Chapitre 36 : La Réunion au Sommet
Le jour, lors d’une promenade autour de la ville.
Ce fut mon temps de pause alors je fis une promenade.
« Oba-chan, celui-là, s’il te plaît. » (Homme A)
« OK, 1'000'000 yens, s’il te plaît » (Vendeuse)
« OK, voilà ! » (Homme A)
J’entendis la voix d’une femme âgée et la voix d’un homme énergique.
Ils étaient en face d’un endroit qui ressemblait à un magasin avec divers articles posés dessus et l’homme donnait à la femme une pile de billets. Il reçut ensuite ses biens.
« Salut ! » (Akito)
Je m’approchai du magasin et leur parlai.
« Oh n’est-ce pas Votre Seigneurie. » (Vendeuse)
« Bonjour Monseigneur ! » (Homme A)
Les deux me regardèrent et me sourirent en réponse.
Je regardai leurs mains et comparai les biens et l’argent échangés.
« Avez-vous commencé à utiliser l’argent ? » (Akito)
« Oui, nous avons commencé à utiliser l’argent que Monseigneur nous a fourni. » (Homme A)
« C’est très pratique, votre Seigneurie. Avoir une si petite chose qui peut être utilisée pour acheter des articles est très utile. Merci beaucoup. » (Vendeuse)
« C’est très utile lorsque nous avons besoin de faire un achat. » (Homme A)
La femme prit l’un des billets et me le montra. C’était un billet de 10'000 yens.
« Je ne pensais pas que l’argent pourrait être fait avec du papier comme celui-ci. » (Vendeuse)
« Vous n’aviez pas de l’argent papier avant ? Pas même devant le dieu du mal ? » (Akito)
« Jamais. C’est parce qu’ils sont si faciles à contrefaire. » (Vendeuse)
Donc, il y avait des problèmes avec fausse-monnaie, hein...
« Mais l’argent que vous nous avez fourni est — Hurrrggggghhhhhhh — » (Vendeuse)
La femme prit le billet de 10'000 yens dans ses deux mains et commença à le tirer et à le tordre.
— Hurrrrggghhhh — son visage devint rapidement rouge et elle commença à haleter avec l’effort d’essayer de le déchirer.
L’argent papier qui semblait être de simple papier ne se déchira ou n’étira pas.
Il resta dans une forme rectangulaire parfaite.
« —Haa haa ... Vous voyez, nous ne pouvons même pas l’endommager. Et si quelqu’un essayait de le contrefaire, on le remarquerait facilement. » (Vendeuse)
« C’est bien le cas. » (Akito)
« Pour pouvoir faire une telle chose, Votre Seigneurie est vraiment incroyable. » (Vendeuse)
« Oui ! Mon père et ma mère disent tous les deux que Monseigneur est incroyable ! » (Homme A)
« Votre Seigneurie, s’il vous plaît, continuez à prendre soin de nous à partir de maintenant. » (Vendeuse)
« Nous serons à vos soins ! » (Homme A)
« D’accord ! » (Akito)
Je fis mes adieux et continuai ma promenade.
***
Dans la salle de réception de ma maison, je rencontrai Madway qui était venu me visiter.
« Que se passe-t-il ? Pourquoi avez-vous dû venir jusqu’ici ? » (Akito)
J’avais laissé Madway responsable de la ville d’Akito.
J’avais été le chef de ce village, mais après être devenu le Seigneur des quatre villes, j’avais laissé cette tâche à Madway.
En raison de cela, Madway était devenu beaucoup plus occupé.
Si ce n’était pas important, il ne devrait pas avoir de temps libre pour venir me visiter sans aucune raison.
« En fait Akito-san, nous avons trouvé un nid de ces singes dont vous nous aviez parlé l’autre jour. » (Madway)
« Singes ? Oh les Bêtes Esclaves ? » (Akito)
« Oui et nous nous sommes tous réunis et les avons attaqués, en les retransformant ainsi de nouveau en humains. » (Madway)
« Je vois, ce qui est très bien, n’est-ce pas ? » (Akito)
Afin de développer davantage les villes, nous avions besoin de plus de personnes. L’une des meilleures méthodes pour trouver ces personnes était de vaincre les Bêtes Esclaves.
Je pensais que c’était une bonne chose et qu’il ne devrait pas y avoir de problème... mais le visage de Madway ne semblait pas penser la même chose.
« Quel est le problème ? » (Akito)
« Le nombre est le problème. » (Madway)
« Nombre ? Le nombre de personnes qui sont redevenues des humains ? » (Akito)
Madway hocha la tête avec un regard sérieux sur son visage.
« Combien... y a-t-il ? » (Akito)
« 400 »
« ... 400 plus ? »
Je fus surpris.
Il n’y avait que quelques dizaines de personnes dans la ville d’Akito.
Il avait seulement des fournitures et installations suffisant pour environ ce nombre de personnes.
S’il y avait soudainement 400 en plus que vous deviez prendre soin d’alors... Je suppose que vous finiriez par paniquer.
« Au début, il n’y avait que dix, face à nous. Après les avoir vaincus... dix autres sont arrivés... puis, après encore plus... et encore plus... » (Madway)
« Oh... » (Akito)
Je ne pouvais que le croire.
Les Bêtes Esclaves étaient agressifs... mais en même temps très faible. Si je devais les comparer aux habitants normaux, ils seraient à peu près aussi forts qu’un enfant du maternel.
Avec de telles choses faibles qui apparaissent les unes après les autres, il n’y était pas étonnant que le nombre ait ainsi facilement augmenté.
« Avant que nous ne puissions le réaliser, il y en avait déjà 400. » (Madway)
« Je vois. » (Akito)
« Ils sont beaucoup trop nombreux pour que je puisse le gérer. Si nous ne vous demandons pas d’aide pour nous faire des bâtiments et nourritures, alors... » (Madway)
« Je comprends. » (Akito)
Je compris pourquoi Madway était venu ici.
« D’accord, allons-y. » (Akito)
Je saisis mon DORECA et me leva.
S’il y avait un tel problème, il n’y avait pas d’autre choix que d’y aller.
« Maître ! » (Yuria)
À ce moment-là, Yuria entra dans la pièce
Elle s’était complètement installée dans sa position de ma secrétaire personnelle.
« Quel est le problème ? » (Akito)
« Valeria de Kazan est ici. » (Yuria)
« Valeria de Kazan... Oh celle à que j’ai donné 500 Pushinees. » (Akito)
« Oui. » (Yuria)
« Elle est venue à propos de quoi ? » (Akito)
« Ceci est quelque chose très important. Le seul qui peut s’en occuper est le Maître. » (Yuria)
« Ce n’est pas possible si c’est quelqu’un d’autre que moi ? » (Akito)
Yuria hocha la tête négativement.
Je réfléchis un peu.
Beaucoup d’événements s’étaient produits depuis qu’Yuria était venue à moi, mais j’avais bien compris ses capacités en tant que secrétaire.
Si elle disait que cela devait être moi... alors elle avait probablement raison.
Face à une envoyée d’une autre ville, je devais être ici pour gérer la diplomatie.
Cependant, la demande de Madway était assez urgente aussi.
J’étais pris entre le marteau et l’enclume.
« Ce serait suffisant si vous envoyez Risha et Mira. » (Yuria)
« Les envoyez — ? » (Akito)
« Oui » (Yuria)
Yuria hocha la tête et sortit sa carte.
La carte d’esclave (de base).
La carte secondaire de mon DORECA qui pouvait créer des articles de base.
« Les deux autres ont aussi cela. » (Yuria)
« Je vois. » (Akito)
Tel était bien le cas.
Je me tournai vers Madway et lui dits.
« C’est comme ça. Trouvez Risha et Mira et dites-leur d’aller avec vous. » (Akito)
« Est-ce que cela sera suffisant ? » (Madway)
« Oui. » (Akito)
Je hochai la tête et je me demandai si je devais expliquer un peu à propos des cartes d’esclaves de base.
« Compris, si vous, Akito-san, le dites, alors je vous crois. » (Madway)
Dis Madway puis il quitta la Maison du Seigneur.
Il semblerait que j’avais toute sa confiance.
« D’accord, conduisez-moi à Valeria. » (Akito)
« D’accord ! » (Yuria)
Yuria me guida à travers la ville.
La ville était déjà devenue plus vivante par rapport à avant, mais pour une raison inconnue, il était en plus bruyant qu’hier.
Enfin, nous arrivâmes à l’entrée de la ville.
Là, je vis Valeria.
Quand elle me vit, elle me salua.
« Ceci fait un certain temps, Akito-sama. » (Valeria)
« Oui, comment allez-vous depuis la dernière fois ? » (Akito)
« Merci à vous, Akito-sama, la ville se remet lentement en forme. » (Valeria)
« C’est bien... et c’est à propos de quoi ? » (Akito)
Je me tournai loin de Valeria et demandai.
Il y avait un palanquin. Il y avait plusieurs personnes qui le portaient et donc, il devait bien y avoir quelqu’un à bord.
« Je me demande qui c’est !? » (Akito)
« Ceci est mon Seigneur, le chef de Kazan, Maruta. » (Valeria)
« Huh ? » (Akito)
« Maruta a demandé à parler au Seigneur de Ribek, Akito-sama. » (Valeria)
Je fus surpris et regardai Valeria et le palanquin alternativement.
Son chef était venu me rendre visite.
Puis je regardai Yuria et nous hochâmes tous deux la tête.
Certes, cette personne ne pouvait être rencontrée que par une personne, moi.