Chapitre 15 : Audience
« ... Est-ce bien de porter des vêtements aussi extravagants ? »
« Ce n’est pas un problème. Tout ce qui a été préparé dans cette pièce appartient à la Sainte Vierge. Si quelque chose manquait, cela serait immédiatement préparé, » déclara la sœur qui m’habillait avec des vêtements incroyablement extravagants.
Si je ne me trompais pas, elle s’appelait Mehdia. Elle semblait être responsable de prendre soin de mes besoins.
Elle était dans la mi-vingtaine, elle avait les cheveux avec une seule tresse à l’arrière, et par-dessus ces seins plutôt gros était ce qui était le plus discernable chez elle.
Tout à l’heure aussi, pendant le bain, c’était un bain avec de l’eau chaude, ce que seul un noble pouvait normalement avoir. La caractéristique de cette fille m’avait frappée à plusieurs reprises. Même si je devais être assez bien dotée malgré mon âge, en regardant les miens après avoir regardé cela, les miens semblaient assez maigres.
« Ça ira avec ça. S’il vous plaît, ne vous inquiètez pas trop pour votre discours. Parfois, il y a des aventuriers et des gens qui viennent pour avoir un public, mais il y a aussi des gens qui parlent avec un langage moins formel. En ce qui concerne les actions, ça ira si vous faites juste comme le Cardinal qui sera devant vous. »
« Compris. Je vais faire de mon mieux. »
Uuu, j’étais extrêmement nerveuse. Même si je n’avais jamais eu d’audience avec le Seigneur Féodal, penser que je rencontrerai le Roi du plus grand pays de ce monde. Je me demandais si Hardt s’effondrerait par nervosité.
Fufuu, je pouvais facilement imaginer ça. Mais, je devais m’assurer de ne pas trop rire.
« Sainte Vierge. Il est temps, allons-y. »
« Compris. »
Fuu, je m’étais un peu calmée après m’être souvenue du visage de Hardt. Je ne savais pas où il était parti maintenant, mais je voulais lui faire des excuses... mais Hardt ne pardonnerait probablement pas quelqu’un comme moi. Même si... je voulais le lui transmettre, même si ce n’était que ce sentiment.
« Ooo! Mon Dieu, quelle beauté ! »
Je pensais à Hardt quand j’avais entendu une voix forte. J’étais un peu surprise, et comme je regardais le sol, je relevai aussitôt la tête. Devant moi se trouvait le Cardinal Malint, il avait les bras écartés exagérément. Derrière lui se trouvaient Arnaud et Lig, qui avait mis des vêtements de cérémonie.
« Bien, j’ai entendu dire que les générations de Sainte Vierge ont toujours été belles, mais cette génération de Sainte Vierge ne perd pas non plus face à la légende ! »
« Hahahaha, merci. »
Le cardinal Malint, qui me complimentait, donnait des ordres aux chevaliers et aux sœurs qui l’entouraient. Et quand les préparatifs étaient terminés, nous avions commencé à marcher.
Lig avait essayé de me parler, mais Arnaud était devenu comme un mur et il ne pouvait pas se rapprocher. Eh bien, c’était la faute de Lig cette fois.
À en juger par l’atmosphère de l’environnement, c’était aussi clair que le jour que ce n’était pas l’atmosphère ou l’on pouvait parler. En réalité, même Arnaud n’avait pas prononcé un mot depuis notre rencontre.
« Ici, c’est la salle d’audience. Ça ira si vous restez derrière moi et que vous faites ce que je fais. »
Je faisais un signe de tête aux mots du cardinal Malint. Je prenais plusieurs profondes respirations pour soulager ma nervosité. Je devais faire attention à ne pas être irrespectueuse.
Le cardinal Malint donna à nouveau ses ordres et la porte s’ouvrit. J’étais derrière le cardinal Malint qui entrait dignement. La salle d’audience était un chef-d’œuvre.
Le lustre qui était fait de verre brillait sur le toit comme s’il s’agissait d’un ciel étoilé, les tapis moelleux dans lesquels nos pieds s’enfonçaient dedans s’étendaient jusqu’au trône.
Il y avait une vingtaine de personnes environ alignées sur chaque côté, gauche et droit. Je pensais que ces personnes étaient probablement les leaders du Saint Royaume. Et au plus loin, un homme était assis dignement sur le trône.
Un homme dans la cinquantaine, aux cheveux dorés. Je me demandais si cette personne était le Saint Roi, nous marchions pour nous diriger vers lui, mais les regards aux alentours devinrent vifs. Uu..., j’étais nerveuse !
Alors que je m’empêchais de devenir agitée, le cardinal Malint s’était mis à genoux et avait baissé la tête sur place. Nous imitions aussi cela et nous nous étions mis à genoux et nous avions baissé la tête.
« Saint Roi, j’ai fait venir la Sainte Vierge. »
« Hmm, bon travail, Cardinal Malint. Arnaud aussi, bon travail pour votre long voyage. »
« Vos paroles pleines de bonté sont gaspillées sur moi. »
Le cardinal Malint et Arnaud baissèrent tous deux la tête. Puis, il me regarda ensuite.
« Es-tu la Sainte Vierge ? »
« Oui, je m’appelle Stella. Ravi de vous rencontrer. »
« Hmm, je vais probablement aussi emprunter votre puissance. C’est bien de donner vos ordres avec retenue. Je vous souhaite la bienvenue dans ma famille. »
À ces mots, les dirigeants aux alentours avaient fait des « Ooo » et avaient élevé des acclamations. Après cela, tout était juste un discours formel, donc franchement, j’avais aussi pensé « Notre présence n’était-elle pas inutile », d’une manière ou d’une autre, l’audience avait pu se terminer sans aucun problème.
C’était plus rapide que je ne le pensais, mais il semblerait que nous étions là pour environ 2 heures. J’étais si nerveuse que je ne savais pas l’heure. Mais, j’étais contente que cela ait pu se terminer sans aucun problème.
« Bon travail, Sainte Vierge. S’il vous plaît, allez vous détendre aujourd’hui. Si vous avez des besoins, veuillez demander à Mehdia qui est attachée à la Sainte Vierge. Le programme de demain comprendra la réunion sur le dévoilement, puis une fête de bienvenue avec les dirigeants de notre pays réunis. Je pense que ça va être fastidieux, mais, s’il vous plaît, allez-y avec plaisir. »
Moi qui avais quitté la salle d’audience, j’avais été conduite par le cardinal Malint et j’étais retournée dans la pièce précédente. Voyant mon visage fatigué, il avait exprimé des mots de gratitude.
En parlant de ça, je m’étais séparée de Lig dans la salle d’audience. Il voulait apparemment dire quelque chose, mais, sans avoir le loisir de parler, nous nous étions séparés comme ça.
Après le départ du Cardinal, j’étais restée seule dans la pièce. J’étais épuisée pour diverses raisons, mais, pour le moment, je venais juste d’arriver dans le Saint Royaume.
C’était le début de ma nouvelle vie, entourée par de nombreuses personnes. Il y avait des tas de choses auxquelles je devais m’habituer, mais j’allais devoir faire de mon mieux.
Merci pour le chapitre quel dommage ils sont tous les deux à payer par le destin
Merci pour le chapitre !
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merci pour le chapitre,mais sauve-toi t’es en danger !
Merci pour les chapitres
Merci pour le chapitre et bonne continuation!