Chapitre 90 : Six ans. Cinq femmes. Statistiques OPées
Partie 2
« Illsy… Laisse tomber…, » déclara Ayuseya.
« Quoi !? » J’avais été choqué d’entendre ça, mais quand j’avais tourné la tête, j’avais vu ses yeux rougeoyants.
L’aura autour d’elle avait changé et l’armure magique qui fluctuait il y a un instant était revenue à la normale, mais elle avait une lueur étrange. Celle de Nanya était généralement noire, celle de Shanteya était grise, celle de Tamara était brune, celle de Zoreya était blanche, mais seule celle d’Ayuseya était transparente… jusqu’à maintenant.
L’aura de son armure magique était d’un rouge violent.
J’avais dégluti et j’avais lâché le Dayuk.
La bête se précipita vers elle, mais elle étendit la main et arrêta l’attaque avec sa paume. C’était surprenant, mais j’avais vu son visage. Elle souriait jusqu’aux oreilles.
J’avais su alors que ma femme, Ayuseya, était déchaînée…
Elle avait attrapé la bête et avait fait un lancer de judo par dessus son épaule.
« Hm. Joli coup de culotte, » je m’étais marmonné pour moi.
D’un coup de pied, elle envoya alors le loup voler, mais ce n’était que pour l’éloigner d’elle.
Les énergies tournoyaient clairement autour d’elle. L’aura rouge violente grandissait et son pouvoir semblait augmenter constamment.
Regardant le ciel, elle avait poussé un puissant cri.
« HAAA ! »
Les vagues d’énergie autour d’elle avaient fait craquer le sol et tout avait été repoussé. Ce qui était trop près était coupé par son aura… non, son armure magique. C’était la première fois que je voyais une armure magique capable d’être utilisée comme une arme. Techniquement, c’était possible, mais combien de pouvoir et de contrôle fallait-il avoir sur elle ?
Cependant, ce qui s’était passé ensuite était inattendu.
Son cri s’était transformé en grognement, puis en rugissement…
Ayuseya avait changé… Elle avait libéré ce qui était caché à l’intérieur d’elle et l’avait laissé sortir complètement. Elle s’était détachée et en même temps, elle avait trouvé un pouvoir que même moi, j’avais oublié qu’elle avait. Après tout, elle n’était pas une draconienne de sang pur. Elle était un hybride entre un draconien et un Vrai Dragon. Ce que je regardais, c’était sa moitié dragon.
Comme je l’avais vu dans mes jeux ou dans diverses œuvres d’art fantastiques… un DRAGON grandeur nature. Des écailles rouges recouvraient la majeure partie de son corps, tandis que des écailles dorées formaient un motif strié qui soulignait la force. Elle avait une queue, une paire de grandes ailes et des pointes le long de sa colonne vertébrale. Sa tête était ornée d’une paire de trois cornes de chaque côté, toutes semblables à celles qu’elle avait dans sa forme humanoïde. Une rangée de dents acérées comme un rasoir ornait sa bouche, prouvant qu’elle n’était pas faite pour être gentille avec sa nourriture.
En un instant, l’énergie magique et la force de la dragonne s’envolèrent. Elle n’était plus une draconienne, mais un dragon.
J’avais dégluti.
« Grrr ! » le Dayuk doré n’était pas encore fini.
Il m’avait visé, mais Ayuseya l’avait immédiatement mordu dans le dos. Ses dents pointues s’enfoncèrent dans sa chair. Le sang avait coulé à flots, mais cela n’avait fait qu’attiser sa soif de combat. Le monstre gémissait et voltigeait dans ses mâchoires, mais il avait été levé sans effort au-dessus du sol. D’une seule bouchée, le Dayuk doré géant avait été coupé en deux, mais avant que la tête n’atteigne le sol, la queue de la dragonne l’avait poignardé à travers son cerveau, le tuant.
Regardant le ciel, elle avait émis un rugissement féroce qui avait secoué toute l’île.
Je… Je suis enfin libre… elle avait parlé directement à mon esprit, par télépathie.
« Oui…, » avais-je dit.
J’ai changé… Me trouves-tu… dégoûtante maintenant ? demanda-t-elle avec un tremblement dans la voix.
« Dégoûtante ? Bien sûr que non ! Tu es un DRAGON ! Sais-tu à quel point c’est génial ? Bien sûr que oui ! Ma femme est un dragon ! » J’avais applaudi comme un enfant.
Elle avait ri.
Cette nuit-là, j’avais découvert que le rire d’un dragon peut être assez… effrayant.
Après, Ayuseya ne pleura plus jamais. La douleur dans son cœur s’était dissipée, et les chaînes qui la retenaient étaient maintenant brisées en morceaux. Son comportement avait changé, passant de celui d’une princesse réservée à celui d’une femme élégante, extravertie et parfois spontanée. Elle avait découvert qu’elle aimait flirter avec moi.
Un nouveau côté sauvage lui était apparu. Aventureuse et confiante en elle, Ayuseya n’avait jamais reculé devant la mêlée et s’était battue de toutes ses forces. La puissance du sang de dragon qui coulait dans ses veines lui donnait l’avantage dont elle avait besoin pour être à l’avant-garde aux côtés de Zoreya.
Je pourrais dire que c’était l’instant où j’étais retombé amoureux d’Ayuseya. Son nouveau côté, son nouveau moi, la vraie elle était séduisante.
Une autre qui avait changé d’une manière similaire avait été Tamara.
La chatte de compagnie s’était transformée en ce que ceux de mon monde appelleraient une fille-chatte à part entière. Il ne suffisait pas que son corps soit d’une beauté à couper le souffle maintenant, avec les courbes pour faire baver n’importe quel homme, mais elle avait aussi des oreilles de chat et une queue. La caresser avait pris un tout autre sens et quand elle était apparue pour la première fois devant moi… eh bien… c’était un jour que je n’oublierai jamais.
Je prenais un bain dans le petit lac que j’avais créé près de notre base. Entouré d’une haute clôture et avec accès direct au bunker souterrain, il était parfait et sûr. Aucun monstre n’avait pu passer et lancer une attaque furtive contre moi. Bien que, pour une raison quelconque, ces derniers jours, je n’avais pratiquement vu aucune de mes femmes. Elles n’arrêtaient pas de courir après quelque chose dans la forêt…
« Nya ~ »
J’avais entendu le son familier et je m’étais rapidement retourné.
Il n’y avait personne.
Clignotant des yeux en raison de la surprise, je me frottais les yeux et vérifiais mes oreilles.
« J’entends des choses ? J’ai cru entendre Tamara, » avais-je dit.
« Nya ~ »
Je l’avais encore entendu, mais cette fois derrière moi.
Je m’étais retourné. Il n’y avait personne, mais quand j’avais levé les yeux, j’avais vu une ombre dans les arbres.
« Qui va là !? » avais-je crié.
« Nya ~, » avait été venue la réponse.
« Tamara ? » avais-je demandé en plissant les yeux, mais l’ombre s’était dissipée.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » j’avais sauté hors du lac et j’avais regardé autour de la rive, mais je ne voyais rien ni personne.
Ce qui m’avait dérangé, c’est que je ne me souvenais pas que la Nekatare soit si rapide.
« Nya ~. »
J’entendis de nouveau son appel venir de derrière moi, mais elle n’était nulle part de visible. C’était comme si elle tournait en rond autour de moi, mais comment était-il possible que je ne puisse pas la détecter ?
« C’est bizarre…, » avais-je dit.
Il y avait une chose que je pouvais essayer. J’étais retourné dans le lac et… J’avais sorti un poisson de mon esprit intérieur.
« NYA ! »
L’appât avait fonctionné et j’avais attrapé le chat qui se faufilait…
« Je l’ai retiré il y a à peine une seconde, et tu l’as déjà… mangé, » avais-je dit, mais ce que j’avais vu m’avait laissé perplexe.
Tamara… avait changé.
Me regardant, elle avait avalé le reste du poisson et avait souri. L’eau montait jusqu’à sa taille et ses longs cheveux bruns coulaient sur son dos, qui était un peu plus poilu que celui d’un humain. Ses avant-bras et ses jambes étaient également recouverts de fourrure, mais seulement sur le côté extérieur comme une paire de protège-bras. Sa longue queue se balançait dans l’air à gauche et à droite. Son visage avait été changé de celui d’un félin au museau mignon à celui d’une belle femme aux canines légèrement plus longues et aux yeux de chat. L’avant de son corps était sans aucun doute celui d’une femme humaine jusqu’au moindre détail.
J’avais dégluti.
Elle était d’une beauté époustouflante et la caresser était la dernière chose à laquelle je pensais en ce moment… C’était dangereux.
« Nya… L’odeur du maître… est…, » elle inclina la tête vers la gauche et me regarda dans les yeux. « Celle de mon pote, » dit-elle.
J’avais encore dégluti.
« Euh… Tamara ? Comment ? Pourquoi ? Es-tu… !? » mes paroles avaient été scellées quand elle s’était jetée sur moi et m’avait fait un baiser.
J’avais perdu pied, et nous étions tous les deux tombés dans l’eau.
Secouant la tête comme un chat, elle avait gloussé et me l’avait dit. « Tamara ne veut plus être esclave. Tamara a un nouveau corps et aime le Maître comme tout le monde. Tamara veut aussi être la compagne du maître. Tamara donnera… tout au Maître. Non, à toi, Illsy. Tu veux bien me prendre pour compagnon ? » Elle me l’avait demandé et m’avait léché la joue.
Ses bras avaient bougé autour de mon cou et elle s’était rapprochée de moi.
Ce qui s’était passé ensuite était tout à fait évident… Tamara avait gagné.
C’était une belle femme aux oreilles de chat qui m’aimait !? Comment pourrais-je résister ?
De toute façon… Son espièglerie était toujours la même qu’avant, mais elle était devenue plus affectueuse envers moi, et il y a eu de nombreuses fois où elle avait dit des choses bien au-delà de ce que je considérais être sa capacité intellectuelle. C’était une chatte, d’une certaine façon, alors peut-être qu’elle n’avait jamais rien fait qui soit trop gênant pour elle.
Quant à sa force, elle excellait en vitesse et tout ce qui exigeait une grande agilité.
Ça ne me dérangeait pas tant que ça de prendre Tamara pour ma dernière femme. C’était quelqu’un qui était à mes côtés même après que j’aie perdu la tête en raison des Ténèbres. Et surtout, elle m’aimait comme tout le monde, et j’avais aussi appris à l’accepter et à prendre soin d’elle maintenant qu’elle était adulte.
Oui, aux yeux de son espèce, elle était déjà techniquement une adulte, mais pour moi… c’était une erreur. Maintenant, je n’avais eu aucun problème avec ça.
Tamara et Zoreya étaient les seules à ne pas vouloir partager leur temps de dodo avec moi et une autre de mes femmes. Toutes deux avaient exactement la même raison : elles me voulaient égoïstement seulement pour elles-mêmes pendant ces nuits de passion.
En parlant de ça, Zoreya était aussi une beauté en tant que femme, mais qui était ridiculement timide quand elle sortait de son armure. Le changement était si extrême que cela m’avait fait rire à certains moments.
Eh bien, après notre première nuit ensemble, elle avait commencé à socialiser beaucoup mieux avec mes autres femmes et moi aussi. J’avais découvert qu’elle avait une passion pour la lecture, tout comme Ayuseya, et qu’elle était si mauvaise en cuisine que même les monstres fuyaient ses créations.
Une histoire amusante… Une fois, Tamara l’avait défiée à une épreuve de force en cuisine. Inutile de dire que la nekatare avait gagné d’un mile. Quant à ce que Zoreya cuisinait… il était visuellement censuré par l’univers.
Je ne voulais pas dire que la cuisine de ma propre femme était mauvaise, mais quand nous avions donné le résultat à un T-Rex… il s’était arrêté de bouger et était mort peu après avec de la mousse sortant de sa bouche.
Bref, la cuisine de Zoreya pourrait tuer un Boss Légendaire. C’était une arme que N’IMPORTE QUEL pays paierait des millions pour en avoir.
Elle s’était améliorée avec le temps. La femme humaine n’avait jamais abandonné, mais l’élimination de ses résultats mortels avait fini par devenir mon travail d’une façon ou d’une autre. Mon estomac et ma langue avaient dû être remplacés plusieurs fois, et j’avais failli mourir une fois, mais c’était pour une bonne cause ! Zoreya avait finalement appris à faire des frites non explosives !
Mais encore une fois, comment pouvez-vous transformer des frites en explosifs ? Était-ce possible ?
Eh bien, cela pourrait avoir quelque chose à voir avec le fait qu’elle avait accidentellement versé des tonnes de son énergie magique dans sa nourriture à cause de la nervosité qu’elle avait en cuisinant… pour les autres. Quand elle cuisinait pour elle-même, ce n’était pas si désastreux, mais elle continuait d’essayer, prétendant que c’était un entraînement pour l’avenir.
Contrairement au reste d’entre nous, elle devait aussi prier périodiquement Melkuth. Au début, je lui avais construit un temple. Ce n’était pas très efficace. Pendant les premiers mois, j’avais l’impression d’avoir un téléphone avec une batterie défectueuse que je devais toujours me précipiter à la maison pour recharger. Après la première année passée sur l’île, Zoreya avait réussi à apprendre comment acquérir l’énergie divine de Melkuth sans avoir besoin d’un temple. Ainsi, elle avait pu se recharger au milieu de la bataille, ce qui lui avait permis d’augmenter considérablement ses performances et d’utiliser plus souvent ses capacités plus consommatrices.
Zoreya était littéralement devenue un tank digne de n’importe quel groupe de raid ! Elle pouvait résister à n’importe quelle attaque lancée contre elle, surtout quand elle portait mon armure spécialement conçue.
En ce qui concerne la famille, elle m’avait dit qu’elle ne serait pas contre le fait de porter mon enfant, mais seulement après que nous ayons construit l’académie. Elle n’était pas pressée, mais elle sentait qu’une centaine d’années sans avoir vécu ce que c’était que d’être une mère était trop pour une humaine comme elle.
Merci pour le chapitre.
Bon réveillon à tous 🎊
merci pour le chapitre, bon réveillon a tous la petite blague ……… a l’année prochaine pour plus de rigolade
Bonne année chacun a le droit de lire quand t’il veux XD
Merci pour le chapitre!