Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 7 – Chapitre 7 – Partie 4

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Chapitre 1 : Les débuts de Shirley

Partie 4

Je ne pouvais qu’emmener Marie avec moi avec ma compétence de voyage longue distance, et c’était limité aux endroits où il y avait un sanctuaire dédié au dieu du voyage. De plus, il était limité à une utilisation par jour. La pierre magique nécessitait que Marie ou moi-même la chevauchions, et nous ne pouvions emmener qu’un passager supplémentaire au maximum. Cela signifie qu’aucune des deux méthodes n’était adaptée pour emmener l’équipe Diamant avec nous.

La magie de Wridra aurait pu résoudre ce problème, mais nous voulions garder cette méthode secrète autant que possible. C’était une compétence bien trop pratique, et nous voulions absolument éviter toute attention indésirable.

« Eh bien, ça ne va pas marcher. Vous êtes déjà le centre d’attention. Vous avez nettoyé le deuxième étage, et tous les aristocrates se battent entre eux pour vous avoir sous leur contrôle, » dit Eve.

« Oui, c’est pourquoi nous sommes restés chez Puseri et Zera. Comme tu l’as dit, ce serait un problème si les gens découvraient nos méthodes de voyage avec tout ce qui se passe, » ajouta Marie. Nous avions tous gémi en même temps. Si l’équipe Diamant arrivait aussi à l’oasis en un instant, beaucoup de gens commenceraient à poser des questions. Une compétence de transport de groupe était vraiment précieuse. Elle pouvait renverser le cours d’une bataille si elle était utilisée pour envoyer des soldats sur un champ de bataille, et elle serait recherchée comme moyen d’évasion dans l’ancien labyrinthe. »

« Hmm, d’accord. Alors, je vais laisser tomber. Mon équipe serait contrariée si je suis la seule à y aller sans effort et que je les laisse toutes derrière moi. Mais à propos de ce voyage à la plage dont vous avez parlé avant… ? Ne pouvez-vous pas utiliser cette magie pour m’emmener avec vous ? »

Elle avait raison. Nous avions déjà refusé sa demande une fois, mais cela aurait été possible avec cette méthode. Même Wridra n’était peut-être pas capable de voler dans des terres inconnues, mais nous pouvions arriver sur le site avec mes compétences, puis aller la chercher à partir de là. Nous devions d’abord nous occuper du troisième étage de l’ancien labyrinthe et des rebelles, mais nous pourrions probablement emmener Eve avec nous par la suite.

Marie avait également hoché la tête avec un regard qui disait qu’elle était impressionnée à contrecœur.

« Tu es vraiment doué pour être rusé quand ça t’arrange, n’est-ce pas ? Bien, autant avoir un objectif amusant à atteindre pendant cette mission. »

« Yay ! Merci, Marie. Je suis si heureuse que tu sois ma première amie elfe. Je t’aime ! » Eve avait serré Marie dans ses bras, qui avait cligné des yeux avec un air surpris. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être heureux de les voir s’entendre comme ça, même si Marie criait quand Eve avait joyeusement pressé ses lèvres contre sa joue pour l’embrasser.

Après un certain temps, nous avions dit au revoir à Eve pour l’instant. C’est à peu près à ce moment que les fières élites d’Arilai étaient parties pour leur mission.

 

 

§

La zone autour des portes était particulièrement animée, les instruments des prêtres résonnant bruyamment. Ils étaient une bénédiction pour soutenir ceux qui partaient pour l’ancien labyrinthe.

Non seulement il y avait des prêtres qui vénéraient le dieu de la terre, mais d’innombrables fleurs étaient dispersées depuis le deuxième étage des bâtiments environnants en guise de bénédiction pour Puseri du clan de la Rose Noire. Les familles royales d’antan étaient toujours appréciées à ce jour, et le leader de la nouvelle équipe Diamant avait souri aux citoyens qui montraient leur soutien. Bien qu’intérieurement, elle pouvait ou non être en colère contre une certaine elfe noire qui perdait son temps à faire on ne sait quoi.

La foule qui poussait en avant ne faisait qu’ajouter à la clameur, et elle dirigeait ses regards passionnés vers les guerriers qui partaient, comme s’ils étaient la prochaine génération de héros. L’équipe de raid avait été une grande aubaine pour l’économie du pays d’Arilai. Les gens avaient souhaité leur retour triomphal et n’avaient pas retenu leurs mots de soutien. Cependant, parmi eux, il y avait quelqu’un qui regardait avec une intention différente de celle du reste du peuple.

Celui qui se tenait au balcon du château royal et jetait un regard froid en contrebas était un membre important de la famille royale. Il y avait une nuance de résignation et de mépris dans les yeux du jeune homme, et ceux qui l’entouraient fixaient le groupe du raid avec des expressions similaires.

L’homme qui se tenait à leur tête avait ouvert la bouche pour parler.

« Hmph… Savez-vous combien de membres de ce groupe de raid reviendront en vie ? »

« Lord Wallace, je ne… »

« Ils vont tous mourir d’ici quelques jours. Mon père s’est laissé berner par les promesses vides d’Hakam, mais cela me fait mal de penser qu’ils finiront bientôt tous comme des cadavres. »

Dehors, les gens continuaient à donner leurs mots de bénédiction. Les pétales de fleurs ajoutaient de belles couleurs à la scène alors qu’ils étaient dispersés dans le ciel, et malgré les sourires joyeux des soldats en partance, la royauté les regardait comme s’ils étaient déjà morts.

Le petit groupe de raid avait été le sujet de conversation de tout le pays. Tout le monde voulait savoir pourquoi sa taille avait été réduite à un tiers seulement de la précédente. La théorie populaire était qu’ils prévoyaient d’envoyer les élites pour ouvrir la voie, puis d’envoyer des renforts plus tard, comme la dernière fois. Envoyer une trop grande unité en une seule fois signifiait que la plupart des soldats n’auraient pas eu grand chose à faire au début. Il était donc plus efficace d’envoyer des unités supplémentaires plus tard, selon les besoins. Telle était la principale rumeur qui circulait ces derniers temps.

Cependant, certaines personnes connaissaient la vérité. Ce petit groupe devait conquérir le troisième étage par lui-même. Ils savaient qu’ils ne reviendraient pas vivants.

« En fait, j’ai de la peine pour eux. Ils sont considérés comme remplaçables, » dit le membre de la famille royale avant de tourner le dos. Le reste de la famille royale était réuni juste au-delà, et il les avait salués avant de concentrer son attention sur la grande carte sur la table.

De nombreuses pièces apparemment faites à la main étaient visibles sur la carte, et les personnes rassemblées donnaient leur avis les unes aux autres.

Avec le raid sur l’ancien labyrinthe en cours, une autre bataille était sur le point de commencer ici.

§

J’avais levé les yeux au son d’un gazouillis et je les aivais protégés du soleil alors qu’un oiseau volait au-dessus de ma tête.

Nous avions pris notre temps pour nous préparer. Je me sentais mal d’avoir eu la vie si facile, mais nous devions juste attendre les autres dans le hall du deuxième étage. J’avais entendu dire qu’ils arriveraient tard dans la nuit, donc nous aurions probablement déjà dormi. Le raid proprement dit ne commencerait pas avant demain matin, donc cela n’aurait pas été un problème si nous devions nous regrouper tard.

Apparemment, notre base d’opérations devait se trouver devant la porte menant au troisième étage. C’était un peu loin du deuxième étage, et ils utiliseraient un chemin qui fait le tour du hall, donc ils ne devraient pas être trop bruyants. Mais honnêtement, j’étais la personne la plus bruyante de la forêt alors que je martelais quelques pieux avec un bruit métallique. Le bruit avait continué, et quelques oiseaux avaient volé de loin pour voir ce qui se passait.

Il restait du temps, mais pas assez pour le gaspiller. Je voulais profiter de cette occasion pour vérifier les outils que nous avions achetés en ville et monter la tente instantanée. Puisque Wridra nous transportait jusqu’ici, j’avais fait des folies pour acheter des objets qui nous permettraient de passer notre temps en toute tranquillité.

Marie lisait un livre à l’ombre, mais il semblait qu’elle avait trouvé un bon endroit pour s’arrêter, alors elle s’était levée et s’était étirée. Elle avait brossé les feuilles de son derrière et m’avait regardé.

« Alors, pourquoi as-tu fini par acheter une si grande tente ? »

« Eh bien, nous allons partir en mission avec un groupe de personnes, mais nous ne voulons pas que les autres nous voient dormir. J’ai donc pensé que ce serait mieux si nous revenions ici pour nous reposer. Shirley pourra gérer sa forêt comme d’habitude, et nous pourrons nous reposer tranquillement. » Tant que nous avions notre compagnon fiable, Wridra, nous pouvions revenir ici quand nous le voulions. Si nous nous assurions un endroit confortable pour dormir, cela faciliterait sûrement la suite de notre mission. J’avais expliqué cela à Marie, qui avait l’air plutôt surprise et impressionnée.

« Maintenant que tu le dis, nous n’aurions pas non plus à transporter le pot. Ok, alors je vais aussi aider. »

« Oh, c’est bon, il n’y a pas trop de travail. J’ai déjà fini de monter le toit et les poteaux de soutien, » avais-je dit, mais j’avais noté intérieurement combien il était difficile de monter une tente. J’avais redressé les poteaux, fixé les fondations, puis placé un grand morceau de tissu par-dessus. Je me rendais douloureusement compte de la raison pour laquelle les gens faisaient généralement cela en groupe.

Après avoir fixé l’extérieur avec quelques cordes et étendu un tissu épais sur le sol, le processus était à peu près terminé. La tente d’un blanc laiteux étant montée, j’avais poussé le rideau de l’entrée pour vérifier si l’on pouvait y rester.

« Je pense que ça devrait le faire. Marie, tu peux entrer maintenant. » Elle pensait peut-être qu’elle allait s’effondrer sur nous. Marie était entrée dans la tente avec précaution, regardant la pièce circulaire avec circonspection. Une expression de satisfaction s’était ensuite imposée à elle après avoir observé l’intérieur spacieux.

« Oh, c’est sympa. Il y a plus de brise que je ne le pensais. C’est en fait assez confortable ici. »

« J’en ai acheté une qui est un peu plus cher. C’est bien d’avoir de l’argent pour des moments comme ceux-là. » Je trouvais inutile de m’attarder sur l’argent dans le monde des rêves. Pourtant, il était très avantageux de pouvoir acheter les choses dont on avait besoin quand on le voulait.

J’avais montré mes paumes à Marie, et elle avait fait le même geste. Au moment où nous nous frappions les mains pour nous congratuler, le rideau s’était ouvert et une voix familière nous avait appelés.

« Que faites-vous tous les deux là-dedans ? Il y a quelque chose dont je veux discuter. Cessez vos bêtises et venez ici. »

« Oh ? » avions-nous dit, l’air bête, les mains pressées l’une contre l’autre.

§

Wridra nous avait guidés vers un terrain vague de l’autre côté de la rivière. Curieusement, il n’y avait pas beaucoup de mauvaises herbes qui y poussaient, et c’était bien entretenu comme un terrain de sport. Il y avait un arbre isolé avec une table et une chaise sous celui-ci, ce qui semblait quelque peu déplacé.

« Huh, je pensais qu’il y avait des bois par ici. »

« J’ai demandé à Shirley de les enlever du chemin. Il va falloir penser à la disposition maintenant, après tout. Hé, Shirley ! »

Hm ? La disposition ?

Wridra nous avait conduits à une table circulaire et j’avais pris un siège. La table en métal avec des trous en forme de treillis semblait convenir à un jardin occidental. Je m’étais rendu compte que j’étais distrait et j’avais décidé de sortir nos repas de mon sac. Je n’avais pas beaucoup de temps pour cuisiner ces derniers temps, alors j’avais apporté de simples sandwichs aujourd’hui.

Les ingrédients, tels que les œufs, les tomates et le bacon, étaient tous pris en sandwich entre des tranches de pain blanc et offraient un repas vibrant et coloré à l’ombre des arbres. Une fois que le thé avait été distribué, il était temps de prendre un déjeuner tardif et de commencer une réunion.

« Om nom, délicieux… Mmf, ce sandwich au thon est mon préféré. La saveur qui fond dans la bouche est tout simplement à tomber par terre. Je ne peux m’empêcher d’apprécier sa pureté, » déclara Wridra.

« Tu manges toujours la même chose, Wridra. Le thon mayo était aussi ton type de boulette de riz préféré, » avais-je répondu.

« Je n’y peux rien tant c’est délectable. En tout cas, nous allons convenir que tous les sandwichs au thon m’appartiennent et commencer notre discussion. » Elle avait revendiqué les droits sur tout le thon et mayonnaise, tout naturellement. Marie avait ignoré la revendication de Wridra et avait pris un des sandwichs au thon, prenant une gorgée de son thé.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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