Jinrou e no Tensei – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 41

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Chapitre 1 : Création d’une cité de démons

Partie 41

« Veight, qu’est-ce que tu as fait !? »

À en juger par leurs tonalités, j’étais sur le point d’obtenir une grosse réprimande plus tard. Eh bien, cela avait eu assez dur ici pour moi-même, et j’étais couvert de spores dorées.

« Avant de te fâcher contre moi, puis-je au moins prendre un bain en premier ? » Grommelai-je. Monza, Jerrick et Garbert avaient tous ri.

Le Maître est venu plus tard pour récupérer la Brute dorée que j’avais tuée.

« Je vois, vous avez donc pu également déduire la véritable identité de ce monstre. » Elle brandit une bouteille de spores dorées. Ils avaient perdu leur éclat précédent et étaient d’un brun terne. « Ces spores sont saturées de mana. Je suis certaine qu’il doit y avoir un moyen efficace de les utiliser pour la magie. C’est toujours excitant de trouver de nouvelles choses à rechercher. »

« Puisqu’ils paralysent les gens et empêchent les loups-garous de se transformer, vous seriez probablement en mesure de les transformer en une sorte de médicament. »

« Une observation astucieuse. Tous les poisons peuvent être transformés en médicaments. » Gomoviroa hocha la tête d’approbation et empocha la bouteille. « Au fait, j’ai entendu dire que vous avez abattu cette Brute dorée avec la magie que je vous ai enseignée. »

Oh, je suis sur le point de recevoir une autre réprimande ? Je m’étais un peu affaissé et j’avais reculé de quelques pas.

« Umm, c’était une situation d’urgence, donc je n’avais pas le choix. De plus, cela a fonctionné, donc ce n’est pas grave, non ? J’ai déjà reçu suffisamment de réprimandes de ma mère et de Fahn. » «

Espèce d’idiot idiot ! Comment pourriez-vous même penser à défier cette bête avec de la magie destinée à l’entraînement !? » Gomoviroa m’avait frappé la tête encore et encore. Malgré sa force physique inexistante, ça faisait encore un peu mal. « L’insouciance et le courage ne sont pas la même chose ! Je suis peut-être une nécromancienne, mais je ne peux même pas ressusciter les morts ! Si vous refaites cette idiotie, je ne serai plus votre professeur, vous comprenez !? »

« Je comprends. Je promets que je ne recommencerai pas. »

« Comprenez-vous vraiment ? Vraiment ? »

« Je comprends ! Je promets de ne plus jamais utiliser ce sort pour combattre ! »

Et donc, ma première bataille en tant que magicien s’était terminée par ma victoire écrasante.

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– Évaluation du poids —

Moi, Gomoviroa, j’avais pris un disciple du nom de Veight. Les résultats de son test d’aptitude sont consignés ci-dessous.

Il a montré différents niveaux d’affinité pour une variété de domaines, mais le renforcement magique semble être celui où son aptitude est la plus forte. Selon son propre rapport, la première fois qu’il a réussi à lancer un sort de renforcement, il l’a fait avec des résultats spectaculaires. De plus, il a montré qu’il possède l’intuition naturelle nécessaire pour appliquer la magie qu’il acquiert dans des situations de combat pratiques. Il est, au moins, la première personne dont j’ai jamais entendu parler qui a utilisé le sort de base pour augmenter le poids dans une bataille.

Cependant, comme il n’avait fait aucune expérimentation préalable ou n’avait aucun fondement dans la théorie derrière le sort, son utilisation était extrêmement dangereuse. Bien que Veight ait un potentiel exceptionnel, sa personnalité téméraire me porte à croire que je dois faire attention à sa formation. Cela peut l’amener à croire qu’il manque de talent ou que je n’apprécie pas ses capacités. Peu importe, je vais suivre sa formation lentement. Je préférerais de beaucoup garder mon précieux disciple en sécurité plutôt que de lui en apprendre plus qu’il n’est prêt à utiliser. De plus, il est un sorcier bien trop intéressant pour que ce monde puisse le perdre. Son potentiel est illimité, et ce serait un gaspillage pour lui de périr avant qu’il ne soit assez vieux pour le réaliser. Je remercie la grande roue du destin qui nous a réunis. Je prie sincèrement pour que son chemin dans la vie le conduise à la connaissance et à la vérité.

Postscript

Compte tenu de son imprudence innée, j’ai décidé de le surveiller de plus près. Je ne doute pas qu’il tentera à nouveau quelque chose au-delà de ses capacités d’ici peu…

Histoire Courte en prime

J’avais touché Firnir et j’avais crié avec conviction : « Tu es un loup-garou ! »

« Moi, suis-je la suspecte !? S’il y a quoi que ce soit, alors tu es plus susceptible d’être un loup-garou, Vaito ! »

Malgré ses protestations, je pouvais dire qu’elle était légèrement secouée. J’avais décidé de la pousser plus loin et j’avais répliqué : « Monza et Sire Baltz se méfiaient de toi, et ils sont tous les deux morts. Tu es la seule assez folle pour tuer tous ceux qui t’accusent ! »

Airia, Melaine et les autres membres du cercle acquiescèrent tous d’un signe de tête. Voyant une pause dans la conversation, le Maître leva la main.

« Le coucher du soleil est arrivé. Tous les joueurs, pointez la personne que vous souhaitez exécuter. »

Tout le monde avait pointé à l’unanimité Firnir. On dirait que c’est fini pour toi.

« Awww. »

Firnir baissa la tête et déclara : « Tu as raison, j’étais un loup-garou ! »

« D’accord, c’est un problème ! »

J’avais pompé mon poing pour célébrer. Nous étions en train de jouer à un jeu de « Loup-garou ». J’avais enseigné le jeu à tous mes amis pendant les festivités de l’indépendance de Ryunheit, et maintenant que la fête touchait à sa fin, nous étions tous réunis pour jouer.

J’étais sûr que la plupart des gens le savent déjà, mais Loup-garou est un jeu où tout le monde se voit attribuer des rôles différents, et les villageois doivent deviner qui sont les loups-garous. Chaque soir, le loup-garou tue quelqu’un, et chaque jour, tout le monde discute entre eux et vote sur une personne à exécuter. C’est un jeu passionnant de tromperie et de déduction. Bien que je dois admettre, il a un ton plutôt sombre.

En tout cas, alors que je l’avais joué une ou deux fois dans mon ancienne vie, c’était la première fois que j’essayais le jeu dans ce monde. Comme nous étions tous débutants, moi y compris, j’avais décidé de garder les règles simples cette fois. Les seuls rôles avec lesquels nous allions étaient villageois et loup-garou. Une fois quelqu’un pendu, il était obligé de dire aux gens son rôle, mais à part ça, il pouvait mentir à sa guise. Les villageois allaient gagner une fois que tous les loups-garous avaient été pendus, et les loups-garous allaient gagner une fois qu’ils allaient égaler ou dépasser en nombre les villageois.

Il m’est arrivé de jouer le rôle de villageois dans ce cycle, et pour le moment, j’étais encore en vie. La nuit se termina et midi revint. Le Maître, qui arbitrait le match, avait dit à tout le monde que les loups-garous avaient tué dans la nuit.

« Ce soir, Kurtz a été mordu à mort. »

Kurtz se leva tristement de son siège et sortit du ring. Il ne restait plus que cinq d’entre nous : moi, Melaine, Airia, Fahn et Jerrick.

« Maintenant que Fir est parti, il ne reste plus qu’un loup-garou. »

Melaine avait ouvert la discussion avec une déclaration sûre. Elle avait observé les réactions de chacun, essayant de glaner autant d’informations que possible. Avec le nombre de joueurs que nous avions, nous avions décidé de deux loups-garous. Ce qui signifie qu’avec Firnir morte, un seul était resté.

« Entre l’attaque du loup-garou et la pendaison, nous allons perdre deux personnes chaque nuit. En d’autres termes, nous n’avons plus que deux chances de deviner qui est le loup-garou. »

Airia sombra profondément dans ses pensées après avoir dit cela. Bien que nous ayons férocement débattu de qui pourrait être le loup-garou restant, nous n’avions pas pu trouver de preuves tangibles pour qui que ce soit, et nos votes s’étaient retrouvés dispersés. Après beaucoup de délibérations, j’avais voté pour Fahn, principalement parce qu’elle était la personne contre laquelle j’aurais le plus peur de monter si elle était un loup-garou. Jerrick avait eu la même idée, et il avait également voté pour Fahn.

« Eh bien, on dirait que je suis morte. Dommage, cependant, les gars, j’étais villageoise. »

Si elle avait été un loup-garou, nous aurions gagné dès maintenant. Bon sang…

Le lendemain matin, Jerrick avait été tué par le loup-garou. Repose en paix, mon ami. Les seules personnes qui restaient maintenant étaient moi, Airia et Melaine. Depuis que je savais que j’étais un villageois, Airia ou Melaine devaient être le dernier loup-garou. Si je n’avais pas choisi la bonne personne ici, nous ne serions plus qu’un loup-garou et un villageois. Ce qui signifie que je perdrais. Maintenant, qui est le plus suspect ?

« Vous savez, Veight est probablement le dernier loup-garou. S’il était un villageois, il aurait déjà été tué. »

« Qu-quel genre de logique est-ce ? » demandai-je.

« Je veux dire, tu es le meilleur avec des mots de nous tous ici, n’est-ce pas ? Tu serais la première personne que les loups-garous voudraient voir disparaître. »

Je n’en savais rien.

« Je ne pense vraiment pas que ce soit vrai, mais… »

À cela, Melaine me regarda.

« Qui pensez-vous est responsable de convaincre Ryunheit de rejoindre notre cause, hein ? »

« … Le Seigneur-Démon ? »

Mélaine soupira.

« Très bien, maintenant je sais que tu te méfies. »

« Si quoi que ce soit, tu es celui qui se méfie ici, Melaine. Il me semble que tu es le loup-garou et que tu viens de faire ressortir tous ces arguments pour cibler quelqu’un d’autre. »

Avant de pouvoir dire autre chose, Airia m’avait interrompu : « Sans aucune preuve concrète, nous allons simplement tourner en rond. Au lieu de discuter de qui semble le plus soupçonneux, pourquoi ne décidons-nous pas en fonction des votes antérieurs de tout le monde ? »

« Ouais, cela semble être une bien meilleure idée. »

Pour qui Firnir avait et n’avait pas voté, cela nous donnerait beaucoup d’informations précieuses. D’autant plus qu’il s’agissait de données dures, et non de spéculations. Les loups-garous ne voulaient naturellement pas exécuter leur propre espèce, ils avaient donc tendance à éviter de voter pour leurs camarades. De plus, les loups-garous savaient tous qui étaient leurs camarades. Ils allaient voté sur qui tuer en utilisant leurs hurlements à longue distance. Cependant, cela semblerait trop suspect s’ils se couvraient ouvertement, alors ils avaient tendance à garder leur soutien aussi caché que possible. Cependant, leurs votes trahissaient leurs véritables allégeances.

« Il n’y avait que deux loups-garous cette fois, donc je doute que l’un ou l’autre ait voté pour l’un des leurs. » Melaine acquiesça et regarda par-dessus le bloc-notes dans lequel elle avait enregistré les votes de tout le monde. « Voyons voir ici. Tout le monde a voté pour Firnir au cours des premiers tours… mais c’était aussi les gens qu’elle a ensuite tués. »

Elle était si simple que c’était plutôt mignon. J’avais regardé le bloc-notes moi-même et vérifié pour qui Firnir avait voté pour les tours suivants. La connaissant, elle n’était probablement pas assez rusée pour voter pour l’un de ses camarades.

« Il semble que lors des trois derniers tours, Firnir ait voté pour Kurtz, Airia et moi. »

Melaine était la seule pour laquelle elle n’avait jamais voté. Cela jetait certainement des soupçons sur Melaine, mais c’était loin d’être une preuve tangible. Malheureusement, il ne restait pas beaucoup de temps avant le coucher du soleil. Le Maître avait regardé le sablier à côté d’elle et avait dit : « Le coucher du soleil est arrivé. Tous les joueurs, pointez la personne que vous souhaitez pendre. »

Après quelques secondes de délibération, je désignai Melaine. Naturellement, Melaine m’avait montré du doigt. Et Airia… désigna Melaine. Melaine avait été pendue.

« Quoi !? »

En se levant, Melaine avait crié : « Mais je suis une villageoise ! »

Attends, quoi !? Je me retournai vers Airia. Comme je n’étais pas le loup-garou, la seule personne que cela pouvait être était elle. Dehors, Firnir avait brandi sa pancarte de loup-garou et avait pompé son poing en l’air.

« Nous l’avons fait, Airia ! Notre plan a réussi ! »

« Plan ? » avais-je demandé et j’avais regardé Firnir.

Firnir sourit et dit : « Ouais, notre plan pour que tout le monde me soupçonne, afin qu’Airia puisse aller jusqu’au bout ! N’êtes-vous pas heureux, les humains et les démons travaillent ensemble comme vous le vouliez ! »

« Je veux dire… »

Je m’étais de nouveau tourné vers Airia. Elle m’avait fait un sourire angélique et avait dit : « Je vais visiter votre maison ce soir, Sire Veight. »

Elle m’avait totalement eu.

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