Chapitre 2 : Le premier amour de quelqu’un qui a un trouble de la communication est semblable au goût du pain moisi
Partie 6
Alors, où va-t-on maintenant ? se demanda-t-il.
Ayant changé de vêtements, Néphy semblait pouvoir marcher beaucoup plus facilement. Avec cela, il serait probablement correct de se promener ici et là.
Tout en pensant cela, Zagan avait senti que quelque chose le retenait. Tandis qu’il se retournait, il pouvait voir que Néphy saisissait timidement l’ourlet de sa robe.
La personne en question semblait l’ignorer alors qu’elle avait incliné la tête pour voir tout autour d’elle.
Je vois... Après avoir été taquiné par la vendeuse, il se peut qu’elle ait eu peur, pensa-t-il.
Le fait de comparer sa silhouette glauque d’hier à son charme d’aujourd’hui avait rendu Zagan heureux.
Zagan avait continué à marcher prudemment en s’assurant de ne pas lui serrer trop fort la main, mais il avait aussi essayé de s’assurer que Néphy ne réalise pas ce qu’il faisait. Et tandis qu’ils marchaient, ils entendirent ensuite le son bien audible du métal contre le métal.
En regardant la source du bruit, il semblait qu’il y avait un forgeron à proximité. À côté des épées et des armures utilisées par les Chevaliers Angéliques et les soldats, il y avait une montagne de bibelots de métal empilés ensemble.
Et parmi eux, il y avait également des colliers d’esclaves.
« Nous entrons dans ce magasin, » déclara Zagan.
« D’accord, » tandis que Zagan marchait vers le forgeron, Néphy le suivait.
L’intérieur ressemblait à n’importe quel atelier un peu ancien. Les murs présentaient une grande quantité de marchandises alignées sur les étagères et, dans les profondeurs de l’atelier, plusieurs hommes frappaient du métal surchauffé.
Après avoir appelé les hommes, l’un d’entre eux avait sursauté, clairement surpris.
Cependant, cette réaction était tout à fait naturelle que lorsqu’un sorcier vous avait soudainement appelé.
Alors qu’il avait l’air terrifié, l’homme se retourna vers Zagan.
« Que puis-je faire pour vous aider ? » lui demanda l’homme après avoir marché vers eux.
« Alors, il y a un sujet sur quoi je voudrais ton avis, » celui qui était venu auprès de lui était un nain. Il n’avait pas de barbe, et à cause de cela, il était difficile de lui donner un âge. Il avait l’air d’être un jeune homme, mais il était peut-être aussi d’un âge bien plus important.
Les nains étaient agiles de leurs mains, et on disait qu’ils étaient fiers d’eux-mêmes lorsqu’il s’agissait des bijoux et d’objets délicats.
Zagan avait placé Néphy devant lui.
« Je veux que tu jettes un coup d’œil au collier de cette fille... Sais-tu comment l’enlever ? » Le corps de Néphy s’était mis à trembler avec une unique secousse.
Et puis, elle avait regardé Zagan comme si elle n’y croyait pas.
Hm ? Maintenant que j’y pense, ai-je dit à Néphy que j’enlèverais son collier ? Il avait l’impression de n’avoir jamais rien dit à ce sujet.
Même s’il ne pouvait pas l’enlever tout de suite, si elle savait qu’il avait l’intention de le faire, elle serait probablement plus à l’aise, de sorte que Zagan était découragé par son niveau déplorable quand il s’agissait de ses compétences sociales.
Néphy avait alors ouvert nerveusement la bouche pour parler. « Maître... »
« Si tu continues à porter ce collier, tu seras à jamais la propriété de Marchosias, n’est-ce pas ? Tu n’en as plus besoin. » Ayant une fois de plus fait référence à Néphy en tant qu’objet, Zagan se couvrit le visage.
Et pourtant, les joues de Néphy rougirent légèrement quand elle hocha la tête.
« ... Oui, » répondit-elle.
« ... Bien. » Il ne savait pas ce qu’il y avait quelque chose de bien à ce sujet, mais il avait fallu tous les efforts de Zagan pour prononcer cette réponse.
Après cela, le forgeron nain avait haussé la voix d’une manière troublée. « L’enlever, vous dites ? Voulez-vous parler de ce collier ? »
« Tout à fait, » répondit Zagan.
« ... S’il vous plaît, épargnez-moi les blagues. N’est-ce pas un dispositif de sorcellerie ? Nos mains ne peuvent pas faire face à ça. » L’épaule de Néphy s’était légèrement affaissée, mais Zagan en savait déjà beaucoup plus grâce à ça.
« Je veux entendre parler de sa structure. Est-ce que c’est quelque chose qui peut être enlevé en cassant la serrure ? » Après avoir entendu cette question, le forgeron observa fixement le collier.
Finalement, il avait désigné la serrure qui reliait le collier ensemble. La masse de métal reliée au trou de serrure avait six fûts qui en sortaient, et semblait lier ensemble les deux bouts du collier.
« Jetez un coup d’œil à cette serrure. Ce collier est structuré de telle sorte qu’il est fixé sur ce point central. Dès que la serrure sera enlevée, elle se séparera en morceaux. Normalement, c’est ainsi. » En ajoutant normalement, cela signifiait probablement qu’il ne savait pas quel genre de mécanisme avait été ajouté avec la sorcellerie.
Zagan répondit alors par un grognement. « Et précisément parce que la sorcellerie est un pouvoir qui a pour but de renverser les notions naturelles, elle est faite pour ressembler à l’original. Vis-à-vis d’un collier possédant une telle structure, la serrure n’est probablement pas seulement une décoration, n’est-ce pas ? »
« Et aussi, c’est un peu difficile à vous dire, mais..., » le forgeron avait fait une grimace comme s’il hésitait à parler.
Il semblait qu’il ne voulait pas que Néphy l’entende. Et après s’être éloigné d’elle, il chuchota à l’oreille de Zagan.
« Il est probable qu’il y a un piège dans ce truc, » murmura le nain.
« Un piège ? » demanda Zagan en un murmure.
« Oui, s’il n’est pas enlevé avec les bonnes procédures, alors un mécanisme s’activera... Dans le pire des cas, il y a une probabilité que quelque chose d’horrible arrive au cou de cette petite dame..., » répondit le nain.
Zagan ne voulait même pas penser à ce que cette horrible chose impliquerait.
C’était probablement la raison pour laquelle le forgeron était aussi quelque peu évasif dans ses réponses.
Comme je le pensais, il sera dangereux de l’enlever par la force..., pensa-t-il.
S’il s’agissait simplement de détruire le collier, alors la puissance de Zagan était plus que suffisante.
Cependant, il avait décidé de faire preuve de prudence puisque le collier avait été laissé par un Archidémon, et il semblait qu’il avait pris la bonne décision.
« Je pense que la meilleure option serait d’utiliser la clé d’origine pour l’ouvrir, » déclara le nain.
« Je parie que oui, » Zagan le savait déjà, mais même les employés de la vente aux enchères ne l’avaient pas.
Quant aux indices, eh bien, ce n’est pas comme si je n’en avais pas..., pensa-t-il.
Cependant, il était vrai qu’il n’y avait pas de carte en main qu’il pouvait réellement jouer en ce moment.
Pour l’instant, Zagan avait découvert tout ce qu’il voulait savoir, puis il avait sorti quelques pièces d’argent de sa poche. C’était la monnaie de quand il avait acheté les vêtements de Néphy.
« Tu as mes remerciements. Prends-le, » déclara Zagan.
« Non ! Je n’ai rien fait qui vaille la peine de vous faire payer. En plus, il n’y a aucun moyen que je puisse vous prendre de l’argent, » déclara le nain.
« Euh... ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Tout en affichant un sourire amer, le forgeron nain avait déclaré ce qui avait suivi.
« Après tout... j’ai été... sauvé par vous avant ça, » Zagan ne se souvenait pas du tout d’une telle chose, alors il avait incliné la tête sur le côté.
« Ça fait déjà... c’était il y a environ un an. Quand notre chariot a été attaqué, vous nous avez sauvés, ma fille et moi. À l’époque, nous avons paniqué et nous nous sommes enfuis, mais vous nous avez ignorés sans vous mettre en colère. S’il vous plaît, pardonnez-nous pour ça, » déclara le nain.
Il semblait que parmi la racaille se présentant devant ses yeux, Zagan avait donné des coups de pied parce qu’il trouvait qu’ils étaient des horreurs pour ses yeux, que cela soit un sorcier ou autre chose qui s’était présenté devant lui. Et comme résultat, cet homme et sa fille avaient fini par être sauvés par Zagan.
Il n’avait pas véritablement l’intention d’exiger d’eux de la gratitude, mais il était reconnaissant de ne pas vouloir être payé maintenant. Zagan avait ensuite replacé dans sa poche les pièces d’argent qu’il avait sorties.
« Alors, je vais ranger ça. Tu devrais aussi oublier cette chose insignifiante. Je ne m’en souviens pas non plus. » En disant cela, il donnait l’impression qu’il essayait de passer sous silence le fait qu’il n’avait pas donnée de pièces, mais le forgeron avait laissé échapper un rire étrange.
« Je ne l’oublierai pas, vous savez ? Si vous avez besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésitez pas à passer. » Après cela, Zagan et Néphy avaient quitté le magasin.
Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ? Les individus autour de lui étaient beaucoup trop amicaux au point où cela en faisait peur. Était-ce que le fait d’emmener Néphy avait vraiment changé les choses de façon aussi drastique ?
Zagan ne semblait pas réaliser la terrible vérité, du point de vue d’un sorcier.
Il ne semblait pas savoir que lui, qui avait toujours fait un visage comme si tout dans le monde méritait sa colère, faisait maintenant une expression terriblement douce et affectueuse.
Merci pour le chapitre !
Point de Citoyenneté originel -5000.
Bonus Citoyenneté lors de l’équipement de Nephy +5050.
Point de Citoyenneté final +50.
Titre perdu : seigneur démon.
Titre obtenu : gentil garçon.
PS: Merci pour le chapitre ^^
Merci pour le chapitre.
Merci, pour le chapitre.
Merci pour le chapitre