Chapitre 56 : Une Conclusion
Sur le versant d’une montagne, un endroit ouvert.
Au moment où je les avais vus, l’image d’une colonie de fourmis Amazone était alors apparue dans mon esprit.
Les fourmis-soldats se détendaient en dominant les autres, alors que les fourmis ouvrières de diverses provenances travaillaient désespérément.
Voilà quel était le sentiment que j’avais.
« Qu’est-ce que c’est ? C’est horrible ! » déclara Mira, emplie de colère.
Mira était généralement assez réservée devant moi, mais vis-vis des choses qui ne lui étaient pas liées, elle était celle qui avait toujours exprimé ses émotions le plus distinctement.
Elle sympathisait avec les personnes se trouvant là-bas... ils travaillaient à mort... ils n’étaient même pas des Esclaves Éternelles qui pourraient au moins en tirer une certaine satisfaction.
« S’ils avaient conquis la ville, alors la population de Pelmi serait devenue comme ça. » (Mira)
« C’est vraiment terrible ! » (Akito)
« En dehors de cela... Maître, que faisons-nous ? Attaquons-nous avec vous à l’avant ? » (Mira)
« Hmm... » (Akito)
J’y avais déjà pensé. Même si nous allions attaquer de cette façon, alors je pensais que cela serait correct.
Mais cela ne ferait pas de mal d’y aller un peu plus intelligemment.
C’était semblable avec ce qui s’était passé avec Marato.
Dans ce monde, neuf fois sur dix, tout était déjà fini si le chef venait à mourir.
Et selon moi, je croyais que l’armée de Maxim serait finie dans ce cas.
Les soldats sous son commandement avaient déjà goûté à la puissance de mon arme. Il ne restait donc plus qu’à vaincre Maxim pour en finir.
Ça ira bien aussi longtemps que je me bats contre Maxim... mais je suis aussi sûr qu’il y a une manière plus intelligente de régler cela.
« Maître, là-bas ? » Déclara Yuria.
Je regardai alors là où elle pointait et vis qu’une partie des forces de Maxim s’étaient séparées et qu’il s’agissait d’une force totalement équipée. Ils s’étaient mis en route.
« Où vont-ils, desu ? » (Lilia)
« Je pense qu’ils vont chercher encore plus de fourmis ouvrières. » (Akito)
« Tout comme ce qu’ils ont essayé de faire à Pelmi ! » (Risha)
Je vois... cela a vraiment du sens. Ils vont capturer des personnes afin de reconstituer leurs rangs et leurs travailleurs.
Plusieurs centaines de soldats étaient ainsi partis, et donc, la base principale de Maxim avait ainsi beaucoup moins de soldats présents.
Alors que je regardais cela, je pensais à diverses choses. Et finalement, j’eus une idée.
« Bombardons-les. » (Akito)
« Bombarder ? Comment, car nous n’avons pas apporté de Nitoka avec nous ? » (Risha)
« Nous allons faire cela. » (Akito)
Je sortis mon DORECA avant d’ouvrir mon menu.
Je sélectionnai alors une maison de bois et je payai dix fois plus de points de magie, soit 25’000... l’utilisation de la création d’urgences qui n’utilisait que de la magie.
Avec cela, je créai cinq exemplaires.
Puis je soulevai l’une d’entre elles avant de déclarer à mes esclaves. « Chacune de vous, prenez maintenant l’une des maisons. »
Je les presse à le faire, alors qu’elles semblaient toutes un peu confuses, mais finalement, elles levèrent toutes une des maisons comme je l’avais ordonné.
De loin, ce que vous verriez serait une vue très étrange d’un homme et de quatre femmes qui soulevaient sans effort des maisons d’une seule main.
« À trois, nous les jetons tous en même temps. » (Akito)
« O-ok » (Risha)
« Ah ! C’est donc ça ! » (Mira)
« Compris ! » (Yuria)
« Laissez faire Lilia, desu ! » (Lilia)
Les quatre venaient de hocher la tête. Il semblerait qu’elles avaient toutes compris.
Je dis finalement : « 1, 2, 3 » et je lançai la maison dans les airs.
Elle s’en alla haut dans le ciel.
Mes esclaves avaient elles aussi jeté les maisons l’une après l’autre.
Cinq maisons étaient donc actuellement en train de voler.
Puis elles commencèrent à chuter et le campement de Maxim était pile la ‘zone d’impact’.
Les maisons s’encastrèrent dans le sol avec une force explosive alors qu’elles se cassèrent en morceaux. Immédiatement après cela, les sons des cris de rage et de peur se firent entendre même depuis hors du camp.
« Allons-y. » (Akito)
« « « « OK » » » » (Les quatre)
J’aspirais alors mes quatre esclaves à l’intérieur de mon épée avant de courir de toutes mes forces vers le camp.
« U-Une attaque ennemi ! »
Les gardes de porte se mirent à crier, mais les renforts n’arrivèrent pas.
J’utilisai alors le pouvoir de Mira, gelant instantanément leurs pieds au sol.
Puis j’entrai à l’intérieur du camp tout en continuant à foncer vers le centre.
La plupart des soldats étaient en pleine panique, mais cela ne signifiait pas que je ne pouvais pas faire une attaque préventive. Donc, je gelai également leurs jambes.
Avec des personnes gelées et des maisons qui tombaient du ciel... tout cela était devenu assez chaotique.
Il n’y eut donc guère de résistance jusqu’à ce que j’arrive à la bâtisse la plus extravagante de l'endroit.
Je défonçais aisément la porte puis j’entrai. Maxim se trouvait encore à l’intérieur.
« Akitooooooo!!! » (Maxim)
Maxim se mit à me crier dessus alors qu’il me regardait avec des yeux injectés de sang dû à sa haine.
« Hein, vous avez fait tout ce chemin jusqu’ici ! » (Maxim)
« Comme je l’ai déjà dit avant, et je vous le répète pour la dernière fois. Je voudrais que vous coopériez avec moi afin de restaurer ce monde. » (Akito)
« SILENCE !!! » (Maxim)
Maxim criait alors qu’il dégainait ses deux épées avant de me faire face.
« Je vois. » (Akito)
Je ne lui donnerais plus aucune chance. À ce stade, ceci n’a plus aucun sens à continuer ainsi. Je l’ai invité trois fois... et il a refusé les trois fois. Je vous ai déjà donné plus que vous ne le méritez.
Je me préparai moi aussi, avec la Véritable Épée d’Esclaves aux quatre gemmes à ma main
Avec les quatre puissances en main, je fonçai sur Maxim. Maxim était vraiment fort. Mais il s’agissait là de la force d’un animal acculé.
Le bleu de la glace, le rouge du feu, la lumière pour la prévoyance et l’obscurité des barrières.
J’avais utilisé les quatre pouvoirs à ma disposition. Maxim fut incapable de tenir au-delà des cinq minutes.
Je brisai ses deux épées avant de lui percer la poitrine avec mon épée.
Et ainsi, Maxim tomba à genoux.
Il n’était que l’ombre de son passé glorieux qu’il avait projetée depuis son cheval doré.
« Hehehe ! » (Maxim)
« C’est la fin. » (Akito)
« Hehehe hahaha... » (Maxim)
« Qu’est ce qu’il y a de si drôle ? » (Akito)
« Je ris de... votre naïveté ! » (Maxim)
« ... » (Akito)
« Vous dites que vous voulez réparer le monde... *toux*, mais tout ceci n’est que des idioties... » (Maxim)
Il sourit avec méchanceté alors que je le regardais cracher du sang.
« Les stupides déchets dont vous parlez... Vous serez finalement comme moi... Alors vous finirez six pieds sous terre. » (Maxim)
« Comme je l’ai dit, je — . » (Akito)
« Cela n’arrivera pas ! » (Risha)
Mes esclaves sortirent alors de l’épée.
Elles se matérialisèrent avant de se placer entre Maxim et moi-même.
Risha s’était immédiatement opposée à ces dires et les trois autres avaient continué.
« Ne confondez pas le Maître avec vous-même. » (Mira)
« Si c’est le Maître, alors il peut le faire. » (Yuria)
« Au lieu de pleurnicher comme un perdant, je préférerais si vous vous dépêchiez de vous enlever du chemin, desu » (Lilia)
L’une après l’autre, mes esclaves parlèrent à Maxim avec des mots tranchants.
Maxim fut abasourdi.
Je me plaçai devant mes esclaves avant de parler à nouveau.
« Vous avez dit que les ressources de ce monde étaient rares et que vous deviez les prendre afin de survivre ? » (Akito)
« Est-ce que vous allez encore... insister sur le fait qu’elles sont illimitées ? » (Maxim)
« Oui. » (Akito)
« Où... où sont-elles dans ce cas ? » (Maxim)
Je regardai Maxim avec pitié puis je me tournai pour regarder mes esclaves.
« Risha. » (Akito)
« Oui. » (Risha)
« Mira. » (Akito)
« Ouais ! » (Mira)
« Yuria » (Akito)
« Présente. » (Yuria)
« Lilia » (Akito)
« desu » (Lilia)
« Elles sont ici. Ces filles sont ma force. » (Akito)
— Magie a été augmentée de 1'000'000 —
— Magie a été augmentée de 1'000'000 —
— Magie a été augmentée de 1'000'000 —
— Magie a été augmentée de 1'000'000 —
Je n’avais même pas besoin de regarder en arrière.
Je pouvais déjà savoir quel genre d’expressions étaient présentes sur leurs visages.
Puis je regardai Maxim.
Il était stupéfait, mais c’est alors que ses yeux s’obscurcirent à cause du dégoût et de sa haine.
« Et donc, vous vous êtes moqué de moi jusqu’à la fin ? » (Maxim)
Il rassembla ses dernières forces, puis me sauta dessus.
Mes esclaves entrèrent instantanément dans mon épée.
Je rassemblai alors le pouvoir à l’intérieur de mon épée avant d’effectuer une attaque qui trancha Maxim en deux au niveau de sa taille.
Son élan l’avait placé très proche de moi alors qu’il était déjà mort.
« Monseigneur Maxim ! »
Un soldat qui avait entendu l’agitation et qui était venu se mit alors à crier.
Je pointai mon arme sur lui avant de lui dire.
« Comme vous pouvez le voir, Maxim est mort... Qu’allez — . » (Akito)
« Haaaaa Haaa ! »
— vous faire ? Mais sans écouter ce que j’avais dit, le soldat s’était déjà enfui.
Il courait tout en criant.
En un clin d’œil, l’annonce de la mort de Maxim s’était répandue partout.
J’attendis un peu. Je pensais que quelqu’un pourrait venir pour contre-attaquer ou se venger, mais... personne ne vint.
Comme je commençai à m’inquiéter, je décidai de sortir... pour voir que pas un seul soldat n’était encore présent.
Ils avaient laissé derrière eux les travailleurs avant de s’enfuir.
Après Maxim, qui les avait tous opprimés par la force et la peur, soit mort... tout s’était effondré.
L’acte final... s’était terminé rapidement et de manière inattendue.