Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 2 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : Simulation amoureuse

Partie 3

Ce serait gênant si tout le monde du manoir des sorcières les voyait partir, alors Kazuki et Lotte s’étaient rencontrés à l’entrée de l’école. C’était un plan génial et intelligent de la part de Mio.

Kazuki était sorti du manoir et il attendit un peu avant l’heure prévue, puis une voix fleurie et excitée avait retenti.

« Kazuki-oniisan ! »

Lotte courait rapidement vers Kazuki pendant que sa jupe voltigeait.

Elle portait une robe, comme celle que portait une jeune femme de la haute société lors d’une fête.

Sa jupe n’était pas trop longue, donc il n’était pas difficile de courir dedans. Leur apparence était différente lorsqu’on les comparait tous les deux. C’était tout comme la scène d’un roturier escortant une princesse…

« C’est la robe que je portais quand j’ai demandé l’asile ici. Ce sont les seuls vêtements que j’ai apportés de Seinmundo, desu, » expliqua Lotte.

« Donc tu viens ici en portant tes vêtements spéciaux. Je veux dire, c’est joli. Comme ceci…, » déclara Kazuki.

Plutôt que d’être jolie, elle était belle. Le bas du cou et ses épaules avaient été exposés avec audace, la partie des hanches était élancée, et la jupe s’étendait comme des pétales de fleurs. Ces vêtements combinés à la beauté de Lotte lui donnaient l’air d’un personnage qui sortait tout droit d’un conte de fées.

« Le fait de recevoir les louanges honnêtes d’un homme… mon cœur bat si vite, desu, » déclara Lotte.

Lotte baissa les yeux tout en remuant et en tenant le bout de ses jupes.

— Maintenant, quel chemin serait le meilleur pour partir d’ici ?

Ce serait une erreur de marcher devant elle et de la guider avec une distance entre eux. Il avait déjà reçu des instructions de Mio auparavant. Ce qu’il avait appris, c’était de relier leurs bras ou de la tenir par la taille.

Mais l’initiative de tenir la main de la dame ne pouvait pas venir de l’homme. Si c’était comme ça… !

« Alors, on y va ? » demanda Kazuki.

Kazuki attrapa doucement les hanches de Lotte qui étaient si minces qu’on dirait qu’elles pouvaient se briser avec sa seule main.

… Mio avait dit que pour un adulte, c’était naturel de le faire, mais alors qu’il y réfléchissait, il trouvait que c’était un peu exagéré.

Cependant, Lotte regarda Kazuki avec émerveillement et une marque au cœur s’était envolée d’elle.

Le conseil de Kaya de bien traiter Lotte comme une fille lui était venu à l’esprit.

« Kazukuki-oniisan… c’est ce que les gens appellent un rendez-vous entre un homme et une femme, pas vrai, desu ? Je n’ai jamais participé à quelque chose comme ça, mais c’est vraiment comme la fête royale de danse, desu ! » déclara Lotte.

Quand il y avait réfléchi, ce genre de façon exagérée pourrait provenir d’un pays étranger.

« Je… pensais qu’une comédie romantique entre un homme et une femme n’arriverait jamais dans ma vie… C’est comme voir un rêve, je me sens si légère, desu. Est-ce vraiment bien de croire à ça, desu… ? » chuchota Lotte en se blottissant contre le bras de Kazuki qui la tenait.

— Et puis leur destination était Akihabara, la Mégacité de l’Alchimie.

Alors qu’elle était autrefois appellée la Ville lumière, cette parcelle de terrain était devenue la ville de l’anime. Par la suite, et lorsque le monde était entré dans l’âge de la magie, elle était devenue connue sous le nom de Mégacité de l’Alchime.

Là, ils poursuivaient l’utilisation de l’alchimie pour l’utilisation du divertissement, quelle qu’en soit la quantité.

Ce qu’ils recherchaient particulièrement, c’était le genre de divertissement connu sous le nom de Moe.

Les alchimistes spécialisés dans le Moe, les Otakus se réunissaient dans cette ville pour y installer leurs ateliers.

Divers Moe avaient été créés à partir de ces ateliers d’Otaku et mis à la disposition du public.

En utilisant l’alchimie, des modèles alchimiques sous différentes formes et de toutes les couleurs possibles, ainsi que des illustrations tridimensionnelles avaient été projetées librement en utilisant le projecteur de lumière magique, le phantasmagoria.

Et puis, en utilisant la télépathie pour transmettre le son, l’image, et même un sens tactile inconnu au joueur, et en appliquant l’alchimie à l’animation et au jeu, cela donnait pour ainsi dire une réalité virtuelle connue sous le nom de l’Ultime Moe.

Même si Kazuki avait déjà regardé un anime avec Kanae, c’était la première fois qu’il mettait les pieds dans cette ville fanatique. Quand Lotte était descendue du train, elle avait dit. « Oh, mon dieu, je suis vraiment là ! » avec des cris de joie.

« Mon Dieu ! C’est vraiment incroyable, desu ! Il y a des animes que je n’ai jamais vus auparavant et ils sont dispersés dans toute la ville, desu ! » s’écria Lotte.

« … En regardant attentivement, des affiches de jeu avec un avertissement de 18+ ont été collées de façon audacieuse partout et en plein air pendant la journée. Est-ce que c’est vraiment bien ? Ça ne devrait pas être vendu plus secrètement que ça ? » demanda Kazuki.

Maintenant que cela avait été mentionné, est-ce que c’était vraiment un endroit pour un rendez-vous ?

« Non, c’est… c’est… magnifique ! » Celui qui était apparu si soudainement à côté de Kazuki était l’avatar du Prophète.

Une diva avait-elle estimé que des jeux pour adulte soient magnifiques… ?

« Bref, c’est ici que l’avidité s’est matérialisée par la transcendance du contrôle matériel grâce à leur activité mentale… la race humaine n’a plus besoin d’être enchaînée par sa chair pour satisfaire son désir sexuel. La signification de la chair a été éliminée dans une civilisation ultime. Les gens dont l’esprit est sublimé par ces jeux ont transcendé le concept de leur chair et se sont transformés en anges hermaphrodites, même si ce n’est pas du tout une exagération. Comme ce qui a été mentionné dans la Kabbale, quand la conclusion de l’âge de la Terre vient et que les humains entrent dans l’âge du bélier. Les plus beaux jours de la race humaine sont déjà là ! Lotte, allons acheter un souvenir et rentrons chez nous, » avec une attitude qui ressemblait complètement à celui d’un ivrogne, le Prophète avait dit des choses incompréhensibles.

Même Leme s’était aussi matérialisée à côté du Prophète et « Uh huh » elle avait hoché la tête.

« Un jeu de simulation d’amour, hein… Cela pourrait être utile pour l’éducation amoureuse de Notre Roi, » déclara Leme.

« Prophète ! Leme-san ! Aujourd’hui, c’est le rendez-vous de Kazuki-onii-san et moi, et juste nous deux, desu ! » Lotte l’avait dit en se gonflant les joues. Le Prophète s’était mis à trembler de surprise et avait disparu.

Leme déclara aussi. « Désolée, je suis devenue un obstacle en ce moment » avant de se retirer.

« Eh bien, commençons par visiter quelques ateliers. Et si on cherchait un anime que Lotte n’a pas encore vu ? Eh bien, pas comme si je connaissais quelque chose dans ce domaine. Quel genre d’anime aimes-tu regarder, Lotte ? » demanda Kazuki.

« Homme et femme… J’aime la romance entre homme et femme, desu ! » répondit Lotte.

Lotte tirait la main de Kazuki avec joie vers un atelier décoré d’illustrations de Moe.

« Si Onii-san n’est pas bien informé des animes, alors en tant que quelqu’un sans connaissances de base, je veux demander lequel est la préférence numéro un d’Onii-san en regardant les illustrations de fille, desu. À la découverte du Moe d’Onii-san ! » annonça Lotte.

Kazuki avait souri ironiquement face aux mots de Lotte. D’une certaine façon, c’était effrayant de répondre sans réfléchir.

« Achetons tout ce qui a l’air intéressant et rentrons chez nous. On regardera beaucoup de choses jusqu’à ce qu’on tombe endormi, » déclara Lotte.

« … Tu veux regarder jusqu’à ce qu’on tombe, c’est ça ? » demanda Kazuki

— Après tout, à partir de maintenant, Lotte aurait un avenir prometteur.

.

« J’ai regardé des animes et manga tout le temps comme j’étais dans le lit malade, desu. Bien que dans la région autour de l’Allemagne, tout ce qui est catégorisé comme étant en contradiction avec la mythologie y est interdit, desu, » Lotte avait parlé soudainement alors qu’elle tenait un paquet d’anime dans ses mains.

« En grandissant, je sentais dans ma peau comment le pays idolâtrait rapidement l’enseignement de la foi. À l’origine, il n’y avait pas de Texte sacré dans la mythologie nordique. Puis, pour répandre la foi, ils ont compilé un nouveau Texte sacré. Il y avait beaucoup de tabous et de commandements très stricts. Un exemple est l’enseignement d’Odin où la création des choses pour satisfaire leur propre désir doit être refusée, desu. La vérité est que les armes et les outils des dieux nordiques, tout, n’était que des cadeaux des autres, » expliqua Lotte.

Les alchimistes produisaient de nouvelles choses tous les jours, et pendant qu’ils regardaient autour d’eux au milieu de l’atelier qui exposait et vendait ces choses, Lotte chuchota « C’est étrange, n’est-ce pas, ces enseignements ? »

« Il y a aussi des gens qui ont été capables de bien vivre plutôt que d’être liés à des enseignements. Cependant, je ne pouvais penser qu’à la façon dont tout cela affectait mon cœur. Depuis le début, j’avais déjà mon corps affaibli, et avec tout cela, même mon cœur avait aussi été affecté. Je pense qu’on ne pouvait plus m’appeler vivante, non ? Alors je demande quelque chose de déraisonnable à mon majordome et à la bonne. Je leur ai demandé de collecter des mangas et des animes pour moi, desu, » déclara Lotte.

Lotte commença à se souvenir des jours qu’elle passait dans son lit.

« Même quand j’étais en train de regarder un anime, divers événements se produisaient à l’extérieur. Par exemple… le combat entre les successeurs. Les humains qui possèdent un puissant Pouvoir magique ont un statut élevé en Seinmundo. Je suis un humain avec un Pouvoir magique très fort, desu. C’est pourquoi, même si ma vie était déjà comme une bougie au milieu d’un vent soufflant, des gens qui voulaient m’élever ont commencé à apparaître, et cela même si je n’en ai pas l’intention, » expliqua Lotte.

Un combat pour la succession à la cour royale. C’était un monde inconnu de Kazuki qui était né et avait grandi au Japon, à l’exception de ceux à l’intérieur des contes.

Une relation humaine qui ressemblait à un marais où ils ne pouvaient pas s’échapper, un tourbillon de conspirations — de telles choses auraient pu arriver à cette fille, tout comme l’image de ce récit.

« Des gens qui voulaient m’utiliser et être promus… des gens qui m’ont ostracisé comme une existence qui apportait le chaos dans la cour royale… tous ceux qui m’entouraient se sont transformés en des gens qui avaient diverses arrière-pensées, et tous m’ont caché leur intention réelle en disant des choses qui n’existaient pas dans leur cœur. Ils ont pris à première vue des attitudes pleines de sympathie comme s’il était de ma famille, desu… Malgré cela, mon pouvoir percevait leur intention réelle grâce à la télépathie, » déclara Lotte.

Lotte avait souri ironiquement face à ce cynisme. Elle avait ce genre de capacité, alors elle en était arrivée à ce point de sa vie à avoir eu plus d’expérience de trahison que quiconque.

« Mon environnement était entouré de gens qui portaient des masques, face à moi qui mourais à l’époque. Je ne voulais plus vivre dans le monde réel, et je voulais vivre dans le monde inconstant des animes. Alors… J’ai senti comme si j’étais née de nouveau quand je me suis enfuie dans ce pays, desu, » continua Lotte.

À l’intérieur de cet atelier, il n’y avait que des animes d’amour qui était le type préféré de Lotte.

En sortant de l’atelier, Lotte avait plissé des yeux face au ciel clair et radieux d’Akihabara.

« … Malgré tout, à la fin, je n’ai pas pu me libérer… les ombres sombres sont venues me pourchasser, » continua Lotte.

À ce moment-là, des silhouettes de chevaliers sur la rue piétonne étaient entrées devant ses yeux.

Parmi les chevaliers blancs qui patrouillaient dans la zone d’Akihabara, une chevalière allemande en noir était mêlée.

Lotte avait été effrayée en voyant ça.

« Ce n’est pas grave, » Kazuki attrapa l’épaule de la fille frissonnante. « Ces types ne pouvaient absolument rien faire ici. »

Tout en tenant l’épaule de Lotte dans ses bras, le groupe de chevaliers se dirigea vers eux. Puis ils les avaient dépassés. Dès qu’ils s’étaient croisés, la chevalière allemande avait jeté un coup d’œil.

« C’est normal de ne penser qu’à des choses amusantes aujourd’hui. Je te protégerai à tous les coups, » déclara Kazuki.

Kazuki avait transmis ses sentiments à Lotte par télépathie et une marque de cœur avait volé depuis la poitrine de Lotte.

« Je n’ai personne d’autre qu’Onii-san en qui je peux avoir confiance, alors j’ai peur de mes propres sentiments, desu. D’une manière ou d’une autre, je veux tellement m’accrocher à Onii-san… Est-ce vraiment correct, pour moi d’être gâtée par Onii-san… ? » demanda Lotte.

Kazuki pensait plutôt que Lotte était trop consciente de son environnement.

Sa magie télépathique pourrait être une triste tendance, parce qu’elle avait appris qu’il n’y avait que des gens sur qui elle ne pouvait compter autour d’elle.

*

« Je me demande si les personnages qu’Onii-san préfère ne sont pas semblables à tous les personnages du manoir des sorcières, n’est-ce pas ? » Lotte se moquait de Kazuki d’une façon adorable.

« Je n’ai aucune connaissance de base des animes, donc j’ai été influencé involontairement par la réalité, » répondit Kazuki.

Lotte avait ri en entendant l’excuse de Kazuki. « Kazukuki-oniisan aime tout le monde au manoir des sorcières, desu. Je me demande si je suis aussi comme ça. Est-ce que ma préférence pour les personnages d’anime a aussi changé ? Si c’est Onii-san, alors tout le monde dans le manoir des sorcières… »

Kazuki espérait que Lotte deviendrait comme ça face à tout le monde dans le manoir des sorcières pour que la Lotte actuelle puisse aussi avoir un endroit où elle était à sa place.

Kazuki tenait dans ses deux mains des sacs pleins de disques d’anime URD qu’ils avaient acheté dans des ateliers. Tous ces animes étaient remplis avec des personnages qui ressemblaient aux habitants du manoir des sorcières. Kazuki le regarderait aussi ensemble et s’amuserait avec Lotte.

… Cependant, le problème était de savoir quel personnage ils allaient regarder en premier à tour de rôle.

« Et si on allait dans un centre de jeu pour qu’on puisse jouer à un jeu à deux ? » demanda Kazuki.

Il y avait un centre de jeu à grande échelle à Akihabara qu’ils ne pouvaient pas trouver dans la zone proche de l’Académie des Chevaliers.

L’activité des centres de jeux, que l’on croyait autrefois en déclin, avait reçu un second souffle en raison de l’engouement pour les jeux alchimiques.

Les objets qui avaient été inventés en utilisant l’alchimie avancée, qu’il s’agisse d’un jeu ou autre chose, n’étaient pas adaptés à la production de masse, c’est pourquoi le jeu alchimique était plus adapté à l’utilisation dans de grandes entreprises plutôt que pour un usage résidentiel.

Les jeux alchimiques dans les centres de jeux permettaient une réalité virtuelle encore plus dynamique qui pouvait être vécue personnellement par rapport au jeu alchimique à usage résidentiel.

Au contraire, le jeu de fille était devenu la norme pour l’usage résidentiel parce qu’il n’avait pas besoin de spécifications élevées.

Quand ils étaient entrés dans le centre de jeu, l’atmosphère n’était pas comparable à ce qu’ils avaient vu jusqu’à présent, avec tous les sons et lumières qui débordaient. Partout, il y avait des appareils de pointe et des gens qui criaient à tue-tête. Les yeux de Lotte s’agitaient.

« Tous ces appareils juste pour le plaisir de jouer… quelle belle inutilité, n’est-ce pas ? » déclara Lotte.

« On dirait que ce n’est pas le style de cette ville de considérer le jeu comme inutile. À quel genre de jeu devrions-nous jouer ? » demanda Kazuki.

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