Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 1

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Chapitre 4 : La Sorcière Dorée et le Roi du Mal

Partie 1

Au cours de la nuit dernière, j’avais attendu dans ma chambre comme si le temps était au ralenti. Je n’avais rien fait. J’étais là, à réfléchir sur diverses choses.

Pour commencer, à propos de l’ennemi, à propos de Shishigane, à propos du Dieu qui résidait actuellement en elle.

Il y avait sept mythologies qui participaient à cette guerre représentative mythique.

Mythologie Maya-Aztèque.

Mythologie Japonaise.

Mythologie Indienne.

Mythologie Égyptienne.

Mythologie Grecque.

Mythologie Nordique.

Mythologie Celtique.

Balor était issu de la Mythologie Celtique, tandis que Brünnhilde provenait de la Mythologie Nordique.

En d’autres termes, Shishigane se trouvait parmi les cinq autres mythologies.

Cependant, si nous prenions la maîtrise de la magie comme facteur, alors il y avait d’innombrables dieux qui pouvaient le faire, et il en était de même du contrôle du cœur humain. Nous n’avions pas assez d’indices.

En me basant sur la magie dorée et le collier, c’était approprié de supposer que sa mythologie était quelque chose liée à l’or. Ceci était donc une information utile. Cependant, même si j’essayais de chercher avec ça, le plus grand mystère restait présent.

Il était étrange qu’elle ait été capable de repérer si tôt, à la fois Charlotte et moi, en tant qu’Apothéose Divine.

Si ce mystère pouvait être résolu, alors peut-être je pourrais aller au cœur du problème.

En tant que personne qui poursuivait les hérétiques comme travail, dans le cadre de mes formations, j’avais lu tous les types de livres concernant les mythologies que j’avais pu trouver. Pourtant, je ne pouvais pas obtenir une réponse appropriée.

Même si je voulais relire certains documents, il n’y a aucune chance de trouver ce genre d’ouvrage dans la librairie de cette île ou dans la bibliothèque de l’école. De plus, je n’avais pas pu en transporter avec moi quand j’étais entré dans l’île, car j’avais eu peur qu’ils soient découverts pendant l’inspection.

En fin de compte, même si j’avais essayé de lire les quelques documents que j’avais avec moi jusqu’au matin, mes efforts restèrent vains. Ce soir, il s’agissait du moment où j’allais affronter Shishigane.

J’avais déjà suivi un entraînement afin de pouvoir neutraliser le sommeil, mais il était risqué de combattre un être non humain sans force. J’avais réussi à sauter les cours grâce à Kunisaki qui avait répondu à ma place pour les présences. En fin de compte, j’avais dormi pendant 8 heures.

Je m’étais levé vers 16 h. Maintenant, j’étais dans un état optimum, mais mon humeur était maussade.

À ce moment-là...

*toc* *toc*

J’avais entendu quelqu’un frapper à ma porte. Peut-être que quelqu’un était là afin de me voir.

« Yahhoo ~ Raika-kun. »

Les personnes qui étaient venues étaient Tenka, Kunisaki et Maria.

« Salut, qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Nous sommes venus te rendre visite ! » rendit Tenka en riant.

« Quoi, tu n’es pas pas énergique ? Es-tu malade ? » Kunisaki avait affiché un sourire amer.

« Tiens, les cours d’aujourd’hui, » Maria m’avait remis plusieurs feuilles imprimées.

« Merci beaucoup, » dis-je.

« Je suis contente de voir que tu vas bien, » déclara Maria.

Je lui avais déjà dit la véritable raison derrière mon congé maladie, et qu’elle ne devait pas le laisser savoir à Tenka et aux autres afin de ne pas les inquiéter.

« Ne feins-tu pas ta maladie, Raika-kun ? Tu sais, ce n’est vraiment pas bien ! » Tenka m’avait fait un regard furieux.

« ... Ainsi, je suis découvert. Eh bien, veuillez entrer ! Je vais vous servir un peu de thé, » déclarai-je.

« Super ! Désolée pour l’intrusion ! » déclara Tenka.

« Désolé pour l’intrusion ~, » déclara Kunisaki.

« Excusez-moi pour le dérangement, » déclara Maria.

Je les avais alors menés tous trois à l’intérieur de ma chambre.

« J’aurais voulu inviter tout le monde pour venir ici, mais d’une manière ou d’une autre, Ruirui et Charo-senpai sont absentes aujourd’hui. Je suis allée voir sa chambre tout à l’heure, mais il semblerait qu’elle ne soit pas là ~, » déclara Tenka en se promenant dans ma chambre.

« ... » Je m’étais raidi une fois que j’avais entendu les deux noms.

« ... Vraiment ? » il s’agissait de la seule chose que j’avais pu demander.

« C’est vrai. Tiens, cadeau, » Tenka m’avait offert deux confiseries pliées dans un sac en papier.

« L’autre était pour Ruirui, mais comme elle n’est pas là, j’ai pensé à prendre les deux avec moi, » déclara-t-elle.

« Ah, désolé de vous déranger..., » j’allais le prendre, mais elle avait soudainement attrapé ma main.

« Cependant, je ne peux pas le donner à Raika-kun puisqu’il est malade. Voilà pourquoi nous les finirons tous les trois, » déclara Tenka en souriant.

En regardant ce sourire innocent, je me sentais léger.

Spontanément, j’avais baissé la tête.

« Oh, ça veut dire... Donne-m’en aussi, » demandai-je.

« Donnez-moi un thé au lait et je t’en donnerai aussi, » répondit Tenka.

J’avais ri en entendant sa réponse exagérée.

« Comme vous le souhaitez, Votre Altesse Tenka-sama, » répondis-je.

« Bien. Je veux que vous ajoutiez beaucoup de sucre et de lait à l’intérieur de mon thé, » annonça Tenka.

*Hohohohoho* Tenka s’était mise à rire comme des gens de classe supérieure avec la main devant la bouche.

« J’aimerais bien avoir du café, » Kunisaki avait levé la main et demandé du café.

« D’accord. Et toi, Maria ? » demandai-je.

« Je veux la même chose que Tenka, » répondit Maria.

Compris, c’est le thé au lait.

Après cela, j’avais sorti une petite boîte de café pour moi et Kunisaki et j’avais pris une petite table et je l’avais placée au centre de la pièce.

« Désolé pour l’attente, » dis-je.

« Pas de problème, » déclara Tenka.

« Pas de problème. » Kunisaki l’avait dit sur le même ton que Tenka.

« Pas besoin de te soucier de ça, s’il te plaît, » Maria avait été un peu en retard en imitant les deux.

Pour l’instant, nous étions tous les quatre rentrés dans une discussion. C’était tout simplement quelque chose d’habituel sans rien d’intéressant.

Que se passe-t-il dans la classe aujourd’hui ?

Où allons-nous faire une excursion le week-end ?

Qu’allons-nous faire demain ?

Ce genre de choses.

« Eh~ ? Je ne sais pas comment faire celui-là. » Soudain, Tenka avait cela alors qu’elle était allongée par terre.

Elle avait emprunté mes mots croisés et avait essayé de les résoudre seule. Apparemment, il y a une question dont elle ne connaissait pas la réponse.

« Où ça ? » demandai-je.

« Ici, ici, ici, » dit-elle en pointant du doigt.

J’avais vu l’endroit où Tenka pointait.

... si je m’en souviens bien, le mot qui devrait s’appliquer ici est celui-ci.

J’avais essayé de voir à la question qui y était lié.

« Quoi !? Donc il y a un problème avec cette question ? Je ne sais pas comment le résoudre, » déclara Tenka.

« Eh, ah, c’est vrai ! » dis-je.

« Peut-être que celui que j’ai résolu tout à l’heure est faux. Il y a peut-être beaucoup d’erreurs dans ceux que j’ai déjà résolus, » déclara Tenka.

« Eh, est-ce vrai ? » demanda Kunisaki.

« Kojiro-kun n’a jamais fait ses devoirs, c’est pour ça qu’il ne peut pas comprendre. » Inclinant la tête face à Kunisaki, elle l’avait dit avec le sourire.

Argh, Kunisaki était tombé sur son dos. Puis les deux s’étaient mis à rire.

Quant à moi... la réponse que j’avais trouvée plus tôt était fausse...

Ce que Tenka avait dit résonne étrangement dans mon esprit.

La conclusion que j’avais eue plus tôt...

{ … Raika ?}

... j’ai compris.

{ … Quoi ?}

J’avais compris l’identité de Shishigane.

C’était un malentendu.

La réponse que j’avais donnée au départ était fausse.

C’est pour ça que je n’arrivais pas à la conclusion.

« Raika-kun ? » Voyant que je me taisais soudainement, Tenka se pencha vers moi et me demanda.

« Je me sentais tout à l’heure un peu étourdi. Ne faites pas attention à ça, » dis-je.

« Fu~n » Tenka avait fait un petit tour sur elle même et elle regarda l’horloge.

Actuellement, il était presque 5 heures.

« Alors, je vais y retourner maintenant. L’heure est déjà proche. Et vous deux ? » demanda Tenka.

« Moi aussi. Si Tenka-chan y retourne, autant que j’y retourne, » déclara Maria.

« Alors, moi aussi, » annonça Kunisaki.

Tous les trois se lèvent puis ils prirent leur sac.

« Merci de votre visite, les gars, » dis-je.

Je m’étais levé avec l’intention de les conduire à la porte... mais Maria s’approcha silencieusement de moi.

« Je reviendrai plus tard. Dès que je peux, » elle l’avait dit avec un volume sonore réduit qui ne pouvait être entendu que par moi seul.

Puis Maria était sortie en silence.

« Alors, au revoir, Raika. On se voit demain, » déclara Tenka.

« Bye-bye. On se revoit demain, » déclara Kunisaki.

« On se voit demain à l’école, » annonça Maria.

« À demain, les gars, » répondis-je au trois.

*clack*

J’avais fermé la porte.

« ... »

Je m’étais retourné dans ma chambre après les avoir vus partir. J’avais ouvert le tiroir de mon bureau et j’avais sorti une boîte carrée du bas du deuxième étage. J’avais ouvert la boîte de la taille d’une confiserie après l’avoir mise sur la table. L’intérieur contient deux armes de poing démontées.

{ ... Quoi !? C’est quoi ça ? Mes yeux sont désagréables.}

« C’est l’appareil pour tuer Dieu hérétique tel que toi. C’est juste dans le cas où tu serais désagréable, » déclarai-je.

J’avais assemblé les deux pistolets avec des mouvements précis.

Il s’agissait d’un GIGSAUER P336 fait sur mesure qui était typiquement utilisé par les forces spéciales d’un certain pays.

Et l’autre était mon pistolet personnel, le GIGSARIEL P666.

Le nombre de balles était de 12 + 1. Le chargeur pouvait être remplacé par un nouveau au niveau du poignet en moins d’une seconde.

La balle de 10 mm était faite d’argent sacré.

En théorie, c’était une arme fabriquée par l’homme qui était capable de tuer le Dieu hérétique.

*clack*

Puis, Maria était apparue sur la véranda.

Cependant, aujourd’hui, elle ne portait pas l’uniforme habituel.

Elle portait des vêtements fins et blancs qui s’adaptaient parfaitement à son corps.

« Désolée de t’avoir fait attendre, » déclara-t-elle.

« Je n’ai pas du tout attendu, » dis-je.

Après avoir échangé les salutations, je l’avais laissée entrer.

« Comment est la purification ? » demandai-je.

« C’est fait, » annonça-t-elle.

La cérémonie de purification était utilisée pour renforcer le caractère sacré de l’utilisateur.

Il s’agissait d’un rituel qui ne pouvait être exécuté que par une jeune fille pure. Dans ce rituel, la jeune fille pouvait partager sa Sainteté avec les autres sous une forme d’une Bénédiction.

Avec cette grande sainteté, c’était assez fort pour tuer les hérétiques si elle était utilisée comme attaque.

Elle devenait un bouclier sacré qui repoussait le pouvoir des hérétiques si elle était utilisée pour la défense.

En recevant cette Bénédiction, la capacité du combattant augmenterait de façon spectaculaire.

En premier lieu, Maria avait été choisie comme partenaire parce que les personnes pouvant faire une Sainte Bénédiction étaient rares dans notre église.

« Euh... Raika-senpai, » commença Maria.

« Quoi ? » demandai-je.

Maria me fit timidement signe de la main.

« Puisque c’est embarrassant, peux-tu éteindre la lumière ? » demanda-t-elle.

« C’est de ma faute. Je m’excuse pour l’avoir oublié. »

Je m’étais excusé auprès d’elle et j’avais été éteindre les lumières dans la pièce.

« Alors, s’il te plaît, agenouille-toi ici, » demanda Maria.

« Hmm. »

Je m’étais agenouillé devant elle avec ma tête penchée.

Après ça, j’avais fermé les yeux. Un bruit de tissu froissé avait été entendu et du tissu était tombé sur le sol à proximité.

 

 

{...Ois, arrête de baisser la tête ! Je ne vois rien !}

J’avais reçu une plainte de Balor, mais je l’avais simplement ignorée.

À ce moment-là, les bras de Maria m’avaient enveloppé la tête.

Je pouvais parfaitement sentir sa chaleur corporelle. Il y avait aussi une douce odeur qui chatouillait ma cavité nasale. J’entendais même les battements de son cœur. Et ce n’est pas tout.

De l’endroit où nous nous touchions, je pouvais sentir une mystérieuse chaleur s’infiltrant à l’intérieur de mon corps. La Bénédiction sainte était partagée à travers sa peau.

« S’il te plaît, lève la tête, » soudain, Maria la libéra de son étreinte et me déclara ça à voix haute.

J’avais levé la tête comme on me l’avait dit.

Je n’avais ouvert que mon œil droit et je l’avais regardé.

Son corps brillait devant moi, illuminé par le clair de lune qui traversait l’ouverture de la fenêtre.

« Au nom de notre Seigneur, je vais bénir notre camarade Raika Shinzen. Puissiez-vous faire pleuvoir le Jugement Divin sur le Dieu hérétique au nom de notre Seigneur, » déclara Maria.

Le Jugement Divin était ce que nous, de l’Ancienne Église, appelons l’Hérésie.

Cependant, il avait maintenant une signification différente.

De la part d’un peuple connu pour punir au nom de Dieu.

Vers [les personnes qui vont punir les Dieux hérétiques].

« Il sera fait selon vos ordres, » je l’avais dit à Maria de façon formelle.

Puis, ses lèvres touchèrent mon front.

La cérémonie de bénédiction était maintenant terminée.

J’avais retiré mon dispositif de sécurité et je l’avais mis dans l’étui.

Je suis prêt.

« Raika-senpai. » Maria m’avait appelé alors qu’elle enfilait les manches des vêtements qu’elle avait enlevés avant ça.

Sa voix avait d’une manière inhabituelle un soupçon de malaise à l’intérieur.

« Maria, » répondis-je.

Je lui avais donc répondu pour la soulager de son anxiété.

« Je crois en toi, Raika-senpai, » au contraire, elle avait exprimé sa foi en moi.

J’avais demandé à ce que mon arme soit prête. Donc, elle devait savoir que j’allais participer à la guerre représentative. Et ainsi, il y avait aussi le risque que je me fasse tuer.

« Personne ne peut te vaincre, Raika-senpai. C’est pour ça que je crois en toi, » continua Maria.

Et ainsi, Maria afficha un sourire audacieux. Cependant, je savais aussi qu’elle avait caché ses mains tremblantes dans son dos.

Je supposais qu’elle s’inquiétait beaucoup maintenant que j’allais me battre. Mais tout ça, c’était assez pour me donner du courage.

« Je vais revenir, c’est sûr, » lui avais-je tout en lui caressant la tête.

C’était comme quand je l’avais rencontrée pour la première fois il y a 10 ans. C’était comme les nombreuses fois où la réconfortaient quand elle pleurait après nos entraînements.

Ainsi, je l’avais laissé dans ma chambre et j’avais utilisé le fil pour descendre.

{...Ohh, attends un peu.} À ce moment-là, Balor m’avait crié dessus. { … Raika, es-tu sûr de vouloir y aller ? C’est clairement un piège.}

« C’est bien le cas, » répondis-je.

Je savais bien que l’invitation de Shishigane avait clairement quelque chose de pas clair.

{ … si c’est le cas, alors oublie cette femme. Ne perds pas ton temps.}

« Tu as mal compris, Balor, » j’avais réfuté son avis. « Je ne vais pas tomber dans un piège. Je vais l’écraser. »

Je disais ça, car j’avais déjà trouvé une solution.

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