Je suis le Seigneur maléfique d’un empire intergalactique ! – Tome 3 – Épilogue – Partie 3

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Épilogue

Partie 3

Bien qu’il ait refusé ma simple demande il y a une minute, Wallace avait dit : « Liam, je veux un dessert vraiment spécial avec mon déjeuner… le plus cher qu’ils ont. »

« Je pense que tu devrais juste prendre de l’eau. »

Pourquoi est-ce que j’ai un laquais qui se moque de moi ? Je veux bien m’en occuper, mais pas s’il a l’impression de profiter de moi.

Eila avait gloussé devant l’égoïsme de Wallace.

Elle le déteste vraiment, hein ? Je me demande si sa personnalité ne la met pas mal à l’aise.

Eila déclara : « Pourquoi ne manges-tu pas de l’air, Wallace ? Par contre, je prendrai ce dessert hors de prix à la cafétéria. »

« N’es-tu pas un peu trop méchante ? Ne peux-tu pas lui dire quelque chose à propos de son attitude, Kurt ? »

Brusquement entraîné dans la conversation, Kurt avait dû décider qu’il avait lui aussi des choses à dire à Wallace.

« Je pense qu’Eila a été un peu dure à l’instant, mais tu devrais vraiment apprendre à mieux gérer ton argent, Wallace. »

« Tu te lèves aussi contre moi ! Liam ! Mon patron, Liam ! Ces deux-là me disent des choses désagréables ! Vas-tu juste garder le silence sur ça ? »

Voilà mon laquais qui exige à nouveau des choses de moi, au lieu de faire quoi que ce soit pour mériter mon aide. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas comme ça que je pensais que les laquais étaient censés être !

« Ferme-la et contente-toi du plat du jour. »

« Alors tu m’abandonnes aussi ? »

« Ce serait bien si je pouvais. »

« Hein ? Pourquoi as-tu l’air si déçu par moi ? Est-ce que tu m’abandonnes ? Le fais-tu !? »

Wallace s’était accroché à moi désespérément et j’avais repoussé sa tête. « Tais-toi. Lâche-moi. »

Même si je faisais semblant d’être dérangé par lui, Eila était carrément effrayante.

« Wallace, enlève tes sales pattes de Liam tout de suite ! »

« Eep ! »

Eila avait commencé à poursuivre Wallace dans la classe.

J’avais rêvé de ce que serait la vie à l’école primaire… et mes rêves n’étaient pas du tout comme ça.

 

☆☆☆

 

Sur la planète capitale, le Premier ministre avait réuni un groupe d’officiels devant lui. Il s’agissait des Observateurs, qui avaient surveillé la Maison Claudia pendant toutes ces années. Un nombre important d’entre eux faisaient leur travail depuis des générations, et les membres actuels étaient tous assez mécontents.

Devant eux, le Premier ministre arborait un sourire.

« Je vous remercie pour vos loyaux services jusqu’à présent. Afin que vous puissiez continuer à être utile à l’Empire, j’ai l’intention de vous trouver un nouveau rôle. »

Naturellement, les Observateurs n’étaient pas heureux d’entendre cela.

« Premier ministre ! » protesta l’un d’entre eux. « On ne peut pas changer les choses comme ça après tout ce temps. Ordonnez-nous au moins d’observer maintenant la maison Banfield ! »

« C’est vrai ! » s’écria un autre. « Les ordres du défunt empereur sont toujours valables ! »

« Permettez-nous d’observer le comte Banfield ! »

Ayant fait le même travail pendant deux mille ans, leur groupe ne pouvait accepter qu’on lui dise de faire autre chose. Le Premier ministre comprenait leurs sentiments, bien sûr. Cependant, ces gens n’étaient rien d’autre qu’un problème pour lui maintenant.

« Je vois. Eh bien, si c’est ce que vous ressentez, je suppose que vous devrez juste mourir. »

« Premier ministre ? »

Sur une table devant lui, il jeta des impressions des documents que les Observateurs avaient amassés pendant des années, contenant toutes les saletés qu’ils avaient sur divers nobles. Les yeux des observateurs s’étaient écarquillés à la vue des documents.

Le Premier ministre déclara : « Je ne savais pas que vous enquêtiez même sur moi. »

Le groupe s’était spécialisé non seulement dans le tourment des gens, mais aussi dans leur espionnage. Ces personnes avaient sûrement leur utilité, mais le Premier ministre ne pouvait pas leur faire confiance maintenant qu’il savait qu’elles avaient fouillé dans ses propres affaires.

« Ce n’est pas ce dont ça a l’air ! »

« Gardez vos excuses. Si vous disparaissez tous, je pourrai dormir plus tranquillement la nuit. C’est une raison suffisante pour moi de vouloir que vous partiez. »

Les Observateurs semblaient prêts à résister par la violence, mais Tia s’était tenue sur le côté. Elle dégaina sa rapière, une épée conçue pour les coups d’estoc. Dans des mouvements rapides comme l’éclair, elle perça sans faille le cœur de chaque Observateur présent avant qu’aucun d’entre eux ne puisse se défendre ou fuir.

En regardant les Observateurs tomber un par un, le Premier ministre avait applaudi Tia. Après que le dernier se soit effondré sur le sol, il déclara : « Un travail incroyable. Je suis sûr que je peux attendre beaucoup de vous à l’académie militaire. »

Tia essuya le sang de sa lame et la remit dans son fourreau, regardant les Observateurs étalés. « Ce n’était pas un problème. J’apprécie l’opportunité de nettoyer ces rats qui ont contrarié le Seigneur Liam. »

S’étant opposés à Liam, les Observateurs n’étaient pas des fonctionnaires impériaux aux yeux de Tia, mais simplement des ennemis.

« Alors, allez-vous entrer tout de suite à l’académie militaire ? » demanda le Premier ministre.

« Oui, je prévois de commencer l’école l’année prochaine. »

« Et qu’en est-il des plans du comte ? » Le Premier ministre poursuivit en regardant certains de ses subordonnés entrer dans la chambre pour nettoyer les corps des Observateurs. Cette vision ne lui causait aucun désarroi, compte tenu de ce qu’il avait appris sur eux.

En tant qu’élève de quatrième année d’école primaire, la remise des diplômes de Liam approchait. Dans moins de trois ans, il sera diplômé de cette école et devra s’orienter soit vers une université, soit vers l’académie militaire. Le Premier ministre était curieux de savoir lequel il choisirait en premier.

« Le Seigneur Liam prévoit de donner la priorité à l’académie militaire. »

« Ce qui signifie qu’il ira à l’université après sa formation militaire. Je me demande si le conflit avec la famille Berkeley sera terminé d’ici là. »

Ce que le Premier ministre disait essentiellement, c’était : « Est-ce que votre combat avec la famille Berkeley sera en cours ? »

Tia n’avait aucun doute sur le résultat à cet égard. « Le Seigneur Liam sera victorieux. En fait, ça pourrait être fini assez rapidement. On ne sait jamais. »

Le Premier ministre avait souri à sa confiance. « J’espère que c’est vrai. »

 

☆☆☆

 

Au premier campus de l’école primaire…

« Les histoires des Chevaliers de la Table ronde, des Douze Chevaliers et d’autres trucs comme ça, c’est cool, non ? »

Ces mots enfantins venaient de Wallace.

Kurt le regarda avec des yeux plissés. « Te voilà encore en train de rêvasser. C’est quoi ta grande idée cette fois, Wallace ? »

« Je veux juste dire, tu sais, attribuer des numéros à une équipe de chevaliers choisis et talentueux. J’ai lu ce genre de choses dans des livres au palais. Ne trouves-tu pas ça cool ? »

« Ce ne sont que des bandes dessinées dont tu parles. »

Wallace avait détourné les yeux avec embarras quand Kurt le lui avait fait remarquer. Apparemment, il y avait des BD avec des chevaliers comme ça dedans. Dans ma vie antérieure, Nitta aurait lu des trucs comme ça. En fait, j’avais lu un manga de ce type qu’il m’avait recommandé à l’époque. J’avais deviné que, dans les bandes dessinées de ce monde, il y avait une histoire sur douze chevaliers d’élite qui avaient été désignés par des numéros, très similaire à une légende de mon propre monde. Le roi accordait à ces chevaliers des privilèges spéciaux pour les renforcer encore plus.

Nous étions derrière le bâtiment principal de l’école en ce moment, juste nous les garçons, discutant de choses stupides comme ça.

« Ça ne serait pas pénible d’essayer de trouver douze chevaliers super forts, non ? » avais-je marmonné.

Kurt avait répondu, exaspéré, « Tu ne devrais pas prendre tout ce que Wallace dit si sérieusement. La plupart de ses connaissances viennent des bandes dessinées, après tout. De toute façon, une personne pourrait trouver douze bonnes personnes en un rien de temps. »

« Vraiment ? » avais-je dit, surpris par une telle déclaration.

« Eh bien, oui. Je veux dire, penses-y. Par exemple, il y a beaucoup de chevaliers là d’où je viens. Il serait facile d’en choisir seulement douze, n’est-ce pas ? »

« Mais ils sont censés être exceptionnellement forts, non ? Y a-t-il tant de chevaliers vraiment forts ? »

« Eh bien, cela dépend de la façon dont tu les juges, et où tu regardes, mais je pense qu’il y en a beaucoup qui pourraient faire l’affaire. »

Maintenant que j’y pense, il y avait beaucoup de chevaliers parmi lesquels choisir, n’est-ce pas ? J’étais sûr que si je me penchais vraiment sur la question, je pourrais trouver des individus particulièrement forts parmi eux. À l’heure actuelle, dans la maison Banfield, Tia et Marie seraient qualifiées.

« Je suppose que je vais m’en trouver et leur donner des numéros. »

Kurt s’était empressé de me décourager. « Ne fais pas ça… Nous ne faisions que parler hypothétiquement. Accorder un traitement spécial à une petite bande de chevaliers ne pourrait qu’entraîner des complications, comme le ressentiment de tes autres chevaliers. De toute façon, les douze chevaliers de la bande dessinée dont Wallace parle sont les méchants. »

« Oh ? Des méchants ? »

J’avais jeté un coup d’œil à Wallace, et il avait détourné le regard. Cela m’avait fait changer quelque peu mon opinion sur lui, s’il prônait une voie du mal. Je pouvais respecter ça.

Kurt aurait pu penser que c’était une mauvaise idée, mais j’aimais ça. Ces chevaliers étaient comme l’armée du mal dans une histoire de héros, non ? Comme les quatre grands. Un seigneur du mal devrait avoir sa propre petite armée de chevaliers du mal, non ? J’avais l’impression de ne pas avoir fait assez de choses en tant que seigneur du mal récemment, mais là encore, c’était difficile d’être un seigneur du mal quand on allait à l’école primaire.

« La Table Ronde et les Douze Chevaliers, hein ? La question est de savoir quel modèle choisir », avais-je marmonné, et en entendant cela, Wallace avait levé la main.

« Liam, un jour je veux avoir mes propres Chevaliers de la Table ronde, alors ne choisit pas celui-là ! Si nous faisions la même chose, ce serait comme si tu me copiais, et ce serait embarrassant, non ? »

Wallace était à nouveau égocentrique, sans parler du fait qu’il était un peu irréaliste, s’il pensait qu’il commanderait un jour sa propre équipe de super chevaliers. Attends, il serait gêné qu’on ait tous les deux des chevaliers de la Table Ronde, mais il n’était pas gêné de copier des choses de bandes dessinées ?

J’avais décidé d’élaborer plus tard un plan pour mon équipe de chevaliers d’élite.

Les épaules de Kurt s’étaient affaissées. « Liam, tu l’as laissé t’empoisonner. »

Wallace n’avait pas apprécié le commentaire de Kurt. « C’est terriblement grossier, tu ne trouves pas ? »

Alors que nous continuions tous les trois à discuter, Rosetta et Eila nous avaient repérés et nous avaient fait signe.

Les voilà encore qui se mettaient en travers de notre précieux temps entre hommes.

« Chéri ! Tu es là ! »

« Que faites-vous tous les deux par ici ? »

La trop facile Rosetta, avec un grand sourire sur le visage, et Eila, qui mettait un point d’honneur à ignorer Wallace étaient arrivées en trottinant.

L’arrivée de Rosetta était particulièrement problématique. Son sourire illuminait tout son visage, ses boucles rebondissaient en courant, et le mouvement faisait rebondir ses seins. C’était si mignon, et dans cette vision, il n’y avait aucun signe de la Rosetta autrefois provocante. Non, la Rosetta autrefois fière courait vers moi comme un chien qui remue la queue quand il aperçoit son maître. Comme j’aime beaucoup les chiens, cette comparaison la rendait encore plus mignonne à mes yeux. Ouais, c’était un vrai problème.

« Pourquoi cela est-il arrivé ? » m’étais-je murmuré à moi-même.

« Qu’est-ce qui ne va pas, chéri ? Tu ne te sens pas mal, n’est-ce pas ? Allons tout de suite à l’infirmerie ! »

« Non, ce n’est pas ça… »

Rosetta était sincèrement inquiète pour moi. Bien sûr, si je savais que son attitude n’était qu’une ruse pour que je baisse ma garde, alors je pourrais apprécier la situation. Malheureusement, rien n’indiquait qu’elle n’était pas sincère.

Oh, où la courageuse Rosetta a-t-elle disparu ?

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