Chapitre 4 : La menace cendrée
Partie 2
2 — La déesse démoniaque, sainte et la douce catastrophe
La guilde de la 8e rue, le Cancer Virulent, comptait de nombreux aventuriers qui contrôlaient des « marionnettes » sans vie.
Avec la Création de Poupée et la Création de Golems, ils pouvaient loger des esprits et des fantômes dans des marionnettes de différents matériaux, que les esprits pouvaient ensuite déplacer. Cependant, les capacités de purification de Yuma pouvaient mettre au repos non seulement les fantômes, mais aussi les esprits, et sa seule présence rendant le champ d’expertise de la guilde inutile.
Le Cancer Virulent s’était toujours vanté d’une large couverture terrestre afin d’invoquer les golems de la terre. Mais comme leur principal outil de défense, les golems, était inutilisable face à Yuma, Aileen et Yuma avaient traversé les défenses de la guilde et avaient atteint le maître de la guilde sans trop de difficultés. La force des membres de leur guilde était tout au plus de Rang A, ce qui signifiait que personne ne pouvait retenir Aileen ne serait-ce qu’une seconde.
Au dernier étage de la guilde, le maître de la guilde les attendait. Sans la moindre pitié, Aileen s’était immédiatement mise derrière le maître de la guilde et l’avait assommée d’un faible coup.
« Gh… Qui sont… »
« Désolée pour ça, d’accord ? Mais tout sera fait d’ici à ce que vous soyez de retour. Umm, je pense que c’est le collier, » déclara Aileen.
Le maître de la guilde était une femme chamane, elle portait des vêtements tribaux, qui exposaient beaucoup de peau. Tout en pensant que les vêtements du maître de la guilde auraient rendu Queue agité, Aileen avait retiré le collier et elle avait ensuite recouvert le corps inconscient du maître de la guilde d’un pardessus qu’elle avait trouvé à proximité.
« Aileen, vas-tu bien ? Oh, il semble que tu sois saine et sauve sans une égratignure. Wôw, tant de marionnettes…, » déclara Yuma.
Yuma, qui était venue après qu’Aileen ait terminé, avait regardé les marionnettes à l’intérieur de la salle, impressionnée par leur nombre. Aileen avait deviné qu’un chaman pouvait les contrôler, mais cette fois, pas un seul n’avait bougé de son support avant que le chaman ne soit assommé.
« Tu es comme l’ennemie naturelle de cette guilde, Yuma-chan. Maintenant que j’y pense, quand nous étions encore en voyage, pas un seul golem ne nous a attaqués, n’est-ce pas ? » demanda Aileen.
« Les golems de l’armée du Seigneur-Démon utilisent des âmes humaines, animales et démoniaques, et non des fantômes errants ordinaires, alors je me suis assurée de purifier tout ce qui se trouvait dans une zone autour de nous lorsque nous étions dans des endroits hostiles, » répondit Yuma.
« Et ne t’es-tu pas du tout fatiguée en faisant cela ? Génial ! Pour moi, ton pouvoir de purification est génial. On dirait qu’il est toujours en expansion… Le simple fait d’être à proximité me détend ! » déclara Aileen.
« Tous les membres de l’équipe de subjugation ne le croient peut-être pas, mais pour moi, c’est aussi naturel que de respirer, » répondit Yuma.
Yuma avait le plus de pouvoir magique au sein de l’équipe de subjugation. Mais elle ne pouvait l’utiliser que pour purifier les âmes, donc elle n’avait aucun score de puissance de combat.
Aileen pensait qu’elle était vraiment étonnante d’être une Rang SSS uniquement grâce à ses capacités de purification. Yuma elle-même n’avait jamais pensé à utiliser sa surabondance de mana pour autre chose. Elle abandonna le combat physique et les autres moyens d’utiliser la magie, et se spécialisa dans la purification, ce qui amena Queue à dire : « Yuma est parfaite, à sa façon. »
« Oui, je suis vraiment contente que tu sois là, Yuma-chan. Je peux devenir folle et me reposer avec toi dans les parages ! » déclara Aileen.
« Cela me rend heureuse. Le travail d’un prêtre est après tout de mettre le cœur des gens à l’aise. Un jour, je guiderai tout le monde par la main et je vous emmènerai tous au pays des dieux…, » déclara Yuma.
« Yuma-chan, emmène d’abord Queue là-bas, compris ? Il est tout à fait intéressé d’y aller, » répondit Aileen.
« Eh bien… J’aimerais bien faire ça, mais si ton esprit s’éloigne trop de ton corps physique, alors tu ne pourras plus toucher le sol, ou en d’autres termes… tu iras au ciel…, » déclara Yuma.
En regardant une Yuma masquée s’agiter, Aileen s’était inquiétée.
À l’époque, Aileen ne s’intéressait pas aux coutumes du monde, se souciant seulement de son père et poursuivant son entraînement aux arts martiaux. Mais depuis qu’elle avait commencé à vivre dans la capitale, de nombreuses discussions sur les relations entre hommes et femmes avaient commencé à lui parvenir.
Yuma-chan est vraiment une tête de linotte… Queue peut se retenir, hein. Je veux dire, les filles plus âgées qui travaillent dans le quartier chaud appellent les hommes en leur disant qu’elles vont apaiser leur désir ou les amener au paradis ou des trucs comme ça…
« Aileen, quelque chose t’inquiète-t-il ? » demanda Yuma.
« Hyaah ! N-Non ? Je pensais juste que Queue est vraiment bon pour se retenir… Je veux dire, je pensais juste à quelque chose…, » répondit Aileen.
« Ton âme est rose, Aileen… Est-ce parce que ton mana d’ogre et d’humaine se mélange… ? Non, il semble qu’un certain désir s’échappe de ton âme, » déclara Yuma.
« S-Stooop ! Ce n’est pas comme si je pensais à l’emmener au paradis ou quoi que ce soit d’autre, OK !? » s’écria Aileen.
Aileen avait couru jusqu’à Yuma et lui avait couvert la bouche, de manière à ne pas la blesser. Yuma avait essayé de continuer à parler, mais avait ensuite souri et avait hoché la tête.
« D’accord, je garderai ces sentiments à l’esprit pour l’avenir, Aileen. Après tout, nous sommes encore un peu trop jeunes pour aller au paradis, n’est-ce pas ? »
« A-Ahaha... haaah. Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ? On parle toujours de Queue même s’il n’est pas là. Ne crois-tu pas qu’on est un peu trop dépendantes de lui ? » demanda Aileen.
« Ce n’est pas vrai, » répondit Yuma.
« Quo… T-Tu es sûre ? Peux-tu vraiment vivre sans compter sur Queue, Yuma-chan ? » demanda Aileen.
Face à la demande d’Aileen, apparemment surprise. Yuma prit le collier que le maître de la guilde portait auparavant et le serra très fort. Ses pouvoirs de purification pouvaient même effacer le pouvoir magique conféré aux outils magiques, car les runes gravées sur le collier disparurent.
« Je me suis retenue de rencontrer Queue pendant de nombreux mois. Je sentais que Queue vivait toujours en bonne santé dans la capitale, comme d’habitude, et je n’avais donc pas besoin de le rencontrer, ce qui signifie que je peux vivre sans le rencontrer, » répondit Yuma.
« … Oh, d’accord. Mais ça ne veut-il pas dire que tu sais quand Queue quitte la capitale ? » demanda Aileen.
« C-C’est… oui, parfois quand nous jouons les Sauveurs masqués en dehors de la capitale, Queue vient nous surveiller au cas où quelque chose arriverait, alors…, » répondit Yuma.
« Hein ? Vraiment ? Bon sang, même si d’habitude il fait comme s’il détestait aller dehors. Il est tellement curieux, un super bon cuisinier, et il ne refuse jamais rien de ce que je lui demande, » répondit Aileen.
« Oui, il est comme ça, donc le fait de ne pas pouvoir le voir pendant un certain temps me rend triste. Cela me rend heureuse que Père et Mère m’aient donné la permission d’aller dans sa guilde maintenant, » déclara Yuma.
Aileen avait estimé que Yuma, tout comme elle, manquait aussi à Queue.
Inconsciemment, Yuma avait une fois de plus mis Queue au centre de ses actions. Aileen avait l’impression que rien n’avait changée depuis le jour où ils avaient formé l’équipe de subjugation, alors que sa poitrine se remplissant de chaleur.
« Je pensais laisser Mylarka prendre la tête, mais nous sommes toutes les deux encore de jeunes filles, donc nous ne pouvons pas rester passives pour toujours. N’es-tu pas d’accord avec ça ? » demanda Aileen.
« … ? Que veux-tu dire par là ? » demanda Yuma en penchant la tête.
« Non, rien…, » répondit Aileen.
Alors qu’elle donnait une réponse désinvolte, Aileen sentit que Mylarka et Queue se battaient contre un ennemi grâce aux boucles d’oreilles magiques.
« Ah… Queue se sent nerveux. Comme il l’a dit, il y a peut-être quelqu’un au Bélier Blanc qui nous égale en rang…, » déclara Yuma.
« Oui, il faut se dépêcher. Umm, avions-nous besoin de faire autre chose ici ? » demanda Aileen.
« Nous pouvons laisser le reste ici à la guilde de Queue. Allons immédiatement vers la Première Rue, » déclara Yuma.
« Tu veux aller sur mon dos, Yuma-chan ? Ou peut-être un portage de princesse ? » demanda Aileen.
« U-Um… Je vais faire le trajet sur ton dos, » déclara Yuma.
Aileen avait alors pris Yuma sur son dos et avait sauté dehors par une fenêtre. Grâce à ses prouesses de saut, sauter jusqu’à un bâtiment de l’autre côté de la rue n’avait pas été si difficile.
« N’oublie pas de m’en laisser, Queue ! » déclara Aileen.
« Ta puissance de saut est impressionnante comme d’habitude, Aileen… Ah ! » s’exclama Yuma.
Yuma s’accrocha à Aileen, même si elle savait qu’elle n’en avait pas besoin. Aileen la portait si régulièrement qu’elle se sentait beaucoup plus à l’aise que dans n’importe quel autre véhicule qu’elle avait conduit.
***
En remontant l’horloge quelques heures en arrière, alors que Queue et Mylarka venaient d’arriver au Bélier Blanc…
Comme ils contrôlaient huit guildes, le terrain de la guilde du Bélier Blanc était le plus grand de toutes les autres guildes. Rien que par sa superficie, il rivalisait avec l’Académie de Magie.
« Se cacher » était efficace même contre plusieurs personnes, alors j’étais passé par la porte principale sans problème. Mylarka avait déjà l’habitude de voir ma magie en action, alors elle était passée devant un garde sans trop d’inquiétude, confiante en ma magie.
À l’intérieur du terrain, il y avait des arbres qui poussaient en fourrés. De l’autre côté, il devait y avoir le siège de la guilde.
« Ta capacité de “Se cacher” cache même le son de nos conversations, hein… En améliorant la magie comme ça, tes capacités sont aussi impressionnantes que d’habitude, Queue, » déclara Mylarka.
« Il est rare qu’un compliment vienne de toi, Mylarka, » répondis-je.
« S’il s’agit d’une chose qui mérite une évaluation positive, alors je lui donnerai une évaluation positive. Cela ne sert à rien de s’entêter sur une telle chose, » répondit-elle.
Cette nature brutale devait être l’une des choses qui avaient poussé ses élèves à l’admirer. J’avais pensé qu’il devait être agréable d’étudier sous la direction de quelqu’un qui vous fait des éloges quand vous en mettiez une.
« Cela dit, je pense toujours que mon plan de chasser tous les membres de la guilde des terrains de la guilde et de faire ensuite utiliser la magie d’Annihilation au professeur Mylarka aurait été le moyen le plus simple de le faire, » déclarai-je.
« Si je devais faire quelque chose d’aussi brutal, ma conscience coupable en prendrait un coup même si je n’étais pas découverte. Je veux vivre ma vie avec fierté, » répondit-elle.
« Je suis d’accord… Arrête, Mylarka, » répondis-je.
Il semble que nous ayons été découverts. Je suppose que cela devait arriver tôt ou tard.
Avec le « Se Cacher », je pouvais rester caché jusqu’à ce que j’attaque, même contre un ennemi de Rang S.
Mais si un aventurier de Rang S augmentait sa puissance de combat d’une manière ou d’une autre pour atteindre le même niveau qu’un SS, ce serait une tout autre histoire. Ou alors, l’ennemi, le Rang SSS tout comme nous, avait un moyen de détecter les intrus, et il avait notifié cela à ses subordonnés. Cela rendrait toute stratégie de furtivité inutile.
« Vous pensiez qu’on ne remarquerait pas si vous utilisiez les arbres comme couverture ? Imbécile ! »
Deux paires d’aventuriers, deux hommes et deux femmes montent la garde autour du quartier général. Les deux hommes étaient des avant-gardes, tous les quatre possédaient un pouvoir égal au Rang S. Comme nous nous y attendions, il ne leur était pas possible de produire en masse des aventuriers du niveau de Clive, même en utilisant la magie d’amélioration.
Le niveau de puissance de la magie d’amélioration augmentait en fonction des capacités du lanceur. Les rangs A pouvaient s’améliorer jusqu’au rang S. Dans mon état pondéré, je ne pouvais améliorer la puissance de combat de quelqu’un que de 3 000.
Cependant, l’utilisateur de l’amélioration de l’ennemi pourrait clairement donner plus que cela.
Comme je le pensais, c’est bien elle… Il est difficile de croire qu’il y ait quelqu’un d’autre qui soit à son niveau en magie d’amélioration.
Mais si celle qui nous attendait devant n’était pas elle ? Cela m’ennuierait beaucoup, m’ayant fait autant de soucis, mais en même temps, j’accueillerais ce résultat avec plaisir.
« Où pensez-vous être ? Ne croyez pas que vous vous en tirerez facilement, en pénétrant sur le terrain du Bélier Blanc ! »
L’homme d’âge moyen d’une trentaine d’années — un manieur de marteau — s’était précipité vers moi à travers les arbres.
Il utilise donc une arme magique… Ce serait une douleur de le [disperser]. Donc, je vais juste…
« Uwooooh ! »
Le guerrier avait levé son marteau très haut, et il était venu le frapper sur moi si fort qu’on aurait dit que le manche s’étirait. Il avait utilisé une technique appelée Brise Os, qui était une attaque brutale visant à briser des os, un mouvement de base d’un combattant à arme contondante. Bien qu’il s’agisse d’une attaque directe, c’était une façon assez désagréable de se battre.
Mais les choses n’iraient mal que si je me faisais frapper. Ayant décidé de ne pas le bloquer avec mon arme, je l’avais simplement esquivé.
Comme le marteau était une arme lourde, cela avait laissé une grande ouverture après l’attaque. S’il n’avait pas pensé à ce qu’il fallait faire après avoir échappé à son attaque, alors cela aurait été la fin — ce que j’espérais.
Je n’avais pas attaqué l’homme qui était plein d’ouvertures. Au lieu de cela, j’avais pris un peu de distance, j’avais dégainé mon épée et j’avais lancé la Lame Spirituelle.
« Cela aurait été bien que tu prennes le bai — Gh ! »
« Pas besoin de révéler tes astuces. Cela ne te servira à rien si tu continues à compter sur d’autres personnes pour progresser, juste pour que tu le saches. »
Il existait un sort d’amélioration qui pourrait refléter un seul coup physique que vous preniez. La Réflexion de l’Esprit. On pouvait jeter des sorts d’amélioration sur une personne plusieurs fois, tant qu’il s’agit de différents types d’améliorations. Pour me débarrasser de cette amélioration, j’avais envoyé une pièce de monnaie magique améliorée vers le porteur du marteau. La pièce avait été réfléchie, et je l’avais arrêtée avec ma main.
Enseignante… C’est vraiment vous ? À l’époque, vous n’avez jamais semblé être aussi obsédée par moi… et pourtant…
« Qu’y a-t-il de mal à utiliser les améliorations de quelqu’un d’autre ? Je ne vous laisserai pas interrompre les projets de cette personne ! »
L’enseignante pouvait facilement entrer dans le cœur des gens, en prenant leur contrôle. Elle avait également essayé cela lorsqu’elle m’avait rencontré pour la première fois.
Mais elle était toujours si capricieuse, refusant d’être limitée par les concepts du bien et du mal, et agissait toujours comme elle le voulait.
« Je tiens ta gentillesse en haute estime, Dii-kun, mais en même temps, je veux te piétiner et te salir sous mon pied. Je t’aime tellement que je te déteste et que je veux te briser. »
Ses paroles avaient refait surface dans mon esprit.
Aurais-je dû aller voir l’Enseignante au moins une fois à l’époque ? Mais si je l’avais fait, je serais peut-être devenu comme ces gens devant moi, sans leur sens de la raison.
« Tu ne te concentres pas du tout, Queue. Je m’en occupe, alors essaie de te concentrer rapidement. »
– [Annihilation dans une Large Zone, style #10 — Champ de broyage de la terre] —
« Qu’est-ce… !? »
Un homme essaya de m’attaquer, alors qu’une femme s’apprêtait à lancer de la magie vers nous de loin, et que l’autre homme lançait de courtes épées de derrière des arbustes — et il semblait que la dernière femme était une guérisseuse.
Ignorant la distance entre leur avant-garde et leur arrière-garde, le champ magique de Mylarka s’était étendu à partir de ses pieds, atteignant leur arrière-garde instantanément. Un instant plus tard, le sol s’était effondré, transformant le terrain.
« Uwoooh !? »
Inévitablement, le grand homme ne pouvait rien faire d’autre que de crier — le sol en dessous de lui s’était effondré, mettant ses deux jambes sur un pied inégal. Puis, cela s’était élevé très haut, assez haut pour être appelé une falaise abrupte.
J’avais choisi de les vaincre en utilisant des pièces de monnaie, en profitant de leur surprise — même si n’importe quelle arme à projectile aurait pu fonctionner, il n’était pas nécessaire que ce soit des pièces. J’avais lancé le Guide d’Esprit et j’avais tiré des pièces directement sur chacune de leurs têtes. Au cas où les trois autres aventuriers avaient aussi une amélioration de la réflexion, j’avais tiré deux pièces chacun.
« Avec tout le tapage que nous faisons, il n’est plus nécessaire d’agir furtivement, n’est-ce pas ? Escorte-moi, Queue. J’annihilerai tous ceux qui se présenteront, » ordonna Mylarka.
En regardant Mylarka dire cela avec tant de fierté, je m’étais dit. Ce n’est pas le professeur que je veux suivre maintenant — Mylarka semblait si fiable, quand elle avait dit ces mots.
« … Désolé pour tout à l’heure, Milady. Je n’hésiterai plus… Allons-y ! » déclarai-je.
Nos pensées s’étaient synchronisées, j’avais porté Mylarka dans mes bras, j’étais monté sur une branche d’arbre proche et j’avais sauté — vers le toit du quartier général du Bélier Blanc.
Je ne craignais plus de rencontrer mon maître. J’avais déjà décidé quoi dire lorsque je retrouverais le Bouffon cendré.
Je ne la tuerai pas. Cependant, je la ferai libérer le Bélier Blanc.
Si je lui disais cela, elle serait certainement furieuse. Il faudrait que je la calme, mais même moi, je ne serais pas à l’abri d’une telle réaction, bien que je ne prévoie pas non plus d’être écrasé par elle.
merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.