Chapitre 4 : Simulation d’amour
Partie 3
« Je déteste être surveillée par les Senpais pendant que nous partons, » parce que Mio avait dit cela, ils avaient décidé d’un endroit où se rencontrer pour leur rendez-vous au lieu de partir ensemble du manoir.
Ils devaient donc tous les deux partir à des moments différents et ils se retrouveraient devant la fontaine de la place. Kazuki était arrivé en premier, et après s’être sentie un peu embarrassée, Mio avait joyeusement trotté vers lui.
Une fois qu’elle était arrivée à côté de lui, Mio avait utilisé un doigt et elle l’avait utilisé pour designer Kazuki avant de se mettre à parler. « Écoute-moi attentivement. Je vais te le dire dès le départ, ceci n’est nullement un rendez-vous amoureux ! »
Selon elle, cela devrait être ainsi. Et après tout, ils n’étaient pas dans une telle relation.
Kazuki avait exprimé son accord d’un signe de tête.
Mio se remit alors à parler. « Bien que ce ne soit pas un rendez-vous, si tu veux me servir afin de t’excuser pour ce qui s’est passé et pour montrer ta gratitude habituelle, alors je l’accepterai. Juste pour aujourd’hui, tu devras me traiter comme une princesse, alors sers-moi bien ! ... Je suis impatiente d’y être ! »
Mio portait une robe et un cardigan décontractés et printaniers qui flottaient doucement autour d’elle. Cependant, à ses pieds, elle portait des bottes légèrement massives. L’équilibre doux et épicé était très approprié pour sa personnalité. Elle portait également un collier qui brillait autour de son cou.
« ... Il a la forme d’une plume, » murmura Kazuki.
Brillant sur le devant de sa poitrine, il s’agissait d’un accessoire indien qui ressemblait à une plume.
« Tes yeux ne sont pas mauvais..., » déclara Mio. « C’est très semblable à Phenex ! ... Mais ton apparence est vraiment trop simple ! Oui, beaucoup trop simplllleee !! ... Mais comme ton corps est vraiment solidement bâti, peut-être vaut-il mieux que tu t’habilles le plus simplement possible. Oui... Finalement, je ne peux que te complimenter pour ton choix. »
« Pour les vêtements de garçon, aussi longtemps qu’il est facile de se déplacer avec, alors peu importe, » déclara Kazuki.
« Si tu utilisais l’expression publicitaire d’un magazine de mode bien connu : “... Seul le corps d’un guerrier peut être autorisé à porter des vêtements aussi simples que des spaghettis concis”. Voilà le genre d’impression que cela me donne, » déclara Mio.
Ses yeux brillaient en le scrutant de haut en bas.
Kazuki ne savait pas trop comment répondre à ce qu’elle venait de dire. « ... Toi, n’utilise pas occasionnellement de la nourriture pour faire une métaphore bizarre. »
« Bon, allons-y ! » déclara Mio en affichant clairement qu’elle était heureuse. « La qualité du restaurant où tu emmènes une femme décidera de tes qualités d’homme ! »
« D’accord, allons-y, » déclara-t-il. Puis Kazuki avait alors fait un pas en avant quand...
« En parlant de ça, c’est faux ! » Soudainement, des critiques et un crâne noir avaient volé depuis derrière lui.
Ai-je fait une erreur ? Se demanda Kazuki.
« Attends ! Pourquoi marches-tu à l’avant ? N’as-tu pas dit que tu me traiterais comme une princesse pendant une journée ? » demanda Mio. « À quoi penses-tu !? Maintenant, escorte-moi vite ! »
« E-Escorte !? T’escorter... Que devrais-je faire !? » s’exclama Kazuki.
Aller avec elle pour un repas, et écouter ce qu’elle a à dire n’est pas suffisant !?
« Toi, tête en l’air... Tout d’abord, laisse-moi prendre ton bras et marchons ainsi ~, » déclara Mei.
Mio s’était rapidement déplacée pour se mettre à côté de Kazuki. Même si cela n’avait pas d’importance, quand elle s’était précipitée vers lui, son apparence quand sa robe et son cardigan battaient dans le vent comme si elle était en train de faire une danse était vraiment mignonne.
Ainsi, elle avait tenu le bras de Kazuki. Leurs bras étaient entrelacés. Le corps de Mio se pencha étroitement sur lui et cela produisait une sensation de douceur.
« ... Attends, n’es-tu pas gêné en ce moment ? Et ton visage n’est-il pas légèrement rouge ? » demanda Mio.
« I-Il n’est pas rouge. Moi, qui me suis entraîné longuement en tant qu’épéiste, je ne serais nullement gêné par le simple fait qu’on me tienne l’un de mes bras, » répondit Kazuki.
« Hmm, quel épéiste... ! Comme prévu, si tu me tiens juste la main, cela ne peut pas vraiment être appelé comme une escorte. Nous ne sommes plus des enfants, alors si tu veux que cela soit vraiment une escorte, il est tout à fait naturel d’aller encore plus loin, » déclara Mio.
Mio avait provisoirement libéré leurs bras liés et elle avait positionné la main gauche de Kazuki pour qu’il la tienne à la taille. Ainsi, c’était devenu une position où Kazuki étreignait la taille d’une fille. Afin de faire face à cela, Mio avait également pressé son corps plus près de lui.
« Euh... Devons-nous marcher comme ça !? » demanda-t-il.
Ne deviendraient-ils pas deux personnes qui s’enlaçaient tout en marchant !?
... Et ce n’était pas vraiment un rendez-vous amoureux !?
« Fufu ~ ! Ah, ton visage devient de plus en plus rouge ! Franchement, quelle formation en tant qu’épéiste... ! Le Hayashizaki-Ryuu n’est pas si bon que ça !! » s’exclama Mio.
« Ne rougis-tu pas non plus !? Tes joues sont rouges comme des tomates ! » répliqua Kazuki.
« Hehehe. Il s’agit là de l’escorte d’une princesse ! Bon, allons-y !! » déclara Mio.
Comme si elle se sentait extrêmement contente, Mio balança sa main et fit le premier pas.
Tandis que Tokyo était la base de la politique, en même temps, il s’agissait de la plus grande zone d’atelier pour l’Alchimie du Japon.
Dans l’Atelier (le nom donné à cette zone), divers produits qui n’existaient pas auparavant avaient été produits par Alchimie.
Alchimie : L’alchimie qui avait été transmise traditionnellement à travers les temps anciens produisait des occurrences irrégulières qui ne pouvaient pas être expliquées par la science. C’était un produit qui avait été testé à plusieurs reprises des milliers ou des millions de fois au cours des années ou des décennies.
Dans la génération actuelle, grâce à la Magie de Base, l’efficacité des opérations alchimiques avait grandement augmenté.
La Magie de Renforcement de la Perception permettait de sentir les particules de matière et en utilisant la Magie Psychokinétique ou la Magie Pyrokinésique, l’alchimiste pouvait déplacer, changer et restructurer la matière devant lui afin de le transformé en une toute nouvelle matière. C’était vraiment comme de transformer du plomb en or comme en parlaient les légendes.
La technique d’alchimie qui décomposait les particules était appelée l’Alcahest.
La nouvelle génération des alchimistes n’avait pas rejoint d’entreprise. À la place, ils avaient décidé de construire leur propre atelier pour y faire prospérer leur savoir. Après que Tokyo avait été détruite par les Utilisateurs Illégaux de Magies, cette ville avait été reconstruite à l’aide de l’alchimie présente dans ses ateliers.
Dans l’Atelier, des vêtements et des accessoires produits par l’Alchimie étaient en vente. Il y avait aussi des restaurants qui utilisaient la magie afin de changer la qualité des ingrédients à travers le processus appelé la Cuisine Alchimique... C’était devenu très rapidement un site de rencontre pour les jeunes.
Alors que Kazuki et Mio se promenaient dans les rues, ils étaient conscients d’une sorte de regard... Qu’est-ce que c’est ?
« Quoi !? Pourquoi regardes-tu tout autour de nous ? S’il te plaît, escorte-moi correctement, » déclara Mio.
« Ah, non... ce n’est rien, » répondit Kazuki.
Les rues dans les environs étaient encore en ruines et cela faisait partie des zones qui n’avaient pas été reconstruites. S’ils allaient dans l’une de ses allées en ruine, la sécurité publique allait être vraiment faible.
Dans ce genre d’endroit, il y avait souvent des cas où des Utilisateurs Illégaux de Magies avaient lancé des attaques contre des Chevaliers ou des Étudiants de la Division Magique... En d’autres termes, les personnes qui portent des Stigmas. Ce genre d’attaque était souvent appelé la Chasse au Stigma.
Au cours des dernières années, le nombre de Chasses au Stigma connu avait été en forte augmentation. Dans la presse, cela avait été décrit comme étant des attaques terroristes ciblant les Chevaliers afin de frapper ceux qui utilisaient la Magie d’Invocation.
... À cause de cela, en marchant dans les rues, il était toujours préférable de cacher le Stigma. Cependant, la différence avec un Enigma était qu’un Stigma s’étendrait sur de grandes portions de peau. Ainsi, beaucoup de ses filles étaient totalement incapables de le cacher.
Mio s’était également retrouvée dans un tel cas, alors elle avait décidé d’en tirer le meilleur parti. Au niveau de la robe qui révélait une grande partie de son dos, vous pourriez voir son Stigma. On aurait dit que Mio avait traité le Stigma dans le cadre d’une décoration de peau correspondant au choix de ses vêtements.
... Comme il y allait pour s’amuser, il n’avait donc pas pris son épée. Et il se rendait compte maintenant que c’était peut-être une erreur de sa part.
« Ah, un chat ! Il y a un chat ! » Au moment où Mio avait émis un son, le chat blanc avait croisé leur route devant leurs yeux. Ce chat se trouvait directement devant eux.
« Miaouuu... ♪! » Mio laissa soudainement sa tête s’appuyer sur l’épaule de Kazuki et elle avait émis un son étrange. « C-C’est juste une blague ! Je voulais seulement essayer de comprendre comment il se sentait... »
***
« Visites-tu souvent ce magasin ? Bien que cet endroit devrait être très loin de la famille de Hayashizaki..., » après avoir fini de manger de la cuisine italienne, Mio essuya sa bouche avec la serviette et demanda ça.
« Comme je voulais que ma famille mange de délicieux repas, je visitais de nombreux restaurants pendant mes jours de repos avec le peu d’argent de poche dont je disposais afin de perfectionner mes techniques culinaires. Pour moi, la Cuisine Alchimique représente quelque chose d’important dans ma vie..., » répondit-il.
« ... Toi, outre les techniques d’épée, tu maintiens également un haut degré de maîtrise de soi. Bien que ce soit vraiment délicieux, tu ne dis rien, » déclara Mio.
Alors que le restaurant italien exsudait une atmosphère ludique, Mio semblait être très satisfaite.
« Notre restaurant organise actuellement un événement limité aux couples, que pensez-vous d’y participer ? » La serveuse qui récupérait déjà les plats vides leur avait dit ça.
« Attendez... Nous ne sommes pas un couple..., » murmura Mio.
« Le gâteau au fromage à la crème spécial de notre boutique vous serait fourni gratuitement ! » continua la serveuse.
« Si nous pouvons manger ça, alors pourquoi ne pas faire semblant d’en être un ? » demanda Mio à Kazuki.
Mio était probablement embarrassée, car ils étaient traités en couple et elle avait baissé la tête.
Assez rapidement, la serveuse avait apporté le gâteau dont elle avait parlé plus tôt. Bien que ce n’était pas aussi gros qu’un gâteau d’anniversaire, c’était quand même un gâteau rond qui n’avait pas été coupé et qui était servi intégralement. À côté de celui-ci se trouvait un sac avec un tube utilisé par les pâtissiers avec une sauce rouge à l’intérieur du sac en plastique.
« C’est... est-ce de la sauce aux fraises ou à une autre saveur ? Et il n’y a aussi qu’une fourchette..., » balbutia Mio.
« Si votre petite amie utilise cette sauce aux fraises afin d’écrire des mots sur le gâteau, puis avec un “Ah...”, elle nourrit son copain, alors ce gâteau au fromage à la crème est gratuit ! Voici ce qu’est cet événement spécial ! » expliqua la serveuse.
« ... Quel événement tape-à-l’œil ! » s’exclama Kazuki.
« Bon. Mademoiselle la petite amie. Notez tous les sentiments que vous ne pouvez pas lui dire normalement sur le gâteau se trouvant devant vous ! » déclara la serveuse.
Les yeux de la serveuse brillaient. Elle ressemblait vraiment à une sœur plus âgée qui observerait sa jeune sœur. Il était évident que cette personne était en train de s’amuser.
En regardant le petit tube et le sac qui lui avait été remis, Mio avait été submergée par l’embarras.
« Q-Qu’est-ce que les autres invités écrivent généralement à ce moment-là ? » demanda Mio.
« La plupart écrivent des “Je t’aime” ou “Amour”. Ce genre de mots, » répondit la serveuse.
Mio voulait écrire quelques mots, mais elle hésitait tout en produisant un son. « Hmm... »
Après ça, Mio, comme si elle était désespérée, avait écrit un gros « Idiot » sur le gâteau au fromage.
« Laissez tomber, c’est aussi une expression de l’amour, » la serveuse avait affiché un sourire ironique alors qu’elle disait ça à Kazuki.
« D’accord, allez, ouvre ta bouche ! » déclara Mio. « Hmmph, c’est comme nourrir un chien ! »
Puis elle avait ramassé un morceau du gâteau et l’avait apporté jusqu’à la bouche de Kazuki afin de le nourrir.
Après que Kazuki eut pris une bouchée, il avait commencé à contre-attaquer en se disant : cette fois, c’est au tour de la princesse.
« Moi, je veux manger tout seul ! » déclara Kazuki.
« Ce n’est pas autorisé, » répondit Mio. « La serveuse nous regarde en ce moment. Alors il faut que tu respectes les règles ! »
« Pourquoi es-tu si têtue dans ce genre de situation ? » demanda Kazuki. « Bon, Amasaki. Ouvre grand ta bouche. »
« ... Toi, je voulais te le dire depuis un moment, mais pourrais-tu arrêter de m’appeler Amasaki, » face aux paroles calmes de Kazuki, Mio avait utilisé un regard terrifiant pour le fixer.
« Quand tu m’as invité auparavant, ne m’as-tu pas appelé Mio... Pourquoi est-ce que ça a soudainement changé ? » demanda Mio.
« Eh ! Ahh, désolé... Mio, bon, ouvre en grand ! » déclara Kazuki.
Après que Kazuki l’ait appelé directement avec son prénom, Mio avait grandement ouvert sa bouche et elle avait accepté le « Ahhh... »
« Délicieux... ! » De la poitrine rougissante de Mio, un cœur rouge avait doucement flotté jusqu’à lui.
Après ça, ils s’étaient relayés afin de nourrir l’autre avec du gâteau. Après avoir fini de manger, Kazuki avait prévu de payer la facture.
« ... D’ailleurs, en premier lieu, je ne t’ai pas vraiment traité comme un esclave. Je vais moi aussi payer...? » Mio était soudainement devenue honnête quant à ses sentiments, et elle avait sorti son propre portefeuille.
Kazuki l’avait alors arrêtée avec un sourire ironique. Il avait agi ainsi, car c’était déjà prévu que cela sera lui qui payerait pour tout.
Mio avait révélé une expression emplie d’inquiétude. En conséquence, Kazuki avait également commencé à nouveau à se sentir un peu tendu.
Ainsi, quand ils avaient quitté le restaurant, cette fois-ci, Kazuki avait pris l’initiative de serrer la taille de Mio afin de commencer son escorte.
Après que Mio ait lâché un « Ah » en raison de sa surprise, elle avait également activement coopéré et s’était penchée contre lui. Elle avait fortement rougi. Une série de cœurs rouges qui représentait une augmentation de son niveau de positivité s’était à nouveau envolée vers lui.
Après avoir quitté le restaurant, ils avaient commencé à parcourir les objets présents dans l’Atelier. Tout comme il l’imaginait, Mio, qui aimait les beaux produits, disait des « C’est mignon » et des « Tu devrais essayer ça » dans les magasins. Après que cela ait été dit, Kazuki avait également progressivement développé un intérêt quant à ça et il n’avait pas eu de sentiments contradictoires comme il les avait essayés devant le miroir.
... Mais « ... », Mio était soudainement devenue déprimée. « C’est déjà... assez tard. »
Comme si elle était réticente à se séparer, Mio leva la tête vers le ciel. Tout commençait à indiquer qu’ils étaient déjà arrivés au soir.
Au moment où Kazuki était sur le point de lui dire. « Sortons et jouons ensemble à nouveau prochainement », il avait soudainement avalé les paroles qui avaient déjà atteint sa bouche.
Il avait remarqué que, même s’il devait l’inviter la prochaine fois à venir jouer en tant qu’ami, ils ne pourraient pas passer du temps comme aujourd’hui.
Les choses qu’ils avaient faites aujourd’hui étaient déjà allées au-delà de « Jouer avec des amis ».
Parce qu’elle était également consciente de cela, alors elle se sentait réticente et elle n’avait rien dit.
Comme si le temps s’était arrêté, les deux individus étaient relativement silencieux. Le soleil descendait peu à peu dans le ciel.
« C’est vrai ! ... Attends-moi un moment. Tu dois m’écouter attentivement, alors, ne bouges absolument pas d’ici ! » déclara Mio.