J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 6 – Chapitre 118 – Partie 3

***

Chapitre 118 : Sous attaque

Partie 3

document.oncontextmenu=null;document.onselectstart=null;document.ondragstart=null;document.onmousedown=null;document.body.oncontextmenu=null;document.body.onselectstart=null;document.body.ondragstart=null;document.body.onmousedown=null;document.body.oncut=null;document.body.oncopy=null;document.body.onpaste=null;

S’ils avaient crié, « nous abandonnons » ou « nous nous rendons », j’aurais annulé l’attaque, mais ils ne se souciaient que de nous attaquer. Ce n’était pas une bataille, c’était un massacre de fourmis insignifiantes qui avaient osé attaquer un fourmilier.

J’avais donc attendu patiemment la fin de la bataille. Seulement dix-sept navires avaient hissé le drapeau blanc et ils venaient tous de Shoraya, Feyan et Teslov. Nanya les avait ignorés, mais elle avait fait disparaître tous les autres.

Même quand il ne restait plus qu’un seul vaisseau de l’Empire de Paramanium, ils osaient encore nous dénuder leurs crocs. En récompense, nous les avions arrachés et avions détruit leur vaisseau.

La bataille s’arrêta enfin, Nanya relâcha le [Super Boost] et l’aura dorée disparut. Avec un sourire satisfait sur les lèvres, elle arracha l’empereur inconscient de la mer et me l’amena. C’était facile de le repérer, il était le seul à porter des vêtements fantaisiste et un long manteau majestueux.

Avec un grand bruit sourd, l’humain avait été jeté sur le sable devant moi, tandis qu’elle circulait dans les airs, gardant l’œil ouvert pour tout problème.

Je m’étais assuré que l’homme respirait encore, puis j’avais envoyé un courant électrique dans son corps pour le réveiller.

« UGYAAA ! » Il avait crié quand je l’avais zappé.

« Oh ! Tu es réveillé ! Bien ! » avais-je dit avec un sourire, puis j’avais activé le sort de transmission vocale longue distance, pour que chaque survivant puisse nous entendre.

« Qui... Qui ? Que s’est-il passé ? Comment osez-vous parler ainsi à votre Empereur ? » s’exclama-t-il, retournant rapidement à son personnage.

« Ouais, je suis un Donjon, mon pote, tu n’as jamais été et ne seras jamais mon Empereur. Je dirai ce que je veux et si je ne t’aime pas, je te tue. C’est aussi simple que ça. Sais-tu où tu es et pourquoi tu es ici ? » avais-je demandé avec un sourire sur mon visage.

« De tels mots ! J’aurais dû vous faire pendre ! » cria-t-il en pointant sa main vers moi.

« Il n’écoute pas… Soupir. Peut-être que cela t’aidera à te rafraîchir la mémoire sur qui tu es en ce moment, » avais-je dit et j’avais attrapé son bras au coude et au poignet.

Avec une torsion de mes poignets, les os s’étaient pliés dans le mauvais sens et s’étaient cassés.

Les craquements avaient été entendus haut et fort pendant la période de transmission de la voix. Puis vint son hurlement de douleur.

« AGYAAA ! MON BRAS ! MON BRAS ! VOUS NOUS L’AVEZ BRISÉ ! »

J’avais poussé un soupir, puis je l’avais attrapé par la gorge et l’avais forcé à me regarder.

« Maintenant que j’ai toute ton attention, comprends-tu ta situation actuelle ? Ma femme vient d’anéantir toute ta flotte. Tu n’as plus de vaisseaux. Tes troupes sont dans un état misérable et même si par un miracle des dieux tu gagnais cette bataille, tu n’aurais aucun moyen de retourner sur le continent, » lui avais-je dit et j’avais dirigé mes yeux sur lui.

« Argh… Vous, monstre…, » dit-il.

« Monstre ? Je ne suis pas un monstre, mais toi qui as envoyé tes troupes dans cette quête de la mort en est peut-être un, » je lui avais montré un sourire.

« Je suis l’E-Empereur de l’Empire de Paramanium de droit ! Ils devraient être heureux de donner leur vie pour moi ! » avait-il répliqué.

« Vraiment ? Et si je leur promettais de les renvoyer tous sur le continent et même de les aider à guérir leurs blessures. Et si je leur payais le salaire que tu leur as promis ? Bien sûr, tout ça en échange de te tuer. Crois qu’ils n’accepteraient pas ? » avais-je demandé en souriant.

« Quoi ? Quoi ? Bien sûr que non ! Personne n’osera me toucher ! Je suis leur Empereur ! » cria-t-il.

Je commençais à avoir l’impression que la douleur que je lui avais causée n’était pas suffisante.

En poussant un soupir, je l’avais laissé tomber par terre et lui avais dit. « Ce type est inutile. » Je m’étais alors tourné vers la mer et j’avais demandé. « Y a-t-il des Suprêmes qui aient survécu à l’attaque de ma femme ? » leur avais-je demandé. « Je vous promets que je ne vous tuerai pas, alors venez par ici. »

Quelques instants plus tard, sept personnes grièvement blessées s’étaient présentées devant moi. Avec des parties de leurs armures fendues et brisées, des épées brisées, des os et des bleus partout sur leur corps, ils m’avaient donné l’impression d’avoir vécu une bataille cruelle et indicible dont ils étaient à peine sortis en vie. Penser qu’ils auraient été mis sur la touche par ma femme avait rendu cette bataille héroïque moins héroïque et plus comique.

« Je suis Ulgrad Davenko, » dit l’aîné d’entre eux.

« Je suis le duc Tarrisom Besfor, » dit celui à sa droite avec un bras cassé.

« Je suis le baron Zivir Masharya, » dit celui à gauche d’Ulgrad.

« Je suis le comte Passifiso Bashavar, » dit celui qui paraissait le plus jeune d’entre eux.

« Je suis la baronne Bulvina Vegiva, » déclara la seule femme parmi eux, une beauté avec une lèvre cassée et la main gauche tordue dans le mauvais sens.

« Je suis Zuvan…, » il avait toussé deux fois avec un peu de sang. « Mes excuses… Un morceau de métal a percé mon poumon… Je suis Zuvan Valdagar…, » déclara un homme d’âge moyen avec un regard de guerrier.

« Et je suis le Baron Balustrade Adriano Bartholi Veroli Capricionni Fervia Selionari Marchiaveli Herasia, » dit-il.

« Nom long…, » avais-je commenté.

« Mes parents étaient bizarres, vous pouvez m’appeler Adriano, » il avait incliné la tête une fois.

Au moins, ces sept personnes avaient fait preuve de plus de respect et d’une meilleure connaissance de la situation que leur soi-disant dirigeant.

« Bien. Maintenant, dites à votre Empereur ce que vous pensez de ma déclaration précédente et comment les gens sous sa direction réagiront parce qu’il est clair qu’il ne se soucie ni des nobles ni des paysans qui sont là, » leur avais-je dit.

Les sept suprêmes se regardèrent un instant, puis Ulgrad prit la parole.

« Votre Majesté, j’ai le regret de vous informer que ce que ce donjon a dit est la vérité absolue. S’il fait une telle proposition, vous serez mis en pièces par nos troupes, » avait-il déclaré.

« Quoi ? Mais je… ugh, » il se souvint enfin de son bras cassé et regarda le Suprême. « Je suis l’Empereur ! Je vous ordonne de me défendre et de tuer cette chose ! » demanda-t-il.

« Et nous vous disons qu’il a largement surpassé la puissance d’un Suprême. C’est un miracle que nous ne soyons pas morts comme ça ! » Zuvan l’avait réprimandé dans sa colère et avait toussé plusieurs fois.

« Oui ! Nous sommes venus ici parce qu’on nous l’a ordonné ! Mais il y a une limite à ce à quoi nous obéirons ! Suivre un chef stupide jusqu’à notre mort n’est pas l’une de ces choses ! Vous pouvez appeler cela de la trahison, mais sans nous, Suprêmes, votre grand Empire tomberait en quelques jours ! » La baronne Vegiva avait fait cette remarque.

« Cette expédition n’a été qu’un échec ! » le comte Bashavar, le plus jeune des Suprêmes, s’était plaint.

« Sans évaluer correctement la force de notre ennemi, vous nous avez tous envoyés à la porte de la mort ! Maintenant, vous voulez même prétendre que nous, les nobles, nous nous tiendrons tranquilles pendant que vous nous enverrez à la mort !? Il y a une limite à être un imbécile, Votre Majesté, et je le dis pour votre bien, quand vous dépassez cette limite, vous ne payez pas avec de l’or, mais avec le sang même qui coule dans vos veines ! » Le duc Besfor l’avait réprimandé.

« C’est tout simplement un miracle que nous soyons encore en vie… Je n’ai jamais rencontré de ma vie quelqu’un d’aussi puissant que cette femme volante, » dit le Baron Adriano en levant les yeux vers Nanya.

« Je crains que même si nous employions le plein pouvoir de tous les Suprêmes des trois continents, nous ne puissions pas gagner dans une bataille contre ce donjon, » le baron Masharya avait parlé avec un ton empli de regrets

Ils avaient tous pris leur décision et avaient parlé contre les ordres de leur Empereur.

Maintenant, je pouvais comprendre pourquoi cet homme au bras cassé, euh… l’Empereur et non l’un des Suprêmes, avait réagi de cette manière. Il n’arrivait toujours pas à croire ou à accepter le fait qu’il avait perdu. Pour être plus précis, j’avais vaincu toute sa force plus vite que son esprit ne pouvait l’imaginer, de sorte qu’il croyait toujours qu’il avait l’avantage.

« Regarde derrière toi, Votre Majesté, il ne te reste plus de bateaux. Tes hommes luttent pour rester en vie, mais tu continues à insister sur le fait que même dans ces conditions, ils doivent donner leur vie pour toi, » avais-je dit et j’avais montré du doigt le large derrière lui, qui était rempli des débris de sa flotte et qui fourmillait de milliers d’hommes qui luttaient pour rester en vie.

Quand l’Empereur regarda enfin derrière lui, l’image et l’état de sa flotte furent un choc. Il marmonna quelques mots incompréhensibles, mais il commença finalement à comprendre qu’il avait complètement perdu cette bataille.

« Surtout, pour autant que je sache, il faut qu’au moins deux suprêmes soient actifs sur un territoire non revendiqué pour le déclarer comme une nation libre. Cette île sur laquelle vous vous trouvez a été construite par moi, et ces deux Suprêmes officiellement reconnus même par l’Empire de Paramanium sont Savannah Azura, que vous connaissez, et Zoreya Eleanor Alttoros Deus, une Haute Apôtre de Melkuth le Dieu de la Guerre, » leur avais-je dit.

« Quoi ? » Il m’avait regardé avec des yeux d’incrédulité.

« Vous savez peut-être que je m’appelle Illsyore Deus. Le nom Deus m’a été donné par Melkuth lui-même. Cela signifie que non seulement je suis approuvé par vos dieux, mais je suis aussi sous leur protection. Vous qui avez défié ma maison et déclaré la guerre à ceux qui étaient protégés par le Dieu de la guerre, vous étiez voués à l’échec dès le début, » avais-je dit d’une voix claire et ferme.

Bien sûr, déclarer que Nanya était une Super Suprême qui pouvait gifler des Suprêmes comme si c’était une blague était probablement plus difficile à accepter que de savoir que deux de leurs Suprêmes déjà reconnus étaient présents ici, ainsi que le fait que j’étais sous protection divine. Melkuth n’avait rien à voir avec le fait de gagner cette bataille, il avait probablement soupiré et avait prit une pause café quand il avait vu la flotte arriver. Il n’y avait aucun doute que j’allais sortir victorieux, mais encore une fois, le fait d’évoquer son nom et de déclarer que j’étais sous sa protection était beaucoup plus crédible tant pour ceux d’ici que pour ceux de retour sur le continent.

« Hahahaha ! Pas étonnant qu’on ait perdu si vite ! Hahahaha… ugh mes côtes… ça fait mal, » Ulgrad riait mais s’arrêta quand il se poussa trop loin.

« Ne meurs pas, mon vieux, reste là jusqu’à ce qu’on puisse te guérir, » le comte Bashavar déclara ça.

« Tu crois que je vais en mourir, espèce d’enfant stupide ? Ou espères-tu qu’en mon absence, personne ne t’empêchera de réclamer la main de ma petite-fille ? » le vieil homme le regarda fixement.

« Tch ! » le jeune Suprême claqua la langue et détourna le regard.

Les voir agir de la sorte donnait l’impression que la tension de la guerre avait été complètement apaisée, mais il restait encore une question très importante à régler avant que nous puissions mettre un terme à tout cela. Ce qui m’inquiétait, c’était la décision que cet empereur stupide allait prendre. Même s’il était fou, le sang de la royauté coulait encore dans ses veines. S’il continuait à déclarer la guerre, je serais forcé de mettre fin à sa vie ainsi qu’à celle de ceux qui avaient cherché à suivre ses ordres jusqu’à la fin. Mais je ne pensais pas que cet homme avait inspiré autant de loyauté à son peuple.

« J’ai perdu… Paramanium perdu…, » déclara l’Empereur.

En poussant un soupir de soulagement, j’avais fermé les yeux un instant, puis j’avais dit. « Vous l’avez entendu. Votre dirigeant officiel a déclaré que c’était ma victoire. Maintenant, je vais sauver le plus grand nombre possible d’entre vous, vous construire des bateaux et vous renvoyer à Paramanium, » leur avais-je montré un sourire.

« Vous… Vous ferez ça pour nous ? » demanda l’un des Suprêmes.

Ils avaient tous été très surpris par ma générosité.

« Bien sûr que oui. Je n’ai jamais eu l’intention de faire de Paramanium un ennemi. » J’avais haussé les épaules. « Cet endroit est destiné à être un lieu d’enseignement supérieur, une Académie » leur avais-je dit.

« Une Académie ? Vous n’utiliserez pas cet endroit pour lever une armée ? » demanda l’aîné des Suprêmes surpris.

« Pourquoi voudrais-je faire ça ? Qui vous a raconté de telles bêtises en premier lieu ? » J’avais plissé les sourcils vers lui. « Cet endroit va devenir une Académie pour tous ceux qui veulent apprendre et s’améliorer. La politique étrangère n’aura pas de sens ici, donc les nobles et les paysans pourront apprendre ensemble. Je sais que cela semble ridicule pour certains d’entre vous, mais c’est exactement le genre d’endroit que cette île va être. Quoi qu’il en soit, ne bougez pas d’ici. J’irai sauver vos troupes, » avais-je dit, puis je m’étais envolé en l’air et j’étais allé là où se trouvait Nanya.

À partir de ce moment, c’était un jeu de base entre ma femme et moi, l’« attrapage du marin qui se noie ». J’avais fini par gagner, et comme prix, je lui avais demandé un baiser. Plus c’est simple et mieux c’est.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

Laisser un commentaire