Chargez sa magie avec un sourire – Tome 4 – Chapitre 109

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Chapitre 109 : Se mettre à un abri de la pluie

« Monseigneur, est-ce ainsi que vous avez créé votre pays ? » demanda Svetlana.

« C’est bien ça. Fondamentalement, j’ai fait ce genre de choses, encore et encore, » répondis-je.

Svetlana et moi regardions l’extérieur par la fenêtre d’une maison en bois. Dehors, une forte pluie était en cours.

Nous avions vu le ciel devenir de plus en plus sinistre, alors nous nous étions précipités pour pouvoir retourner à Ribek avant que cela se déchaîne, mais nous ne l’avions pas fait à temps. Ainsi, en urgence, j’avais décidé de faire une maison pour pouvoir nous y réfugier dedans.

J’avais laissé Svetlana la faire et nous avions tous deux rassemblé les matériaux.

Elle avait été finie juste avant que la pluie ne commence vraiment à tomber avec force. J’avais quand même été un peu mouillé, alors j’avais changé de vêtements.

Svetlana était également un peu mouillée, mais elle avait refusé de changer de robe. Cela ne me dérangeait pas qu’elle agisse ainsi.

Et ainsi, nous étions tous les deux à l’abri de la pluie.

« J’en ai vu tellement dans la capitale... Je pensais qu’elles étaient merveilleuses quant à la façon dont elles avaient été construites, mais pour qu’elles soient si facilement créées..., » déclara Svetlana.

« Facilement, hein ? » demandai-je.

« Dans tous les cas, c’est facile pour vous, Sire, » rectifia Svetlana.

Elle avait ensuite regardé sa carte d’esclave, puis elle m’avait regardé. Eh bien, c’était vrai que c’était facile pour moi.

« Combien de temps faudrait-il habituellement pour faire une maison comme celle-ci ? » demandai-je.

« Si vous aviez environ cinq adultes en pleine forme avec tout le matériel prêt, cela prendrait au moins une journée, » répondit Svetlana.

« Est-ce vraiment ainsi ? » demandai-je.

« J’étais sûre que c’était seulement une question de temps avant que vous ne vous éleviez jusqu’à devenir le Roi, » déclara-t-elle.

« Vraiment ? » demandai-je.

« Ah, » s’exclama-t-elle. Svetlana avait soudainement paniqué en réalisant ce qu’elle venait de dire, puis elle s’était mise à expliquer ce qu’elle venait de dire. « Ce n’est pas seulement à cause de cette carte ! Je voulais dire par là que c’est parce que vous utilisez si bien cette carte et... »

« J’ai compris, ne paniquez pas. Ne vous ai-je pas déjà parlé des charges de magies ? » dis-je alors que je le lui avais déjà expliqué plusieurs fois.

Je parlais des choses que je voulais faire et des choses que Seiya avait faites. Voilà pourquoi je croyais que nous n’aurions pas de tels malentendus entre nous.

Mais même si elle s’était excusée, elle m’avait regardé comme si elle était désespérée.

En y repensant, je n’avais pas vraiment d’elle..., et elle le savait.

Il s’agissait d’un appel désespéré pour que je ne l’abandonne pas. Ce sentiment devait aussi venir du fait qu’elle était devenue un Regret qui avait été incapable de trouver un Maître avant le temps imparti. Elle était vraiment dans l’état d’esprit où elle ne voulait pas perdre quelque chose qu’elle avait finalement obtenu après l’avoir tant voulue.

« Svetlana, » dis-je.

« Q-Quoi !? » s’exclama-t-elle, surprise. On dirait qu’elle avait peur.

« Il n’y a qu’une seule possibilité pour que mes esclaves arrêtent d’être avec moi, » dis-je.

« Hein !? » s’exclama-t-elle.

« Et c’est la mort, » dis-je.

« L-La... M... mort ? » demanda-t-elle.

« C’est bien ça, » répondis-je. « Il n’y a pas d’autre moyen de vous laisser partir loin de moi. Tant que vous vivrez, vous serez à moi. Vous n’êtes pas autorisée à me quitter, et cela, quoiqu’il arrive. »

« ... ah..., » s’exclama-t-elle.

C’était un peu d’une manière détournée, mais j’avais compris sa réaction. Svetlana semblait clairement soulagée.

Alors que j’avais finalement réussi à la calmer, la pluie avait commencé à tomber avec plus d’intensité qu’auparavant.

Il pleuvait des cordes. D’une façon ou d’une autre, la maison de bois nous protégeait contre les intempéries, mais...

« Il semblerait que nous ne serons pas en mesure de revenir pour le moment à la ville, » dis-je.

« Cela pourrait durer assez longtemps pour nous empêcher à le faire avant demain, » répondit-elle.

« Cela semble bien être le cas. Eh bien, pensez-y comme si la Déesse vous avait donnée un jour de congé, » dis-je.

Le point principal était que la pluie nous obligeait à rester à l’intérieur. Si j’étais en ville, j’aurais probablement encore du travail à faire à l’intérieur. Mais ici, il n’avait rien que je pouvais faire.

J’avais alors ouvert le DORECA.

Ma magie avait diminué à plusieurs reprises et la population avait parfois augmenté de quelques individus.

Il s’agissait de la preuve que mes esclaves travaillaient en ce moment et que mon pays grandissait.

Mes cinq esclaves avaient le pouvoir fourni par leurs cartes. Ainsi, elles pourraient facilement gérer les choses pour cette nuit.

*Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr*

J’avais alors entendu un fort grognement d’estomac. Cela ne provenait pas de moi..., mais de Svetlana. Elle avait posé les mains sur son estomac alors qu’elle rougit énormément.

« J-Je suis désolée, » déclara-t-elle.

« Ce n’est pas grave. Vous n’avez pas à vous en faire pour ça, » dis-je.

J’avais alors sorti mon DORECA avant de dire. « Je vais faire un peu de nourriture. »

« Je vais le faire..., » déclara-t-elle.

« Les cartes normales des esclaves ne peuvent pas utiliser seulement de la magie pour créer des choses. Nous n’avons pas de matériel avec nous, donc nous devons le faire ainsi, » dis-je.

« D’accord, » répondit-elle.

« Ouverture du Menu. Que voulez-vous manger ? » demandai-je.

J’avais ouvert ma liste de nourritures à disposition. Il y avait différents types de nourriture depuis que j’avais la carte noire. Si j’avais assez de magie, je pourrais faire presque n’importe quoi.

« N-N’importe quoi..., » répondit-elle.

« Alors, qu’en pensez-vous de la même chose que moi ? » demandai-je.

« Ce-Ce serait merveilleux, » répondit Svetlana.

« Alors, cela sera la même chose que moi, » dis-je.

Ainsi, avoir la même chose que son Maître était quelque chose de « merveilleux ». C’était vraiment trop mignon.

J’avais utilisé mon DORECA afin de créer du pain chaud et de la soupe bien épaisse. J’en avais donné la moitié à Svetlana et j’avais commencé à manger.

Svetlana m’avait regardé bizarrement.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je. « N’allez-vous pas manger ? »

« Non, je vais manger ! Je vais manger, mais... je pensais à quelque chose, » elle avait fermement nié ce que j’avais dit et elle avait tranquillement continué à parler. « Je pensais que vous étiez génial, Monseigneur... »

« Hm ? » demandai-je.

« Cette maison, les vêtements que vous portez, ce pain et cette soupe..., vous avez faits tous cela en un instant, » répondit-elle. « Je pensais au fait que même si vous deviez être envoyé sur une île stérile au milieu de nulle part, vous pourriez sûrement créer un nouveau pays sur place... »

« Hmm ! Eh bien ! J’ai confiance quant au fait de pouvoir survivre si l’on m’exilait sur une île inhabitée, » répondis-je.

« Je pensais juste que c’était incroyable, » déclara Svetlana.

« Cependant, j’aurais besoin de deux choses avec moi, » dis-je.

« Deux choses ? » demanda-t-elle.

« En premier, j’aurais besoin de mon DORECA. La deuxième chose dont j’aurais besoin est..., » commençai-je.

J’avais pris un petit morceau de pain et l’avais fourré dans sa bouche avant de finir ma phrase. « Du sourire de mes esclaves. »

« Ah... !! » s’exclama-t-elle.

« Alors ? » demandai-je.

« D-Dans ce cas ! » s’exclama-t-elle avec enthousiasme. « Je resterai à côté de vous pour toujours avec le sourire ! Si cela fait partie de votre grandeur alors je vais continuer à sourire. »

« Ok, ok » dis-je.

« Fu, fu HaHa HaHa HaHa, » Svetlana avait commencé à rire.

C’était plutôt un rire forcé. Elle avait regardé le plafond alors qu’elle riait fortement.

« ... pff... » Je n’avais pas pu m’empêcher de laisser échapper un petit rire. Ce n’était pas exactement ce que je voulais dire.

Ce n’était pas... mais...

Elle était vraiment une Esclave Éternelle.

« Vous êtes si mignonne, » dis-je en touchant la joue de Svetlana.

— Magie a été augmentée de 50 000 —

Elle avait rougi en devenant tellement rouge que j’avais l’impression qu’elle avait été bouillie.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  4. Merci pour le chapitre

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