Chapitre 2 : S’Éloigner de la Vie Normale
Partie 9
« ... »
Après je me suis réveillée, je... remarquais que c’était Brünnhilde qui était mise en avant.
Pourquoi... nos consciences ont-elles si soudainement changé... ?
La conscience de Charlotte s’était profondément rétractée, et par conséquent j’étais sorti à sa place.
Il était vrai que chaque fois que Charlotte faisait face à des problèmes, je devais apparaître afin de la protéger...
Mais jamais je ne m’attendais à être invoqué à cause de la honte...
En ce moment, elle était certainement dans une situation à problèmes...
« Charo-senpai ? » déclara Raika.
« !? »
Raika Shinzen approcha rapidement son visage du mien et ceci avait presque fait cesser les battements de mon cœur.
Cependant, j’étais heureuse, car il semblerait qu’il s’inquiétait réellement pour Charlotte.
« Allez-vous bien !? » demanda Tenka.
« Tenka, c’est parce que tu l’as trop taquinée, » dit-il. « Senpai était tout simplement reconnaissante pour ce qui s’est passé hier, c’est pourquoi nous sommes sorties aujourd’hui. »
« Euh... mais pourquoi des sous-vêtements ? » demanda Tenka.
Raika Shinzen continua de discuter avec la fille nommée Tenka.
Est-ce une occasion de faire mon retour ?
Non, agir maintenant serait une méthode assez lâche...
Le conflit dans mon cœur me laissait incapable de décider.
Pour l’instant, je voudrais voir comment la situation se révélera...
« ... ! »
... Ma vue rencontra celle de Raika Shinzen.
« ... Vous, » dit-il.
Ses yeux s’affinèrent alors qu’ils regardèrent directement dans les miens.
Il semblerait qu’il avait remarqué le changement.
Son œil gauche... l’Œil Maléfique luisait légèrement, et un motif était apparu dessus.
Ceci suffit à me rendre impossible le fait de résister de quelque manière que ce soit.
L’Œil Maléfique de la Domination.
Avec un seul coup d’œil, je serai dépouillée de ma propre volonté.
Quelle capacité désagréable !
C’était un pouvoir parfaitement adapté aux lâches qui n’avaient pas une once d’esprit chevaleresque.
« Charlotte-senpai, est-ce que ça va ? » Tenka avait demandé ça avec une expression inquiète.
« On dirait qu’elle est juste un peu étourdie. Il n’y a donc rien à craindre. » Raika Shinzen répondit pour moi.
« Vraiment ? ~ ah, c’est correct alors. Pour montrer à quel point je suis désolée de ce que j’ai fait, je vais vous aider à choisir vos sous-vêtements, » suggéra Tenka.
« Ohh, c’est une bonne idée. Ainsi, quand Raika et Senpai auront progressé jusqu’à ce niveau-là, il verra les sous-vêtements que nous aurons aidé à choisir. » La fille nommée Ruirui Shishigane montra également son soutien.
Et ce n’était pas du tout une blague.
Mais même si nous étions toutes des filles, montrer ma peau pour la première fois était quand même très embarrassant.
« Non, je suis..., » j’essayais de refuser leur proposition.
Puis Raika Shinzen tourna la tête, et donc également son œil gauche, vers ma direction,
« ... c’est une bonne suggestion. Je ne suis pas bon avec ce genre de choses, alors c’est bien qu’elles nous aident à choisir, » dit-il.
De mon point de vue, un ordre avait été ainsi donné.
« J’ai compris, » dis-je.
Même s’il l’avait dit poliment, un ordre reste un ordre.
J’avais hoché la tête sous l’influence de l’Œil Maléfique, incapable de résister.
*
« Wôw ~ Senpai est une telle beauté, alors celui-ci serait un très bon choix, » déclara Tenka.
« Je me demande si je ne devrais pas également en acheter pour moi, vous en pensez quoi ? » déclara Ruirui.
Tenka et Ruirui Shishigane semblaient s’amuser en choisissant des sous-vêtements. Elles me tirèrent par la main, me conduisant ainsi dans le vestiaire.
« S’il vous plaît, prenez votre temps, » annonça la vendeuse avant de fermer le rideau.
La cabine d’essayage se trouvant à l’intérieur du magasin était très grande. Elle était assez grande pour nous trois. Nous pouvions nous tenir à l’aise dedans.
Il n’y avait aucun moyen pour moi de m’échapper de là. Je pouvais juste rester immobile à l’intérieur.
Pff... Mais pourquoi suis-je là..., hé !? Réveille-toi, Charlotte ! pensai-je.
J’avais essayé d’appeler la conscience qui se trouvait à l’intérieur de moi, mais il n’y avait pas eu la moindre réponse. On dirait qu’elle était encore évanouie.
« Eh bien ! Charlotte-senpai, quelle couleur voulez-vous essayer en premier ? » demanda Tenka.
« Oh, euh... vous avez juste à choisir ce que vous trouvez bien, » répondis-je.
Le sourire innocent de Tenka me fit également légèrement sourire.
Au fond de moi, je voudrais leur montrer à quel point je détestais ça.
« OK, alors ça devrait être blanc ? Où devrait-il être noir ? Hé ! Ruirui ~ lequel penses-tu qui serait le mieux ? » demanda Tenka.
« Eh bien, nous avons encore beaucoup de temps avant la tombée de la nuit, » répondit Ruirui. « Pourquoi n’essayions-nous pas tout ? »
« C’est vrai. Je suppose que nous devons juste faire ça, » répondit Tenka.
Sans tenir compte de l’opinion de la personne qui se tenait devant elles, elles continuèrent à discuter.
Le blanc fut la couleur qu’elles décidèrent de choisir comme premier test.
« Bon, Charlotte-senpai, s’il vous plaît, enlevez vos vêtements, » déclara Tenka.
« Compris, » répondis-je tout en hochant la tête.
En raison de la présence de l’ordre donné juste avant, je devais totalement coopérer vis-à-vis du choix des sous-vêtements.
Après avoir docilement enlevé mon uniforme, je l’avais accroché sur un crochet.
Quoi... encore ?
Ceci me fit me souvenir de ce qui s’était passé hier.
J’avais été complètement exposé à sa vue et cela, contre ma volonté.
Bien que je n’étais pas en train de me déshabiller devant un homme, faire quelque chose d’aussi embarrassant resterait toujours embarrassant.
« Oups ! Maintenant, Charlotte-senpai a joliment enlevé ses vêtements ! » s’exclama Tenka.
« Quoi ? Ça a l’air bien plus impressionnant maintenant que vous les avez enlevés, » déclara Ruirui.
Sans demander mon consentement, les deux filles me déshabillèrent totalement.
Ma poitrine fit *boing boing* après avoir été libérée du tissu qui la tenait à l’étroit.
« « Wôw. » » S’exclamèrent les deux filles.
« S-s’il-vous-plaît, ne regardez pas trop là ! » dis-je.
Ne pouvant supporter d’être regardé, je cachai ma poitrine avec mes bras.
On dirait qu’il y avait encore un certain degré de liberté permis tant que je ne désobéissais pas à l’ordre donné. C’était toujours inconfortable, bien que...
« Dacodac. Alors, nous allons commencer par le haut ! » déclara Tenka.
« Laissez tout ça à Tenka. Je vais en essayer également, » dit Ruirui.
« Laissez moi m’occuper de ça, » déclara Tenka.
Tenka allait donc m’aider à mettre le soutien-gorge.
« Charlotte-senpai, veuillez vous pencher un peu plus ~, » demanda Tenka.
« Comme ça ? » demandai-je tout en me penchant vers l’avant.
« Exact. Maintenant, s’il vous plaît mettez-le, » dit-elle.
Je plaçai mes bras à travers les emmanchures avant de fermer le crochet qui se trouvait à l’arrière.
Bien que ce soit embarrassant, ceci se termine enfin... ou alors... c’était ce que je pensais.
« Oh hé ! Il est bien trop petit... Qu’est-ce que vous avez... !? » Demandai-je.
« Wôw ~ ! Ces choses sont vraiment à un tout autre niveau, » déclara Tenka avec un sourire extatique.
Elle enfonça sa main sous le bonnet de mon soutien-gorge depuis le côté.
« Ouah, c’est vraiment super doux et moelleux, » déclara-t-elle.
« Non, arrêtez ça... ! », criai-je.
« Sérieusement, ces choses sont énormes. Ruirui perd complètement face à ça, » déclara Tenka.
« Mumumu, ce n’est pas vrai ! » déclara Ruirui avant de se placer devant moi et d’enlever elle aussi son soutien-gorge.
Les seins enveloppés dans un soutien-gorge noir avaient été secoués d’une manière très voyante, faisant savoir aux autres qu’ils étaient présents.
Ses seins s’étaient relevés devant nous, affichant une très belle forme.
Sur le plan de la beauté, elle était clairement à égalité avec Charlotte.
Mais il y avait une différence majeure dans les conceptions du soutien-gorge. Elle en portait un qui me ferait certainement avoir honte de ça.
Cela mis à part, l’atmosphère ici était quelque peu envoûtante...
... Cette présence, où l’ai-je déjà sentie ? pensai-je.
Je sentais vraiment que cette sensation était quelque peu familière.
Non... peut-être que j’étais juste en train de trop y penser.
Il n’y a aucune chance qu’une Valkyrie telle que moi ait de telles connaissances humaines.
Ruirui Shishigane, qui ne semblait pas être dérangée par ma présence, continua à parler avec Tenka.
« Je ne veux pas être jugée par une planche à repasser telle que toi, Tenka ! » déclara Ruirui.
« C’est dur ça !! » cria Tenka avant de poursuivre sur un autre registre. « Mais maintenant que cela arrive, je vais comparer sous tous les angles chacun de vos seins à vous deux. »
« Hein !? » m’écriai-je.
Elle avait attrapé mes seins avec plus de force qu’auparavant.
De plus, elle allait de plus en plus loin.
Munyumunyumunyu
« La peau de Charlotte-senpai est si douce ~, » déclara Tenka.
« Ah, ah, ar-arrêtez-vous, a ~ h » criai-je.
« Ruirui, viens et essaie aussi, » dit-elle.
« Eh ~ ici et ici, » dit Ruirui.
Ruirui Shishigane s’était jointe à elle afin de me taquiner encore plus.
Elle caressait ma poitrine, ainsi que sur les côtés et également mes cuisses, le tout avec une grande douceur.
Quel est ce sentiment chatouilleux... ? me demandai-je.
Ses mains étaient vraiment bonnes afin de procurer du plaisir à la personne en face d’elle. Elles touchaient avec brio les zones les plus agréables, me procurant ainsi beaucoup de plaisir.
« Kuhh...! » Je laissai échapper un cri de plaisir.
Ce corps, hum, il est trop sensible... ! pensai-je.
J’étais perplexe, tellement perplexe devant ce sentiment si inhabituel pour moi.
Maintenant que je pensais à ça, c’était la première fois que mon corps ressentait quelque chose comme ça.
Un stimulus totalement inconnu qui rampait le long de ma colonne vertébrale.
« Huh, unn, fuu, un... ! » continuai-je à faire sortir de mignons petits sons.
« Charlotte-senpai, si mignonne ~ » murmura Tenka.
Chaque fois que j’étais caressée avec douceur par ces petites mains, d’étranges sons sortaient immanquablement de ma bouche.
« Ah... arrêtez-vous..., » murmurai-je.
« Hé, Senpai. Tout à l’heure, j’ai entendu Raika vous appeler Charo, n’est-ce pas ? Puis-je vous appeler également ainsi ? » demanda Tenka.
« C-c’est correct, si vous arr..., » dis-je.
« Super. Ravi de vous rencontrer, Charo-senpai. » Tenka déclara cela. Son comportement était tel qu’elle n’avait plus aucune réserve.
Étonnamment, cette fille était une perverse dans l’âme.
Si seulement en ce moment je pouvais invoquer mon épée... !
Mais dans l’état actuel des choses, en étant dominée par l’Œil Maléfique, j’étais incapable de faire quoi que ce soit.
« Au fait, senpai, » Ruirui se rapprocha de moi et me demanda ça. « En vérité, sortez-vous avec Raika ? Où n’êtes-vous pas en couple avec lui ? »
« Moi et l-lui, aucune chance ! Nous n’avons pas une telle relation ! » répondis-je.
« Vraiment ~ !? » demanda Tenka.
Ruirui avait fait un sourire soulagé en entendant ma réponse.
« Je suis contente ~, car j’ai pris goût à lui, » déclara Ruirui.
« Héé ! Et donc Ruirui, tu ressens ça en ce moment ? » demanda Tenka.
« Et qu’en est-il de toi, Tenka ? » demanda Ruirui.
Alors qu’elles parlent de Raika Shinzen, je fus pressée de toute part.
« Hiyaanh! »
N-non, pas mes mam... ! pensai-je.
Des sensations agréables percèrent ma moelle cérébrale, et ma respiration fut totalement perturbée.
« Charo-senpai est une vraiment mignonne. Ça me donne envie de vous taquiner encore plus, » déclara Tenka.
Les mains de Tenka deviennent plus vigoureuses quant à leurs caresses.
« Pas plus... arrêtez-vous..., » murmurai-je entre les bruits étranges qui sortaient de ma bouche.
Rendue incapable d’y résister, je m’étais agenouillée sur place.
Pourtant, cette fille n’avait nullement retiré ses mains baladeuses.
Au lieu de cela, elle avait maintenant utilisé ses deux mains afin de frotter mes seins avec bien plus de force.
P-pour moi, d’être humilié à ce point... pensai-je. Est-ce que je viens ici depuis le Royaume des Dieux pour être humilié par les humains ?
Je ne m’y serais jamais attendu, c’était bien au-delà de mon imagination.
De plus, j’avais totalement perdu face à Raika Shinzen...
Depuis que j’avais perdu contre cet homme, j’avais été totalement dominée. En ce moment, j’étais totalement devenue sa possession.
Pour lui, et pour ces filles, j’étais simplement devenue un jouet qui ne pouvait nullement leur résister
C’était tellement misérable...
Les larmes non pas causées par du plaisir, mais à cause de la honte apparurent sans aucun doute aux coins de mes yeux.
En premier lieu, c’était Charlotte qui était venue ici. Pourquoi étais-je la seule à subir ça... à chercher à acquérir de nouveaux sous-vêtements... hein ?
J’avais soudainement remarqué un fait.
L’ordre que j’avais reçu était d’obtenir de l’aide de ces deux filles afin de sélectionner des sous-vêtements.
Alors peut-être...
« Yaah ! »
« Waah! »
À ce moment-là, quand je poussais le corps de Tenka avec mes fesses, elle fut si surprise qu’elle en perdit l’équilibre et tomba en arrière, produisant ainsi un grand bruit.
Comme prévu, il était possible de résister.
Si seulement je l’avais remarqué plus tôt... non. Ceci ne servait à rien de le regretter maintenant.
« Haa, haa... »
Alors que j’étais incapable de rester debout, je m’étais tout de suite agenouillée. Puis je m’étais affalée sur le sol.
Je m’étais ensuite mise à quatre pattes, la taille basse et sans aucune force dans mes membres.
« Que faites-vous les filles... ? » demanda une voix masculine.
« ... Ha !? » m’écriai-je.
Je regardai à ce moment-là en arrière et d’une manière surprenante, je pus voir Raika Shinzen qui me regardait.
Le rideau s’était déchiré et à ses pieds se trouvait Tenka sur le dos.
Quand j’avais entendu un bruit de déchirure, j’avais pensé... que quelque chose s’était bien produit.
Mes seins étaient exposés à lui.
Ma culotte était totalement mouillée en raison du fait d’avoir été autant taquiné par les deux autres filles.
J’étais à quatre pattes, avec mes fesses qui étaient pointées vers la sortie de la cabine d’essayage où se trouvait Raika qui m’observait en ce moment.
« Hi... hi !! » Criai-je.
J’étais à nouveau vue par lui.
J’étais à nouveau vue par lui.
J’étais à nouveau vue par lui.
La quantité de larmes qui s’était accumulée dans mes yeux augmenta brusquement.
« Haaaaaaaaaa! » Un cri aigu retentit à ce moment-là en provenance de la cabine d’essayage.