Chapitre 3 : La Fille d’Argent et le Plan des Ténèbres
Partie 4
Plusieurs bêtes démoniaques à tentacules se rapprochaient des chemins de gauche et de droite.
Le pire des cas était s’ils étaient attaqués des deux côtés et qu’il ne pouvait pas protéger Hiakari. Avec cette pensée, Kazuki retourna sur le chemin précédent pendant un moment. Ainsi, les bêtes démoniaques convergèrent en un seul groupe.
« Hiakari-san, recule un peu pour l’instant, » déclara Kazuki.
C’était devenu un combat d’un contre plusieurs, mais l’inconvénient du nombre dans ce passage étroit n’était pas une grande préoccupation.
Kazuki avait réussi à attirer les bêtes démoniaques assez près, alors il avait invoqué sa magie.
« Mur de feu ! » cria Kazuki.
Les bêtes démoniaques qui se trouvaient devant la masse de créatures qui étaient venues en courant avaient été englouties d’un seul coup par le mur de flammes qui avait surgi du sol. La lumière bleue qui avait été libérée quand les bêtes démoniaques avaient disparu de ce monde vacillait en un nombre incalculable à l’intérieur des flammes.
Après que le mur de flammes se soit éteint, Kazuki avait découpé le groupe suivant de bête démoniaque qui restait en vie.
Cependant, toutes les bêtes démoniaques ne regardaient pas Kazuki, mais Koyuki.
Ils avaient instinctivement vu à travers l’adversaire qui ne pouvait pas se défendre.
Une bête démoniaque que Kazuki avait laissée glisser essaya de se frayer un chemin de son côté.
Même pour que cela ne devienne pas dramatique, il ne devait pas la laisser attaquer Koyuki.
Kazuki avait donc propulsé son corps devant la bête démoniaque et avait couvert Koyuki de son propre corps. La bête démoniaque frappa immédiatement Kazuki avec ses tentacules, le capturant, puis elle ouvrit sa grande gueule emplie de dents contre celui dont le mouvement avait été scellé. Cependant, à cet instant — .
« Cette main tend jusqu’aux hauteurs de Babel, et maintenant cette main saisit le tonnerre de Dieu ! Conformément à ma vie, ô foudre, tourbillonne selon mes ordres ! Champ de collision !! »
Il avait généré une barrière d’électricité au bon moment. Toutes les bêtes démoniaques autour de Kazuki avaient été cuites de l’intérieur par la décharge électrique, alors que leurs nerfs étaient paralysés.
Kazuki s’échappa du blocage des tentacules et coupa tous les démons paralysés en même temps.
Cependant, les bêtes démoniaques n’avaient pas cessé de venir par vagues pour les attaquer.
« Rugis ! La civilisation accorde la destruction humaine ! Le hurlement de la sagesse brûle ton corps, brise, enferme toute dignité sous les décombres !! Mitrailleuse ! » s’écria Kazuki.
Kazuki avait utilisé une mitrailleuse pour arrêter l’avance des bêtes démoniaques, alors
« Mur de feu ! »
L’endroit où toutes les bêtes démoniaques s’étaient rassemblées avait été brûlé une fois de plus dans un mur de flammes.
« … C’est donc vrai que tu peux utiliser la magie des autres habilement. Il y a même une différence remarquable dans la vitesse de chant par rapport à l’époque où tu as eu un duel avec Amasaki-san…, » déclara Koyuki, pour elle-même.
Les yeux de Koyuki s’ouvrirent en grand en voyant Kazuki utiliser si bien la magie de Mio et Lotte.
« Fuuu, de toute façon, la vague de monstres a été vaincue…, » déclara Kazuki.
« Ça va, Kazuki ? Tu as été frappé par une attaque à cause de moi tout à l’heure, » demanda Koyuki.
« Les dégâts ne sont pas vraiment significatifs, tu vois ? Au lieu de cela, de quel côté devrions-nous aller, à gauche ou à droite ? » demanda Kazuki.
« … Kazuki, l’esprit ici semble le ressentir, comme ça, » déclara Koyuki, d’une manière vague.
« Hein ? L’esprit, tu dis ? » demanda Kazuki.
Esprit. L’existence à propos de laquelle il y avait de nombreuses énigmes encore présentes. On disait que seuls les elfes avec leur pouvoir magique modifié pouvaient sentir leur existence. Ils n’avaient pas de corps de chair, et il semblait être des êtres d’une autre dimension.
Kazuki ne pouvait pas sentir leur existence. Comme on pouvait s’y attendre, il semble que les elfes avaient un organe sensoriel différent de celui d’une personne normale. Bien qu’ils soient devenus la cible de discrimination en raison de cette différence…
« Kazuki aussi est différent de la normale, c’est pourquoi j’ai pensé que toi aussi tu pourrais peut-être… comme prévu, tu ne peux pas les sentir, » déclara Koyuki.
Koyuki avait baissé ses épaules en raison de sa tristesse. Elle avait ressenti une déception considérable.
« Désolé… esprit, quel genre d’existence est-ce ? » demanda Kazuki.
L’esprit ne pouvait être senti que par les elfes. Cependant, parce que ces elfes avaient reçu un traitement discriminatoire depuis longtemps, des recherches sur les esprits n’avaient pas du tout été faites.
Les esprits étaient enveloppés d’un mystère beaucoup plus grand que les Divas et les bêtes démoniaques.
« L’existence des Esprits peut être sentie dans les terres hantées. Il y a beaucoup de cas comme ça, mais c’est différent avec les bêtes démoniaques, car ils ne font jamais de mal aux gens. Ils n’ont presque aucune influence dans ce monde. Ils existent dans l’Astrum, et parfois ils viennent nous parler, à nous, les elfes, par télépathie. Ce n’est qu’un murmure, » déclara Koyuki.
L’aspect où ils étaient résidents de l’Astrum et qu’ils n’avaient pas de corps physique dans ce monde était la même situation que les Divas. Mais contrairement aux Divas qui étaient une existence avec une grande puissance et volonté et son propre objectif, l’esprit était une existence vraiment petite.
« Même si je disais qu’ils me parlent, le langage qu’ils m’ont dit n’est pas clair. Ce qu’ils m’ont transmis n’est que de vagues sentiments. Si la force de la télépathie est augmentée alors je pourrais sentir plus de détails, ils pourraient expliquer quelque chose, » déclara Koyuki.
« Les esprits qui sont ici en ce moment, te disent-ils quelque chose, Hiakari-san ? » demanda Kazuki.
« Oui. Je pense qu’ils nous avertissent qu’il vaut mieux ne pas suivre cette voie, » Koyuki pointa tranquillement vers le chemin de droite du croisement.
« Mais ce que nous recherchons, c’est quelque chose plus loin dans cette voie, c’est ce qu’ils disent, enfin, je crois, » déclara Koyuki.
« Alors nous ne pouvons pas après tout suivre leur avertissement. On dirait que l’esprit ne peut pas deviner très loin, alors que nous n’avons nulle part où retourner à partir d’ici, » déclara Kazuki.
« … C’est tout à fait ça. Même si ça rend la situation un peu mal à l’aise, » déclara Koyuki.
Kazuki prit doucement la main de Koyuki.
« Wôw, qu’est-ce que c’est… ? » s’écria Koyuki.
« Non, parce que c’est assez difficile, je pensais qu’on pouvait marcher en se tenant la main, » déclara Kazuki.
« T’es stupide ou quoi ? En bloquant intentionnellement l’une de tes mains, que vas-tu faire si l’ennemi arrive soudainement ? » demanda Koyuki.
« Il y en a certainement, mais avant cela, nous en avions vaincu un bon nombre. Je me le demande donc si cela n’était pas bien de le faire pendant un certain temps — c’est ce que je pensais, » déclara Kazuki.
« Alors, seulement jusqu’au prochain croisement, » déclara Koyuki.
… Eh, elle a plus facilement cédé que je ne le pensais, non ?
Koyuki dont le visage regardait vers le bas déplaça sa petite main pour serrer celle de Kazuki.
Une marque de cœur vola en même temps vers lui. Ce n’était qu’une chose insignifiante, mais cela l’avait à tous les coups rendue heureuse.
« Maintenant que j’y pense. C’est quelque chose que je pense depuis très longtemps. Mais est-ce que je pourrais t’appeler par ton prénom, Hiakari-san, » lui demanda Kazuki.
Kazuki avait demandé cela tout en ressentant sa chaleur d’une seule main. Quand il avait appelé Mio et Kaguya par leur prénom, il avait l’impression que la distance entre eux avait beaucoup diminué. S’il voulait suggérer cela, c’est qu’il ressentait que c’était maintenant possible de le faire.
« Ça n’a pas vraiment d’importance. N’est-ce pas bien de m’appeler comme tu le veux ? Quant à moi, quand je te parle, je t’ai appelé Kazuki presque depuis le début, » déclara Koyuki.
« Maintenant que tu le dis, c’est vrai, n’est-ce pas ? Hiakari-san, depuis quand m’as-tu appelé par mon prénom… ? » se demanda Kazuki à voix haute.
Au début, elle s’était adressé envers Kazuki en tant que « personne de rang E ».
« … Tout le monde te regardait de haut dans la classe, mais ne t’es-tu pas battu avec Amasaki-san pour protéger l’honneur de ton important kenjutsu ? Depuis, j’ai un peu reconsidéré mon opinion sur toi…, » Koyuki lui répondit avec difficulté. Pour une raison ou une autre, même ce côté s’était aussi senti un peu étrange.
« Je vois, Hiakari-san, tu m’avais reconnu comme un être humain depuis longtemps, » déclara Koyuki.
« Pas vraiment, je me fiche de ce qui t’arrive de toute façon…, » en murmurant une telle chose, la main de Koyuki qui était reliée à sa main était devenue un peu plus chaude.
« Merci, alors sans réserve, Koyuki. C’est assez gênant pour une raison inconnue. Koyuki. Koyuki, » déclara Kazuki.
« Je m’en fous même si tu m’appelles par mon prénom, mais s’il te plaît, ne m’appelle pas à plusieurs reprises sans aucun sens ! » s’exclama Koyuki.
Koyuki s’était fâchée en tirant fortement sur la main de Kazuki.
« Quelque chose de trivial comme un prénom, c’est la même chose, quelle que soit la façon dont tu m’appelles. Tu ne fais que des bêtises dans ce genre de situation, » se plaignit Koyuki.
Cependant, de la poitrine de Koyuki qui disait de telles choses avec un visage renfrogné — une clé qui brillait d’une certaine lumière s’était mise à flotter en l’air.
Cette clé avait été absorbée dans l’anneau de Salomon qui était en vérité la robe magique de Kazuki.
La clé qui avait été reçue de Koyuki, c’était la preuve que son niveau de positivité avait dépassé 65…
Mais c’était également la preuve qu’un lien certain s’était formé entre leurs cœurs.
Il devrait peut-être l’appeler par son prénom bien plus tôt que ça.
« Tu sais, tout à l’heure, j’ai pu accéder à ta magie, Koyuki, » déclara Kazuki.
« … !? » Avec un son incongru, Koyuki s’était soudain arrêtée de marcher.
Il semble qu’elle ait reçu un choc terrible en raison du sens que ces mots impliquaient. Elle avait déplacé sa tête en bas comme si elle essayait désespérément de supprimer la sensation qui bouillonnait à l’intérieur de son cœur, alors qu’elle avait fermé les yeux serrés.
Elle sépara leur main connectée avec force.
« Même si… même si j’avais décidé de ne pas me lier avec quelqu’un. Même si j’avais prévu de ne pas tomber amoureuse de personnes. Pourquoi te glisses-tu à l’intérieur de moi comme ça… en te glissant à l’intérieur… ? » s’écria Koyuki.
« Koyuki…, » déclara Kazuki.
Une personne solitaire obstinée. Mais au fond de son cœur, elle ressentait depuis longtemps une solitude écrasante, voilà ce qu’était la fille nommée Koyuki.
— Elle s’imposait une sorte de restriction contre elle-même, se refermant le cœur.
— Elle éprouvait un sentiment de culpabilité envers elle-même qui pensait qu’elle voulait bien s’entendre avec quelqu’un.
Kazuki pouvait voir tout ça d’elle.
« Pourquoi, Koyuki, tu essaies continuellement à t’isoler dans la solitude qui est en vérité ta propre création, ne le vois-tu pas ? Il est regrettable que tu aies vécu beaucoup de choses douloureuses dans le passé, mais en agissant comme ça, tu ne feras que te faire rejeter par les autres, » déclara Kazuki.
Pourquoi faisait-elle ce genre de bêtise ? Alors qu’il lui faisait face comme ça, il pouvait ressentir son indignation face à ce mode de vie.
« Koyuki, c’est déjà bon si tu ne veux plus vivre dans la solitude. Même si quelque chose est arrivé dans le passé, c’est normal de ne plus avoir peur. Parce que je pense que tu es selon moi quelqu’un d’absolument important, Koyuki. C’est bien d’oublier toutes les choses douloureuses, » déclara Kazuki.
« Oublier… ? » demanda Koyuki.
Koyuki fixa Kazuki avec des yeux qui ressemblaient complètement à ceux d’un enfant perdu.
Quand Kazuki pensa à quel point cette fille était fragile, il la serra dans ses bras.
Pouvait-il devenir une existence qui lui apporte la paix de l’esprit ?
Le corps de Koyuki s’était raidi et elle se mit à trembler. Elle était si petite qu’il avait peur de la briser s’il l’enlaçait de toutes ses forces. Kazuki la tenait dans ses bras comme s’il l’enveloppait chaleureusement, alors qu’il lui caressa avec ces deux mains le dos qui était nu en raison du dessin de la robe magique.
***
« Koyuki, jusqu’à ce que tu te sois calmé, reposons-nous de notre marche jusqu’au prochain coin, d’accord ? » demanda Kazuki avec douceur.
Koyuki lui rendit son étreinte tout en ne parlant pas.
Il avait l’impression qu’elle l’avait finalement accepté. Un sentiment d’affection s’installait en lui.
« … Kazuki, s’il te plaît. Appelle-moi encore une fois, » murmura Koyuki après un petit moment.
« Koyuki, » déclara Kazuki, avec douceur.
« À part toi et Kaguya-senpai, il n’y a personne d’autre qui m’ait appelé par mon prénom depuis 13 ans, » déclara Koyuki. (NT : Elle a oublié Lotte).
« Il y a 13 ans, c’était encore une époque où tu étais une petite enfant, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.
Lors de la période absurde d’avant, cette fille était censée être encore « une existence qui avait besoin d’être appelée par son prénom et d’être aimée ».
« … Pourquoi ! Pourquoi ne m’a-t-on pas appelé par mon prénom !? » Soudain, Koyuki haussa sa voix et elle poussa son visage contre la poitrine de Kazuki.
Au niveau de sa poitrine, il sentit peu à peu les larmes qui trempaient son uniforme.
Celui qui était devant Koyuki en ce moment n’était pas Kazuki, elle faisait face à quelqu’un d’autre et pleurait.
« Papa… Maman… ! Pourquoi, pourquoi ne m’avez-vous même pas regardée !? Pourquoi… juste parce que je suis devenue une elfe !! » s’écria Koyuki.
Koyuki s’accrocha fortement à Kazuki à cause de sa douleur qui ne pouvait être protégée par aucun pouvoir magique défensif. Élevant sa voix jusqu’à la limite, les minces bras de Koyuki étaient devenus blancs à cause de toute la force qu’elle y avait placée.
« HAAAAAAAAAAAAAA !! » Koyuki avait crié, alors des larmes coulaient de ses yeux.
Elle avait décidé dans son cœur qu’elle vivrait seule. Combien de larmes avait-elle endurées à l’intérieur de toute sa vie jusqu’à ce moment de sa vie ?
Toutes ces choses qu’elle portait à l’intérieur d’elle avec obstination pendant longtemps, Kazuki les accepta toutes en silence dans sa poitrine.
Mais elle avait finalement arrêté de tout garder pour elle-même. Il était finalement devenu un partenaire à qui cette fille pouvait ouvrir son cœur, du moins, c’est ce qu’il pensait en ce moment.
Le temps avait passé comme ça pendant un moment, alors Koyuki faisait du bruit avec son nez.
« … Je suis désolée d’exposer ma silhouette honteuse si soudainement. Mais, juste un peu plus comme ça…, » murmura Koyuki.
Koyuki avait finalement commencé à retrouver son calme. Cependant…
« Koyuki, quelque chose avec du pouvoir magique approche de notre position, » déclara Kazuki.
« … ! »
Le sentiment de nervosité d’être à l’intérieur d’un terrain hanté était revenu et tout son corps s’était raffermi sous le danger.
« Koyuki, je veux être comme ça avec toi pendant bien plus longtemps, et ne pas aller tout de suite jusqu’au coin, mais on dirait que ça ne se réalisera pas, » déclara Kazuki.
Koyuki avait séparé son corps de Kazuki avec réticence. Kazuki aussi, tout en ressentant l’affection persistante pour la chaleur qui s’estompait, il concentra sa conscience vers le pouvoir magique qui s’approchait.
La réaction vis-à-vis de ce pouvoir magique était inhabituelle. C’était différent de la faible vague de puissance magique que la bête démoniaque n’émettait rien de par leur existence.
Cela ressemblait complètement à un magicien qui chantait une magie, un vortex complexe qui tourbillonnait autour de lui.
Ce n’est pas possible. N’est-ce pas une bête démoniaque, mais un humain qui s’approche… ?
Kazuki avait marché jusqu’au coin du couloir. Mais si une bête démoniaque venait à attaquer soudainement, alors peut-être que même de la magie pourrait leur être envoyée. Afin d’empêcher ça, il avait choisi une magie défensive et s’était préparé à chanter le sort.
Il arriva enfin au coin du passage, où il fit face à un corps au milieu du chemin.
— Qu’est-ce que c’est que ce type !
Quelque chose d’encore plus étrange que la bête démoniaque d’avant se tenait là.
Une chose vivante qui ressemblait à une masse boueuse de couleur chair.
Sa taille avoisinait celle d’un humain adulte, et des cheveux couleur frêne poussaient partout dessus.
Il n’y avait pas d’yeux et de nez, mais une grande lèvre faisait saillie, elle se tortillait comme si elle essayait de marmonner quelque chose, laissant échapper un gémissement qu’il était impossible à déchiffrer.
Cela ressemble complètement à un humain qui avait fondu dans une forme boueuse indéfinie…
« unu, gourou... ugo, ugo, ugo, urugua... »
Ce que les grandes lèvres marmonnaient, c’était un sort. Le monstre couleur peau qui ressemblait à de la boue de chair collante brilla de la lumière du pouvoir magique. À côté de lui flottait un avatar d’une Diva.
… Cela invoque de la magie !?
« URUGUO ! »
En même temps que la voix du monstre, un grand globe de flamme avait été créé et s’était envolé vers Kazuki.
S’il décidait de l’éviter, Koyuki serait touchée !
« Mur de feu ! » cria Kazuki.
Kazuki avait astucieusement invoqué sa magie préparée afin de le contrer.
Le globe de flamme avait été avalé à l’intérieur de la paroi de flamme et cela l’avait nié.
« Mitrailleuse ! » Kazuki s’était équipé de la mitrailleuse et avait ainsi envoyé une tempête de balles.
« IGI !? IGI ! IGI ! »
Même protégé des balles grâce au pouvoir magique défensif bleu, le corps du monstre s’était déformé comme une gelée. En subissant le choc de voir sa magie écrasée, il poussait un cri étrange qui était insupportable à écouter.
Rien qu’en le regardant, en l’écoutant, il avait l’impression que cela nuirait à sa santé mentale.
Kazuki avait l’impression qu’il ne voulait pas défier cet adversaire en combat rapproché.
« Barrett ! » cria Kazuki.
Il avait tiré sur le monstre avec un projectile de feu. Le pouvoir magique défensif du monstre s’était épuisé, et la balle de feu s’enfonça dans le corps boueux. La balle de feu qui s’était enfoncée profondément dans son corps lui brûla l’intérieur jusqu’à ce qu’elle devienne croustillante.
Tandis que le monstre criait en raison de l’agonie, il…
« M-merci… » Après avoir fait formuler un son qui ressemblait à la toute fin à un mot avec ses lèvres, cela s’était arrêté de bouger avec un tic
… Merci, est-ce qu’il a essayé de me le dire ?
Cela avait refroidi la colonne vertébrale de Kazuki en raison de sa mystérieuse étrangeté.
Mais même si cette chose était si étrange, elle n’avait pas disparu et ne s’était pas dispersée dans la lumière du pouvoir magique, même si la vie de ce monstre était déjà finie.
Le cadavre, de couleur peau, s’accrochait au sol en produisant une éclaboussure. Il restait à cet endroit.
… Il n’est pas devenu une lumière et a disparu. Est-ce que cela signifie que cette chose n’était pas une bête démoniaque… ?
Non, attends. Si ce n’était pas une bête démoniaque, qu’est-ce que c’était que cet organisme !?
Koyuki qui l’avait poursuivi jusqu’au coin du passage jeta un coup d’œil au cadavre du monstre, puis elle était venue s’accrocher au bras de Kazuki avec une forte pression. Il se demandait si elle avait peur du grotesque monstre, mais ce n’était pas le cas.
« Kazuki… s’il te plaît, regarde, » déclara Koyuki alors qu’elle était collée à lui, cherchant son contact.
Elle avait remarqué une chose encore plus terrifiante.
« Cette chose vivante possède des “oreilles”…, » murmura-t-elle.
Sur le cadavre qui avait cessé de fonctionner et qui se trouvait maintenant au sol, il remarqua quelque chose qu’il avait ignoré au milieu du combat. Cette chose avait des oreilles attachées même si elle n’avait pas d’yeux ni de nez. Ces oreilles étaient des oreilles pointues qui s’allongeaient brusquement.
« C’est… non, c’est une elfe. Une chose était avant ça une elfe, » s’exclama Kazuki.