plus que dans son bustier et sa culotte.

« Comme prévu, tu vas encore dormir avec ce genre d’apparence !? »

De plus, elle était toujours en chemise et culotte, mais cette fois-ci, il n’y avait même pas de chemise en plus de son arrangement vestimentaire. Le contraste entre sa peau blanche et nue et les sous-vêtements qui n’en ornaient que le minimum était très lubrique.

« Après tout, ces vêtements qui ont été tant loués vont se froisser si je les utilise pour dormir. »

« Alors moi aussi je vais “suboboboo — n” (bruit des vêtements retirés), desu ! »

Ayant l’air d’avoir acheté un ensemble complet avec des sous-vêtements, Lotte avait enlacé Kazuki dans le même état que Koyuki, où sa peau était fortement exposée au regard.

Après ça, les trois s’étaient allongés vigoureusement sur le lit.

« C’est étroit. »

« Mais cette sensation de chaleur est bonne, desu ♪ ! »

« Si c’est à l’étroit, alors n’est-ce pas bien si on se colle encore plus ? »

Comme deux sortes de fromage qui avaient été fondues sur du pain, les deux filles s’étaient empilées sur le corps robuste de Kazuki.

En sentant la douceur et la chaleur des deux filles… Kazuki avait dû faire un grand effort afin de préserver sa raison cette nuit-là.

***

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