Chapitre 2 : La légende de l’épée
Table des matières
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 1
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 2
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 3
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 4
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 5
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 6
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 7
- Chapitre 2 : La légende de l’épée – Partie 8
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Chapitre 2 : La légende de l’épée
Partie 1
Sentant une chaleur mystérieuse, Kazuki ouvrit les yeux. C’était comme si quelqu’un l’enlaçait vraiment… il sentait un doux parfum et de l’humidité.
Quand il ouvrit les yeux, il trouva le visage endormi de Koyuki devant ses yeux.
Est-ce… que Hiakari-san m’enlace à moitié endormie !?
Kazuki était tombé dans une légère panique. Cependant, s’il se déplaçait de façon peu habile, il réveillait la fille. L’extérieur de la fenêtre était encore sombre. Kazuki se levait tôt le matin à cause de son habitude d’être un épéiste qui faisait son entraînement tôt le matin.
Soudain, il repensa au sujet de la poupée en peluche de lapin qui était placée sur le dessus du lit dans la chambre de Koyuki. La fille avait peut-être pris Kazuki pour sa poupée en peluche.
« … zu, ki… »
Devant lui, les lèvres de la fille bougèrent légèrement. L’appelait-elle par son prénom à l’instant ?
Koyuki tournait les mains autour du cou de Kazuki, et même maintenant la distance entre leurs lèvres était presque à portée d’un contact. Ses deux jambes étaient en train d’entourer le corps de Kazuki, elle avait utilisé tout son corps afin d’effectuer son étreinte.
À travers le mince pyjama, l’ondulation du corps de Koyuki et le contact de son corps, tout lui était transmis.
Le bras droit de Kazuki avait été poussé à l’intérieur du triangle qui se trouvait au sommet des cuisses de Koyuki et de sa région inférieure, il y avait une sensation squameuse de « punipuni » dans sa main.
Il avait remarqué que sa main était en contact avec un endroit avec lequel il ne devrait vraiment pas entrer en contact avec.
Il n’avait jamais imaginé qu’elle ferait ce genre de chose. Comme il le pensait, elle était peut-être vraiment seule quelque part dans son cœur, vivant dans l’isolement.
Kazuki sentit l’incroyable beauté de cette fille qui le serrait inconsciemment, et sa main gauche qui n’était pas tenue bougea et lui caressa la tête.
Les cheveux argentés coupés courts lui semblaient soyeux dans la main chaque fois qu’il lui caressait les cheveux, c’était très agréable.
« Nn... » Avec la petite voix qu’elle avait laissé sortir, un sourire flottait sur le visage de Koyuki rempli de soulagement.
Ses joues blanches étaient douces et emplies par son sourire. Cette fois, il les avait touchées avec son doigt. La Koyuki endormie faisait un bruit de nez sur la joue contre le doigt qui la touchait. Elle était si mignonne.
Kazuki avait ensuite poussé son nez. Le visage noble de la jeune fille s’était légèrement déformé avec une étrange voix « funya » qu’elle avait laissé sortir. Cette fille était si mignonne aussi quand elle était sans défense.
Une marque de cœur était sortie de sa poitrine. Elle avait peut-être ressenti quelque chose à propos de Kazuki dans son subconscient. Puis, comme il le pensait, peut-être qu’elle l’appelait par son nom.
Quand le doigt de Kazuki dériva en se demandant où il allait frapper ensuite, le visage de Koyuki qui était censé dormir avait réagi mystérieusement, en un clin d’œil, et le bout du doigt s’était vu tenir dans ses lèvres.
Pendant que Kazuki était surpris par ça, Koyuki suça l’index de Kazuki comme un enfant qui suçait une tétine. Uwaa… Les lèvres de Hiakari-san, si douces…
Koyuki s’était mise à lécher le bout du doigt de Kazuki parce qu’il n’y avait rien qui sortait du bout du doigt de Kazuki.
Le bout de sa langue avait émis pendant ce temps des sons aqueux « kuchukukuchu ». C’était étrangement obscène…
Là, les yeux de Koyuki s’étaient ouverts.
« Kajuki ? » Elle chuchota d’une voix à moitié endormie. Sa bouche s’ouvrit de façon distraite et le doigt couvert de salive sortit de sa bouche.
Elle avait commencé à comprendre la situation petit à petit, puis en un clin d’œil, son expression avait été colorée par le choc et la honte.
Cependant, quand elle avait remarqué que ce qui l’enlaçait fortement était ses propres bras et jambes, elle ne put exprimer ni sa plainte ni son dénigrement, elle tremblait en silence. Elle s’était retournée et s’était rétractée sur elle-même dans l’embarras.
« J’ai vu un rêve étrange et je me suis accrochée à toi comme ça… Pardonne-moi, » déclara Koyuki.
Quel genre de rêve a-t-elle vu ? En tout cas, elle n’avait pas besoin de s’excuser pour ça.
« Mentir, comme ça… je n’ai fait que des choses embarrassantes depuis hier…, » déclara Koyuki.
« Ce n’est pas vrai Hiakari-san… mais si je dois dire quelque chose, alors tu étais vraiment mignonne donc tout va très bien, » déclara Kazuki.
Kazuki l’avait dit avec l’intention de continuer, mais la fille avait paré d’une petite voix avant ça.
« … Je ne comprends pas ce que tu as vu de moi qui étais bien ou mignonne, idiot. » Elle chuchota ainsi.
*
Au bout d’un moment, Lotte avait aussi ouvert les yeux. Kazuki l’attendait depuis longtemps.
Kazuki parla franchement à Lotte qui revenait de se laver le visage dans les toilettes. « Lotte, peux-tu m’apprendre la magie de télépathie ? »
Kazuki se souvient de l’odeur de Kaguya dans son esprit. Son désir ardent pour Kaguya avait poussé Kazuki à faire preuve de détermination depuis hier soir… Il devait gagner contre Kaguya.
Lotte cligna des yeux en s’étonnant des paroles de Kazuki.
« Tu pourrais réduire l’hallucination de l’agonie en utilisant la magie de télépathie pour entrer dans une transe, non ? » demanda Kazuki.
Kaguya avait utilisé une magie qui avait assigné à son adversaire une hallucination d’agonie.
Quand il avait vu Kaguya se battre pour la première fois, il n’avait rien pu faire. Cette magie était quelque chose pour laquelle il avait absolument besoin d’une contre-mesure.
« Oui. Je ne m’attendais pas à ce genre de magie auparavant, donc mon esprit a été complètement consumé et jeté dans le chaos, mais — si je pouvais auparavant entrer moi-même dans un état de Trance et de Résolution, je devrais être capable d’endurer dans une certaine mesure, desu, » répondit Lotte.
Résolution… si c’est de la résolution qu’il faut, alors je l’ai.
Trance était un état où on contrôlait chaque recoin de son esprit, y compris le subconscient. Une compétence de magie mentale où l’on était complètement maître de ses émotions et de ses sens.
« Lotte, je te demande ton consentement pour quelque chose de déraisonnable. Je veux être autorisé à retracer ta méthode de Trance, Lotte. Pour cela, je veux que tu enlèves ton mur du cœur pour moi, » demanda Kazuki.
Hoshikaze avait une fois déjà aligné son esprit avec Kazuki et tracé la façon dont le corps de chair de Kazuki bougeait, et avec cela, elle avait appris les katas (les formes de base, les postures de l’art martial). Cette grande efficacité était quelque chose dont il fallait s’étonner.
Lotte avait appris la langue japonaise en alignant son esprit avec l’esprit des humains qui l’entouraient et en retraçant leurs émotions et les interrelations des mouvements de leurs cordes vocales. Le temps qu’elle avait passé à apprendre la langue japonaise n’était qu’une période de trois jours.
Kazuki pensait qu’il pourrait apprendre la technique pour manipuler son sens de la douleur avec l’état de transe en alignant son esprit avec Lotte, de la même manière que Lotte avait appris la langue.
Mais il était difficile de retracer les profondeurs de l’esprit. Parce que si son esprit empiétait sur le fond de l’esprit des autres, il serait repoussé par le mécanisme de défense appelé Mur du Cœur.
Kazuki proposa à Lotte d’enlever son mur du cœur avant et de le laisser retracer son esprit et cela, complètement sans défense.
… Normalement, c’était une demande qui ne pouvait absolument pas être posée. Pour que le mur du cœur soit enlevé, ce n’était rien d’autre qu’abandonner chaque recoin de son propre cœur à l’autre personne.
Tous les secrets de son cœur seraient révélés, il y avait même le risque que sa volonté soit hypnotisé par l’autre partie.
Néanmoins, pour la victoire contre Kaguya, c’était une étape absolument nécessaire.
Si, par exemple, il demandait cela à Mio, elle le rejetterait certainement dans l’embarras parce qu’elle aurait honte d’être exposée à Kazuki. Ce n’était pas un problème de niveau de positivité haut et de bas, mais un problème de personnalité. Mais si c’était Lotte.
« Ça ne me dérange pas du tout. Parce que je n’ai pas l’impression de vouloir me cacher d’Onii-san. Pas du tout, desu, » déclara Lotte.
Elle l’avait dit avec une grande indifférence, comme si cette demande n’avait rien à voir avec elle.
« Mais, si nous devons le faire, faisons-le là où personne ne peut nous déranger, » déclara Lotte.
Lotte avait souri en parlant et elle tira Kazuki dans les toilettes.
« Va-t-on le faire dans ce genre d’endroit ? » demanda Kazuki.
Kazuki, qui l’avait demandé en premier lieu, était déconcerté.
« Kazuki-oniisan, assois-toi là, » déclara Lotte.
Lotte avait baissé le couvercle du siège de la toilette pendant qu’elle parlait et elle avait fait s’asseoir là, Kazuki. Puis elle s’était assise sur les genoux de Kazuki, les jambes sur le côté, mais sa tête était tournée vers Kazuki. Leurs deux yeux se rapprochèrent l’un de l’autre.
« Je t’en prie, continue. » Lotte ferma les yeux et dégagea facilement son mur du cœur.
« Merci, Lotte, » déclara Kazuki.
Kazuki ferma aussi les yeux, il se concentra pour se synchroniser avec le cœur de Lotte.
Plusieurs cordes bleues de lumière du pouvoir magique s’allongèrent depuis Kazuki. Cela avait enveloppé complètement Lotte.
Kazuki perçut toutes les ondulations produites par le cœur de Lotte.
{Alors, par rapport à la télépathie. Je vais montrer à Onii-san la façon dont je contrôle mon esprit, s’il te plaît, perçois-le.}
Le cœur de Lotte l’en avait informé. En même temps, d’innombrables pensées oisives en dehors de la méthode de contrôle s’élevaient également dans son cœur.
{J’aime Kazuki-oniisan.} {Je te crois donc il n’y a pas de problème.} {Je suis si heureuse que Kazuki-oniisan soit en moi.} {Sens-moi plus} {Je ne peux monopoliser Kazuki-oniisan que maintenant.} {C’est quelque chose que Mio-oneesan ne peut pas faire.}
Toutes les pensées de Lotte s’étaient déversées dans Kazuki comme de féroces vagues déferlantes.
Le niveau de positivité de Lotte était de 106. Mais toutes ces pensées étaient la véritable signification de ce nombre.
Sa bonne volonté s’était spontanément développée, en même temps que la marque du cœur qui symbolise l’augmentation du niveau de positivité s’est également envolée.
{Merci Lotte} Kazuki avait tout accepté et avait exprimé sa gratitude.
C’était une méthode d’entraînement qui ne pourrait absolument pas voir le jour sans un partenaire comme Lotte. Il sentit le cœur de Lotte et retraça toutes les performances des mouvements de l’esprit de Lotte.
— Un peu plus d’une heure plus tard, Kazuki avait pu s’habituer au tour.
Quand la télépathie fut terminée, Lotte s’était mise à rire « Hehehehe », serrant Kazuki dans ses bras.
« Essayons à l’entraînement. Veux-tu bien annuler ton pouvoir magique défensif, Onii-san ? » demanda Lotte.
Kazuki pensait fortement à la non-résistance, puis son pouvoir magique défensif avait été annulé.
Lotte avait fortement tiré sur la joue de Kazuki. Le sens de la douleur était principalement le travail de l’esprit subconscient. Mais il l’avait saisi avec la Trance et l’avait contrôlé.
La douleur s’apaisait doucement comme si elle était enveloppée dans du fil de soie.
Il n’arrivait toujours pas à éliminer complètement la douleur. Cependant, cela devait atteindre un niveau où il pouvait écarter l’agonie brutale de la magie de Kaguya et persévérer à travers elle.
« Si Onii-san ne pouvait pas faire face à une douleur inattendue et soudaine, alors tout cela serait aussi en vain, desu, » déclara Lotte.
Quand Lotte avait dit cela, elle s’était soudain approchée du visage de Kazuki et lui avait mordu l’oreille en un clin d’œil.
Kazuki pouvait même faire face à ce genre de mouvement soudain et la douleur s’atténua rapidement. Finalement, la douleur avait disparu et il ne restait plus que la sensation de la bouche de Lotte caressant son lobe d’oreille. Au contraire, sa bouche était agréable.
« Merci Lotte. »
Kazuki avait serré dans ses bras Lotte qui lui mordait le lobe de l’oreille.
« En ce moment, je peux sentir les sentiments d’Onii-san, c’est quelque peu agréable, desu, » déclara Lotte.
« … Comment oses-tu me tirer la joue et me mordre l’oreille ? » demanda Kazuki en la taquinant.
Kazuki avait pincé la joue de Lotte avec un ton de plaisanterie, ce qui donnait l’impression de toucher une soie lisse.
« S’il te plaît, ne me tire pas la joue ~. Hehehehe, Onii-san ne va-t-il pas me mordre l’oreille, desu ? » Lotte était heureuse de faire un contact peau à peau avec Kazuki.
***
Partie 2
« Oh Mio ! Réveille-toi maintenant. Kohaku va venir après ça, tu sais ? » déclara Kazuki.
Avec sa queue jumelle détachée négligemment quand elle dormait, une Mio légèrement amorphe avait parlé « Hmm… Je ne peux pas me réveiller s’il n’y a pas de baiser du prince…, » puis elle avait tendu ses belles lèvres.
Sa façon de penser était au même niveau que celle de Kanae…
« Toi, tu veux juste dire ça et faire semblant de dormir n’est-ce pas…, » déclara Kazuki.
Ce n’était pas comme si ce qu’elle demandait était quelque chose qu’il n’aimait pas, mais plutôt qu’il était tenté de l’embrasser pour de vrai, mais il avait pris conscience du regard glacial de Koyuki et Kazuki avait secoué l’épaule de Mio avec plus de force.
— Il était 7 heures du matin.
Kohaku s’était montrée à cette époque où les cours allaient bientôt commencer. Elle venait ici plusieurs fois par jour pour apporter à Kazuki et aux autres des aliments et d’autres fournitures.
Mais cette fois, elle était un peu en retard.
« À partir d’aujourd’hui, c’est correct pour vous de sortir de cette pièce, tant que c’est limité à l’intérieur du terrain de la Division Épée et qu’on vous accompagne, » soudain, Kohaku les informa du changement de situation.
« Pourquoi est-ce que c’est comme ça ? N’est-ce pas mal si Kanae et les autres membres du conseil des étudiants de la Division Épée ont découvert où nous sommes ? » demanda Kazuki.
« Le conseil des étudiants de la Division Épée que Kazuki connaît n’existe plus, » déclara Kohaku.
« Qu’est-ce que tu as dit ? Est-il arrivé quelque chose à Kanae ? » demanda Kazuki.
« Kanae-dono nous a jugés que d’un seul côté et est venue à l’attaque. Elle a été battue. La tradition scolaire de la Division Épée est basée sur la doctrine de force réelle encore plus que celle de la Division Magie, de sorte que dès que la présidente du conseil des étudiants est battue par quelqu’un, elle perd toute fonction, » déclara Kohaku.
« Kohaku, tu as donc gagné contre Kanae !? » demanda Kazuki.
Kazuki avait été frappé d’admiration du fond du cœur.
« Bien que tu as sept Trésors Sacrés, pour gagner correctement contre cette fille…, » continua Kazuki.
« Vous en avez assez dit. Nous avons entendu auparavant que lorsque Kazuki et Kanae ont croisé le fer, Kazuki était le plus fort, » déclara Kohaku.
Il avait certainement eu plus de victoires que de défaites avec un score de 139 victoires et 118 défaites. Cependant, il ne s’agissait pas de véritables batailles.
« Parce que Kanae a la disposition de se battre en utilisant son instinct, elle ne peut pas faire un effort sérieux dans un concours de force qui est quelque chose où elle est à moitié en train de jouer. Si elle devient vraiment sérieuse à l’épée, elle est beaucoup plus forte que moi… Je vois, donc tu as vraiment gagné contre elle, » déclara Kazuki.
Kazuki avait montré son admiration sincère, mais l’expression de Kohaku n’avait pas du tout brillé.
« … Quoi qu’il en soit, nous sommes en train de prendre l’autorité du président du conseil des étudiants, Kanae-dono, et les autres ont été suspendus de l’école et ils vont subir leur pénitence dans leur propre chambre à cause de leur crime d’avoir effectué une agression contre d’autres étudiants. En même temps, il est interdit à la Division Magie d’entrer dans la Division Épée, tous les élèves entreront en état de haute alerte après l’école. En d’autres termes, nos préparatifs sont en ordre. La prochaine fois que la Division Magie apparaîtra sur ce terrain, c’est le moment où ils viendront attaquer de face pour reprendre sérieusement Kazuki et Lotte, » déclara Kohaku.
Kaguya et les autres viendront attaquer la Division Épée… c’était une situation qu’il voulait vraiment éviter.
« Kohaku, je l’ai dit à maintes reprises, mais la Division Magie et la Division Épée ne devraient pas s’opposer, » déclara Kazuki. « Pour se préparer à de plus grandes menaces, les épéistes et les Magica Stigmas doivent unir leurs forces. Ce n’est pas le moment de se chamailler. Même si tu as gagné contre Kanae avec l’utilisation de Trésors Sacrés, des adversaires que tu ne pourrais pas vaincre sans la coopération de la Division Magie apparaîtront sûrement dans le futur. »
C’était un argument qu’il répétait chaque fois que Kohaku venait dans la pièce jusqu’à maintenant. Si elle ne voulait pas prêter l’oreille cette fois-ci, Kazuki avait l’intention d’utiliser toutes ses forces pour s’échapper de cette pièce.
Il ne pouvait plus rester assis et attendre.
Malgré le fait d’avoir ri de l’argument de Kazuki en toute confiance jusqu’à présent, Kohaku, pour une raison ou une autre, cette fois-ci, il avait regardé Kohaku alors que le doute résidait dans ses yeux.
« … Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi Kazuki défend toujours une telle revendication. Si nous laissons la Division Magie faire ce qu’elle veut, vous réalisez que vous ne serez jugé que comme un magicien illégal ? » demanda Kohaku.
« Je n’ai jamais rien fait comme faire du mal à un chevalier et essayé de voler un trésor sacré. Ce sont de fausses accusations. À l’intérieur de la Division Magie, il y a quelqu’un qui a essayé de me piéger. Liz Liza-sensei devrait déjà vous dire qu’il y a une étrange distorsion. Si cette distorsion n’est pas corrigée, la situation de l’Académie de Chevaliers deviendra désespérée, » déclara Kazuki.
« Une situation désespérée ? » demanda Kohaku.
Pour Kazuki, prétendre lui-même qu’il y avait « quelqu’un qui l’a piégé à propos de ces choses » était une chose assez boiteuse à faire. Mais il semblerait que Kohaku ait subi un changement dans son état mental, elle avait prêté son oreille à Kazuki sérieusement.
« Ma Diva sous contrat, Lemegeton, est le Roi-Démon qui unifie le 72 Piliers de Salomon. Je dois devenir un roi approprié pour elle. Si la situation continue ainsi, l’ensemble des 72 Piliers de Salomon sera déçu de nous. Si les 72 Piliers de Salomon se retiraient des mains du gouvernement japonais, ce sera la fin de ce pays. »
Je suis un Roi. On n’y pouvait rien, même s’il faisait des remarques irréfléchies et scandaleuses, mais c’était très probablement la vérité.
S’il ne se montrait pas résolu et n’agissait pas, la situation deviendrait catastrophique.
« Unifiez les 72 Piliers de Salomon, Roi-Démon… ? » demanda Mio.
Mio qui veillait sur les deux avait été stupéfaite. Cependant, elle connaissait les capacités de Kazuki. Si elle avait inclus ce fait, ce que Kazuki avait dit n’était pas si hors du domaine du possible.
« Ce qu’il a dit est vrai, » déclara Leme.
Leme s’était matérialisée à côté de Kazuki. Maintenant qu’il y pensait, puisqu’elles étaient confinées dans cette pièce, elle n’était jamais apparue du tout. Était-ce à cause de sa discrétion envers les autres filles ?
« … Toi, n’as-tu pas grandi un peu plus depuis la dernière fois ? » demanda Kazuki.
« Es-tu un oncle qui rencontre son neveu après un long moment ? C’est le fruit de l’augmentation du niveau de positivité de Lotte, » répondit Leme.
Leme avait un visage renfrogné. Était-elle gênée ?
La silhouette de Leme s’était transformée en une fille ayant environ l’âge d’un élève de première année de collège. Bien qu’il restait encore un peu d’innocence dans son regard avec cette joue moelleuse, avec son visage et sa silhouette bien ordonnés, il y avait un soupçon du charme naissant de femme.
Si elle continuait à grandir comme une humaine à ce rythme, elle pourrait devenir une belle fille qui ne pourrait être ignorée par personne.
« Cette fille n’est pas une mauvaise Diva. Tu vois, elle n’a pas du tout l’air d’un méchant, » déclara Kazuki.
« Stohhh ~, nehh mhhh tirhh pashhh leshh joushhh ~ (Stop ~, ne me tire pas les joues~ ) » déclara Leme.
Tout en tirant largement sur les joues de Leme, Kazuki avait déclaré que Leme était une existence inoffensive. C’était un succès, Kohaku regarda vers le bas et réfléchit pendant un moment.
« … C’est peut-être quelque chose que nous ne pouvons pas décider. Kazuki, il y avait quelqu’un que nous voulons vous présenter, » déclara Kohaku.
« Une personne que tu veux que je rencontre ? » demanda Kazuki.
« L’un et l’autre ont aussi un courtier de pouvoir derrière eux, » déclara Kohaku.
***
Après un long moment, Kazuki et les autres avaient finalement pu sortir, menés par Kohaku. Le groupe avait traversé le territoire de la Division Épée. Ils pouvaient sentir la lumière terriblement brillante du soleil avec l’air du matin et le vent frais et froid.
À la différence de la Division Magie, la Division Épée présentait une atmosphère japonaise. De douces ondulations au sol faites à partir de la colline artificielle, une longue route qui s’étirait et qui était remplie de marches, des lanternes de pierre et des pins attiraient leurs regards.
« C’est ici que nous nous sommes battus contre Kanae-dono, » déclara Kohaku.
Kohaku l’avait dit en soupirant dans les environs immédiats de la salle de club. Son visage, vu de profil, avait l’air si incertain que, contrairement à la façon dont elle se comportait habituellement, cet endroit donnait un vrai compte rendu du genre de combat qui s’était déroulé ici.
Même si Kohaku possédait plusieurs Trésors Sacrés, elle ne devrait pas être capable de vaincre Kanae si facilement.
Mais peu importe ce qui s’était réellement passé dans le combat, il ne serait pas en mesure d’ébranler la réalité du résultat.
Même Kanae n’aurait pas agi comme une enfant en insistant pour protester contre sa défaite.
« La personne que tu veux que je rencontre n’est pas dans le dortoir des étudiants, mais dans ce genre d’endroit ? » demanda Kazuki.
Il était encore temps avant le début de la classe. Malgré cela, pourquoi cette personne serait-elle ici dans le bâtiment de la salle de club et non dans sa chambre au dortoir des étudiants ?
« Il y a une circonstance particulière, elle est une étudiante de la Division Épée, mais elle passe beaucoup de temps en secret à l’extérieur du dortoir, » répondit Kohaku.
Kohaku monta l’escalier extérieur du bâtiment de la salle de club en parlant, puis elle frappa à la porte de la salle de club avec une plaque sale qui y était accrochée avec l’écriture du « Club de Ping-pong ». Vue de l’extérieur, la salle du club semblerait déjà abandonner.
« Mikohime-sama [1], ici Kohaku. J’arrive tout de suite, » déclara Kohaku.
« … Je te l’ai déjà dit, ne m’appelle pas Mikohime-sama ! Quelqu’un qui m’appelle comme Mikohime ne peut pas entrer, idiote — ! » De l’autre côté de la porte, ils avaient entendu des cris féminins.
Kohaku n’avait été choquée qu’un instant, puis elle avait ouvert la porte avec une clé en disant « Nous entrons. »
En regardant de l’autre côté de la porte, les yeux de Kazuki s’étaient soudain écarquillés.
L’intérieur de la salle de club n’était pas une salle de club conventionnelle d’un lycée, mais elle avait été transformée en autel pour des cérémonies shintoïstes.
Toute la surface était colorée avec des couleurs vermillon et doré, tandis qu’il y avait un grand autel à l’intérieur. Il n’y avait même pas l’ombre d’une table de ping-pong à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une fille vêtue de l’uniforme de la Division Épée.
« Kohakuuu -, je l’ai dit tellement de fois, mais le titre comme miko ou hime ne me convient pas. Je ne suis qu’une fille qui a décidé de réussir dans la vie par l’épée, une épéiste ! Alors, arrête de m’élever dans une position bizarre ! » s’écria la fille.
Une fille avait des cheveux courts et un style hirsute qui lui donnait un air énergique. Avec un visage imposant qui convenait vraiment à une épéiste, elle boudait à Kohaku dans une insatisfaction enfantine.
Quand cette fille avait remarqué Kazuki, elle l’avait désigné de l’index et avait fait entendre une voix forte.
« Un jeune homme en uniforme de la Division Magie… J’en ai déjà entendu parler, ce type est l’ennemi des femmes, Kazuki Hayashizaki ! Kohaku, de quoi s’agit-il ? Pourquoi emmènes-tu ce genre de type devant cet autel ? As-tu été corrompu par lui !? En-gacho [2] ! »
… Attends une seconde, qu’est-ce qu’elle veut dire par ennemi des femmes ?
Notes
- 1 Mikohime : Contraction de jeune fille du sanctuaire et Princesse.
- 2 Rituel avec les doigts croisés pour repousser ce qui est « sale ».
***
Partie 3
« Mikohime-sama, laissez-moi d’abord vous les présentez… Kazuki, de ce côté est Tsukahara Kazuha-sama. Une Senpai de la Division Épée, » déclara Kohaku.
« Avez-vous dit Tsukahara, est-elle liée avec le professeur… ? » demanda Kazuki.
« Exact, c’est sa fille, » déclara Kohaku.
« Arrêtez de m’appeler Tsukahara, je ne veux pas être comparé à ce bon à rien de père à lunettes. Alors Kohaku aussi, arrête dès maintenant ton ton raide quand tu me parles. Tu es mon amie importante après tout, » déclara Kazuha.
« Avant d’être l’amie avec vous, Kazuha-senpai est la mikohime de l’épée, » déclara Kohaku.
« Je t’ai dit d’arrêter, n’est-ce pas ? Je suis en colère maintenant, si tu continues, je vais pleurer !? » s’écria Kazuha.
Kazuha agita les bras avec énergie. Les manches longues de l’uniforme de la Division Épée battaient des ailes.
« Alors Mikohime-sama, ce sont ceux qui ont été poursuivis par la Division Magie, Kazuki Hayashizaki et Charlotte Liebenfrau, et les deux individus supplémentaires qui ont été entraînés dans ce conflit » déclara Kohaku.
« Attendez ! C’est quoi cette mention de “supplémentaire” que vous avez dite ! C’est moi qui ai le charisme numéro un, vous savez !? »
Bien que la mention de se faire entraîner là-dedans soit vraie, Mio était quand même en colère parce qu’elle avait été présentée à la légère.
« Je comprends leur problème quand je les vois. Mais pourquoi les emmener ici ? » demanda Kazuha.
« Je souhaite que Mikohime-sama et le Dieu de l’Épée entendent leur histoire, » déclara Kohaku.
« Je te l’ai dit… ne m’appelle pas Mikohime…, » déclara Kazuha.
Kazuha en avait marre que Kohaku l’appelle Mikohime.
… Mikohime, Dieu de l’Épée… ?
« Kazuki, Kazuha-senpai a formé un contrat avec une Diva en dehors des 72 Piliers de Salomon, elle est comme Kazuki, une magicienne illégale aux yeux de la loi. À cause de la rencontre entre nous et mon camarade Senpai, nous avons commencé à prendre très au sérieux le renversement de la Division Magie, » déclara Kohaku.
Kazuki avait spontanément fait face à Kazuha avec des yeux choqués.
« Attendez, est-ce d’accord pour que vous me révéliez si facilement un magicien illégal ? Bien sûr que non, vous savez ! » s’écria Kazuki.
Kazuha fusilla du regard Kohaku. En regardant l’abondance d’émotion qu’elle avait démontrée, il semblerait qu’il n’y avait rien de contre-nature en elle comme on pouvait le voir avec une personne avec le cœur empiéter par une Diva. Elle débordait d’une vitalité énergique, une femme très ouverte et audacieuse.
« En effet, je suis un magicien illégal. Mais ma Diva n’est en aucun cas une existence maléfique. Je vais vous montrer la preuve tout de suite, vous verrez, » déclara Kazuha.
Kazuha chanta alors un sort, et son corps fut enveloppé d’une lumière vermillon de pouvoir magique. « Ma main nue saisit le minerai rouge et brûlant. Les symboles sur le ciel, la lame sur la terre, fusionnent en un éclair, devenant une seule épée. Votre inscription est Futsunushi no Kami ! Ô dieu du fer et du feu, montrez-moi votre forge ! »
Les mains de Kazuha avaient été englouties dans une flamme brûlante.
À l’intérieur de cette flamme, une chose en fer rouge et chaud, une épée, avait été créée.
Cette épée n’était pas un katana japonais. C’était une ancienne épée à double tranchant qui était utilisée à l’époque bien avant même le katana.
Le visage d’un humain avait été sculpté comme un relief dans la partie de la poignée,
L’avatar né du sort flottait légèrement loin de la main de Kazuha.
« … Les miens m’appellent Futsunushi no Kami ! L’un des dieux piliers qui ont veillé sur les enfants de Yamato [1] depuis les temps anciens ! » Le visage humain rugueux qui avait été gravé dans la poignée avait ouvert les yeux soudainement et largement et il avait proclamé cela à Kazuki et aux autres.
« Mikohime-sama est sous contrat avec Futsunushi no Kami, mais elle a caché cette affaire et est passée par la Division Épée… Pour ainsi dire, elle est la Magica Stigma de la Division Épée, » déclara Kohaku.
Contrairement à Kazuki qui était l’épéiste de la Division Magie… Kazuha était la Magica Stigma de la Division Épée !
« N’y a-t-il pas de danger ? Si vous êtes possédée et que votre esprit est détourné, alors…, » commença Kazuki.
Kazuha s’était indignée de l’appréhension de Kazuki. « Qu’est-ce que vous dites, ennemi des femmes ? Vous allez être maudit par tous les êtres divins qui sont présents au Japon depuis les temps anciens ! Je me suis associée avec Futsunushi no Kami depuis ma naissance ! S’il avait l’intention de détourner mon esprit, il l’aurait déjà fait il y a longtemps ! »
« Guwahhahhahha ! » Futsunushi no Kami s’était mis à rire. « C’est exact, je n’ai pas l’intention de voler la chair humaine. La foi humaine ne m’intéresse pas non plus. Pour ainsi dire, je suis dans le même cas que les 72 Piliers de Salomon. Je ne lie un contrat que pour donner la force à cette frêle jeune fille ! »
« Ne me traite pas de jeune fille frêle ! Idiot ! » cria Kazuha.
« Guwahhahha ! Comme c’est mignon ! »
L’épée à visage humain — Futsunushi no Kami — riait de bon cœur. Les traits expressifs de la sculpture dans la poignée ressemblaient à ceux d’un vieil homme de bonne nature, Kazuki ne pouvait voir aucun mensonge de sa part.
Il n’y avait aucune raison de penser que parce qu’il était une Diva, il voulait voler le corps humain de quiconque. Le Prométhée de Lotte était aussi comme ça.
Les objectifs de chaque Diva étaient différents. La loi actuelle qui avait regroupé toutes les Divas qui n’étaient pas dans les 72 Piliers de Salomon comme quelque chose dont il fallait se méfier et qui avait classé l’entrepreneur de ces Divas comme magicien illégal était peut-être trop brutale et trop large. Mais en pensant au risque avec ces Divas aux mauvaises intentions, ce genre de loi n’avait probablement pas pu être empêché, mais…
Maintenant qu’il y pensait, pour les magiciens illégaux qui avaient été capturés par l’Ordre des Chevaliers, c’était seulement quand leur esprit s’était vu empiéter par la Diva maléfique, perdant ainsi leur raison et devenant violent. Supposons que la Diva n’empiète pas sur leur esprit, tant qu’ils n’utilisent pas leur pouvoir et qu’ils cachaient leurs stigmates, ils pouvaient se faire passer pour des humains normaux et continuer à vivre normalement.
Par hasard, il y avait peut-être beaucoup de « Magicien illégal caché » ayant formé secrètement des contrats avec des Divas de diverses mythologies qui restent sous le radar dans ce pays en dehors de Kazuha.
« … Une Diva de la mythologie japonaise ? » Leme s’était matérialisée aux côtés de Kazuki.
« Oooh, petite fille ! Êtes-vous l’un des 72 Piliers de Salomon ? » Futsunushi no Kami l’avait demandé à Leme.
« Leme est le roi des 72 Piliers de Salomon connu sous le nom de Lemegeton. En ce moment, le plus gros de mes forces et de ma mémoire sont perdu. Ce type est le maître du contrat de Leme, et s’il devient le Roi approprié, Leme retrouvera aussi sa force et sa mémoire, » Leme avait parlé grossièrement en montrant Kazuki du doigt. « Mais le gouvernement et les adultes de cette académie ne font pas confiance à Leme et Kazuki, ils nous ont désignés comme illégaux et nous ont poursuivis. En plus de tout cela, ils ont même créé un complot suspect en créant sur nous de fausses accusations et en nous traitant comme un criminel… »
« Je vois. C’est pitoyable, même si vous n’êtes qu’une petite fille. Mais cela ne serait-il pas une bonne chose si vous expliquiez la situation à travers les 72 Piliers ? » Futsunushi no Kami qui flottait dans les airs avait incliné son corps et il avait demandé cela à Leme.
Est-ce que ce geste ressemblait à quelqu’un qui incline son cou en s’émerveillant ?
Certainement, si Diva comme Asmodée ou Phoenix expliquaient aux gens que « Lemegeton est notre roi », tous les problèmes seraient résolus proprement.
« Ce n’est pas bon signe si je dois faire ça. Les 72 Piliers de Salomon ont décidé de ne pas intervenir dans l’action et la décision du peuple de ce pays. Nous avons accordé le pouvoir librement à ce pays sans la règle de la foi pour que nous puissions voir de nos propres yeux à quoi ils vont utiliser ce pouvoir. Encore maintenant, ils doivent être conscients de ce qui s’est réveillé dans ce monde, n’est-ce pas ? S’ils font un geste afin d’éliminer le Roi représenté par Leme et Kazuki pour leur propre intérêt égoïste alors… les 72 Piliers de Salomon vont abandonner le Japon et déménager dans un autre pays, » Leme répondit avec une certaine cruauté qui se répandit dans son sentiment.
« … Eh, qu’est-ce que c’est que ça ? N’est-ce pas une mauvaise chose !? » Mio qui écoutait attentivement dans cet endroit n’avait pas pu s’empêcher d’élever la voix.
« Dans ce cas, dans la situation actuelle, vous êtes tous en train de perdre patience à l’égard du gouvernement du Japon, guhahaha, » déclara la Diva de l’Épée.
« La situation est exactement comme vous l’avez dit. Pendant ce temps, ce type… notre Roi, qu’est-ce qu’il va nous montrer, Leme l’attend avec impatience.… Et alors, quelle est la position de la mythologie japonaise ? Je pensais que la mythologie japonaise n’avait pas l’intention de se préoccuper des humains de manière proactive, » déclara Leme.
Cette fois, c’était Leme qui avait demandé quelque chose à Futsunushi no Kami. La couleur distincte de la méfiance flottait dans l’expression de Leme envers la mythologie japonaise. Soudain, le visage de Futsunushi no Kami était devenu sérieux et il avait répondu.
« C’est vrai. Franchement, je n’ai aucune confiance en vous tous des 72 Piliers de Salomon. »
La Diva de l’Épée au caractère étrangement profond, Futsunushi no Kami avait commencé son histoire avec une expression grave.
« Nous, les Divas de la mythologie japonaise, nous sommes issus d’une mythologie qui n’exige pas particulièrement la foi des humains. Nous n’avons pas l’intention de viser un monothéisme où les dieux sont absolus et des choses comme soumettre les humains et se complaire dans l’autosatisfaction. Avoir un autel construit pour moi et aussi une personne intéressante comme Kazuha comme partenaire pour jouer avec moi, c’est plus que suffisant. Nous sommes les amis des enfants indigènes de Yamato, l’ami local, pensez à nous comme des Locales. » (Il y a une blague qui utilise le jeu de mots du kanji ici, mais elle s’est perdue dans la traduction)
« Locales… est-ce un vocabulaire utilisé par les dieux ? » demanda Kazuki.
« Guwahhahhahha, je suis heureux que vous puissiez jouer le tsukkomi [2] là ! Comme je suis l’idiot, quelqu’un va devoir tsukkomi, il suffit d’avoir quelqu’un qui m’accompagne pour me satisfaire ! Il en va de même pour mon autre camarade. Mais si nous sommes négligés et boudeurs, alors nous nous déchaînerons et engendrerons la calamité ! »
Nuire à l’humeur d’un dieu provoquerait un grand désastre, c’était la norme pour le folklore japonais. Sont-ils amicaux ou vicieux… ?
« D’ailleurs, d’habitude, je mets des offrandes sur l’autel ici, en discutant avec Futsunushi no Kami de ce qui s’est passé aujourd’hui à l’école, en jouant à un jeu, ou d’autres choses. Nous sommes des amis proches ! » déclara Kazuha.
L’expression de Kazuha s’ouvrit légèrement et elle gonfla sa poitrine de fierté.
« Mikohime-sama n’a après tout pas d’ami dans la classe, » déclara Kohaku.
« Kazuha n’a pas d’ami à part moi après tout, guwahhahhahha ! » déclara la diva.
« Ne dis pas que je n’ai pas d’ami ! … Je ne peux pas m’empêcher de me faire des amis… Non, attends ! Kohaku, tu es mon amie, non ? C’est pourquoi ne m’appelle pas Mikohime-sama…, » déclara Kazuha.
« M-Mais Senpai est celle qui a formé un contrat avec le Dieu de l’Épée donc, peu importe, c’est trop impoli…, » commenta Kohaku.
Kohaku était agitée. Quand elle avait commencé à appeler Kazuki de manière informelle avant cela, elle hésitait aussi beaucoup, il semble qu’elle avait un caractère très réservé envers quelqu’un établi comme son aîné.
Kazuha avait baissé les épaules en entendant la réponse de Kohaku.
« … L’adoration de la nature, n’est-ce pas ? Même en Europe, les mythologies similaires qui croient aux esprits ne sont pas rares. » Cette fois, la silhouette de Prométhée était également apparue aux côtés de Lotte. « Cependant, le culte de la nature en Europe a été déformé à l’époque actuelle à cause de la censure du Moyen-Âge qui en a fait une croyance démoniaque. La mythologie japonaise peut être considérée comme un cas rare parce qu’il s’agit d’une foi primitive qui se poursuit encore à l’époque actuelle, n’est-ce pas ? »
La forme et la force originales de Prométhée étaient revenues pendant un certain temps au milieu du combat avec Beatrix.
Mais il semblerait que ce n’était rien de plus qu’une guérison temporaire en utilisant le pouvoir de Leme, car il était immédiatement revenu à la forme d’un jeune garçon.
On dirait qu’il devait encore résider à l’intérieur de Lotte pour aussi retrouver sa divinité à partir de maintenant.
« Hou, on dirait que cette fois, c’est un jeune qui sort. Es-tu la Diva que l’on dit avoir formé un contrat avec la magicienne hérétique Charlotte Liebenfrau… ? » demanda la Diva japonaise.
« Correct ! Je suis Prométhée, de la mythologie grecque. Salutations distinguées, » déclara Prométhée.
Prométhée présenta sa main pour une poignée de main, mais quand Futsunushi no Kami présenta son corps d’épée, il retira soudain sa main sous le choc. Que font-ils, ces Divas ?
La situation s’était transformée en un rassemblement de trois Divas, chacune de Mythologie différente.
Les 72 Piliers de Salomon possédaient aussi une doctrine du secret, donc c’était une scène extrêmement rare.
« Nous, de la mythologie japonaise, ne sommes pas particulièrement inquiets lorsque les 72 Piliers de Salomon ont commencé à s’entendre avec le peuple japonais. Sur ce, il y a ce sentiment d’être traité avec légèreté ces derniers temps qui nous irrite ! » Futsunushi no Kami parlait sur un ton vif. Il semblerait qu’il soit irrité.
« Le consensus d’opinion de l’ensemble de la mythologie japonaise est que toute autre tentative de rapprochement avec la mythologie au Japon est sans importance… mais pour moi personnellement, récemment, je doute qu’il soit acceptable de laisser le peuple japonais être ami avec les 72 Piliers de Salomon, » déclara Futsunushi no Kami.
« Hmm, donc Futsunushi no Kami a quelque chose dont il n’est pas satisfait envers Leme et les autres. Alors, j’accepterai votre défi, » déclara Leme.
Leme avait fait face à Futsunushi no Kami et avait pris une pose de combat.
Notes
- 1 Ancien nom du Japon
- 2 Le manzai (漫才) est une forme de comédie au Japon, qui implique généralement un duo comique : le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux. Le manzai se joue dans un théâtre yose qui sont des théâtres traditionnel du japon qui proposent aussi des spectacles de rakugo. Auparavant, il était joué dans la rue, et les spectateurs étaient les passants.
***
Partie 4
« Pour commencer, l’actuel Japon se moque trop des épéistes. Je suis le Dieu de l’épée qui a été adoré par la lignée de Tsukahara pendant des générations, cette tendance à dénigrer les épéistes n’est pas quelque chose d’agréable pour moi en tant que Dieu de l’épée, » déclara Futsunushi no Kami.
« Exactement ! C’est aussi ce que je pense. » Kohaku avait élevé une voix d’approbation.
« Même Leme et les autres des 72 Piliers de Salomon, nous pouvons dire que nous aussi, nous sommes troublés. Le gouvernement japonais est celui qui donne un traitement favorable aux Magica Stigmas de son propre chef… Eh bien, bien qu’il pourrait en être autrement si les capacités magiques des 72 Piliers de Salomon se concentraient davantage sur la magie de renforcement comme Thor de la mythologie nordique que nous avons rencontré l’autre jour…, » répondit Leme.
« Et puis encore une chose. La question de la cérémonie sinistre qui se déroule dans la clandestinité de cette académie. Cette cérémonie est étrange, peu importe comment vous la voyez. Elle rend les 72 Piliers de Salomon d’autant plus douteux, » déclara Futsunushi no Kami.
« Cérémonie sinistre ? Qu’est-ce que vous racontez ? » demanda Leme.
Les yeux de Leme s’étaient tournés vers les autres. Il semble qu’elle n’ait pas vraiment eu connaissance de la cérémonie mentionnée.
« Les épéistes continuent à faire l’objet d’une discrimination injuste, et une présence inquiétante se fait sentir dans le sous-sol de cette académie. Avec ces deux facteurs primaires, je nourris une grande méfiance à l’égard des 72 Piliers de Salomon. À cette occasion, les humains de la Division Épée ont mis en avant Kazuha et moi et ils ont dressé un plan visant à rétablir les droits de l’épéiste. Nous coopérions aussi avec eux dans ce plan. Même si je parle d’une coopération, cela deviendra un problème si Kazuha se bat au centre de la scène et qu’elle obtient la désignation de magicien illégal. C’est pourquoi il n’y a rien que je ne puisse faire sauf d’accorder indirectement la Protection Divine à ces épéistes, » déclara Futsunushi no Kami.
« En obtenant la Protection Divine de Futsunushi no Kami-sama, nous devenons capables d’extraire le Battou Kaikon des Trésors Sacrés qui sont apparentés aux Épées, » déclara Kohaku.
« Battou Kaikon ? » Après avoir entendu ces paroles inconnues de Kohaku, Kazuki lui avait posé une question.
« Kazuki, vous n’avez toujours pas l’habitude d’utiliser les Trésors Sacrés, n’est-ce pas ? Ce qu’on appelle Battou Kaikon est de faire un lien entre l’esprit et le Trésor Sacré, une capacité à extraire l’essence de la force que possèdent les Trésors Sacrés, » répondit Kohaku.
Maintenant qu’elle l’avait mentionné, la première fois qu’il avait utilisé Raikiri, il y avait la sensation de Raikiri qui avait essayé de lui parler. Après être arrivé à une compréhension mutuelle avec le Trésor Sacré, il semblerait qu’ils seraient capables de faire une sorte de mouvement spécial.
Le groupe de camarades de Kohaku était des épéistes qui possédaient chacun des mouvements spéciaux provenant du Battou Kaikon. Certes, leur groupe était assez fort avec ce genre d’atout. Il voyait comment Kohaku pouvait être si confiante.
« … C’est dangereux de ne pas compter sur une épée. Si ces épéistes pouvaient utiliser habilement les Trésors Sacrés, le gouvernement japonais n’aurait pas besoin de dépendre uniquement des 72 Piliers de Salomon pour toute leur puissance militaire. »
« … En aucun cas, nous ne faisons cela par rancune personnelle contre la Division Magie et les Magica Stigmas, » chuchota Kohaku en soupirant.
« Leme comprend la situation générale avec Futsunushi no Kami. Mais… qu’est-ce que vous voulez dire par la cérémonie sinistre !? » demanda Leme.
Leme était dans un état d’offense. Leme n’avait aucune connaissance de la « cérémonie sinistre » qui était au cœur du problème puisqu’il n’y a pas si longtemps, elle avait l’air très réticente à être mise en doute à cause de cela.
« Hmmmm, il y a parfois des flambées de pouvoirs magiques sinistres dans le sous-sol de cette académie. Cela a fait réagir mon radar, comme “binbinbin”. Et aussi, à propos de cette cérémonie sinistre, il ne fait aucun doute qu’elle est liée aux Divas. Ça pue. C’est absolument suspect, » déclara Futsunushi no Kami.
« Pouvoirs magiques sinistres… mais je n’ai jamais rien ressenti de tel depuis mon arrivée dans cette académie. Peut-être que nous ne pouvons pas le sentir parce que Leme-sama et mon pouvoir ne sont pas complètement revenus, » déclara Prométhée
Le jeune Prométhée pencha la tête avec curiosité. Son pouvoir était après tout encore insuffisant.
De l’autre côté, Leme était en colère. « Attendez un peu. Leme est amnésique, donc je ne suis pas vraiment au courant de la situation, mais les 72 Piliers de Salomon sont sans aucun doute l’allié de ce pays ! S’il y a une présence inquiétante, alors c’est un cas distinct de Leme ! »
« Mais, en fait, je le ressens vraiment, » Futsunushi no Kami répondit avec pétulance au visage sévère.
Jeune garçon — jeunes filles — Épée, ces trois Divas qui se regardaient dans les yeux avaient fait une apparition un peu folle.
Était-ce parce que les Divas réunies ici n’avaient qu’une Diva humaine, mais il n’y avait vraiment aucune dignité qui pouvait être vue d’eux.
« C’est ça le problème, mais Futsunushi no Kami-sama…, » Kohaku s’interposa entre les Divas. « Il semble que Kazuki soit sous le coup d’accusations sans fondement provenant de quelqu’un de l’intérieur de l’académie. Quelqu’un qui piégerait Kazuki qui est le roi de Salomon… si c’est l’origine du pouvoir magique sinistre alors… le véritable adversaire que nous devrions combattre n’est peut-être pas les Magica Stigmas. »
« … Hmmm, c’est donc la véritable intention de Kohaku d’amener ces gens chez moi. Après tout, Kohaku est prudente, contrairement à Kazuha. Je te croirai, guwahhahhahha ! » déclara Futsunushi no Kami.
« Hé, attends, Futsunushi no Kami. Pourquoi utilises-tu mon nom là pour la comparaison !?? » s’écria Kazuha.
… Celui qui avait mené Kazuki dans ces situations difficiles et le pouvoir magique inquiétant se trouvant dans la clandestinité de l’académie.
Ces deux événements ne proviennent-ils pas de la même racine ?
Grâce à Kohaku qui prêtait son oreille aux paroles de Kazuki, Kazuki avait pu prendre conscience d’un fait aussi important. S’ils pouvaient résoudre ce casse-tête, il serait alors possible de résoudre tous ces problèmes.
« De plus, nous avons perdu confiance. Nous avions la conviction de pouvoir vaincre Kaguya Otonashi et pouvoir tuer le propriétaire du pouvoir magique sinistre juste parce que nous possédons les Trésors Sacrés. Cependant…, » déclara Kohaku.
« … La bagarre d’hier soir t’a fait hésiter sur ton chemin. Toi aussi, tu es une experte, mais ton adversaire d’hier soir était aussi une épéiste magnifique et digne d’éloges. Il n’est pas honteux d’avoir le sentiment d’être vaincu par ce genre d’adversaire, » déclara Futsunushi no Kami.
L’épéiste dont Futsunushi no Kami faisait l’éloge, il ne faisait aucun doute qu’il faisait référence à Kanae.
« Nous sommes encore trop immatures pour réaliser l’idéal du Futsunushi no Kami-sama, » Kohaku avait baissé ses épaules et elle avait déplacé sa tête vers le bas.
« Gahaha, là, là, là. » Futsunushi no Kami avait utilisé son corps d’épée et avait tapé légèrement la tête de Kohaku.
… Il semble essayer de la réconforter ici, mais cela n’en avait pas l’air…
« Comme je le pensais, ce n’est pas la situation où la Division Épée et la Division Magie peuvent perdre leur temps à se battre, » Kazuki l’avait affirmé une fois de plus envers Futsunushi no Kami.
« Hmm. Si Kohaku va jusque là pour le dire, alors il semblerait qu’il faille aussi tenir compte de vos paroles. Alors, faisons-le. Seul votre groupe se dirigera vers le sous-sol de l’académie et clarifiera la véritable identité de la puissance magique inquiétante. Si en fin de compte vous pouvez prouver que les 72 Piliers de Salomon n’ont aucun lien avec cela, je croirai aussi en vous, les gars. »
« … Savez-vous où se trouve l’emplacement exact de ce pouvoir magique et où se trouve l’itinéraire ? » demanda Kazuki.
« Bien sûr que oui. Mais l’entrée de la zone souterraine est verrouillée par une barrière et une authentification des stigmas. La barrière peut être arrachée par mon pouvoir, mais le verrou d’authentification des stigmas ne peut être franchi que par les propriétaires de Stigma. Mes mignons enfants de la Division Épée n’ont même pas pu enquêter sur cet endroit, » déclara Futsunushi no Kami.
Je vois. S’il y a un pouvoir magique inconnu produit à partir d’un endroit qui ne peut être franchi que pour les propriétaires de stigma, alors il n’est pas déraisonnable de soupçonner la Division Magie et les 72 Piliers de Salomon.
Mais les propriétaires de stigma ne se limitaient pas au seul entrepreneur de 72 Piliers de Salomon
Le Stigma était la preuve de la connexion qui les liait avec une Diva. Les stigmas avaient le rôle de code pour permettre à Diva d’aller au cœur du contractant, même dans le cas d’un contrat de possession, il y aurait toujours un petit stigma dans le corps.
La possibilité que l’auteur du crime qui passait par cette sortie et cette entrée soit un magicien illégal n’était-elle pas très élevée ?
« Attendez une seconde. Est-ce vraiment bien de faire confiance à ces gars si facilement ? » Kazuha qui avait longtemps gardé le silence avait ouvert la bouche avec une expression étonnée.
« Mikohime-sama, Kazuki est une personne digne de confiance, » déclara Kohaku.
« Je t’ai dit de ne pas m’appeler Mikohime ! … Après tout, n’est-il pas un homme heureux qui a qui sait combien de femmes pour le servir ? Je ne veux pas me ranger du côté de ce genre de type éhonté quoiqu’il arrive, » s’écria Kazuha.
« … C’est… c’est sûr que nous avons aussi l’impression que Kazuki est entouré d’un peu trop de filles et nous sommes aussi assez étonnée, » déclara Kohaku.
Hé, attends ! Kohaku pensait-elle aussi comme ça !?
« C’est un argument valable… Kazuki n’a vraiment aucune intégrité face aux différentes filles. Pour flatter encore plus quelqu’un comme moi, en lui disant que je suis mi-mignonne… et ayant aussi une obsession bizarre pour la femme de ménage…, » même Koyuki murmura aussi son approbation.
Attendez, vous toutes, nous sommes tous arrivés à ce point et pourtant la situation changerait à cause de ce genre de chose !?
« Il est difficile de comprendre pour Leme la raison pourquoi le roi du harem n’a plus de crédit de la part des humains. C’est un cas différent, n’êtes-vous pas d’accord ? Harem Banzai. Ô notre Roi, un plus gros Harem est un must, » Leme commença à parler d’un sujet qui avait provoqué encore plus d’animosité de la part des filles. Tu devrais juste la fermer.
« Kazuki n’est pas du tout un homme éhonté ! Il ne fait absolument rien que je déteste ! » s’écria Mio.
« C’est vrai, desu. Kazuki-oniisan est un parfait gentleman, desu ! Je préférerais plutôt qu’il fasse quelque chose comme ça, desu ! » s’écria Lotte.
Mio et Lotte avaient défendu Kazuki avec véhémence.
« Hee… elles ont vraiment mis leur foi en vous, hein. J’hésite à céder, mais même si la question du harem et ainsi de suite n’est pas incluse, nous ne comprenons toujours pas si la force de ces gars est fiable ou non. S’ils envahissent le sous-sol et qu’ils s’effondrent et meurent là-bas sans même démonter un résultat, cela ne va-t-il pas aggraver encore la situation ? » déclara Kazuha.
« Mikohime-sama, la force de Kazuki et des autres est véritable. D’ailleurs, à part Kazuki et ses amis, il n’y a personne d’autre qui peut entrer dans cet endroit. Nous n’avons pas de stigma, » déclara Kohaku.
« C’est pour ça que je suis là. Après tout, je suis le propriétaire du stigma de Futsunushi no Kami. Plutôt que de faire en sorte que ce genre de gars aille là-bas, j’irai ! » déclara Kazuha.
« C’est dangereux d’y aller seule, Mikohime-sama ! » déclara Kohaku.
« C’est imprudent, Kazuha. Je ne veux pas perdre mon entrepreneur mignonne, je ne veux pas non plus t’exposer au danger. C’est pourquoi je fais une proposition pour que ces gars soient ceux qui vont à cet endroit, comprends-tu ? » demanda Futsunushi no Kami.
Kohaku et Futsunushi no Kami étaient intervenus en paniquant pour arrêter Kazuha qui bavardait de bonne humeur.
« Vous deux, ne faites pas cette tête comme si vous étiez mes parents ! Comparé à ces gars, je suis plus… Futsunushi no Kami, donne-moi ma robe magique ! » déclara Kazuha.
« … Haahhhh, quelle fille sans espoir ! » s’exclama Futsunushi no Kami.
Alors qu’il poussait un long soupir, Futsunushi no Kami s’était soudain transformé en une boule de feu rouge. Cette flamme enveloppait Kazuha — l’uniforme de la Division Épée s’était désintégré en Prima Material et transformé en robe magique.
Sa robe magique ressemblait à l’uniforme blanc et rouge de miko, il pouvait sentir le style japonais là-dedans.
Au même moment, les cheveux de Kazuha s’allongèrent avec un bruit sourd. Une apparence majestueuse convenant à une Magica Stigma de la mythologie japonaise, puis Kazuha dégaina un katana de son dos en douceur.
« Faites un duel contre moi, Hayashizaki, homme à harem ! Une mauviette sans intégrité comme vous, il n’y a aucune chance que vous ayez un caractère sur lequel on puisse compter ou une vraie force !! Si je gagne, alors votre groupe de harem sera dissous immédiatement et c’est moi qui conduirai ces filles là-bas pour fouiller le sous-sol !! » s’écria Kazuha.
« Eh, je ne veux pas faire ce genre de chose ! » s’écria Mio.
« Mon Dieu !? C’est la tyrannie, desu ! » s’écria Lotte.
Mio et Lotte le refusaient de leur côté, mais Kazuha ne s’était même pas tournée pour regarder.
« … Ne plaisantez pas avec moi. » Comme prévu, Kazuki en avait assez de cette proposition.
« Vous allez nous gêner dans ce genre d’endroit avec ce genre de raison insignifiante ! Vous avez laissé sortir de votre bouche tout ce que vous vouliez depuis un moment, avec des choses comme ennemi de la femme… Mio, et Lotte, j’ai décidé de les protéger de ma propre main ! Je ne ferai absolument rien de tel que de les confier à quelqu’un d’autre !! » déclara Kazuki.
« Alors… montrez-moi la force appropriée pour protéger une femme — ! » déclara Kazuha.
Maintenant qu’elle l’a dit… Amène-toi !
« … Le seul apte à devenir mon chevalier n’est autre que Kazuki. Écrase-là, Kazu-nii ! » déclara Mio.
« Je suis la propriété de Kazuki-oniisan, desu. Onii-san, fais de ton mieux ! » déclara Lotte.
Pour une raison ou une autre, le camp des femmes avait été excité par du bonheur.
{D’une façon ou d’une autre, toi mon Roi et même les filles commencent à s’habituer à la situation du harem hein —,} Leme chuchota secrètement dans l’esprit de Kazuki en utilisant la télépathie.
{Mais… Je ne dis pas particulièrement que je veux faire quelque chose d’éhonté avec les filles, comme l’a dit Kazuha-senpai.} Répondit Kazuki par télépathie.
« Ce duel, je l’accepte ! » déclara Kazuki.
{Bon, notre roi. Fais que cette fille se soumette aussi comme dans le duel avec Mio Amasaki ! De plus, fait que Futsunushi no Kami obéisse à Leme en même temps que d’insérer celle qui a formé un contrat avec lui comme membre du harem — !}
Wahahaha — Le rire fort de Leme résonnait dans l’esprit de Kazuki.
***
Partie 5
Le lieu choisi pour le duel avait été le gymnase principal de la Division Épée.
La magie illégale de Kazuha n’était en aucun cas quelque chose que l’on pouvait montrer aux autres. Pour cela, Kohaku avait utilisé son autorité en tant que présidente du conseil des élèves pour sécuriser le gymnase.
La Division Épée disposait d’une salle d’exercice entièrement équipée, au-delà de laquelle il y avait même un ring pour les arts martiaux, mais ce gymnase pouvait aussi accueillir l’équivalent de trois terrains de basketball. Cet endroit était suffisant pour faire un duel de magie.
Selon la règle du duel à l’académie, Kazuki et Kazuha avaient été séparés à 50 mètres l’un de l’autre en se faisant face.
« Eh bien, les deux équipes ont terminé leur préparation. »
C’était Koyuki qui avait fini par devenir arbitre. Parmi eux, Koyuki était celle qui avait le plus d’expérience en arbitrage.
Mio avait essayé d’être l’arbitre, mais il craignait qu’elle ne manque quelque chose d’étrange, mais il était soulagé si c’était Hiakari… Kazuki avait ce genre de mentalité. On s’inquiétait de l’injustice de l’arbitrage du côté de Kazuki, et alors que Kohaku n’avait pas particulièrement apprécié cela, elle avait accepté l’arbitre choisi. On dirait que Kohaku n’était pas très douée pour être arbitre.
« Je n’ai aucune raison de porter un jugement partial sur Kazuki. Alors… commencez ! » Koyuki avait annoncé l’ouverture du duel. C’était une chance rare d’entendre sa voix forte.
… La première partie est de la défier à bout portant !
Kazuki se précipita vers Kazuha tout en prenant la position Iai en se maintenant en état d’alerte.
La Magica Stigma de la Division Épée… il n’y a aucun doute qu’elle puisse utiliser à la fois l’art de l’épée et la Magie d’Invocation avec adresse. Alors je dois d’abord la défier dans mon domaine de spécialisation !
Je ne serai pas vaincu par n’importe quel type d’adversaire à l’épée !
Kazuha avait chanté son sort et avait attaqué. « Ô, maître de l’épée hors pair, refaites le spectacle de l’au-delà des rêves ! Avec la flamme de l’entraînement, la mémoire scellée dans le miroir d’argent est libérée ici même ! Kenki Tensei (la réincarnation de l’épéiste diabolique) !! »
Un globe de flammes avait surgi à côté de Kazuha, puis il avait flotté sur place. De l’intérieur de la flamme, un katana japonais était né. Un fantôme d’une personne flottait légèrement en chevauchement de ce katana.
« Votre nom est… Yagyuu Nyounsai ! Allez-y !! »
C’était une silhouette au physique grandiose comme les cumulonimbus au milieu de l’été. Ce fantôme avait pris le katana dans sa main et il s’était mis en travers du chemin de Kazuki en suivant les ordres de Kazuha.
… A-t-elle bien dit Yagyuu Nyounsai !?
Kazuki avait l’intention de ne pas être vaincu à l’épée, peu importe qui était son adversaire, mais son expression s’était plissée.
Le clan Yagyuu. Il avait été choisi pour être l’instructeur dans l’art de la guerre pour la Maison Tokugawa, la maison de noble avec la meilleure épée sous le ciel.
Même au sein de ce clan, si l’on parlait de Yagyuu Nyounsai, il n’était pas né de la branche principale de Yagyuu à Edo, mais de la branche de la famille Yagyuu qui s’appelait Owari Yagyuu et il provenait donc de l’ombre. Pourtant, son habileté à l’épée était considérée comme la meilleure de l’histoire de Yagyuu, un homme d’un grand honneur.
Elle a dit que ce fantôme était… ce Yagyuu Nyounsai !?
Il n’y avait pas de temps libre pour se vautrer dans la surprise. Le fantôme de Yagyuu Nyounsai s’approcha immédiatement de Kazuki, l’épée de Yagyuu qui était célèbre dans l’histoire du maniement de l’épée était projetée vers le bas sur lui.
… Il pouvait dire d’entrée de jeu qu’il était doué.
Kazuki avait répondu avec son dégainage Iai. Les deux katanas se heurtèrent avec un son aigu et leurs lames furent bloquées l’une contre l’autre.
Kazuki avait lu son adversaire et avait tenté de le rediriger avec son Positionnement instantané.
Cependant, le fantôme de Yagyuu Nyounsai avait tenté le même positionnement au même moment. La Prévoyant de Kazuki et de Nyounsai analysait chaque mouvement respectivement. Leur katana était connecté entre eux de manière flexible.
Le verrouillage de l’épée entre les maîtres n’avait pas été décidé par le conflit entre leur puissance respective.
Prévoir le mouvement était la spécialité de Kazuki, mais… ils étaient tous les deux en train de lire les actions de l’autre.
C’était sans fin. Kazuki et Nyounsai avaient fait un bond en arrière en même temps.
Avec la distance qui les séparait, Kazuki se doutait calmement de la force de l’adversaire.
Il était avec un avantage en capacité physique. Même si Kazuki n’était qu’un lycéen, il pouvait renforcer son corps avec son Enchantement d’Aura. Même si Nyounsai était un maître épéiste, il était toujours un épéiste de l’époque où il n’y avait pas de magie. Ses mouvements étaient des mouvements naturels sans l’aide de la magie du renforcement.
Mais comme prévu, la capacité de Nyounsai n’était pas habituelle. Il n’y avait rien de gaspillé dans son mouvement, aucun mouvement préliminaire, même une erreur de jugement n’était pas présente. Même si Kazuki utilisait la Prévoyance, il était toujours difficile de lire son mouvement.
Comme on pouvait s’y attendre, ce célèbre épéiste l’avait surpassé à l’épée pure…
« … Kenki Tensei ! Votre nom est… Togakure Daisuke !! »
Tandis que Kazuki était au beau milieu d’un affrontement du regard avec Nyounsai, Kazuha avait invoqué encore plus de fantômes.
Le katana qui était né avec la flamme, cette fois c’était une épée un peu droite — c’était une épée ninja. Le fantôme qui l’avait ramassé à l’envers avait une petite carrure — le fondateur du ninjutsu de style Togakure, Togakure Daisuke ! Kazuki doutait encore une fois de ses propres oreilles.
On aurait dit que la magie chantée par Kazuha était une magie pour invoquer des épéistes du passé.
Mais il était certain que le dernier pourrait être appelé un expert en épée, même si… ce gars était un ninja, qu’adviendra-t-il !?
« Allez ! »
Suivant l’ordre de Kazuha, le ninja — Togakure Daisuke s’était violemment déchaîné comme un coup de vent.
Le ninjato (épée de ninja) qui était tenu en prise inversée avait été utilisé pour frapper Kazuki horizontalement.
Son mouvement n’était pas aussi précis que celui de Nyounsai. Kazuki avait bloqué la frappe avec son katana et il l’avait repoussée.
La posture de Daisuke Togakure avait été violemment brisée lorsque son épée avait été repoussée — c’est ce qu’il avait fait réfléchir Kazuki.
Mais c’était le mouvement spécial, une astuce de ninja.
Kazuki qui avait été piégé par l’astuce n’avait pas pu prévoir le mouvement suivant. La posture du corps de Togakure Daisuke, qui lui faisait penser qu’il était désordonné, était restée immobile comme un acrobate. Ce corps était comme une masse inébranlable.
Et puis de cette posture contre nature, sa main qui ne tenait pas l’épée se tourna vers Kazuki et se balançait d’un coup sec.
Quelque chose volait hors de cette main — du sable !
Kazuki avait été parfaitement pris par surprise, la lumière bleue clignota dans le champ de vision de Kazuki. La lumière avait été produite par le pouvoir magique défensif qui protégeait l’œil de la substance étrangère qui y pénétrait. Mais le regard de Kazuki était ébloui par cette lumière magique.
Malgré cela, le gymnase était là… où trouverait-il le sable aveuglant !
Les ninjas cachaient diverses armes cachées dans leur armure de main et leur tenue, ils avaient toujours amélioré leurs compétences en se basant sur le principe de l’utilisation de ces outils. Même le sable aveuglant faisait partie de leur kenjutsu.
Très probablement, cette magie était une magie pour reproduire le kenjutsu exact d’un épéiste du passé dans ce monde. C’est pourquoi même les gadgets qui étaient devenus la condition préalable pour le kenjutsu avaient également été invoqués.
Togakure Daisuke replaça sa lame et fonça sur Kazuki dont les yeux étaient éblouis en utilisant une poussée de mort certaine.
C’était évidemment un kenjutsu de ninja plein de ruses et d’astuces, mais il avait été ramené à l’époque actuelle dans ce gymnase.
Mais Kazuki n’avait rien raté de la poussée actuelle.
Un fantôme possédait un corps créé par la magie. Par conséquent, s’il sentait le pouvoir magique en utilisant son amplification de sens, même avec les yeux fermés, il pouvait percevoir tous leurs mouvements.
Au contraire, son sens était devenu encore plus sensible avec ses yeux bloqués.
Cette réponse était quelque chose que Togakure Daisuke ne pouvait même pas prévoir.
Kazuki évita la poussée avec une différence d’un cheveu, et en même temps, il poignarda son katana sur la poitrine de Togakure Daisuke. Il avait l’intention de poignarder Kazuki par surprise, en pensant qu’il était plus malin que lui. Cependant, la situation s’était retournée contre lui, le fantôme du ninja et l’épée de ninja avaient disparu… Et d’un !
Yagyuu Nyounsai avait observé ces échanges d’attaque et de défense comme s’il était un humain avec une personnalité.
« Kenki Tensei ! Votre nom est… Hattori Takeo !! »
Kazuha avait appelé encore plus d’épéistes supplémentaire.
Kazuki n’était plus surpris. Il n’était pas surpris, mais… ce nom suffisait à le faire frissonner.
Hattori Takeo… bien qu’il ait été un traître du Shinsengumi, mais on disait qu’il était le plus fort du Shinsengumi, un épéiste à deux sabres.
Sa véritable force surpassait même le célèbre Okita Souji !
Des maîtres qui avaient laissé derrière eux leur brillant nom dans l’histoire de l’épée avaient bloqué le chemin de Kazuki l’un après l’autre. Si c’était possible, il voulait les défier en n’utilisant que du kenjutsu, mais… cela ne s’arrêterait pas s’il n’utilisait pas le pouvoir de la magie.
Il n’y avait aucun doute que le but de Kazuha était de gagner du temps avec les fantômes pour chanter sa magie de haut niveau.
— Nyounsai avait commencé à bouger. Le kenjutsu de Yagyuu n’était pas un style défensif. Observer l’interaction de l’adversaire tout en préparant sa propre réponse, puis réagir avec la divergence de neuf épées secrète, c’était le secret le plus intime de Tengushou.
Kazuki essaya de voir à travers chaque mouvement, mais pour répondre avec cette prévoyance, le mouvement de Nyounsai se déplaçait trop avec une apparence toujours changeante. Le résultat, un simple choc entre la capacité physique et l’habileté.
C’était ainsi redevenu un verrouillage entre les épées. Hattori Takeo avait profité de cette occasion pour attaquer.
Les actions signatures du Shinsengumi étaient basé sur une stratégie de groupe avec une bonne efficacité. D’abord, ils désignaient le tour d’attaque de chaque membre qui risquait donc de mourir, puis le pion sacrificiel commençait l’assaut, de là les soldats régimentaires attaquaient les uns après les autres en cercle d’attaque continu. On appelait cette technique le Soukouken.
Hattori Takeo avait utilisé Nyounsai comme pion sacrificiel, il avait montré la reproduction de cette tactique de nouveau dans ce monde.
Mais tout en versant son sang-froid dans l’épée verrouillée, il attendit le chant d’un sort.
« Ô voix d’appel du chef des flammes, libère la rage au fond de la terre ! La création de mon rempart est ici… dressée entre le ciel et la terre, isole l’impureté ! Mur de feu !! » cria Kazuki.
Il s’agissait d’une magie d’attaque-surprise en soulevant le mur de flamme sous vos pieds. Un épéiste de Bakumatsu ne pouvait pas le prévoir, il n’avait même pas eu le temps de frapper avec son épée sur Kazuki avant d’être englouti par les flammes. Le Hattori Takeo en feu avait lâché une seule frappe vers Kazuki. Puis, il fallut une seconde pour être vaincu. Le fantôme se dispersa en libérant du pouvoir magique bleu.
***
Partie 6
D’un autre côté, Nyounsai n’avait pas été entraîné dans les flammes, il avait sauté en arrière en un éclair… Tu crois que je vais te laisser partir !
« Ô étincelle d’ailes dansantes. Vent en spirale à la dérive, deviens un projectile qui transperce la vie ! Barrett !! »
Il avait visé Nyounsai qui prenait de la distance et avait lâché le projectile de feu. Toutefois — la balle volante qui était aussi rapide que le fusil moyen avait été éludé facilement par Nyounsai, comme s’il était déjà en train de voir à travers complètement la trajectoire de balle… Impossible !
Même si c’était un exploit que même lui pouvait faire, Kazuki avait été surpris.
Un épéiste de l’époque d’Edo comme Nyounsai ne devrait pas être capable de prévoir un pouvoir magique.
Mais pour un maître d’épée au niveau de Nyounsai, la présence et l’intention de tuer, l’instinct sauvage… le sixième sens qui ne pouvait pas être clarifié par la science, en utilisant cela pour sentir le danger de la prochaine magie, alors cela pourrait être possible.
Nyounsai s’était encore une fois avancé pour le frapper. Son pouvoir destructeur n’était pas comparable à celui de l’épée de Beatrix, mais son habileté au sabre frappait vers Kazuki avec une délicatesse à l’extrême, il cherchait à gagner du temps.
Pendant ce temps… Kazuha avait chanté encore plus de sorts.
Cette fois, la magie avait encore plus d’arias jusqu’à maintenant. La magie de haut niveau arrivait !
« Ô forge de l’artisan, éparpillant la fleur de la performance nocturne, remplissez la pointe de l’épée de la trame du ciel ! Écoutez le cri de guerre des fantômes, devenez l’orage et la pluie ! Tenkuuu Battou Rengehou ! »
Au plafond du gymnase, un vent de flammes géantes se déchaînait. Depuis ce tourbillon de flammes, des katanas étaient nés l’un après l’autre. Ces katanas étaient entassés au-dessus de la tête de Kazuha…
« À tous, frappez-le ! » cria Kazuha.
— Sur la base de l’ordre de Kazuha, une grêle de katanas était arrivée sur Kazuki.
Chacun de ces katanas n’était pas seulement un katana normal. Ces katanas qui volaient en coupant le ciel étaient tous revêtus de flammes, d’électricité ou ils avaient une trajectoire irrégulière, ils avaient tous des qualités spéciales diverses.
C’était une volée de tirs de Battou Kaikon !
« Ô, oiseau immortel qui plane du crépuscule à l’aube, donne-moi sur mon ces ailes d’espoir ! Destruction pour pouvoir faire la renaissance, ici même… ! Ailes enflammées ! »
Kazuki avait terminé de justesse son sort en chantant. Kazuki s’était envolé en laissant Nyounsai sur le sol. Il évita et balaya les Trésors Sacrés volants qui se succédaient avec les ailes de flammes.
La situation avait changé, passant d’un jeu de combat individuel à un jeu de tir.
De l’autre côté, Nyounsai surveillait seulement un Kazuki volant en silence.
Visant l’espace où Kazuki avançait avec les balancements de ses ailes de flamme, Nyounsai avait donné un coup de pied sur le sol et avait sauté.
Cette fois-ci, Kazuki rentra en conflit avec un maître d’épée dans les airs.
Mais cette fois, l’habileté de Nyounsai à l’épée s’était soudainement effondrée.
Cela allait de soi. Même s’il avait poli à l’extrême le kenjutsu de Yagyuu, il n’existait pas en lui une technique avec l’hypothèse de faire face à l’ennemi qui volait dans le ciel. Yagyuu Nyounsai avait besoin d’une technique d’épée improvisée, c’est pourquoi un mouvement inutile, un mouvement préliminaire et une légère erreur de jugement avaient été exposés… Il avait tout vu !
« Yagyuu Nyounsai, sois vaincu ! » déclara Kazuki.
Le coup simple de Nyounsai avait coupé l’espace vide. Kazuki s’était frayé un chemin à travers cette différence minime ayant à peine la largeur d’une feuille de papier.
Le fantôme de Nyounsai avait ainsi été coupé en deux, il était devenu une volée de papillons de lumière et avait volé dans le ciel.
« Vous… c’est splendide ! Ce n’est pas parce que vous êtes un épéiste à l’ère moderne, mais cette technique était sans égal dans le passé et dans le présent ! » L’avatar de Futsunushi no Kami avait fait son apparition et il avait lâché son enthousiasme.
« Que fais-tu, à louer l’ennemi en plein duel, Futsunushi no Kami ! Coopère correctement avec moi ! » s’écria l’adversaire de Kazuki.
« Guwahhahhahha ! Une splendide chose est splendide même si c’est l’ennemi !! Guwahhahhahha, quel délice ! »
« Ne ris pas ! Ne ris pas si fort au milieu du combat !! » s’écria Kazuha.
Kazuki avait évité tous les Trésors Sacrés qui étaient venus sur lui en volant, et finalement il s’était tourné vers Kazuha et avait fait une plongée en piqué.
« Vous êtes donc venus, mais à partir de maintenant, c’est la véritable performance du duel des épéistes ! Je vais vous juger sous le choc direct de la lame ! … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine déchirée, péché coupé, en ce moment même dans cette main cette épée vertueuse permet d’écraser le mal ! Venez ici mon épée, Futsu no Mitama !! »
Les deux mains de Kazuha avaient été englouties par des flammes, et une ancienne lame à double tranchant avait été formée dans ces deux mains. C’était une épée qui était le portrait craché de l’avatar de Futsunushi no Kami.
De la Magie d’Invocation permettant la création d’un Trésor Sacré — quel genre de pouvoir cette épée avait-elle ? Kazuki était en vigilance.
Et puis surtout… à quel point son kenjutsu était habile comme la Magica Stigma de la Division Épée ! ?
Kazuha avait frappé avec l’épée de face.
Face à cette attaque — Kazuki avait ressenti une énorme déception. Cette attaque ressemblait à quelque chose comme un henyaa. {NT : Comme quand ces personnages dans les animes ou mangas de samouraïs défiaient bêtement le protagoniste en courant directement du front avec l’épée levée au-dessus de leur tête.}
Kazuki se déroba légèrement pour ne pas toucher le Trésor Sacré dont les capacités lui étaient inconnues. Et puis il avait effectué une contre-attaque consistante en un seul coup de katana. De la lumière bleue s’était dispersée de Kazuha pendant que la frappe l’envoyait au loin.
« Oh, seulement à ce point… pas encore ! » Elle s’était relevée immédiatement, Kazuha s’était encore une fois jetée sur Kazuki.
Mais comme prévu, cette étape était bâclée. Kazuki avait évité avec sang-froid et avait riposté par une contre-attaque.
Kazuki avait alors effectué une série de frappes sur Kazuha. Ainsi, Kazuha avait été empêchée de chanter son sort à cause du choc de voir son pouvoir magique écraser, et naturellement son épée était aussi bloquée, elle se faisait toujours frapper de manière unilatérale.
« Uwaa… cette situation de sac de sable, d’une certaine façon, je sens un déjà vu, mon traumatisme est…, » Mio qui regardait le duel, tremblait.
« Ça suffit ! » Quand Kazuha était tombée sur son dos, Koyuki avait proclamé la fin du duel.
« Je peux encore me battre, il me reste encore de la magie ! Pourquoi l’arrêtez-vous ! » s’écria Kazuha.
« … Même si vous vous battez plus que ça, c’est inutile. Ne le voyez-vous pas ? » Koyuki lui avait dit cela franchement et froidement.
À côté de Kazuha, dont les lèvres et les épaules tremblaient de partout, l’avatar de Futsunushi no Kami flottait.
« … Kazuha, tu peux te retirer d’un combat rapproché. Si tu t’enfuyais désespérément en utilisant ma Magie d’Invocation à longue portée, tu avais encore une chance de gagner, tu sais ? » déclara Futsunushi no Kami.
« Chut, tais-toi ! Un épéiste comme moi ne peut pas se battre d’une manière aussi pathétique ! » Kazuha avait haussé la voix en réponse aux remarques de sa Diva contractée.
Kohaku, qui observait la bataille, marcha près de la position de Kazuki. « … Kazuki, pour être honnête, Mikohime-sama… son talent avec une épée est sans espoir. Le fait qu’elle puisse utiliser la Magie d’Invocation est un secret, à l’exception de nous, et c’est pour cela que ses camarades de classe se moquent d’elle, parce qu’elle est devenue trop obsédée par le fait de devenir plus que jamais un guerrier de toutes ses forces… »
« Ne dis pas que je suis complètement désespérée ! Mon cœur va me briser, tu sais ! Je veux dire, n’expose même pas ce qui se passe en classe ! Il n’y a pas besoin que ça se sache ici, n’est-ce pas ? » s’écria Kohaku.
« Guwahhahhahha, c’est parce que Kazuha est si faible en épée malgré le fait qu’elle l’aime tellement ! Guwahhahhahha ! » s’exclama Futsunushi no Kami.
« Ne ris pas ! Ne te moque pas de moi ! » s’écria Kazuha.
« Mais bien qu’elle ne fasse rien d’autre que de l’entraînement à l’épée, elle peut utiliser la Magie d’Invocation avec tant d’habileté que vous pouvez comprendre à quel point elle est un génie effrayant dans la magie. Si elle n’avait pas passé de contrat avec Futsunushi no Kami quand elle était petite et qu’une Enigma était apparue sur elle normalement, je pense qu’elle serait devenue un Rang A dans la Division Magie, » déclara Kohaku.
« C’est vrai, même si ça se passe comme ça, je passerai quand même un contrat avec Kazuha. Une personne qui est aussi douée en magie et qui aime l’épée est rare. Son kenjutsu est une tout autre histoire… Guwahhahhahha ! » s’exclama Futsunushi no Kami.
« Merde, je n’ai pas besoin de talent magique ! Je voulais du talent dans l’épée !! » s’écria Kazuha.
Avec sa robe magique d’uniforme de miko si défait, Kazuha avait fait des histoires alors qu’elle était encore sur le dos sur le sol.
Est-ce… la Magica Stigma de la Division Épée… ?
« Mikohime-sama est mortifiée par Kazuki qui, bien qu’il soit un étudiant de la Division Magie, est aussi un épéiste de première classe. Nous pensons que c’est la raison pour laquelle elle a intentionnellement provoqué Kazuki en duel. Pardonnez-lui de l’avoir fait, Kazuki, » déclara Kohaku.
« Gahaha, désolé d’avoir accepté l’égoïsme de Kazuha, Kazuki Hayashizaki. De ce nouveau kenjutsu de l’ère de la magie, j’en ai tiré un certain plaisir. La volonté qui vous a poussé à vous opposer à eux avec seulement le kenjutsu jusqu’au milieu du duel est également très bien, » déclara Futsunushi no Kami.
Kohaku et Futsunushi no Kami lui avaient dit cela en faisant un signe de la tête (et du corps).
« Vous, vous deux, n’agissez pas comme si vous étiez mes parents ! » s’écria Kazuha.
Kazuha était très vexée comme une jeune enfant et puis elle s’était mise à crier vers Kazuki avec des yeux en larmes. « Quelqu’un qui sait utiliser à la fois l’épée et la magie avec tant d’habileté qu’il est adulé par beaucoup de filles… Je déteste les petites personnes comme vous qui n’ont aucune fidélité ! Ne croyez pas que je céderai même si vous avez gagné ! C’est vexant, mais vous êtes fort. Non seulement avec la magie, mais aussi avec le kenjutsu… Hmph, une promesse est une promesse donc, l’entrée dans le souterrain où le pouvoir magique se cache… Je vous y conduirai correctement. Suivez-moi. »
***
Partie 7
« Kazuha-senpai, donc l’entrée de ce souterrain suspect est-elle située à l’intérieur du site de la Division Magie ? » demanda Kazuki.
« C’est tout à fait ça. Vous êtes poursuivis par la Division Magie, n’est-ce pas ? Ne faites pas trop de bruit et avancez furtivement, » Kazuha l’avait dit en menant la danse. Toutes les personnes présentes étaient passées de la zone de la Division Épée jusqu’à celle de la Division Magie.
« Je ne suis pas douée pour être discrète, vous savez… d’une façon ou d’une autre, je laisse échapper une voix forte inutile avant de m’en rendre compte. »
Quand Mio chuchota une telle chose, Kohaku hocha la tête et dit. « Je comprends cela. »
« J’ai vécu ma vie continuellement dans le secret avant, desu. » Lotte gonfla fièrement sa poitrine.
Il était 9 heures du matin. Il s’agit de la période pendant laquelle le SHR était en cours. Même s’ils devaient faire attention, il n’y avait aucune présence humaine à l’extérieur de la Division Magie.
« Dans cette direction… c’est le chemin vers le manoir des sorcières, » déclara Mio.
Toutes les personnes présentes avaient mis les pieds dans la zone dense et verdoyante. Le fait que cela soit la même direction n’était qu’une coïncidence, mais le manoir des sorcières avait également été érigé enveloppé parmi ces arbres.
Néanmoins, les résidents du manoir des sorcières — les Senpais — étaient censées être déjà allées à l’école en ce moment même.
« … Qu’est-ce que vous faites tous dans ce genre d’endroit !? Pour commencer, c’est déjà l’heure de l’assemblée du matin, vous savez ! » Une voix aiguë et inattendue s’était fait entendre.
Ils avaient agi avec trop de légèreté quant à leur vigilance. Quand ils avaient fait demi-tour, une ombre de quelqu’un courait depuis la direction du manoir des sorcières.
Dès que les deux parties avaient pu se voir clairement, des voix s’étaient élevées en même temps.
« Hoshikaze-senpai ! »
« Hayashizaki-kun, les gars ! »
Kazuki et les autres avaient été pétrifiés sur place involontairement. Devraient-ils s’enfuir, que doivent-ils faire ?
Mais Hoshikaze pouvait chanter, même s’ils essayaient de s’échapper, et ce n’était pas un adversaire face à qui ils pouvaient s’échapper si facilement.
« Je connais ton vrai nom (Shem-ha Mephorash)… ton vrai nom est Baalzebul, tout le mal est né dans les temps anciens. Ô dieu corrompu de la bonne moisson, conformément à ma vie retrouve cet éclat ! »
Hoshikaze avait réalisé un Accès en faisant face à Kazuki et en réduisant la portée entre eux.
Son corps était enveloppé dans une robe magique vaillante comme un chevalier, elle avait pris la posture démontrant qu’elle se préparait pour l’action.
« Hayashizaki-kun, pourquoi es-tu dans ce genre d’endroit !? » demanda Hoshikaze.
« Senpai aussi… et tes cours ? » demanda Kazuki.
« Kuu… J’ai trop dormi ! » La joue d’Hoshikaze était légèrement rouge et elle répondit avec une certaine forme d’embarras.
Cette sérieuse Hoshikaze-senpai s’est réveillée trop tard !?
« On n’y peut rien, d’accord ? C’est déjà devenu une coutume de me réveiller tôt pour l’entraînement à l’épée avec toi, mais tu n’es pas là, alors même si je me suis réveillée tôt je n’avais rien à faire. Finalement, je me suis rendormie pour la deuxième fois ! C’est de ta faute si mon habitude de vie s’est effondrée comme ça ! » s’écria Hoshikaze.
« Ce genre de raison !? Je veux dire, ce n’est pas ma faute, n’est-ce pas !? » s’écria Kazuki.
« D-Dans tous les cas ! … Je dois t’arrêter ! » s’exclama Hoshikaze.
Hoshikaze se fraya un chemin à travers les arbres et les fourrés, elle se précipitait vers Kazuki et les autres personnes à ses côtés.
« Congeler et verrouiller, Murasame ! Battou Kaikon — Kirisame Ranbu !! » Kohaku avait immédiatement et sans hésitation interceptée la personne venant vers eux. Elle libéra le pouvoir du Trésor Sacré et dirigea la lame de vague de froid vers Hoshikaze.
« Hurle ! La civilisation a accordé la destruction à l’homme ! Le rugissement de la sagesse brûle ton corps, brise, enferme toute dignité sous les décombres !! Mitrailleuse ! »
À la suite de Kohaku, Lotte elle aussi chanta rapidement son sort, ce qui était le point fort des Invocations d’une personne sous le coup d’une Possession, elle répandit un barrage de balles pour essayer d’arrêter le mouvement de Hoshikaze.
« Ô, courant atmosphérique ! Converge dans ce corps, deviens la tempête du rejet contre les gens que je n’aime pas ! L’œil du typhon est mon trône ! Fort Tempétueux ! » Hoshikaze chanta une magie défensive du vent. Une tempête s’était violemment déchaînée avec elle au centre.
La tempête avait également servi de vent de protection. Même la lame de glace et les balles avaient été emportées par le vent et dispersées dans une autre direction. — Il y avait quelque chose appelé l’attribut dans la magie de l’attaque et de la défense. Le Battou Kaikon de Kohaku et les balles de Lotte avaient une mauvaise affinité contre la magie défensive du vent.
Hoshikaze avait failli devenir elle-même comme le typhon. Kazuki s’était placé devant pour couvrir tout le monde. Se rapprochant de ce genre de Kazuki, Hoshikaze avait convergé avec sa barrière du vent et avait effectué un Iai.
Ce qu’il y avait sur sa taille était le katana bien-aimé de Kazuki, Doufuu, qu’il avait laissé dans la Manoir des Sorcières !
Senpai ne souhaitait pas un affrontement de magie, mais croiser les épées !?
« … Tout le monde, ne l’interceptez pas. C’est bon ! » s’exclama Kazuki.
Kazuki avait également effectué son dégainage Iai et intercepté le katana d’Hoshikaze. Les deux lames s’affrontèrent et ils entrèrent dans un verrou d’épées.
Kazuki avait aussitôt fait une pirouette face au katana d’Hoshikaze.
La position d’Hoshikaze devint désordonnée et pleine d’ouverture. Mais à ce moment-là, elle avait invoqué son sort.
« Jetez la foudre sur mon corps et accordez-moi l’esprit rapide comme l’éclair et la vitesse divine… appelez le lion endormi et réveillez-vous ! Chevaucheur d’Éclairs ! »
Le mouvement d’Hoshikaze s’était accéléré ! Sa posture désordonnée avait fait surgir des étincelles et elle avait redressé son corps avec férocité.
Et puis elle était arrivée en volant à la vitesse de l’éclair avec les attaques consécutives que Kazuki lui avait enseigné.
BUN! BUN! BUN! L’épée allant à une vitesse divine était venue voler avec les bruits terribles du vent tranchant.
Kazuki avait prévu le timing et la trajectoire de l’attaque, « GIIN! » le bruit de l’épée s’était fait entendre et l’attaque avait été repoussée.
Un son impensable qui provenait d’un combat entre humains résonnait à l’intérieur de la forêt.
« Hey… c’est une blague, comment ce genre d’attaque et de défense peut-il se produire dans un combat entre camarades de la Division Magie… ? » Kazuha avait laissé échapper une voix étonnée.
Sans parler de l’épéiste de la Division Épée, même Kazuha regardait sans aucun doute avec émerveillement l’épée magique d’Hoshikaze.
Mais comme attendu de Kazuki, il pouvait lire le mouvement d’Hoshikaze. C’est ainsi parce que sa forme était exactement comme ce qu’il lui avait lui-même enseigné.
Sa lame rencontra l’épée avançant à la vitesse divine, et leurs deux épées s’étaient une fois de plus verrouillées l’un contre l’autre. Kazuki concentra son Enchantement d’Aura en un instant et repoussa de toute sa force le katana de Hoshikaze. C’était la fin avec ça.
Doufuu s’était envolé de la main d’Hoshikaze et il s’était planté directement dans la terre.
« Senpai, pourquoi n’as-tu pas utilisé la magie… ? » Kazuki avait demandé à Hoshikaze qui était devenue désarmée.
Après tout, Hoshikaze était le numéro 2 des Magica Stigmas dans la Division Magie. Si elle transformait le combat en un échange de Magie d’Invocation de longue portée, le résultat serait incertain même si elle se battait contre cinq personnes.
« Je… Je voulais en apprendre plus sur l’art du sabre avec toi, » répondit-elle.
Lentement, les larmes flottaient dans les yeux longs et fendus d’Hoshikaze.
« Tu es le premier ami masculin que j’ai pu me faire. L’entraînement tous les matins était amusant depuis le début. Malgré tout… pourquoi as-tu fait quelque chose qui t’a fait être poursuivi par le conseil des étudiants de la Division Magie ? Je… comme je le pensais, je ne veux pas me battre contre toi ! Je ne suis après tout pas aussi dure que Kaguya…, » déclara Hoshikaze.
L’esprit combatif avait disparu d’elle, et sa robe magique était aussi revenue à son uniforme.
Ses épaules s’étaient affaissées, ce qui la rendait si pitoyable.
« Senpai, on m’accuse à tort, » déclara Kazuki.
« Même si tu me dis ça, ma position ne me permet pas de te croire, » répondit Hoshikaze.
Hoshikaze l’avait regardé fixement avec des larmes aux yeux. C’était naturel. Cependant…
« C’est pourquoi, à partir d’ici, j’ai l’intention d’aller chercher des preuves. Après cela, je viendrai à la Division Magie, » déclara Kazuki.
« Une preuve ? … Trouveras-tu ce genre de chose ? » demanda Hoshikaze.
« Senpai, il y a quelque chose d’anormal dans le sous-sol de la Division Magie, en as-tu entendu parler ? » demanda Kazuki.
« Le sous-sol sous la Division Magie ? » demanda Hoshikaze.
Hoshikaze pencha la tête sous la surprise. En voyant cette réaction, Kazuki avait été soulagé.
Hoshikaze n’était pas liée à la « cérémonie souterraine qui avait libéré le pouvoir magique inquiétant ».
« Il y a quelque chose que même vous toutes, Senpai, ne savez pas en dessous de cette Division Magie. C’est quelque chose qui est sans aucun rapport avec les 72 Piliers de Salomon. C’est celui de quelqu’un… c’est rempli de la mauvaise volonté d’une mythologie différente. Si la situation continue ainsi, la relation entre la Division Magie et l’Ordre des Chevaliers avec les 72 Piliers de Salomon sera menacée. Dès maintenant, je vais aller enquêter sur cet endroit, » déclara Kazuki.
« … Es-tu donc vraiment accusé à la suite de fausses accusations ? Et pour le prouver, peux-tu le faire… ? » demanda Hoshikaze.
Hoshikaze cligna des yeux humides de larmes.
Même dans ce genre de situation, elle prêtait encore l’oreille à la voix de ce côté-ci, c’était vraiment un prince honnêtement gentil.
« Oui. Je reviendrai au manoir des sorcières, c’est sûr. D’ici là, occupe-toi de mon âme d’épéiste, » déclara Kazuki.
Kazuki ramassa Doufuu qui était tombé au sol et le remit à Hoshikaze.
Hoshikaze avait apporté ce katana parce qu’elle sentait qu’il était le symbole de son lien avec Kazuki.
Une fois de plus, Kazuki confia son katana bien-aimé à Hoshikaze.
« Compris, je t’oublie pour aujourd’hui, » répondit Hoshikaze.
Hoshikaze attrapa Doufuu, puis elle essuya ses yeux larmoyants à plusieurs reprises avec la manche de son uniforme.
« Je vais t’ignorer pour l’instant, mais je ne t’attendrai pas trop longtemps, d’accord ? Si tu ne reviens pas bientôt, il n’y aura pas de prochaines fois ! » Elle l’avait dit sur un ton dorloté.
« … Merci beaucoup, Senpai, » répondit Kazuki.
Hoshikaze s’était un peu forcée à sourire et à plaisanter. « Oui, j’en suis ravie. C’est fini sans avoir à douter de mon ami qui est aussi mon joli cadet. Tu as dit que je peux te faire confiance, je suis vraiment contente… Alors, travaille dur. »
Hoshikaze se retourna sur ses talons. Une petite marque de cœur s’était envolée depuis ce dos.
Ce sentiment aussi, je ne dois absolument pas le trahir, pensa Kazuki.
***
Partie 8
Il n’y avait rien à cet endroit au premier coup d’œil.
Mais pour une entrée dans le sous-sol que même Hoshikaze ne connaissait pas, c’était tout naturel.
« Elle est cachée par le pouvoir magique d’une Diva. On dirait que l’étanchéité et la dissimulation sont appliquées en même temps. » L’avatar de Futsunushi no Kami déclara ça.
C’était dans l’endroit éloigné du jardin de la Division Magie, où les arbres poussaient densément. Il n’y avait rien de particulier, mais cette normalité en soi n’était pas naturelle. Malgré les difficultés de marcher à cause de l’abondance d’arbres et de fourrés dans leur environnement, seulement deux ou trois mètres d’espace du sol avaient été exposés et transformés en terrain vague.
« C’est le seul endroit où la réalité est déformée. Même quelqu’un d’autre que moi peut le voir. À l’heure actuelle, nous allons couper ce sceau, » déclara Kazuki.
« … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine déchirée, péché coupé, en ce moment même dans cette main cette épée vertueuse va écraser le mal ! Dégainez l’épée, Futsunushi no Kami !! »
Kazuha avait chanté la Magie d’Invocation du Futsunushi no Kami. La puissance de ce Trésor Sacré n’avait même pas été démontrée lors du duel précédent. Cette fois-ci avec bravoure, elle tenait l’épée en l’air.
« Cette épée possède le pouvoir de couper le flux du pouvoir magique, et donc le sceau ne lui résistera pas ! » déclara-t-elle.
Un flash. Libérant la lumière, Futsunushi no Kami provoqua un faisceau de lumière dans l’air avec cette seule frappe, et une fissure coula dans cet espace où il n’y avait rien. Cela ressemblait au moment où un Cancer magique apparaissait.
L’espace avait été réduit en morceaux à l’endroit où la fissure était apparue.
— Et puis, de là, un paysage totalement différent avait surgi.
Dans l’espace où il n’y avait rien jusqu’à présent, un cube en métal était devenu visible.
Sa taille n’était pas vraiment considérable. Même comparée à une maison individuelle elle était plus petite, et un portail avait été installé dans son entrée. Sur le côté de la barrière, il y avait une lentille qui ressemblait à une sorte de mécanisme.
« C’est un instrument pour confirmer les Stigmas. S’il confirme le propriétaire des Stigmas, alors la porte sera ouverte. Juste une fois, nous l’avons testé avec mes Stigmas sur Kazuha. Cela a confirmé et cela s’est ouvert. »
Quand Futsunuhi no Kami l’avait annoncé ainsi, Mio, qui n’avait aucunement un caractère lâche, avait touché la porte à plusieurs reprises.
« Cette porte est… Adamantite. Impossible de le découper même avec la Magie d’Invocation, hein ? On dirait qu’il n’y a pas d’autre moyen que de faire confirmer nos Stigmas par l’appareil, » déclara Mio.
L’Adamantite était un nouveau type de métal produit par alchimie. Il se vantait d’une dureté impensable par la science actuelle, mais sa création nécessitait une technique magique avancée.
L’alchimie actuelle ne pouvait rien former d’autre qu’une simple feuille de métal, d’autant plus qu’en raison de l’ultra poids dont elle se vantait, elle ne pouvait être transformée en matériau pour arme, armure ou véhicule. Le mérite de son utilisation était faible.
« La fabrication d’un Stigma ne peut pas être faite, donc à partir d’ici, seul un Magica Stigma peut y entrer, » déclara Mio.
Vis-à-vis des techniques de sécurité de l’époque actuelle, à cause du développement de l’alchimie, de nouveaux types de problèmes avaient été exposés.
Au niveau de la sécurité, la confirmation en utilisant un corps vivant comme l’utilisation des empreintes digitales ou de la rétine avait été la solution la plus fiable, mais au cours des dernières années, divers risques de falsification magique avaient été identifiés, rendant caduques ce genre de choses.
Copier les empreintes digitales et la rétine à l’aide de la magie n’était pas impossible tant que quelqu’un faisait un effort pour l’obtenir.
Au niveau de la maison commune, un système de clé et d’alarme développé à l’aide d’une alchimie de raffinage compliquée était suffisant, mais la sécurité afin de protéger des secrets que les entreprises et le pays avaient était considérée comme un problème.
La sécurité utilisant les Stigmas comme confirmation était solide à cause du fait qu’il était impossible de faire semblant, mais c’était quand même une technique imparfaite à cause du point où elle ne pouvait être utilisée par personne sauf par un Magica Stigma. Peut-être prochainement, un système qui utiliserait la différence de longueur d’onde de puissance magique entre chaque individu serait-il né, mais…
« Ce dispositif, a-t-il aussi un arrangement pour enregistrer la forme des Stigmas confirmés dans un endroit de stockage ? » demanda Kazuki.
« Hmm, c’est probablement le cas. Quand il a confirmé mes Stigmas, il n’avait aucune connaissance de mes Stigmas donc il n’y avait aucun problème. Mais c’est une autre histoire avec les Stigmas des 72 Piliers de Salomon que vous avez tous. Vous serez spécialement considéré comme un infiltré au moment où vous ouvrirez la porte. Il y a un risque, donc votre confiance sera mise à l’épreuve ici, » Futsunushi no Kami l’avait dit avec un visage et un ton sérieux.
« … Cependant, Mio Amasaki, on dirait que tu te fais entraîner là-dedans. Est-ce vraiment correct pour toi ? » demanda Kazuki.
« N ―. D’après ce que vous avez tous dit, il est possible que les hauts gradés de l’Ordre des Chevaliers et de l’Académie des Chevaliers soient reliés à cette porte, alors nous ne pourrions pas en informer l’Ordre des Chevaliers et l’Académie des Chevaliers, n’est-ce pas ? En ce moment, la plus grande puissance de combat du Japon qui puisse faire face à la situation au-delà de cette porte et de ce qui se trouve derrière, c’est quatre personnes. »
Kazuki et Lotte étaient là. Mio avait aussi jeté un coup d’œil à Koyuki. En plus d’elle, cela faisait bien quatre personnes.
« Il n’y a pas d’erreur possible. Il se passe quelque chose de mal derrière cette porte. Alors nous ne devons pas négliger quelque chose comme cela. Nous devons aussi prouver l’innocence de Kazuki, » déclara Mio.
« … Guwahhahhahha ! Vous êtes vraiment une fille audacieuse avec le sens de la justice !! J’en viens à penser que c’est bien de vous faire confiance inconditionnellement, même sans vous tester comme ça ! » déclara la diva de l’épée.
À l’égard de Mio qui le disait sans hésiter, Futsunushi no Kami avait ri avec admiration.
« … C’était inattendu pour Amasaki-san de me compter parmi eux, » chuchota Koyuki distraitement.
« Après tout, tu es au moins aussi forte que moi, alors c’est un fait qu’on peut compter sur toi, » déclara Mio.
Compter — Les yeux de Koyuki se mirent à s’écarquiller en entendant ce mot dit de manière si désinvolte.
Mais après tout, elle était gênée, elle avait immédiatement détourné ses yeux de Mio et s’était mise à l’écart.
« Hiakari-san, viens-tu aussi ? » demanda Kazuki.
« … Je suis venue jusqu’ici, alors est-ce quelque chose que tu dois me demander ? Une chose comme l’innocence de Kazuki n’a pas d’importance pour moi, mais comme il y a quelque chose comme ça si près de du manoir des sorcières, on ne peut pas le laisser comme ça, » répondit Koyuki.
« Merci, Hiakari-san, » déclara Kazuki.
« Même si j’ai dit que ce qui t’arrive est sans importance pour moi, pourquoi dis-tu encore merci ? » demanda Koyuki.
« Eh, parce que tu t’inquiètes pour nous, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.
« S’il te plaît, écoute attentivement de quoi quelqu’un parle, » répliqua Koyuki.
Cet échange ressemblait à une promesse.
« Kazuki, nous ne pouvons pas vous accompagner à cause du manque de Stigmas. Mais notre cœur sera toujours avec vous. C’est pour ça que quand vous serez rentré chez vous en toute sécurité, épousez-nous, » déclara Kohaku.
« C’est pour ça que je t’ai dit que je n’aime pas me marier pour le kenjutsu, » répondit Kazuki.
« Non, Kazuki, maintenant, ce n’est pas tout…, » balbutia Kohaku.
« … Ne continuez pas à faire des vagues devant la porte. Et si vous alliez tous vite ? » Kazuha s’était glissée entre Kazuki et Kohaku avec force.
« Si le SHR est terminé, les élèves de la Division Magie viendront dehors pour les autres cours. Alors il nous sera difficile de retourner à la Division Épée, vous ne savez pas ? Chut ! » Elle agita la main d’un regard sombre.
« … Dans le cas où nous ne serions pas revenus après une demi-journée, c’est probablement inutile, mais signalez-le à l’Ordre des Chevaliers. Le fait est que les seuls à pouvoir faire quoi que ce soit à propos de ce qui se trouve au-delà de cette porte, c’est vous tous. Je compte sur vous d’une façon ou d’une autre, » déclara Kazuki.
Futsunushi no Kami avait déclaré ça à la fin. « Bon, alors allons-y, tout le monde ! »
Le système de confirmation des Stigmas en lui-même ressemblait à l’entrée d’une Terre hantée.
Pour le dire franchement, c’était essentiellement la même procédure, Kazuki fit émettre la lumière de la puissance magique par le dos de sa main et la tint en l’air devant l’appareil.
— La porte en Adamantite s’ouvrit avec un son grave. Derrière, il y avait un escalier qui continuait vers le sous-sol.
« La section transversale de cette porte fonctionne également comme système pour lire la lumière du pouvoir magique. Si vous ne la franchissez pas un par un, elle se fermera d’elle-même. Elle se fermera dès que vous passerez, donc vous ne pourrez pas essayer de vous infiltrer sans vous identifier, » Kazuha avait expliqué comment l’ouverture de cette porte fonctionnait.
Quand Kazuki était passé par la porte, la porte s’était refermée immédiatement comme Kazuha l’avait dit.
Même avec la porte fermée, l’environnement était lumineux. C’était un escalier qui continuait vers le sous-sol, mais les lumières électriques dans le plafond émettaient une lumière vive.
De ce côté de la porte, il y avait aussi le dispositif de confirmation des Stigmas. On dirait qu’ils pourraient revenir quand ils reviendront ici.
Peu de temps après, Mio, Lotte et Koyuki avaient franchi la porte à tour de rôle après avoir suivi la même procédure.
« Hiakari-san, par hasard, es-tu nerveuse ? » demanda Kazuki.
Kazuki remarqua que l’expression de Koyuki était raide. C’était assez inattendu. Celle qui était la plus habituée à cela parmi eux devrait être celle qui avait souvent accompli des quêtes en solo.
« … Rien, ce n’est pas vrai. Nous sommes déjà tous là, alors avançons, » répondit-elle.
Après être descendus sous terre sur une distance d’environ deux étages, ils avaient finalement atteint un couloir qui était de niveau.
Le mur et le sol étaient en béton, mais plus ils avançaient, plus l’état de leur voisinage changeait. Le mur de béton dur commençait à palpiter faiblement.
C’était comme entrer à l’intérieur d’un être vivant qui possédait sa propre volonté…
Même la lumière des lampes électriques qui devrait être faite de matière inorganique devint pâle, se changeant en teinte suspecte.
« On dirait une transformation en une Terre hantée, n’est-ce pas ? Même quelque chose comme des bêtes démoniaques pourrait également sortir. Peut-être qu’il y a aussi des pièges qui ont été préparés par le propriétaire de ce bâtiment. Dans tous les sens du terme, nous ne comprenons vraiment pas ce qui se passe, » Mio avait réalisé son Accès. Elle avait parlé pendant que son corps était enveloppé dans sa robe magique alors qu’elle était sur ses gardes.
Ensuite, Lotte avait aussi changé ses vêtements en robe magique.
« Kazuki-oniisan, c’est quelque chose que j’ai compris tout à l’heure, desu. Mais il semble que je puisse utiliser ma magie jusqu’au niveau 5, desu. Je pense que c’est l’influence de Prométhée qui se souvient de son propre nom, » déclara Lotte.
« Du niveau 3 au niveau 5… Le chant de Lotte est rapide, c’est donc une puissance considérable, » déclara Kazuki.
« Oui, je ferai de mon mieux ! » déclara Lotte.
Quand Kazuki caressait la tête de Lotte qui souriait joyeusement, Koyuki avait aussi remplacé ses vêtements par sa robe magique… D’une certaine façon, son expression était raide.
« Hiakari-san. Peut-être que ta condition physique est mauvaise ? » demanda Kazuki.
« Ah, non… s’il te plaît, ne fais pas attention à moi. Continuons d’avancer, » déclara Koyuki.
Son état de santé lui pesait un peu à l’esprit, mais Koyuki était une personne solo avec une expérience que Kazuki ne pouvait comparer à aucune autre.
Ce fait l’avait fait hésiter à s’en mêler et à le lui demander.
« Alors je serai l’avant-garde. Mio et Hiakari-san seront l’arrière-garde, Lotte, qui peut se battre avec souplesse, se déplace vers le milieu, » déclara Kazuki.
Mio et Koyuki n’avaient pas d’objection, et Lotte aussi « Okay, desu » avait accepté le rôle spécial avec obéissance.
La largeur du couloir était d’environ trois personnes côte à côte. Quand Kazuki, qui était à l’avant-garde, avait vu cela, il avait pu dire que le terrain lui avait facilité la tâche pour protéger son dos. Cela rendait son rôle d’avant-garde encore plus important.
Mais, à ce moment-là… une brèche s’était formée dans le corridor.
Une faille ?
Et puis « GAKUN! », leur prise de pied avait tremblé. Le sol où Kazuki et les autres étudiants se tenaient commençait à glisser en diagonale, et la brèche s’était élargie comme une grande bouche qui s’ouvrait largement.
« Piège ? » cria Mio.
« Tout le monde, sautez ! » Kazuki avait haussé sa voix.
Le sol ne tombait pas, mais il s’ouvrait immédiatement sur un trou, le béton terne où ils se tenaient s’inclinait verticalement petit à petit. Dans cette légère prolongation du temps, sauter de l’autre côté de la brèche n’était pas une chose difficile à faire pour le magicien de cette époque, car ils pouvaient utiliser l’Enchantement d’Aura.
Kazuki, Mio, et aussi Lotte avaient fait briller la lumière bleue sur leurs pieds simultanément et avaient sauté de l’autre côté de la faille. Cependant — pour une raison inconnue, seule Koyuki restait encore à cet endroit.
Koyuki était immobile, sur place avec une expression incertaine. Bizarrement, il n’y avait aucun flux de pouvoir magique que l’on pouvait sentir venant de son corps. Le corps de Koyuki était raide et son visage était blanc comme un linge.
« Hiakari-san !? » s’écria Kazuki.
Il ne comprenait pas quelle était sa raison, mais pour l’instant, elle ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs magiques.
Et puis le sol s’était incliné rapidement. Cela s’était dirigé vers le trou où son fond n’était pas visible.
Kazuki sauta immédiatement sur le plancher basculant. Et puis ses bras avaient attrapé le corps de Koyuki qui glissait vers le bas dans la nuit des temps. Et ainsi, ils tombèrent ensemble.
« Kazuki !? » Il entendait le cri de Mio.
— Avec leurs postures telles qu’elles étaient, il n’y avait pas de méthode pour retourner là où étaient Mio et Lotte. Le sol avait déjà fini de s’incliner, il n’y avait aucun endroit où il pouvait déjà donner un coup de pied. Il ne pouvait rien faire d’autre que de laisser son corps tomber.
Leurs corps tombaient… Les silhouettes de Mio et Lotte s’éloignaient rapidement…
Le sol avait recommencé à bouger après avoir fait passer Kazuki et Koyuki, et le trou du piège avait commencé à se boucher.
« Kazu, ki... »
Dans les bras de Kazuki, le gémissement effrayé de Koyuki s’échappait.
Les deux individus continuèrent à tomber comme ça vers des profondeurs inconnues.