Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 3 – Chapitre 5

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Chapitre 5 : Le Dieu sans visage

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Chapitre 5 : Le Dieu sans visage

Partie 1

« Hé, est-ce qu’on peut vraiment rester en résidence surveillée à un moment pareil !? C’est quoi cette émeute ? Que fait l’actuelle présidente du conseil des élèves de la Division Épée !! »

Kanae qui avait sauté à l’extérieur du dortoir des étudiants en hurlait à chaudes larmes tout en faisant bondire son petit corps dans la zone.

Les étudiants environnants qui couraient dans tous les sens en essayant de s’échapper regardèrent avec stupéfaction la silhouette de Kanae.

« Ka-Kaichou… ! »

« Pas Kaichou ! Pour l’instant, je ne suis qu’un Chat des Tempêtes. Appelez-moi Kana-nyan. »

« Ka-Kana-nyan… »

« Nya — ☆ . Que se passe-t-il en ce moment ? Expliquez-moi la situation, » ordonna Kanae.

L’étudiante que Kanae avait interrogée avait expliqué du mieux qu’elle pouvait, alors même qu’elle était dans un état de confusion. « Des magiciens illégaux sont venus envahir l’intérieur de l’académie, et ils ont ici et là, détruisant les bâtiments avec de la magie… leur vitesse de chant est stupéfiante, leur chant ne s’arrête pas même quand ils sont frappés par des épées, c’est incontrôlable… »

« Des magiciens illégaux ? Pas la Division Magie ? Ennemi inconnu… ? Ont-ils un lien avec la personne qui a essayé de piéger Nii-sama ? Où sont-ils ? » demanda Kanae.

Au moment où Kanae avait demandé cela, le bruit d’explosions et des bâtiments qui s’effondraient avaient rempli leurs oreilles.

« … Je n’ai même pas besoin de demander, hein. Merci ! Si je ne me trompe pas… première année de la classe deux Iijima ! » déclara Kanae.

« Vous connaissez mon nom ? » demanda la jeune femme.

« Faites attention et échappez-vous, d’accord ! Nya — ☆ , » déclara Kanae.

Laissant derrière elle une voix étrangement mignonne, Kanae s’était propulsée vers l’avant en utilisant la force de ses jambes.

« … Puis-je dire que Kana-nyan-senpai est fiable ? … Mais elle apporte vraiment un soulagement, » l’élève abandonnée avait mystérieusement retrouvé son calme et avait chuchoté cela.

◇◇◇◇

La bien-aimée Division Épée de Kanae avait été détruite, ne laissant que l’ombre de son ancienne identité.

Le bâtiment de l’école, fait de bois, avait été brûlé par la magie, devenant une zone dévastée par le feu. Il semblerait que le feu ne se répandait pas, probablement à cause de Kohaku et de ses camarades utilisant le Battou Kaikon des Trésors Sacrés qui possédait le pouvoir sur l’eau comme Murasame et Sukehiro pour permettre l’extinction des flammes.

De plus, la brume recouvrait la zone sur la hauteur d’un humain, dissimulant les silhouettes des étudiants qui s’enfuyaient. Il n’y avait aucune erreur que cette brume contre nature était la magie d’écran de fumée qui était la spécialité de Liz Liza-sensei.

Mais comme elle approchait de la limite de son pouvoir magique, la brume commençait à s’estomper.

Kanae s’était d’abord demandé si elle devait sauver les élèves qui s’effondraient en raison d’une intoxication magique, mais quelqu’un avait déjà effectué le sauvetage à l’intérieur de la brume. Dans le brouillard qui était déjà en train de se dissiper, elle n’arrivait pas à trouver la personne responsable de ça.

La pire des situations avait été évitée grâce à ce jugement correct.

Puis Kanae avait découvert la silhouette des ennemis.

Dix magiciens aux cheveux d’argent couverts de masques formaient une colonne sur le côté, ils avançaient en déversant de la magie sur les humains.

À ce propos, il y avait un groupe qui lançait des contre-attaques à l’aide de Trésors sacrés. C’était l’équipe de Kohaku.

« Mais… ce n’est même pas vraiment un combat, » chuchota Kanae d’une voix amère.

— Kohaku et les autres épéistes n’étaient pas vraiment efficaces contre l’ennemi.

Le point fort du groupe de Kohaku qui était équipé de plusieurs Trésors Sacrés était la rotation rapide des attaques à longue portée. Leur puissance était décidément inférieure à celle de la Magie d’Invocation, mais le Battou Kaikon était capable d’invoquer la magie sans chanter.

Par conséquent, Kohaku et son groupe empêcheraient l’adversaire de chanter le sort avec des attaques rapides et vaincraient leur résistance d’un seul côté. C’est ainsi que leur tactique devrait être mise en œuvre. Mais ce genre de tactique ne fonctionnait pas sur les ennemis devant eux.

Il y avait eu deux erreurs de calcul.

D’abord, le cycle du chant des magiciens masqués était anormalement rapide.

Non, la vitesse de leurs incantations n’était peut-être pas si rapide. Mais d’après ce que Kanae avait pu voir, elle avait l’intuition que ces individus chantaient quatre sortes de magie à la fois. Ce n’était pas une blague.

Et puis la deuxième erreur de calcul était que même quand les magiciens masqués avaient été frappés par les attaques de Kohaku et des autres combattants, leur concentration quant à leur chant de sorts n’avait pas du tout été interrompue. Plutôt que de dire que leur concentration était ininterrompue, on aurait dit qu’ils ne pensaient à rien du tout. C’était un spectacle étrange.

En conséquence, Kohaku et son groupe subissaient la magie des magiciens masqués les uns après les autres. Ils ne pouvaient pas empêcher l’adversaire de chanter, c’est pourquoi s’ils n’étaient pas un « épéiste qui pourrait échapper à la Magie d’Invocation », ils ne pourraient pas se battre. Il s’agissait dans ce cas de la limite de ne compter que sur la force des Trésors Sacrés.

Si ce n’était pas un combattant du niveau de Kohaku, Kanae ou Iori, ils ne seraient pas capables de faire une brèche dans ce formidable ennemi.

« Reculez ! La seule qui peut devenir leur adversaire, c’est nous !! » Finalement, Kohaku ordonna à ses camarades de battre en retraite avec une expression de chagrin. Elle avait pris la décision tragique que son combat seul était une meilleure décision.

« Quel visage pitoyable tu fais, présidente du conseil des élèves ! » déclara Kanae.

« Ka… Kanae-kaichou !? » s’exclama Kohaku.

Kanae dépassa Kohaku qui effectuait des attaques à longue portée, s’approchant des magiciens masqués comme un coup de vent.

« La présidente, c’est toi ! Je suis Kana-nyan !! Nya — a !! » répliqua Kanae.

Kanae avait évité toutes les magies qui étaient projetées sur elle avec une marge minuscule, puis elle avait commencé à découper en morceaux avec ses deux katanas comme si elle était en train de danser.

« Kaichou… non, Kana-nyan-senpai ! » Kohaku accepta avec impuissance le surnom bizarre et cria. « S’il vous plaît, faites attention ! Leur pouvoir magique est inhabituellement énorme, peu importe combien de fois Kana-nyan-senpai continue de couper avec ces petits katanas, cela ne fera pas de dégâts… ! »

« Je le sais ! » Kanae avait répondu en hurlant. « Ce qu’on devrait faire maintenant, c’est gagner du temps ! Jusqu’à ce que Nii-sama et Kaguya Otonashi viennent… nous devons limiter autant que possible les dégâts faits à la Division Épée ! »

***

Partie 2

Kazuki et les autres étudiants s’étaient finalement échappés de l’installation souterraine.

Lorsqu’ils étaient sortis précipitamment du sous-sol, ils avaient remarqué que le terrain de la Division Magie était enveloppé par un silence étrange. C’était comme si tous les élèves avaient fini par se réfugier…

De l’autre côté, vers la Division Épée, on pouvait entendre les bruits de bâtiments détruits et ainsi que les sons causés par l’agitation des gens qui s’enfuyaient.

« Ne me dites pas… que la Division Magie a laissé la Division Épée seule et qu’ils se sont réfugiés, alors même que ces Magicas Quad-core ne sont pas des adversaires que l’on peut vaincre sans l’aide des étudiantes de la Division Magie !! »

Mio éleva la voix comme si elle n’y croyait pas.

« … C’est l’œuvre de Nyala-quesquecest-pu. Ce type est probablement revenu avec l’apparence du directeur Otonashi et a donné des instructions pour que les élèves de la Division Magie se réfugient, » déclara Kazuki.

Quelle Diva intrigante en utilisant l’apparence du directeur Otonashi pour contrôler le noyau de la Division Magie.

Il n’y avait aucun doute que celui qui l’avait piégé dans tous ces faux crimes était ce type.

Ce Nyala noir de jais, ce Nyala-quesquecest-pu… !

« Kazuki… c’est Nyalatoteph, » Koyuki avait donné calmement une réplique du genre tsukkomi vers Kazuki.

« Quoi qu’il en soit, dépêchons-nous ! » déclara Kazuki.

Kazuki et les autres avaient couru dans la direction des sons. Un immense pouvoir magique se mit à souffler violemment comme une tempête.

Quand ils avaient sauté par-dessus la zone incendiée du bâtiment de l’école en bois carbonisé et étaient finalement arrivés sur le champ de bataille, Kanae et Kohaku se battaient en tant qu’adversaires des dix Magicas Quad-core.

De plus, ils avaient constaté que Kohaku avait été gravement endommagée par la magie qu’elle ne pouvait esquiver.

Au moment où Kazuki et son groupe étaient finalement arrivés, la brume s’était complètement dissipée.

« Kanae ! Kohaku ! Allez-vous bien, vous tous !? » demanda Kazuki.

« Kazuki ! Vous êtes donc rentrés sains et saufs du sous-sol ! » s’exclama Kohaku.

« Nii-sama !? » s’écria Kanae.

Kohaku et Kanae se tournèrent toutes les deux dans sa direction.

Les joues de Kanae rougirent en un clin d’œil, ses yeux se mirent à scintiller comme une étoile brillante.

« Ni — i — i — sa — ma ~ ~ ~ ~ !! ♥ ♥ ♥ !! Une rencontre avec Nii-sama après si longtemps, Kanae avec la force d’un chat à pleine vitesse est nya nya nya nya nya ~ ~ ~ ~ ~ ~ n !! »

Alors qu’elle criait, Kanae s’était précipitée férocement vers Kazuki avec une force qui avait laissé des images derrière elle.

« Vite !? Même comparé à cette fois-ci… ! » Kohaku frissonna après avoir vu cette vitesse.

« Nii-sama Nii-sama Nii-sama Nii-sama ~ !! S’il te plaît, donne-moi un baiser de retrouvailles !! » s’écria Kanae.

Kanae était venue le serrer dans ses bras avec la force d’un plaquage.

« Idiote, qu’est-ce que tu fais au milieu de la bataille ! » s’écria Kazuki.

Kazuki tira sur joues de Kanae quand il la vit agir ainsi.

« Funyaaaaaaaaaaaa ! » Kanae avait poussé un cri de joie.

À ce moment-là, une énorme boule de feu s’était mise à voler.

« … Attention ! » s’écria Kazuki.

Kazuki avait tenu Kanae dans un portée de princesse et avait sauté sur le côté.

« Le portée de princesse tant attendue de Nii-sama ! Kanae… n’a plus de regrets même si je meurs, Nyan…, » déclara Kanae.

« Arrête ça ! »

Comme prévu, Kazuki haussa la voix et gronda Kanae. Ce n’était pas du tout la situation à plaisanter.

« Tout le monde, formons la Formation du Ciel et de la Terre ! Kanae et Kohaku et moi, nous allons les frapper ! Je deviendrai le bouclier autant que possible, tous les autres attaqueront avec la magie par-derrière ! » déclara Kazuki.

« D’accord ! »

« Okay, desu! »

« C’est compris. »

Mio, Lotte et Koyuki avaient commencé à chanter en même temps.

Tandis que Kazuki sentait le torrent du pouvoir magique dans son dos, il plongea vers la colonne de plusieurs Magicas Quad-core.

Il devait attirer la magie vers lui, du mieux qu’il le pouvait !

« Ô volonté du dieu du ciel tourbillonnant ! Rassemblez-vous dans ma main, prêtez-moi l’autorité du jugement ! Ô rayonnement du droit divin du Roi, devenez un arc de brillance éblouissant tiré à sa limite ! Arc du Dieu du Tonnerre ! »

***

Une voix digne était audible de quelque part — plusieurs éclairs avaient percé l’une des Magicas Quad-core.

Cette magie est… !

« Hoshikaze-senpai ! »

« Hayashizaki-kun ! As-tu trouvé la preuve ? » demanda Hoshikaze.

Hoshikaze avait glissé sous la pluie de magie à la vitesse de l’éclair en utilisant la Chevauchée de l’Éclair, se précipitant aux côtés de Kazuki. La puissance de combat de cette personne était de premier ordre, comme prévu.

« … Oui ! Désolé de t’avoir inquiétée, » déclara Kazuki.

Sans demander les détails, Hoshikaze avait souri et elle déclara. « Est-ce que c’est ainsi ? » et rien de plus.

« Ça, je te le rends, » déclara Hoshikaze.

L’objet qu’elle avait remis était le katana bien-aimé de Kazuki, Doufuu. Après avoir remis le katana, Hoshikaze avait dégainé un autre katana qu’elle utilisait pendant qu’elle pratiquait avec Kazuki.

« … Qu’est-ce que c’est que ces ennemis ? » demanda Hoshikaze.

« Ce sont des magiciens artificiellement renforcés qui ont été utilisés lors d’expériences illégales. Leurs personnalités ont été détruites définitivement, il n’y a plus d’autre moyen pour les sauver que de les vaincre. »

L’expression d’Hoshikaze s’était assombrie en entendant ces mots. Hoshikaze était quelqu’un de gentil après tout. Mais dans cette situation, ils ne pouvaient rien faire de plus.

« Compris. Il n’y a donc pas d’autre moyen que de se battre, n’est-ce pas ? » demanda Hoshikaze.

Quand Kazuki hocha la tête, Hoshikaze fit disparaître son expression douloureuse et chanta la magie « Fort Tempétueux ». La Magica Quad-core avait également lancé sa magie, mais tout avait été repoussé par la tempête. S’ils attaquaient en se basant sur des éléments compatibles, le vent serait probablement transpercé, mais en compensation de la destruction de leur personnalité, elles n’avaient plus autant d’intelligence.

Dans ce vent… Hoshikaze avait pétri un énorme pouvoir magique !

« Connaissez la rage du dieu avec ce grondement tonitruant de la flamme sacrée ! Chaque hurlement du ciel réside dans cette main, abattez le marteau et brisez le monde ! Un seul coup pour détruire le monde ! Marteau des Cieux, Yagrush !! »

Le vent avait cessé. Dans la main d’Hoshikaze, un gros marteau était présent.

C’était… la magie de Baal de niveau 8 ! Une magie de haut niveau que Kazuki et les autres nouveaux étudiants ne pouvaient toujours pas chanter !

Quand Hoshikaze avait tenu ce marteau en l’air, il avait fait du bruit et des nuages noirs avaient couvert le ciel.

Hoshikaze avait alors couru, non pas vers le groupe de Magica Quad-core en lui-même, mais vers le point médian entre deux des Magicas Quad-core. Une fois là-bas, elle souleva le gros marteau au-dessus de sa tête.

« Je vais au moins mettre fin à tout ça sans douleur… !! » déclara Hoshikaze.

Avec un cri empli de combativité, elle avait fait tomber le marteau à l’endroit où il n’y avait personne…

À ce moment-là, d’innombrables éclairs qui aveuglèrent les personnes présentes se déversèrent des nuages sombres dans le ciel.

Le bruit déchaîné de la foudre se répercuta, le monde entier tremblait de tous ses feux avec un grondement tonitruant et un tremblement de terre !

Rien ne pouvait être vu en raison de la lumière et du nuage de poussière — quand tout cela s’était dégagé, un énorme cratère s’était formé au point où Hoshikaze avait frappé le sol, les deux Magicas Quad-core qui étaient situées de chaque côté de ce point avaient épuisé toute leur puissance magique défensive et s’étaient effondrées. Ces deux elfes avaient été vaincues avec un seul coup…

« Nii-sama… cette personne, elle a essayé d’écraser Torazou avec ça lors du match entre les deux divisions, non ? » chuchota Kanae en reculant.

Ne rendons pas Hoshikaze-senpai folle, d’accord ?

« Allons-y rapidement ! » déclara Kazuki.

Hoshikaze commença à chanter son prochain sort. Même en chantant, elle courait partout à la vitesse de l’éclair, frappant sans cesse avec l’Arc du Dieu du Tonnerre, elle ne pouvait pas être ciblée par la magie des adversaires.

« … Kenki Tensei ! Votre nom est… Ooishi Susumu ! Allez-y ! »

Un fantôme s’était précipité sur le champ de bataille en tenant un long katana dans sa main.

« Votre nom est… Otani Nobutomo ! Allez-y ! »

Un autre fantôme avait couru à toute vitesse tenant une épée de bois.

« Votre nom est… Shimada Toranosuke ! Allez-y ! »

Le propriétaire de la voix était Kazuha. Comme lorsqu’elle combattait Kazuki, il semblerait que la limite des fantômes que cette magie pouvait invoquer était de trois. À l’heure actuelle, les trois maîtres d’armes qui avaient été convoqués à cet endroit étaient des maîtres d’armes à l’époque de Bakumatsu.

« Mikohime-sama !? … Senpai, vous ne devez pas utiliser la magie là où des personnes peuvent vous voir !! » Kohaku éleva une voix teintée d’un hurlement.

« Ne dis pas de bêtises ! Même si cet homme sans vergogne là-bas se bat aussi, je ne peux pas rester assise tranquillement dans cette situation d’urgence !! » répliqua Kazuha.

« GUWAHHAHHAHHA ! Kazuha, on dirait que cette bataille n’est pas un endroit où on peut plaisanter, il ne faut pas essayer de faire du combat rapproché, tu comprends !! » Aux côtés de Kazuha, l’avatar de Futsunushi no Kami, qui jouait le rôle de superviseur, flottait.

« Uuuu... Je sais ! Ne ris pas ! Tenkuuu Battou Rengehou !! » chanta Kazuha.

Une pluie de trésors sacrés s’abattit sans cesse sur les Magicas Quad-core qui, faute d’instinct de combat, se tenaient immobiles comme un troupeau d’épouvantails.

À ce moment, Mio, Lotte et Koyuki avaient elles aussi envoyé leur magie.

La tendance avait été déterminée. Le champ de bataille était recouvert de la lumière bleue du pouvoir magique, montrant les dégâts que les Magicas Quad-core subissaient.

Bien qu’elles aient été des Magicas Quad-core, elles avaient été vaincues l’une après l’autre.

Kanae et Kohaku n’étaient plus nécessaires pour jouer le rôle d’avant-garde, ils surveillaient attentivement la situation.

« Voici la Formation du Ciel et de la Terre de Nii-sama, Kohaku, » déclara Kanae.

« … » À côté de Kanae qui avait l’air fière, Kohaku se tut avec une expression comme si elle mâchait un insecte amer.

Kazuki regarda ces deux-là d’un seul coup d’œil, alors qu’il réfléchissait à nouveau avec curiosité à ce qui se passait entre elles.

Mais c’était pour une autre fois… avec tous ces camarades, ils pouvaient arrêter les Magicas Quad-core !!

***

Partie 3

« Attendez un peu, Beatrix-sama, Damian-sama, Eleonora-sama. »

Le directeur Otonashi baissa respectueusement la tête devant les trois Einherjars qui apparurent dans la salle des professeurs.

« … Le champ de bataille m’attend, vous savez ? » répondit Beatrix.

Beatrix avait le sourire aux lèvres. Ces joues rougissaient comme une jeune fille amoureuse.

« Beatrix ~, avez-vous vraiment besoin de nous trois ici ~ ? Pour ce genre d’école, vous voyez ~, » la jeune femme de petite taille appelée Damian avait parlé tout en montrant sur son visage le fait qu’elle trouvait la situation ridicule.

Le pouvoir magique des femmes était plus élevé que celui des hommes. À l’époque actuelle où de nombreuses femmes étaient bien meilleures au combat que les hommes, le nombre de femmes nommées par des noms masculins n’était pas rare.

« Trois personnes ne sont toujours pas assez, Damian. Après tout, notre adversaire est un Roi. En fait, nous ne devrions pas seulement en apporter trois, mais venir ici avec encore plus de personnes, mais, comme c’est une demande soudaine, ce n’est pas possible, » déclara Beatrix.

« Que la capitaine perde… peut-être qu’il y a une erreur, » Eleonora, qui était une dame avec une grande stature tout en longueur, mince et bien proportionnée, chuchota sans expression.

« J’ai sans aucun doute perdu face à lui, Erii. Si celui qui m’a battu n’est qu’un étudiant normal, alors mes actions devraient brusquement chuter. Mais je peux vous garantir que ce garçon n’est pas seulement un adversaire normal. »

« Je vais les acheter ~, ces actions en chute libre, je vais les acheter à coup sûr ~… Et ensuite, je serai promu capitaine, » déclara Damian avant de faire sortir une voix rieuse. Son ton était vulgaire, mais elle avait une voix aiguë comme une enfant.

Une atmosphère confuse régnait dans la salle du personnel à cause des trois visiteurs.

« Père… Monsieur le directeur, » Kaguya, qui était en attente à cet endroit, avait coupé dans la conversation. « Le rapport selon lequel l’attaque a déjà été résolue aurait déjà dû arriver, n’est-ce pas ? »

Le rapport selon lequel la situation avait été résolue avec l’extermination des ennemis inconnus était déjà arrivé dans la salle du personnel. Cependant, le directeur Otonashi secoua la tête.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Ces filles sont venues capturer le magicien illégal et Charlotte, » répliqua le directeur Otonashi.

Le magicien illégal ici présent faisait référence à l’affaire Kazuki Hayashizaki.

« Oh, pourquoi ne pas faire en sorte que Ojou-chan aide aussi hein ~… Ou plutôt, je vois qu’Ojou-chan est assez forte, non ? Je peux sentir que sa présence n’est pas normale ~, » Damian fixa son regard sur Kaguya, le directeur Otonashi hocha la tête vers sa question.

« Bien sûr, Damian-sama. Kaguya… tu comprends, » déclara le directeur.

Après que le directeur Otonashi lui ait parlé, Kaguya avait l’impression que sa tête s’émoussait.

En plus de la brume qui emplissait sa tête, même ses propres émotions lui donnaient l’impression qu’elles allaient s’éloigner…

« … Oui, » répliqua Kaguya d’un ton catégorique.

« Bon, moi, Damian et Eleonora seront à l’avant-garde. La fille du directeur Otonashi assurera le soutien depuis l’arrière-garde. J’ai entendu dire que vous n’êtes pas seulement une étudiante moyenne, j’ai de grandes attentes à votre égard, d’accord. Je veux plutôt essayer de vous combattre un jour, fufufufu ! » déclara Beatrix.

Beatrix avait involontairement laissé échapper un rire comme une gamine qui attendait ses précieuses vacances.

« … Mon garçon, voici ma Formation du Ciel et de la Terre ! » déclara Beatrix par anticipation.

***

Partie 4

Quelle que soit la hauteur de leur pouvoir magique, ne pas se défendre ou ne pas esquiver la moindre attaque était les points faibles fatals des Magicas Quad-core. Au contraire, on pourrait même considérer que leur désir d’être complètement libérés de ces souffrances avait fait qu’elles avaient accepté toutes les attaques.

Après que Kazuki et son groupe eurent pris l’initiative, les Magicas Quad-core furent vaincues l’une après l’autre.

« Hourra, nous avons protégé la Division Épée ! Kazu-nii ! » déclara Kanae.

« Nous l’avons fait, comme prévu de Nii-sama ! S’il te plaît, donne-moi un baiser de récompense pour avoir fait de mon mieux !! » déclara Mio.

Mio et Kanae étaient venues enlacer Kazuki.

« … Vous deux, on dirait qu’il est encore trop tôt pour être heureux, » répondit Kazuki.

Kazuki avait repoussé la joue de son amie d’enfance et de sa demi-sœur qui, par tous les moyens, avait essayé d’avoir un contact peau à peau avec une expression sérieuse. « Munyu » « Funya » elles avaient toutes les deux laissé échapper une voix dépourvue de tout souci.

Kazuki avait ressenti que du pouvoir magique s’approchait d’eux.

C’était un pouvoir magique qu’il connaissait bien.

« Tu as résolu ça à merveille. Tu n’as pas utilisé toute ta force contre ces petits avortons dans le premier acte, n’est-ce pas, mon garçon ? » Une voix qui rappelait celle de l’acier, même si elle était féminine, se faisait entendre.

De l’autre côté du bâtiment en ruine de l’école et de la poussière qui racontait les conséquences d’une bataille féroce, une femme en armure familière était apparue.

Einherjar ! Alors ces gars sont enfin arrivés avec ce genre de timing !

« Tu m’as tellement manquée… non, Kazuki ! Et si on démontrait notre affection, lame contre lame !! » déclara Beatrix.

« Beatrix ! »

 

 

À côté d’elle, deux autres soldates en armure attendaient.

« Da-mia-n hee-re. Enchanté de vous rencontrer. » Une petite fille, une Einherjar avec une apparence et une voix qui ressemblait à celle d’une enfant effrontée, se présenta avec le majeur des deux mains levé.

« Est-il nécessaire de se présenter à l’adversaire que nous allons combattre après cela ? … Eleonora. Meilleures salutations. » L’autre personne, une Einherjar de grande taille, avait poursuivi sa présentation. C’était une femme aux yeux doux, mais elle n’était pas censée être une magicienne ordinaire.

Il n’y avait aucune erreur que ces filles avaient été appelées ici par le directeur Otonashi — Nyalatoteph.

Kazuki avait réalisé tous les artifices de Nyalatoteph. Après avoir vaincu Kazuki et Lotte dans cet endroit, il n’y avait aucun doute qu’il avait l’intention de blâmer l’agitation causée par la Magica Quad-core comme le travail de « la Diva inconnue avec qui Kazuki Hayashizaki a formé un contrat ».

À l’arrière de l’Einherjar, Kaguya attendait également là.

« Kaguya ! … Tu comprends que cette situation est suspecte, n’est-ce pas ? Et même ainsi, as-tu toujours l’intention de rester de leur côté !? » cria Hoshikaze.

« Je suis… Otouto-kun doit…, » balbutia Kaguya.

Kaguya, enveloppée dans sa robe magique, baissa les yeux avec un visage triste.

« L’affaire Hayashizaki-kun est peut-être terminée avec un simple transfert à la Division Épée, mais Lotte ne pourra pas s’en sortir avec cette situation, vous savez !? » Hoshikaze haussa la voix pour essayer de persuader Kaguya. Hoshikaze avait toujours la fausse impression que Kazuki finirait par être transféré à la Division Épée. Cependant, même si cela se produisait, la vie de Lotte était toujours gravement menacée.

Dans le combat précédent, Kaguya se battait encore avec sa propre volonté. Mais le scénario que Kaguya avait supposé à l’époque s’était déjà transformé en quelque chose d’impossible à réaliser. Si la situation continuait ainsi, la vie de Lotte ne pourrait absolument plus être sauvée.

Kaguya avait déformé son expression pour ne pas rester coincée dans un dilemme entre son sens des responsabilités et ses émotions.

« Ne les écoute pas. Tu comprends, Kaguya. Toi, en tant que magicienne la plus forte, prends plaisir à combattre l’épéiste magicien le plus fort. » Aux côtés de Kaguya, le directeur Otonashi chuchota à Kaguya. Un pouvoir magique avait été généré par ce murmure. « Accepte-le tel que tu es… Folie mentale ! »

La magie caractéristique de Nyalatoteph !? Dans cet instant, des yeux de Kaguya — la présence de ses émotions avait disparu.

Le seul à avoir remarqué ce phénomène magique était Kazuki qui avait renforcé ses sens. Le groupe de Beatrix ne s’était même pas retourné sur la situation vers elle.

« Je suis… la magicienne la plus forte, donc… Je dois le faire ! » Kaguya l’avait dit sans expression.

Ce qui restait à l’intérieur de Kaguya en ce moment n’était que la logique et la responsabilité que le directeur Otonashi avait plantée, et puis — l’envie de sa propre personne quelque part dans son cœur, rien que pour combattre une personne plus forte.

Il n’y a rien d’autre à faire que de combattre Senpai !

Le cœur de Senpai a déjà été enchaîné par ce dieu maléfique bien avant qu’elle ne me rencontre.

Je vaincrai Senpai et la libérerai de ce dieu maléfique !

Kazuki fixa l’ennemi d’un air alerte tout en appelant ses camarades dans son dos. « … Tout le monde, si c’est nous, nous pouvons gagner ! Ces Einherjars ne sont pas si importants. Après tout, la classe la plus forte de la Division Magie et de la Division Épée s’était également rassemblée de ce côté. »

Devant le puissant ennemi appelé Einherjar, Kazuki encouragea ses camarades.

« Kanae, coopère avec Kohaku et arrêtez Beatrix, celle qui se tient au milieu. Sa force physique et ses réflexes sont renforcés. La seule qui peut éviter ses attaques, c’est toi, avec le style Hayashizaki, » déclara Kazuki.

Kazuki jeta un coup d’œil en arrière et donna Raikiri à Kanae.

« Si cette fille couvre son épée d’éclairs, utilise donc ce trésor sacré, » déclara Kazuki.

Dans le talent pur en Kenjutsu, Kanae était à égalité avec Kazuki. Elle devrait pouvoir gagner du temps contre Beatrix comme adversaire si elle avait reçu un soutien magique.

« Compris, Nii-sama, » déclara Kanae.

« Mio, tu vas attaquer par derrière avec de la magie.… Barrett pourrait être bloqué par le bouclier. Cependant, Mio, tu es supposé continuer à progresser, » déclara Kazuki.

En disant simplement cela, Mio avait compris tout ce que Kazuki voulait dire et avait acquiescé. « … C’est tout à fait naturel. Ne regarde pas de haut un rang A. »

Que Kanae puisse arrêter Beatrix ou non dépendait du soutien de Mio.

Cette fois, Kazuki parlait à Hoshikaze. « La plus fiable d’entre nous est toi, Senpai. Les Einherjars sont des Magica Stigmas polyvalentes qui peuvent même exécuter des combats rapprochés habilement, mais si c’est Senpai qui peut utiliser le Chevauchement de l’Éclair alors Senpai devrait pouvoir échanger des coups avec elle. »

« D’accord, laisse-moi faire ! Après tout, je suis en terminale et ton amie. C’est normal de compter sur moi autant que tu le veux ! » Hoshikaze répondit joyeusement. Sa vivacité avait été un encouragement pour Kazuki.

« Koyuki… Koyuki, tu ne seras plus jamais seule. Ne te bats pas seule, alors coopère avec tes camarades et bats-toi, » déclara Kazuki.

Quand il regarda par-dessus son épaule, Koyuki fit un visage doux face aux mots de Kazuki. « … Faire confiance à d’autres personnes que Kazuki, c’est effrayant. »

Kazuki se sentait heureux de ces paroles, mais il secoua la tête. « Encore plus que lorsque tu es seule, tu peux être beaucoup plus forte en coopérant avec tout le monde. Tu ne seras trahie par personne ici, » déclara Kazuki.

Koyuki acquiesça profondément.

« Lotte, tu joueras le rôle de la recherche et de la destruction en utilisant ta magie de niveau 5, vise ceux qui essaient de chanter de la magie de haut niveau, » déclara Kazuki.

« D’accord, desu ! » répondit Lotte.

« Pour Kazuha-senpai… désolé de vous entraîner là-dedans…, » déclara Kazuki.

« Hn, même moi, je peux lire l’humeur générale. Vous avez été accusé à tort par ces types, n’est-ce pas ? Je ne peux pas tolérer les mecs éhontés, mais quand je vois ses lâches, je les déteste aussi, » déclara Kazuha.

« Kazuha-senpai, vous avez besoin d’éviter autant que possible les combats rapprochés, s’il vous plaît, soutenez les camarades qui sont pris dans une attaque en tenaille depuis l’arrière, » déclara Kazuki.

« Vous… Je ne veux pas accepter les instructions de quelqu’un comme vous, mais… Je reconnaîtrai ces instructions comme étant le bon choix ! » déclara Kazuha.

Au bout de sa ligne de mire, Beatrix envoyait avec empressement un regard chaud, mais Kazuki l’ignorait et fixait Kaguya directement.

« Je combattrai Kaguya-senpai, » déclara Kazuki.

Il n’y avait rien à faire si la magie était lancée avec Kaguya à l’arrière et des avant-gardes aussi puissantes que les Einherjars. Quelqu’un doit retenir la magie de Kaguya.

{Ne te comportes-tu pas comme un roi en ce moment ?} Dans sa tête, Leme venait pour parler.

Ce n’est pas mon intention… C’est seulement que je veux libérer Kaguya-senpai de mes propres mains !

Kazuki s’était résolu, il avait fait face à l’ennemi et avait fait un pas. C’était le déclencheur de la bataille.

« Fufufufu ! C’est la suite du combat précédent, Kazuki !! … J’aurai un bon combat, accueillant une bonne mort, souhaitant participer à encore plus de combats dans les cieux ! La protection divine de la couleur du sang surgit dans mes pupilles ! Berserk !! »

Avec les yeux rouges, la soldate folle Beatrix fonçait sur Kazuki avec passion.

« … Il n’y a pas de temps libre pour vous accompagner ! Arrêtez les pas de l’ennemi détesté, hâtez les pas de l’élu… Ô divine protection de sirène, accordez-moi la lame pour danser sur la glace ! Déplacements sur le terrain ! » Pendant que Kazuki courait vers la formation ennemie, il avait activé la magie qu’il était devenu capable d’utiliser grâce à son lien avec Koyuki.

La surface du champ de bataille avait été gelée en un clin d’œil. C’était une magie qui avait démontré un effet lourd sur les Einherjars dont le noyau était le combat rapproché.

Les pieds de Beatrix avaient glissé sur la surface glacée — là, Kazuki avait accéléré et s’était glissé par le côté en utilisant des patins à glace. Beatrix avait scruté le dos de Kazuki avec une expression étonnée.

Continuant sur cette lancée, Kazuki était allé attaquer Kaguya.

◇◇◇◇

« Qu’est-ce que… est-ce le goût de l’amour non partagé… ?? Fufufufu, donc même moi, j’ai encore un peu le cœur d’une jeune fille en moi, » déclara Beatrix.

« Beatrix-taichou [1], tu es un peu bizarre !? » déclara Damien.

Damien avait fait un acte du genre tsukkomi à Beatrix qui avait dit une chose aussi incompréhensible.

« … Nous agissons selon la volonté d’Hodur, je confie mon corps à l’exaltation de la bataille ! Les feux de guerre ainsi que des émotions violentes coulent dans la graisse et le sang sur mon épée !! Mérite de l’Abattage, l’Histoire des Flammes ! » Damien dégaina son épée et invoqua sa magie. L’épée dans sa main fut rapidement enveloppée de flammes féroces.

« C’est tellement déprimant ! Fais fondre tout ça !! » déclara Damien.

Damien avait poignardé l’épée de flammes dans le sol. Sur quoi, la flamme résidant dans l’épée avait été transmise dans un mouvement sous forme d’une vague, et la surface gelée du sol avait fondue dans le temps qu’il avait fallu pour dire « ah ».

« Bon travail, Damian ! Avec ça, je peux poursuivre Kazuki !! » déclara Beatrix.

Les yeux de Beatrix, pleins d’obsession, poursuivaient le dos de Kazuki.

— Mais à ce moment-là, l’ombre d’un chat noir s’était déjà rapprochée de Beatrix.

« Je ne te laisserai pas t’approcher de Nii-sama ! Cette satanée harceleuse !! » Kanae avait frappé avec ses kodachis en plein sur Beatrix.

Beatrix avait évité toutes ces attaques avec des réflexes surhumains. « Fufufufu… Je me demande si je dois d’abord saluer sa famille ! Enchantée de vous rencontrer. Prenez soin de moi !! »

Kanae prévoyait la contre-attaque de Beatrix et l’avait évitée complètement avec un mouvement agile.

Après la fin de l’offensive et de la défense à la place de la salutation, Kanae et Beatrix s’étaient affrontées.

Là, Damian avait tenté de fournir de l’aide. Mais une traînée d’éclairs était venue la frapper comme pour la retenir. Hikaru Hoshikaze tenait dans ses mains un arc d’éclairs et elle visait Damian.

« Je ne vous laisserai pas faire obstacle à Kanae-san. Je vais vous vaincre moi-même, » déclara Hikaru.

« Hehe ! Une idiote d’étudiante immature ose dire une phrase aussi insolente ! Je vais briser ce joli minois ! » déclara Damian.

Damian se dirigea vers Hikaru en brandissant son épée de flammes.

Damian était partie de la zone où Kanae et Beatrix s’affrontèrent. Kanae avait évité les attaques de Beatrix avec légèreté puis elle avait contre-attaqué avec ses kodachis. Beatrix avait encore esquivé les kodachis avec ses réflexes surhumains.

« Vous êtes encore plus rapide que Kazuki, hein ! Mais je vais accélérer encore plus, vous savez !? Ô protection divine des militaires, double le pouvoir divin tourbillonnant dans mon corps ! Je me précipite vers des combats sans fin selon la volonté des dieux, dans ce corps ! … Megingjord ! »

Une lumière scintillante tombait du ciel en direction de Beatrix, et tout le corps de Beatrix était devenu encore plus fort. Encore plus vite, encore plus forte, elle était venue vers son adversaire afin de la frapper avec son épée.

Cependant, Kanae croisa ses deux kodachis et bloqua la puissante épée qui descendait sur elle.

« Style Hayashizaki à deux épées, Positionnement Instantané du Dieu du Vent ! » déclara Kanae.

Avant que Kanae ne soit submergée par la force de Beatrix, elle tordit soudainement les kodachis croisés avec force. En tournant son corps, elle avait redirigé l’épée de Beatrix dans la mauvaise direction.

La posture de Beatrix fut ainsi brisée. Kanae se retourna en cercle comme une toupie et rendit visite à Beatrix avec une frappe après une rotation complète. Avec son équilibre corporel renforcé, Beatrix corrigea de force sa position désordonnée et évita les kodachis de Kanae. Cependant, son mouvement était une technique d’esquive nécessitant beaucoup d’effort, et cela avait causé une position non naturelle, et non stable.

« Maintenant, Kohaku ! » cria Kanae.

Ne laissant pas la faille dans la défense de Beatrix se gâcher, Kohaku était venue vers elle en chargeant.

« L’arme de cette personne, c’est ces réflexes ! Utilisez ce trésor sacré dès que je le fais ! » continua Kanae.

Kohaku avait immédiatement réagi face à l’allusion de Kanae.

 

Notes

  • 1Capitaine, ou plus exactement le commandant

***

Partie 5

Parmi les sept Trésors sacrés qu’elle possédait, Kohaku en avait dégainé un de sa hanche pour le combat rapproché.

« Ô faisceau de lumière, Mikadzuki Munechika ! Battou Kaikon — Getsuei no Tachi !! »

Ce Battou Kaikon avait inversé la cause et l’effet, au moment où la main avait saisi l’épée, une frappe s’était déjà produite.

Le style Hayashizaki avait peut-être la possibilité de le bloquer avec la Prévoyance qui était son point fort, mais il ne s’agissait en aucun cas d’une technique que l’on peut voir à travers avec seulement vos réflexes.

Kanae avait repoussé l’attaque de Beatrix avec son Positionnement Instantané et elle avait protégé Kohaku.

« Je vais rediriger la force de cette fille et créer une opportunité ! Faites correspondre votre souffle avec le mien ! » déclara Kanae.

« … Oui ! Kana-nyan-senpai ! » répondit Kohaku.

Reconnaissant la force de ces deux épéistes, l’expression de Beatrix avait complètement changé.

— On ne peut pas se moquer d’elles. Ces individus sont des maîtres qui ne peuvent pas être tués sur le coup.

Cependant, la magie d’invocation qui la visait à ce moment précis devenait un problème pour elle. Le fait qu’elle se concentre uniquement sur les épéistes lui avait fait vivre une expérience amère, c’était la tactique de l’Ordre des Chevaliers du Japon qui s’appelait la Formation du Ciel et de la Terre.

Beatrix avait déjà compris cette tactique.

C’est vrai, elle comprenait déjà la tactique… Elle savait donc qui elle devait cibler en premier.

Les yeux de Beatrix se tournèrent loin de Kanae et Kohaku, et ils aperçurent Mio.

Mais face à cette magicienne du feu, tant qu’elle avait le bouclier ignifuge, Svalinn, alors elle était une opposante de peu d’importance.

Mais elle pensait aussi qu’elle devait d’abord s’occuper de cette fille !

« Vous voyez, je ne suis pas quelqu’un d’assez téméraire pour devenir folle en ne combattant que l’adversaire devant mes yeux… Je vais vous ignorer, bande de salauds ! La première, c’est toi ! » s’écria Beatrix.

Beatrix avait ignoré Kanae et Kohaku et s’était jetée sur Mio telle un météore. Elle s’était ainsi débarrassée de Kanae et Kohaku en un seul souffle. Elles ne pouvaient pas poursuivre Beatrix alors qu’elle avait la vitesse de l’éclair.

Quant à Mio, elle faisait face à Beatrix avec détermination.

J’attends que tu fasses ça, c’est ce que Mio avait murmuré.

Ce type me prenait pour une traînée. Elle sait que je suis quelqu’un qui ne peut rien faire si elle arrive à s’approcher. Elle pense que je n’ai aucun moyen de faire quoi que ce soit tant qu’elle a ce bouclier de flamme.

Quant aux actions actuelles de cette fille, je n’ai pas besoin d’être Kazuki pour prévoir ce qu’elle va faire.

C’est pourquoi Mio ne chantait pas de magie superflue, elle chantait la plus grande magie qu’elle pouvait chanter et attendait le moment où Beatrix se dirigerait vers elle.

« Essaie de défendre ça avec ton bouclier si tu le veux vraiment… ! » déclara Mio.

Mais devant un ennemi redoutable, Mio fit apparaître un sourire qui allait faire frémir ceux qui la regardaient.

Tout comme Lotte l’a dit, je suis quelqu’un qui peut montrer mon éclat contre un ennemi redoutable !

La distance en ligne droite qui reliait Mio et Beatrix avait été parcourue par Beatrix en un instant. Auparavant, Mio avait déjà préparé un piège sur la distance de cette ligne droite.

En déplaçant l’oxygène à l’aide de la psychokinésie, elle avait augmenté la concentration d’oxygène dans la zone de cette ligne droite.

En plus, elle avait activé son sort !

« Ô oiseau de paradis où la lumière des cieux réside dans ce corps, répondez à mon accusation et réduisez en cendres le péché sur la terre ! Jugement d’Israël !! » chanta Mio.

Un rayon de chaleur avait été tiré directement sur la trajectoire où allait passer Beatrix lors de sa charge.

La qualité de la magie était différente de celle de Barrett. Le faisceau volait à la vitesse de la lumière.

Contre cela, même avec les réflexes de Beatrix, il était impossible de se défendre avec un bouclier.

Ce qui se passait à ce moment-là était quelque chose qui était impossible à comprendre pour Beatrix.

Beatrix, qui se trouvait à l’intérieur d’une zone où l’oxygène qui avait une propriété hautement inflammable était hautement concentré, avait été attaquée avec un laser à ultra-chaleur. L’oxygène se transforma alors d’un seul coup en une explosion déchaînée !

Même dans le meilleur des cas, il ne s’agissait que d’une magie de niveau 6. Mais, avec l’application de la magie commune que Mio avait utilisée, cette magie pouvait se vanter d’avoir la puissance destructive du feu égale à la magie de niveau 7 ou 8.

En raison de l’impact énorme alors que sa magie se brisait, Beatrix avait été emportée au loin et s’était écrasée dans un bâtiment en ruine de l’école.

En se faisant enterrer dans les décombres, Beatrix avait démontré à Mio une expression comme pour dire qu’elle ne pouvait pas le croire.

Voyant cette expression, Mio avait dissipé son complexe d’infériorité et avait gonflé sa poitrine haut et fort. « Fufun. Parce que Kazu-nii a déjà dit que le gars qui défie le même adversaire de la même façon que le combat précédent est un idiot ! Ton tissu cérébral est fait de muscles, n’est-ce pas ? »

◇◇◇◇

Hikaru Hoshikaze défiait Damian dans un combat en tête-à-tête.

« Le destin de toute la création est à l’intérieur de la grande sphère céleste… Ô liaison de la constellation, suspendez le mouvement du ciel ! Prison étoile du ciel, le Stase de l’Horoscope ! »

Hikaru chantait sa magie, d’innombrables étoiles flottaient autour du corps de Damian. Dans l’espace entre les étoiles, les lignes couraient comme une constellation, les lignes de lumière retenaient Damien dans l’immobilité.

Cette magie de retenue qui pouvait même sceller les dragons ne pouvait pas être brisée avec la force physique de l’homme.

« C’est ennuyeux ! Nous sommes ceux d’Hodur, nions tous les obstacles vers la bataille sacrée et distribuons la protection divine de Norn vers nous ! Ceinture de la Victoire des Trois Déesses du Norngjord ! »

Le corps de Damien avait été enveloppé par une forte lumière étincelante, et c’est à ce moment-là que les lignes de lumière disparurent.

Pour l’instant, elle n’avait pas brisé la contention avec une force brutale. L’adversaire avait chanté une purge magique.

— Si Hikaru ne fait pas d’erreurs étranges, tu es aussi forte que moi, tu sais ?

Tandis qu’Hikaru se souvenait de quelques mots que Kaguya lui avait dits une fois, elle décida de poursuivre la bataille calmement. Elle avait tendance à perdre son sang-froid, mais si elle se battait calmement, elle devrait être capable de se mesurer à cet ennemi coriace.

Et puis je sauverais Kaguya avec Hayashizaki-kun !

« Ligne d’Éclair ! » Hikaru avait libéré la magie d’invocation qu’elle avait chantée pendant que Damian était attachée par son précédent sort.

« GAA ! » Damian avait poussé un cri, car elle avait été stupéfaite par l’impact de voir sa magie écrasée. « Espèce de salopard ! … La bénédiction de l’immortalité glisse à travers cette main. Ô gui du désastre, de la malice et de l’incompréhension qui est reçu dans la queue et les plumes, tirant à mort sur le fils du Dieu ! Arc de gui, Mistilteinn ! »

Un arc et une flèche avaient été créés dans les mains de Damian, et rapidement elle avait encoché la flèche.

Mistilteinn — l’arc et les flèches de gui qui avaient percé le fils du dieu Baldur dans la mythologie nordique.

La Diva dont Damien était un croyant était le dieu aveugle, Hodur. Dans la mythologie nordique, tenant l’arc de gui, les flèches et l’épée magique en main, il était la Diva qui allait effectuer le combat du destin contre Baldur.

« Fort Tempétueux ! »

Hikaru chanta sa magie défensive du vent. Cependant, la flèche de Mistilteinn de Damian était passée à travers et avait percé Hikaru. Le pouvoir magique défensif bleu avait été détruit.

Quelque chose comme un arc et des flèches était une arme à projectile qui était censée être emportée par le vent. Malgré la supériorité d’attribut qui était censée être là, cette flèche s’était glissée à travers la magie défensive et était venue la frapper. Probablement, cet arc et cette flèche possédaient le pouvoir de rendre toute défense impuissante. C’était identique à la légende où cela avait tué Baldur.

Hikaru avait jugé que la défier au combat rapproché était un bon plan et elle s’était avancée.

Dans le même temps, Damian optait également pour le combat rapproché.

« Chevauchement de l’éclair ! » cria Hikaru.

« Témoignages des Flammes ! »

Hikaru et Damian invoquèrent en même temps la magie pour le combat à courte distance.

Le corps d’Hikaru s’était accéléré et l’épée de Damien avait été entourée par de puissantes flammes.

En utilisant le kenjutsu super rapide qu’elle avait appris de Kazuki, Hikaru avait tranché dans le corps de Damian sans permettre aucune défense ou évasion.

Damien balança l’épée occidentale qui était vêtue des flammes du karma. Hikaru l’avait esquivé avec une agilité surprenante, mais à plusieurs reprises, elle n’avait pas pu tout esquiver et elle avait subi de gros dégâts à cause du coup qu’elle avait encaissée.

L’attaque et la défense d’Hikaru qui avaient provoqué de minuscules petits dégâts à Damian, alors que Damian avait infligé de gros dégâts en un seul coup. Si l’on jugeait sur l’ensemble, elles étaient quittes.

Hikaru pensa — elle a confiance en sa concentration lors de ses sorts. Il semblerait que l’adversaire ne peut pas chanter lors de cet échange. Je vais chanter une magie de haut niveau lors de ces échanges de frappes et décider de la victoire et de la défaite ici même !

Les pensées de Damien étaient — cette salope, pense-t-elle qu’elle est à égalité avec moi ? En agitant désespérément son épée comme une idiote stupide, alors que ce côté chantait déjà de la magie de haut niveau pendant le combat, je vais te faire connaître ta place !

Et puis, pendant l’échange de combats rapprochés, toutes les deux invoquèrent la magie en même temps.

« Connaissez la rage de Dieu avec le grondement du tonnerre de cette flamme sacrée ! Tous les hurlements du ciel résident dans cette main, abattez le marteau destructeur du monde ! Cassez le monde en une seule attaque ! Yagrush !! »

« L’épée serrée dans cette main se transforme d’une bénédiction en une malédiction de malice ! Tout en souhaitant la renaissance dans le temps, cette main coupe le fil immortel de la vie du fils de Dieu ! Épée de l’Annihilation Divine, Mistilteinn II ! »

Leurs deux arias étaient la magie de création d’un Trésor Sacré.

Toutes deux avaient ouvert les yeux avec étonnement et surprise. Et puis elles avaient pensé à la même chose — une frappe simultanée, c’est mal ! Si je suis touchée par ce pouvoir magique, je vais le regretter !

Les deux armes s’affrontèrent, le combat s’engagea dans un concours de force.

Les deux armes s’étaient affrontées comme si elles tiraient sur leur adversaire.

Ce que Hikaru tenait dans sa main était le marteau de la foudre que le plus haut dieu de la Phénicie antique, Baal, tenait dans sa main gauche. Le nom de Baal représentait le son de la foudre, on pourrait dire que cette arme est synonyme de Baal.

Ce que Damien tenait dans sa main était l’épée magique de mort instantanée qui pouvait même tuer un Dieu. C’était Mistilteinn qui avait coupé la vie de Baldur telle que décrite dans la légende. Aux côtés d’un arc et une flèche, il y avait aussi une épée magique maudite.

Des éclairs colossaux convergeaient dans la partie frappée par le gros marteau de Hikaru, alors que la grande épée de Damian était revêtue d’aura noire comme un nuage sombre, dévorant cet éclair avec avidité et l’éteignant.

La foudre et la malédiction s’annulaient l’une et l’autre — le marteau et l’épée épuisèrent leur force jusqu’à la fin et disparurent en même temps.

C’est un match nul !

Toutes les deux avaient pris de la distance simultanément, et elles avaient à nouveau repris dans leurs mains leur arme d’origine respectivement.

« Forte ! Comme prévu pour une Einherjar ! » déclara l’étudiante japonaise.

« Espèce de bâtarddddddd, qu’est-ce que tu fous à faire des éloges si hautainement en me regardant de haut ! Tu te crois à égalité avec moi !? Merde ! Arrête tes conneries, salope! Je vais te tuer, putain, Scheiße ! »

Elles étaient quittes, mais c’était correct même si la victoire ou la défaite n’avait pas encore été décidée. Son objectif était d’attendre que Hayashizaki-kun libère Kaguya… Avec cette ligne de pensée, Hikaru avait beaucoup plus de marge de manœuvre par rapport à Damian.

◇◇◇◇

Beatrix et Damian avaient pu être exclues habilement.

Le problème restant était l’Einherjar appelé Eleonora.

« Des ailes qui s’envolent, des yeux qui brillent, une conflagration qui envahit les mots et qui détruit les mots — manifeste l’autorité du dieu ici même, comme l’agent de la civilisation qui s’enfonce de plus en plus profondément ! Armement de l’invasion en profondeur, Frappe en profondeur !! » Lotte avait invoqué la magie du niveau 5 de Prométhée.

L’armement que cette magie avait fait venir couvrait complètement les épaules de Lotte jusqu’à son dos, et il s’agissait d’un système de propulseur polyvalent de type gros porteur. Cela avait été installé avec un conteneur d’armes et une unité de recherche de l’ennemie.

Le propulseur avait alors craché des flammes, et Lotte s’était envolée avec force dans le ciel.

Mission de Recherche et de Destruction — le rôle spécial qu’elle avait reçu de Kazuki qui n’était ni l’avant-garde ni l’arrière-garde, et Lotte y pensait avec fierté.

Lotte avait équipé l’unité de recherche d’ennemie sur sa tête. À travers les lunettes, le pouvoir magique qui tourbillonnait sur le champ de bataille était visualisé et affiché.

Son rôle était de repérer l’ennemi qui tentait de chanter de la magie de haut niveau comme Mjollnir et de s’en mêler.

En utilisant l’unité de recherche d’ennemie, elle avait observé le pouvoir magique, l’état de l’ennemi depuis le ciel, et elle avait choisi la personne qui pétrissait d’énormes quantités de pouvoir magique pour attaquer. C’est ce que Kazuki lui avait demandé, « Mission de Recherche et de Destruction ».

Lotte regardait le champ de bataille depuis le ciel.

Beatrix était dans un état où elle ne pouvait pas produire un grand pouvoir magique grâce aux grands efforts de Kanae et Mio.

Damien avait produit un énorme pouvoir magique, mais Hoshikaze-senpai avait également produit un pouvoir magique égal à celui de son adversaire, c’était une bataille égale. La cible n’était pas ces deux-là.

Lotte adressa son avertissement à la seule Einherjar restante, Eleonora.

— En surface, Koyuki affrontait Eleonora.

« Nous sommes à l’Ægir, prêtez-moi la peur provenant du fond inconnu de l’océan ! Les vagues déchaînées jouant avec les petits avortons, pour moi… La mer qui reflète la lumière du ciel, Himinglæva ! »

« Ô surface de l’eau qui se balancez de votre voix chantante, manipulez les petites vagues et rassemblez-les en un grand tsunami ! Venant de l’au-delà et emporté vers l’inconnu… Vague des marées ! »

La Diva dont Eleonora était une croyante était le dieu de la mer de la mythologie nordique, Ægir.

Koyuki, elle aussi, puisait simultanément la force de la mer.

***

Partie 6

Eleonora et Koyuki invoquèrent toutes deux d’énormes quantités d’eaux de mer. Toutes les deux contrôlaient les eaux de la mer et cela s’était écrasé l’un contre l’autre à la suite du tsunami. Les deux tsunamis étaient entrés en collision et s’étaient écrasés violemment l’un contre l’autre.

En même temps que Koyuki chantait son sort. « Vent Glacial ! »

« Tenkuuu Battou Rengehou !! »

Non seulement Koyuki avait provoqué un affrontement directement avec le même genre de magie, mais il y avait aussi Kazuha qui faisait pleuvoir d’innombrables trésors sacrés.

« Très puissante vague de déferlement ! »

Quand Éléonore donna cet ordre, l’eau de mer qu’Éléonore invoqua fut manipulée selon sa volonté, devenant un mur gigantesque. Cela avait obstrué le vent froid de Koyuki, gelant la surface de l’eau de l’océan, mais cela n’avait pas pu atteindre Eleonora.

Les trésors sacrés que Kazuha avait invoqués avaient également été pris dans l’eau de mer et leur élan avait été tué.

« Unnr, Heurt violent des vagues ! » Quand Eleonora l’avait ordonné, une partie de l’eau de mer avait été retirée de la masse et cela s’était transformé en projectiles d’eau volant sur Koyuki.

« Ô rejet du zéro absolu, protégez mon corps et devenez l’armure de l’isolement ! Barrière d’Eau, Paroi de Gel ! »

Koyuki avait immédiatement gelé tous les projectiles en utilisant la magie défensive, les rendant inefficaces.

« … Unnr ! »

L’attaque d’Eleonora ne s’arrêtait pas là. Les projectiles d’eau arrivaient consécutivement.

À ce moment-là, Koyuki n’avait pas pu arriver à temps avec sa magie défensive. Juste à ce moment-là, les fantômes des épéistes que Kazuha avait convoqués avaient recouvert Koyuki et avaient été exterminés… Elle avait été aidée par sa camarade !

Il était impossible pour Koyuki de ne pas reconnaître l’excellente habileté de l’adversaire à manipuler la mer.

Cependant, Kazuki lui avait dit de ne pas se battre seule. Il n’était pas nécessaire d’avoir un sentiment de défaite. C’était correct de coopérer avec cette Senpai de la Division Épée appelée Kazuha afin de vaincre cette ennemie.

Alors qu’Eleonora était protégée par un plan d’eau de mer utilisé pour l’attaque et la défense, elle avait commencé à chanter un sort de haut niveau.

« Quand la mer de l’adversaire sera touchée, nous allons tout raser ! Accélérons notre attaque ! » Koyuki avait tapoté l’épaule de Kazuha et avait déclaré ça

« Je le sais même si vous ne me le dites pas ! » déclara Kazuha.

Kazuha aussi créait des trésors sacrés l’un après l’autre et les avait fait pleuvoir. Cependant, même avec les deux ensemble, elles ne pouvaient pas briser le mur de mer d’Eleonora. Si ça continuait comme ça, elle finirait de chanter avant elles sa magie de haut niveau.

— Mais la Lotte volante décida alors de sa cible à attaquer.

« Blitzkrieg ! » Utilisant la magie de niveau 4 de Prométhée, Lotte avait équipé une lance sur sa main gauche.

 

 

Pour mieux supporter l’impact de la charge, le conteneur d’armes du système de propulseur s’était ouvert, un bras mécanique s’était fixé sur le bras gauche de Lotte.

La lance étant fermement positionnée, le propulseur avait craché du feu avec son énergie à plein régime. Lotte était descendue en piqué pendant que son corps encaissait cette féroce accélération. Afin de dépasser la vitesse normale d’une machine, le pouvoir magique défensif de Lotte supprimait la résistance de l’air. Sans même remarquer une chose aussi insignifiante, elle s’était transformée en une énorme météorite.

« Prométhée… Tactiques du Blitzkrieg ! » déclara Lotte.

Eleonora le remarqua et leva les yeux vers le ciel. Et quand l’énorme arme qui s’approchait était entrée dans son champ de vision, elle en avait perdu ses mots.

Visant une partie de la digue que la magie de Koyuki et de Kazuha avait effilochée et affinée, la lance de Lotte avait percé. Pendant que la chaleur provoquée par l’électricité faisait évaporer la mer, la masse énorme super accélérée avait brisé la barrière de l’eau de mer en une seule attaque. Même après avoir percé tout ça, la charge de Lotte n’avait pas perdu son élan. La violente charge de lance avait emporté Eleonora jusqu’à un bâtiment en ruine de l’école, à quelques dizaines de mètres de là.

« Mission complète, desu ! » déclara Lotte.

Avec Eleonora qui s’écrasait dans les décombres, et alors qu’elle avait senti que le sort qu’Eleonora avait chanté se brisait, une Lotte à l’arrêt avait fait entendre une voix heureuse alors qu’elle se repliait vers le ciel.

***

« Kaguya-senpai, s’il te plaît, reprends tes esprits ! » déclara Kazuki.

« Mes esprits ? Je vais très bien en ce moment, » face aux cris de Kazuki, une voix plate comme celle d’une poupée répondit.

Ce n’est pas bon. Le directeur Otonashi était aussi comme ça, mais l’esprit humain que Nyalatoteph a rendu anormal avec sa magie ne possède plus aucun symptôme de conscience de soi.

La Kaguya qui lui manquait tant était devenue si froide, comme si elle était une personne complètement différente.

Kazuki avait décidé de se battre, préparant son katana alors qu’il courait pour se placer devant elle.

En ce moment, dans cette situation, tout allait bien même s’il ignorait Nyalatoteph. Devant l’Einherjar allemande, cette Diva était censée être incapable de révéler ses vraies couleurs.

Ces Einherjars avaient été coincées par ses camarades.

Personne ne l’obstruait, il pouvait affronter Kaguya en tête-à-tête.

« Ô, ombre muette informe, devenez un poisson nageant dans l’obscurité remplie de pensées obstructives. Origine des cauchemars, des vicissitudes matérialistes, répondez à la terreur et à l’espoir et mangez-les… Spectre de profondeurs ! »

Kaguya avait invoqué un Spectre de Profondeurs

L’ombre sous les pieds de Kazuki s’était mise à briller avec une couleur violette provenant du pouvoir magique et elle devint en trois dimensions comme si elle enflait. C’était un monstre d’ombre possédant une grande bouche comme celle d’un requin, et ce monstre avait ouvert sa bouche et était venu pour mordre Kazuki.

Cependant, le monstre de l’ombre n’était, pour ainsi dire, qu’une boule de pouvoir magique. Kazuki était sans aucun problème capable de prévoir ses mouvements.

S’échappant loin de l’attaque du monstre d’ombre, il s’approcha de Kaguya !

« Ne pas hésiter même si vous maudire me blesse aussi… la douleur partagée est ma joie ! Pleurez et criez vers la projection du miroir ! Suicide Noir ! »

Kaguya avait été couverte d’une brume sombre. Si cette brume était confrontée à une attaque, la douleur de cette attaque serait entièrement reflétée à l’agresseur comme si cette attaque atteignait son propre corps.

Kazuki n’hésita pas à dégainer son arme afin d’effectuer son attaque Iai habituelle.

*ZUBAA* la frappe avait consommé une certaine quantité de pouvoir magique de Kaguya. Cela avait eu pour effet de lui offrir une protection substantielle. Mais pour Kazuki qui avait enfoncé son épée dans son adversaire, l’illusion de la douleur lui avait été renvoyée.

Kazuki hallucinait alors qu’il ressentait la douleur causée par sa propre attaque Iai qui lui coupait le ventre en diagonale jusqu’en haut de la poitrine.

Une douleur intense de la lame d’acier creusant dans ses organes internes se fit ressentir. C’était comme si ses entrailles avaient été brûlées.

Kazuki avait immédiatement mis fin à cette sensation de douleur en utilisant la Trance qu’il avait apprise de Lotte. La douleur aiguë s’était ternie comme si elle était enveloppée dans un fil de soie, diminuant au point qu’il pouvait l’endurer.

Il n’y a aucune chance que je perde face à ce genre de douleur… !

Kazuki ne s’était pas préoccupé de la douleur et avait effectué une deuxième frappe. C’était une attaque en diagonale partant de l’épaule de Kaguya qui lui avait arraché une partie de son pouvoir magique. Kazuki avait reçu encore plus d’hallucinations de douleur, mais la douleur avait diminué et il avait enduré. Endure-le !

« Ô voix murmurante du Dieu de la Mort qui a longtemps attendu un visiteur, résonnez profondément et largement, et teignez le rêve d’une agonie ! Résonnez, ô voix maléfique du sadisme ! Ultra Violence !! » Avec des chants rapides, Kaguya incanta la magie pour doubler la sensation de douleur.

C’était la combinaison diabolique dont Kaguya et Asmodée étaient fiers.

« UOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !! » cria Kazuki d’une voix forte. Supporte-le. Il avait pu garder la raison grâce à Lotte.

Dans le combat précédent, la douleur énorme avait été doublée. Mais cette fois, ce qui avait été doublé, c’est la douleur réduite à un degré qu’il pouvait endurer. De peu…, c’était à peine s’il pouvait l’endurer.

« Ô désir caché dans la mer du cœur, passant à travers la chair pécheresse, cette main se tend vers vous ! Ô avatar de la violation, enchevêtrez-vous selon mon désir ! Tentacule de Désir ! »

Depuis l’ombre sous les pieds de Kazuki, cette fois des tentacules avaient été créés et s’étaient étendus. Après avoir capturé l’adversaire qui était en proie à l’agonie puis lui sceller ses mouvements, elle chanterait de la magie de haut niveau. C’était la tactique de base de Kaguya.

Mais je peux en ce moment encore endurer cette douleur ! Possédant une volonté d’acier, Kazuki utilisa sa Prévoyance afin de déterminer le tempo de la création des tentacules, et il esquiva ses tentacules, avant de les couper.

C’est à ce moment que le Spectre des Profondeurs était venu l’assaillir. Tout en endurant la douleur intense, Kazuki devait aussi faire face à ce monstre d’ombre. L’attaque de ce type était… une attaque physique !

« Seusenhofer ! »

Kazuki avait bloqué la morsure du monstre avec une armure lourde. La plus grande partie de l’armure avait été brisée avec une seule attaque, mais Kazuki n’avait pas été blessé.

« Barrett ! »

La balle de flamme avait creusé dans le monstre, et le monstre avait été détruit avec l’ajout de multiples frappes.

Profitant de cette occasion, Kaguya chantait son sort.

À en juger par l’ampleur du pouvoir magique — c’était une magie d’attaque à grande échelle. Une magie d’Asmodée qu’il n’avait jamais vue jusqu’à présent. C’était probablement autour de la frontière du niveau 4 ou 5. Son attribut était… le gel !

Même s’il attaquait avec son épée maintenant, il n’arriverait pas à temps pour empêcher Kaguya de chanter son sort et il le savait bien !

Alors, il parviendrait à résister à ça en utilisant la magie défensive ! … En utilisant une magie défensive qui avait une bonne affinité contre les attributs de gel, il pourrait surmonter ça !

« Fleur de sang en fleuraison qui déchire la peau, hurlement éternel… fais couler le traître, et réveille l’enfer juste ici ! Cocytus ! »

« Barrière de Glace ! »

L’espace qui entourait Kazuki et Kaguya avait été enveloppé d’une vague de froid d’un blanc pur. Si cette vague de froid touchait la peau humaine, la peau se déchirerait immédiatement et les fleurs rouges s’épanouiraient en profusion dans cet espace blanc.

Cependant, tout le corps de Kazuki était enveloppé par la protection divine de la sirène contre le froid.

Comme prévu, il n’avait pas pu se protéger complètement de la magie d’attaque de Kaguya, la Barrière de Glace avait rapidement été détruite, mais Kazuki avait réussi à réduire les dégâts du froid de façon drastique.

« … Même si cette magie à grande échelle et sans échappatoire était ma seule contre-mesure contre Otouto-kun et Kanae-chan, » murmura Kaguya.

Le style Hayashizaki était capable de prévoir toute la magie offensive sans contrepartie et de les esquiver. Cependant, l’ennemi naturel du style Hayashizaki était la magie d’attaque à grande échelle à laquelle vous ne pouviez pas échapper même si vous essayiez de le faire.

Toutefois, le Kazuki qui lui faisait actuellement face n’était pas seulement un épéiste. C’était un épéiste magique.

***

Partie 7

« Non seulement l’épée, mais aussi la magie de prévoyance, en plus du choix de la magie défensive avec des attributs supérieurs à utiliser. Je vois, donc c’est un épéiste magique, la nouvelle possibilité de Kazuki Hayashizaki… » chuchota Kaguya avec admiration. C’était quelque chose qui ne pouvait exister que grâce à la seule présence de la Prémonition du style Hayashizaki et des 72 Piliers du Roi de Salomon, l’Omni-Magie, Basilleus Goetia.

« La magie offensive de Senpai a été complètement empêchée ! » proclamait Kazuki en la frappant avec son katana.

Mais Kazuki était aussi dans une certaine impasse, puisque le corps de l’adversaire était couvert du Suicide Noir, alors il ne pouvait pas utiliser une puissante magie offensive.

Avec un katana, il ne pouvait que consommer peu à peu la magie de Kaguya.

Et puis Kaguya avait continué à chanter son sort au mépris de l’impact qui consommait sa magie.

« Cinq étoiles qui brillent dans l’interstice de la vie et de la mort, pillées par le caprice du dieu de la mort, devenez la poupée d’argile de l’indicible misère ! … L’Anneau de la mort extrême, la Roulette de la mort imminente !! »

Faisant appel aux cinq sens de l’humain, Kaguya avait cherché à faire coïncider son attaque afin de frapper simultanément en faisant basculer la faux présente dans sa main. Kazuki avait esquivé avec une différence de la largeur d’une feuille de papier, de sorte que seul son propre katana avait pu réussir à toucher son adversaire.

Tout en endurant l’hallucination de l’agonie, le fait d’esquiver la faux vis-à-vis de laquelle il ne devait absolument pas être frappé avait été un travail extrêmement difficile. Sa force mentale s’était donc amoindrie régulièrement.

« Spectre des Profondeurs ! »

Même pendant ces échanges, Kaguya convoqua de nouveau le Spectre des Profondeurs. Non seulement la faux, mais Kazuki devait aussi échapper à l’assaut de ce monstre d’ombre.

« Mes pensées méchantes sont remplies de malédictions, je vous supplie pour obtenir votre agonie… Je n’ai pas honte de mes pensées méchantes ! Ressentez la douleur ! »

Un projectile de malédiction s’était alors abattu sur Kazuki !

Ce projectile aussi, s’il ne pouvait l’éviter, la douleur illusoire serait doublée par l’Ultra Violence !

Tout en endurant la douleur illusoire, il avait esquivé à la chaîne, et encore esquivé. Tout avait été esquivé de la largueur d’une feuille.

Il n’avait jamais combattu une Magica Stigma aussi forte que Kaguya dans un combat en tête-à-tête comme celui-ci. Même l’attaque de la faux, l’assaut du monstre, s’il avait été touché ne serait-ce qu’une seule fois, cela serait vu comme une blessure mortelle.

Kazuki avait continué à danser sur le sommet de la mince couche de glace, alors qu’il n’avait même pas pu commettre la moindre erreur.

Mais s’il ne pouvait pas vaincre Kaguya, il n’y aurait aucune chance de victoire dans cette bataille !

« Ça ne sert à rien. Senpai, toutes tes attaques… ont toutes été scellées, » déclara Kazuki.

Ce qui soutenait Kazuki qui continuait à esquiver en utilisant sa concentration aiguisée n’était qu’une seule certitude.

Il s’agissait d’une chose unique — sa foi.

« Tout a été scellé ? » Déplaçant sa faux, Kaguya parlait sans expression. « … Même si j’ai Guernica ? »

La magie de niveau 9 d’Asmodée, Guernica. Si l’adversaire n’était pas dans la catégorie des Divas matérialisées, alors l’adversaire détesté allait instantanément mourir sans contestation, une flamme de l’enfer.

Il s’agissait de la magie la plus forte qui avait fait de Kaguya la plus forte magicienne. Une magie qui représentait Kaguya. Oui, tant que l’adversaire ne pouvait pas gérer cette magie d’une manière ou d’une autre, peu importe à quel point l’adversaire élaborait des contre-mesures contre les autres magies, il ne serait pas capable de gagner contre Kaguya. Cependant — .

« Le Guernica de Senpai ne marchera pas contre moi, » déclara Kazuki.

« Pourquoi ? » demanda Kaguya.

« J’aime Senpai, et Senpai m’aime aussi. La douleur illusoire est effrayante. Cette faux voleuse de sens est aussi effrayante. Le Spectre des Profondeurs fait aussi peur. Cependant, dès le début, je n’ai pas eu peur des flammes de haine de Senpai, ne serait-ce qu’une seconde » répondit Kazuki.

{Comparé à la période où tu ne pouvais pas croire au niveau de positivité de Mio Amasaki, tu as considérablement grandi.} Le message télépathique de Leme résonna dans sa tête.

Kazuki se souvint de la fois où Mio mourait dans ses bras. À cause du fait de ne pas croire aux sentiments de l’autre partie, il avait blessé une personne très importante. Depuis, il ne voulait pas le faire.

« … Je me demande si ce n’est pas un peu trop d’orgueil, » déclara Kaguya.

Kaguya, dont les émotions avaient été scellées par la magie de Nyalatoteph, avait dirigé une voix froide vers Kazuki.

« Je ne pourrais pas utiliser Guernica contre Otouto-kun ? Je ne suis pas si gentille que ça, tu sais ? » déclara Kaguya.

« Faux, Senpai est quelqu’un de gentille, » répondit Kazuki.

À partir de maintenant, ce n’est plus une dispute entre moi et Kaguya-senpai.

C’est un combat entre la manipulation mentale de Nyalatoteph et la force des liens entre moi et Senpai.

« Je… dois te vaincre. Il n’y a pas d’autre méthode pour te vaincre que la meilleure… Je n’ai aucune hésitation, » Kaguya avait commencé à chanter un long sort.

« Alors je vais… accepter tout de Kaguya-senpai comme tu l’es maintenant, » répliqua Kazuki.

Kazuki rengaina son katana. Il attendait la magie de Kaguya tout en prenant une pose intimidante.

Le temps s’écoula en un instant, mais en même temps, comme si c’était une éternité. Il pouvait entendre les bruits des combats de Beatrix, de Mio et de tous les autres, mais même tout cela s’éloignait progressivement de sa conscience, Kazuki et Kaguya étaient enfermés dans le silence.

L’esprit de Kazuki se souvient de ses souvenirs avec Kaguya. De cette Kaguya qui était venue gentiment à lui alors qu’il avait été agressé avec des sentiments d’aliénation dans la Division Magie. Le doux parfum qui chatouillait son raisonnement quand elle l’enlaçait. De Kaguya qui était gênée par sa robe magique. De la fois où elle était devenue trop câline envers Kazuki à cause de l’effet secondaire d’Asmodée, avant qu’elle ne pleure de honte à cause de l’embarras, ce genre de Senpai.

J’adore Kaguya-senpai !

À l’intérieur du temps où ils se regardaient attentivement, la magie avait finalement été invoquée.

« Ô pensées brûlantes venant de ma poitrine, peignez la scène de l’enfer dans ce monde… Vous êtes le démon-roi des mauvais désirs, ô incarnation d’une illusion profonde invitant à la tragédie, suivant ce souhait… peignez le monde. Guernica ! » chanta Kaguya.

… Il n’y avait aucun malaise ! Kazuki attendait avec conviction.

Aux côtés de Kaguya, Asmodée flottait.

« Ce n’est pas bon, Kaguya, » déclara Asmodée.

« … Hein ? »

« Il n’y a pas de sentiment comme ça en toi, tu vois ? » Laissant ces mots à une Kaguya abasourdie, Asmodée disparut.

Et puis il ne s’était rien passé.

De la surprise avait surgi sur le visage de Kaguya qui était restée sans expression pendant tout ce temps.

« Ce genre de… pourquoi… ? » tout en chuchotant, une fissure s’était formée dans ce visage sans expression envahissant le masque de Kaguya. C’était comme si elle était libérée de l’hypnose.

« Puis-je vraiment me battre comme ça… ? » murmura Kaguya comme si elle n’y croyait pas elle-même.

Le choc était finalement arrivé après tant de temps. À cette heure tardive, Kaguya avait manifestement compris la situation qu’elle avait laissée derrière elle.

« Pourquoi est-ce que je… combats Otouto-kun ? » demanda Kaguya.

Les flammes de l’enfer allaient brûler sa cible en utilisant l’hostilité de Kaguya comme combustible. Si Kaguya nourrissait le moindrement de l’hostilité envers l’autre, alors ce serait comme lorsque la vie de Kaya avait failli être volée auparavant, dans une situation où quelque chose comme la facilité ou le contrôle ne pouvait être fait de sa part.

Mais à l’inverse, si elle ne trouvait aucune hostilité même après avoir fouillé chaque recoin de son cœur, les flammes de l’enfer ne s’allumeraient même pas. C’était identique à la façon dont les flammes n’allaient pas brûler s’il n’y avait pas d’oxygène.

En premier lieu, c’est absurde, pensa Kazuki. Pour l’actuelle Kaguya qui avait un sens du devoir fabriqué avec ses émotions refoulées par la magie, comment pouvait-elle chanter quelque chose comme une magie d’attaque qui était alimentée par les émotions ?

Le contrecoup d’une chose aussi absurde qui s’était soldée par un échec avait réveillé Kaguya de son hypnose.

Pour Kaguya, cette prise de conscience lui avait fait ouvrir les yeux et lui avait permis de se battre contre le lavage de cerveau, alors même qu’elle n’était pas du tout hostile.

Les émotions furent de nouveau visibles dans les pupilles de Kaguya.

« Même si je ne veux pas faire ce genre de choses… pourquoi… ? » demanda Kaguya.

Le faux sens du devoir avait été brisé, et ce qui avait été mis à nu, c’était des regrets intenses et des sentiments de culpabilité envers ce qu’elle avait fait.

Les émotions originales appropriées pour Kaguya sans contrôle mental débordèrent d’elle d’un coup.

« Même si je n’aime pas ce genre de chose… pourquoi ai-je fait de telles choses sans pitié, il n’y a aucune raison que je puisse le faire… pourquoi… ? Pourquoi !?? » Dans la tristesse et la confusion, Kaguya haussa une voix teintée d’émotion jusqu’à ce que cela devienne un cri.

Sentant que Kaguya n’avait plus la volonté de se battre, Kazuki s’approcha d’elle. Kaguya avait alors tremblé de peur et avait regardé attentivement Kazuki qui approchait.

« O-Otouto-kun… J’ai… J’ai fait une chose vraiment cruelle…, » la voix de Kaguya tremblait lamentablement.

« Senpai, ne l’ai-je pas déjà dit ? J’aime beaucoup Senpai. Je ne vais pas devenir haineux envers Senpai juste à cause de quelque chose comme ça. Alors, regarde vers l’avant et ne pleure pas, d’accord ? » Kazuki l’avait dit afin d’empêcher Kaguya de pleurer, mais en un clin d’œil, des larmes s’étaient accumulées dans les yeux de Kaguya.

« Désolée… Je suis désolée… ! » déclara Kaguya en balbutiant.

« J’ai déjà dit que c’était correct de ne pas s’excuser, » répliqua Kazuki d’une voix douce.

Kazuki enlaça alors Kaguya qui éclatait en larmes.

« Moi, plus jamais… Je ne veux plus faire quelque chose comme ça… ! » murmura Kaguya.

« Senpai faisait un cauchemar. Mais c’est déjà fini. Tout comme Senpai m’a protégé alors que je suis son kouhai, à partir de maintenant je protégerai aussi Senpai, » déclara Kazuki.

« Mais, même si je suis la présidente du conseil des étudiants…, » murmura Kaguya.

« Même si Senpai est la présidente du conseil des étudiants, c’est normal de ne pas porter le fardeau toute seule, » répondit Kazuki.

« Mais, je suis après tout la magicienne la plus forte…, » déclara Kaguya.

« En ce moment, j’ai déjà vaincu Senpai, » déclara Kazuki.

« Est-ce… que je peux compter sur Otouto-kun… !? » demanda Kaguya.

« Oui, parce que j’aime beaucoup Senpai, » répondit Kazuki.

Ces mots n’avaient pas perdu leur éclat, peu importe combien de fois il les avait prononcés.

Avec chaque mot, Kazuki avait dévoilé les choses qui le liaient avec le cœur de Kaguya.

Kaguya avait alors serré Kazuki dans ses bras. Il pouvait sentir l’arôme sucré qui lui manquait beaucoup et la sensation de douceur.

Kazuki avait alors caressé la tête de Kaguya afin de la réconforter.

« … C’est une sensation est si bo ~ nne, » Kaguya avait fait entendre une voix extatique. « Je veux déjà… devenir la petite sœur d’Otouto-kun… »

Relâchant la forte pression qui l’écrasait jusqu’à maintenant, Kaguya avait d’une manière ou d’une autre laissé sortir un étrange discours.

Puis, une énorme marque de cœur s’était envolée vers lui, alors que le combat entre Kazuki et Kaguya était terminé.

***

Partie 8

« Quoi !? Toi, qu’est-ce que c’est que ça ? » Damian qui avait vu Kazuki et Kaguya s’enlacer avait poussé un cri. « Attendez un peu ! Alors que je pensais qu’il n’y avait pas du tout de soutien depuis l’arrière, il s’est avéré que cette salope est en train de changer de camp pour se tenir aux côtés de l’ennemi, huuh ! Qu’est-ce que vous faites, bande d’enfoirés, à câliner l’autre ! Plutôt que de changer de camp, n’est-ce pas comme voler l’amoureux de l’autre, hein !? »

Le fait de perdre leur arrière-garde ne pouvait certainement pas être vu comme une blague, et les Einherjars avaient été forcées à se battre amèrement.

« Beatrix-taichou… battons en retraite pour le moment, » Eleonora avait conseillé Beatrix. Même son expression était prononcée par la fatigue de la bataille.

« Elii… mais je n’ai pas encore croisé le fer avec Kazuki. Au contraire, il semble que voir cette situation ne fait que me faire emplir la poitrine de jalousie, » répliqua Beatrix.

« S’il te plaît, arrête de te précipiter en avant à cause de tes sentiments personnels, » Eleonora gronda Beatrix qui était la seule à être emplie d’énergie.

« Bien que ce contact soudain nous ait donné cette chance, parmi les membres qui ont pu bouger à temps, il n’y avait que nous trois. Mais cet adversaire n’est pas quelqu’un contre qui nous pouvons aller sans un plan. Même la présidente du conseil des étudiantes qui était censée apporter son soutien enlace maintenant l’ennemi pour une raison ou une autre. Au bout du compte, les choses ne se présentent pas bien. Dans le pire des cas, il est possible que ce soit un piège de la part du directeur Otonashi, » déclara Eleonora.

« Hmm… ? Quand tu dis ça, c’est vrai que la direction du vent est étrange, » déclara Beatrix.

Beatrix avait fait une grimace comme si elle mordait un insecte amer.

De l’autre côté, Kanae et les autres étudiantes pensaient que si le combat était déjà terminé, cela ne servirait à rien de continuer. Elles regardaient donc quelle décision les Einherjars allaient prendre. Les deux autres étaient épuisées, mais Beatrix n’avait toujours pas été vraiment sérieuse, tandis que Kanae et les autres étudiantes étaient épuisées par les batailles intenses.

« Même dans les meilleurs moments, nos positions sont délicates, » déclara Beatrix.

Ce n’était pas le bon moment pour elles. Poussée par ce fait, Beatrix avait crié. « Bon, Einherjar, nous allons battre en retraite ! … Kazuki, la prochaine fois que nous nous rencontrerons, nous allons croiser [1] les épées, c’est sûr ! »

« Hé, cette belle femme là-bas ! Souviens-toi juste de ça, espèce de salope ! » Damian avait fait un signe avec son majeur vers Hoshikaze.

« En tant que magicien d’une Diva qui peut manipuler la mer de la même façon, je vais vous donner un peu de respect, fille en argent, » Eleonora avait, de son côté, fait l’éloge de Koyuki alors qu’elle était emplie par la fatigue.

Beatrix avait soulevé Damian et Eleonora qui étaient comme ça à deux mains. « HAHAHAHAHAHAHA ! » et puis en riant bruyamment sans aucun sens, ce corps à haute capacité physique s’était déplacé à pleine force et s’était retiré.

Les Einherjars étaient parties avant même de pouvoir dire « ah ».

« … Avons-nous gagné ? » murmura Kazuha d’une voix fatiguée qui racontait ce qu’avait été la dure bataille qu’elle avait eue avec Eleonora.

Mais Kazuha ne connaissait toujours pas le véritable ennemi.

Sans même un répit pour se prélasser dans l’arrière-goût de la victoire, Kazuki avait dirigé sa vue vers le directeur Otonashi — Nyalatoteph tout en étreignant Kaguya.

« Nyalatoteph. Vos soldats étaient faibles, » déclara Kazuki.

« Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Nyalatoteph.

Le directeur Otonashi fronça ses sourcils face aux paroles de Kazuki.

« La Magica Quad-core qui a perdu son ego n’avait même pas de tactique, » commença à dire Kazuki. « Une fois attaquée, elle s’est concentrée dans une seule direction alors que son entourage l’attaquait. Même les Einherjars qui ont reçu votre demande n’ont pas vraiment essayé de se battre sérieusement. Même si vous créez artificiellement de puissants magiciens, s’ils ne sont pas liés l’un à l’autre par des liens forts, ils ne sont rien de plus qu’une foule désordonnée. Dès le début, ils n’ont pas été un ennemi digne de notre Formation du Ciel et de la Terre. »

« … Les êtres humains se sont trop entraînés… Est-ce tout ce que tu voulais dire à un être comme moi ? » demanda le directeur.

Cela n’avait plus de sens à cacher sa véritable identité avec la disparition des Einherjars. Le pouvoir de la magie noire boueuse déformait en ce moment la silhouette du directeur Otonashi. Il n’y avait pas de vent, et même s’il n’y avait aucune fluctuation dans l’atmosphère, c’était comme s’il y avait beaucoup de petits déchiquetages dans le monde lui-même. Kazuki pouvait sentir une sensation de froideur sur sa peau.

« Père… ? » demanda Kaguya.

Kaguya sépara son corps de Kazuki, elle doutait de ses propres yeux en regardant la transformation devant elle. Kaguya ne savait toujours pas que son père avait été détourné par une Diva.

« Otonashi Tsukikurou ! Espèce de salaud… qu’est-ce qui se passe dans ces circonstances ! » Depuis l’ombre du bâtiment scolaire démoli, la silhouette du président du conseil d’administration Amasaki apparu en titubant.

« … Père !? » cria Mio en regardant la silhouette de la personne qui ne devrait pas être sur ce champ de bataille.

Même Nyalatoteph, qui avait pris l’apparence du directeur Otonashi regarda l’arrivée de cet individu avec un regard de surprise.

Il avait secrètement observé la situation depuis le début, et il avait probablement fait son apparition parce qu’il pensait que le combat était terminé.

C’était le beau-père de Mio Amasaki, le président du conseil d’administration… ! Kazuki avait été surpris par son arrivée à cette heure tardive.

« La magie d’invocation utilisée par ces magiciens illégaux suspects était celle des 72 Piliers de Salomon ! Qu’est-ce que ça veut dire ? » demanda le père de Mio.

« Hohou, donc tu as remarqué ça, » déclara le directeur.

« C’était… c’était des humains qui ont subi des opérations de transplantation de stigmates, n’est-ce pas ? Salaud, je me suis dit en voyant ça que tu avais mis en place l’opération de transplantation de stigmates sans que personne ne s’en rende compte, mais… ne me dis pas que tu as fait des expériences humaines avec des stigmates que tu as pris aux élèves… pour un professeur qui était censé protéger les élèves…, » le président du conseil d’administration Amasaki avait crié avec un visage qui indiquait qu’il n’arrivait pas à croire sa propre déduction. Cette vérité semblait vouloir ronger sa propre raison. Le visage ridé du vieil homme était déformé à sa limite.

« … Je n’ai jamais pensé que tu pourrais enfin atteindre la vérité par toi-même. Quelle belle réussite, vieillard, » déclara le directeur.

Quelque chose vola de la manchette du costume du directeur Otonashi avec un bruit de sifflement.

Non, ce n’était pas quelque chose qui volait. C’était quelque chose qui s’étirait.

Le bras droit du directeur Otonashi était devenu un long tentacule, et il avait percé la poitrine du président du conseil Amasaki.

« Gah !? » Le président du conseil d’administration, Amasaki, avait ouvert les yeux sans comprendre ce qui venait de se passer, puis il était tombé.

Le tentacule s’était rétracté avant de revenir totalement dans la manche de l’habit.

« Père ! » Mio s’était précipitée vers le président du conseil d’administration qui s’était effondré au sol.

« … Ô feu pur de réincarnation, brûle la surface de la vie pendant que l’intérieur bourgeonne en renaissance… Feu de la Vie, Cercle anti-âge ! »

Mio tendit les mains vers la plaie, et de là, une petite flamme se mit à brûler. La plaie touchée par la flamme se referma peu à peu et le saignement fut arrêté.

« … Est-ce la magie de guérison de Phoenix ? Eh bien, peu importe, plutôt que ce vieil homme, je vais d’abord vous massacrer tous dans cet endroit, » déclara le directeur.

Le corps du directeur Otonashi avait commencé à se déformer en raison d’un énorme pouvoir magique.

Kazuki avait été stupéfait de ce qui s’était passé soudainement, mais il était immédiatement devenu en colère.

« Tout le monde… ! C’est le dernier, on va vaincre ce type ! » déclara Kazuki.

« Ne vous emportez pas, pour des humains comme vous… Je vais vous apprendre la vraie folie ! » déclara Nyalatoteph.

Nyalatoteph avait ainsi exposé sa vraie forme… !

La chair frétillante avait gonflé, et le costume s’était ouvert.

D’innombrables tentacules étaient sortis de ce costume. Une tête noire et plate était située au sommet, ressemblant complètement à une pieuvre avec des tentacules qui poussaient partout. Le dieu maléfique à l’apparence atypique s’était révélé devant Kazuki et les autres étudiantes.

Cependant, cette chose n’était pas aussi impressionnante en termes de pouvoir magique et de sentiment d’intimidation vis-à-vis au moment où Loki s’était matérialisée.

« Kazuki… dans le Mythe de Cthulhu que je connais, l’être qui est appelé dieu maléfique n’est pas une existence comme ça, » Koyuki qui s’était rapprochée du côté de Kazuki lui avait dit ça. « Le dieu maléfique du Mythe de Cthulhu symbolisait l’horreur du vaste univers, une existence qui transcendait la conscience des gens. On dit qu’il n’y a aucun moyen pour les gens de ne pas devenir fous dès qu’ils le voient. Comparé à ça, ce Nyalatoteph est “déplorable”. Il ne pouvait pas incarner la véritable essence de Cthulhu. »

« Ce type a dit que le Mythe de Cthulhu était affaibli en ce moment, » répondit Kazuki.

Rien n’avait été compris au sujet des existences nommées Diva qui était présente dans ce monde, cependant…

Le Mythe de Cthulhu était spécial.

« Oui. C’est sûrement pour ça qu’il n’a utilisé le pouvoir que pour manipuler l’esprit humain et effectuer des manœuvres secrètes. Il n’est sans doute pas un adversaire qui mérite d’être craint lorsqu’il s’oppose directement du front comme celui-ci. Si c’est nous, alors nous allons gagner sans aucun doute ! » Koyuki avait affirmé cela avec une forte volonté, ce qui était rare pour elle.

« … Bande d’enfoirés ! Des humains comme vous envisagent encore de se moquer de moi !? » cria Nyalatoteph.

Avec ces mots indignés, les tentacules de Nyalatoteph rampèrent comme des vers. Kazuki coupa les tentacules qui étaient dirigés vers Koyuki alors qu’ils s’étiraient. Cette attaque était devenue le rideau d’ouverture de la dernière bataille décisive.

« Tout le monde, on y va ! » annonça Kazuki.

En prenant la position de la Formation du Ciel et de la Terre, les épéistes s’étaient placés à l’avant et avaient dégainé leurs épées, et les Magica Stigmas avaient commencé à chanter depuis l’arrière.

« Vous ne pouvez pas utiliser le pouvoir de vos Divas, bande d’enfoirés ! » Le gigantesque visage noir au sommet de Nyalatoteph cria, invoquant sa magie caractéristique. « Battement de cœur de la folie, le bruit du psychopathe ! »

Un son se mit à résonner dans leur environnement. Ce bruit ressemblait à quelqu’un qui rayait une surface du verre. C’était vraiment comme si leur cerveau était gratté par un ongle.

Le pouvoir magique qui avait été recueilli au milieu des chants de sort avait été dispersé comme de la brume. Ils ne pouvaient pas du tout se concentrer sur le chant.

« Quelle horrible Diva qui est même une telle nuisance pour les voisins ! Si c’est le cas, nous allons faire du sashimi de pieuvre !! » déclara Kohaku.

Tout en déformant son expression à cause du bruit désagréable, Kohaku avait brandi son trésor sacré et était allée couper les tentacules. Cependant, le gigantesque pouvoir magique de Nyalatoteph, dont on disait qu’il était affaibli par les attaques d’un katana, avait à peine été endommagé, au point qu’aucune fin n’était à portée de vue.

« Kazu-nii… Dépêche-toi, fait disparaître ce son !! » Mio avait poussé un cri, alors ses larmes s’étaient répandues sans s’arrêter. Mio ne participait plus à la bataille et elle s’occupait constamment sur la guérison du président du conseil d’administration Amasaki. Mais à cause de la magie d’obstruction de Nyalatoteph, Mio n’avait pas pu maintenir sa magie de guérison. La blessure s’était ouverte à nouveau et le saignement recommençait sans relâche.

Le vieil homme qui n’avait pas de magie n’avait plus beaucoup de temps.

« OOOOOOOOOOOOOOOOOON ! »

Faisant entendre une voix rugissante qui faisait gronder la terre, Nyalatoteph régénéra les tentacules que les épéistes avaient coupés. Et puis les épéistes avaient été durement frappés par une quantité de tentacules qu’il était impossible d’éviter.

« Otouto-kun… si c’est moi, je ne peux plus me laisser égarer par ce son. Je ne veux plus perdre contre ce type, » en approchant du côté de Kazuki, Kaguya avait parlé.

Cependant, son visage qui semblait ressembler à un rêve éphémère quand il l’avait vu de profil avait fait hésiter Kazuki à compter sur elle.

« Senpai… mais cet ennemi est…, » commença Kazuki.

« Ce n’est pas grave… Je comprends bien que cette chose n’est plus mon père. Je ne me bats pas à cause d’un sens du devoir comme “à moins que je ne batte pas ce gars”. Je me bats “parce que cet individu ne peut être pardonné”. »

Avec des yeux emplis de tristesse, Kaguya avait fusillé du regard le visage noir de Nyalatoteph.

« Père… J’aime beaucoup le nom Kaguya que tu m’as donné. C’est comme tout le ciel étoilé et les aurores. Père m’a nommée ainsi en raison de tes désirs que je devienne une fille charmante, n’est-ce pas ? Tu n’étais pas du tout un mauvais père, mais… depuis quand as-tu complètement changé comme ça ? » demanda Kaguya.

Au milieu du son maléfique, Kaguya avait chanté seule son sort en ressentant une grande déception.

L’avatar d’Asmodée flottait à ses côtés. La sorcière vêtue de vêtements noirs faisait face à Kaguya avec des yeux pleins d’affection.

« … N’est-ce pas la première fois que tu te bats avec tes propres sentiments honnêtes, hein, ma mignonne Kaguya. Alors je suppose que je vais te donner une récompense, » déclara Asmodée.

« Asmodée ? » demanda Kaguya.

« Alors que tu peux utiliser mes dix magies caractéristiques habilement, je te donnerais une magie qui est au-delà de tout cela. Tu te plains souvent que toutes mes magies sont un peu difficiles à utiliser comme magie d’attaque, ou que quelque chose comme ça a laissé une mauvaise impression, entre autres choses, n’est-ce pas ? Je te donnerai quelque chose de mieux après ça, tu verras. En combinant mon pouvoir magique et ta forme, nous invoquerons une Magie d’Union. Il s’agit là de ton propre sort original que même le Roi ne peut pas copier. Avec tes pensées, donne forme à l’illusion et fais-le tomber sur ce type. Viens, chante-le, » déclara Asmodée.

La lumière du pouvoir magique qui entourait Kaguya était passée de la couleur violette à une couleur argent noble qui ressemblait à la lumière des étoiles.

« Je ne te laisserai pas faire ! » La volonté de Nyalatoteph donna une direction aux sons maléfiques dispersés qui enveloppaient complètement l’environnement et tout cela convergea vers Kaguya.

Cependant, Kaguya était complètement imperturbable vis-à-vis du son maléfique qui avait été comprimé plusieurs fois. Son visage qui semblait éphémère quand il le voyait de profil semblait maintenant ferme avec un noyau fort à l’intérieur — .

Ce sort avait rapidement été fini de chanter. « Ô ténèbres de l’esprit qui contiennent le cycle éternel de la vie et de la mort ! Ô sept étoiles qui brillaient à l’intérieur ! Révéler le microcosme de la création du ciel et de la terre et montrer où se trouve l’humanité !! … Galaxie, Nuit Lumineuse ! »

Un motif géométrique de lumière s’était étalé dans une onde radiale autour de Kaguya. L’espace qui avait été esquissé avait à l’envers par la diva maléfique été déplacé dans un autre espace.

Les environs étaient devenus recouverts d’une obscurité avec Kaguya comme centre, alors que d’innombrables lumières brillaient dans les environs.

« Le pouvoir de l’univers !? »

Même le gigantesque corps de Nyalatoteph dérivait dans l’espace noir et vide. Kaguya qui régnait au centre du monde alternatif brillait violemment tel un soleil. Tout dans la scène de cet univers avait dénudé leurs crocs vers Nyalatoteph.

« Im, impossible… C’est le pouvoir qui est censé être le nôtre… ! » s’écria Nyalatoteph.

Vent solaire — un vent de gaz coronales qui avait dépassé le million de degrés avait plu sur Nyalatoteph et cela l’avait complètement brûlé.

Des rayons cosmiques — le rayonnement de haute énergie qui était habituellement absorbé par l’atmosphère avait plu directement sur Nyalatoteph et l’avait brûlé jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! L’ÉTOILE ! L’ÉTOILE ! »

Conformément à la volonté de Kaguya, d’innombrables météores s’étaient abattus sur Nyalatoteph. Cette destruction irrationnelle pulvérisa le corps gigantesque, et la poussière provenant de son corps se dispersa dans l’obscurité de l’espace.

Une fois de plus, le motif géométrique rayonna alors que la zone revenait à son monde d’origine.

Le dieu maléfique de Cthulhu avait disparu de la zone, et ce qui restait à cet endroit était le directeur Otonashi qui s’était effondré sur le sol.

Kaguya s’était alors approchée lentement du directeur Otonashi et s’était penchée vers lui, en tenant le haut de son corps avec ses bras.

Et puis elle avait déplacé sa tête vers le bas pendant un moment.

« Ce type a été vaincu… avec cette attaque !? » Le bruit maléfique s’arrêta, et Mio qui avait terminé le traitement d’urgence pour le président du conseil d’administration se leva.

« Père… Je pense que cela ne finira pas sans danger pour son cœur, mais…, » déclara Kaguya.

Kaguya avait encore une fois posé le directeur Otonashi qu’elle avait tenu sur le sol, puis elle s’était tournée vers Kazuki qui était debout.

« Otouto-kun… si tu dis que tu m’as pardonné, alors je ne m’excuserai plus. Otouto-kun… bienvenue à la maison, » déclara Kaguya.

Il y avait encore des choses tristes en elle, mais elle avait une expression soulagée qui donnait l’impression qu’elle avait été libérée de son lourd fardeau, et Kaguya était venue vers lui et elle avait enlacé Kazuki.

« Senpai, franchement, si tôt comme ça…, » balbutia Kazuki.

Kazuki avait été submergé par le contact avec la peau de Kaguya.

« Kazuki — ! On a réussi ! »

Et puis naturellement, Mio, Lotte et Kanae étaient venues s’accrocher à Kazuki en le bousculant.

Notes

  • 1Le mot qui a été utilisé ici est maguwau, ce qui a le sens de rapport sexuel.

 

***

Partie 9

Après que le bonheur se soit propagé à l’intérieur de Koyuki, immédiatement cela s’était refroidi et elle avait senti un malaise rampant dans son cœur.

En regardant Kazuki qui devenait intime avec diverses filles, Koyuki n’avait pas été capable de garder son courage. Et puis le malaise s’était installé en elle.

Il n’y avait eu qu’eux deux dans ce souterrain pendant longtemps.

Cependant, quand nous sommes remontés à la surface, est-ce qu’il a déjà cessé de prêter attention à moi, c’était le sentiment qu’elle avait.

Même maintenant, il était inévitable pour Koyuki de penser qu’elle était une existence qui n’avait aucune valeur par rapport aux autres filles.

Cependant, elle avait elle-même fait savoir à Kazuki qu’elle l’aimait. Elle avait déjà mis à nu les parties faibles de son cœur. À cause de cela, même maintenant, elle se sentait incertaine, comme si son cœur faible était brisé.

Koyuki ressentait un fort dégoût de soi-même qui était séparé par un pas du lieu de la bénédiction.

Donc tu t’es reniée toi-même.

Il y avait une voix.

Soudain, la couleur noire se répandit à l’intérieur de son cœur. Même si elle n’imaginait rien, à l’intérieur de cette obscurité, trois yeux brûlants s’ouvrirent de leur propre chef et percèrent Koyuki d’un regard aigu.

« Ah…, » Koyuki avait laissé échapper sa voix en raison de la peur de l’inconnu.

Je vais prendre cette ouverture dans ton ego ! Avec ma magie caractéristique ! Illusions d’obscurité — Arkham Drive !!

— En raison du cri de Koyuki, Kazuki et les autres filles s’étaient tournés pour regarder la fille qui était dans le lieu à un pas d’eux.

Quelque chose… ils avaient senti un immense pouvoir magique exploser à l’intérieur de la fille.

Le corps de la jeune fille s’était déformé, sa forme s’était stabilisée et avait pris une forme différente.

Koyuki changeait d’apparence. Les cheveux argentés s’étaient transformés en cheveux noirs, la couleur de la peau s’était transformée en une peau brun foncé qui était presque noire.

Sombre Koyuki — non, c’est différent.

« Au préalable… J’ai envoyé une partie de mon pouvoir magique à travers l’Astrum vers “l’humain au cœur le plus faible”. Je suis le dieu sans visage… ayant le même visage, peu importe à quel point je suis séparé… Quand j’étais sur le point d’être exterminé, une partie de moi, une graine, a été plantée dans cette jeune fille… ! »

« Vous êtes… Nyalatoteph ! » s’écria Kazuki.

« J’ai perdu la majorité de mes pouvoirs magiques d’origine, mais… avec la chair et le pouvoir magique de cette elfe, je vais vous montrer le vrai pouvoir de Cthulhu ! Même la puissance des 72 Piliers de Salomon, je les utiliserai à coup sûr comme un parasite !! » déclara Nyalatoteph.

La sombre Koyuki laissait sortir un pouvoir magique avec une vitesse de chant différente de celle des humains.

La Prospective de Kazuki avait vu que ce pouvoir magique — était une magie d’attaque à grande échelle qui manipulait le froid.

Il essayait d’invoquer la plus grande magie de Vepar. Pris dans un instant d’hésitation sur la façon dont le corps de Koyuki avait été volé, chaque membre présent pourrait recevoir des dommages mortels.

Même Kazuki à ce moment-là ne pouvait pas penser immédiatement à une méthode pour faire face à ce développement.

Cependant, à cet endroit, il n’y avait qu’une seule personne, un seul être humain qui n’était pas du tout agité par la situation et qui gardait son calme.

« … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine coupée, péché déchiqueté, cette épée vertueuse qui permet d’écraser le mal est en ce moment même dans cette main ! Sortez, épée, Futsu no Mitama !! »

Kazuha, qui n’était pas particulièrement attachée émotionnellement à Koyuki, avait créé le dieu tangible de l’épée en tant que trésor sacré tout en gardant son calme total.

« Hayashizaki, servez-vous de ça ! » déclara-t-elle.

L’épée spirituelle qu’elle avait elle-même invoquée, elle l’avait lancée vers Kazuki.

« Si c’est fait alors que la chair et l’esprit ne sont pas encore devenus familiers, vous pouvez les séparer ! » déclara Koyuki.

Dès qu’il avait saisi l’épée, Kazuki avait réduit à zéro la distance selon son instinct d’épéiste et il avait déplacé l’épée vers la sombre Koyuki afin de la frapper. Des lueurs de lumière coulaient. Juste au moment où le déclencheur de la plus grande magie de Vepar était sur le point d’être actionné, le corps spirituel qui possédait le corps physique de Koyuki avait été arraché loin d’elle et emporté par le vent.

Le corps de Koyuki revint à la fille blanche alors qu’elle tomba.

Même si elle avait été emportée par le vent, la forme de la sombre Koyuki était restée présente.

Kazuki avait immédiatement attrapé la Koyuki blanche, morte de fatigue.

« D’avoir été chassé d’un corps physique… C’est quoi cette épée !? Je comprends… dans les données du système de confirmation des stigmates, cela doit être les stigmates autres que ceux des 72 Piliers de Salomon… ! Cette fois aussi, jusqu’où cette erreur de calcul va-t-elle aller ? » s’écria Nyalatoteph.

La Sombre Koyuki — Nyalatoteph conservait encore son corps copié.

D’autre part, il n’y avait aucune présence de pouvoir magique provenant du corps de la vraie Koyuki.

Tout le pouvoir magique de Koyuki avait été emporté par Nyalatoteph, et il avait utilisé ce pouvoir magique pour maintenir le corps de Koyuki créé grâce au mimétisme. Cependant, le pouvoir magique volé était consommé juste pour lui permettre d’exister, et donc ce corps était déjà en train de se décomposer peu à peu.

« Avant que je disparaisse… Roi de Salomon ! Tant que je te tue, le massacre aura lieu… ! » cria Nyalatoteph.

Avec le visage déformé par une haine sanglante que Koyuki ne ferait jamais, la sombre Koyuki en désintégration avait jeté un sort. Kaguya s’était interposée devant Kazuki qui tenait Koyuki dans ses bras.

« Attention ! Otouto-kun !! » cria Kaguya.

« Sous le vide maléfique glacial, ô temps, arrêtez… gelez le sort de tous ceux qui habitent dans le monde matériel, cassez cette fondation avec un marteau glacial ! Poussière de diamant — Zéro Absolu ! »

La magie ultime de la sirène Vepar avait été invoquée.

Depuis le creux de la paume de la main que la sombre Koyuki avait placée devant elle, un vent de moins 273 °C et des blocs de glace avaient volé vers Kaguya.

Recevant le zéro absolu avec ce corps, le Materia Prima qui composait le corps de Kaguya avait été arrêtée, perdante son élasticité, puis elle avait été frappée par de nombreux cailloux. Tous les matériaux qui recevaient un choc à très basse température se décomposeraient facilement en petits morceaux.

Une énorme quantité de pouvoir magique défensif bleu avait été consommée par l’attaque. Contre l’attaque composite du froid du zéro absolu et de la destruction absolue… Kaguya avait tenu jusqu’à la fin avec tout le pouvoir magique défensif qu’elle avait.

« Suicide Noir ! »

« Quoi !? » s’écria Nyalatoteph.

Et puis elle avait en réponse réfléchie cette douleur.

La sombre Koyuki qui avait un corps physique avait lâché un cri d’agonie sous cette douleur.

« … Ultra Violence !! »

Cette douleur avait en plus été doublée. Kaguya était vraiment spectaculaire en agissant ainsi, mais même elle avait des limites, et elle s’était effondrée à cause d’une intoxication magique.

« Kaguya-senpai ! » s’écria Kazuki.

« … Otouto-kun, occupe-toi de Koyuki-chan, car moi-même, je n’ai pas pu sauver Koyuki-chan de la solitude…, » murmura Kaguya avant de perdre connaissance.

Kazuki se retourna vers Koyuki qu’il tenait dans ses bras. La jeune fille reprenait connaissance, elle regardait Kaguya qui s’effondrait avec des yeux effrayés. Puis elle avait regardé la sombre Koyuki qui était sortie de l’intérieur d’elle-même.

Kazuki avait le sentiment qu’il comprenait pourquoi Nyalatoteph avait pu profiter du cœur de Koyuki pendant cette grande joie provoquée par la victoire.

« Kazuki, pardonne-moi, je… Je… ! » balbutia Koyuki.

Le visage de la jeune fille qui détestait tant causer des ennuis aux autres était teinté dans le désespoir et dans la haine de soi.

« Tu n’as pas besoin de t’excuser. Koyuki, je veux juste… te donner la paix de l’esprit, » murmura Kazuki.

Kazuki enlaça alors Koyuki de toutes ses forces, puis il joignit ces lèvres avec les siennes.

Avec l’intention de transmettre de la chaleur, avec l’intention de créer un lien définitif, il l’embrassa.

Le cœur de Kazuki et celui de Koyuki s’étaient alors fortement liés.

« E-Embrasser… ? Quelque chose comme moi… ? »

Quand leurs lèvres se séparèrent, le visage de Koyuki qui faisait toujours semblant d’être sans expression devint obstinément d’un rouge envoûtant. Kazuki trouvait que sa beauté était charmante. Non seulement la certitude mutuelle entre leurs cœurs, mais Kazuki sentait aussi qu’un puissant lien magique se formait entre eux.

« Tout va bien maintenant, » murmura Kazuki.

Après avoir légèrement caressé la tête de Koyuki, Kazuki se leva et fit face à la sombre Koyuki.

Il allait détruire cet ennemi et effacer la culpabilité de Koyuki !

« Bande de salauds… comment osez-vous infliger de la douleur humaine à ce moi… ! » s’écria Nyalatoteph.

Nyalatoteph qui était dans une agonie inimaginable en raison de la douleur provenant du corps qui se décomposait sous l’effet du zéro absolu et qui était en plus doublé avait retrouvé sa position de combat, les yeux injectés de sang.

Puis il s’était mis à chanter un sort.

Kazuki aussi avait déjà commencé son sort. À ses côtés, la sirène Vepar se matérialisa.

« L’autre côté utilise exactement la même magie qui a été copiée de moi. Cependant, depuis le début, ce n’est qu’un faux. Non, cet homme est un faux pouvoir. Vous le comprenez, ô, roi ? »

« Je le sais. Cette fois-ci, je suis sûr que je vais à tous les coups exterminer cette Diva, » répondit Kazuki.

Les deux personnes en confrontation directe avaient invoqué leur magie en même temps.

« “Poussière de Diamant — Zéro absolu !” »

Le vent violent qui soufflait et les rochers de glace étaient exactement les mêmes, mais…

« UOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

« Q-Quoi… Suis-je repoussé !? » s’écria Nyalatoteph.

Le violent courant de froid et de glace était progressivement poussé sur Nyalatoteph, et le corps noir avait subi des coups durs et sévères. Un gigantesque pouvoir magique défensif avait été anéanti sous l’effet du sort. Cependant, le dieu maléfique n’avait toujours pas été exterminé.

Cependant, Kazuki avait le Futsu no Mitama à la main.

À l’intérieur d’un instant où tout semblait s’arrêter, Kazuki leva l’épée au-dessus de sa tête.

Tandis que son corps s’effondrait peu à peu, Nyalatoteph poussa un cri de haine.

« Impossible… ce genre de situation ridicule ! Tu me prends pour qui ? Je suis… le Dieu sans visage ! »

Ce type est un dieu maléfique qui a fait de l’ego d’autres personnes sa proie pour amasser son pouvoir !

« Il n’y a aucune chance que je perde face à un pouvoir qui a été gagné en niant les autres ! Mes liens sont mon pouvoir ! Si vous êtes le Dieu sans visage, alors… Je vais devenir le Roi des Liens !! »

De ce qui était Nyalatoteph, sans parler de ce monde, il n’y avait même pas un fragment qui restait dans l’Astrum. Kazuki avait planté le Futsu no Mitama dans la chair de la sombre Koyuki qui était en train de s’effriter.

La lumière scintillait au niveau de la chair tailladée — le dieu maléfique avait été détruit sans laisser une seule trace.

◇◇◇◇

Amasaki, président du conseil d’administration, qui avait évité de perdre la vie, avait surveillé chaque instant de ce combat du début à la fin.

« Alors… Kazuki n’est pas un méchant, hein ? Il n’est pas du tout comme un magicien illégal. C’est après tout l’homme que j’ai choisi ! » À côté du président du conseil d’administration, Mio avait gonflé sa poitrine avec un visage brillant tout en se vantant de Kazuki qu’elle aimait.

« L’homme que tu as choisi, tu as dit… alors ne me dis pas, sors-tu avec lui ? » demanda son père.

« Eh, je sors ? U-Une telle chose comme sortir c’est… non, mais la relation entre moi et Kazu-nii… cependant…, » balbutia Mio.

Le visage de Mio bouillait et devenait rouge vif à cause de la question soudaine, alors elle se tordait le corps et bougeait. De là, elle avait l’air de se souvenir de quelque chose, puis elle avait tenu ses lèvres en réponse et un « Hehehehehehehe » était sortie de sa bouche alors qu’elle souriait.

Le président du conseil d’administration, Amasaki, qui était encore allongé sur le sol, regarda l’état de Mio d’un air mal à l’aise, puis il tourna les yeux vers Kazuki. Kazuki était entouré de la bénédiction de ses camarades.

Le président du conseil d’administration, Amasaki, relâcha alors son expression sévère et libéra une grande respiration dans un profond épuisement.

« Tu as l’air d’avoir un œil perspicace. Tsukikurou et moi aussi, nous l’avions mal compris depuis Dieux sait quand. On dirait qu’on n’a pas vu les choses qu’on devrait voir…, » déclara-t-il.

***

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