Chapitre 1 : La nuit du commencement
Partie 6
Koyuki chuchota soudain tout en veillant sur cette situation. « Par hasard, est-ce que je dois passer mon temps avec ces trois-là qui ont la tête dans le monde des rêves pendant un moment dans cette pièce fermée ? »
« Qui a la tête dans le monde des rêves !? » s’exclama Mio.
« Ça ne se passera pas comme ça. Bien qu’elle soit un peu exiguë parce qu’à l’origine, cette chambre n’était destinée qu’à deux personnes partageant le même logement. D’après ce qu’a dit Kohaku, c’est la pagaille dans la Division magie et il semble que nous ne pouvons pas sortir, » déclara Kazuki.
« Que…, » commença Koyuki.
Koyuki semblait avoir peur de quelque chose et son expression s’était durcie pendant qu’elle baissait les yeux.
« Hiakari-san, tu n’es peut-être pas à l’aise d’être dans la même pièce qu’un homme, mais sur ma parole de praticien du style Hayashizaki, je ne ferai rien d’inapproprié, Hiakari-san. Il y a même d’autres filles ici, alors soit soulagée, » déclara Kazuki.
« Par rapport au fait que Kazuki met la main sur quelque chose comme moi, je n’ai pas ce genre d’inquiétude, » déclara Koyuki.
« Quoi ? Alors ce n’est pas ce qui t’inquiète, Hiakari-san ? Mais attends, ne dis plus des choses comme “quelque chose”. Je te l’ai dit tellement de fois que tu es très charmante. Je vais t’attaquer pour de vrai si tu continues, » déclara Kazuki.
« Pfff, tu n’as pas le cran pour ça. Je m’inquiète davantage de savoir si l’une de ces deux personnes va te faire quelque chose de mal, plutôt que ce que tu vas me faire, » déclara Koyuki.
« Ne dis pas de bêtises ! Il n’y a aucune chance qu’une fille fasse une chose aussi inconvenante avant le mariage, n’est-ce pas !? » s’écria Mio.
Mio avait perdu son sang-froid, mais Lotte avait incliné la tête avec un regard pur et innocent.
« De quoi parlez-vous tous, desu ? “je vais t’attaquer” “poser la main” “faire quelque chose d’inapproprié”… vous continuez tous à utiliser des mots bizarrement depuis un moment, je ne comprends pas vraiment le sens, » déclara Lotte.
« … C’est bien que Lotte continue à ne pas savoir ce genre de choses, » déclara Kazuki.
« Si Kazuki-oniisan l’a dit, alors ça n’a pas d’importance, desu —, » déclara Lotte.
Après que Kazuki ait parlé à Lotte comme s’il parlait à un petit enfant, Lotte s’était mise à ronronner contre Kazuki.
« On ne peut rien faire d’indécent… Mais, je veux enlacer encore plus Kazuki…, » déclara Mio.
Mio qui portait des oreilles de chat marmonnait du charabia avec une expression angoissée.
« Je veux dire, pourquoi portez-vous des vêtements de servante à oreilles d’animaux ? Kazuki porte un pyjama normal alors que les gens de son entourage portent ce genre de choses. Pour commencer, je ne vois Kazuki que comme un maître avec un passe-temps dangereux, » déclara Koyuki.
« Juste pour que tu saches que cette fille Hikita Kohaku a apporté ça quand elle est arrivée. Elle a dit qu’elle s’occupait de nos habits, puis j’ai dit que l’uniforme de femme de chambre était bien, » déclara Mio.
« … Pourquoi un uniforme de femme de chambre ? » demanda Koyuki.
« Parce que Kazuki aime tellement les femmes de chambre que —, » répondit Mio.
Mio avait jeté un coup d’œil joyeux au visage de Kazuki en disant ça.
Non, je n’ai pas eu un truc aussi spécial que ça.
Mais il avait l’impression qu’il commençait à les aimer un peu sérieusement ces derniers temps…
« Elle a apporté les oreilles des animaux pour qu’on puisse reproduire le léchage pour de vrai, desu, » Lotte parlait aussi sur un ton enjoué. Une petite fête de cosplay derrière la porte fermée.
« Kohaku a dit “faire ce genre de comportement absurde est…”, elle était assez troublée. Mais parce qu’elle se sentait coupable de nous avoir enfermés dans cette pièce, alors elle nous a donné tout ce qu’on lui demandait, » déclara Mio.
« Mais quand Prométhée a voulu essayer de jouer au galge et lui a fait une demande, elle a refusé de le faire. Elle a dit que c’était embarrassant pour elle d’acheter ce genre de choses, » déclara Mio.
La Diva de la mythologie grecque, Prométhée résidait dans le corps de chair de Lotte. Ce sage de la civilisation avec son hôte Lotte avait un intérêt débordant pour la culture otaku du Japon.
Les cartes à jouer et les jeux auxquels Kazuki et les autres avaient déjà joué étaient éparpillés à l’intérieur de la pièce.
« C’est vrai, elle nous a aussi apporté des livres, ils sont très intéressants, » déclara Kazuki.
Quand Kazuki avait sorti un livre de poche, la couleur des yeux de Koyuki avait un peu changé.
« Je vais lire, » déclara Koyuki.
« Échangeons nos pensées quand tu auras fini de lire, d’accord ? » demanda Kazuki.
« … Je ne suis pas intéressée par des choses comme tes pensées, » Koyuki avait tourné la tête après avoir dit des choses comme ça.
« Allez, ne dis pas des choses comme ça. Ce livre est vraiment génial, ce personnage sur la couverture est…, » commença Kazuki.
« S’il te plaît, ne révèle rien de l’histoire, » supplia Koyuki.
Koyuki s’était mise à paniquer devant Kazuki qui avait failli laisser échapper quelque chose parce qu’il était impatient et voulait parler.
« Plus tard, il y a aussi un uniforme de servante pour toi aussi, » déclara Mio.
« Ha ? » Koyuki plissa les sourcils en entendant les paroles de Mio tout en tenant le livre dans sa main.
« … Attends. Cela va être inconvenant, même si quelque chose comme moi porte un uniforme de bonne, vous ne le pensez pas ? Ce genre de chose ne peut être porté que par vous toutes…, » déclara Koyuki.
« Tu as encore dit “quelque chose comme moi” ! » déclara Kazuki.
Kazuki interrompit les paroles autotorturantes de Koyuki et saisit ses petites épaules fermement.
« N’ai-je pas dit tellement de fois que Hiakari-san est jolie ? Cette peau blanche et transparente, ces cheveux argentés scintillants, tu vas fâché ton entourage si tu ne dis que des choses qui te déprécient ! De plus, l’uniforme de bonne te conviendra parfaitement, Hiakari-san ! Certes, l’apparence sous forme de femme de chambre de Mio et Lotte est charmante, mais si une fille cool comme Hiakari-san devient une femme de chambre, donnant toutes sortes de traitements de faveur seulement au maître… c’est sûrement la romance suprême d’un homme !! » déclara Kazuki.
Les yeux de Koyuki étaient grands ouverts et elle écoutait ce que Kazuki laissait sortir sans arrêt.
« Quelle, quelle grande passion ! Comme prévu, l’intérêt de Kazuki pour les bonnes n’est pas une chose ordinaire, » déclara Mio.
Mio avait été surprise par le regard menaçant de Kazuki.
« Quand une fille cool est celle qui le fait, alors un cœur rempli de dévouement devient encore plus attirant… Kazuki-oniisan, quelle merveilleuse observation, desu ! » déclara Lotte.
Lotte avait donné son approbation avec les yeux brillants. C’est vrai, je pense que si c’est Lotte, elle comprendra.
« Je veux voir Hiakari-san en uniforme de bonne ! Il te conviendra parfaitement, c’est sûr ! » déclara Kazuki.
Le visage de Koyuki était devenu rouge… une petite marque de crâne s’était envolée d’elle.
C’était le signe que son niveau de positivité diminuait légèrement. Et puis elle s’était débarrassée des bras de Kazuki.
« S’il te plaît… s’il te plaît, relâche-moi. S’il te plaît, ne place pas ton visage si près de moi !! » s’exclama Koyuki.
{... Mon Roi, parfois tu es trop passionné, tu sais ?} La voix de Leme résonnait dans l’esprit de Kazuki par télépathie. {Mais pour une femme lâche et peu sûre d’elle, il vaut mieux être plus prudent avec ton comportement pour qu’elle soit soulagée.}
… Hein ? Hiakari-san est-elle une lâche ?
Je pensais qu’elle était du genre à dire les choses franchement…
{Celui qui dit les choses sans ménagement aux autres n’est pas limité aux hommes à la peau épaisse. Quelqu’un qui a peur pour ne pas laisser les autres s’approcher et qui parle sans ménagement existe aussi.}
… Leme qui était une Diva avait donné une leçon sur les affaires des filles.
{Mais n’oublie pas… le niveau de positivité de cette fille a déjà dépassé 50. Bref, ne l’approche pas trop par l’avant, mais par la porte arrière avec audace, comme ça ?}
Kazuki qui avait reçu la suggestion de Leme lâcha ses mains de Koyuki et recula d’un pas.
Koyuki leva légèrement son visage baissé, puis elle examina l’expression de Kazuki comme un petit animal.
« … N’y a-t-il pas d’autres vêtements de rechange ? » demanda Koyuki.
« Rien d’autre, desu ! Juste l’uniforme de bonne, desu ! » Lotte répondit aussitôt. De plus, elle fit un clin d’œil à Kazuki avec des yeux pétillants.
Kazuki avait immédiatement deviné ce signal et il acquiesça de la tête en disant. « C’est vrai. »
« Parce que Mio a demandé un uniforme de bonne, il n’y a pas d’autres vêtements de rechange à part l’uniforme de bonne, » déclara Kazuki.
« Mais ce n’est pas bon si tu ne sors pas bientôt de ce pyjama, desu ! » déclara Lotte.
Le cœur de Kazuki et de Lotte était lié à leur désir de changer Koyuki en uniforme de bonne avec des oreilles d’animal, et le duo de personnes approchaient près de Koyuki.
« … Si c’est le cas… on ne peut rien y faire, n’est-ce pas ? Mais la forme d’une servante monstrueuse va être inesthétique, » déclara Koyuki.
Koyuki avait accepté les vêtements étonnamment facilement.
Par hasard, peut-être qu’elle pensait aussi un peu quelque chose comme « je veux essayer de le porter » ?
« Non, il n’y a aucune chance que ce soit inesthétique ! Ce sera vraiment Moe, desu ! » déclara Lotte.
La fille qui était venue d’Europe et qui aimait beaucoup les animes, Lotte respirait par son nez en étant excitée.
« C’est bien de se changer Hiakari-san, mais je viens de penser à quelque chose. N’as-tu pas faim ? » demanda Kazuki
« … Maintenant que tu l’as dit, je suis presque à la limite, » répondit Koyuki.
Elle avait été clouée au lit pendant deux jours entiers, il était donc évident qu’elle serait à sa limite.
« Il y a des ingrédients que Kohaku a apportés dans le réfrigérateur, alors… hey, attends une seconde ! » s’exclama Kazuki.
Au moment où Kazuki avait parlé de ça, Koyuki avait commencé à marcher de façon instable vers le réfrigérateur, mais son pied avait glissé et elle était tombée en arrière. Kazuki l’avait tenue dans ses bras et l’avait soutenue par-derrière.
« Tu t’es évanouie pendant longtemps. Alors, ne te force pas. Je vais faire quelque chose, d’accord ? » déclara Kazuki.
« … Je vais bien, je vais m’occuper de mes affaires personnelles toute seule. S’il te plaît, ne m’enlace pas comme ça. Es-tu un pervers ? » demanda Koyuki.
« Hiakari-san, tu es devenue comme ça à cause de moi, donc c’est aussi mon affaire. Allez, Hiakari-san ! Attends ici avec l’impression que tu es une princesse, » déclara Kazuki.
« Kyaaaa !? »
Kazuki éleva la fille tout en la gardant dans ses bras et il fit le portée de la princesse.
Et puis il tournait et pivota sur place. Faire ça rendait Kanae heureuse.
« Qu’est-ce que ça veut dire de tourner comme ça… ? » demanda Koyuki.
Après avoir fait le manège pendant un certain temps, Kazuki avait déposé Koyuki sur le futon.
« Alors je vais aller faire quelque chose qui est aussi bon pour la fatigue, » déclara Kazuki.
« Ah, je vais aussi aider ! Je veux dire, ce n’est pas juste qu’elle soit la seule à recevoir le portée de la princesse !! » s’exclama Mio.
Mio avait suivi Kazuki qui se dirigeait vers la cuisine avec les volants de son uniforme de servante flottant derrière elle.
« Alors je m’occuperai de la patiente, desu ! » s’exclama Lotte.
Lotte se pencha en avant et poussa Koyuki qui essayait de soulever son corps.