Chapitre 48 : Punir la Racaille
Dans la ville de Ribek, dans un nouveau bâtiment construit en toute urgence.
Il s’agissait d’une Prison qui avait coûté 50’000 pts de magie. J’en avais fait deux comme celle-là et j’y avais fait enfermer les soldats de l’armée de Maxim que j’avais capturés.
Et maintenant, je recevais un rapport de Yuria concernant la présente situation.
« Nous avons capturé un total de 274 soldats ennemi. La plupart n'ont été que légèrement blessés. Par conséquent, nous devons leur assigner un grand nombre de gardes afin de les surveiller. » (Yuria)
« Utilisez juste assez de gardes pour vous assurer qu’ils ne puissent s’échapper. De plus, laissez-les manger autant qu’il leur est nécessaire... du pushinee sera largement assez pour eux. »
« Compris ! » (Yuria)
Puis après cela, Yuria fit un tour de la prison avec moi. Les hommes de Maxim m’observaient tous avec attention.
Leurs yeux semblaient indiquer qu’ils se demandaient ce que j’allais faire d’eux maintenant que je venais de les emprisonner.
Je n’avais actuellement pas de plan les concernant, alors j’allais tout simplement les laisser là.
Après avoir quitté la première prison, nous allâmes jusqu’à la deuxième.
Je pus immédiatement sentir l’odeur du sang.
L’autre prison avait aussi ce genre de senteur, mais elle n’était pas aussi forte.
Je haussai les sourcils en sentant cela, et alors Yuria me fit un rapport de la situation de la deuxième prison.
« Tout le monde ici est grièvement blessé. Même certains sont probablement dans des situations critiques. » (Yuria)
« Alors, donnez leur du Panacée. Cela ne serait pas bon s’ils venaient à mourir. »
« Est-ce que c’est bon de faire cela ? »
« Oui, c’est correct. »
« Compris. »
Yuria hocha la tête et partit faire les préparations de Panacées.
Elle quitta donc la prison et je l’ai ainsi vu sortir. Je fis un autre tour de la prison pour observer.
Je m’attendais à subir la même réaction des prisonniers se trouvant ici, mais ceux-ci eurent une réaction différente.
Probablement parce qu’ils étaient gravement blessés, ils me regardaient tous avec des yeux qui indiquaient clairement qu’ils suppliaient mon aide.
Je savais que Yuria apporterait bientôt la panacée et ainsi les sauverait un peu plus tard, alors je me contentais de me promener parmi eux tout en les regardant.
Mes pieds s’arrêtèrent d’un coup. À l’intérieur de la prison, il y avait un homme que je reconnaissais qui était actuellement couché.
« Jahn... »
Il s’agissait de l’homme qui m’avait ordonné de me soumettre à Maxim.
Il était couché sur le côté avec la moitié gauche de son corps couvert de sang.
« Sal... opard... »
Il semblerait qu’il soit encore conscient. Il était couché là, totalement épuisé, me regardant avec hargne.
J’étais un peu inquiet sur le fait qu’il risquait de mourir alors je décidais de rentrer dans sa cellule.
Je sortis alors une dose de Panacée de mon sac personnel et je l’obligeai à la boire.
La Panacée avait été conçue avec la magie et le DORECA, et était par la même occasion extrêmement efficace. L’hémorragie cessa aussitôt et la douleur sembla diminuer rapidement
Jahn se leva alors.
Il regarda alors son bras, montrant son incrédulité, puis le déplaça pour le tester.
Il semblait douter que son bras fût guéri.
«Êtes-vous correct maintenant ? Avez-vous encore mal ? »
« Non. Qu’est-ce que c’est ? »
« Un médicament. »
Il n’était pas nécessaire de lui donner plus d’explication, alors je sortis de la pièce.
Maintenant, il fallait demander quelques choses à Jahn.
« Hehe, tu n’as vraiment pas compris ? » (Jahn)
Avant même que j’aie l’occasion de lui poser la question qui me brûlait les lèvres, Jahn ouvrit la bouche et me demanda cela avec un sourire malsain sur le visage.
« Ce que... j’ai compris ? »
« Oui. Que cela serait mauvais pour toi si je mourais maintenant. Tu dois déjà savoir que je suis l’un des assistants proches de Monseigneur Maxim. Je suis l’un des Quatre Rois Céleste. Au sommet de la hiérarchie si l’on peut dire. Si je venais à mourir, tu serais dans la merde la plus complète. »
« ... »
Il se disait membre du sommet de la hiérarchie.
« Eh bien ! À la lumière de tout ce que tu viens de faire, tu seras pardonné pour ce que tu as fait avant cela... »
« Oubliez cela... »
« Eh bien ! Dans tous les cas, apporte-moi de la nourriture et des boissons alcoolisées. Spécialement des boissons. Donne-moi donc les meilleures boissons que cette ville possède. »
« Vous recevrez plus tard de la nourriture. Pour ce qui concerne l’alcool, c’est impossible. Je n’en ai nullement. »
Et bien, en vérité je pourrais en avoir un peu...
Récemment, le commerce étant extrêmement fleurissant, et donc, en raison de cela, j’avais pu mettre la main sur un certain nombre de choses intéressantes.
Mais je ne comptais rien lui apporter et par-dessus tout, il semblait ne pas comprendre sa position.
« Merde, on ne peut rien y faire dans ce cas. Je ne sais même pas ce que Monseigneur Maxim a vu dans ce lieu pour autant l’intéresser. »
Jahn se mit alors à pousser des jurons.
Il devint rapidement fâché.
Jahn se leva alors totalement avant de se mettre à marcher afin de sortir par la porte de la cellule ouverte.
Il se déplaçait si naturellement que j’eus un peu de retard avant que je ne l’arrête.
Alors que j’étais sur le point de l’arrêter, soudain, il s’arrêta de lui-même avant de se tourner vers moi et de m’annoncer.
« C’est correct, alors apporte-moi une femme. »
« Une femme ? »
« Oui, une femme. Et même, apporte-moi en quatre. Toutes doivent être des vierges, bien sûr. »
« Et bien... »
« Quoi ? Votre manoir devrait être bien pour cela. Apporte-les là-bas, j’attends, alors, dépêche-toi. »
Il annonça cela et avant de recommencer à marcher pour sortir de la cellule tout comme s’il était le seigneur des lieux.
J’étais absolument étonné par son attitude et ma patience venait d’atteindre sa limite... J’attrapai donc son épaule et le traînai de force dans la cellule.
« Que fais-tu donc là ? »
« Vous êtes mon prisonnier ici, alors soyez obéissant et restez donc dans cette cellule. »
« Hein ? »
« Vous recevrez trois repas par jour et une couverture s’il fait froid. »
« Es-tu fou ? Tu comptes sérieusement me laisser ici ? »
« Bien sûr, vous êtes un prisonnier après tout. »
« Ha ! Après tout, on dirait que tu ne comprends rien à ta situation ! »
Jahn se mit à rire d’une manière méprisant. Je me demandai bien ce qu’il pensait que je ne comprenais pas.
« Tu l’as peut-être vaincu une fois... mais cela ne sera pas ainsi pour longtemps. T’en rends-tu compte ? La puissance de Monseigneur Maxim n’est pas juste pour le spectacle, il est vraiment effrayant quand il veut. Une fois qu’il est lancé sur quelques choses, il n’y a plus rien qui nous indique jusqu’à ou il va aller. »
« Hehe, ainsi, il est ce genre d’homme... »
« C’est exact. Et si l’un de ces quatre Rois était mal traité après qu’il se fut présenté... alors cela le mettrait en colère. Si ceci se produit, alors cela ne sera pas très beau à voir. Comprends-tu maintenant ? Il prendra le contrôle de la ville et après cela, il la rasera jusqu’au niveau du sol. »
« ... »
« Eh bien... Je pense qu’il pourrait ne pas seulement brûler tout cela. Je pense qu’il détruira tout et exterminera toutes les personnes présentes ici. »
« ... »
« Alors, fais de ton mieux pour me divertir. Ton comportement vis-à-vis de moi déterminera ce que tu subiras par la suite. »
« ... »
« Hee... »
Jahn renifla avec un regard vaniteux et victorieux sur son visage.
Il semblerait qu’il pensait que je ne répondais pas parce que j’avais peur.
« Maître. »
Risha s’approcha alors de moi en provenance de l’extérieur.
Elle portait une montagne de Panacées dans ses mains et courrait vers moi.
« Désolé de vous avoir fait attendre Maître. J’ai apporté toute la Panacée que nous avions. Et si ce n’est pas assez, Yuria en fera autant que nécessaire. »
« Je vois. Donnez-en à tous ceux qui sont grièvement blessés. »
« D’accord ! »
Risha commença alors à se déplacer en concordance avec mon ordre.
« Elle est ton esclave, n’est-ce pas ? »
« Hm !? Oui. »
« On ne peut rien y faire dans ce cas... Mais je vais me satisfaire de cela. Tu as aussi deux autres esclaves avec toi, n’est-ce pas ? Alors, ordonne-leur de venir me rejoindre. »
« ... Qu’est-ce que vous essayez de me dire là... »
« Tu plaisantes, n’est-ce pas ? »
Jahn me regarda avec mépris alors que son front était froncé.
... Il était furieux.
« Je t’ai demandé avant que m’apporter des filles jusqu’à moi. Comme il semblait être trop difficile de les trouver en si peu de temps, alors tu n’as qu’à faire venir tes trois esclaves. »
« Mes... esclaves ? »
« Oui. Je n’ai pas vraiment envie de m’amuser avec des esclaves éternelles, mais je pourrais me contenter de cela pour — . »
Ma main bougea d’elle-même avant même que je ne sache à quel point j’étais en colère.
L’épée esclave éternelle sortit dans un souffle de son fourreau et sépara tout simplement la tête de Jahn de ses épaules.
Sa tête vola loin de ses épaules alors que ses lèvres s’ouvraient et se fermaient encore quelques fois de plus.
Sa tête affichait encore ce sourire d’orgueil. Il m’avait énervé tellement que je m’étais avancé vers lui et que je l"avais décapité d’un seul mouvement..
Après que je l’ai découpé en deux, ses lèvres cessèrent enfin de bouger et une seconde plus tard, son corps s’effondra sur le sol.
Même alors, mon irritation n’avait pas complètement diminué. Mais c’est alors que...
— Magie a été augmenté de 50'000 —
Je me retournai alors et je vis que Mira se tenir là toute rougissante alors qu’elle bougeait sans cesse sur place.
Elle avait une grande quantité de panacées tout comme Risha. Il semblerait qu’elle était venue apporter le reste et donc, qu’elle avait vu la scène en entier.
« M-Maître ? Que s’est-il passé ici ? »
Risha déclara cela depuis l’extérieur de la cellule alors qu’elle regardait la scène, en état de choc.
« Que c’est-il passé Mira ? »
« Hum... et bien... »
Mira tenta d’expliquer la situation à Risha.
« Risha. »
Je l’interrompis avant qu’elle ne puisse commencer.
« Quo-Oui ! »
Risha me regarda avec un peu de peine clairement visible.
« J’ai besoin de vous emprunter votre puissance. »
Je déclarai cela avant de toucher la gemme rouge pour l’aspirer dans mon épée.
J’utilisai alors les flammes de mon épée pour brûler le corps de Jahn jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.
Et finalement, je pus enfin calmer ma rage.