Je suis le Seigneur maléfique d’un empire intergalactique ! – Tome 4 – Épilogue – Partie 3

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Épilogue

Partie 3

Alors que je me détendais dans ma suite penthouse, Rosetta était entrée en courant dans la pièce, essoufflée. Vu son anxiété, je m’étais dit qu’il devait y avoir un problème.

« Chéri, as-tu fait quelque chose ? »

« De quoi parles-tu ? »

J’avais levé les yeux du livre électronique que je lisais sur le canapé. Toutes sortes d’écrans d’information projetés par ma tablette planaient autour de moi, mais je les avais effacés pour lui parler.

Rosetta expliqua la raison de sa présence. « Quelqu’un que je connais voulait que je fasse de la médiation pour elle. Elle avait l’air si effrayée et elle était si pressée que j’ai commencé à être curieuse. »

« Comment la connais-tu ? »

« Nous avons été apprenties servantes au palais ensemble. »

Qu’est-ce que quelqu’un comme ça me voulait ?

« Qui est-ce ? »

« Elle vient de la maison d’un marquis. Elle a dit que quelqu’un de la famille t’avait mis en colère, alors elle voulait avoir l’occasion de s’excuser auprès de toi, Chéri. »

« Est-ce une de tes amies ? »

« Eh bien… »

Lorsque j’avais vu Rosetta se débattre avec cette question, j’avais pu faire une supposition éclairée au sujet de cette fille. Elles n’étaient probablement pas amies et se connaissaient à peine. Alors que je réfléchissais à ce qu’il fallait faire, Marie était entrée dans la pièce.

« Lord Liam, nous avons terminé l’enquête sur le marquis. Voici les documents. »

« C’est vrai, ce type. »

C’était probablement la maison à laquelle appartenait l’héritier qui avait ridiculisé Amagi. J’avais pris les documents de Marie, et j’avais appris que le marquis possédait une assez grande maison. Son territoire était équivalent à celui de la maison Berkeley, ce qui était logique étant donné le titre de marquis, mais son domaine n’était pas terriblement développé, et leur armée n’était guère plus qu’un spectacle. Ils disposaient de cent mille navires, mais l’armée de la maison Berkeley représentait une plus grande menace. En d’autres termes, comme je m’y attendais d’après les manières grossières de l’héritier, ils étaient pratiquement des moins que rien.

Marie s’était mise au garde-à-vous en me regardant parcourir le rapport. En m’allongeant sur le canapé, je lui avais rendu les documents.

« Ils ne font qu’embellir le paysage, alors nous les enlèverons. Soyons un peu plus proactifs cette fois-ci. »

Il serait ennuyeux que cela s’éternise, comme cela avait été le cas avec la maison Berkeley, et je voulais donc en finir rapidement. Marie ne semblait cependant pas penser que ce serait possible.

« Je crois que ce sera difficile à réaliser. Le marquis a déjà demandé à l’Empire de servir de médiateur. Ils souhaitent nous présenter leurs excuses. »

« Quoi, ils ne veulent pas se battre ? »

« Lorsqu’ils ont appris que l’héritier s’était disputé avec vous, ils ont entamé les démarches pour le désavouer sur-le-champ. Ils sont également prêts à vous offrir la fille du marquis. J’ai entendu dire qu’elle s’était entraînée au palais avec Lady Rosetta. »

Marie jeta un coup d’œil à Rosetta et l’expression de cette dernière sembla troublée pendant un instant. Il avait dû se passer quelque chose entre elles deux pendant leur formation de servante.

Il serait intéressant de garder une telle femme à proximité et de la choyer pour voir la réaction de Rosetta…

Curieux, j’avais demandé à Marie de me fournir les données relatives à sa fille.

« Elle a intérêt à être jolie. Je suis très exigeant avec les femmes. »

« C’est elle. »

Marie avait appelé une image holographique en 3D, et la fille qui s’affichait devant moi était certainement très belle. Elle venait d’entrer dans l’âge adulte et paraissait jeune. Cependant, je ne pouvais pas l’ajouter à mon harem.

« Son style est trop voyant. Ce n’est pas mon genre. Dis au marquis que je ne veux pas d’elle. »

« Êtes-vous sûr ? Vous pourriez la prendre comme maîtresse et l’enfant que vous auriez avec elle pourrait être le prochain marquis. »

Ce serait l’occasion pour moi de prendre la tête de la famille d’un marquis, mais quand je m’étais demandé si je voulais vraiment faire une telle chose, je n’étais pas sûr de le vouloir. De plus, je n’aimais pas vraiment l’allure de la fille, même si elle était jolie. C’était une sorte d’instinct, ou peut-être qu’elle me rappelait mon ex-femme d’une manière ou d’une autre. Son visage était beau, mais il m’apparaissait comme un visage qui pouvait me trahir. Quoi qu’il en soit, elle méritait de faire partie de mon harem, mais ne m’attirait pas personnellement. En tant que seigneur du mal, je me devais d’être exigeant.

« Je ne suis pas intéressé. Si je veux leur territoire, je le prendrai par la force. »

Lorsque j’avais dit cela, Rosetta s’était mise à rayonner pour une raison que j’ignore. Elle tremblait de bonheur, ses yeux se remplissaient de larmes. « Chéri ! »

« Qu’est-ce qui te rend si heureuse ? »

Je ne vais pas refuser la fille à cause de toi !

Marie avait l’air heureuse aussi, ce qui me mettait en colère. Elle déclara : « Je pensais que vous diriez cela, Lord Liam. Il n’est pas nécessaire de prendre la fille de ce marquis, même par la force. N’est-ce pas gentil, Lady Rosetta ? »

Rosetta rougit aux paroles de Marie. Elles se font vraiment des idées sur moi. J’étais irrité de voir Marie agir comme si elle avait vu clair en moi, mais avant que je ne puisse me plaindre, Rosetta avait pris la parole à son tour.

« Oh, je t’aime, chéri ! » Trop heureuse de son incompréhension, Rosetta m’avait sauté dessus.

Qu’est-ce que c’est que ça ? Dis-moi ce qui t’a rendue si heureuse ! Rien de ce que j’ai dit n’aurait dû provoquer cette réaction !

« Arrête, Rosetta ! »

Pendant que je me débattais, Amagi était entrée pour m’apporter du thé. « Vous vous entendez bien tous les deux. Dois-je vous apporter votre thé dans deux heures ? »

« N-Non ! C’est juste… ! »

J’avais l’impression que ma femme m’avait surpris en train de la tromper. La culpabilité m’avait donné des sueurs froides sur la nuque.

Même Marie était intervenue. « Lord Liam, je vais m’assurer que personne ne s’approche de votre chambre pour interférer ! » Oh, elle était vraiment si inutile.

Alors que je continuais à essayer d’arracher Rosetta de moi, Eulisia fit irruption dans la pièce, des sacs de courses accrochés à ses bras. Je suppose qu’elle était sortie en ville aujourd’hui et qu’elle s’était encore amusée comme une folle.

« Seigneur Liam ! Je veux me montrer à mes anciens collègues de travail, alors s’il vous plaît, prenez une photo avec moi ! Je veux une photo où nous nous serrons dans les bras comme si nous étions amoureux ! »

Pour enfoncer le clou, elle voulait envoyer cette photo à ses anciennes collègues de travail, sachant qu’elles rêvaient de devenir la concubine ou la maîtresse d’un noble. Quelle nana grossière ! Je savais qu’elle était un gâchis de joli visage.

Amagi et Marie entraînèrent Eulisia hors de la pièce.

« Lady Eulisia, soyez plus consciente de votre position en tant qu’adjointe du maître, » dit Amagi.

« Ne vous mettez pas en travers du chemin de Lady Rosetta, espèce de gâchis ! » ajouta Marie.

Les deux femmes la tirant par les bras, Eulisia s’était efforcée de se rapprocher de moi.

« Ah, attendez ! Mes collègues de travail me faisaient la même chose tout le temps ! Je vais me venger ! »

 

 

Elles étaient parties toutes les trois, et il ne restait plus que Rosetta et moi. Attendez, ce n’est pas bon.

Rosetta avait les joues roses et s’agitait. Alors que j’essayais de trouver un moyen de m’échapper, la porte s’était à nouveau ouverte et Wallace s’était précipité à l’intérieur, me demandant de l’aide.

« C’est énorme, Liam ! »

Lorsque Wallace était apparu, paniqué, Rosetta s’était finalement détachée de moi, l’air déçu.

« Ça tombe bien, Wallace ! Alors, qu’est-ce qu’il y a ? »

Après tout, j’avais eu raison de garder ce type dans les parages. Cependant, ce que Wallace m’avait apporté dans son souffle haletante, c’était… encore un autre problème.

« Mon frère — je veux dire, le troisième prince… »

« Le troisième prince ? »

« Le prince qui est le troisième dans l’ordre de succession au trône veut te rencontrer, Liam ! »

Rosetta se couvrit la bouche des deux mains, surprise. « Le troisième prince ? Vraiment ? »

Wallace et Rosetta me regardèrent tous les deux avec impatience.

Eh bien, je crois que les choses deviennent intéressantes.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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