Chapitre 23
Ce qui avait rendu Bernst fou, ce n’était pas seulement l’impact du sombre passé de Kurats.
Bien sûr, cela avait été un choc sans précédent pour lui, cependant, il y avait autre chose qui faisait vibrer le cœur de Bernst de manière incontrôlable.
C’était l’amour que Kurats éprouvait pour Cornelia.
Bernst n’avait ressenti un tel amour qu’une fois dans sa vie.
En raison de l’amour tenace, mais inexpérimenté de Kurats, Bernst s’était rappelé de quelque chose auquel il n’avait pas pensé depuis des centaines d’années.
C’était une certaine femme forte d’esprit et naïve. Elle était la seule chose dans la vie de Bernst qui avait jamais pris le pas sur son objectif de devenir le roi des mages.
Elle s’appelait Elvira.
C’était une guerrière qui avait obtenu le titre de « la plus forte », elle était l’unique partenaire de Bernst, mais aussi sa rivale.
Ils étaient tous les deux les humains les plus forts et, en tant que tels, ils avaient subjugué un ancien dragon, mais Elvira avait subi une grave blessure au cours de la bataille et avait fini par mourir dans les bras de Bernst.
Bien que son corps n’avait pas été aussi délicat que celui de Cornelia, le regard résolu qu’elle avait dans leurs yeux était le même.
Ou peut-être que Bernst n’y pensait-il qu’en raison du partage des sentiments de Kurats.
Cependant, Bernst n’avait pas ressenti une émotion aussi intense depuis très longtemps, il lui était impossible de la contrôler avec logique et raison.
« ... Je suppose que je vais devoir te punir, » déclara Bernst.
Après qu’il l’eut dit, il avait enfoui son visage dans le cou de Cornelia, laissant le parfum pur de forêt venir lui chatouiller le nez.
Il avait sans aucun doute le corps de Kurats, mais pas sa personnalité, donc Cornelia était confuse quant à savoir si elle était censée se sentir timide ou terrifiée.
Elle connaissait très bien l’odeur corporelle de Kurats.
La pensée qu’elle était prise dans ses bras par Kurats semblait rendre tout son corps brûlant de timidité.
« Tu sens vraiment bon, » déclara Bernst.
Cependant, quand il lui murmura avec une intonation qui ne convenait manifestement pas à Kurats, Cornelia réalisa que ce qu’elle ressentait était la chair de poule.
Ce n’est pas lui ! Ce n’est pas Kurats, je dois partir ! pensa-t-elle.
« Lâche... ! Lâche-moi ! » cria Cornelia.
Cornelia utilisa toutes ses forces pour essayer de s’éloigner de l’étreinte de Bernst, mais elle ne pouvait pas s’éloigner d’un pouce de sa poitrine.
C’était naturel, c’était le corps de Kurats, un homme qui avait détruit les murs du château à mains nues.
Et plus Cornelia résistait, plus il était difficile pour Bernst de réprimer ses désirs charnels.
Je veux cette femme ―, pensa Bernst.
C’était la première fois qu’il ressentait la convoitise depuis plus de mille ans.
{Je vois, c’est vraiment magnifique. Ce sentiment, est-ce l’une de ces émotions humaines incompréhensibles qui étaient communes à moi par le passé ?} déclara Bernst à Kurats. {Je dois te remercier, mon alter ego. Merci de me rappeler ce sentiment !}
Quand Bernst avait repris le corps de Kurats, il avait cessé de partager ses sentiments avec lui.
En d’autres termes, la passion que Bernst ressentait n’était pas simplement une flamme, mais un brasier.
Cependant, Bernst était trop excité pour se soucier de telles choses.
« Je vais t’apprendre qui est le maître ici. Tu devrais te réjouir. C’est ta chance de devenir la femme du roi de la magie, Bernst ! » déclara Bernst.
« Nooooon! » cria Cornelia.
Après avoir facilement soulevé le petit corps de Cornelia, Bernst se dirigea vers sa chambre.
En imaginant ce qui allait lui arriver après cela, Cornelia cria tout en essayant de s’enfuir.
« Kurats ! Réveille-toi ! Aide-moi ! » cria Cornelia.
« C’est inutile. Son pouvoir ne représente qu’un millième du mien, » déclara Bernst.
En réalité, la différence était encore plus grande que cela.
Cela était dû en partie à la nature de Kurats, mais aussi à son manque de connaissances et d’expérience en matière de magie.
« En ce moment, il est mis en quarantaine au fond de son inconscient, mais je pourrais aussi bien le rappeler pour que je puisse lui montrer ce qui va se passer, » déclara Bernst.
« Ça... tout sauf ça ! » déclara Cornelia.
« Eh bien, ça me va. L’exhibitionnisme n’est pas mon passe-temps, » répondit Bernst.
Alors que Bernst arrivait dans la chambre, il jeta Cornelia sur son lit.
Quand elle avait atterri sur le lit, ses longues jambes avaient été exposées, ce qui avait réveillé encore plus la convoitise de Bernst.
Il ne lui était plus possible de se contrôler.
« Tu devrais aussi aimer ça. Après tout, ce corps est celui de ton jeune frère bien-aimé, » déclara Bernst.
La main énorme de Bernst, qui semblait aussi grosse que la tête de Cornelia, alla saisir la poitrine de Cornelia.
« ... Oh, tu n’as pas de seins ? Qui aurait cru que tu ressemblais autant à un homme…, » déclara Bernst.
« Yaaaaaaaah! » cria Cornelia.
Avec rage et fureur, Cornelia utilisa toutes ses forces pour frapper l’entrejambe de Bernst avec son genou. Ce qui l’avait mise en colère était probablement le fait qu’il avait parlé de l’endroit où elle était la plus mal à l’aise avec la voix de l’homme qu’elle aimait.
« Aaaaaaaaaagh! »
Bernst ressentit une douleur peu claire, mais aiguë qui envoya un choc destructeur dans sa colonne vertébrale, le genre de choc que seul un homme pouvait comprendre.
Si cela avait été son propre corps, cela ne serait jamais arrivé.
Il y avait plusieurs barrières magiques autour de lui et, en premier lieu, il s’était déjà séparé de son corps physique dans le passé.
Peut-être cela représentait-il les inconvénients du retour d’un corps physique et de ces émotions.
Lorsque Bernst souffrait au point de s’évanouir presque, il reçut un autre coup puissant.
« Argh ! »
La nausée se mêlait à la douleur intense et Bernst vomit en se tordant de douleur.
{Tu ne poseras jamais la main sur ma sœur !} déclara Kurats.
{Ne me dis pas que tu... As-tu utilisé le choc à ton avantage pour reprendre le contrôle du corps ?} demanda Bernst.
La partie de Bernst qui avait été touchée cette fois était son foie.
Le simple fait de respirer lui donnait l’impression que quelque chose d’acide allait sortir de son estomac.
Ce sentiment brutal de douleur, que Bernst n’avait pas ressenti depuis plus de mille ans, le fit crier en s’agitant.
{Si pathétique, un homme proche d’être un dieu ne peut même pas supporter une douleur de ce niveau ?} déclara Kurats.
{Ne te moque pas de moi ! Si je veux, je peux facilement te remettre... Aaaaaaaagh!} déclara Bernst.
Les pensées de Bernst avaient été interrompues à nouveau par un coup de poing puissant qui avait frappé son plexus solaire.
Il était absolument impossible pour lui de sceller la conscience de Kurats dans cet état.
Un sentiment d’engourdissement circulait à travers tout son corps comme un choc, rendant sa peau tellement sensible qu’il sentait de la douleur au moindre contact.
{Comment ? Tu devrais aussi ressentir cette douleur !} déclara Bernst.
{Aucun homme ne ressentirait une telle douleur des mains de la femme qu’il aime !} déclara Kurats.
Entre un homme qui entraînait son corps et ressentait régulièrement de la douleur et un homme qui atteignait des hauteurs beaucoup plus grandes et n’avait aucun rapport avec la douleur et la souffrance, il était stupide de se demander lequel était le plus endurant. C’était la vraie raison.
{Prépare-toi... Cette fois, ça va être très intense.} déclara Kurats.
{A-Arrête ! J’ai compris ! Je te redonnerais le corps, juste…} déclara Bernst.
L’instant suivant, Bernst ressentit une terrible douleur d’un tout autre niveau que la douleur indirecte qu’il ressentit quand il fut touché à l’entrejambe avant.
Cette douleur s’apparentait à celle de quelqu’un qui se coupait la peau jusqu’à ce que ses nerfs soient exposés et qu’on s’amusait ensuite avec ses nerfs.
C’était parce que le lieu où Cornelia avait frappé cette fois était un point seiketsu, l’un des dix de points d’acupuncture qui géraient la douleur.
Sous l’effet de cette douleur qui était à la limite de ce qu’un être humain pouvait réellement ressentir, Bernst n’était plus capable de rester conscient.
Sa conscience tomba dans l’obscurité, comme si elle avait été coupée par une lame tranchante.
Et Bernst se confia à cette obscurité, soulagé d’avoir finalement été libéré de la douleur.
Simultanément, Kurats reprit le contrôle de son corps et fronça les sourcils instinctivement à cause de la douleur qu’il ressentait.
« ... Kurats ? » demanda Cornelia.
« Oui, sœur, c’est moi, » répondit Kurats.
Ayant confirmé que l’homme en face d’elle était celui qu’elle aimait et non Bernst, Cornelia lui sauta dessus et le serra dans ses bras.
« J’ai eu si peur... ! » déclara Cornelia.
« Pardon, » déclara Kurats.
Quand il vit les petites épaules de Cornelia trembler faiblement, Kurats s’excusa auprès d’elle tout en lui caressant doucement les cheveux.
Dieu merci... C’est le Kurats habituel, doux et gentil, pensa Cornelia.
Sentant la chaleureuse main de Kurats, Cornelia poussa un soupir de soulagement.
« Qui était cet homme appelé Bernst plus tôt ? » demanda Cornelia.
« Je suis désolé de ne pas t’avoir parlé de lui. C’est une sorte de fantôme qui se colle à moi depuis l’autre jour, » déclara Kurats.
Kurats fit alors un vœu à Cornelia. « Je ne le laisserais plus jamais te faire quelque chose. »
Cornelia hocha calmement la tête en réponse.
Cependant, la tension la quittant, elle se souvint de quelque chose de très troublant.
C’était le fait que Bernst lui avait exposé ses sentiments cachés.
Même si elle avait été extrêmement pâle avant, elle devint instantanément complètement rouge et posa timidement une question.
« ... Au fait, as-tu entendu la conversation que j’ai eue avec ce Bernst ? » demanda Cornelia.
Kurats se souvint de la conversation qu’il avait légèrement entendue alors qu’il était coincé dans l’obscurité.
Alors que le visage de Kurats devint rouge, Cornelia devina que la réponse était oui. Affolée, elle avait lutté pour échapper à son étreinte.
Elle était trop gênée pour lui faire face.
« Écoute, je t’aime. Non seulement en tant que ma sœur aînée, mais aussi en tant que femme, » déclara Kurats.
Cornelia avait senti des frissons dans le dos.
« H-Hein ? » s’exclama Cornelia.
« Je ne le cacherai plus. Je t’aime en tant que femme, » déclara Kurats.
Le regard de Cornelia fut arraché, comme absorbé par la forte volonté des yeux de Kurats.
La simple vue de ces yeux suffisait à dire à Cornelia à quel point Kurats était sérieux à propos de ses sentiments pour elle.
Ensuite, Kurats avait essayé de s’approcher de ses lèvres, mais Cornelia avait paniqué et l’avait repoussé.
Bien qu’il soit finalement conscient de son amour pour lui, Kurats était toujours son précieux petit frère. Cela rendait difficile pour Cornelia de vouloir changer le statu quo.
En voyant l’expression faciale de Kurats qui donnait l’impression que ses sentiments avaient été blessés, Cornelia lui répondit en lui indiquant qu’elle était désolée, mais aussi légèrement condescendante.
« ... Donne-moi un peu de temps. J’ai des sentiments pour toi, mais tu es mon petit frère que je connais depuis que tu es bébé, je ne peux pas simplement t’accepter sur le champ, » déclara Cornelia.
Pour que Cornelia puisse considérer Kurats non comme un jeune frère, mais comme un amoureux ou même un mari, cela prendrait plus de temps et exigerait plus de conditions pour être rempli.
Maintenant, Kurats était un membre de la haute société des aristocrates et il avait gagné la faveur et la confiance de la princesse.
À l’avenir, il y avait une possibilité qui s’apparenterait à un bon parti ou qu’il devrait utiliser le mariage comme stratégie politique.
Par conséquent, Cornelia n’avait pas pu trouver le courage de prendre une décision basée sur une impulsion.
« Mais... »
Elle ne savait pas ce que l’avenir apporterait.
D’après ce que Cornelia avait entendu à propos du comportement de la princesse, il était fort probable qu’elle soit attirée par Kurats.
De plus, la princesse n’allait probablement pas être la seule rivale, il y en aurait sûrement d’autres qui se rassembleraient autour de Kurats comme des insectes.
Et, actuellement, Cornelia ne savait pas si elle allait se replier ou se battre quand ce moment viendrait.
« Pourtant, c’est franchement ce que je ressens maintenant..., » déclara Cornelia.
Pour la première fois de sa vie, Cornelia offrit ses lèvres à Kurats.
Accablée par la sensation de chaleur de ses lèvres et par les phéromones qui en résultèrent, Cornelia se dépêcha de le faire alors elle se sentait un peu étourdie.
« B-Bonne nuit ! » déclara Cornelia.
Merci pour le chapitre.
Houille, un maître de la magie dans le corps d’un colosse mit hors jeu par une simple jeune femme 🙂
Bernst voulez des sensations, il est servi….
Merci pour le chapitre
bon ben je suis dégouter ok je voulais pas qu il la viole mais elle m énerve tellement cette fille que j aurai au moins aimer qui lui donne la fesser comme si que c était une gamine de 5 ans au point que c est fesse ressemble a un châteaux gonflable …, au final la sœur traite sont frère comme une merde et apparemment sa dérange ni l un ni l autre , et pour finir je trouve sa grave stupide qu elle fait sa mijorer alor que tout le monde c est qu elle veut lui sauter dessus , rha qu elle m énerve je regrette presque que l autre noble na pas pu aller plus loin , cette fille sert juste a rien dans l histoire a pas me donner mal a la tete , je sais pas combien il va y avoir de fille avec lui ( puisque c est un novel HAREM) mais se que je sais c est que c est clairement la fille qui va le plus me taper sur le système .