Chapitre 4 : Épreuve de force ! Le match de ligue des classes
Partie 2
Le jour du match était arrivé, et nous nous trouvions actuellement dans la deuxième arène. Il s’agissait de la première bataille du tournoi, c’est-à-dire celle entre Rin et moi. La nouvelle s’était répandue que les deux nouveaux étudiants s’affrontaient, de sorte que l’arène était remplie à craquer. Je pouvais même voir des gens debout dans les allées entre les sièges. Toutes les étudiantes qui n’avaient pas pu entrer étaient apparemment en train de regarder une émission en direct à l’extérieur.
Je n’ai pas vraiment le temps de m’inquiéter pour toutes ces personnes...
J’avais regardé de l’autre côté de l’arène et j’avais vu Rin et son IS, Shenlong. Elle attendait tranquillement que le match commence. Tout comme avec les Larmes Bleues, je pouvais voir qu’elle avait des sous-unités non attachées à son unité principale. Elles flottaient au-dessus de son épaule sous la forme de boules à pointes. Était-ce une sorte d’équipement d’attaque ? Cela ne ressemblait pas à quelque chose que vous vouliez voir vous frapper.
La lecture du nom de son IS m’avait rappelé ce dragon chinois. Ce n’était pas écrit de la même façon, mais quand même. Quoi qu’il en soit, si vous lisez les caractères à la manière japonaise, vous pourriez simplement l’appeler Kouryuu... C’était une lecture tout à fait légitime.
« OK, tous deux, allez à vos positions de départ, » déclara ma sœur.
Rin et moi avions volé dans le ciel. Nous étions à environ cinq mètres l’un de l’autre, et Rin et moi parlions sur un canal ouvert.
« Ichika, si tu t’excuses maintenant, je te laisserai tranquille, » déclara Rin.
« Si c’est tout ce que tu as à dire, alors je n’en ai pas besoin. Affronte-moi avec tout ce que tu as, » répondis-je.
Je n’avais pas dit ça pour paraître dur. C’était la même chose qu’avec Cécilia. Je détestais ne pas prendre ce genre de choses au sérieux. Les batailles étaient une affaire sérieuse, et ce n’était pas du tout une bonne chose si vous y pensiez autrement.
« Pour ton information, le système de défense absolue n’est pas parfait. Tu peux blesser le pilote si la puissance de l’attaque perce l’énergie totale du bouclier, » annonça Rin.
Ce n’était pas une menace, c’était la vérité. Ce n’était qu’une rumeur, mais il y aurait même eu des armes conçues spécifiquement pour blesser le pilote. C’était évidemment contraire aux règles de la concurrence, et c’était très dangereux. Toutefois... Le fait était qu’il était possible de blesser directement le pilote et, pour une Cadette Nationale, c’était tout à fait faisable. Le fait que ma bataille avec Cécilia ait été si proche n’était rien de moins qu’un miracle. Les miracles ne se produisaient jamais deux fois.
« Vous deux, s’il vous plaît, commencez le match, » déclara ma sœur.
Un avertisseur sonore retentit et dès qu’il s’arrêta, Rin bondit vers l’avant.
*Bam !*
J’avais sorti l’Yukihira Nigata et j’avais à peine réussi à bloquer son attaque. Puis j’avais utilisé la technique de rotation rapide que Cécilia m’avait apprise à exécuter avec l’IS et j’avais face à Rin à nouveau.
« Hmm. Pas mal, tu as bloqué ma première attaque. Mais..., » déclara Rin.
Rin tenait deux armes bizarres en forme de hallebarde qu’elle utilisait pour me frapper comme des bâtons de combats. La lame était si grande qu’elle ressemblait plus à une lame avec un petit bras attaché, et Rin les balançait comme si les armes ne pesaient rien. De plus, ses attaques avaient été si rapides qu’il m’avait fallu tout ce que j’avais pour la parer.
Ce n’est pas bon. À cette distance, ça va durer pour toujours. J’ai besoin de créer une certaine distance.
« Maintenant, je t’ai eu ! » cria Rin.
L’armure au-dessus de l’épaule de Rin avait semblé coulisser et s’était ouverte. À l’intérieur, il y avait des projectiles luisants qui en étaient sortie, et j’avais été repoussé par une puissante force. Pendant un moment, mon esprit s’était obscurci, car j’avais failli perdre connaissance. Bien sûr, Rin n’avait pas arrêté d’attaquer.
« C’était tout simplement un direct, » me sourit-elle, confiante.
Après un coup de poing, le boxeur entra pour effectuer le coup de poing.
*Wham!*
« Ngh ! »
Un poing invisible m’avait frappé, et m’avais touché de plein fouet, m’envoyant au sol. Je pouvais ressentir de la douleur parce qu’une partie de l’impact avait traversé la barrière du bouclier. Cela avait provoqué 76 dégâts, d’un seul coup. Les choses allaient vraiment, vraiment mal.
◇◇◇
« Qu’est-ce que c’est ? » avais-je demandé, alors que je regardais une diffusion en direct depuis la fosse.
« Un canon à impact. Il utilise la pression de l’air pour former le tube d’un canon, et tire une boule d’air hyper concentrée vers l’avant », répondit Cécilia, alors qu’elle regardait le même moniteur.
Cécilia avait continué à parler à propos des unités de troisième génération comme Shenlong et Larmes Bleues, mais je n’écoutais pas. Je ne pouvais pas supporter de le voir se battre aussi désespérément. Ça me faisait mal à l’âme chaque fois qu’il encaissait un coup.
Ichika...
C’était beaucoup plus brutal et impitoyable que lorsqu’il avait combattu Cécilia. Par-dessus tout, j’espérais juste qu’il reviendrait sain et sauf.
◇◇◇
« Tu es tout à fait capable quand il s’agit d’esquiver mes attaques. Je suis étonnée, parce que ce qui est vraiment super avec mon arme, Ryuuhou, ici présente, c’est qu’on ne peut pas voir le canon en lui-même ou les balles, » expliqua Rin.
Oui, c’était vrai. Non seulement les balles étaient invisibles, mais également le canon. C’était vraiment difficile à suivre, et il semblait que son canon pouvait plus ou moins tirer dans n’importe quelle direction autour d’elle sans présenter la moindre restriction. Je pouvais essayer de me placer au-dessus ou au-dessous d’elle, mais elle avait été capable de me tirer dessus, et cela même quand j’étais derrière elle. Le tir était allé directement pour moi chaque fois qu’elle actionnait l’arme. Certes, Rin était également une très bonne tireuse, je n’avais aucun doute sur ça. Elle était vraiment douée pour les mouvements de base et les manœuvres tactiques. Tout ce qu’elle faisait était rapide et semblait être sans effort. L’appeler simplement « bonne » était un euphémisme.
Je pourrais utiliser les hypersenseurs pour détecter des schémas inhabituels dans le flux d’air, mais cela prenait bien trop de temps. J’ai besoin de prendre la supériorité sur elle, d’une façon ou d’une autre.
J’avais serré mon poing autour de mon arme, Yukihira Nigata et j’avais essayé de me souvenir de tout mon entraînement.
« L’annulation de la barrière ? » murmurai-je.
Chifuyu hocha la tête. Après la bataille avec Cécilia, Houki et moi avions beaucoup pensé à la raison pour laquelle j’avais soudainement perdu. Nous avions passé au crible les fichiers journaux de l’IS et nous n’arrivions pas vraiment à les comprendre. Chifuyu avait fini par en avoir assez et elle nous l’avait expliqué.
« Il s’agit de la capacité spéciale de l’Yukihira. Il peut contourner la barrière de bouclier ennemi et endommager directement l’unité IS. Que se passe-t-il, Shinonono ? » demanda Chifuyu.
« Le système de Défense Absolue de l’IS active et draine une très grande quantité d’énergie de bouclier, » déclara Houki.
« Exactement. J’ai énormément utilisé cette capacité pour devenir la championne du monde, » avait alors dit Chifuyu, avec désinvolture.
Elle n’en avait pas fait toute une histoire. Tous les trois ans se tenait le tournoi mondial IS « Mondo Grosso », et elle avait remporté la première édition, même si elle en parlait rarement. J’avais des sentiments complexes à l’idée d’avoir une sœur aussi formidable et bien connue. Mais il y avait beaucoup d’aspects négatifs.
« Si cette frappe l’avait frappée, aurais-je gagné ? » demandai-je.
« Si c’était le cas, oui. Pourquoi penses-tu avoir perdu ? » demanda Chifuyu.
« Je ne sais pas pourquoi, mais l’énergie de mon bouclier a atteint d’un coup le zéro, » expliquai-je.
« Il y a une raison à cela. Il y en a toujours une. La capacité spéciale de l’Yukihira vient au prix de la propre énergie de ton bouclier. Voilà la raison, idiot, » répliqua ma chère sœur.
« Oh..., » répondis-je.
Oui, c’est logique, alors...
« Donc... Vous convertissez votre propre énergie du bouclier en énergie afin de provoquer des dommages ? » demanda Houki, face à quoi Chifuyu hocha la tête.
« C’est donc une unité défectueuse, » constata Chifuyu.
Quoi !?
« Une unité défectueuse ? Qu’est-ce que tu veux dire ? » demandai-je.
*Wham!*
Je suppose que ce n’était pas assez poli envers un professeur.
« Je suppose que dire ça n’est pas tout à fait exact. L’IS est loin d’être un développement fini, donc vous ne pouvez pas dire qu’elle est défectueuse. Cependant, elle est beaucoup plus axée sur l’attaque que toutes les autres unités. Avez-vous vu le fait que tous les emplacements d’extension sont utilisés ? » demanda Chifuyu.
« O-Oh, est-ce aussi un défaut ? » demandai-je.
« Écoute-moi, je parle du fait que tu ne peux utiliser Yukihira qu’en sacrifiant tous les emplacements d’extension. En échange, la puissance d’attaque est vraiment exceptionnelle, » expliqua Chifuyu.
Hmmm, je me souviens que Chifuyu n’a toujours utilisé qu’Yukihira...
Il me semblait inhumain que quelqu’un puisse gagner qu’avec cela. J’avais toujours su que ma sœur était vraiment bonne, mais ce n’était que depuis que j’étais moi-même pilote IS que j’avais réalisé à quel point elle était vraiment bonne.
« De toute façon, un novice comme toi ne pourrait jamais combattre lors d’un combat à distance. Compensation du recul, traque de la cible, contrôle de la distance, arrêt 1-0, virages sans recul, types de munitions, interférences atmosphériques, planification de la bataille... Il y a tant de choses que tu ne peux pas faire... Ou bien le pourrais-tu ? » demanda Chifuyu.
« Je suis désolé, » dis-je.
Si vous compreniez vos fautes, excusez-vous. C’était la bonne chose à faire. Chifuyu hocha la tête. C’était suffisant pour elle.
« Se concentrer entièrement sur une seule chose te convient. Après tout... Tu es mon frère, » déclara-t-elle sur un ton plus doux.
Par la suite, notre pratique s’était concentrée sur le combat rapproché et les manœuvres de base comme les arrêts à g élevé. Il s’était avéré que mon expérience acquise lors des entraînements au kendo avec Houki m’avait été utile pour contrôler la distance, et aussi pour devenir un meilleur combattant.
L’important, c’est l’esprit...
Normalement, on pourrait penser qu’elle était de loin supérieure en compétence. En opposition à Cécilia, Rin devenait bien plus calme alors que le combat devenait mouvementé. Elle n’était qu’une combattante fondamentalement forte. La seule chose qui pouvait combler l’écart avec un adversaire comme ça, c’était l’esprit. Sans la bonne mentalité, je ne pourrais pas gagner. C’était mon seul rayon d’espoir dans cette bataille désespérée. Il ne me restait plus qu’à agir en conséquence.
« Rin, » dis-je.
« Ouais ? » demanda-t-elle.
« Je ne me retiendrai pas, » dis-je avec force.
Je l’avais regardée fixement. La force de mon regard semblait la repousser, car ses traits se contractèrent un peu.
« Qu-Quoi... Bien sûr que non... Q-Quoi qu’il en soit ! Je vais te montrer à quel point le fossé entre nous est grand ! » déclara-t-elle.
Rin avait fait tourner ses deux lames jumelles autour d’elle et s’était placée dans une nouvelle posture. Je m’étais préparé à accélérer et à réduire la distance avant que le canon à impact ne puisse me frapper. Une grande partie du temps de la semaine précédente avait été consacrée à la pratique d’Allumage Turbo. Tant que je l’avais bien en vue, je pouvais me battre sur un pied d’égalité, même face à des Cadettes Nationales. L’IS et ses protections avaient fait en sorte que je ne perde pas conscience même avec les forces G impliquées dans ma manœuvre.
« HAAAAAH ! »
Je n’avais qu’une seule chance avec cette attaque-surprise, c’est pourquoi j’avais aussi activé l’annulation de la barrière d’Yukihira. À moins que je n’enlève la plus grosse part de son bouclier, ses canons allaient tout simplement me réduire à néant.
*BA-BOOOM !*
« Hein !? »
Quelques instants avant que ma lame ne puisse toucher Rin, une explosion avait secoué toute l’arène.
C’est Rin... ? Non, c’est impossible.
La zone d’effet et sa destruction étaient d’un ordre de grandeur supérieur. Il y avait de la fumée qui s’élevait du centre de l’arène. Apparemment, quelque chose avait pénétré le bouclier d’isolation de l’arène et avait impacté le centre.
« Qu’est-ce que c’était ? Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je.
Rin était aussi confuse que moi et avait ouvert un canal privé.
« Ichika ! Le match est annulé ! Retourne à la fosse ! » cria Rin.
C’est quoi tous ces cris tout d’un coup ?
Juste au moment où j’y pensais, mes hypersenseurs IS firent sonner toutes sortes d’avertissements.
[SIGNATURE THERMIQUE DÉTECTÉE. SOURCE : UNITÉ IS INCONNUE. VERROUILLAGE ENNEMI DÉTECTÉ.]
« Quoi — !? » m’écriai-je.
Les boucliers d’isolation de l’arène étaient les mêmes que ceux utilisés sur les unités IS. Une unité IS assez puissante pour faire sauter ces boucliers se trouvait maintenant dans l’arène, et elle était verrouillée sur moi. Quelle situation merdique !
« Ichika ! Vite ! Vite ! » cria Rin.
« Et t-toi !? » demandai-je.
Je ne savais pas comment répondre sur le canal privé, alors j’avais fait un canal ouvert.
« Je vais te faire gagner du temps ! Fuis ! » déclara Rin.
« Fuir !? Je ne laisserais jamais une fille derrière moi ! » répondis-je.
« Idiot ! Tu es un combattant plus faible que moi ! Fais-le, c’est tout ! » répliqua Rin.
Elle n’était pas du genre à aller avec le dos de la cuillère. Comme je n’avais pas répondu sur son canal privé, Rin me répondait aussi sur le canal ouvert.
« Je ne vais pas non plus rester dans le coin. Avec une telle situation, je suis sûre que l’académie réagira en un instant et s’en occupera bien assez vite..., » commença Rin.
« Attention ! » criai-je, interrompant son discours.
En un rien de temps, j’avais poussé Rin hors du trajet de l’attaque. Un rayon brûlant avait traversé le ciel où Rin se tenait avant ça.
« Une arme à faisceau... Et avec beaucoup plus de rendement que l’unité IS de Cécilia, » constatai-je.
Le simple fait de voir les estimations que les hypersenseurs me montraient m’avait donné la chair de poule.
« H-Hé ! Idiot ! Laisse-moi partir ! » cria Rin.
« H-Hé, arrête de lutter et ne me frappe pas ! » répliquai-je.
« La ferme ! La ferme ! La ferme ! » cria Rin.
J’avais encore le bouclier qui me protégeait, mais elle continuait à me gifler. Je ne me sentais vraiment pas très bien.
« N-Ne me touche pas là ! » cria Rin.
« Il va faire feu ! » annonçai-je.
J’avais ignoré les plaintes de Rin, car des faisceaux d’énergie à tir rapide avaient traversé la fumée environnante. J’avais réussi à les esquiver d’une manière ou d’une autre, et le tireur avait commencé à s’élever lentement dans le ciel.
« C’est qui ça ? » demandai-je.
Elle avait l’air totalement différente des unités IS que je connaissais. Elle était sombre, avec beaucoup de noir ou de gris, des bras anormalement longs et plus longs que ses jambes. Et il n’avait pas de tête. Les épaules et la tête étaient fusionnées en un seul bloc. Mais le plus étrange, c’était qu’il était entièrement recouvert de plaques de blindage.
Normalement, une unité IS n’avait que partiellement des plaques de blindage. Pourquoi, demandez-vous ? Parce que ce n’était pas nécessaire. Couvrir l’unité en une armure complète n’avait aucun sens. Bien sûr, les unités de type Gardien IS portaient vraiment des boucliers physiques, mais je n’avais jamais entendu parler d’un IS qui couvrait entièrement le pilote. Et c’était aussi très grand. Il est clair qu’il ne s’agissait pas d’un IS ordinaire. Les bras seuls semblaient avoir plus de deux mètres de long, et il y avait des propulseurs sur tout le corps, peut-être pour maintenir l’altitude. Près de la tête fusionnée, j’avais vu les lentilles des capteurs réparties de façon irrégulière, et les canons à faisceau étaient montés à deux places sur les bras.
« Qui êtes-vous ? » demandai-je.
« ... »
Mais bien sûr, l’intrus mystérieux n’avait pas répondu.
« Orimura ! Huang ! Quittez immédiatement l’arène ! Les enseignants vont se charger l’unité ! »
Yamada était apparue dans ma fenêtre de communication. Elle avait l’air beaucoup plus digne que dans mes souvenirs.
« Non, nous allons l’arrêter avant que vous soyez tous là, » répondis-je.
L’IS avait pénétré le bouclier d’isolation. Cela signifiait que tous les spectateurs et tous ceux qui se trouvaient à l’extérieur d’un IS risquaient d’être grièvement blessés.
« Est-ce que cela va, Rin ? » demandai-je.
« C’est à moi que tu parles ? Laissez-moi partir ! Je ne peux pas bouger ! » répliqua Rin.
« Oh, désolé, » dis-je.
Quand je l’avais lâchée, elle avait enroulé ses bras autour de son corps afin de se protéger. Elle avait vraiment dû détester que je la touche. J’avais eu pitié de ça.
« Orimura ! Ne fais pas ça ! On ne peut pas laisser quelque chose arriver au seul ét..., »
C’est tout ce que j’avais réussi à saisir de ce qu’elle me disait. L’ennemi IS attaquait à nouveau et j’avais donc dû esquiver ses tirs.
Pfff.
« Euh. Cette unité est certainement motivée, » dis-je.
« On dirait que oui, » répondit Rin.
Rin et moi volions côte à côte et observions notre ennemi.
« Ichika, je te soutiendrai avec des tirs à moyenne distance. Tu vas l’attaquer. N’as-tu que cette arme ? » demanda Rin.
« Tout à fait. D’accord, je vais le faire, » répondis-je.
Nous avions tapoté nos armes ensemble, puis nous étions entrés dans ce combat... Rin et moi, l’équipe improvisée.
Merci pour le chapitre !