Chapitre 2 : La beauté endormie sur l’île solitaire
Partie 4
Les gens ordinaires éprouvent un sentiment de sécurité, surtout lorsqu’ils sont comme les autres. Je déteste être comme les autres. Mais Busujima, tu t’es autoproclamé de la haute caste, ne devrais-tu pas détester être avec moi qui suis au bas de l’échelle ?
« Dis-moi, Doumeguri-kun. »
« O-Oui. Busujima-san. »
Bon sang, comment me débarrasser d’elle… ? Dois-je utiliser des Ecstas ? Mais si elle est soudainement excitée sexuellement à deux reprises en ma compagnie, peu importe sa stupidité, elle se méfiera sans aucun doute de moi. Ce serait bien qu’il y ait au moins un ennemi… mais deux, ce n’est pas terrible.
« Récemment… tu as été très proche d’Asagiri-san, n’est-ce pas ? Était-ce… comme ça ? »
Ses joues se teintèrent alors qu’elle me regardait fixement.
Elle me l’avait déjà dit. À l’époque, j’avais réussi à l’ignorer, mais… après avoir vaincu Satan, nous étions devenus si proches que j’en étais moi-même déconcerté. Il était compréhensible qu’elle doute de moi.
« N-Non… Je ne crois pas. Asagiri-san est gentille, alors peut-être qu’elle ne pouvait pas me laisser seule ou quelque chose comme ça. Je dirais qu’elle tend la main à une personne laissée pour compte, non ? »
Un profond sillon se creusa alors entre les sourcils de Busujima.
« Mais cela signifie juste que tu profites de la gentillesse d’Asagiri-san non ? Ton visage est toujours recouvert d’un regard lubrique quand tu es avec elle, et tu flirtes avec elle… tout le temps. »
Eeeh !? J’avais un regard lubrique sur mon visage !?
« Non, non ! Ce n’est pas vrai. Flirter, c’est… quelqu’un comme une déesse qui vit dans le monde céleste comme Asagiri-san sait qu’elle n’a pas à me fréquenter ! »
En disant cela, Busujima laissa transparaître son mécontentement sur son visage.
« Cela me met en colère. Pourquoi Asagiri-san est-elle si bonne ? Cette jeune femme est peut-être une étudiante d’honneur, mais ce genre de chose est absolument égoïste. Il n’y a aucun moyen de savoir ce qu’elle fait dans les coulisses. »
Veux-tu louer ou mépriser Asagiri ? Lequel est le plus important ?
« ─ ─. »
Je m’étais tourné vers l’entrée et j’avais écouté attentivement.
« Attends ! J’entends des personnes─ ! »
« Busujima. Ils sont venus. »
« Quoi ─ Eh !? »
Je m’étais levé rapidement et Busujima s’était levée à son tour.
Depuis les escaliers, une jeune fille vêtue d’une robe gothique apparut lentement. Une Carmilla différente de la précédente. D’ailleurs, elles étaient deux cette fois-ci.
Je pointais mon épée sur les deux Carmilla et Busujima attrapa son bâton.
« Elles sont deux cette fois ! Il n’y a pas d’endroit où s’enfuir ici ! Qu’est-ce qu’on fait ? »
Dans ma tête, je reconfirmais la structure de la pièce que j’avais analysée plus tôt. Cette pièce n’avait qu’une seule entrée. Nous devions vaincre les deux Carmilla pour nous échapper.
Cependant, le temps imparti approchait. Je devais anéantir la guilde 2A et l’envoyer à Caldart. Et si le retrait était retardé, Adra et Grasha disparaîtraient avec l’île.
« Attention ! »
Busujima poussa un cri strident.
L’épée d’une des Carmilla dessina un arc de cercle aigu et s’approcha de mon visage. Lorsque j’avais mis mon épée devant mon visage, des étincelles s’étaient dispersées devant moi. La lame de l’épée de la Carmilla était tranchante à l’extrême, j’essayais tant bien que mal de m’en défendre.
« At, attends ! Doumegu─ kyaaaah ! »
L’autre Carmilla abattit son épée sur Busujima. Busujima, surprise, encaissa l’attaque sans rien faire et appliqua immédiatement une magie curative.
Si cela continue, nous serions tous les deux tués en temps voulu. Si Busujima mourait en première, je m’en réjouirai, mais je risquais de mourir en premier.
Le risque est élevé, mais il n’y a pas d’autre choix que de le faire.
Si je faisais en sorte que son esprit soit dans un état de plaisir avec Ecstas, elle ne pourrait pas prendre de décisions normales. De plus, si j’utilisais l’Enfer et le Paradis, elle ne devrait pas être capable de le distinguer d’un rêve, même si elle y repensait après avoir été ramenée à la vie. En fait, c’est ce qui s’est passé avec Arisugawa et Hinazawa.
Maintenant, je dois croire en mon mode adulte !
Tout en dirigeant mon regard directement sur la Carmilla devant moi, je ne bougeais que ma main et ouvris le menu. J’avais pu trouver la catégorie que je cherchais sans me faire remarquer par Busujima.
─ ─ « Ecstas » !!!
À ce moment-là, une lueur rose luxuriante enveloppa le corps de Busujima.
« Hyaan ♡ ! »
« Qu’est-ce qui ne va pas ? »
Elle se tenait la poitrine et courba brusquement le dos.
« Eh, umm… quelque chose, étrange… Je veux dire… nnh ♡. »
« C’est impossible, as-tu été attaquée par la magie d’une des vampires !? »
Au moment où je disais cela sans vergogne, le bout de mes doigts était déjà sur la prochaine commande magique.
À ce moment-là, l’une des Carmilla donna un coup de pied au sol en tenant son épée.
Trop lente !
─ « Enfer et Paradis ! »
L’une des armes secrètes du mode adulte.
L’effet magique non standard séparait cette pièce du sens commun et la transformait en irrationalité.
Les pierres des murs et du sol glissèrent comme un puzzle, bloquant le chemin de la Carmilla.
« — !? »
Des piliers de pierre se dressèrent sur le sol, et des cages et des chaînes se précipitèrent comme si elles s’écoulaient par les interstices des murs. Ces chaînes s’enroulèrent autour d’une Carmilla. Cette Carmilla, dont les membres avaient été privés de leur liberté, avait les jambes écartées et était impitoyablement forcée d’enfourcher un cheval de bois triangulaire qui émergeait du sol.
De la bouche de la Carmilla sortit un cri qui n’était ni douloureux ni coquet.
L’autre Carmilla avait été dépouillée de sa robe gothique et s’était retrouvée allongée face contre terre sur une table. Dans une posture humiliante, elle ressemblait au caractère de 大 avec les bras et les jambes ouverts. Des bougies rouges éclairaient un certain nombre de chandeliers qui avaient été posés sur son corps. Les bougies fondues tombaient en une pluie sur le dos de la Carmilla. Ces gouttes rouges laissaient des traces sur sa peau blanche.
Un cri empli de sensualité et de douleur avait résonné sur les lèvres sexy de la Carmilla.
L’église en pierre, qui semblait empreinte avant ça d’un sens de la pureté, s’était transformée en une salle qui était certainement totalement à l’opposé de ça.
Cet endroit était désormais une salle de torture où je portais des jugements obscènes et diaboliques.
Un phénomène très intéressant s’était produit.
Qu’est-ce que c’est ?
Des chiffres indiquant des dégâts apparaissaient sur les corps des Carmilla qui subissaient des tortures. Les attaques érotiques réduisaient les points de vie de l’adversaire.
Ah, vous êtes sérieux ? Vraiment !?
La capacité d’enfer et paradis possède aussi cette façon d’être utilisés !?
En y réfléchissant, bien que je n’aie pas été capable de prédire les effets du paradis et de l’enfer, je n’avais jamais été confronté à une telle situation de crise.
Dans une certaine mesure, cela reflétait les souhaits de l’utilisateur… ou quelque chose dans le genre.
Je m’étais concentré sur Busujima.
En un rien de temps, Busujima était en sous-vêtements et attachée à un pilier de pierre à l’aide d’une corde. De plus, un lien en écaille de tortue qui mettait en valeur la lascivité de son corps la retenait. La corde blanche mordait sa peau brune et tannée. De plus, en raison de la méthode de ligotage qui mettait en valeur sa poitrine, les deux bourrelets semblaient gonfler plus que d’habitude. Et la corde qui mordait son entrejambe stimulait la partie importante de Busujima.
« À, aa… ha, aaan . »
Un soupir lascif s’échappa de la bouche de Busujima. Cette situation survenait après avoir été obligatoirement excitée follement par l’Ecstas. Peut-être que sa conscience était aussi très vague.
Le problème, c’est que je ne suis plus Hellshaft, mais Doumeguri Kakeru. Je pense que Busujima n’est pas encore consciente… mais est-ce que je vais m’en sortir ?
Busujima me regarda avec des yeux fiévreux.
« Qu’as-tu l’intention de me faire, Doumeguri ? »
« N-Non, je ne ferais rien… !!! »
Busujima murmura avec des yeux enivrés.
« C’est bon… Je me fiche de ce que tu me feras. »
Une voix sexy s’échappa de ses lèvres brillantes en même temps qu’un soupir sensuel.
« Je ne savais pas, Doumeguri, que tu… aimais quelque chose comme ça, fufufu . »
« Eh !? “Comme ça” !? C’est un malentendu, Busujima ─ ! »
Faisant une grimace, Busujima me fixa d’un regard timide.
« Tu dois m’appeler Meg, d’accord ? »
Ah oui, tu n’aimes pas ton nom de famille, n’est-ce pas ?
« Meg ? »
Affichant sur son visage un large sourire, Busujima fit tourner son corps.
« Hmm… oui… même si tu me touches, je te pardonnerai. »
« N-Non… ce n’est pas ─ ! »
« Ne me trouves-tu pas attirante ? »
Alors que je pensais qu’elle se moquait de moi, cette fois-ci, elle avait les larmes aux yeux et semblait sur le point de pleurer. Depuis quelque temps, son instabilité émotionnelle n’était plus un sujet de plaisanterie.
« Tu es…, tu es vraiment séduisante ! Alors, s’il te plaît, ne pleure pas. »
Elle avait souri en lâchant un « héhé » alors que les larmes s’accumulaient. Qu’est-ce que… Je la vois toujours avec un visage revêche, alors, comment dire, c’est un peu rafraîchissant de la voir agir ainsi… !
Bien qu’elle m’ait dit de la toucher, je me suis demandé où je devais la toucher.
Elle était en sous-vêtements et attachée avec une corde. J’avais hésité et je lui avais touché l’épaule.
« Hmm… ! »
Busujima laissa échapper une voix douce et le chiffre 1 était apparu de son épaule, comme pour la Carmilla.
Il s’agit d’un affichage de dommages !
Ah, cela ne peut pas être ─
J’avais glissé mes doigts autour de sa nuque et de son décolleté noué en forme de losange. Les chiffres 3 et 7 apparurent respectivement. Cela me décida et je laissai ma main parcourir doucement sa poitrine recouverte d’un soutien-gorge.
« Haaann… là, aaan . »
Cette fois-ci, il s’agissait de 20.
En d’autres termes, cela représentait le plaisir de Busujima, et en même temps, les dommages infligés à Busujima. En d’autres termes, si je faisais ressentir du plaisir à Busujima qu’elle était dans cet état, elle disparaîtrait ! Et cela signifie aussi qu’elle pourra s’échapper vers Caldart.
D’accord. Je n’ai pas le temps, je n’ai qu’à le faire !
J’avais commencé à caresser le corps de Busujima. Des orteils aux mollets et aux cuisses, de la taille au nombril, à la poitrine, aux bras et au visage. Le nombre lorsque j’avais touché sa poitrine était vraiment important, mais, contre toute attente, le nombre qui était apparu pour ses orteils l’était aussi.
« Aah ! Haa, aan a, yaaannh ! »
Ce faisant, et alors que je découvrais la zone érogène de Busujima, son visage m’indiquait qu’elle était totalement envoûtée et heureuse de la situation. Son visage en sueur et ses yeux vides en étaient des indicateurs, mais sa langue et sa bave qui sortaient de sa bouche entrouverte l’étaient tout autant.
« D-Doumeguri… as-tu déjà eu l’occasion de le faire ? »
C’est comme si vous passiez un examen en voyant les réponses. Cependant, ses points de vie ne diminuent pas autant que je l’espérais. À ce rythme, cela prendra probablement des dizaines de minutes.
Je n’ai pas le choix. Pardonne-moi, Busujima.
J’avais mis mes doigts sur le soutien-gorge de Busujima. Le soutien-gorge était sur le point de glisser, il avait donc facilement glissé. Une peau d’une blancheur éblouissante était apparue à cet endroit. Les marques claires des coups de soleil étaient étrangement obscènes.
« Do, Doumeguri… tu es étonnamment audacieux . »
J’avais alors frotté les seins bicolores de Busujima. Chaque fois que je le faisais, un nombre apparaissait.
« Ah aaahha, si audacieux, mais j’aime ça ! »
J’avais attrapé les parties durcies et je les avais roulées avec mes paumes. Busujima secoua alors la tête de gauche à droite et elle poussa un cri de joie.
« Hé… c’est bon, tu sais ? Doumeguri, tu veux… essayer ça, n’est-ce pas ? »
« Ça !? »
J’avais été surpris pendant un moment. Cependant, en suivant les yeux de Busujima, j’avais compris ce qu’elle essayait de dire.
merci pour le chapitre