Cette oeuvre contient des scènes à  caractère sexuel et s'adresse à  un public averti. Déconseillée au moins de 18 ans.



The Devil’s Origin

♡♡♡

Un diable était né.

C’était un événement abrupt.

Comme la façon dont une goutte d’eau tombait sur le sol, j’étais né dans ce monde. En ce moment, ma conscience se rassemblait petit à petit avant que je puisse enfin ouvrir les yeux pour la première fois de mon existence.

« Quoi... quel est cet endroit... ? »

Maintenant que j’avais désormais conscience de mon entourage, je pouvais clairement dire que j’étais allongé dans un bassin de pierre contenant de l’eau chaude. Non, pas de l’eau chaude. Cela donnait plutôt une sensation collante, mais ceci ne faisait aucun son quand je m’y déplaçais dedans. Je pouvais donc dire que c’était un liquide très étrange.

Après m’être éloigné de la chaleur du liquide, je me rendis compte que j’étais dans ce qui semblait être une vieille maison abandonnée. La chambre étroite avait environ la taille de trois tapis de tatami, et au centre se trouvait le bassin contenant le mystérieux liquide. En dehors de cela, la pièce était complètement vide.

Hmm. . ? Trois tapis de tatami. . ?

Je mesurais les distances en utilisant la longueur d’un tapis de tatami, mais je ne savais pas d’où venait cette compréhension.

Après avoir regardé la surface du bassin, je vis le visage tout à fait normal d’un garçon qui s’y reflétait. Un garçon . . ? Je touchai alors mon visage avec une petite main, tout en regardant que le reflet qui faisait de même. Je pensais que ce visage d’un garçon de 10 ans ne me convenait pas.

Et aussi... comment puis-je savoir que ce visage est celui d’un enfant de 10 ans ?

{ Vous semblez être confus à propos de diverses choses. } Soudain, une voix retentit dans ma tête.

« Qui es-tu !? »

{Je suis le Système. Je suis ici pour vous guider.}

La voix dans ma tête me semblait jeune, comme celle d’un enfant.

{Si tout cela avait été fait correctement, votre naissance aurait dû réinitialiser votre esprit. Cependant, vous semblez avoir conservé vos connaissances antérieures.}

Connaissance antérieure... cela signifie-t-il, connaissance d’une vie antérieure ?

Ceci ressemblait à quelqu’un se trouvant dans un RPG... un jeu de rôle ? Est-ce aussi quelque chose provenant de ma vie antérieure ?

{Ceci vaut mieux que nous développions cette discussion un peu plus, mais vous n’avez pas de temps à perdre.}

Je me demandai alors pourquoi je n’avais pas beaucoup de temps.

J’étais peut-être né en période de crise et le monde était peut-être proche de sa destruction !? Oui, j’avais sûrement été créé pour être un Héros qui devait vaincre le Roi Démon.

{Vous avez là une bonne idée, mais ce n’est pas tout à fait ça.}

Oh ? Alors, qu’est-ce que je suis ?

{Vous êtes le Diable. Beaucoup de monstres sont proches de disparaître. Alors, avant que cela n’arrive, il est de votre responsabilité de les sauver.}

... ?

Le Diable. . ? Cela signifie que je suis le Roi-Démon, non !? Le Roi Démon qui rit avec méchanceté en tuant des humains innocents, est-ce que je suis vraiment une telle chose ?

{Le rôle du diable n’est pas de tuer les humains. Certains démons le font comme passe-temps, mais votre véritable but est de protéger les monstres.}

Vraiment !? ... Je ne peux pas croire que je suis devenu le Roi-Démon...

{Le monde est en effet en temps de crise. Les héros sont devenus trop forts. L’équilibre entre les humains et les monstres s’est effondré. Les humains ont commencé à se battre les uns les autres et sont en train de s’entre-déchirer. Pour éviter cela, vous devez restaurer l’équilibre.}

Oh, c’est tellement... Je suis tellement choqué que je peux à peine comprendre la situation.

{À cause de vos souvenirs précédents, vous devez trouver cela difficile à accepter tout cela.}

C’est vrai, mais... Je n’aurais pas envie d’accepter cela même si je n’avais aucun souvenir.

Il me semblait plus probable que je me réveillerais bientôt pour retourner à une vie normale qui était de travailler dans une entreprise. Une entreprise... Je ne pouvais pas me le rappeler, mais je me demandais si je travaillais dans une entreprise.

{Oui, vous avez eu une vie normale et avez travaillé dans une entreprise. Vous étiez tout à fait ordinaire, mais vous êtes mort prématurément.}

Je me demandais pourquoi être appelé ordinaire comme ça me semblait un peu douloureux...

Pourquoi ai-je été choisi pour devenir le Roi-Démon ?

{Pour le dire simplement, c’est parce que vous étiez si normal. Il n’y aurait eu aucun sens pour votre existence, si vous quittiez votre tache pour aller tuer des humains simplement parce que vous êtes devenu le diable.}

Donc, cela signifie-t-il que je ne dois pas tuer d’humains alors que je suis un Roi Démon. . ?

{Tout à fait. Parce que le nombre de monstres diminue très rapidement, un diable qui les aiderait à prospérer est bien plus vital.}

J’avais donc été choisi pour une raison pratique... Je ne comprenais pas encore tout, mais il semblerait que tout ce que je pouvais faire maintenant était de remplir mes fonctions en tant que Roi Démon.

{Il est bon que vous preniez vos responsabilités ! Maintenant, je vais vous expliquer vos capacités depuis que vous êtes le diable.}

Oh, le Roi-Démon a-t-il donc des capacités ?

{Si je vous les donne en utilisant le concept de niveaux, est-ce qu’il vous sera plus facile pour vous de le comprendre ?}

Statut :

Race : ●Diable ●

Niveau : 1

[Charisme Niv. 1] [Croissance démoniaque Niv. 1] [Soumission démoniaque Niv. 1] [Fertilité Niv. 1] [Régénération Niv. 1] [Guide du système Niv. 1]

{Ceux-ci deviendront plus forts au fur et à mesure que vous montez leur niveau. Vous gagnerez également de nouvelles capacités.}

En tant que Roi-Démon, j’ai donc ces capacités, hein... Je me demande si la capacité [Croissance démoniaque] va aider à augmenter le nombre de monstres.

{C’est tout à fait correct ! Cependant, pour utiliser la compétence [Croissance démoniaque], vous devez d’abord utiliser la compétence [Fertilité].}

Que fait alors la compétence [Fertilité] ? Est-ce quelque chose lié à la loi de Mendel ?

{La [Fertilité Niv. 1] vous donne la possibilité de contrôler les monstres en vous accouplant avec eux.}

Qu’est-ce de la procréation interspécifique !? Est-ce vraiment nécessaire pour créer des monstres ? Vraiment !?

{La [Croissance démoniaque Niv. 1] est la capacité de créer n’importe quel monstre en prenant le sperme de votre partenaire dans votre corps.}

... ?

{À mesure que vous montez de niveau, le nombre d’œufs que vous pourrez produire en une fois augmentera également, alors fait de votre mieux pour augmenter votre niveau !}

C’est... euh... " prenant... de mon partenaire "... Je ressens quelque chose ici.

{  Ne comprenez-vous pas ? Vous vous amusez avec les monstres, comme lors de la "copulation", des "rapports sexuels" ou plus si vous préférez.}

Vous ne devriez pas l’expliquer si directement ! Hé, de quoi parlez-vous exactement ?

{Lorsque vous prenez le sperme du monstre que vous souhaitez concevoir dans votre rectum, la [Croissance démoniaque] s’active et développera ainsi des œufs de l’espèce souhaitée.}

Si brusque ! Je suis un homme, le savez-vous !? Vraiment !

{Évidemment !}

Si vous ne pouvez augmenter le nombre de monstres que d’une telle manière, vous n’auriez pas dû choisir un homme pour devenir le Roi-Démon ! Si vous aviez choisi quelqu’un avec un utérus, cela aurait été une solution beaucoup plus raisonnable ! Sérieusement !

{Impossible. Car dans le cas des monstres féminins, le Diable doit les imprégner et ainsi assurer la survie de l’espèce.}

Eh bien, si vous le dites de cette façon, je suppose que le choix d’un homme a ainsi plus de sens...

{Malheureusement, il reste très peu de monstres féminins encore en vie. Donc il serait préférable de s’associer dès que possible avec le maximum de monstres masculins.}

Hey ! Je ne veux pas faire des choses comme ça avec des limaces et des tentacules ! C’est comme quelque chose provenant d’un eroge !

{Indépendamment de leur similitude avec les créatures provenant des jeux érotiques, les slimes et les tentacules sont parmi les monstres en voie d’extinction, alors merci de vous habituer à interagir avec eux dès que possible.}

Pourquoi ça... ?

{J’espère que vous êtes très motivé ! Alors, faites de votre mieux pour reconstruire rapidement la population des monstres !}

La voix enfantine du système qui résonnait dans ma tête semblait heureuse.

Ma vie en tant que le Roi Démon commença ainsi.

♡♡♡

Chapitre 2 : Le Premier Monstre

{Soit dit en passant, il s’agit du château qui sera votre base d’opérations maintenant que vous êtes le Diable.} Le système me parlait directement dans mon esprit.

Quoi ? Ce trou à rat est à peine grand comme trois tatami ! Est-ce vrai !?

{Le château est connecté directement avec vous. Il deviendra plus grand dès que vous deviendrez plus puissant.}

Je comprends... comme je ne suis qu’un niveau 1, je suis coincé dans un truc si miteux... et à quoi sert ce bassin ?

{Il s’agit de la Fontaine de la Vie, le cœur du Château du Diable. Au fur et à mesure que le château croîtra en taille, il sera préférable de garder ce bien protégé en tout temps.}

Il semble donc que je doive chérir cette Fontaine de la Vie. Je veux monter en niveau afin de pouvoir améliorer un peu ce bâtiment...

{Pour cela, vous devez procréer dès que possible ! Votre niveau n’augmentera que si vous vous accouplez avec un monstre. Habituellement, un diable prend plus de temps à se développer et il naît directement au niveau 50. Mais comme vous êtes né prématurément, vous n’êtes que le niveau 1.}

Wôw ! Les autres Seigneurs-Démons sont donc beaucoup plus puissants !?

{Lorsque vous serez complètement mature, votre corps aura l’apparence d’avoir environ vingt-cinq ans. Jusqu’à ce moment-là, vous semblerez avoir environ dix ans. Bien que vous auriez dû avoir plus de temps pour vous développer, il n’y avait pas d’autre option possible.}

Voilà donc comment cela se passe. Mais, peu importe la façon dont vous regardez la situation, ce corps ressemble à celui d’un enfant. Et donc, l’accouplement ne serait-il pas un crime ?

{Vous êtes le Diable. La morale et l’éthique des humains ne s’appliquent donc pas à vous.}

Système... même si vous dites cela d’une manière mignonne, ce que vous dites est vraiment irresponsable...

{Une chose que j’ai bien comprise, c’est que la première fois, tout le monde est effrayé. Quel genre de monstre voulez-vous avoir pour qu’il soit votre première expérience ?}

Excusez-moi !? Qu’entendez-vous par là !?

{Je suis en train de vous parler de votre premier partenaire sexuel. Pour votre première fois, vous pourrez vous téléporter directement vers l’emplacement du monstre que vous désirez. Cependant, vous ne pouvez le faire qu’une fois.}

Eh bien... ce serait super si c’était quelqu’un de doux.

{Cela suffira-t-il ? Je recommande de choisir un partenaire assez fort pour vous protéger jusqu’à ce que vous soyez totalement mature.}

Ça à l’air bien. Donc, quelqu’un de doux, fort et beau, si cela est possible. Je vais absolument vouloir mourir si je devais donner ma virginité à un slime ou un orc.

{Les conditions ont soudainement été augmentées ! Très bien ! Il y a encore plusieurs candidats possibles, mais je suis sûr que vous préféreriez que votre premier partenaire soit un peu humain, n’est-ce pas ? Alors le dernier des Vellucelsis devrait vous donner entière satisfaction.}

Vell machin... !? Est-ce que ce monstre répond à toutes mes conditions ?

{Cette espèce particulière a été anéantie par un héros il y a environ 400 ans. Cependant, l’un d’eux a réussi à survivre, car il avait été scellé 100 ans avant que cela se produise. Eh oui, en tant que votre premier partenaire, il devrait parfaitement convenir. De plus, il possède actuellement un niveau de 120.}

La limite maximale ne devrait-elle pas être au niveau 100... ? À propos, dois-je vraiment faire ça ?

{Vous devez absolument le faire. Alors maintenant, préparez-vous !}

Attends, je ne pense pas que je sois encore prêt pour ça...

Le monde devint sombre avant que je puisse finir ma phrase.

***

Après avoir ouvert les yeux, je vis que j’étais debout dans une caverne noire. Après que je me sois habitué à l’obscurité, je pus voir que les roches étaient enduites de boue et de mousse.

« Qui est là ? » Une voix retentit brusquement. Si le système disait juste, cette voix devrait appartenir au seul membre survivant de cette ancienne espèce de monstre.

« Je... je suis le Roi des Démons, » répondis-je d’une voix tremblante. Le sentiment d’intimidation émanant de l’être devant moi était immense.

Il semblait avoir environ 25 ans, avec des yeux violets et des cheveux bleus. Il avait actuellement un regard haineux sur son visage, mais lui-même était magnifique. Même dans l’obscurité de la grotte, je pouvais dire qu’il était la plus belle créature que j’avais jamais vue.

« Le Roi des Démons ? Comme vous êtes arrogant. » Dit-il tel un grondement.

Hé hé Système ! Je pensais qu’il serait plus facile à discuter avec quelqu’un "doux" !

{Il est, au fond de son cœur, doux. Cependant, après avoir été scellé et condamné à 500 ans de solitude, il a tourné le dos au monde. En fait, les Diables précédents sont tous venus chercher sa compagnie, mais ils ont été chassés.}

N’est-ce pas complètement différent de ce que j’ai demandé ? Franchement !?

{Peut-être ! Quoi qu’il en soit, faites de votre mieux ! Maintenant que je vous ai transporté jusqu’ici, c’est à vous de voir comment gérer une telle situation à partir de maintenant !}

Système ! Toi !!!

« Je... votre race est morte, n’est-ce pas ? Je suis ici pour... heu, pour vous libérer. » Dis-je.

Non, je ne peux vraiment pas le dire ! Je ne peux pas lui dire que je suis venu ici pour lui donner ma virginité !

« Diable, si vous savez déjà que mon peuple est mort, alors quittez simplement ces lieux ! » Me répondit-il.

Son rejet faisait écho dans la caverne si tranquille.

Quelque chose à propos de ses mots me semblait étrange, et j’avais eu une étrange sensation en les entendant.

« Vous êtes assez puissant pour casser le sceau qui a été placé sur vous. Alors pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? » Demandai-je.

Cela devait être l’une de mes capacités en tant que Roi des Démons. Car je pouvais voir à quel point il était puissant. La magie qui l’entourait était à coup sûr suffisante pour surmonter le sceau, qui s’était affaibli après 500 ans.

« ... il y a 400 ans, je n’ai pas pu sauver ma famille. Comme pénitence, je dois rester ici pour y pourrir pour le restant de ma vie. C’est la seule façon d’expier de mon impuissance. »

Il y avait des cicatrices sur ses bras après l’endroit où ils étaient attachés aux chaînes qui avaient depuis longtemps rouillé. Il y a 400 ans, dans l’heure la plus sombre de son peuple, il avait dû tenter désespérément de se libérer, mais le sceau était plus résistant alors, et à la fin, il avait échoué. Il semblait que la mort de sa famille lui avait enlevé toute raison de vivre.

Je suppose que le Système était raisonnable alors qu’il avait choisi cette personne comme mon premier partenaire. Car oui, je pouvais lui donner ce qu’il avait perdu. Je me demande si c’est ce qu’il avait en tête...

« Devenez mon subordonné. » Lui demandai-je.

« Roi des Démons, je me dois de refuser. » Me répondit-il.

« Je peux vous aider à retrouver une famille. » Répliquai-je.

« Qu’est-ce que vous me dites là ? » Me demanda-t-il.

« Comme vous pouvez le voir, je suis faible. Je suis bien trop faible pour être un bon Roi des Démons. C’est pourquoi j’ai besoin de quelqu’un de fort afin de me protéger. Je veux votre pouvoir. En retour, je vais vous donner ce que vous désirez le plus. » Dis-je.

Il me regarde avec un regard pénétrant. S’en était presque douloureux.

« Je peux vous donner une famille... non, notre propre famille. » Rajoutais-je.

Ses yeux noirs s’élargirent de surprise.

« Quoi... ? »

« J’existe uniquement dans le but de relancer la population des monstres. Si vous me prenez dans vos bras, alors je peux vous donner un enfant, et ensemble, nous pourrons avoir une famille. » Dis-je.

J’étais sûr qu’il croyait qu’il n’aurait plus jamais de famille. Je me sentais un peu désolé pour lui d’être ainsi coincé avec une personne si faible et médiocre telle que moi, mais il n’y avait rien que je puisse actuellement faire à ce sujet.

« Diable... » Ses yeux pourpres devenaient plus brillants alors qu’il me disait ça. « Vous... le pouvez-vous vraiment ? De pouvoir me donner une famille... est-ce que ce que vous me dites est vrai ? »

« Ho, 10 enfants, non, 20 enfants... Je peux vous en donner autant que vous le désirez. » Répondis-je.

Le Vellucelsis respira profondément et grogna avant de briser sans effort les restes de l’ancien sceau qui le retenait. Il se rapprocha de moi puis s’agenouilla directement devant moi.

« Mon seigneur, je vous jure de mon allégeance. Je vous servirais jusqu’à mon dernier souffle. » Déclara-t-il.

Et ainsi, je pus obtenir mon premier subordonné.

♡♡♡

Chapitre 3 : La Première Fois

J’avais réussi à obtenir une alliance avec mon premier monstre. Je me sentis soulagé, mais la pensée de ce qui allait bientôt se produire rendait plus raide la totalité de mon corps.

« Merci beaucoup. Je me sens vraiment soulagé d’avoir enfin quelqu’un de fort à mes côtés qui peut me protéger, » dis-je.

« Quels sont vos ordres, mon Seigneur ? » demanda-t-il.

{Félicitations ! Maintenant, il est temps pour toi de t’accoupler avec lui.}

La voix brillante du système fit accélérer les battements de mon cœur. L’accouplement. L’accouplement m’attendait.

« Toi... quel est ton nom ? » lui demandai-je.

« J’ai été emprisonné depuis tellement longtemps que j’en ai même oublié mon nom, » répondit-il.

« Alors, dans ce cas, je vais désormais t’appeler Velke, » dis-je. « Et tu seras le fondateur du nouveau clan des Vellucelsis ! »

« Merci beaucoup. J’en suis profondément honoré, » répondit Velke.

« Heu... maintenant... » balbutiai-je.

Même à genoux, mon partenaire était plus grand que moi. Et au moment où je pensais à ce que nous allons faire, je me mis à transpirer abondamment.

« Velke, à ce propos... à partir de maintenant, je ferai de mon mieux pour réaliser ton souhait, » lui dis-je.

« Oui ? » s’interrogea Velke.

« Nous devrions donc... heu... vous savez... accoupl... » dis-je.

Quand Velke se leva, je pus constater qu’il mesurait environ deux mètres. En regardant ses muscles tendus et ses larges épaules, je fus frustré d’avoir qu’un corps enfantin.

« Mon Seigneur, votre corps semble être immature, » déclara Velke.

C’est exact ! Je mesure 60 centimètres de moins que lui ! pensai-je.

« Ne t’inquiète pas à ce propos. Ceci ne causera aucun problème vis-à-vis de ma capacité de reproduction, » répondis-je.

« Vraiment !? » s’interrogea Velke.

Velke m’avait pris dans ses bras avant d’aller plus profondément dans la grotte.

« Mon Seigneur, quelle expérience avez-vous ? » demanda Velke.

« Oh, et bien, pas vraiment... Je veux plutôt dire que je viens de naître, alors cela sera la première fois pour moi, » dis-je.

Une langue humide me lécha ma joue, et je me mis à rougir à la suite de cet acte.

« Je suis extrêmement honoré d’être votre première fois. Je ferais de mon mieux, » déclara Velke.

Le beau visage de Velke était si proche du mien... c’était déjà largement assez pour me faire rougir, mais il était tellement éblouissant que lorsqu’il souriait mon cœur pourrait tout à fait s’arrêter.

Il m’avait délicatement posé sur un lit moelleux ayant des oreillers encore plus doux. Velke devait avoir fait tout cela à l’aide de sa magie.

Velke semblait vouloir me gâter, alors il enleva d’abord mes simples vêtements noirs avec une certaine aisance puis il retirera avec soins ses propres vêtements. Je pouvais difficilement croire que son corps avait plus de 500 ans. Comparé à lui, mon corps était pathétique. Je pourrais pleurer en pensant à la différence entre nous deux...

Cependant, quand je jetai un coup d’œil entre ses jambes, l’envie de pleurer s’était encore renforcée.

C’était tellement gros... c’est impossible ! Vraiment impossible ! Ce genre de chose ne pouvait qu’appartenir à un monstre !

Ho, c’est vrai ! Nous sommes tous deux des monstres ! pensai-je.

Pourtant, je ne pouvais pas accepter de me comparer au champion se trouvant en face de moi.

« Mon Seigneur, vous êtes... tellement petit..., » dit Velke.

Vraiment ! Je n’ai pas besoin que tu me le dises pour le savoir. Pensai-je.

Je ne pus pas me retenir de lâcher un petit cri lorsque sa grande main passa devant ma hanche.

« Serai-je vraiment en mesure d’entrer ici... ? » s’interrogea Velke.

Hé, je ne suis pas sûr d’être prêt pour que ce doigt touche le trou se trouvant là-bas... pensai-je.

« S-Si tu n’entres pas là-dedans, nous ne serons pas en mesure d’obtenir une famille... heu... c’est vraiment ma première fois, alors s’il te plaît sois doux avec moi... » dis-je.

« Bien sûr. Je ferai tout mon possible pour que cela soit agréable. Alors s’il vous plaît, résistez jusqu’à la fin... » dit-il.

Velke se pencha vers moi, et je pouvais sentir à ce moment-là son souffle contre mes lèvres avant qu’il les scelle en effectuant un baiser.

Une langue beaucoup plus grosse que la mienne s’était alors insérée dans ma bouche et avait glissé le long de mes dents.

« Mmmm... ah, hé... » J’avais haleté pendant la durée de ce baiser, et une voix qui était presque un gémissement était alors sortie.

C’était la différence entre un adulte et un enfant. La langue se trouvant maintenant dans ma bouche était presque trop grande, et la salive que je ne pouvais pas avaler coulait le long de mon menton.

« Mon Seigneur, veuillez ouvrir la bouche, » demanda Velke.

Le fait d’être ainsi embrassé si passionnément encore et encore, me donnait l’impression que mon cerveau avait fondu, et j’avais donc instinctivement obéi à ses paroles sans vraiment y chercher un sens.

Ces doigts minces et propres étaient alors entrés dans ma bouche ouverte. Deux puis trois furent insérés et déjà, ma bouche fut pleine.

« Maintenant, s’il vous plaît, léchez-les, » demanda Velke.

Je fis donc ce qu’on m’avait dit de faire, et j’enrobai bruyamment ses doigts avec ma salive.

Les lèvres de Velke s’étaient à nouveau collées contre les miennes dès qu’il fit sortir ses doigts.

Et alors que je fondais à nouveau sous l’effet de cet autre baiser intense, je sentis une douleur aiguë un peu plus bas.

« Ha ! » criai-je légèrement.

Un doigt visqueux rentra en moi.

« Tout va bien ! » Je me demandais si Velke attendait ça avec impatience. Il me parlait d’une voix douce, mais il pourrait tout à fait faire semblant.

Alors que sa main droite m’ouvrait de plus en plus l’orifice, sa main gauche caressait lentement mon corps. Je me demandai alors s’il cherchait là où j’étais le plus sensible... toutes les zones qui me plaisaient vraiment avaient été caressées méticuleusement.

Il semblerait que le nombre de doigts utilisé en bas avait augmenté alors que j’étais distrait par cet intense baiser.

« Hah, ah! Mm ! » J’avais eu du mal à respirer par le nez, et j’avais donc haleté afin de réussir à respirer. Velke mordit doucement mes lèvres avant de les enfermer lors d’un autre baiser irrésistible.

Je me sentais tellement bien. C’était bien trop intense. Je ne savais pas qu’un simple baiser pouvait me faire me sentir si bien !?

La douleur dans le bas de mon corps était submergée par la sensation occasionnée par ce baiser...

Après que mon cerveau en fusion tomba dans des pensées confuses, j’avais alors été poussé vers le lit afin que je repose sur les coussins.

« Mon Seigneur, je suis désolé, » dit Velke.

Quand j’essayai de demander ce que Velke voulait dire par là, une douleur traversa mon corps.

« Hé... haaaaahh !! » criai-je.

Une douleur brûlante avait parcouru tout le long de ma colonne vertébrale. Quelque chose rentrait en moi, élargissant constamment mon trou.

« Aaaaahh! » continuai-je à crier.

J’avais tellement mal que je ne pouvais même pas fermer les yeux. Les larmes et la salive parcouraient mon visage.

« Je suis désolé, » déclara Velke.

Les douces excuses de Velke furent presque entièrement couvertes par mon cri.

Ignorant la façon dont mon passage se contractait dut à la douleur, il poussa encore plus profondément en moi.

« Aaugh ! » (Velke)

La verge de Velke s’enfonça encore plus loin en produisant un son humide. J’avais été préparé avec soin, donc je n’avais pas été réellement blessé par cet acte, mais la douleur était quand même atroce.

Juste au moment où je sentais que je ne pouvais plus en supporter plus, la chose brûlante qui s’insérait en moi s’arrêta. Velke devait lui aussi souffrir, puisque j’étais serré tel un étau tout autour de sa verge. La sueur dégoulinait depuis ce beau visage.

« Ha, oui ? » demandai-je.

« Mon Seigneur... je suis environ à mi-chemin, » annonça-t-il.

Il n’est vraiment qu’à la moitié ? Est-ce vrai ? Me demandai-je.

Ses mots avaient alors dissipé tout le sang froid qu’il me restait.

J’étais quelque peu désappointé. Avec mon dos appuyé contre les coussins et nos hanches connectées ensemble, ses lèvres étaient bien trop loin pour pouvoir l’embrasser.

« V-Velke, veux-tu bien attendre... jusqu’à ce que je m’y habitue, pourrais-tu... ah ! Attends !? D-Désolé, je suis vraiment désolé ! » dis-je.

« Mon Seigneur... la sensation d’être en vous est vraiment merveilleuse. Je peux à peine supprimer l’envie de continuer... vous n’avez donc nullement à vous excuser, » déclara Velke.

Doucement, Velke posa ses mains sur mes joues et essuya les larmes qui maculaient mon visage.

« T-tout va bien... tu peux bouger si tu veux... Je me sens vraiment plein, mais ça ne me dérange pas si tu le lâches... » dis-je.

... après avoir attendu juste un peu plus longtemps. C’était ce que je voulais dire, mais les mots se coincèrent dans ma gorge quand la chose en moi avait tressailli.

N’est-elle pas devenue encore plus grosse ? Impossible !

L’énorme pénis de Velke fut encore plus serré en moi.

« Ah, c’est... c’est vraiment bien trop..., hah ! » criai-je.

« ... désolé, » répondit-il.

Je fus presque plié en deux par le poids de Velke et ça me donna envie de vomir. Une intention meurtrière se concentra, visant le subordonné qui semblait grossir de plus en plus alors même qu’il s’excusait.

« ... Mon Seigneur, tout votre corps est tellement doux... est-ce là le corps d’un diable ? » demanda Velke.

Velke passe avec douceur ses doigts dans mes cheveux, un contraste énorme vis-à-vis de la férocité faite sur la partie inférieure de mon corps.

« T-Tu es à moi, alors... tu n’as pas le droit de dire que les anciens Seigneurs-Démons étaient meilleurs ! » dis-je.

Dans le passé, Velke avait déjà rencontré d’autres Seigneurs-Démons. Quelqu’un de si doux et puissant... même s’il était visiblement très expérimenté, je ne voulais pas penser au fait qu’il avait sûrement été très intime avec mes prédécesseurs.

« Mon Seigneur, jusqu’à la fin des temps, je vivrai pour vous, » dit-il alors qu’il me faisait un beau sourire.

« Uuhn... d’accord. Je pense que je suis maintenant prêt, alors... c’est bon si tu bouges dès maintenant... » dis-je.

J’avais alors griffé son dos alors qu’il s’enfonçait en moi. Je me sentis un peu désolé pour les rayures rouges que j’avais laissées sur son dos. Bien que je lui disais de continuer, la douleur n’avait pas disparu. Pourtant, je me sentais tellement aimé que je m’étais détendu et j’avais décidé de laisser Velke se lâcher à fond.

Mais il s’agissait là d’une erreur.

Sa première poussée avait tellement pénétré en moi, que je pouvais presque entendre mes tripes se déchirer.

« Aah ! Hé ! Ah ! » criai-je.

Le mélange de la salive et du liquide pré-éjaculatoire de mon entrée avait fait un bruit désagréable. Mes hanches s’étaient soulevées du lit en réaction à la puissance de son mouvement.

« Haaah! » criai-je encore.

Déjà juste cela était plus que suffisant pour remplir entièrement mon ventre. Malgré tout, Velke continua à s’enfoncer en moi.

« Je-je vais me déchirer ! Ha ! » criai-je.

La pointe de son pénis était enfoncée plus profondément qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Il semblerait qu’il soit finalement entièrement entré en moi. Ses hanches se collaient fermement à mes fesses.

« Mon seigneur... on dirait qu’il y a même un hymen ici, » dit-il.

Non, pas question... la seule chose qui se trouvait après le rectum était le côlon sigmoïde, où devrais-je dire dans mon cas l’équivalent de mon utérus en vue de ce que j’étais vraiment.

« Il-il n’y a aucune chance..., ah ! Je ne peux pas avoir un... mm, ah... » criai-je.

Velke sourit d’une manière joyeuse et poussa à nouveau après s’être presque entièrement retiré de moi. Encore une fois, son pénis glissa facilement à l’intérieur de moi, brisant cette fois la membrane protégeant mon utérus.

« Ah, ah ! » criai-je.

Je n’avais en vérité ressenti aucune douleur, car elle s’était déchirée. Sans m’en rendre compte, j’avais crié en raison du plaisir qui m’assaillait. Je pouvais sentir Velke s’enfoncer si profondément en moi. Je voulais ressentir encore plus de cette intense sensation.

« Mon Seigneur... Mon Seigneur... » cria Velke.

Velke se retira jusqu’à ce que seulement le bout de son pénis soit encore à l’intérieur avant de s’insérer à nouveau en moi à toute vitesse.

Ces mouvements violents faisaient qu’il m’était impossible de parler.

Je veux... Je veux qu’il jouisse vite en moi, plus vite ! pensai-je.

Le bas de mon corps était devenu vorace. Chaque fois que ses hanches rencontrent les miennes, je pouvais sentir quelque chose poussant contre la main se trouvant sur mon ventre.

Ça fait mal, ça fait du bien, ça me rend malade... diverses sensations se mélangeaient en moi. À l’intérieur, oui, à l’intérieur de moi, je voulais accepter ce goût.

Ma propre voix me semblait rendue folle.

« Uhn, ah ! Velke, tu peux... tu peux dès maintenant éjaculer en moi ! » criai-je.

Ses mouvements deviennent encore plus rapides.

« Arg ! » gémit Velke.

Juste au moment où une chaleur si brûlante explosa au plus profond de mon ventre, Velke gémit légèrement et pour ma part, je perdis connaissance.

♡♡♡

Chapitre 4 : Mes Premiers Œufs

« ... Monseigneur... Vous..., » j’avais entendu une voix au loin. « Monseigneur. »

Un beau visage rempli d’inquiétude était inopinément proche de moi.

Alors que je m’étais assis, quelque chose était venu de l’arrière de ma gorge.

« Argh ! » Après ça, j’avais vomi.

Uwaah, désolé, c’est sale, pensai-je.

J’avais vomi sur moi-même, mais comme je n’avais rien mangé, il n’y avait que du liquide.

« Monseigneur, allez-vous bien ? » demanda Velke.

En dépit d’être témoin d’une chose aussi dégoûtante, Velke me frottait le dos.

Quel gentil monstre... ! pensai-je. Attends... Je retire ma précédente déclaration. Un gentil monstre n’aurait pas enfoncé ainsi son pénis en moi.

« Sortez-le... s’il vous plaît, retirez-le..., » murmurai-je.

Je me demandais alors depuis combien de temps j’étais inconscient. Velke m’embrassa doucement, mais il semblait avoir négligé quelque chose.

« Alors, je vais le sortir, » dit-il finalement.

Alors que Velke se glissait hors de moi, j’avais l’impression qu’une partie de moi était retirée de mon corps.

« Mmm... ! »

Alors que je serrais les dents afin de lutter contre la douleur, l’épaule de Velke se pressa sur mes lèvres.

Veut-il que je lui morde l’épaule pour ne pas mordre accidentellement ma langue ? pensai-je.

« Hn! »

Un grognement s’échappa hors de sa bouche.

Du sang coulait de l’épaule de Velke. Je l’avais violemment mordu.

Le visage de Velke était proche de moi. Ses oreilles étaient pointues, comme celles d’un elfe.

Quand son mince pénis avait finalement sauté hors de moi, un liquide blanc et trouble avait coulé le long de mes cuisses. Aussi inconfortable que cela puisse paraître, j’avais ressenti un soulagement.

Instinctivement, je me crispai, et j’avais honte de réaliser que je n’arrivai pas à mettre un terme à tout cela.

Cela... est-ce que ça veut dire..., que vais-je faire si cela ne se ferme pas... ? pensai-je.

Velke, qui semblait penser que je pleurais de douleur, plaça un doux baiser sur ma joue afin de me réconforter.

{Vous avez été accouplé avec succès pour la première fois ! Je vous félicite pour votre dure besogne !!}

Envers cette voix incorporelle, mon intention meurtrière se rassembla.

Cela avait été une terrible expérience. Je ne m’attendais pas à devoir passer au travers d’un tel moment difficile.

Plus important encore, qu’allais-je faire à propos de mon trou rempli de sperme ? C’était un peu incroyable. C’était comme si j’avais été conçu pour qu’on puisse m’enfoncer ça en moi.

{Il semblerait que les dommages causés à votre corps sont importants. Ne vous inquiétez pas. Vous serez bientôt en parfaite santé. Vous possédez la compétence « Régénération » qui va bientôt restaurer votre corps jusqu’à son état d’origine.}

Je pense que je me souviens bien d’avoir une telle capacité.

{La Régénération peut ramener votre corps à son état d’origine sauf si vous êtes mortellement blessé. Pour être précis, il rendra votre corps à l’état dans lequel il se trouvait au moment de votre création. Au fur et à mesure que votre niveau augmente, votre temps de récupération diminuera d’autant.}

Eh bien, si ça me ramène à ce que j’étais avant ça, c’est bien... pensai-je.

{Quel que soit le nombre de fois où vous vous accouplerez dans le futur, votre corps retournera toujours à son état virginal. Vos partenaires auront donc tous besoin de vous lubrifier à fond.}

En d’autres termes, peu importe combien j’essaie de m’y habituer, mon corps allait se réinitialiser et j’allais devoir goûter à nouveau à cette douleur !? Franchement !?

Mon visage était empli de désespoir.

Sur le plan positif, j’étais dorloté par Velke, qui semblait encore avoir mal compris.

Je ne voulais pas me frayer un chemin à travers ça. Si je devais recommencer à zéro chaque fois, je craignais que mes goûts changent.

{Au fait, vous êtes monté de Niveau ! Vous êtes maintenant au niveau 10. Parce que vous avez été accouplé avec un monstre si fort, votre niveau a considérablement augmenté.}

+ 5 Perception

+ 10 Commandement du Diable

+ 5 Voix sans Son

+ 10 Voix Démoniaques

+ 1 Œuf de Vellucelsis

{Le Château du Diable a également acquis deux nouvelles pièces.}

Les statistiques trouvables dans un JDR surgirent dans ma tête, les unes après les autres, et je me sentais choqué face à ça.

C’est vrai... le Château du Diable... ma maison..., pensai-je.

« Velke... » dis-je.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Alors que je lui parlais, il me regardait avec anxiété.

« Retournons à la maison, » dis-je.

***

Après avoir arrangé quelques petits trucs avec Velke, nous étions allés de la sombre grotte jusqu’au Château du Diable.

Il semblerait qu’il connaissait naturellement l’emplacement du château après m’avoir juré allégeance. En seulement quelques heures, j’étais retourné à l’endroit où j’étais né, et j’avais senti un poids se soulever de ma poitrine.

En même temps, je pouvais sentir que quelque chose de terrible se passait en moi.

Une douleur me traversa le corps, comme si quelque chose s’étirait en moi, et alors que je regardais mon ventre se distendre...

Comme indiqué par le système, je n’avais pas enlevé tout le sperme de Velke qui se trouvait en moi.

Apparemment, laissez ça ainsi rendrait plus facile le fait de produire des œufs. Était-ce les œufs qui me causaient cette douleur ?

{Maintenant, Diable, vous devriez retourner à la fontaine de vie.}

Tout en étant dévasté par la douleur, j’avais été soigneusement tenu par Velke qui m’avait porté jusqu’au bassin.

{C’est là que vous pondrez vos œufs.}

Ici ? Vraiment ? pensai-je. Pas étonnant que vous ayez prétendu que c’était un endroit important.

Je m’étais échappé des bras de Velke et j’avais coulé dans le liquide tiède.

« Velke, je vais maintenant donner naissance à ton enfant alors... s’il te plaît, donne-moi un coup de main, » dis-je.

« Bien sûr, » répondit Velke.

Les yeux de Velke paraissaient un peu rouges et moites. Après m’être installé dans le bassin, il m’avait étreint par derrière et il m’avait caressé les cheveux.

À cause de mon apparence, Velke semblait me traiter comme un enfant.

La compétence Régénération n’avait toujours pas été activée. Le sperme au plus profond de moi dégoulinait encore.

Où est l’œuf ? pensai-je.

Même quand j’avais appuyé sur mon ventre avec un doigt hésitant, je n’avais pas touché d’œuf.

J’expirai et j’essayai alors de faire pression sur mon bas-ventre. Je pourrais presque entendre un étrange son comme si un œuf glissa de plus en plus bas.

Glissant... Pouah, c’est gluant..., pensai-je.

Velke m’avait prêté sa main pour que cette fois-ci, je puisse la mordre.

Sa belle main qui m’avait doucement caressé... J’étais désolé d’avoir laissé une marque dessus, mais j’étais aussi reconnaissant d’avoir quelque chose pour me distraire de la douleur.

« Argggg!! »

L’œuf avait finalement appuyé sur la membrane de mon utérus. Mon corps tremblait alors qu’il se déplaçait à un rythme atrocement lent. La langue chaude de Velke lécha alors mes larmes qui coulaient en ce moment.

Cependant, même après que l’œuf ait commencé à sortir de mon rectum, il n’avait pas pu s’échapper du sphincter.

Quand j’avais tendu la main, j’avais pu toucher avec mon doigt la surface visqueuse de l’œuf.

Un peu plus... ! Bien qu’il soit déjà sorti, l’œuf s’était replié vers l’intérieur comme s’il refusait de naître.

« Monseigneur... puis-je vous être utile ? » demanda Velke.

Je le regardais à travers des yeux remplis de larmes. Velke m’avait retourné un regard inquiet en tant que réponse.

Je hochai la tête. Un peu brusquement, et avec sa main libre, il atteignit mes cuisses. Rapidement, il poussa dedans avec deux doigts, et j’avais pâli quand j’avais réalisé ce qu’il avait prévu de faire.

« Ah... arrête..., » murmurai-je.

« Je serais gentil, » dit-il.

Il avait alors ajouté un troisième doigt, puis le quatrième, et avait finalement réussi à y insérer son pouce, forçant l’ouverture de mon sphincter.

« Eh... argh !! »

Des larmes striaient mon visage. La main de Velke m’avait pénétré avec un son nauséabond.

Et parce que sa paume était trop large, il n’avait pas tout mis dedans, mais ses doigts avaient quand même pu envelopper l’œuf et ils l’avaient tiré hors de moi.

« C’est notre enfant à tous les deux, Monseigneur. Alors, c’est sûr qu’il sera fort, » déclara Velke.

La douleur agonisante de sa main arrachant l’œuf hors de moi avait abouti à la naissance réussie d’un gros œuf. Immense, pour être précis. Je ne pouvais pas croire que quelque chose comme ça avait été dans mon corps.

« Monseigneur, Monseigneur... merci d’avoir donné naissance à mon enfant, » déclara Velke, fou de joie.

Les yeux de Velke étaient humides. J’étais content qu’il soit content.

Cet œuf, le premier œuf de la race des Vellucelsis...

Le trou dans mon jardin secret était resté ouvert. Quelque part à travers la brume de ma conscience, j’avais réalisé que si cet œuf était le premier, alors... j’allais devoir recommencer !

♡♡♡

Chapitre 5 : Le Prochain Monstre

En flottant entre la conscience et l’inconscience, j’avais réalisé que c’était la deuxième fois que je me réveillais dans les bras d’un Velke qui avait l’air inquiet. Dans le bassin empli d’un liquide tiède, et avec un gros œuf à côté de nous, j’étais enlacé par un bel homme. C’était vraiment une plaisante surprise.

{Félicitations ! Vous avez accouché avec succès. Après un certain temps, l’œuf de Vellucelsis va éclore. La Fontaine de la Vie est essentiellement pour l’utérus du Diable. Si vous pondez des œufs ici, ils écloront sans faute. Eh aussi, parce que le Vellucelsis est à un niveau beaucoup plus élevé que le vôtre, il n’y a qu’un seul œuf, mais au fur et à mesure que votre niveau augmentera, le nombre d’œufs augmentera, alors faites de votre mieux !}

D’accord... qu’est-ce qui va m’arriver si j’ai encore plus de ces énormes œufs..., pensai-je.

Eh bien, Velke regardait l’œuf comme si c’était la chose la plus importante au monde, alors peut-être qu’il vaudrait mieux en avoir plus...

{Eh ! Maintenant, avec quel monstre allez-vous vous accoupler ?}

Suivant... eh bien, j’aimerais un autre humanoïde, s’il vous plaît, pensai-je. Et, si c’est possible, je préférerais celui qui n’est pas si monstrueusement puissant.

{Qu’est-ce que vous dites ? À partir de maintenant, vous devez ramener à vous vos compagnons potentiels.}

Les mots du système me laissèrent sans voix.

{Ne vous en souvenez-vous pas ? Vous étiez seulement en mesure de sélectionner et de vous téléporter jusqu’à votre premier partenaire. Maintenant, vous devez trouver un partenaire par vous-même. Votre pouvoir en tant que diable est encore fragile, et la plupart des monstres ne vous seront pas fidèles. Vous n’avez pas d’autre choix que de vous accoupler avec des monstres de bas niveau.}

Comment puis-je trouver des monstres de bas niveau ? pensai-je.

{Vous possédez le niveau 5 du pouvoir Perception, ce que vous permets de rechercher des monstres dans votre voisinage. Vous pouvez les appeler en utilisant votre compétence de niveau 10 Ordres du Diable. Vous ne pouvez utiliser cette compétence que sur les monstres dont la force est inférieure à la vôtre. Si vous utilisez cette compétence, vous pouvez en faire vos subordonnés.}

D’accord... Je suppose qu’il est important que je me souvienne d’utiliser ces compétences... mais y a-t-il une raison pour laquelle je dois traquer moi-même ces monstres... ? pensai-je.

Comme indiqué par le Système, j’avais activé la compétence Perception. Étonnamment, il y avait trois possibilités dans mon voisinage immédiat.

● Slime ● [Niveau 1]

● Orc ● [Niveau 8]

● Loup terrible ● [Niveau 10]

Impossible, impossible, impossible ! pensai-je.

{Finalement, vous devrez vous accoupler avec eux tous.}

Tout en ignorant les mots du Système qui avait dit de telles choses gênantes, je...

« Velke, s’il te plaît, prépare un lit dans la pièce d’à côté, » ordonnai-je.

« Oui, Monseigneur, » répondit-il.

J’avais décidé d’aller dormir et d’échapper un peu à la réalité.

***

Quand je m’étais réveillé le lendemain, j’étais toujours le Roi des Démons. Tant pis...

J’avais à nouveau glissé mon doigt à l’intérieur de moi et j’avais pu déterminer qu’il ne restait plus aucune trace des rapports sexuels d’hier. Était-ce le pouvoir de la compétence Régénération ?

Après m’être levé, Velke m’avait aidé à me préparer. J’avais découvert que je pouvais ajuster le Château du Diable, qui avait maintenant un total de trois pièces. J’avais décidé de mettre la Fontaine de Vie dans la pièce la plus intime, avec ma chambre d’un côté et la chambre de Velke de l’autre.

Velke allait regarder l’œuf dans la pièce avec la fontaine quand il n’était pas occupé par d’autres choses.

Maintenant, la réalité dont j’avais cherché à m’évader était de retour.

J’avais alors activé ma compétence Perception.

● Slime ● [Niveau 1]

● Orc ● [Niveau 8]

● Loup terrible ● [Niveau 10]

Les possibilités n’avaient pas changé. Entre les trois, je devais donc choisir...

En pensant aux livres érotiques et diverses autres sources d’informations présentes de mon ancienne vie, j’avais une vague idée de comment faire face à un certain d’eux...

{Vous avez acquis des connaissances sur l’accouplement avec un Slime dans votre vie précédente.}

J’aimerais bien ne pas le savoir ! C’était juste du porno. Je pensais que c’était quelque chose qui ne pouvait arriver qu’en ligne !

En invoquant la compétence Ordre du Diable, le Slime avait apparemment commencé à se frayer un chemin vers le château

« Velke ? » demandai-je.

Quand j’avais jeté un coup d’œil dans la pièce de la fontaine, Velke m’avait regardé avec curiosité.

« J’assisterai à mes fonctions en tant que Roi Démon dans la pièce voisine, donc si tu m’entends pleurer, ignore-le, » dis-je.

« ... Je ne peux pas accepter ça, Monseigneur. Si vous appelez à l’aide, que dois-je faire ? » demanda-t-il.

« Alors, si je te le demande, aide-moi s’il te plaît avec tout ton pouvoir, » dis-je.

J’avais l’impression que tout monstre qui me faisait mal deviendra du charbon de bois entre les mains de Velke.

Cependant, je suis le Roi Démon. J’étais naturellement supérieur aux autres monstres, et je n’étais pas du tout désavantagé... du moins, j’espérerais.

« J’ai compris, » dit-il.

« Velke, je... j’apprécierais que tu ne me regardes pas avec dédains pour ça, » dis-je.

« Je serais éternellement votre serviteur, Monseigneur, mais je comprends que vous appartenez à tous les monstres... Je deviendrai jaloux, mais je promets de ne pas vous déranger, » dit-il.

Velke me regardait avec des yeux douloureux. J’étais content qu’il soit mon premier partenaire. Je savais que c’était un inconvénient pour lui, mais j’étais content qu’il soit aussi mon gardien.

Maintenant, mon prochain partenaire sera un Slime.

♡♡♡

Chapitre 6 : Le Slime

Après avoir attendu un moment, un Slime tout tremblant était finalement arrivé au Château du Diable.

Donc c’est donc ça un slime..., pensai-je.

Un noyau orange foncé flottait dans un corps dodu, jaune citron, en forme de gelée. Il s’agissait d’une gelée qui semblait assez bonne pour être mangée.

Avec hésitation, j’avais tendu la main afin de le toucher.

La gelée était fraîche au toucher. Je me demandais si cela allait rester froid en moi.

Je ne savais pas si un slime pouvait faire fondre des vêtements, mais juste pour être en sécurité, je m’étais d’abord déshabillé.

Lorsque le Slime semblait réaliser que j’étais inoffensif, il suinta hardiment jusqu’à mes jambes. En un instant, la gelée froide avait atteint mes hanches.

Une partie du slime suintait vers le haut et me touchait ma joue comme pour la caresser avant de s’avancer entre mes lèvres. Je pensais que ma bouche devait être très sensible. Car avec uniquement ce baiser, je me sentais à l’aise.

Alors que je me concentrais sur le mucus dans ma bouche, le slime se drapa autour de mes cuisses avant de commencer à bouger.

« Haaa ! »

Quelque chose de doux venait de s’enrouler autour de mon pénis.

Comme si cela frottait contre moi, mes hanches avaient inconsciemment commencé à bouger.

À travers la brume croissante de l’excitation, j’avais ressenti une étrange sensation. J’avais attiré mon attention sur un certain fait. Je m’étais rendu compte que le slime se glissait contre mon urètre. Ce n’était définitivement pas une entrée.

« Eh ! »

Le slime qui était entré dans l’urètre avait stimulé en douceur à la fois l’extérieur et l’intérieur de mon pénis en même temps. Cela m’avait alors donné envie de jouir, mais je ne pouvais pas, et j’étais confus en raison de ma frustration.

La partie du slime se trouvant dans ma bouche se tortillait encore plus loin, se déversant dans ma gorge. Ceci faisait un peu mal.

Alors que le slime froid s’accumulait dans ma bouche, je frissonnais. Que se passerait-il si je mordais accidentellement ?

Si je mordais par mégarde le slime et que cela atteignait mon estomac... en pensant à ça, j’avais ouvert ma bouche aussi large que possible.

Malgré ma peur, j’avais soupiré quand quelque chose avait touché mes fesses.

Le muscle du sphincter, qui avait déjà retrouvé son état d’origine, ne s’était pas facilement ouvert. Le slime avait finalement réussi à y insérer une excroissance de la taille d’un index. Comparée à Velke, l’insertion était plutôt modeste.

Mais c’était seulement le début.

« Haahh!! »

Dans cet écart de la taille de l’index, une quantité incroyable de slime s’était déversée en moi !

Face à cette soudaine expansion, les larmes avaient coulé sur mes joues de façon incontrôlable. Le slime avait atteint un point non loin de mon entrée et l’avait stimulé de force. Comment aurait-il pu savoir où était ma prostate ?

Il avait suinté sans difficulté dans mon passage et avait traversé la membrane de mon utérus. Et après ça, une part assez importante du slime avait été recueilli dans mon ventre qu’il avait commencé à gonfler petit à petit.

Le slime avait bougé comme s’il savait où je me sentais bien.

« Ha... mm, ah ! ... »

Le slime dans mon ventre était doux, mais il s’était enfoncé en moi en une incroyable masse.

Même le slime dans ma bouche était lourd, j’avais essayé de le toucher avec ma main, mais je n’avais pas pu saisir son corps glissant.

Si c’était avec un slime, alors l’accouplement serait facile... il semblerait que ma précédente hypothèse était une erreur.

Bien que je voulais vraiment jouir, le mucus perçant mon urètre ne me laisserait pas faire, alors qu’il frottait aussi bien l’intérieur que l’extérieur.

Bien que mon entrée ne se soit élargie que faiblement par rapport à hier, la masse à l’intérieur de moi suffisait à distendre mon ventre. Se déplaçant sans fin, le slime avait bougé en moi. C’était comme si cela ne finirait jamais.

L’accouplement relaxant du slime avait continué jusqu’à l’aube.

{Félicitations ! Vous avez monté en niveau !}

+ 1 niveau

+ 5 Voix sans Son

+ 20 Œufs de slime

{Dès maintenant, vous avez maîtrisé la compétence « Voix sans Son ».}

Après ma longue nuit avec le slime, une voix pleine de vie résonna dans ma tête.

Satisfait, le Slime avait finalement glissé hors de ma bouche et de mon urètre. Le sperme qui avait perdu son élan s’était lentement écoulé. Et enfin, la gelée qui s’était enfoncée dans mes intestins s’était écoulée à travers le trou qui était encore de la taille d’un index.

Maintenant que le slime était sorti, je me sentais mal à l’aise. Mais plus important encore, que faisait cette compétence Voix sans Son...

{Au niveau 10, Voix sans Son vous donne la possibilité de lire les pensées des monstres sans paroles lorsque vous les touchez. Quand cette compétence atteindra le niveau 50, vous pourrez lire leurs pensées sans même les toucher.}

Cette compétence, pourquoi ne pouvais-je pas l’obtenir plus tôt !?

Alors que j’essayais de toucher le slime tout en activant la compétence, les pensées du slime m’étaient soudainement venues à l’esprit.

{Je t’aime, je t’aime... j’aime... je t’aime...}

Le Slime se frottait contre ma main. Qu’est-ce que... c’est vraiment trop mignon ! Si je ne pense pas aux vilaines choses que ça m’a faites, ce monstre est tout simplement trop mignon !

Alors que mon ventre était lentement rempli par les œufs du slime, je me dirigeais vers la Fontaine de Vie. Puis, tout en étant soutenu par Velke qui avait l’air inquiet, je m’étais installé dans le bassin et j’avais pondu les œufs de slime fraîchement conçu.

Après avoir produit 20 petits œufs mous, le Slime avait caressé, avec un bonheur clairement visible, les œufs alors que son corps passait du jaune citron au jaune foncé.

De toute façon, je devais maintenant aller dormir.

♡♡♡

Chapitre 7 : Le Terrible Loup

Le lendemain, j’avais de nouveau activé ma compétence Perception. Parmi les monstres que je pouvais percevoir, j’étais absolument contre l’Orc, alors j’avais décidé d’appeler le Loup de niveau 10.

Le Terrible Loup qui était arrivé était énorme, presque deux fois la taille de mon corps. Pour être honnête, j’avais un peu regretté de l’avoir convoqué ici.

{Parce que les Terribles Loups sont aussi en train de disparaître, s’il vous plaît, produisez aujourd’hui beaucoup d’œufs !}

Le Système était curieusement vigoureux aujourd’hui.

Quand j’avais souri au Terrible Loup, il me lécha les joues avec sa longue langue.

Wôw, c’est trop mignon. S’il n’y avait pas le fait que j’étais sur le point de m’accoupler avec lui, j’aimerais le garder comme animal de compagnie.

« Woof ! »

Après avoir enlevé mes vêtements, son énorme corps se pressa contre moi comme il ne pouvait pas attendre pour commencer. La sensation de Terrible Loup léchant mon corps était quelque peu agréable.

Après avoir fini de me préparer, je m’étais placé à quatre pattes. Le Terrible Loup renifla alors mon derrière et il commença également à le lécher. Sa langue chaude allait et venait entre mes jambes encore et encore. Bien que ce fût étrange, c’était aussi très agréable.

« Haaa ! »

La langue perça à ce moment-là mon sphincter. Elle était longue et mince et elle se pressait au fond de moi. Elle ne pouvait pas tout à fait atteindre mon ventre, mais la bave sirupeuse de Terrible Loup recouvrait la plus grande partie de mon passage.

Puis, après avoir apparemment décidé que j’avais été suffisamment lubrifié, le Terrible Loup grogna et se plaça sur moi. Son érection rouge vif s’enfonça à l’intérieur de moi sans la moindre hésitation.

« Hh... ha ! Argg ... »

Bien que j’avais été détendu par sa langue, c’était toujours un ajustement serré. Le pénis du Terrible Loup était mince, mais il était beaucoup plus long que celui d’un humain.

Alors qu’il avait glissé à l’intérieur de moi, il faisait un bruit désagréable. Puis, après que je me fus lentement habitué à sa longueur, cela m’avait finalement frappé. Je m’accouplais en ce moment avec une bête.

La fourrure du loup frôlait mes fesses. Sa langue me léchait le dos. Je l’entendais haleté d’une voix rauque alors qu’il bougeait en moi.

Il était en train de me faire l’amour comme si j’étais une chienne accouplée par ce loup. Cette réalisation était plus sereine que ce à quoi je m’attendais.

Je gardais ma voix à l’intérieur de moi pour ne pas inquiéter Velke qui se trouvait dans l’autre pièce, mais je ne pouvais pas retenir mes larmes.

Les coups de boutoir du Terrible Loup s’arrêtèrent brusquement et il gémit bruyamment avant de libérer une charge de sperme liquide en moi.

Génial ! C’est la fin de l’accouplement. Je suis heureux, pensai-je.... il est encore dur.

« E-Eh, attends... »

Quelque chose de dur avait commencé à gonfler au niveau de mon entrée.

Maintenant que j’y pense, je pense que j’ai entendu dire que lorsque les chiens s’accouplent, leurs organes génitaux s’emboîtent pour empêcher les graines de se répandre. Pas question, si c’est comme ça... ! Jusqu’à quand ce loup joyeux va-t-il jouir ?

En écoutant le Terrible Loup éjaculer, j’avais désespérément prié pour que finisse cet accouplement sans fin.

***

« Agh ... uuhn... »

Cela fait environ cinq heures que cela avait commencé. Mon ventre était gonflé par le sperme du Terrible Loup. Je n’avais plus de larmes depuis environ trois heures. Je ne pouvais même plus jouir. Impuissant, j’avais été réduit à laisser fuir ce liquide clair en moi.

Enfin, le Terrible Loup était satisfait. Le nœud avait disparu, et il s’était retiré de moi sans hésitation. Le sperme liquide coula alors le long de mes cuisses et trempa le drap sous nous.

Parce que je pensais que ce serait une mauvaise idée d’appuyer sur mon ventre en ce moment, je m’étais effondré sur mon côté. Le slime m’avait également rempli, mais d’une manière très différente.

Le Terrible Loup semblait me traiter comme il le ferait avec sa compagne, léchant soigneusement tout mon corps.

Je ne pouvais pas bouger d’un pouce.

{Toutes nos félicitations ! Vous avez gagné en niveau !}

+ 2 niveaux

+ 5 Voix démoniaques

+ 10 Œufs de Terrible Loup

{Désormais, vous avez maîtrisé la compétence Voix Démoniaque.} La voix du Système était étrangement ennuyante.

La compétence Voix Démoniaque est-elle une version spécifique de la compétence Voix sans Son qui affecte les bêtes ? demandai-je.

{Correct ! Vous devriez la tester.}

J’avais alors placé ma main sur la tête du Terrible Loup, qui me léchait encore le corps. Puis j’activai la compétence.

{Diable... mon partenaire... mon compagnon parfait... Je te protégerai pour toujours.}

Je pouvais sentir l’amour éternel du Terrible Loup. Face à ça... Je ne pouvais pas me résoudre à le détester.

Le Terrible Loup était très semblable à un loup. J’avais entendu dire qu’un loup ne s’accouplait qu’avec un seul partenaire pendant toute sa vie.

Sa queue remuant vivement exprimait une joie sans bornes, donc je ne pouvais pas le haïr.

« Haa... » J’avais soupiré puis j’avais appelé Velke pour qu’il m’aide à aller dans la Fontaine de Vie.

Une fois de plus

Pour ce joyeux Terrible Loup, je devais aller pondre ses œufs.

♡♡♡

Chapitre 8 : L’orc

Eh bien ! Maintenant, je dois appeler le prochain monstre.

J’avais alors activé ma compétence de « Perception » qui selon le Système, devrait maintenant me permettre de détecter des monstres jusqu’au niveau 13.

  • Orc [Niveau 8]

D’accord, il semblerait qu’il n’y a pas de monstres avec lesquels je peux m’accoupler dans cette zone.

{Diable, pourquoi cherchez-vous à éviter l’orc ?}

Parlons-nous du même monstre ? Une brute ressemblant à un cochon qui n’est forte qu’en termes de désir sexuel ? C’est impossible. Je peux supporter n’importe quoi d’autre, mais l’orc est tout simplement impossible.

{S’il vous plaît, ne soyez pas si négatif. Même les orcs ont été chassés par les humains et sont actuellement une espèce en voie de disparition.}

Après avoir été persuadé par le Système, j’ai activé la Voix Démoniaque et j’avais finalement fait venir l’orc.

L’orc qui était rapidement arrivé faisait environ 160 cm, avec des yeux injectés de sang et un nez qui dégoulinait.

Arg, ce mec est dégoûtant.

J’avais essayé d’enlever mes vêtements pour que je puisse les préserver, mais l’orc impatient m’avait immédiatement sauté dessus.

« Hé, attends ! »

En plus d’avoir une différence de hauteur, l’orc avait plus de deux fois ma largeur.

Ma tête fut appuyée contre le lit et les vêtements présents sur mon corps furent sauvagement arrachés.

Hé, hé ! Je suis le Seigneur-Démon ! Je suis fondamentalement ton souverain !

{En passant, de temps en temps, il y a des monstres de bas niveau qui sont incapables de communiquer.}

Système ! Pourquoi ne m’as-tu pas dit ça auparavant ?

Tout en me pressant, l’orc renifla et puis il sortit de ses vêtements en loques, son sexe qui était déjà en érection et bien raide.

Au moment où j’avais regardé le bas de l’orc, je pus voir un liquide gélatineux sortir de la pointe du sexe massif de l’orc, et je n’avais alors pas pu m’empêcher de lâcher un petit cri.

En plus, cela sent vraiment mauvais. Je pense que je vais mourir si cette chose entre en moi.

L’orc avait alors enfoncé un doigt dans mon entrée non préparée et avait commencé à forcer l’agrandissement du passage.

« Ugh ... ah, hah! ... ah, Ahh ! Augh ! » Je ne pouvais pas détacher mes yeux du pénis horrible et palpitant de l’orc.

Ma vision avait commencé à devenir sombre en raison de la douleur. L’orc avait soudainement enfoncé son pénis dur et gluant. La sensation de douleur était différente de tout ce que j’avais pu ressentir auparavant.

« Attends ! Je n’ai pas dit que j’étais prêt ! Alors, arrête-toi ! »

Il y avait un méchant bruit de déchirement quand l’orc brisa mon sphincter.

Alors qu’il était maintenant lubrifié avec mon sang, l’orc avait contracté ses narines et il avait poussé plus profondément en moi.

« A-Arrêt !! » criai-je.

À chaque mouvement, mon corps se tordait comme une poupée gonflable.

Les hanches de l’orc qui frappaient contre les miennes provoquaient de la douleur. La puanteur de son souffle quand il me léchait l’oreille était douloureuse. Mais plus que tout, le sexe de l’orc forçant mon entrée après le point de rupture était encore plus douloureux.

Les mouvements de l’orc, qui étaient dix fois plus sauvages que tous mes précédents partenaires, avaient soudainement cessé.

Je pouvais à peine sentir le sperme de l’orc couler en moi à travers la douleur lancinante, mais en même temps je sentais un peu d’espoir.

Ceci concluait l’accouplement. Je pouvais maintenant être libéré de cette horrible douleur.

Cependant, après que l’orc se soit vidé en moi jusqu’à la dernière goutte, il avait commencé à pousser encore plus violemment qu’avant.

« Arrête ça... arrête, j’en peux plus, je suis déjà trop rempli... »

Il n’avait pas entendu ma faible voix. L’orc était totalement concentré sur le fait de me marteler le corps, et n’avait pas arrêté ses mouvements.

Combien de fois l’orc avait-il éjaculé ? Même quand l’entrée déchirée avait cessé de saigner et que mon sphincter s’était totalement desserré, cet horrible accouplement n’avait jamais pris fin.

L’endroit où nos corps se connectaient des dizaines de fois — des centaines de fois — avait perdu toute sensation et s’était engourdi.

Même quand mon ventre était gonflé de sperme, l’orc continuait comme s’il n’en avait toujours pas assez.

Et enfin, j’avais activé la Voix démoniaque pour essayer de supplier l’orc d’arrêter, ouvrant l’esprit à la communication.

{Baiser, ravager, ruiner, violer, baiser, détruire, baiser, ruiner, casser, violer, baiser...}

Je frissonnai face à ces violentes pensées. Cet orc n’était pas venu ici par amour pour le diable, ou pour la prospérité de son espèce. J’avais peur que la gigantesque libido de ce monstre me brise en deux.

« Ah... h-hey... »

Des larmes de désespoir striaient mes joues.

« Aide... »

Je voulais que ça arrête. J’avais déjà atteint ma limite. J’étais sûr que mon cœur se briserait si cela continuait.

« Aide-moi... Velke ! »

Avant que le son de ma voix ne s’estompe complètement, il avait réagi.

Une énorme quantité de puissance magique avait instantanément fait exploser la porte en copeaux. Soudainement, l’orc qui m’avait maîtrisé et qui me retenait avait complètement disparu.

Velke se tenait au-dessus de mon corps dévasté avec de la fureur dans ses yeux.

Sans le soutien de l’orc, je m’étais effondré sur les draps et j’avais réalisé que la magie destructrice de Velke était si précise qu’elle n’avait affecté que l’orc.

« Monseigneur... »

Tout en ayant l’air peiné, Velke enleva sa cape et m’enveloppa soigneusement avec.

« Velke..., merci beaucoup, je... Je pensais me casser... »

Ses douces mains descendirent jusqu’à mon entrée, où une partie critique de l’orc n’avait pas été gommé de la surface de ce monde. Velke avait rapidement fait glisser les organes génitaux coupés de l’orc et les avait aussitôt fait disparaître.

« Monseigneur, voulez-vous vous baigner ? » demanda Velke.

« Avant ça... emmène-moi, s’il te plaît, dans la Fontaine de la Vie... Je dois y déposer ce qui est à l’intérieur de mon corps..., » dis-je.

Velke me prit dans ses bras dans la position du porter de la princesse.

{Ooh, il a tué un précieux orc !}

... Intentions meurtrières recueillies à l’égard du système.

{Toutes nos félicitations ! Vous avez monté de niveau !}

+1 niveau

+15 œufs d’orc

Je voulais rapidement donner naissance afin que je puisse purger ce que l’orc avait mis en moi.

J’avais donc été pondre les œufs dans la fontaine. Mon sphincter ne pouvait plus servir à son utilité première, et donc, des œufs de la taille d’œufs de poule se déversèrent depuis là sans aucun ralentissement.

Après les avoir tous fait sortir, mon corps tremblait d’épuisement, et Velke me massa doucement le corps.

La douleur et la peur de l’accouplement étaient encore fraîches dans mon esprit.

« Velke, j’ai une demande, » dis-je.

« Je ferais tout pour vous, Monseigneur, » dit-il.

« Je veux que tu effaces tout de l’orc, » dis-je.

« C’est... est-ce que cela va aller ? » demanda-t-il.

« Après l’accouplement avec l’orc, penses-tu que je suis devenu trop sale ? » demandai-je.

Bien que la fontaine m’ait rincé, mon sphincter était ouvert et pouvait encore avoir des traces du sperme de l’orc.

« Non, je m’inquiète simplement du fardeau qui pèse sur vous, Monseigneur, » dit-il.

Oui, il semble être plus préoccupé que d’habitude.

Mais maintenant, si je n’écrasais pas rapidement ces horribles sensations avec quelque chose d’autre, j’avais peur que cette expérience me hante pour toujours.

***

Velke m’avait prudemment emmené dans sa chambre et m’avait mis sur le lit, m’embrassant doucement. Les baisers de Velke étaient vraiment agréables.

« Hmm... ah... »

J’avais ouvert la bouche pour accepter la langue de Velke afin de pouvoir l’embrasser plus profondément.

Après qu’une sensation de chaleur se répandit dans tout mon corps, Velke avait saisi mes jambes et avait commencé à embrasser mes cuisses.

« C’est correct... tu peux déjà venir en moi... haa. Dépêche-toi ! » dis-je.

Avec un sourire troublé, Velke pressa son membre en érection contre mon entrée.

« Hah! »

Alors que le sexe de Velke se glissait en moi, mon sphincter usé s’était étiré afin de l’accueillir. C’était épais, mais il était aussi très long, et cela avait touché la membrane de mon ventre en un rien de temps.

Cela n’était pas soudain comme notre première fois, mais à la place, il avait lentement traversé la membrane, et tout mon corps était tendu par l’anticipation.

« Ah, ah... oh, Velke, plus... ah ! »

Je me demandais si Velke savait que je pouvais ressentir lors de la déchirure de la membrane. Il était si profond en moi, et le bout de son pénis frottait à travers la membrane déchirée et dans mon ventre. La stimulation était exaltante. J’étais submergé par le plaisir.

Nos corps étaient étroitement serrés l'un contre l'autre, et je pouvais sentir les bras robustes de Velke s’enrouler autour de moi.

Cependant, cette différence de hauteur était intolérable. Si j’avais seulement 20 centimètres de plus, nous pourrions nous embrasser pendant que nous faisions l’amour.

« Monseigneur, monseigneur..., » murmura Velke

Velke était également désireux de cela, et était plus qu’heureux de me faire plaisir.

Poussant lentement et profondément en moi tout en regardant mon visage rougissant, ses mouvements devinrent plus intenses.

« Hahh... Velke, Velke ! »

Il sortit presque de moi, arrivant proche de mon entrée, puis il rentra violemment en moi.

Alors Velke avait presque atteint sa limite et avait essayé de sortir avant de jouir, j’avais croisé mes jambes afin de le retenir en moi.

« À-À l’intérieur ! » dis-je.

« Monseigneur ? » demanda Velke.

« Je veux pouvoir avoir de nouveaux œufs, Velke, » dis-je.

« Haah! »

En entendant mes mots, la maîtrise de soi de Velke se brisa, et il donna une dernière poussée frénétique. Avec un fort *clack*, ses hanches rencontrèrent les miennes et il libéra sa semence dans mon ventre.

Nous étions tous les deux là, respirant difficilement. Son pénis était toujours à l’intérieur de moi, et la sensation de la pointe qui reposait dans mon ventre était étrange.

Quand je l’avais serré avec force, cela avait rendu le geste encore plus féroce.

Je l’avais gardé en moi jusqu’à ce que la sensation de son pénis en moi me devienne familière, comme s’il faisait partie de moi. J’avais alors souri pendant que je sentais gonfler mon ventre. Son œuf, je le sentais frôler légèrement la pointe de son pénis.

Alors que j’étais tenu par sa douce étreinte, mes yeux se perdirent lentement avec les siens.

Bien sûr, le lendemain, son sperme était devenu une matière sèche étalée sur mon entrée, et il était difficile pour Velke de se retirer puisque mon sphincter s’était réparé autour de lui, et l’œuf avait été poussé trop loin dans mon ventre et avait refusé de sortir, ce qui m’avait laissé goûter la souffrance de l’enfer... mais cette nuit au moins, j’avais dormi paisiblement, totalement inconscient de ce qui allait arriver.

♡♡♡

Chapitre 9 : L’éclosion

Après l’accouplement avec Velke, j’avais gagné huit niveaux et étais montée au niveau 21. Il semble qu’il soit beaucoup plus facile de monter de niveaux si je devenais partenaire avec de puissants monstres. En raison de l’augmentation du niveau, j’avais pondu 2 œufs de Vellucelsis. Voir les œufs nichés dans la fontaine compensait la douleur provoquée par leur naissance.

Comme je ne pouvais pas détecter de nouveaux monstres en utilisant la compétence « Perception », je m’étais à nouveau accouplée avec le Slime et le Terrible Loup. Je pouvais maintenant produire 25 œufs de Slime ou 15 œufs de loup à la fois, et j’étais monté deux fois de niveau, me rendant au niveau 23. Ma compétence « Voix Démoniaque » était passée à niveau 20.

Deux nouvelles pièces étaient apparues dans le Château du Diable. J’avais donc décidé de dédier la chambre que j’avais utilisée pour l’accouplement et faire de l’une des nouvelles chambres ma propre chambre.

Même si je devais encore utiliser ma vieille chambre pour l’accouplement, de cette façon je pouvais me préserver un espace privé. Sur la recommandation du système, j’avais fait de l’autre pièce une crèche.

{Diable, levez-vous !}

Je me reposais dans les bras de Velke quand j’avais entendu une voix agaçante. Récemment, quand nous n’étions pas occupés, j’avais utilisé Velke comme oreiller.

Que se passe-t-il ? Je ne veux pas me lever, je suis trop bien en ce moment.

{Quelques œufs sont en train d’éclore !}

Mon mécontentement avait disparu et j’avais rapidement fait des préparatifs (enfin, Velke l’avait fait) et j’étais allé dans la pièce où se trouvait la Fontaine de Vie. Dans la fontaine, les gros œufs de Vellucelsis étaient entourés de 45 œufs de Slime, de 15 œufs d’orc et de 25 œufs de loup. En regardant de plus près, je pouvais voir que les œufs de Slime bougeaient lentement. L’un après l’autre, de minuscules slimes jaune citron avaient percé les coquilles molles de leurs œufs.

J’étais entré dans la fontaine et j’en avais ramassé un. Le slime visqueux et frissonnant s’était frotté contre ma paume avec une grande joie. J’avais alors activé ma compétence de « Voix sans Sons ».

{Mam... Maman... aime... je t’aime...}

En entendant cela, j’étais rempli d’une sensation de chaleur.

Les œufs de Terrible Loup avaient ensuite commencé à osciller, s’ouvrant et révélant d’adorables chiots.

« Ouaf ! Ouaf ! » Les chiots grimpèrent joyeusement hors de la fontaine et secouèrent le liquide de leur fourrure avant de se retourner vers moi. Même sans utiliser de compétences, je pouvais comprendre ce qu’ils ressentaient.

Mignons, ils étaient vraiment trop mignons !

{Les monstres nés de vous seront absolument loyaux envers vous, diable ! Quand ces enfants grandiront et se reproduiront, leurs espèces seront sauvées.}

Euh, à propos de la reproduction que tu as mentionnée...

{Ne vous inquiétez pas, ces enfants sont capables de se reproduire. Quand le Diable donne naissance, les œufs sont répartis équitablement entre mâles et femelles.

C’est bien, mais en regardant les slimes et les chiots, je ne pouvais pas dire lesquels étaient des femelles et des mâles.

Mais... est-il normal que mes enfants se reproduisent les uns avec les autres ?

{À cause d’une Capacité Magique unique du diable, les monstres nés du diable ne sont pas liés les uns aux autres.}

En d’autres termes, il n’y a pas de danger pour les enfants que je donnais naissance à s’accoupler entre eux ?

{C’est bien ça ! Donc, vous devriez continuer à vous reproduire en toute confiance !}

Plus tard, les œufs d’orc avaient commencé à s’ouvrir. Je n’avais pas de bons sentiments envers les Orcs, mais les enfants sont des enfants. Les petits bébés orcs qui pleuraient dans mes bras étaient aussi mignons.

Malheureusement, les œufs de Vellucelsis n’avaient pas encore éclos cette fois-ci. Plus l’espèce était puissante, plus il fallait de temps pour éclore.

{Parce que les monstres nouveau-nés sont encore immatures, s’il vous plaît, élevez-les dans le château du diable.}

C’est vrai, j’ai fait de l’une des autres chambres une crèche.

Les monstres que j’élevais ici allaient-ils quitter le château un jour ? Il y avait d’innombrables aventuriers et héros qui attendaient de les tuer là-bas. Quand j’avais réalisé cela, j’avais ressenti une vive douleur dans mon cœur. Je n’avais pas fait naître ces enfants pour les voir mourir.

Pour le moment, ma priorité absolue était de raviver la population de monstres, mais je devrais aussi réfléchir à la façon de traiter avec ces aventuriers avant qu’ils ne deviennent un obstacle.

Hmm... ?

En pensant à élever les enfants, je m’étais souvenu de quelque chose.

Je... je n’ai pas mangé une seule fois depuis ma naissance. En fait, rien que du sperme est entré ou sorti de moi.

{Le diable se nourrit avec du pouvoir magique. Le pouvoir magique est tiré de l’excès de sperme qui n’est pas utilisé pour produire des œufs après l’accouplement.}

Oh, donc c’était quelque chose comme ça...

Tout en prenant soin des monstres nouveau-nés dans la crèche, il y avait eu un fort bruit provenant de l’extérieur.

Alarmé, Velke se précipita dehors. Je l’avais suivi et j’avais vu une grande ombre voler au-dessus de nous.

Incroyable... le bruit de la chose qui volait était assourdissant.

{Donc c’est là que le dernier Vellucelsis s’est caché ?} Une voix explosive avait été transmise par magie dans mon cerveau.

Un énorme dragon rouge avait atterri au sommet du Château du Diable (qui, en ce moment, ressemblait à une maison ordinaire) et avait violemment rugi.

« Un Dragon Rouge... es-tu Alexius ? » demanda Velke.

{Cela fait longtemps depuis la dernière fois ! Je pensais que tu étais mort ! Ça fait, quoi, 500 ans ?}

Apparemment, ce dragon était une vieille connaissance de Velke.

{C’est un drôle animal de compagnie que tu as là.}

« Ne sois pas grossier, Alexius, » répliqua Velke.

Drôle animal de compagnie ? Est-ce qu’il parle de moi ?

Le système se mit à me parler. {Ce monstre est un dragon rouge ! Il est actuellement niveau 180. Les dragons rouges sont une autre espèce en voie d’extinction.}

Avec un rugissement, le Dragon Rouge avait rétréci et s’était transformé en un homme qui semblait être dans la fin de la vingtaine. Avec des cheveux roux et des yeux rouges pleins de curiosité, ce type était aussi beau.

« Est-ce que c’est un tel médiocre morveux, le diable ? » demanda Alexius.

Le dragon rouge nommé Alexius m’avait regardé avec incrédulité.

Ce n’est pas bon, je ne pense pas que je puisse m’entendre avec ce type !

♡♡♡

Chapitre 10 : Le Dragon Rouge

« Je ne peux pas croire ce que je vois... tu es vraiment sous les ordres d’une chose maigre comme ça ? » Le Dragon Rouge, Alexius, m’avait regardé de haut en bas avec des yeux irrévérencieux.

« Il s’agit du Roi des Démons, et je n’hésiterai pas à te détruire si tu fais touche à un seul cheveu sur sa tête, » déclara Velke.

« Essaie seulement ! Je vais d’abord te déchirer en morceaux ! » répondit Alexius.

Un vent froid soufflait devant nous.

« Êtes-vous... Alexius, n’est-ce pas ? C’est vrai que je suis le Roi des Démons. Vous devriez devenir mon subordonné, » dis-je.

« Hein !? » Il me regarda avec des yeux rouges flamboyants.

Effrayant ! J’ai vraiment peur !

Tant pis pour ma dignité de Roi des Démons... bien qu’il ne me respecte évidemment pas, je lui ferai une autre offre.

« Je peux vous donner une famille, » déclarai-je.

« Ne me dérange pas, je ne veux pas de compagnie ! » répliqua-t-il.

C’est inutile ! S’il n’est pas ouvert à l’accouplement avec moi, il n’y a aucune raison pour qu’il soit obéissant !

« Mais pour que quelqu’un séduise cet homme qui n’a bougé pour personne depuis 500 ans, je suis intrigué ! Diable, tu devrais me montrer comment tu l’as fait ! » déclara Alexius.

Alexius sourit et plaqua une main sur mon épaule.

« Hé, traite-le avec respect, » déclara Velke.

« Quoi, es-tu jaloux ? Ce n’est pas mignon quand un homme est jaloux ! » Le dragon avait répondu aux paroles de Velke sans hésiter.

Il me tapotait l’épaule, mais ça ne me dérangeait pas. D’une manière ou d’une autre, il semblait que nous nous retrouverions ensemble au lit, alors il serait peut-être plus pratique de jouer le jeu.

Quant à faire en sorte que ce type me respecte, il n’y a aucun moyen !

Alexius m’avait transporté dans la chambre d’accouplement et s’était installé pour me regarder tout en souriant. Il était celui qui avait initié cela, mais il semblait qu’il n’avait pas l’intention d’agir par lui-même.

Haha ! Ne sous-estimez pas le Diable !

Si je me souviens bien, j’ai à la fois les compétences « Soumission démoniaque » et « Charisme » !

« Soumission démoniaque ! »

« ... Qu’est-ce que tu fais ? » demanda-t-il.

Hein !? Que se passe-t-il là ?

{La Soumission démoniaque ne fonctionne que contre des monstres ayant un niveau inférieur à vous !}

S’il te plaît, dis-moi ces choses plus tôt ! Uuwaaa !! C’est vraiment embarrassant, ah !!!

Je suppose que je vais devoir le faire par moi-même, bien que mon partenaire soit manifestement désintéressé.

J’avais mis ma main sur sa jambe et j’avais baissé son pantalon. Et ainsi, j’avais vu que son pénis était grand... encore plus large et long que celui de Velke dans le même état. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. C’était déjà à cette taille sans même bander...

Qu’est-ce qui se passe avec les monstres !? Pourquoi sont-ils tous avec des engins si surdimensionnés !?

{Les monstres doivent survivre et se reproduire dans des conditions extrêmement difficiles. Naturellement, les mâles se doivent d’être forts à cet égard.}

Avec des yeux larmoyants, j’avais déplacé ma langue vers le haut de sa bite molle. Je savais que je ne serais absolument pas capable de l’insérer entièrement dans ma bouche, alors j’avais pressé ma langue sur la pointe et j’avais levé ma main pour bercer ses couilles. Même ses boules étaient énormes...

Je pressai mes lèvres autour de la pointe de sa bite et elle se mit en branle, envoyant une décharge de sperme au goût amer dans ma bouche. J’avais lu des livres érotiques disant que le sperme était délicieux, mais c’était clairement un mensonge. C’était une substance collante que je pouvais à peine avaler, et sentir l’odeur.

« P-Pas mauvais, Diable ! » déclara Alexius

« Mmh, mmm! » Quand j’avais levé les yeux afin de voir si Alexius était satisfait, ma tête avait été forcée vers le bas et sa bite avait frappé le fond de ma gorge. Des larmes de douleur avaient coulé sur mes joues.

« Tu ne m’as pas encore convaincu ! »

Ce dragon, n’agit-il pas plus comme un diable que moi !?

Alors que sa bite s’enfonçait plus profondément dans ma gorge, j’avais déplacé ma main sur ses couilles et autour de la base de sa verge. Ses deux testicules étaient grands, je pouvais à peine les tenir tous les deux dans ma main. Après un moment, sa bite avait tellement gonflé que j’avais cru que ma mâchoire se briserait.

« Mmmh ! »

« Viens, sois un bon garçon ! »

Je me demande s’il se sent bien. La voix d’Alexius semblait un peu rauque.

J’avais frénétiquement essayé de garder mon rythme, et soudainement je l’avais entendu bruyamment gémir.

« Mmmmmhmmm !!! »

Du sperme blanc laiteux avait jailli dans ma bouche, dont une partie déborda de mes lèvres et de mon nez.

« A -Avale tout ! »

Je suis sûr que j’ai avalé plus de la moitié, mais à la fin, je ne pouvais pas tout le prendre et j’en avais toussé.

« Vas-tu bien ? » Voyant mon état misérable, Alexius me massa doucement le dos.

Hé, est-ce que ce type est vraiment gentil ?

« Je... je vais bien... est-ce assez ? »

« Ne l’oublie pas, je suis un homme... je veux absolument rentrer là, » la main sur mon dos glissa et appuya un doigt contre mon entrée.

Je retire ce que j’ai dit. Cet individu n’est définitivement pas gentil.

J’avais rapidement enlevé mes vêtements et je m’étais assis devant Alexius avec mes jambes écartées.

« Bon sang, tu es petit. Puis-je vraiment entrer ici ? » demanda-t-il.

« Tu le peux si tu me prépares à ça avant, mais..., » répondis-je.

Alexius, qui avait l’air beaucoup plus excité qu’avant, mouilla ses doigts avec une longue langue et les pressa contre mon entrée.

« Ahhh ! » criai-je.

« C’est vraiment serré... tu ressens presque comme une vierge, » déclara-t-il.

Bien sûr ! Le sphincter qui avait été démoli par l’orc avait guéri il y a un moment. J’étais vraiment reconnaissant pour ma compétence « Régénération », mais c’était difficile de faire face à la douleur de perdre ma « virginité » chaque fois que je le faisais avec un monstre.

« C’est assez lâche, non ? » marmonna Alexis avant de presser son érection à mon entrée.

« Hé ! Attends un peu... ahhh, ahhhhh ! » criai-je.

Soudainement, ses mains avaient soulevé mes cuisses jusqu’à ma poitrine et le poids du dragon m’avait épinglé au lit.

La douleur était suffisante pour me faire sentir faible.

« Tu es trop... serré... détends-toi un peu... ! » déclara-t-il.

Même s’il avait dit une telle chose, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir tendu. Être pris dans mon entrée comme un étau était probablement douloureux pour Alexius.

Ce type insatiable avait négligé mon état misérable et poussé des coups de boutoir avec ardeur.

« Ahhh ! A-Attends ! » demandai-je.

Je pouvais le sentir incroyablement profondément en moi.

« C’est ça, prends ça ! » Il avait souri et avait enfoncé sa bite encore un peu plus profondément.

« Attends, je ne suis pas encore assez lâche ! Ah, aah ! »

« C’est bon ainsi. Tu es un bon garçon..., » répliqua-t-il.

Alexius avait déplacé sa prise sur mes jambes et il s’enfonça à nouveau.

Ce bâtard... son niveau était assez élevé pour communiquer correctement, mais il ne m’écoutait évidemment pas du tout !

Piégé sous Alexius, j’avais fait traîner mes ongles sur son dos en raison de ma frustration.

« Alex... ah, ah, attend... ! »

« Dis-moi encore ça, Diable..., » déclara-t-il.

« Alex, Alex, ah, ah ! »

« Hehe... tu es vraiment trop mignon... je devrais tout simplement devenir sérieux ! » déclara-t-il avec un sourire féroce. Ses dents pointues brillaient dangereusement, c’était le sourire parfait pour un dragon.

Son énorme bite avait étiré mon entrée à la limite absolue, et avait rapidement brisé la membrane de mon utérus. Alexius s’enfonçait et se retirait inlassablement de mon corps, et ses hanches claquaient contre le mien en produisant un important son. Après qu’il l’ait enfoncé en moi d’innombrables fois, j’avais ressenti une douleur aiguë à l’intérieur.

« Hah, Arg ! »

« Diable... je t’aime... ! » Alexius haletait.

Son rythme n’avait pas changé, mais j’avais ressenti une douleur indescriptible.

{À ce propos, pour induire l’ovulation et assurer l’insémination, les dragons mâles ont des organes génitaux barbelés afin de garder une prise ferme sur leur femelle !}

J’étais tellement submergé par la douleur que je pouvais à peine comprendre les paroles du système.

« C’est dommage, mais je ne vais pas durer plus longtemps. »

D’énormes ailes rouges s’étendaient derrière Alexius, et alors qu’il se léchait les lèvres, je pouvais voir que ses dents étaient devenues plus grosses.

« Diable... c’est la première fois que je suis... fasciné par quelqu’un... »

Sa longue langue lécha mon visage.

Alexius avait alors fait entendre un gémissement de satisfaction, inondant mon utérus avec son sperme. Enfin, cela devrait être la fin de l’accouplement douloureux.

{Toutes nos félicitations ! Vous avez monté de niveau !!}

********************

+15 niveaux

+75 Grâce des Dragons

+25 Régénération

+30 Perception

+2 Œufs de Dragon Rouge

********************

{Avec cela, vous pouvez détecter les monstres sur une plus large zone d’effet !}

Quelques heures plus tard, un Alexius joyeux m’avait porté dans la Fontaine de Vie pour que je puisse donner naissance. Quand Velke avait offert de m’aider à pondre les œufs, mais Alexius l’avait rapidement rejeté, ce qui fit qu’un regard furieux fut présent chez les deux opposants.

« Diable, tu as été un si bon garçon ! Je serai heureux de devenir ton subordonné ! » déclara Alexius.

« Oublie ça. L’accouplement est terminé, alors va-t’en ! » déclara Velke.

« C’est bon pour moi ! Cela ne me dérange pas de passer le restant de ma vie avec toi ! » déclara Alexius qui ignorait les mots de Velke.

En passant, les œufs du Dragon Rouge étaient énormes, et les accoucher après que mon passage ait été déchiqueté par les pointes d’Alexius m’avait permis de goûter aux affres de l’enfer.

♡♡♡

Chapitre 11 : Le Livre de Monstres

{Félicitations ! Bien que le Dragon Rouge soit l’un des monstres les plus difficiles à apprivoiser, vous avez réussi à en faire l’un de vos subordonnés ! C’est une espèce de haut niveau, donc les bénéfices sont très importants.}

Le Dragon Rouge est seulement l’un des monstres les plus difficiles ? Quelles sont les autres espèces !?

« Diable, rester enfermé ici n’est tout simplement pas mon style. Je vais commencer à traquer les monstres et vous les emmener ici, d’accord ? » Alexius avait fait une suggestion tout en me serrant joyeusement dans ses bras.

« J’apprécierais vraiment ça, » répondis-je. « Avec l’éclosion de tous les bébés, je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour moi de maintenant quitter le château. »

Bien que la portée de ma compétence « Perception » ait augmenté, elle avait encore des limites.

« Aucun problème ! Si tu t’accouples encore avec moi, je vais aller en chercher partout où je peux ! » déclara Alexius.

Je me demande, est-ce que Alexius aimait tellement s’accoupler avec moi ? Il semble qu’il ne rejettera rien de ce que je dis.

Hmm, ce Dragon Rouge de niveau 180 pourrait après tout être un allié puissant !

« Non, tu n’es plus obligé de revenir, » déclara Velke.

« Franchement, Velke, la jalousie n’est pas bonne sur toi, » répondit Alexius.

Apparemment, Velke était impatient de faire exploser Alexius avec une magie dévastatrice, mais après 500 ans, la différence entre leurs niveaux était trop grande.

Après m’avoir finalement relâché, Alexius nous avait dit au revoir et s’envola dans le ciel. J’avais décidé que j’explorerais un peu mon château.

Il semble que le château du diable ait à nouveau grandi après que je me sois accouplé avec le puissant Dragon Rouge.

C’est donc l’un des avantages d’un monstre de haut niveau !

{Très certainement. Parce que vous avez atteint le niveau 38, le Château du Diable a développé trois nouvelles salles. Lorsque vous atteignez le niveau 30, vous avez également la possibilité d’invoquer le Livre des Monstres !}

Qu’est-ce que c’est, une bande dessinée ?

{C’est un guide complet et illustré des monstres de ce monde. Il contient toutes les informations dont vous aurez besoin de savoir sur chaque espèce.}

Oh, comme c’est utile !

J’avais convoqué le Livre des Monstres. C’était énorme, et il avait l’air vraiment très ancien. C’était aussi très lourd.

Je pouvais déjà sentir mes bras s’affaiblir, alors je l’avais pris dans l’une des nouvelles pièces et l’avais étayé sur le sol.

Slime

Population : 75

Habitat : Forêt de l’Ouest, Château du Diable

Vellucelsis

Population : 4

Habitat : Château du Diable

Chaque entrée dans le livre avait continué à énumérer d’innombrables détails sur chaque espèce. Plus important encore, il semblait que ce livre pouvait dire combien d’individus il y avait de chaque espèce.

Mais, en regardant à travers ça, presque toutes les autres pages étaient vides.

Qu’est-il arrivé ? Où est le reste ? Il n’y a qu’une table des matières avec une liste de monstres et leurs populations.

{Le Livre des Monstres ne peut afficher que des informations sur les monstres que le Diable a personnellement rencontrés.}

Eh bien... je suppose que cela a du sens...

Mais qu’est-ce que ce livre... est-ce une sorte de monstre... ? Les espèces de monstres sont énumérées très clairement, mais certains des noms sont devenus gris.

{Les noms en gris indiquent que l’espèce a disparu.}

Il y avait des noms gris sur chaque page de la table des matières, ce qui rendait évident le nombre d’espèces disparues.

Donc, il y avait beaucoup de monstres qui étaient morts...

Même en regardant les espèces survivantes, beaucoup avaient diminué à dix individus, ou cinq, ou moins.

J’avais ressenti un froid en voyant la réalité dévastatrice quant à la situation des monstres.

{Ne vous inquiétez pas ! Lorsque vous aurez atteint le niveau 100, vous gagnerez la compétence « Raffinage démoniaque », qui est uniquement accessible au Diable !}

« Raffinage démoniaque... ? » demandai-je.

{La compétence Raffinage démoniaque vous permettra de créer une nouvelle espèce de monstre, ou de recréer une espèce de monstre disparue, en affinant le sperme de plusieurs espèces de monstres existantes ! Cependant, vous devez affiner la combinaison appropriée des espèces de monstres existantes afin d’utiliser cette compétence avec succès.}

Raffinage du sperme ?

{En s’accouplant successivement avec différentes espèces de monstres, le Raffinage démoniaque peut être utilisé pour affiner leurs semences dans le corps du diable !}

Hey, Système ! Tu n’as pas besoin de l’expliquer avec autant de détails !

J’avais pâli à la pensée d’une orgie de monstres. L’accouplement avec des monstres était déjà une épreuve douloureuse. Si je devais m’accoupler avec plus d’un à la fois... j’avais eu peur juste en l’imaginant.

{Plus vous avez de monstres, plus les combinaisons pour Raffinage démoniaque seront débloquées ! Soyez prêt à vous accoupler avec de nombreux monstres dans un proche avenir !}

J’avais discrètement repoussé le Livre des Monstres pour échapper à la réalité.

{D’ailleurs, avec votre compétence améliorée de Perception, vous pouvez sentir les monstres dans une gamme plus large ! Vous pouvez également détecter des monstres d’un niveau supérieur au vôtre !}

Ayant été invité par le Système, j’avais activé la compétence de Perception.

  • Tentacule de niveau 5

  • Homme-Lapin de niveau 8

  • Homme-Lézard de niveau 25

  • Kelpie de niveau 31

  • Tigre à dents de sabre de niveau 41

  • Naga de niveau 53

  • Dryade de niveau 80

Je les avais tous détectés facilement.

C-C’est pour le bien de la population des monstres ! Je ferai de mon mieux... à partir de demain.

Je suis vraiment curieux de savoir quoi d’autre est écrit dans le Livre des Monstres... Je veux des anecdotes sur Vellucelsis...

♡♡♡

Chapitre 12 : Tentacules

Grâce à ma compétence améliorée de Perception, le nombre de monstres que je pouvais détecter avait augmenté, mais maintenant je devais choisir celui avec lequel je devais m’accoupler.

« Monseigneur, que ferez-vous aujourd’hui ? » me demanda Velke.

« Hmm… Je suppose que je vais m’accoupler avec le monstre le plus faible, » répondis-je. « Je vais appeler un tentacule, il semble qu’il y en a dans une forêt proche d’ici. »

Pendant que nous parlions, Velke luttait afin de nourrir un chiot. Ses bras étaient couverts de griffures. Est-ce que le chiot n’aimait pas Velke ?

« Monseigneur, il peut être impossible pour vous d’appeler un tentacule, » répondit-il. « Ils vivent au plus profond de la forêt et ne quittent jamais leur territoire. »

Cela sonnait comme quelque chose de gênant. Comment vais-je y aller ?

« As-tu besoin que je t’emmène là-bas ? » Alexius avait fait apparaître sa tête à la porte de la crèche.

Bien qu’il prétendait préférer voyager seul, Alexius revenait souvent rendre visite à Velke et moi.

Attends un peu, à quel moment ce type est-il rentré dans mon château !

« Est-ce que ça te convient ? » demandai-je.

« Bien sûr. Si je te porte, tu y arriveras en un rien de temps ! » répondit Alexius.

Velke n’en avait pas l’air heureux, mais je l’avais laissé afin de garder le Château du Diable pendant que je montais sur le Dragon Rouge pour aller dans la dense forêt où se trouvait ma cible.

Le voyage était agréable, bien qu’il fût étonnamment court. Il semblait qu’Alexius faisait attention et volait plus lentement parce qu’il me portait. Si Velke, qui était mon gardien dans le Château du Diable, était ma main droite, alors Alexius, qui me protège à l’extérieur du Château du Diable, pourrait être considéré comme ma main gauche. Être protégé comme ça était un sentiment agréable.

Quand nous avions atterri dans le centre de la forêt, Alexius avait déclaré qu’il allait faire une sieste, et il s’était rapidement endormi sous sa forme de dragon.

En utilisant la compétence de Perception, j’avais commencé à chercher les tentacules cachés au fond de la forêt.

Soudainement, j’avais marché sur quelque chose qui bougeait sous mon pied.

{Diable ! Il s’agit d’un nid de tentacules !}

Cette zone semblait beaucoup plus sombre que le reste de la forêt, et c’était un peu comme le calme avant la tempête.

Apparemment, j’avais marché sur un tentacule et il sortait lentement de sous mon pied.

Franchement... n’est-ce pas comme un monstre d’un eroge ?

{Les tentacules se nourrissent en faisant fondre les créatures vivantes avec les sécrétions de leurs appendices. Toutes les femelles sont mortes, donc ces tentacules mâles sont les seuls survivants dans la région.}

Ces sécrétions semblent terrifiantes ! J’avais arraché mes vêtements pour les empêcher d’être dissous.

{Diable, tous va bien se passer. Le liquide sécrété par les tentacules pendant l’accouplement ne fera pas fondre votre corps, alors vous pouvez être rassuré !}

Juste pour être sûr, j’avais activé ma compétence « Soumission Démoniaque » (le tentacule avait un niveau inférieur à moi, donc ça devrait marcher cette fois) et j’avais placé ma main sur les appendices bruissant tout autour de moi.

Le tentacule semblait savoir que j’étais le Seigneur-Démon. Il avait commencé à caresser ma joue avec l’un de ses innombrables appendices. Combien d’appendices cette chose a-t-elle, de toute façon ? Ils serpentaient tout autour de mon corps.

Un liquide nauséabond avait commencé à s’écouler des tentacules.

{Ceci est la sécrétion que les tentacules utilisent pendant l’accouplement !}

La sécrétion était comme peinte sur mon corps par les appendices, elle était visqueuse et sentait quelque chose me rappelant des fruits. Une excroissance avait été doucement pressée sur mes lèvres, et j’avais ouvert la bouche sans réfléchir. Cela avait un goût encore plus sucré que le faisait penser son odeur, et je pouvais facilement l’avaler. Cette douceur avait semblé fondre dans ma bouche. C’était délicieux ! Je voulais en avaler autant que possible.

{Cette sécrétion est aussi un puissant aphrodisiaque !}

Face aux paroles du Système, j’avais rapidement essayé de cracher le liquide se trouvant dans ma bouche. Un aphrodisiaque !? Franchement !? Quel genre de monstre pervers est-ce que c’est !?

{Ne vous inquiétez pas ! La sécrétion utilisée pendant l’accouplement peut être consommée en toute sécurité !}

Le tentacule avait continué à déverser ses sécrétions dans ma gorge, et mes joues s’étaient mises à déborder de fluide sucré.

{Il y a plus de 50 tentacules dans ce nid. Parce qu’ils sont tous impatients de s’accoupler avec vous, il est plus pratique pour vous d’être intoxiqué par l’aphrodisiaque.}

P-Plus de 50... ?

Je voulais immédiatement m’enfuir, mais les appendices enroulés autour de mon corps ne bougeaient pas. J’étais ainsi sur le point de livrer la plus longue bataille de ma vie.

Les tentacules qui s’accrochaient à mon corps étaient trempés de sécrétions. La sensation lorsqu’ils m’enduisaient de fluides me faisait penser comme si on me léchait partout. Un appendice avait alors erré vers le haut et avait frotté mon mamelon avec douceur, tandis que les autres s’étaient enroulés autour de mes hanches et m’avaient soulevé sur mon dos. Des excroissances avaient glissé autour de mes jambes et avaient écarté avec audace mes cuisses.

Je ne pouvais pas dire si toutes ces excroissances venaient d’un monstre ou de plusieurs, mais qu’était-ce que ces excroissances essaient de faire exactement en me touchant comme ça ? D’innombrables appendices se tordaient sur tout mon corps.

Le liquide aphrodisiaque était en train de déborder de ma bouche, et je ne pouvais plus avaler tellement une grande quantité coulait en moi. Ma tête s’était mise à tourner et tout mon corps était gluant. Et le pire dans tout ça était que mon entrée était douloureusement et désespérément vide.

Je... Je veux qu’un tentacule me pénètre, et cela le plus rapidement possible... ! sous l’influence des sécrétions, je pensais à des choses que je ne penserais jamais habituellement.

« Ah ! »

Une mince excroissance s’était alors pressée à l’intérieur de mon corps. Il avait à peu près la largeur de deux doigts et écartait lentement mon entrée. Les sécrétions, plus épaisses et plus puissantes que le liquide dans ma bouche avait été sécrété depuis là. Comme s’il était impatient, une deuxième excroissance avait percé mon entrée.

« Aah ! » Des larmes avaient roulé sur mes joues. Avec mes pensées embrouillées par les aphrodisiaques, la douleur était devenue du pur plaisir.

Trois excroissances, quatre excroissances..., le nombre d’excroissances avait rapidement augmenté en moi. Elles avaient semblé faire des allers et retours en moi pendant ce qui avait ressemblé à une éternité. Bientôt, elles avaient réussi à percer la membrane de mon utérus, faisant jaillir partout des sécrétions.

Tandis que j’avais apprécié le plaisir intense d’être remplie d’une manière agréable, elles s’étaient soudainement retirées. Alors que j’avais ressenti cela comme une perte, une excroissance bulbeuse plus épaisse que mon bras avait émergé de la masse des excroissances. Instinctivement, je savais que c’était le vrai sexe du tentacule. Effrayé, j’avais essayé de m’en éloigner.

Impossible, impossible ! Je ne peux pas laisser une telle chose à l’intérieur de moi !

J’avais finalement réalisé pourquoi les tentacules sécrétaient des aphrodisiaques. La raison était pour que les tentacules femelles ne ressentent pas la douleur du tentacule mâle qui la pénètre !

J’avais lutté aussi férocement que possible, mais le tentacule était trop fort.

La verge du tentacule s’était alors appuyée contre mon entrée.

« Non, non, non ! Quoiiii- arggggggggg !!!!!!! »

Le tentacule avait alors totalement ignoré mes cris.

Des larmes et de la morve avaient alors traversé mon visage lorsque le tentacule avait forcé son sexe en moi. Même sous les effets de l’aphrodisiaque, la douleur avait totalement submergé mon plaisir. J’avais l’impression d’être déchiré... c’est trop ! C’est trop fort !

Le sexe du tentacule s’était enfoncé dans mon utérus, poussant mon corps vers le haut malgré l’emprise que les autres excroissances avaient sur moi. Avec chaque nouvelle poussée, je pouvais voir un renflement sur mon ventre mince où le tentacule poussait mon utérus jusqu’à ses limites.

« Haahh ! Ah, ah, ah, ah ! »

Alors qu’il était enfoncé au plus profond de moi, le sexe du tentacule s’était soudainement mis à gonfler, et une quantité incroyable de sperme avait été libérée dans mon utérus. Le sexe avait alors glissé, suivi d’une ruée de sperme et d’autres fluides sécrétés par le tentacule. Je sentais mon entrée ouverte, douloureuse et vide de toute excroissance.

Je pouvais voir les sexes des tentacules environnants commencer à émerger tout autour de moi. Il restait plus de 50 monstres à faire...

Je ne l’admettrai jamais, mais je me sentais un petit peu excité.

Quand j’avais finalement été libéré de leur étreinte, le soleil s’était déjà couché.

Mon ventre était douloureusement gonflé, lourd et bombé avec tous les œufs des tentacules. Je me sentais totalement épuisé, mais au moins c’était enfin terminé.

« Bon sang ! Tu as l’air vraiment délectable, » déclara Alexius.

Il semblerait qu’Alexius s’était réveillé. Il avait dû se transformer en forme humaine pour venir me chercher.

« N’y pense même pas. Je dois pondre ces œufs avant ça, » répondis-je.

Alexius m’avait regardé avec des yeux pleins de regrets.

{Félicitations ! Vous avez monté de niveau !}

*********************

+15 niveaux

+40 œufs de tentacules

*********************

{Vous êtes maintenant au niveau 53 !}

Je ne pouvais pas dire si c’était parce qu’il y avait encore des aphrodisiaques dans mon corps, mais mon cœur battait la chamade.

En regardant en bas, je pouvais voir que ma poitrine était elle aussi gonflée. J’avais touché l’un de mes mamelons et j’avais constaté que du liquide blanc sortait à l’extrémité.

« Hein !? »

Qu’est-ce que c’est que ça !? Même si je suis un homme, le lait maternel sort. J’avais frissonné face à cette pensée.

{Il s’agit d’un effet temporaire des sécrétions produites par les tentacules pendant l’accouplement. Il induit la lactation chez les tentacules femelles. Il y a une quantité limitée de lait maternel, donc vous pouvez vous en débarrasser en aspirant tout.}

J-Je dois lécher tout ça ?

« Q-Qu’est-ce que c’est ? » Alexius avait regardé ma poitrine tout en léchant ses lèvres.

Ma poitrine enflée me faisait mal. La douleur augmentait de plus en plus. Je ne pensais pas que je pourrais gérer ça tout seul... donc, même si je détestais devoir le dire...

« A-Alexius, je veux que tu suces mes seins. »

J’allais mourir d’embarras, mais j’avais désespérément besoin d’un soulagement.

Alexius avait ri avec un regard féroce dans les yeux. Il avait soulevé mon petit corps avec aisance et avait traîné sa longue langue contre mon mamelon. Après l’avoir léché, il avait appuyé ses lèvres sur ma poitrine et l’avait sucé avec empressement.

« Arg ! »

Les longs doigts d’Alexius avaient tordu le mamelon de mon autre sein. Cela faisait mal, mais le lait avait été pulvérisé partout avec sauvagerie.

« C’est trop mignon ! » Alexius avait souri en étant encore collé contre ma poitrine, ses dents pointues mordant la peau sensible.

Alors que j’étais submergée par la sensation, je me sentais presque comme si j’étais une femme. Cela devait aussi être un effet temporaire, donc c’était acceptable. C’est correct ! Je dois admettre que l’aphrodisiaque est assez puissant !

Quand Alexius avait fini de boire le lait présent dans mes deux seins, la douleur dans ma poitrine s’était calmée.

Cependant, après être retournée au Château du Diable et avoir pondu les œufs, j’avais été immédiatement traînée au lit par un Alexius lascif, apparemment, le lait maternel était aussi aphrodisiaque.

♡♡♡

Chapitre 13 : L’Homme-Lézard

{Félicitations ! Vous avez augmenté votre niveau !}

+12 niveaux

+40 en « Ordre du Diable ».

+45 en « Régénération »

+ 50 en « Interception de Pensées »

+ 4 Œufs de dragon rouge

{Après vous être accouplé avec le dragon rouge, vous êtes maintenant au niveau 65 ! Votre nouvelle compétence « Interception de pensées » renforcera vos compétences « Voix sans bruit » et aussi « Voix démoniaque » !}

Avec tout mon corps endolori et mes seins enflés palpitant de douleur, la voix joyeuse du Système était la dernière chose que je voulais entendre. Alexius, qui avait l’air hautain même dans son sommeil, me serrait encore avec force.

De toute façon, quel genre de compétence est « Interception de Pensées » ? 

{Elle vous permet de lire l’esprit des autres, quel que soit leur niveau, sans avoir besoin de contact physique ! Cependant, il ne peut pas être utilisé sur des monstres avec des capacités psychiques supérieures.}

Comme c’est pratique.

J’avais essayé d’utiliser ma nouvelle compétence « Interception de pensées » sur le Dragon rouge qui dormait agréablement à côté de moi.

(« Je veux dormir, puis manger, puis dormir un peu plus... »)

Alexius... ses pensées sont étonnamment simples.

En me sentant un peu excité, j’avais commencé à m’intéresser aux pensées de Velke et j’avais décidé d’essayer de regarder dans son esprit. Il était probablement dans la crèche en ce moment, alors j’avais activé ma compétence dans cette direction.

(Les dépenses alimentaires cette semaine ont totalisé 30 pièces de cuivre et 2 pièces d’argent... bien, les dépenses alimentaires devraient être couvertes par l’argent laissé par mon clan, mais je dois le dépenser avec sagesse... oh, je devrais mettre de l’argent de côté afin de couvrir les dépenses de vêtements qui seront effectués très bientôt, trop tôt... alors, le budget pour ce mois-ci s’élève à un total de...)

Ah, c’est ma faute. Je t’ai laissé la comptabilité, Velke.

Quand j’avais annulé ma compétence, j’étais rempli de culpabilité. Cette compétence, c’était vraiment une épée à double tranchant. Je vais devoir éviter de l’utiliser sur mes proches...

Le lendemain, j’avais décidé d’appeler un nouveau monstre. Comme quitter mon château était un peu effrayant, j’avais voulu en appeler un qui pourrait venir à moi.

J’avais décidé de faire appel à un homme lézard.

Après un certain temps d’attente, un grand homme à capuchon qui ressemblait un peu à un marchand entra dans le château du diable.

« Monseigneur le Diable, je suis venu à la suite de votre ordre, » déclara-t-il.

La silhouette avait rabattu son capuchon, révélant de bons yeux, une expression noble, et le beau visage d’un... lézard. En fait, il était de loin le plus beau lézard que j’aie jamais vu.

« J’apprécie votre arrivée rapide. Je suis le Roi Démon, voulez-vous me servir ? » demandai-je.

« Je vous servirai jusqu’à ce que je me délabre, » répondit-il.

L’homme lézard s’inclina profondément devant moi, déplaçant son manteau lors de son mouvement. Sa voix était profonde et apaisante... J’aime déjà cette personne !

« Pour récompenser de votre loyauté, je vous donnerai une famille, » annonçai-je.

« Quoi !? Je... Je vous remercie de votre générosité ! » s’exclama-t-il.

Il s’inclina encore plus profondément qu’avant.

Hm. J’ai toujours pensé que les hommes-lézards étaient du genre barbare, mais celui-ci semble être un gentleman...

J’avais immédiatement conduit l’homme lézard — qui s’était présenté sous le nom de Chaos — à la salle d’accouplement.

Chaos avait enlevé mes vêtements avec le plus grand soin.

« Monseigneur, je suis honoré que vous me confiiez votre corps, » déclara Chaos.

Il s’était alors agenouillé devant moi et embrassa ma voûte plantaire. Il avait laissé traîner ses lèvres sur ma cheville et sur ma jambe, me léchant la cuisse avec sa langue fourchue.

Chaos avait abondamment léché mon corps avec attention, en veillant à ne pas me faire souffrir. Me caressant prudemment, ses mains erraient de mon cou, jusqu’à mes mamelons, puis le long de mes flancs. Le plaisir augmentait en moi au fur et à mesure qu’il bougeait. Il s’était déshabillé, mais quand j’avais jeté un coup d’œil vers le bas, il n’y avait rien entre ses jambes. Je ne savais pas comment m’accoupler avec lui.

« Monseigneur, pourriez-vous toucher mon bas-ventre, s’il vous plaît ? » demanda-t-il.

Poussé par sa douce voix, j’avais glissé ma main le long de son ventre mou. Je n’étais pas sûr que c’était ce qu’il voulait dire par là, mais j’avais quand même essayé de le caresser.

« Ah, mon seigneur, merci... votre générosité ne connaît pas de limites... vous êtes si petit. Même si je sais que mon désir désespéré de ravager un corps aussi délicat que le vôtre est impardonnable…, » déclara-t-il.

J’avais senti un frisson monter dans ma colonne vertébrale quand il m’avait parlé ainsi dans l’oreille.

Après avoir caressé son ventre pendant un certain temps, j’avais été surpris de voir ses organes génitaux sortir d’une fente entre ses écailles.

Comparés à Velke ou Alexius, les siens étaient assez modestes — deux verges de taille moyenne s’étaient présentées à moi.

Attendez une seconde. Ça ne peut pas être vrai. Pourquoi y en a-t-il deux !?

{Ils sont des hémipénis ! Les hommes-lézards et d’autres monstres reptiliens peuvent s’accoupler en utilisant les deux à la fois !}

Je n’avais vraiment pas besoin de savoir que... Je les regardais fixement, avalant durement ma salive.

« Oh, mon seigneur…, » Chaos me regarda avec douceur.

La sensation de son corps écaillé contre le mien était particulière.

« Est-ce que cela vous plaît ici ? Ou ici ? Vous êtes adorable partout... oh, vous êtes si irrésistible. Mon seigneur, l’accouplement est souvent très douloureux pour mon espèce, mais je ne supporte pas de vous blesser... croyez-moi, je serai aussi doux que je le peux…, » déclara Chaos.

Douloureux, en effet, en écoutant sa voix douce, je me sentais douloureusement vide. Sa langue fourchue avait léché mes lèvres avant de plonger plus profondément en moi, et il avait relâché son souffle dans ma bouche.

« Oh, mon seigneur, vous avez un goût divin. Votre petite langue rose est si jolie... vous la collerez sur moi quand j’éjaculerai... Je suis vraiment reconnaissant de vous servir, mon bien-aimé…, » il avait glissé sa main entre mes cuisses, les doigts se frottant contre mon entrée. « Aimez-vous quand je vous touche ici ? Je vous promets que vous vous sentirez bien. »

En écoutant ces paroles romantiques chuchotées à l’oreille, j’étais devenu tellement gêné que je pourrais m’évanouir.

{On appelle ça du « vilain bavardage » !}

Je n’ai pas besoin d’explication !

« Monseigneur, votre corps est si honnête à propos de votre plaisir alors que vous donnez l’impression de vouloir aspirer mes doigts. Pouvez-vous me dire combien sont à l’intérieur de vous en ce moment ? » demanda Chaos.

« D-Deux…, » répondis-je.

« Oui, vous êtes un si bon garçon ! N’ayez pas peur, je vais en mettre un autre. »

« Uuhn ! »

« Oh, je suis désolée, c’est bon, respirez. Vous vous y habituerez tout de suite. Ah, regardez-vous... vous êtes trempé, mon bien-aimé…, » déclara Chaos.

Les doigts qui m’étiraient lentement s’arrêtèrent de bouger, et il traîna son autre main vers le haut de ma cuisse pour s’enrouler autour de mon pénis en érection qui avait été négligée jusque là.

Alors que j’étais submergé par le plaisir, ses doigts avaient recommencé à bouger.

« Ah, mon seigneur, êtes-vous prêt ? Bien que je sache que c’est au-dessus de ma position, je veux maintenant entrer en vous, » déclara Chaos.

« Hahh ! »

« S’il vous plaît, mon seigneur, vous devez me donner votre permission, » demanda Chaos.

« Ah, je... Je veux que tu sois en moi, vite ! » déclarai-je.

J’étais tellement gêné. Si je pouvais, j’aimerais me glisser dans un trou.

Sans hésiter, Chaos avait pressé l’une de ses bites dans mon entrée.

« Hahh... vous êtes si serré, c’est comme si vous étiez vierge... oh, c’est si merveilleux d’être en vous, mon bien-aimé…, » déclara Chaos.

Même s’il avait l’air d’une taille moyenne avant ça, maintenant qu’il était à l’intérieur de moi, il semblait beaucoup plus grand ! Cependant, Chaos semblait toujours un peu tendu.

Serait-ce... ?

« Vous voulez mettre l’autre ? » demandai-je.

« Oh, vous avez remarqué mon désir égoïste... bien que je sois déjà ravi d’être déjà en vous, mon seigneur, celui qui ne peut pas partager votre chaleur est devenu... douloureux ! » répondit Chaos.

... C’est trop dur de rejeter Chaos quand il me regarde comme ça !

Je m’étais mordu la lèvre et j’avais tiré ma jambe contre moi, exposant mon entrée déjà remplie à Chaos.

« C’est, ah, d’accord si vous le voulez…, » déclarai-je.

Le chaos soupira de joie.

« Oh, mon seigneur, vous êtes vraiment hors pair…, » déclara Chaos.

La pointe de la deuxième bite avait appuyé avec force contre mon entrée. J’avais presque pensé qu’il ne tiendrait pas après ça, mais au bout d’un moment, il s’était glissé à l’intérieur pour ainsi être l’un contre l’autre.

« Mon seigneur... mon seigneur... Je ne peux pas me retenir plus longtemps ! Ah, j’ai l’impression que je vais fondre ! Cette tension, cette douceur, je n’ai jamais goûté à un tel plaisir ! » s’écria Chaos avec euphorie.

Quand ses deux verges s’étaient enfoncées jusqu’au bout à l’intérieur de moi, il avait fait une pause. Il semblait attendre que je reprenne mon souffle.

« Oh, mon petit diable... votre corps est impeccable... ah, même si j’étais tué demain, je n’aurais pas de regrets…, » déclara Chaos.

Pendant que Chaos parlait, j’essayais désespérément de me détendre, mais le poids de ses deux pénis à l’intérieur de moi était tout simplement trop lourd.

Chaos avait passé ses doigts dans mes cheveux et m’avait embrassé sur tout le visage, sa langue fourchue me brûlant en me laissant une traînée de chaleur dans le cou. Quand j’avais finalement été assez détendu pour qu’il puisse bouger, il avait commencé à entrer et à sortir.

« Oh, mon seigneur, mon seigneur ! » s’écria Chaos.

« Hahh, ah, ah, ah ! Hahh, hah, ah, ah… »

Chaque fois qu’il me poussait à l’intérieur, ses bites se poussaient l’une contre l’autre et plongeaient encore plus loin. Quand il avait percuté ma prostate, je n’avais pas pu m’empêcher de gémir avec force.

« Cela vous plaît-il ? S’il vous plaît, laissez-moi entendre plus de votre douce voix…, » déclara Chaos.

Il avait pressé ma prostate avec une précision extrême, ce qui m’avait fait jouir si fort que j’avais vu des étoiles. Apparemment, me regarder ainsi l’avait poussé sur le bord, et bientôt le sperme de ses deux sexes s’était mis à s’égoutter paresseusement depuis mon entrée.

J’étais plus soulagé de ne plus avoir à écouter ses sales discours que je ne l’étais au sujet de la fin de l’accouplement.

{Félicitations ! Vous avez monté de niveau !}

+ 1 niveau

+ 30 œufs d’homme lézard

{Vous êtes maintenant au niveau 66 !}

Pendant que je donnais naissance dans la Fontaine de Vie, Velke et Chaos avaient eu une discussion sérieuse.

« Merci beaucoup de m’avoir donné des enfants, mon seigneur. J’aimerais vous servir de garde dans votre château. »

Apparemment, Chaos était un maître épéiste parmi les hommes-lézards. Il avait convaincu Velke de le laisser rester dans le château.

Hé... est-ce que ça veut dire que je devrai écouter ses douces paroles tout le temps ?

Pas question ! Je vais vraiment mourir d’embarras un de ces jours !

♡♡♡

Chapitre 14 : L’Homme-Lapin

{Diable, certains des œufs éclosent en ce moment !}

Quand Velke et moi nous étions précipités à la Fontaine de Vie, nous avions découvert que la coquille avait déjà commencé à craquer.

« Enfin... il est temps... ! » m’exclamai-je.

L’œuf de Velluclesis était en train d’éclore.

Nous avions regardé les fissures se propager à travers la coquille, jusqu’à ce que celle-ci se brise et qu’une petite main sorte de là. Cela avait été suivi d’une autre petite main puis de la tête. Un beau petit garçon nous avait regardés, avec des yeux violets qui brillaient comme des joyaux et des cheveux bleus pelucheux.

« Ma... maman... maman ! » Le bébé velluclesis s’était approché de moi en étant empli de joie.

Mignon ! C’est vraiment trop mignon !

Je l’avais pris dans mes bras et l’avais serré contre moi. J’avais souri quand ses longues oreilles frémissaient.

« Regarde, Velke ! C’est notre bébé ! » déclarai-je.

« Oui, oui, c’est vraiment... c’est vraiment mon enfant ! » déclara Velke.

Les larmes aux yeux, Velke m’avait délicatement pris le bébé et l’avait embrassé sur la joue.

« P... pa, p-pa... papa ! Papa ! » balbutia le bébé.

L’enfant semblait savoir que Velke était son père et il avait tapoté une petite main sur son menton.

« Je vous remercie du fond du cœur, mon seigneur ! » me déclara Velke.

Il tenait le bébé comme s’il était le trésor le plus important au monde.

J’avais senti une source de chaleur dans ma poitrine. Donner la vie comme ça, et apporter le bonheur à Velke de cette manière, c’était quelque chose que j’étais le seul à pouvoir faire.

En regardant Velke se calmer doucement avec le bébé, je me sentais un peu fier d’être le Roi Démon.

En laissant Velke avec le nouveau-né, j’étais allé appeler le monstre suivant.

Voyons voir... « Lapin » semble intéressant. J’avais imaginé un mignon petit monstre lapin, et je m’étais souri à moi-même.

Quelque temps après l’avoir appelé, une créature bipède semblable à un lapin était entrée dans le château et s’était inclinée devant moi. Il devait mesurer au moins 160 cm... ce n’est pas du tout ce que j’imaginais ! Il s’agissait bel et bien d’un homme-lapin.

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, l’homme-lapin avait sauté vers l’avant afin de se tenir à côté de moi.

« Je suis, euh, je suis le Roi Démon. » Je m’étais éclairci la gorge et je m’étais présenté.

« Bonjourrrr ! Je m’appelle Carrrrotte ! C’est un plaisirrrr de vous rrrencontrerrrr ! » Carotte m’avait salué avec des yeux pétillants.

OK, il est plutôt mignon. Ce serait bien qu’il reste avec moi après ça !

« Si vous me jurez votre loyauté, je vous donnerai une famille, » annonçai-je.

« D’accorrrrd ! Carrrrotte serrrra tout le temps loyal pour vous ! » Bien qu’il parlait un peu bizarrement, il semblerait comprendre ce que je voulais lui dire.

Je l’avais conduit à la salle d’accouplement et j’avais commencé à me déshabiller. Quand j’avais étreint Carotte, j’avais eu l’impression d’étreindre un jouet en peluche... Si doux... J’aimerais pouvoir rester ici pour toujours !

« Mon seigneurrrrr, vous êtes si mignon ! » Carotte m’avait serré avec force et avait mis son pelage contre moi.

Alors que nous trébuchions sur le lit, Carotte avait commencé à frotter son pénis en érection contre ma cuisse. Je pouvais presque sentir son excitation. Cela avait pris un moment pour s’ajuster, en me poussant plusieurs fois contre ma hanche avant de rentrer en moi avec succès.

« Aah ! » avais-je crié de douleur.

Carotte avait poussé sauvagement à l’intérieur et à l’extérieur de mon entrée non préparée. Hé, il ne devrait pas agir ainsi, car cela me donnait l’impression qu’il pensait de la même façon que les Orcs, n’est-ce pas... ? J’avais eu des sueurs froides rien qu’en y pensant.

J’entendais Carotte haleter dans mon oreille, ses mouvements devenant de plus en plus rapides à mesure que mon entrée se détendait graduellement.

« Aahn... »

Je n’arrivais tout simplement pas à suivre son rythme fou. Quand il poussait en moi, sa fourrure douce avait caressé ma peau, mais elle avait toujours été retirée de mon corps avant que je puisse apprécier la sensation. Juste au moment où je pensais qu’il ne pouvait pas aller plus vite, la queue de Carotte avait tremblé et il avait augmenté l’intensité de ses poussées.

{Lors de l’accouplement, un lapin est capable d’insérer ses organes génitaux dans son partenaire plus de six fois par seconde !}

Merci, Système. Cette information est très utile à l’heure actuelle !!

L’accouplement lui-même était relativement court, et Carotte s’était enfoncé profondément à l’intérieur de moi avant de finalement éjaculer, secouant légèrement alors qu’il finissait l’acte.

Je suis content... c’est enfin terminé...

Maintenant, je pouvais me détendre contre la fourrure douce de Carotte et arrêter de m’inquiéter pour tout le reste...

Quand j’avais commencé à somnoler, Carotte avait soudainement recommencé à pousser violemment en moi.

« Attendez un moment, n’avez-vous pas fini !? » m’écriai-je.

« Mon petit... Je vous aime ! » s’exclama Carotte.

Franchement, ce n’était pas n’importe quoi. Il s’était avéré que la libido d’un lapin était quelque peu effrayante. Même quand le sang avait commencé à couler de mon entrée en raison des accouplements excessifs, ou lors que j’avais lui donné un coup de pied et j’avais essayé de partir, j’avais été attrapé par lui et accouplé avec encore et encore. On avait fini par nous accoupler pendant deux jours d’affilée.

{Félicitations ! Un accouplement réussi !}

+10 en « Fertilité »

+30 œufs de lapin

J’avais après ça dans tous les cas refusé que Carotte reste dans le château du diable. Le fait qu’il se tenait proche de moi afin de me pourchasser et d’essayer de s’accoupler avec moi chaque fois qu’il me voyait n’avait pas aidé. Ce n’était que lorsque j’avais réussi à le convaincre de sortir que j’avais verrouillé les portes et que j’avais finalement obtenu un peu de paix et de tranquillité.

♡♡♡

Chapitre 14 : L’Homme-Lapin

« Oh ? C’est donc vous le Maou-sama ? » 

J’étais dans la chambre des enfants, m’occupant des bébés quand une belle femme avec un bandage sur tout le corps était entrée dans la pièce.

Elle possédait de longs cheveux blonds, des lèvres pulpeuses et brillantes ainsi que de longs cils entourant ses beaux yeux noirs. 

La barrière que Novell avait érigée ne montrait aucun signe d’activation, alors je suppose qu’on pouvait supposer que cette fille était un monstre ? 

Peut-être que c’était peut-être ma première femme monstre !?

[Démon Sexuel. Un démon du sexe est aussi au bord de l’extinction. Ce démon sexuel est de niveau 58]

Je ne savais pas où je devais mettre mes yeux, car les vêtements qu’elle portait ne laissaient rien à l’imagination. 

« Oui, je suis le maou, » répondis-je.

« Oh ? » s’exclama-t-elle.

« Je suis le maou, » répétais-je.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas rencontré une femme, je me sentais un peu timide.

« Je suis désolé parce que cela m’a pris tellement de temps pour venir, » déclara-t-elle. « Quand j’ai entendu pour la première fois la rumeur qu’un maou était finalement apparu, je me suis immédiatement dirigé vers le château du maou, » déclara-t-elle en baissant la tête et en s’agenouillant devant moi.

C’est… c’est mauvais ! 

Alors qu’elle s’agenouillait devant moi comme ça, je pouvais clairement voir ses seins.

Même si elle avait une taille très fine, sa poitrine était vraiment ample et souple. 

Comme on s’y attendait d’une succube !

« Maou-sama, j’ai entendu dire que vous pourriez m’accorder une famille, est-ce la vérité ? » demanda-t-elle.

« C’est bien le cas, » répondis-je.

« Mon espèce est au bord de l’extinction à cause du Héros, je suis content de ne pas avoir perdu espoir pour toutes ces années. Fufufufu ~ et vous êtes aussi un si mignon petit Maou-sama ~ si vous le pouvez, alors, accordez-moi une famille, » déclara la succube.

« Je le ferai si tu deviens ma subordonnée, » déclarai-je.

« Bien sûr. Après tout, nous les monstres existons pour le bien de notre Maou-sama, » déclara la succube en prenant ma main et en l’embrassant. 

Après, je lui avais dit d’aller dans la salle d’accouplement pendant que j’allais parler à Velke. 

« Velke ! J’ai rencontré une succube ! » déclarai-je.

« Je vois, » répondis-je.

« Je… Je… Je vais enfin devenir un vrai homme !! » m’exclamai-je, tout content.

C’était dommage que mon pénis n’ait pas eu beaucoup d’action depuis que je m’étais réincarné ici. 

J’avais eu droit à des pipes, mais je n’avais jamais utilisé mon pénis pour ses vrais buts. 

Mais !

J’avais enfin eu la chance de libérer le plein potentiel de mon pénis ! 

J’allais enfin devenir un vrai homme !

« Monseigneur… J’ai entendu dire qu’un démon sexuel vit en ayant des rapports sexuels avec d’autres êtres. Leur talent dans la chambre à coucher est également exceptionnel. Quoi qu’il en soit… S’il vous plaît, prenez soin de vous, » déclara Velke.

Je pouvais voir les yeux de Velke scintiller de jalousie. 

Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé du temps seul avec lui.

Il avait essayé de cacher ses vrais sentiments toutes ces fois. Selon moi, il devait se sentir seul.

« Écoute, Velke. C’est important pour moi. Ça va aller. Je reviendrai à tous les coups vers toi en tant que vrai homme, » déclarai-je.

Bien que je m’inquiète de savoir si mon jeune corps serait capable de m’occuper correctement d’une femme, j’allais certainement faire de mon mieux.

***

La succube s’appelait Elk. 

Au moment où j’étais arrivé dans la chambre d’accouplement, elle m’attendait déjà sur le lit. 

Elle me souriait d’une manière langoureuse, alors que je sentais ses phéromones sexy remplir la pièce, me faisant déglutir inconsciemment. 

« Maintenant, Maou-sama… S’il vous plaît, donnez-moi beaucoup d’enfants…, » Elk m’avait fait un signe pour que je la rejoigne sur le lit. 

Elle commença alors à me déshabiller avec douceur.

Elle avait placé ses cheveux derrière ses oreilles et elle avait commencé à couvrir ses lèvres pulpeuses autour de mon pénis et à le lécher délibérément. 

« Nggh, » sa bouche avait fait des merveilles sur ma verge et j’avais gémi à haute voix.

La chaleur de sa bouche combinée à sa langue était vraiment trop intense pour moi.

Elle avait aussi porté une attention particulière à la face inférieure de mon pénis. 

Je sentais que mon précum commençait à fuir, alors que ma tête devenait blanche en raison du plaisir écrasant et j’avais tout libéré dans sa bouche.

« Fufu ~ ça fait du bien, Maou-sama ? » Elle avait demandé ça en léchant ce qui sortait de là.

Je ne pouvais pas lui répondre, alors que ma respiration était difficile. Je l’avais alors regardé retirer les quelques vêtements qui enveloppaient son corps voluptueux.

« S’il vous plaît, faites que je me sente bien, moi aussi, Maou-sama, » déclara-t-elle.

Ses habits étaient tombés sur le sol, révélant sa poitrine ronde et… un gros pénis… ?

« E-Eh? » m’exclamai-je.

« Ah, quel visage adorable ! Je ne peux pas contenir cette envie écrasante de m’enfoncer en vous, Maou-sama ! » déclara la succube.

Ses joues étaient teintes en rouge, son beau visage était vraiment souriant.

C’était une belle femme. 

Oui, une belle femme. 

Une belle femme…

« Umm… Elk… Depuis quand es-tu devenu un homme ? » demandai-je.

« Puisque je suis un incube, je suis déjà un homme depuis ma naissance ? » déclara le démon.

{La femelle démon sexuelle, souvent appelée succube, est déjà éteinte depuis longtemps.}

POURQUOI NE PAS ME L’AVOIR DIT PLUS TÔT ?

Il avait un corps beau et mince avec une poitrine voluptueuse, sa taille était si petite et ses longues jambes étaient aussi belles.

Mais en plus de ces belles silhouettes, il y avait une bite massive au milieu de son corps. 

« Tout ira bien, avec mes compétences, je peux même faire craquer une vierge, » Elk m’avait dit cela d’une manière vraiment adorable.

Il avait alors commencé à se pencher vers l’avant et s’était placé au-dessus de moi, son pénis étant placé au-dessus de mon anus. 

Avant même que je ne comprenne ce qui se passait, soudain, il avait enfoncé son pénis au fond de moi. 

« U… Ughn… » m’exclamai-je.

« Est-ce que ça va ? Vous n’êtes pas blessé, n’est-ce pas ? » demanda Elk.

Elk embrassait les larmes qui tombaient de mes yeux, mais il n’arrêtait pas de bouger d’avant et arrière ses hanches, le lit grinçant sous ses poussées brutales. 

Cela n’avait pas fait mal, cela n’avait certainement pas fait mal du tout, même quand mes jambes pendaient au bord du lit alors qu’il faisait entrer et sortir son pénis.

Un peu après, il berça mon corps doucement et chuchota des paroles rassurantes en éjaculant au plus profond de moi.

Je sentais son sperme se répandre si profondément en moi qu’il atteignait même mon côlon. 

Mais cela ne s’était pas terminé après un round. 

Après que le dernier soupçon de sperme se soit répandu en moi, Elk avait repris son rythme brutal. 

« Fufufufu ~ Maou-sama, Maou-sama, vous êtes si mignon, si adorable ! ~ » déclara Elk.

Peu importe comment je le regardais, Elk ressemblait vraiment à une belle femme. 

Le fait de voir un visage beau et féminin qui me regardait alors qu’un pénis était poussé à l’intérieur de moi… était pour le moins bizarre. 

Même si je pensais avoir enfin la chance de perdre ma virginité… 

Je pensais enfin pouvoir tenir ma première femme dans mes bras…

Qui aurait cru que j’avais fini au lit et que ma prostate se serait fait enfoncer encore et encore comme ça ? 

Et peu importe à quel point il jouissait à l’intérieur de moi, il redevenait dur en une seconde. 

« Ahn... Nngh... »

Son sperme avait commencé à couler de mes fesses, je ne pouvais pas contenir l’énorme quantité de sperme qui était en moi. 

« Maou-sama, plus, donnez-moi plus, je veux plus de vous, » déclara Elk.

Il s’était avéré qu’il venait juste de commencer. 

Il avait encore une fois poussé son pénis à l’intérieur avec autant de vigueur qu’avant. 

Le plaisir de voir ma prostate vibrer à travers mon corps était important.

Je n’avais jamais ressenti autant de plaisir pendant la session d’accouplement, je sentais mon cerveau fondre au fur et à mesure que le plaisir m’emplissait. 

Chaque fois qu’Elk faisait sortir de son sperme, il visait toujours la partie la plus profonde de mon être.

Et chaque fois qu’il rentrait en moi, des fragments de ma conscience s’envolaient.

« Haa... Ha… Maou-sama comment est-ce ? Vous sentez-vous bien ? » demanda Elk.

« Si — … Si biennnnn…, » je ne pouvais même pas prononcer un mot correctement, alors que le plaisir intense déchirait mon esprit et mon corps. 

« Haa...Ha… Je comprends, laissez-nous nous sentir bien à nouveau, d’accord ? » demanda Elk.

Une autre éjaculation, et une autre volée de sperme s’enfoncèrent dans mon ventre. 

La nuit ne faisait que commencer.

L’incube venait tout juste de commencer à montrer ses compétences à faire l’amour. 

***

[Votre niveau à augmenter de 3 en vous accouplant avec l’incube !] [Votre compétence « faire l’amour » est de niveau 25 !] [Vous avez gagné la compétence « Baiser de minuit » de niveau 26 !] [Vous avez gagné 25 œufs d’incubes !]

« Ah… ! Mon Maou-sama est trop mignon ! » L’incube grinça en serrant mon corps blanc pâle dans ses bras. 

Nous avions eu des rapports sexuels pendant quatre heures d’affilée. Il avait continué à cibler la partie sensible de mes testicules maintenant desséché et vide.

En extrayant les œufs d’incube à l’intérieur de la Fontaine de Vie, je n’avais pas pu m’empêcher de frémir devant l’effrayant effet de l’incube. 

♡♡♡

Chapitre 16 : Dryade

À l’aide de ma compétence de [Perception], j’étais allé avec Alexius à la zone où se trouvait la dryade.

Il me posa devant un beau lac, l’eau brillait de mille feux alors qu’elle scintillait au clair de lune.

J’avais alors dit à Alex de partir et j’avais marché vers le lac.

Là, j’avais vu un énorme arbre dépassant de la partie la plus profonde du lac.

« La dryade devrait être par ici…, » murmurai-je.

{Il y a une dryade de niveau 80 ici. La compétence de [Perception] n’est pas en erreur.}

Oui, mais où que je regarde, je ne pouvais pas voir un seul monstre ici.

« Qui êtes-vous ? » Soudain, j’avais entendu une voix dans ma tête me parler.

« Je suis le maou, » répondis-je à voix haute.

« Maou… !? Aah… Enfin… Enfin… ! Le jour que j’attendais est arrivé ! » répondit-il par télépathie.

Le grand arbre que j’avais vu devant moi avait commencé à se déployer et un beau jeune homme aux cheveux vert jade avait surgi de là.

D’après son apparence physique, il devait être âgé d’environ 15 ou 16 ans.

Il possédait de beaux yeux bleus-glace, et je n’arrivais pas à arracher mes yeux du jeune de toute beauté se trouvant devant moi.

« Ah… Maou-sama… Ce Maou-sama est plus petit que le Maou-sama précédent…, » déclara le jeune, alors que la moitié de son corps était encore coincée dans l’arbre.

« Je m’appelle Dry. Je vous promets ma loyauté, Maou-sama, » déclara-t-il en me regardant.

« Je te remercie. Alors… ce grand arbre fait-il partie de ton corps ? » lui demandai-je.

« Oui, cet arbre est mon corps. Comme je n’ai ni pieds ni meubles, je regrette de ne pas avoir pu vous offrir une hospitalité digne de ce nom, » déclara Dry en inclinant la tête pour s’excuser. « Autrefois, il y avait beaucoup de dryades dans ce lac. Il y a 300 ans, le héros a tué tous mes proches et maintenant… Je suis le seul qui reste. »

« Je vois… Je suis là pour t’aider à sauver ton espèce de l’extinction. Si je couche avec toi, alors je pourrai te donner une progéniture, » déclarai-je.

« Ce genre de choses… ! Est-ce que c’est vrai ? Ah… Mon attente au cours de ces 300 ans de solitude porte enfin ses fruits… » Dry avait souri avec joie et les branches du grand arbre commencèrent à s’avancer vers moi.

« Maou-sama, est-ce correct si je vous touche ? » demanda Dry.

J’avais hoché la tête et Dry avait timidement déplacé ses branches pour toucher tendrement mon corps.

D’un seul geste, Dry m’avait déshabillé et m’avait fait signe de m’approcher de lui.

De l’intérieur du grand arbre, plusieurs branches minces et longues avaient sailli.

Les branches enveloppaient doucement mon petit corps et me soulevaient dans les airs.

Un sentiment d’être bercé si tendrement s’était fait sentir… et je me sentais plutôt bien.

« Maou-sama, merci beaucoup. Je suis vous vraiment reconnaissant. J’attendais ce moment depuis longtemps… depuis longtemps…, » déclara Dry.

Le beau Dry me caressait doucement les joues et il fusionna nos lèvres.

C’était un baiser tendre et doux.

Je n’avais jamais été traité aussi doucement comme ça, tous mes compagnons étaient si intenses dans leur convoitise et la plupart de nos baisers étaient plutôt comme un feu ardent.

Mais Dry, il avait bercé mon corps comme si j’étais une chose fragile, son toucher était si doux et tendre comme de l’eau chaude.

Les branches s’imbibèrent dans le lac et quand elles étaient revenues assez mouillées, elles commencèrent à lubrifier mon corps.

De ma poitrine, à mes cuisses et même à la pointe de mes orteils, les branches de Dry avaient caressé mon corps avec amour.

Ses lèvres douces ne m’avaient jamais quitté, m’embrassant tendrement.

« Dry, je peux supporter un peu de douleur alors… tu peux faire ce que tu veux, » lui dis-je tendrement.

« Maou-sama, merci beaucoup pour votre bon cœur. Quant à moi, vous toucher comme ça m’a apporté un grand bonheur, j’ai l’impression d’être déjà monté au septième ciel, » déclara Dry.

Les joues de Dry étaient d’un rose éclatant alors qu’il me souriait, ses fines branches tournoyaient timidement autour de mon entrée.

Comme s’il avait peur de me blesser, les branches les plus minces poussèrent lentement à travers mon anneau musculaire.

« Ahng. »

J’avais sursauté quand d’autres branches étaient entrées en moi, Dry m’avait apaisé en m’embrassant doucement et en me caressant les joues avec amour.

Les branches s’étendirent vers l’intérieur, essayant de m’étirer petit à petit.

Dry avait enlacé mon corps et m’avait fait une traînée de baisers tendres de mon cou à mes lèvres.

Le plaisir d’être bien traité comme ça avait enveloppé tout mon corps.

Mes sens avaient été lentement anéantis par les touches de Dry.

En fait, je me sentais un peu gêné par cette tendre histoire d’amour.

« Maou-sama… Merci beaucoup de m’avoir donné cette opportunité… Bien que je sois vraiment désolé de dire que je n’ai pas pu vous offrir grand-chose en retour, » déclara Dry.

« Dry, je suis le Maou. Il est du devoir du Maou d’assurer le bonheur de mes précieux monstres, » répondis-je.

J’avais l’habitude de pleurer d’extase, mais Dry était si tendre et doux avec moi.

« Fufufufu… Vous êtes si gentil, Maou-sama, » déclara Dry.

De plus en plus de branches étaient entrées en moi, me frottant l’intérieur avec leurs pointes mouillées.

Je n’avais jamais parlé de façon aussi cohérente avec les monstres pendant les rapports sexuels comme ça, c’était une première pour moi.

Dry avait embrassé mes lèvres à plusieurs reprises pendant qu’il étirait mon intérieur.

« Maou-sama, je suis désolé que ça fasse un peu mal, mais s’il vous plaît… S’il vous plaît, supportez ça, » déclara Dry.

Il m’avait averti avant que les branches minces ne se retirent de mon derrière et qu’une branche épaisse et lubrifiée ne pousse mon entrée.

Une branche telle un pénis avait traversé mon bord musculaire.

« Gh — » Fidèle à sa parole, j’avais eu un peu mal quand la branche épaisse m’avait pénétré.

Je gémissais de douleur alors que la branche épaisse s’enfonçait d’elle-même, Dry portait aussi la même expression douloureuse alors qu’il essayait de m’apaiser.

La branche avait continué à pousser jusqu’à ce qu’elle atteigne mon rectum.

« Maou-sama… Mon gentil Maou-sama… Je suis désolé… Je ne peux pas… vous donner quelque chose… en retour…, » déclara Dry entre deux gémissements.

Il m’avait enfoncé lentement sa branche épaisse.

Pour la première fois de ma vie, j’avais l’impression de savoir ce qu’était l’amour.

Chaque contact était si soigneusement fait que je sentais son amour pour moi par la douceur avec laquelle il me prenait.

« C’est… OK… tant que… tu peux… peux procréer… avec succès… alors j’ai… décidé d’aider… toures les personnes… comme toi… jusqu’à… la fin…, » répondis-je.

Dry avait l’air si inquiet de ne pas pouvoir me rembourser ma faveur.

Pour moi, tant que les œufs fécondés et les enfants en bonne santé pouvaient naître… C’était assez bien pour moi.

Oui, les enfants.

Me souvenir de mes enfants m’avait apporté de la joie, j’avais souri joyeusement à Dry.

Du coin des yeux bleus glacés de Dry, des gouttes de larmes avaient commencé à tomber.

« Je suis vraiment désolée… une dryade masculine… Quand ils procréent jusqu’à la fin… Le mâle va se dessécher et mourir… mon gentil Maou-sama, même si vous m’avez accordé la famille… Je suis désolé… Je ne pouvais pas être avec vous pour élever nos enfants…, » déclara Dry.

Dessécher… ?

Même si… Dry avait été le premier monstre qui avait été si doux avec moi…

Même si… ses contacts étaient si tendres…

Ce Dry… va-t-il se dessécher… ?

« A-Attends… Donc après l’accouplement… Tu vas… ? » demandai-je.

« Quand je suis devenu le seul survivant… Je savais que ce jour viendrait. Mais ce que je ne savais pas, c’est combien mon Maou-sama est gentil et petit. Vous êtes si fragile et si gentil avec moi. Si c’est avec vous, ça ne me dérange pas de mourir. Mon seul regret est que je ne peux pas vous rendre votre gentillesse correctement…, » déclara Dry.

Dry avait accéléré son rythme, mais il le faisait assez prudemment pour ne pas me faire de cicatrices.

Je ne pouvais qu’accepter silencieusement sa volonté.

J’avais presque eu envie de demander à Dry d’arrêter de s’accoupler avec moi, je ne voulais pas qu’il disparaisse, mais je le savais, ça lui faisait aussi mal d’être le seul survivant restant.

Il avait un devoir pour son espèce, et j’avais aussi mon devoir de maou.

« Je… Au moins je peux vous donner ça… “Protection divine du clair de lune”, veuillez protéger cette personne “Esprit saint de la forêt, bénissez cette âme”, » déclara Dry.

La lumière pénétra du corps de Dry alors qu’il m’accordait des protections divines.

Ses chants résonnèrent comme une musique à mon oreille.

Dry ferma lentement les yeux, son visage avait l’air si heureux.

« Attends, Dry ! » déclarai-je.

En même temps, les branches épaisses jaillirent en moi, remplissant mon ventre de l’essence de Dry.

« Je suis désolé, c’est la seule chose que je peux faire pour vous. Je suis si heureux. Je vais pouvoir ressentir ce plaisir et vous accorder le même plaisir. Maou-sama… Quand le soleil se couchera et que la lune se lèvera, n’oubliez pas que je veillerai toujours sur vous. Mon corps ne sera plus, mais ma bénédiction sera avec vous où que vous soyez, » déclara Dry alors qu’il entrelaça nos doigts.

J’avais fermé les yeux et collé notre front ensemble.

« Dry… Quand nos enfants seront nés… Je vais certainement les protéger. Je te le jure en tant que maou, » j’avais pleuré quand j’avais senti que le sperme de Dry m’avait fécondé.

« Maou-sama, mon doux et gentil Maou-sama… Ne pleurez pas, s’il vous plaît… Vous êtes vraiment gentil… Votre âme a aussi cette douce chaleur… Maou-sama…, » chuchota Dry pendant que son corps se desséchait.

Les branches avaient perdu leur emprise sur moi, m’envoyant dans le lac froid.

Quand j’avais ouvert les yeux, il y avait devant moi un grand arbre flétri.

Sur la racine de l’arbre il y avait un germe vert de jade, alors que le clair de lune brillait à travers ledit germe.

Toutes ces fois, je m’étais accouplé avec les monstres parce que le « système » m’avait dit qu’il était de mon devoir de sauver ce genre de démon de l’extinction.

Mais… pourquoi ?

À l’intérieur de mon corps, il y avait l’essence de Dry qui fertilisait les œufs en moi, pour faire revivre l’espèce des dryades.

Même si c’était une personne si gentille…

Même si Dry avait enduré des années de solitude…

Pourquoi… ?

Pourquoi quelqu’un aurait-il détruit la famille de Dry ?

J’étais le maou, c’était mon devoir de protéger les démons, mais je ne pouvais même pas sauver Dry.

Quel maou étais-je ?

Je n’avais même pas pu sauver la personne qui m’avait fait l’amour si tendrement… Si doucement comme si j’étais précieux pour lui…

J’avais les yeux chauds, les larmes qui coulaient de moi comme une chute d’eau.

J’avais mal au cœur, je sentais le sperme chaud de Dry en moi, mais son propre corps était déjà froid et immobile.

« Système, combien d’œufs de dryade ai-je ? » demandai-je.

[Félicitations. Votre niveau a augmenté de 5 en vous accouplant avec la dryade.] [Vous avez acquis la Protection Divine de la Lune.] [Vous avez acquis la Protection Divine de la Forêt.] [Vous avez acquis 30 œufs de dryade.]

J’avais caressé mon ventre, il était plein d’œufs de dryade.

C’était le résultat de l’amour tendre fait avec Dry…

J’avais juré que je ferais tout ce qu’il faut pour protéger ces enfants.

♡♡♡

Chapitre 17 : Le marché 

Alors j’étais en train de ruminer sur Dry, je n’arrêtais pas de penser qu’il y avait autre chose que je pouvais faire pour le genre démoniaque.

Même si je continuais à élever des monstres, un jour l’humanité aurait un autre héros et le héros finirait par une fois de plus tuer tous les monstres.

J’avais gémi devant mon impuissance. 

C’était exact.

Je ne savais rien.

Je ne savais rien des humains, de ce qui se passait dans leur pays ou de quoi que ce soit d’autre.

Ils étaient l’ennemi des démons, mais je ne savais rien d’eux.

Que dois-je faire pour recueillir plus d’informations sur les…

J’avais consulté Velke alors que nous nous occupions des enfants dans la crèche.

« Hey, Velke, » déclarai-je.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Velke.

Velke enseignait à son nouveau-né, Lucis, une magie simple.

J’avais l’impression que Velke allait s’opposer à ma décision, alors je devais choisir mes mots avec soin. 

« Je… Je veux essayer d’aller dans une ville humaine, » déclarai-je.

« Non, » répondit-il directement.

Argh. 

Il avait rejeté catégoriquement ma demande.

« Je ne connais rien aux humains, même si c’est notre plus grand ennemi. C’est pourquoi je pense que je veux essayer d’aller au marché des humains et d’observer la situation là-bas, » répondis-je.

« C’est dangereux, » déclara Velke.

« Mais je suis déjà au niveau 59 ! » déclarai-je.

« Tu n’es qu’au niveau 59, » répliqua-t-il.

Argh.

Comme Velke était au niveau 120, donc pour lui, le niveau 59 était encore trop bas !

« Regards, ici ! J’ai déjà développé quelques muscles là ! Regarde ! » déclarai-je.

« Quel muscle ? Tout ce que je vois, c’est ton bras mou, » répliqua Velke.

J’avais fait de mon mieux pour gonfler les muscles, mais quand Velke l’avait touché, il n’y avait que de la chair molle dans mon bras. Le muscle était pratiquement inexistant. 

« Ne vas-tu pas aussi au marché pour acheter des provisions ? » demandai-je.

« C’est différent pour moi. Je peux me déguiser en humain, » déclara Velke.

« Alors tu peux utiliser la même magie sur moi. Déguise-moi aussi en humain ! » déclarai-je.

« C’est dangereux, » répondit-il.

Merde, sa défense est trop épaisse ! Quelle forteresse impénétrable !

Si le fait de demander timidement ne marchait pas, cela ne me dérangerait pas de mendier sans vergogne !

« Je ne ferai rien de dangereux, » déclarai-je.

« Le simple fait d’être à l’intérieur d’un établissement humain est déjà assez dangereux, » déclara Velke.

« Je ne resterai pas loin de toi, je te le promets ! » déclarai-je.

« C’est dangereux, » répliquai-je.

« Je ne te quitterai pas ! Je vais te coller tout le temps ! » déclarai-je.

« … »

« Je vais te serrer très fort ! » continuai-je.

J’avais l’impression que je n’avais plus qu’à pousser encore une fois ! Velke se taisait déjà !

« Je resterai près de toi, Velke. Velke, tu me protégeras… N’est-ce pas le cas ? » j’avais dit cela avec les meilleurs yeux de chiot que j’avais pu faire.

« … Alors, commençons notre préparation, » déclara Velke.

Oui ! Comme je le pensais, la vue d’un petit enfant mendiant avec les yeux tournés vers le haut, projeté d’en bas, avait eu un très grand effet sur la défense impénétrable de Velke !

L’homme-lézard, Chaos, s’était porté volontaire pour protéger le château pendant l’absence de Velke. 

« Velluclesis-dono, laissez-moi m’occuper de ce château. J’ai vu le dragon rouge sur le point de retourner au château. Nous serons bien ici pour que vous puissiez vous concentrer sur la protection du Maou-sama à la place, » déclara Chaos.

Si Alex gardait le château, tout irait bien. 

Après tout, Alex était un dragon de niveau 180. 

Velke m’avait habillé en civil ordinaire et m’avait transformé pour que les gens ne voient pas que je ne suis pas humain. 

Pour être honnête, je ne me sentais pas différent, puisque mon apparence originale ressemblait déjà à celle d’un enfant humain. 

D’un autre côté, Velke s’était habillé comme un épéiste ordinaire (un très bel épéiste) et il avait pris une apparence pour qu’il ressemble à un humain. 

Nous avions après ça utilisé de la magie de téléportation jusqu’à la périphérie de l’établissement humain le plus proche, mais assez loin pour que l’humain de la ville ne nous remarque pas. 

J’avais serré ma main droite dans celle de Velke pendant que nous marchions vers la ville.

***

« Alors… c’est donc ça la place du marché ! » déclarai-je.

Le marché débordait de vie !

Il y avait du bruit partout. Des gens commerçaient à tous les coins de rue et il y avait aussi beaucoup d’échoppes. 

J’entendais un vendeur crier. « Ma marchandise est très bon marché, venez ! ». Le vieil homme vendait une poudre blanche, je crois que c’était du sel. 

De l’autre côté, j’avais aussi vu un groupe de femmes au foyer qui discutaient ensemble. 

Il y avait beaucoup de monde, et j’avais eu le vertige juste en restant ici. 

« Souviens-toi, ne lâche jamais ma main, » déclara Velke, il serra la prise sur ma main pour souligner ses paroles. 

Il y avait une ligne de stands vendant des épices de toutes les couleurs, et l’odeur parfumée était si épaisse qu’elle atteignait mon nez. 

Je n’avais jamais senti quelque chose comme ça dans le château, et ça sentait si bon que je m’étais retrouvé saliver. 

« Jeune maître, que pensez-vous de ça ? Voulez-vous goûter cette sucrerie ? »

Un vieil homme m’avait appelé, il vendait des crêpes avec plein de crème fouettée. Ça avait l’air délicieux !

« Velke, Velke… Je veux manger ça, » j’avais montré du doigt l’échoppe du vieil homme. 

« Je comprends, » répondit-il.

Velke avait sorti deux pièces de cuivre de son sac et le vieux m’avait donné la sucrerie.

J’avais pris une bouchée de la gâterie et instantanément, ma bouche avait été remplie de la douceur de la crème. 

« Délicieux ! » m’exclamai-je.

C’était encore plus délicieux que ce à quoi je m’attendais. 

Dire que les humains de ce monde peuvent manger ce genre de nourriture…, j’étais vraiment jaloux ! Comme c’est envieux !

Nous avions continué à faire le tour du marché. Il y avait des brochettes de viande à l’aspect délicieux et il y avait aussi ce fruit intéressant. 

J’avais utilisé mes yeux de chiot vers Velke et pointé la nourriture, le suppliant de l’acheter pour moi. 

Velke n’avait pas l’air du tout découragé, et il m’avait acheté tout ce que je lui avais demandé. 

Ah, c’est vrai, l’argent… 

« Hmm, Velke… à propos de l’argent…, » déclarai-je.

« C’est bon, ne t’inquiète pas. Ce genre de chose n’est pas si cher que ça. C’est bien de s’adonner à certains aliments de temps en temps, » répondit Velke.

L’argent venait des économies de Velke. 

« Mais… Nous avons besoin d’argent pour acheter les nécessités pour les enfants… J’ai fini par diminuer l’argent pour les enfants…, » déclarai-je.

C’était un crime grave pour un dirigeant de gaspiller l’argent précieux du peuple. 

Même si Velke avait dit que c’était bon, je me sentais mal. 

« De nos jours, il n’y a plus beaucoup de monstres dans ce monde. Ainsi, les matériaux recueillis auprès des monstres pourraient être vendus à un prix élevé sur le marché, » déclara Velke.

« Matériaux ? » demandai-je.

« J’ai vendu des écailles des deux monstres à écailles résidant dans le château, » déclara Velke.

Le monstre avec des écailles perdrait ses écailles, et les écailles tombées se disperseraient autour du château si personne ne le nettoyait. 

Alors Velke avait vendu ces écailles aux humains, alors il n’était pas étonnant que je n’aie jamais vu les écailles empilées dans le château. 

« De plus, il y a une forte demande de pierres précieuses magiques. Je n’ai plus qu’à tremper les gemmes dans la fontaine de Velluclesis et voilà. Je peux produire en masse ces joyaux magiques, donc l’argent n’est pas un problème, » déclara Velke.

Je vois. 

Ainsi Velke pouvait acheter des pierres précieuses bon marché et ordinaires et les vendre à un prix élevé en tant que pierres magiques. 

Le fait de rencontrer Velke avait vraiment été une grâce salvatrice pour moi. 

Il était si fiable qu’il m’avait soutenu toute ma vie. 

Sans lui… Je ne savais pas où je serais en ce moment. 

***

Après ça, nous étions allés au magasin que Velke fréquentait et nous avions acheté notre approvisionnement quotidien tels que du blé et de la viande. 

Grâce à l’apparence magnifique de Velke, nous avions eu beaucoup de cadeaux de la part du commerçant. 

J’avais aussi reçu un assortiment de bonbons à cause de mon corps d’enfant (même si je ne le suis pas.)

Pendant que Velke était occupé à négocier avec le marchand, j’avais cherché des informations utiles.

« On dirait que le pays de Rod va déclarer la guerre au pays voisin. »

« J’ai aussi entendu dire que l’Empire Garond avait déjà lancé une attaque. Notre pays a déjà demandé l’aide du héros pendant la guerre. La guerre peut arriver d’un moment à l’autre. »

« Pas étonnant que les prix aient grimpé comme ça… Ah… Bon sang, même si nous avons déjà éliminé la plupart des monstres… Dire que notre vie paisible est si courte… De plus, la raison de notre douleur vient de notre propre espèce. » 

« Il n’y a rien à y faire, la relation entre notre pays et l’Empire Garond n’est pas si bonne qu’elle l’était il y a longtemps. » 

« Ah… Et nous devons forcer notre héros à combattre dans cette guerre… »

« Je ne pense pas que ce sera possible puisque le temple a interdit au héros de s’impliquer dans une affaire humaine. »

Comme je le pensais, peu importe où nous étions, un humain était après tout un humain.

Quel être pathétique !

S’il n’y avait pas d’ennemi commun, ils finissaient par se battre les uns contre les autres. 

C’était un cycle de haine et de meurtre. 

Je m’étais demandé s’il y avait un endroit où le monstre pourrait vivre en paix…

Jusqu’à présent, je n’avais jamais entendu parler de guerre entre monstres.

J’avais fini par réfléchir sérieusement si je pouvais faire quoi que ce soit pour le monstre. 

Ah.

Hein ?

Ma main droite est vide ? 

Depuis quand ? 

Hein ? 

Je suis seul… ? 

Où est Velke !?

Oh… C’est mauvais… 

J’avais essayé de retourner à l’endroit où j’étais auparavant, mais je m’étais retrouvé à la place sur une route inconnue. 

Attends. Calme-toi, je t’en prie. 

Je dois d’abord trouver une très belle personne aux cheveux brillants. Ça ne devrait pas être si dur… 

Merde ! Depuis que Velke a placé un sort d’illusion sur lui, ses cheveux bleus soyeux n’étaient plus visibles ! 

OK, peut-être que je pourrais essayer de chercher un jeune homme de deux mètres de haut. 

Pas ici. Pas ici. 

Hmm… Peut-être ici… ? 

Non, non. 

Où suis-je exactement !?

J’avais couru frénétiquement dans le marché. J’étais au bord des larmes, et mes yeux étaient chauds quand j’avais atteint la place. 

Le carrefour était rempli de gens, je ne reconnaissais nullement mon environnement.

Qu’est-ce que je dois faire ? 

Je suis devenu un enfant perdu !!

♡♡♡

Chapitre 18 : Rencontre 

C’était vraiment mauvais. 

J’avais perdu la vue de Velke et je me promenais dans la ville, sans but. 

Je me sentais si près de laisser sortir des larmes. 

C’était arrivé alors même que je lui avais dit que je ne lâcherais pas sa main… 

Comment se fait-il que je n’aie pas réalisé que ma main était déjà vide ?

Comment cela avait-il pu arriver, alors même qu’il m’avait pris la main si fort… ?

Je l’avais quand même perdu à la fin… 

« Salut, ça va ? » Quelqu’un était venu me parler, il avait dû remarquer que j’étais un enfant perdu. 

J’avais regardé derrière moi pour voir un homme d’une vingtaine d’années aux yeux bleus glacés. 

Il avait l’air d’un épéiste, car il y avait une épée sur sa hanche.

Il était aussi très beau, et il ressemblait à un prince de conte de fées avec ses cheveux d’un blond brillant et ses yeux bleus. 

Ledit homme s’était approché prudemment de moi et s’était mis à genoux, de sorte que sa hauteur des yeux était la même que la mienne. 

Il me sourit doucement, et c’était tout un spectacle à voir. Son regard était très chaud et apaisant, et son sourire était comme celui d’un ange. 

« Je… Je suis perdu…, » avais-je répondu.

D’une certaine façon, ce jeune homme devant moi émettait un éclat apaisant autour de lui. Je me sentais calme même si je paniquais il y a une seconde. Peut-être que cette personne m’aiderait-elle à trouver Velke ? Ce serait bien s’il était prêt à m’aider. 

« Je vois, pauvre de toi. Ne sois pas triste, je vais t’aider, d’accord ? » déclara l’homme.

L’homme avait essuyé mes larmes avec son pouce et nous avions pris la main de l’autre.

{C’est dangereux, maou ! C’est le héros !}

Soudain, le système avait envoyé un avertissement dans ma tête, même si le système était resté silencieux quand j’avais cherché frénétiquement Velke. 

Attends…

Cette personne… Le héros…

Oh non. 

J’avais senti des sueurs froides couler sur moi. 

Dire que je rencontrerais le héros dans des moments pareils !!

{Le héros est de niveau 879. C’est un type dangereux !! Il est différent de tous les héros d’avant, ce héros… Il a la protection divine des dieux ! Il a tué d’innombrables monstres pendant des centaines d’années. Ce héros est la raison pour laquelle la population de monstres est tombée si basse ! Le héros a tué des milliers de monstres, certaines espèces ont même disparu à cause de lui !}

J’étais sans voix. 

La différence dans notre niveau était bien trop grande. 

Cette personne…

C’était cette personne qui avait exterminé mes monstres bien-aimés… 

Du fond du cœur, la haine, la vengeance et la colère avaient fait irruption.

Mais je ne pouvais rien faire. 

L’actuel moi ne pouvait rien faire face à ce héros.

Je savais que ce héros pouvait me tuer en un clin d’œil. 

Si je devais mourir ici, la restauration des démons redeviendrait un rêve pitoyable. 

J’avais serré la main du héros, alors que ma propre faiblesse m’avait frustré. 

« Quelque chose ne va pas ? » demanda le héros.

« Non, ce n’est rien, » répondis-je.

Le héros m’avait caressé la main avec bonté. 

« Qui as-tu perdu, petit ? » demanda le héros.

« Mon… Mon Onii-chan, » déclarai-je.

Mon cœur battait fort, et j’espère que le héros ne pourrait pas l’entendre. 

Calme-toi, tout va bien se passer. 

En ce moment, je suis caché en tant qu’humain, oui, un humain. 

Le héros ne pourrait pas savoir que je suis le maou. 

Je devais faire attention pour qu’il ne l’apprenne pas !

« Je vois. Alors, cherchons ton Onii-chan. Comment t’appelles-tu, mon petit ? » demanda le héros.

Mon… Nom… 

Ah, c’est vrai. 

Je n’avais pas de nom. 

Encore une fois, j’avais eu des sueurs froides. 

N’importe quoi… Oui, n’importe quel nom devrait convenir. N’importe quoi !

« Mao —, » murmurai-je.

« Hm ? »

MERDEEEEEEEEEEEEEEEE !!

J’AI LAISSÉ SORTIR MON PROPRE TITRE ACCIDENTELLEMENT !!

JE SUIS UN IDIOT !!

« Je vois que tu t’appelles Mao. Tes cheveux noirs… D’une certaine façon, ils me rappellent l’époque où je voyageais dans l’est du pays. Maintenant que j’y pense, j’ai aussi rencontré un chat nommé Mao. Tu as un très joli nom. Alors, Mao-kun, allons chercher ton Onii-chan, d’accord ? » déclara le héros.

Le héros avait souri en me prenant la main.

Ah.

En sécurité. 

NON, NON, JE NE SUIS PAS ENCORE EN SÉCURITÉ. 

Que faire ? ?

Que dois-je faire ?

J’avais mal au ventre à cause du stress, qu’est-ce que je dois faire !?

C’est… c’est vrai !

Hé, le système !

{Quoi ?}

Je veux utiliser la « lecture des pensées » sur le héros !

{La protection divine ne s’activera que pendant un combat, donc le héros est sans défense maintenant ! Quelle bonne idée !}

Bien sûr, je suis le maou après tout !

C’est la faute du héros d’avoir baissé sa garde ! 

J’avais besoin de vérifier son esprit pour me préparer s’il se méfiait de moi. Je ne pourrais pas gagner au combat avec lui, mais le moins que je puisse faire était de dissiper ses doutes à mon sujet ! 

J’avais concentré mon propre pouvoir magique et j’avais utilisé la [Lecture des pensées] sur le héros. 

« Mao-kun, ne t’inquiète pas. Je vais certainement t’aider à retrouver ton Onii-chan perdu, » déclara le héros.

La voix du héros était vraiment réconforte.

« Ahhhhnng… Nngghhhh… Ahnn… Mao-tan, Mao-tan ! Si mignon !! Je veux te ramener à la maison !! Je veux lécher tout ton corps, de ton joli nombril, à ton oreille, à ton cul grassouillet !! Ahnnng !! Nngaaaaahh !! » Voilà les pensées que j’avais pu captées.

Hein ?

« À quoi ressemble ton Onii-chan ? » me demanda-t-il.

« Son visage ordinaire, son corps ordinaire… Ahhhhhnng ! Je vais jouir !! Mao-tan, si adorable !! Onii-tan va jouir partout sur ton lieu important, tu sais !! »

« Euh.... Il fait plus de deux mètres de haut…, » répondis-je.

« Ah ! Alors, il est plus grand que moi, » déclara le héros.

« Haaaaa... Nnnggaahhhhhh… Je veux lécher tout ton corps si doux, te goûter de haut en bas… Mao-tan, mao-tan… Je veux te ramener à la maison. C’est la première fois que je ressens ça. C’est peut-être le coup de foudre ? Ahhhhh, ce satané Onii-chan. Si seulement il n’était pas là, je pourrais ramener Mao-tan chez moi. Puisque je suis le héros… J’ai une certaine marge de manœuvre, non ? Personne ne se donnerait la peine de chercher un enfant tout seul, n’est-ce pas ? Je veux ramener Mao-tan à la maison… Si Mao-tan m’accueillait avec un tablier nu… Ah, je vais mourir, ouais, je vais mourir sur le coup. Il est trop mignon ! Ahh, Mao-tan, Mao-tan ! »

« Ne t’inquiète pas, je connais le quartier. Je vais demander au commerçant s’ils voient ton Onii-chan ou pas d’accord ? » déclara le héros.

« AAhhhhnn... Nnngaahhhh… J’ai tellement de chance ! Dire que je rencontrerais un si bel enfant comme ça ! Je ne pense pas que son cul puisse prendre toute la longueur de mon pénis, alors je pourrais devoir l’étirer graduellement pour qu’il puisse m’accepter entièrement. Ah, alors Mao-tan pourra caresser mon pénis avec ses doigts souples, ces doigts doux et beaux, caressant ma longue verge… Ahhhnnn je crois que je vais jouir !! »

Hmm… ?

Pourquoi est-ce que j’entends toujours ces pensées perverses ?

Ai-je accidentellement utilisé « la lecture des pensées » sur un vieil homme pervers ?

{La voix que vous avez entendue est la pensée du héros qui est devant vous !}

« Qu’est-ce qui ne va pas, Mao-kun ? » demanda le héros.

« Ahng, Mao-tan, Mao-tan, Mao-tan… Tes lèvres sont si petites et mignonnes… Ah, je veux verser ma bave à l’intérieur et te faire boire tout ça et ensuite tu seras teint de ma couleur. Ah, si adorable, si mignon, Mao-tan ! »

Umm…

Je pense qu’il vaudrait mieux que j’arrête d’utiliser « la lecture des pensées » sur le héros. 

Plus j’en entendais, plus l’image du héros s’effondrait. 

« R-Rien du tout, » répondis-je.

« Je vois. Eh bien, continuons à chercher, » déclara le héros.

Le héros m’avait souri chaleureusement. 

Ouais, ça doit être une erreur. 

Peu importe comment j’y pensais, tout n’avait pas de sens. 

Il n’y avait aucune chance que ces voix perverses viennent du héros, n’est-ce pas ?

Oui, je dois être en train de l’imaginer. 

Mais au moins, je savais que le héros ne se méfiait pas de moi, alors je n’avais plus besoin de lire dans ses pensées. 

Alors que je cherchais Velke avec le héros qui me tenait la main, j’avais vu quelqu’un bouger sa main tout en parlant frénétiquement à l’autre personne. 

C’était Velke !

Il avait alors couru vers nous de toutes ses forces, il était couvert de sueur et haletant fortement. 

On aurait dit que Velke me cherchait désespérément. 

« Onii-chan !! » J’avais crié et Velke m’avait immédiatement remarqué. Il avait tourné la tête vers moi et ses yeux s’étaient écarquillés.

Son expression désespérée s’était transformée en soulagement lorsqu’il m’avait regardé fixement, mais quand il avait regardé la personne à côté de moi, son expression était devenue raide. 

« Est-ce ton Onii-chan ? » demanda le héros.

« Ouais, c’est mon Onii-chan ! » déclarai-je.

« Il ne ressemble pas du tout à toi, Mao-kun…, » déclara le héros.

« Parce qu’on est d’une autre famille, mais c’est quand même mon Onii-chan, » déclarai-je.

J’avais profité de l’occasion pour lâcher la main du héros et lui adresser mes remerciements. 

« Es-tu le tuteur de Mao-kun ? » Le héros demanda ça Velke, alors que son expression était aussi raide que celle de Velke. 

Velke avait eu l’air déconcerté pendant une seconde avant de réaliser que Mao était le pseudonyme que j’avais utilisé. 

« Ah… Oui c’est vrai, je suis son tuteur. Merci d’avoir pris soin de lui, » répondit Velke.

« En ayant perdu de vue ce mignon petit Mao-kun, tu n’es pas fait pour devenir son tuteur, » déclara le héros.

« … »

Le héros avait grondé Velke, puis il s’était accroupi vers moi une fois de plus. 

« Mao-kun, si tu te sens négligé par ta famille, n’hésite pas à m’appeler, d’accord ? Je te prendrai sous mon aile, alors tu n’as pas besoin de te sentir réservé ! Je serais plus qu’heureux de t’aider ! » déclara le héros.

Cette personne… Je n’avais même pas besoin de lire dans mes pensées pour savoir qu’il avait pensé à faire beaucoup de choses désagréables à « mao-tan ». 

« OK, tout va bien se passer. Onii-chan s’occupe si bien de moi ! » déclarai-je.

« Je vois, je suis content qu’il s’occupe bien de toi, » déclara le héros.

Le héros avait souri chaleureusement. Il était l’incarnation même du héros idéal auquel les gens penseraient. 

J’avais couru vers Velke et je l’avais serré très fort dans mes bras pour montrer au héros que j’avais une bonne relation avec mon « onii-chan ». 

« Velke, en haut, s’il te plaît ? » déclarai-je.

J’avais levé les deux bras vers Velke et il s’était empressé d’obtempérer. 

Il m’avait porté dans ses bras latéralement et je m’étais penché en avant pour enrouler mes bras autour du cou de Velke. 

« Onii-chan, je suis désolé de m’être perdu, » déclarai-je.

« Je m’inquiétais pour toi…, » déclara Velke.

Oui ! 

Nous lui avons montré la belle relation entre frères !

J’avais levé les yeux vers le héros et lui avais dit. « Merci, gentil Onii-chan, de m’avoir aidé. »

« Non non, le plaisir est pour moi et je m’appelle Killatur, alors appelle-moi Kira. J’espère que nous nous reverrons un jour, » répondit le héros en me caressant la tête. 

« Au revoir, Kira Onii-chan, » déclarai-je.

Cela sera jusqu’à notre prochaine rencontre avec mon plus grand ennemi. 

Peut-être que quand nous nous reverrons, nous nous battrons pour nos vies. 

Oui, quoi qu’il arrive, nous étions liés pour nous revoir. 

***

« Maître, » Velke m’avait appelé avec sa voix réduite au maximum.

« Argh. Je suis désolé…, » répondis-je.

Il devait être en colère. Même si je lui avais répété à plusieurs reprises que je ne lâcherais pas sa main, à la fin je m’étais séparé de lui. 

« Cette personne… C’est lui le héros, » déclara Velke.

« Velke, tu le connais ? » demandai-je.

« Même s’il s’est réincarné, je pourrai toujours le différencier. Son pouvoir magique… Il n’y a personne d’autre comme lui dans ce monde, » répondit Velke.

Velke m’avait serré dans ses bras avec plus de force que d’habitude. 

Oui, il y a 500 ans, Velke avait été scellé par le héros et il avait dû souffrir toute une vie de solitude et de chagrin. 

Il devait n’éprouver que de la haine pour le héros. 

« Tu sais à quel point c’était dangereux ? Est-ce le cas ? » demanda Velke.

Le beau visage de Velke était devenu effrayant. 

Oui… Je le savais. 

Je m’étais perdu et en plus, c’était le héros qui m’avait trouvé. Moi, le maou avait été aidé par le héros pour retrouver mon accompagnateur parce que je m’étais perdu. 

« Je-Je suis désolé…, » déclarai-je.

Je n’avais rien pu dire d’autre que d’être désolé. 

« Une punition est nécessaire pour toi, » déclara Velke.

Velke s’était téléporté au château du maou et m’avait amené dans sa chambre. Il ne m’avait jamais laissé partir, même pas une seconde. 

Um… Umm…

Par punition… est-ce une punition sexuelle… ?

Velke m’avait jeté sur le lit nonchalamment et m’avait menacé de son corps. 

« Hmm…, » murmurai-je.

« Comprends-tu à quel point j’étais inquiet ? » demanda Velke en enlevant mes vêtements un par un. 

Après que je sois nu, Velke avait pressé notre bouche ensemble. 

« Par cette punition, je vais te le faire comprendre, » déclara Velke.

Puis, Velke s’était mis à me pilonner sans relâche, me remplissant de ses graines jusqu’à ce que j’aie une bosse au niveau de mon estomac. 

Il m’avait donné une fessée alors qu’il m’enfonçait tout la longueur de sa verge dans le trou du cul. 

Je ne pouvais même pas compter le nombre de fois où Velke avait joui. Mon cerveau s’était embrouillé à mi-chemin. Le sperme chaud de Velke avait fait fondre les souvenirs que j’avais obtenus avec le héros. 

Je ne comprenais même pas ce qui se passait, et encore moins dans quelle partie de mon corps était poussé. Tous les pores de mon corps étaient devenus une zone érogène. 

Une chose est sûre, Velke ne me permettrait pas d’aller au marché à nouveau. 

♡♡♡

Chapitre 19 : Kelpie

Après la punition sévère de Velke, mon niveau avait augmenté de 7, ce qui avait porté mon niveau actuel à 66. 

J’avais aussi gagné un autre niveau pour deux de mes compétences et 4 œufs de Velluclesis.

La compétence de Refus de Procréation était passée au niveau 60.

Et la compétence Vague de Pensées était passée au niveau 65.

Vague de Pensées… Je suppose que cela signifie que je pourrais transférer ma pensée à une autre, mais qu’en est-il du refus de procréation ?

{Refus de procréation. Cela signifie que vous pouvez rejeter la création de l’œuf à partir du sperme stocké dans votre corps.}

Alors… je suppose… D’où le nom de Refus de procréation… Mais je ne pense pas que cette compétence serait utile pour sauver le monstre de l’extinction ?

{Comme vous le savez déjà, plus le niveau du monstre est élevé, plus il est difficile de créer l’œuf parce que vous aurez besoin d’un pouvoir magique élevé pour ça. En utilisant cette compétence, vous pouvez choisir si vous voulez créer un œuf à partir du sperme stocké en vous ou non. Vous pouvez économiser le pouvoir magique de cette façon et réserver le pouvoir magique en vous pour un monstre de niveau supérieur afin de créer plus d’œufs pour le monstre de niveau supérieur.}

Je vois, donc j’aurais pu utiliser cette capacité quand Alexius m’avait forcé à m’accoupler avec lui à plusieurs reprises. 

Quoi qu’il en soit, depuis que j’avais monté de niveau, la structure du château du Maou avait également changé. 

Le château possédait maintenant un deuxième étage et un sous-sol. 

J’avais décidé de déplacer la salle d’accouplement et j’avais créé une salle d’audience au deuxième étage. Ces deux pièces se trouveraient au même étage pour en faciliter l’accès. 

La Fontaine de Vie serait déplacée dans le sous-sol.

La crèche avait été placée au premier étage.

J’avais dit à Velke de ne jamais, en aucune circonstance, amener les enfants près du deuxième étage. 

Quoi qu’il en soit, je ne voulais pas que les enfants me voient dans un état ébouriffé pendant que le monstre me faisait l’amour. 

Nous avions aussi plus de chambres libres, alors j’avais dit à Alexius, Chaos et Elk de trouver de la place pour eux. 

« Pipipi! »

« Kyupi ! Kyupi ! » 

Les enfants du dragon rouge gazouillaient joliment. Ils gazouillaient des « pipipi » en rampant vers moi puisqu’ils ne savaient pas encore voler. 

J’avais mis les deux enfants sur mon épaule et ils avaient immédiatement souri joyeusement, ah si mignon ! 

Si adorable !

Ah… J’aimerais que vous ne deveniez jamais arrogants comme votre père… S’il vous plaît, préservez votre innocence et votre beauté comme ça pour toujours !

« Dulagon... Regarde… Joli… Ma-shama… Je veux… un câlin… aussi ! » 

« Câlin ! »

Les deux enfants de Velluclesis regardaient avec envie les enfants du dragon. 

La femelle et le mâle avaient levé les bras, me demandant de les prendre aussi dans mes bras.

« Vous deux ! N’embêtez pas le Maou-sama avec votre égoïsme ! » 

Lucis, l’aîné des enfants de Velluclesis, avait grondé son frère et sa sœur avec les deux mains posées sur sa taille. Il avait l’air si adorable !

« C’est bon, Lucis. Venez ici ! »

Argh, ces deux-là étaient plus lourds que ce à quoi je m’attendais. 

« Câlin… Si heureux… Ma-shama… J’adore ! » 

« J’adore ! » 

AAHHHHHHHHHHHHHHHHHH SI ADORABLEEEEEEEE !!

J’avais regardé sur le côté pour voir Lucis alors que ses yeux étaient mouillés de larmes non versées. 

Je vois. 

Donc Lucis voulait aussi que je le prenne dans mes bras.

Je m’étais accroupi et j’avais fait signe à Lucis de venir me voir. 

Lucis vint timidement en trottinant vers moi et me tendit avec hésitation la main vers ma poitrine pour me serrer dans ses bras. 

« Mao-sama, je t’aime bien ! » 

Argh ! 

À quel point peux-tu être mignon !? 

Lucis est trop mignon !!

Ah… Si heureux…

Je me sentais si heureux que je pouvais pleurer de bonheur… 

Ah… Alors c’est à ça que ressemblait le bonheur… 

Velke d’un autre côté, il nous regardait en souriant chaleureusement. 

En tant que Maou… 

Je m’étais dit que je devais protéger ces enfants de toutes mes forces. 

Ces enfants étaient l’avenir de notre espèce, je devais rassembler plus de pouvoir pour les protéger correctement. 

***

Eh bien, j’avais reconstitué mon énergie en jouant avec les enfants. 

Je suppose… Il est temps pour moi de chercher un autre monstre et de m’accoupler avec lui… 

Pendant que je me demandais quel monstre je devrais appeler, j’avais entendu un cheval hennir de l’extérieur. 

{C’est la voix d’un Kelpie de niveau 31 !}

Alors, mon prochain monstre serait un Kelpie. 

J’étais sorti du château pour voir un cheval noir avec une selle vide sur le dos. 

Hm ?

Je croyais que le Kelpie était une créature marine. J’imaginais donc un hippocampe bleu, alors j’avais été un peu abasourdi. 

{Pendant qu’il est à terre, Kelpie se déguisera en cheval ordinaire !}

Je vois…

Maintenant que je l’avais bien regardé, j’avais pu constater qu’il avait de très beaux yeux noirs et sa fourrure était aussi très soyeuse. 

C’était en effet un beau cheval, mais…

Il était grand. 

Genre, vraiment… grand…

Il ressemblait à ces chevaux pur-sang qui étaient populaires dans les courses de chevaux.

Ses muscles avaient l’air très bien définis, ah… C’était un très beau cheval, peu importe comment je le regardais. 

J’avais utilisé la « vague de pensées » vers lui pour transférer ma pensée. « Je suis le maou. Si tu me jures ta loyauté, je t’accorderai une famille. »

Le cheval noir avait henni en réponse. Je suppose que cela pouvait être considéré comme une acceptation d’après ce que j’avais entendu. 

Il m’avait donné des coups de tête et m’avait demandé de grimper sur son dos.

Hmm.

Je me demande si je peux venir seul avec lui. 

Velke s’inquiéterait si j’y allais seul… 

Hmm… 

« Je suis désolé, Velke. Je t’accompagne, Kelpie, » déclarai-je.

« Compris, » répondit Velke.

J’avais serré Velke dans mes bras pour faire mes adieux et il m’avait aidé à monter sur le dessus du kelpie. 

Le kelpie avait henni davantage et avait piétiné le sol, ce qui m’avait un peu empêché de me stabiliser. J’avais dû saisir ses rênes pour ne pas tomber. Le cheval gardait le visage pointé dans une certaine direction, mais je ne comprenais pas vraiment de quel côté il désignait.

« Qu’est-ce qu’il fait ? » demanda Velke, irrité. 

Merde, il semblait que Velke brûlerait le cheval en cendres si je le laissais faire. 

« Non, il semble que cet enfant veut que j’aille quelque part avec lui. Je reviendrai bientôt, alors ne t’inquiète pas, d’accord ? » déclarai-je.

Au moment où j’avais fini de le dire, le kelpie s’était immédiatement mis à courir avec moi sur son dos.

***

Après quelques instants de course, j’étais enfin arrivé au bord d’un lac avec le kelpie. 

Je pensais qu’il s’arrêterait au bord du lac, mais le kelpie avait sauté dans le lac sans aucune hésitation !

Sur la terre ferme, le kelpie avait la forme d’un cheval noir, mais quand nous avions touché l’eau, le kelpie s’était immédiatement transformé en beau cheval bleu clair avec le bas du corps d’un poisson. 

Mais je n’avais pas eu le loisir de regarder la silhouette du kelpie !

Je ne pouvais plus respirer !

Je m’étais débattu frénétiquement, alors que ma poitrine était chaude à cause du manque d’oxygène. C’était vraiment douloureux !

Le kelpie m’avait regardé d’un air confus avant de comprendre enfin ma situation et de me faire remonter à la surface. 

J’avais eu le souffle coupé jusqu’à ce que nous ayons atteint la surface. 

Le kelpie s’était excusé et soudain, j’avais entendu. 

{Vous avez acquis la Protection Divine de l’Esprit de l’Eau.}

Il semblait que le Kelpie savait que je ne pouvais pas respirer sous l’eau et m’avait accordé une protection. 

Au lieu de plonger sous l’eau une fois de plus, le Kelpie m’avait emmené sur les berges et avait essayé de me déshabiller, mais comme mes vêtements étaient mouillés, ils étaient collants et difficiles à enlever. 

C’était d’autant plus le cas vu que Kelpie n’avait pas de doigts comme un monstre humanoïde, il n’avait que des nageoires et des écailles. 

Le kelpie avait soufflé en raison de la frustration et avait déchiré mes vêtements avec ses crocs. 

A-attends.

C-Crocs… ? 

Je ne savais pas qu’un cheval avait des crocs…

{Kelpie est un monstre qui noie un humain qu’ils trouvent et mange des entrailles humaines ! Bien sûr, Kelpie aura des crocs pour déchirer la chair !}

Étonnamment, un kelpie était un animal féroce et carnivore…

Le kelpie avait tourné mon corps et il m’avait allongé sur le dos, il avait serré son corps contre moi et m’avaient léché les cheveux mouillés avec sa longue langue. 

Sur le ventre, j’avais senti la sensation proche à une branche émoussée qui me frottait.

C’était horriblement long…

J’avais levé les yeux vers le pénis et j’avais instantanément pâli. 

C’était de la taille d’un bras d’adulte. 

Il n’y a aucune chance que ce genre de… chose… puisse entrer en moi… N’est-ce pas… ? 

Le kelpie semblait insatisfait, il s’était mis à frotter son membre en érection sur la fente de mes fesses à la place. 

« Nnngh... »

Son long pénis me frôlait grossièrement les fesses, la douleur se mêlait au plaisir alors que je ne comprenais même pas ce qui se passait.

Le kelpie avait essayé de viser mon trou du cul, mais en vain, il ne pouvait pas pousser sa verge à l’intérieur de moi, peu importe à quel point il essayait. 

Il avait soufflé d’une manière désapprobatrice face à ses propres tentatives futiles.

J’avais pris sa verge avec mes deux mains et je l’avais dirigée vers mon anus. Le kelpie, voyant mon anxiété, s’approcha lentement de mon entrée avec ma main qui la guidait. 

« Nnnngh !! »

La verge horriblement longue et épaisse avait poussé mon anneau de muscles et avait atteint mon rectum en un instant. 

L’eau du lac s’était aussi infiltrée à l’intérieur de moi, servant de lubrifiant supplémentaire pour le kelpie pour faciliter sa poussée en moi. 

Le kelpie ne pouvait pas mettre toute la longueur de sa verge en moi, seulement un tiers de son pénis était à l’intérieur et j’étais déjà plein à craquer. 

Il poussa vigoureusement son pénis, faisant éclabousser l’eau autour de moi à chaque mouvement. 

Je suppose qu’il serait compréhensible que le kelpie eût ce genre de pénis. Après tout, même quand il était en forme de cheval, le kelpie avait des muscles vraiment bien définis et un grand corps. 

Le kelpie poussa de plus en plus son pénis à l’intérieur, et mon estomac était bombé de force par sa verge se trouvant à l’intérieur de moi.

Il avait poussé à travers mon rectum jusqu’à ce qu’il atteigne mon côlon, pliant mon côlon en forme de « S » en une ligne droite pour que son pénis puisse se déplacer à travers. 

Je sentais que mon corps se transformait pour son propre plaisir, alors je continuais à hurler pendant qu’il me pistonnait avec son pénis sans aucune hésitation. 

J’avais eu le souffle coupé, la poitrine serrée, le corps comme si on le déchirait. 

J’avais les yeux mouillés de larmes, et je ne savais pas que ça pouvait être si bon de voir mon côlon maltraité comme ça. 

La douleur, le plaisir, la chaleur et la longueur d’un pénis épais avaient fait fondre mes sens.

« AHNG — …. AH ! NGH… ! !! WA-AH… ! »

L’eau ondulait à chaque poussée de ses hanches, et puisqu’il avait une grande corpulence, plus d’eau était emportée par ses mouvements.

Je m’étais agrippé à l’herbe pour essayer de résister à la douleur, et j’avais continué à crier même quand j’avais eu mal à la gorge. 

Alors que le kelpie était sur le point d’atteindre son apogée, il s’était déplacé encore plus vite qu’avant. 

Mon corps n’arrivait même pas à suivre ses mouvements, et je sentais mon corps s’affaiblir. Je ne pouvais que crier alors que je recevais ses coups de piston brutaux. 

À la dernière poussée, il avait planté son pénis au fond de mon côlon et je sentais qu’il avait renversé son sperme en moi, le liquide chaud et jaillissant remplissait mon corps à ras bord. 

Il avait arraché son pénis de mon corps alors que la dernière goutte de son sperme avait réussi à s’enraciner en moi. La perte de son pénis faisant que son sperme fuyait de mon trou abusé. 

Nous respirions tous les deux très fort, et je sentais que le kelpie s’était donné à fond pour m’accoupler. 

Le kelpie, comme s’il était satisfait de notre processus d’accouplement, avait commencé à lécher mes cheveux. 

Était-il… en train de me toiletter ? 

Je suppose qu’il avait l’impression qu’il ne pouvait pas me renvoyer au château de Maou alors que j’avais l’air déchaîné comme ça. 

« Wôw, quel sexe incroyable c’était ! » 

J’avais tourné la tête pour voir Alex me regarder. 

On dirait que Velke avait dit à Alex de me chercher comme j’avais brusquement été emmené par le kelpie. 

Mais… j’avais l’estomac agité en pensant que quelqu’un me regardait m’accoupler avec le kelpie. 

« Ne me regarde pas…, » déclarai-je.

« Wôw. Comment as-tu pu mettre ce gros pénis dans ce petit corps ? » déclara Alex alors qu’il souriait d’une oreille à l’autre. 

Il avait ensuite recouvert mon corps nu de son manteau et avait étreint mon corps endolori. 

Comme j’étais à moitié submergée dans l’eau, la chaleur du corps d’Alex était agréable. 

Le manteau m’avait aussi donné un sentiment de sécurité et de chaleur. 

« Eh bien, je te ramènerai bientôt, alors tu peux être rassuré ! » déclara Alex.

Sentant ma fatigue, Alex avait décidé d’utiliser la magie de téléportation au lieu de retourner au château. 

***

{Vous avez gagné un niveau en vous accouplant avec le kelpie !}

{Vous avez reçu la Protection Divine de l’Esprit d’Eau !}

{Vous avez gagné la compétence de Sifflet du Kelpie de niveau 30 !}

{Vous avez gagné 30 œufs de kelpie !}

***

Le kelpie décida de s’installer dans le puits inutilisé près du château du Maou. 

On entendait le hennissement d’un cheval jusqu’au château de temps en temps. 

Quand j’étais sur son dos, je sentais que le kelpie avait l’air satisfait alors qu’il courait dans la forêt à une vitesse fulgurante. 

Et lors nous aurions atteint le lac, le kelpie s’accouplera de nouveau avec moi, mais c’est une histoire pour une autre fois. 

♡♡♡

Chapitre 20 : Tigre à dents de sabre

« J’ai entendu parler de vous par le Dragon Rouge. Je suis venu ici pour vous servir, maître. »

Il y avait un tigre blanc qui s’inclinait énormément dans la salle d’audience du Maou.

Il avait de beaux yeux blancs glacés et une fourrure d’un blanc pur avec des rayures noires.

Aux coins de sa bouche, il y avait quelques crocs longs saillants.

{Un tigre à dents de sabre ! Il est de niveau 41 ! De plus, ce n’est pas un tigre à dents de sabre ordinaire, c’est un tigre albinos !}

« Ooh ! Tiens donc, Sybyl-dono ! » déclara Chaos.

« Umu. C’est vous, Chaos-dono de la tribu des hommes-lézards ? » déclara le tigre.

Chaos était venu se placer à mon côté gauche. Il me semblait que ces deux-là se connaissaient avant.

« Le connais-tu ? » demandai-je à Chaos.

« Oui, quand je voyageais, j’échangeais parfois des coups avec Sybyl-dono. C’était un adversaire splendide ! Sa force brute, accompagnée de son style d’art martial de la demi-lune… La combinaison des deux est vraiment splendide ! » Chaos s’était expliqué avec enthousiasme.

« Non, votre art du sabre est aussi incroyable. » Le tigre à dents de sabre, répondit timidement Sybyl.

Sybyl avait toussé avant de me fixer à nouveau du regard et il me déclara. « J’ai entendu dire que le Maou-sama rassemble divers monstres à son service, alors je veux vous offrir ce petit moi pour votre service. J’espère pouvoir être utile au Maou-sama, même pour un petit moment. »

Il inclina de nouveau la tête quand il termina sa phrase.

« Je vois, j’accepte ta loyauté. En retour, je t’accorderai une famille, » répondis-je.

Sybyl agita la queue joyeusement. « Je suis vraiment reconnaissant pour votre gentillesse ! » avant qu’une autre prise de conscience ne lui vienne à l’esprit, « Mais… comment m’accordez-vous une famille ? » Il avait incliné la tête dans la confusion.

« … »

Je ne pouvais pas l’expliquer pendant que tout le monde le regardait comme ça !

Regardant mon embarras, Chaos s’était bravement interposé et avait marmonné quelque chose dans l’oreille de Sybyl.

Pendant que Chaos lui murmurait à l’oreille, la queue de Sybyl s’était raidie comme s’il était en état de choc.

« De penser qu’il y a un moyen de fonder une famille ! Umm… Je veux dire… Umm… Je… Cet humble moi fera de son mieux ! » Sybyl bégayait, alors que son visage était rose vif.

Pourquoi es-tu si timide comme ça !? Tu me fais encore plus honte !!

Sybyl commença alors à bouger comme une bête dans une cage et comme s’il ne pouvait plus le supporter, il se précipita à l’extérieur, laissant un énorme trou dans le mur du château.

N’as-tu pas dit que tu ferais de ton mieux !?

Je ne pouvais que fixer le vide en murmurant. « Je me demande s’il va bien… ».

« Dois-je l’éradiquer ? » demanda Velke.

« Ne le tue pas ! » J’avais répondu hâtivement.

« Bien… Alors quand il reviendra ici, je m’assurerai de lui botter le cul pour payer les dégâts qu’il a causés, » dit Velke en riant.

Je ne savais même plus si Velke plaisantait ou non…

***

Deux heures plus tard.

J’étais en train de paresser sur le lit à l’intérieur de ma chambre d’accouplement quand Sybyl était arrivé avec le même rougissement qu’avant qui ornait son visage.

« Merci d’avoir attendu. » Il s’inclina.

« Ce n’est rien, » répondis-je.

Il semblait qu’il avait pris son temps pour se toiletter avant de se présenter à moi.

La fourrure de Sybyl brillait, et sa fourrure rayée était radieuse et douce. Son expression faciale était d’une détermination vaillante, et c’était vraiment un beau guerrier.

« J’ai peur de casser le corps du Maou-sama, car vous avez l’air si mince et fragile… Je ne pense pas pouvoir me retenir quand je suis noyé dans la luxure…, » déclara Sybyl.

« Je pense que je vais m’en sortir, mais traite-moi avec prudence, d’accord ? » déclarai-je.

Sybyl avait alors placé son corps musclé proche de moi, et il avait posé sa patte de devant sur mes deux épaules et m’avait poussé sur le lit.

Il s’était penché et m’avait léché les lèvres avec hésitation. J’avais été surpris de voir que sa langue ressemblait exactement à celle d’un chat sur Terre. Sa langue avait de minuscules barbes qui me faisaient mal quand cela se frôlait sur ma peau délicate.

Sybyl m’avait déshabillé et il m’avait regardé fixement pendant un moment avant d’enfouir son visage doux contre ma poitrine.

« Maou-sama, c’est embarrassant…, » il murmura d’une voix étouffée.

Tout en gardant son visage caché, Sybyl s’était aventuré jusqu’à ce qu’il atteigne mes cuisses.

Sa fourrure était lisse et douce contre moi, comme si j’étais enveloppé dans un nuage duveteux.

« C’est ça… ? Il y a une douce odeur qui imprègne cet endroit, » murmura Sybyl.

Descendu le long de mon abdomen, il arriva là où mon utérus était avec le bout de son nez, et Sybyl avait inhalé profondément comme s’il voulait savourer le parfum.

Ne renifle pas trop !

Sans hésitation, Sybyl avait poussé mes jambes vers le haut, les posant sur ses épaules, touchant la chair molle autour de mon ventre et de mon utérus.

Il s’était aventuré jusqu’à ce qu’il atteigne mon anus en laissant une marque de morsure, les marques rouges semblaient d’un rouge lubrique sur ma peau blanche.

Il avait poussé ses crocs contre mon derrière souple, laissant presque du sang.

« Nngh... »

J’avais poussé un gémissement quand il avait commencé à sucer mon trou du cul, en faisant le tour du bord avec sa langue barbelée.

Il avait ensuite divisé les actions de sa langue autour de ma bite et de mon anus.

Franchement… quelle est la longueur de sa langue !?

Avec juste un coup de langue, il pourrait avoir mon trou et ma bite en une seule fois !

« Aah... Dire qu’il y a ce genre de plaisir dans ce monde… »

Sybyl, il avait consacré toute sa vie à suivre la voie du guerrier, il n’avait jamais eu d’amant ou vécu quelque chose de très proche de l’amour.

Ses mouvements étaient au mieux maladroits, mais sa détermination n’était pas pour se battre.

« Je suis désolé si je vous ai blessé… mais je pense… Je ne pense pas que je peux encore me retenir…, » déclara-t-il.

« Ce n’est pas grave… Viens ici…, » j’avais embrassé son front pour le rassurer.

Ayant eu la permission accordée, Sybyl avait incliné sa verge alignée sur mes fesses et l’avait lentement poussée à l’intérieur, étirant mes muscles vierges.

« Angnhhh...Kh-ah-ah… ! »

Il s’était avéré que non seulement sa langue avait des barbes, mais ses organes génitaux étaient aussi couverts de petites barbes !

Les barbes piquaient douloureusement contre mes tendres muscles, une douleur minuscule et piquante se répercutait dans toute ma région inférieure.

La grande silhouette de Sybyl me surplombait, et sa respiration était devenu difficile en raison de la convoitise.

« Pardonnez-moi… Cette… L’étroitesse est tout simplement hors de ce monde… Pardonnez-moi… Je ne peux pas…, » déclara-t-il.

Contrairement à son honnête plaidoyer pour le pardon, Sybyl avait fait claquer sa bite en moi sans relâche.

D’une manière ou d’une autre, il avait réussi à gagner encore plus de vitesse dans chacune de ses poussées.

« Gh-u — … Khu..Ah ! Anng… ! Ah-ahah ! Plus lentement ! Ang ! Ahnn ! Ghu-ah… ! » J’avais suffoqué à bout de souffle.

« Maou-sama… Maou-sama… »

Sybyl chantait mon nom comme une prière, alors que sa bite barbelée me griffait le bord chaque fois qu’il semblait sortir de là

Mon corps était tourmenté à la fois par la douleur et le plaisir, et je ne pouvais pas empêcher mes larmes de couler.

Ses couilles faisaient des sons érotiques chaque fois qu’il se poussait au plus profond de moi, la claque de chair contre chair résonnant dans toute la salle d’accouplement.

Comme s’il était perdu sur les mots, Sybyl avait laissé échapper un grognement de plaisir.

Il avait enfoncé son piston génital à l’intérieur avec fébrilité, tambourinant à plusieurs reprises l’entrée de mon utérus.

Mon corps était moulé pour le plaisir, alors que son pénis dure et chaud déchirait mon corps adipeux.

C’était ainsi que se déroulait l’accouplement avec une bête qui était emplie de convoitise.

Sybyl était si profondément dedans que ses yeux brillaient dangereusement.

Je voulais crier de douleur, car c’était trop douloureux, mais je ne pouvais pas le faire.

Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé et la douleur était ancrée profondément en moi. Le bruit des gifles devenait plus comme un bruit de fond quand mon esprit commença à s’estomper.

Mais soudain, Sybyl avait poussé un grand rugissement quand il était entré encore plus profondément en moi et avait projeté du sperme chaud et blanc dans mon ventre.

Mon corps était rempli à ras bord, et l’excès de sperme s’échappait de mon entrée même si la grosse bite de Sybyl était encore en moi.

***

{Vous avez gagné un niveau en vous accouplant avec le tigre à dents de sabre ! Vous avez acquis la compétence Rugissement de Niveau 45 ! Vous avez gagné 20 œufs de tigre à dents de sabre !}

J’avais été amené après ça à la fontaine de la vie pour pondre mes œufs.

Sybyl appuya doucement mon corps contre lui pendant que je caressais mon ventre distendu.

Après avoir poussé le dernier œuf, Sybyl m’avait emmené aux toilettes pour me laver.

Une fois de plus, il m’avait allongé dans la baignoire, alors son corps me soutenait.

Il m’avait léché le corps et m’avait toiletté avec sa langue barbelée.

Son grand corps recouvrait complètement mon petit corps, m’engloutissant de sa douce fourrure.

« Je suis vraiment reconnaissant pour ce bonheur que vous m’avez conféré, » déclara-t-il.

« Vraiment…, » demandai-je.

Pendant que nous étions trempés dans le bain, la bite de Sybyl devenait plus dure et à ce moment j’avais su, nous n’avions pas encore fini avec notre accouplement. 

J’aurais aimé avoir plus de temps pour profiter de mon bain…

***

À la fin, Velke avait dû nous secourir tous les deux parce que nous avions été surchauffés parce que nous avions trop longtemps trempé dans la baignoire. 

♡♡♡

Chapitre 21 : Différents points de vue

Je m’occupais des enfants homme-lézard et des enfants homme-lapin quand Chaos était arrivé dans la pièce, il haletait beaucoup.

Il m’avait alors dit qu’un démon était venu me voir et il avait dit que c’était urgent.

J’étais allé là-bas avec Velke, qui était compétent en magie de guérison pour rencontrer ce nouveau démon.

« Maou-sama !! » Là, devant moi, il y avait un loup-garou gravement blessé. Il m’avait appelé bruyamment quand il avait remarqué ma présence.

{Ce loup-garou est de niveau 35. Bien que la race des loups-garous ne soit pas encore éteinte, il n’en reste que peu dans ce monde.}

Même si j’étais dans ce monde depuis un bon moment, je n’avais jamais vu quelqu’un se blesser gravement comme le loup-garou devant moi.

Mais !

J’étais le Maou, alors je ne pouvais pas rester les bras croisés alors qu’un démon était blessé devant moi.

Nous devions trouver l’auteur du crime, mais d’abord, nous devions nous occuper de sa blessure.

« Tout va bien se passer. On va guérir ta blessure, d’accord ? » déclarai-je.

Velke avait immédiatement jeté de la magie curative, la lumière qui avait surgi entourait la blessure du loup-garou, refermant les plaies ouvertes au cours du processus.

« S’il vous plaît, ne faites pas attention à moi ! Mon frère, aidez mon frère ! » le loup-garou avait alors dit qu’il voyageait avec son frère lorsqu’ils avaient rencontré un groupe de chasseurs humains.

Les chasseurs les avaient blessés tous les deux. Son frère aîné avait alors décidé d’attirer les chasseurs en s’utilisant lui-même comme appât.

« Mon frère s’est sacrifié pour me sauver… S’il vous plaît, Maou-sama, s’il vous plaît, aidez mon frère ! » déclara le loup-garou.

Alors que mon bien-aimé-démon était persécuté injustement comme ça… je ne pouvais pas rester immobile et laisser tomber.

« Je comprends. Laisse-moi faire, j’aiderai ton frère aîné, c’est sûr, » déclarai-je.

Le loup-garou poussa un soupir de soulagement avant de s’évanouir au sol.

J’avais l’impression que de demander qu’on s’occuper de son frère était la dernière chose qui l’aidait à ne pas tomber inconscient.

« Maître, » la voix de Velke était comme un clou pointu qui perce mon pauvre cœur.

« J’y vais. Même si tu essaies de m’arrêter, j’irai quand même. C’est mon devoir en tant que Maou de tendre la main à tout démon dans le besoin, non ? » déclarai-je.

« Je ne t’empêcherai pas de l’aider, mais je veux que tu restes ici, maître. Laisse-moi être celui qui va sauver son frère, » déclara Velke.

« Non, Velke, c’est un ordre. J’irai là-bas, » déclarai-je.

Velke et moi avions commencé à nous disputer, je savais qu’il était inquiet parce qu’il n’y a pas si longtemps, j’avais disparu au milieu de la foule.

Alors qu’on se disputait, Alexei était venu. « Pourquoi vous disputez-vous ? Si le Maou veut y aller, j’irai aussi. S’il y a deux personnes qui le protègent, tout ira bien, n’est-ce pas ? »

« Mais —, » Velke voulait réfuter mais Alexei s’interposa rapidement.

« Le Maou t’a déjà donné son ordre, non ? Et à en juger par la façon dont les choses sont… Je pense que le Maou ira avec ou sans ton approbation, » déclara Alexei.

En entendant la proposition raisonnable d’Alexei, Velke hocha la tête à contrecœur.

***

Velke avait placé une illusion sur moi pour que j’apparaisse comme un humain au cas où on tomberait sur l’humain.

Si j’arrivais à trouver le frère en premier, je pourrais utiliser la Soumission démoniaque et tout irait bien.

C’était l’humain qui représentait un grand danger pour moi, alors cela serait mal s’ils me trouvaient même s’ils avaient un niveau inférieur au mien.

Laissant la protection du château du Maou à Sybyl et à Chaos, nous étions partis à la recherche du loup-garou blessé.

***

Nous étions arrivés à l’entrée de la forêt, celle que nous avait dite le loup-garou blessé.

J’avais activé la Perception pour chercher son frère et j’avais reçu une réponse immédiatement.

Quel soulagement ! Son frère est toujours en vie.

Mais même si son frère était encore en vie, il pourrait aussi être grièvement blessé, alors nous devions aller le retrouver le plus tôt possible.

En utilisant la Perception comme radar, nous nous étions précipités tous les trois vers le loup-garou lorsque nous avions soudain entendu une énorme agitation de l’autre côté.

On aurait dit qu’un groupe d’humains cherchait aussi le loup-garou, les chasseurs avaient probablement ramené plus de forces pour soumettre le loup-garou.

« Je suppose que je vais de l’avant ! » sourit Alexei en s’envolant vers le groupe d’humains.

J’avais regardé avec anxiété la silhouette d’Alexei.

Et s’il y avait un humain capable de tuer Alexei ?

« Velke ! Velke, tu peux soutenir Alexei, non ? Je m’inquiète pour lui…, » déclarai-je.

Je pensais que s’il y avait deux démons au-dessus de niveau 100, tout se passerait bien.

« Mais si je fais ça, il n’y a personne qui protège le maître ici, » Velke secoua la tête.

« Tout va bien se passer. Je sais où est le loup-garou et si par hasard je rencontrais un humain, j’agirais alors comme un enfant perdu. Nous avons après tout déjà prouvé que ton illusion est assez bonne pour même tromper le héros. J’attendrai que vous veniez me chercher. Alors s’il te plaît, aide Alexei ! » déclarai-je.

S’il y avait deux puissants démons qui rôdaient dans la forêt, l’humain aurait peur et s’enfuirait à la place.

« Je t’attendrai comme un bon enfant, alors s’il te plaît, éloigne ces humains, » déclarai-je.

Je savais que Velke ne voudrait pas me quitter, mais si je lui donnais des ordres, il finirait par respecter mon souhait.

Même s’il ne le voulait pas, il finirait par le faire.

« Je t’ai ordonné en tant que Maou de chasser ces humains, mais… ! Je ne veux pas que tu les poursuives trop loin… Je veux que tu priorises ta vie si les choses deviennent dangereuses, » déclarai-je.

Velke avait l’air hésitant, mais il avait cédé et s’était mis à courir pour suivre Alexei.

Je m’étais affalé sur la racine d’un grand arbre et j’avais soupiré.

Peut-être… Non, j’étais sûr d’avoir accablé Alexei et Velke en insistant sur le fait que je voulais chercher le frère du loup-garou, mais… Le loup-garou me suppliait si pitoyablement qu’il était impossible que je puisse l’ignorer. J’avais pensé que ce serait mal si je n’étais pas celui qui allait sauver son frère…

Juste au moment où je m’apprêtais à soupirer encore une fois, j’avais entendu dire que l’herbe s’était déplacée.

« C’est… Mao-kun ? » Celui qui était apparu n’était autre que le héros lui-même.

Dire que j’avais rencontré le héros dans un endroit comme celui-ci… À quel point ai-je eu de la chance ?

J’avais regardé la silhouette du héros et j’avais remarqué que son épée dégoulinait de sang, et que ses vêtements étaient en lambeaux et couvert de sang.

Serait-ce… ?

J’avais réactivé la Perception, cherchant le loup-garou où il se trouvait et…

Il avait disparu.

Je ne pouvais plus sentir le loup-garou.

« Pourquoi es-tu dans un endroit pareil, Mao-kun ? C’est dangereux ici ! Tu devrais partir d’ici vite ! » déclara le héros.

« Je jouais dans la forêt et je me suis perdu, » répondis-je, ma voix était sur le point de se briser et tout mon corps tremblait.

Comment est-ce possible… ?

Il y a un instant, je sentais la présence du loup-garou, mais elle avait disparu en quelques secondes.

« Jouer dans la forêt, c’est bien, et tout va bien, d’habitude cette forêt est après tout sûre, mais il y avait un démon dans cette forêt il y a quelques instants à peine. Le camarade du démon se cache peut-être encore et ce serait dangereux s’ils t’attrapent. Viens, je t’emmène au village, Mao-kun, » déclara le héros.

Il y a quelques instants à peine, il a dit… ?

« Et le démon… ? » demandai-je.

« C’est bon, j’ai exterminé le démon avec succès ! » Le héros avait souri d’un air rassurant, comme s’il pensait que je tremblais parce que j’avais peur du démon.

Ah… Je suis arrivé trop en retard…

Même si… J’ai promis… que je sauverais certainement son frère…

Des gouttes de larmes avaient commencé à couler de moi, mes yeux étaient chauds, mon cœur battait la chamade.

C’était douloureux, et mon âme souffrait pour le camarade que je venais de perdre.

Le héros, pensant que je pleurais parce que j’avais peur, avait commencé à me serrer dans ses bras et à me caresser le dos en murmurant. « C’est bon Mao-kun, onii-chan va te protéger. C’est moi le héros après tout, je ne perdrai contre aucun démon ici ! »

J’avais hoché la tête, ma vision était floue, les larmes tachant chacun de nous.

« J’ai entendu dire que quelqu’un a vu un groupe de loups-garous dans la forêt, alors je me suis précipité ici. Heureusement, j’ai réussi à tuer le loup-garou avant que le démon attaque Mao-kun, » déclara le héros.

« Kira onii-chan… »

Le loup-garou était de niveau 35, même si je n’avais aucune expérience de combat, je savais que c’était une bataille à sens unique.

Depuis que j’étais tout petit, je pensais que le devoir du héros était de protéger les faibles, alors… pourquoi ?

Le héros n’arrêtait pas de me chuchoter des paroles rassurantes et de me réconforter alors que je sanglotais.

J’avais entendu un autre bruit par-derrière, était-ce Alexei et Velke ?

Si c’était le cas, cela serait le pire scénario possible…

Mais il s’est avéré que c’était un démon en forme de chien qui se tenait sur deux pattes. Il ressemblait exactement à un chien, mais il était debout sur deux pieds.

{Le kobold est de niveau 10 ! Le Kobold est un démon qui a un lien étroit avec le chien !}

Quelle pauvre coïncidence de se rencontrer dans un endroit comme celui-ci !

« Hii ! Un humain !! » cria le kobold.

Le kobold, nous voyant tous les deux, commença à hurler et à trembler d’effroi.

« Un démon, hein… Mao-kun attend ici, je vais vaincre le démon un instant, » déclara le héros.

« A-A-A-A-Aidez moi ! Hiii ! Aidez-moi ! » Le kobold ne pouvait même pas se tenir debout correctement, alors que ses jambes avaient lâché. Il avait essayé de s’éloigner du héros. Son visage était pâle et souillé de larmes.

« Je vais le finir tout de suite, alors ne t’inquiète pas, Mao-kun, » déclara le héros.

Le héros s’approcha du kobold tremblant et dégaina son épée tachée de sang.

Non.

Il va le tuer.

Devant moi.

Mon précieux démon…

Il va le tuer !!

« Attends !! » J’avais sauté et j’avais attrapé le pantalon du héros. « Kira onii-chan ! Ne fais pas ça ! Je vais pleurer si tu le fais ! J’ai pitié de lui ! » J’avais serré la jambe du héros plus fort.

Je pensais que quoi qu’il arrive, je devais sauver ce kobold.

Je n’avais pas pu sauver le frère du loup-garou, mais ce kobold devant moi, je le sauverais certainement au moins.

« Mao-kun ! Notre adversaire est un démon, tu sais. Il est peut-être mignon, mais ce type peut blesser un humain, je ne peux pas le laisser partir ! Allons, c’est dangereux si tu continues à t’accrocher à moi. Je dois vaincre le démon pour que tu sois en sécurité. »

« Mais regarde-le ! Il supplie pour sa vie, il a l’air trop pitoyable ! » déclarai-je.

Que dois-je faire ? Je ne peux pas laisser le héros tuer ce kobold !

« H-Humains est le plus dangereux ! Nous vivons tranquillement dans la forêt sans faire de mal à personne ! C’est pourquoi ne me tuez pas ! » Le kobold déclara ça entre deux sanglots, son visage était mouillé de larmes.

« Tu vois ? N’as-tu pas pitié de lui ? » demandai-je.

L’expression faciale du héros avait tourné au vinaigre, « Mais c’est un démon… »

À ce moment-là, j’avais enfin compris.

Le conflit entre l’homme et le démon durait depuis si longtemps qu’ils avaient tous cessé de se demander « pourquoi ».

Le héros et les autres ne connaissaient pas la raison, ils ne faisaient que suivre ce que leur prédécesseur disait et tuaient les démons parce que c’était la seule chose qu’ils savaient faire.

Juste parce que l’adversaire était un démon, c’était une raison suffisante pour que le héros manie son épée et combatte.

Même s’il venait de tuer le frère de quelqu’un d’autre, même s’il avait tué les derniers membres de la famille d’un autre.

Il pouvait balancer calmement son épée et prendre la vie de quelqu’un d’autre si facilement.

Le héros était l’allié de l’humain.

Tant que l’humanité et les démons existaient encore, le héros continuait aussi à manier son épée.

Un cycle sans fin de désespoir.

Nous deux, démon et humain..

Nos points de vue étaient tout simplement trop différents, nos modes de vie s’étaient trop éloignés l’un de l’autre pour que notre perspective de la vie soit également trop différente.

« Onii-chan… Ce kobold… Même ce Kobold a de la famille qui l’attend…, » déclarai-je.

« Hm ? » Le héros avait baissé sa tête.

« Sa famille pourrait s’inquiéter pour lui… Si tu devais le tuer… Sa famille ne sera-t-elle pas aussi triste ? » demandai-je.

Le héros avait l’air surpris, comme si les pensées que le démon avait le même concept de famille que l’humain lui étaient étrangères.

« Onii-chan, oublie ce pauvre Kobold, » déclarai-je.

« Mao-kun…, » le héros m’avait regardé en silence avant de hocher la tête. « C’est vrai, je ne peux pas laisser Mao-kun assister à une effusion de sang juste devant toi comme ça. Je comprends, je vais laisser passer celui-là pour l’instant. »

Le héros avait rengainé son épée sans le vouloir. « Hé, démon. »

« Hiiiiii ! »

« Va au plus profond de la forêt et ne montre plus jamais ton visage à l’humanité. Si je te revoyais près d’une colonie humaine… Tu sais ce que je ferais, n’est-ce pas ? » déclara le héros.

« Hiii ! Je jure que je ne viendrai pas ! Je le jure ! » déclara le kobold.

La queue entre les jambes, le kobold avait disparu dans les buissons.

« Kira onii-chan… Merci, » déclarai-je.

Quel soulagement… !

Il avait épargné la vie du kobold…

« Ouais, je ne peux pas laisser Mao-kun voir un tel spectacle traumatisant comme ça après tout. Maintenant, allons Mao-kun. C’est dangereux ici, » déclara le héros.

Merde.

Je n’ai pensé qu’à persuader le héros de ne pas tuer le kobold.

Je ne sais pas comment échapper au héros maintenant !

Le héros m’avait tendu la main, attendant que je l’attrape, mais je n’avais pas pu…

« Monsieur le Héros ! Monsieur le Héros, êtes-vous là ? »

À ce moment-là, on pouvait entendre une voix forte venant de la direction que Velke et Alexei avaient prise auparavant.

« Je suis là ! » Le héros répondit en réponse.

« Ah, Monsieur le Héros ! C’est une urgence ! L’autre groupe a rencontré un dragon ! Nous avons besoin de votre aide rapidement ! » déclara l’autre.

« Quoi !? » s’exclama le Héros.

Il semblait que cet homme essayait de trouver de l’aide pendant que son groupe tentait de retenir Velke et Alexei.

« Les choses sont devenues plus dangereuses…, » le héros murmura.

Il m’avait poussé entre les racines des arbres, sa main sur mon épaule, son regard montrait sa détermination alors qu’il me disait. « Mao-kun, reste ici. Quoi qu’il arrive, ne bouge pas d’ici. »

« Ah, c’est vrai. Je veux que tu aies ça. Cette amulette est remplie de charges de protection divine. Si un démon vient vers toi, utilise cette amulette, » le héros m’avait poussé une pierre précieuse étincelante et l’avait laissée là.

À ce rythme, Velke et Alexei devraient se battre avec le héros… Ça ne peut pas être bon !

J’avais utilisé la Vague de Pensées et j’avais ordonné à Velke et Alexei de s’enfuir avant que le héros ne les rattrape.

{Velke ! Alexei ! Le héros arrive sur vous ! Vite ! Vite ! Vous avez besoin de vous échapper !}

{Hein ? Mais on en est à la bonne partie maintenant !}

{Compris. Allons-y.}

{Tch.}

J’avais coupé la communication et une rafale s’était faite présente devant moi.

Le vent s’était dissipé, révélant l’apparence soulageante d’Alexi et de Velke.

« Maître, vas-tu bien ? » demanda Velke.

« Oui, bien que le héros ait malheureusement tué le loup-garou avant que je puisse l’atteindre, » déclarai-je.

« Le héros ! Argh… Je vois… Donc nous sommes arrivés trop tard…, » déclara Velke.

« Ouais… Ah ! J’ai aussi rencontré un kobold. Je pense qu’il devrait être encore dans le coin, emmenons-le aussi, » déclarai-je.

« Compris, » déclara Velke.

« Hm ? Maou, tu pues le héros, » Alexi m’avait reniflé et s’était froissé le front avec déplaisir.

« Je vous le dirai plus tard ! Pour l’instant, il faut qu’on s’échappe vite de cet endroit ! » déclarai-je.

***

Tous les trois, nous avions récupéré le corps du loup-garou et avions amené le kobold au château du Maou.

Le loup-garou s’agrippa au cadavre de son cher frère et il gémissait de tristesse. Il continuait à pleurer même s’il n’y avait plus de larmes en lui.

***

Un petit bonus. C’est le train de pensée de Kira sur Mao-tan.

AHHHHHHHHNGNGGGG ! Nnnggghghhhh ! Mao-tan, Mao-tan si moe ! Ahhhhhhnnngngngngng ! Mao-tan tu as même montré à ce putain de démon une compassion qu’il ne méritait pas, quel ange tu es ! Non, pas un ange. Un saint ou un dieu convient mieux au mignon Mao-tan ! Ahngngngg ! Je veux créer une statue de Mao-tan pour pouvoir l’adorer ! Je pourrais devenir le seul croyant de Mao-tan, mais ce n’est pas grave ! Ça ne me dérange pas du tout ! Je veux créer la religion du Mao-tan et l’adorer pour toujours ! Ahhng… Je demanderai à Mao-tan de porter un vêtement de saint et je lui enfoncerais mon excalibur !

♡♡♡

Chapitre 22 : Kobold

Ce jour-là, nous avions organisé les funérailles du frère aîné du loup-garou de l’autre côté du château du Maou.

Le frère aîné s’appelait Regina et le plus jeune était Lexus.

J’avais tenu le corps en deuil de Lexus et je m’étais excusé auprès de lui tellement de fois, comme si je chantais une prière.

Même si j’avais promis à Lexus que je protégerais Regina, mais à la fin… J’avais échoué…

« Maou-sama, veuillez lever la tête. On ne peut rien y faire puisque l’adversaire était le héros lui-même. Maou-sama, vous n’êtes pas du tout en faute, » déclara Lexus, même si son visage était taché de larmes, il était encore capable de me sourire.

« Merci, Maou-sama. Vous avez pu localiser l’endroit où se trouvait mon frère et récupérer son corps pour que je puisse lui organiser des funérailles et le revoir une dernière fois avant notre dernier adieu. »

J’avais levé le visage taché de larmes pendant que Lexus continuait.

« Je vous en supplie, aidez-moi à venger mes frères. Donnez-moi une famille assez forte pour vaincre l’ennemi de mon frère, » déclara Lexus.

À ce moment-là, j’avais vu comment les yeux de Lexus étaient teints de haine envers l’humanité.

***

L’accouplement entre moi et le loup-garou était rempli de chagrin et de colère.

Comme s’il était noyé dans la haine, Lexus m’avait mordu les bras et mangé mes entrailles.

C’était une douleur que je n’avais jamais ressentie auparavant, la sensation que mon corps était mangé alors que j’étais encore vivant.

Lexus n’arrêtait pas de crier pour son frère décédé, son hurlement se faisait entendre dans la forêt.

J’avais pu produire 20 œufs de loup-garou et tout donner à Lexus.

C’était la seule chose que je pouvais faire pour lui.

***

« Jeune maître, » même sans regarder, je savais que Velke était très en colère.

« Je sais ce que tu vas dire, » avais-je interjeté.

« Alors, dis-moi pourquoi ? Pourquoi ne m’as-tu pas appelé ? Pourquoi n’as-tu pas appelé à l’aide alors qu’il t’a fait du mal sans raison ? » demanda Velke.

Après que Lexus eut fini de s’accoupler avec moi, il s’était mis à pleurer quand il avait réalisé ce qu’il m’avait fait.

Le loup-garou était tellement aveuglé par la haine qu’il avait laissé son corps bouger en fonction de la colère qui bouillonnait en lui.

Velke était venu me voir et avait failli tuer Lexus quand Velke avait vu dans quel état j’étais.

J’avais levé le bras gauche et caressé la joue de Velke alors que je le lui avais expliqué. « Lexus… Il était aveuglé par la haine, alors ne lui en veux pas. C’était inévitable. »

« Je ne comprends pas pourquoi c’était inévitable. Je pourrais l’empêcher de te faire du mal, » déclara Velke.

« Puisque tu as aussi perdu ta famille à cause du héros, tu comprends aussi la haine de Lexus, n’est-ce pas ? Comme je l’ai dit, c’était inévitable, » déclarai-je.

« Jeune maître…, » Velke posa sa main sur ma main bien plus petite et continua. « Jeune maître… Je ne comprends toujours pas pourquoi tu l’as laissé te faire tant de mal comme ça… »

« Velke… »

« Chaque fois que je le voyais te blesser… C’était comme si j’étais en enfer. J’ai mal au cœur, c’était si douloureux pour moi de te voir souffrir. Pourquoi dois-tu te laisser blesser comme ça… ? » demanda Velke.

« Velke… »

« Je veux t’éloigner des démons, des humains, du héros… Je veux te cacher dans un endroit où personne ne peut te trouver, » déclara Velke.

« Velke… »

« Un seul mot, un seul mot, c’est tout ce dont tu as besoin et je te cacherai de toute cette douleur, » déclara Velke.

« Velke… »

Je m’étais rendu compte que je pleurais involontairement quand j’avais vu à quel point l’amour de Velke pour moi était profond.

« Mais, je suis le Maou, » déclarai-je.

Je ne pouvais pas fuir mon rôle.

C’était inévitable.

***

Dix jours plus tard.

Mon corps avait entièrement récupéré, les membres manquants, les entrailles et tout était complètement de retour sans aucune égratignure.

J’avais bougé mes bras afin d’expérimenter, il n’y avait aucun inconfort.

Comme je m’y attendais de la capacité de triche du Maou, Régénération !

*tap tap tap tap tap*

Ah, il était aussi venu aujourd’hui.

« Et si tu te révélais maintenant ? » avais-je demandé vers la porte.

*creak*

J’avais été surpris quand j’avais vu que la porte s’ouvrait, j’étais impatient de découvrir la silhouette derrière elle.

Tous les jours, quelqu’un avait placé des fleurs sur la porte du château de Maou sans faute.

La porte s’ouvrit lentement, révélant un kobold à l’air timide.

« Alors c’est toi qui m’as donné des fleurs ? » demandai-je.

C’est le même kobold que j’avais sauvé il y a dix jours des mains du héros.

« Maou-sama… Umm… C’est… Umm… Comment allez-vous aujourd’hui ? » demanda le kobold.

« Je vais très bien, » répondis-je.

« Vraiment ! Je suis si content que vous alliez bien ! » La queue du kobold se balançait à toute vitesse quand il avait dit ça.

« Approche-toi, » lui avais-je ordonné.

« Oui ! » déclara le kobold.

Il semblait que le kobold se sentait redevable envers moi parce que je l’avais sauvé du héros dans la forêt.

Après dix jours de repos, peut-être que ce kobold pourrait être un bon premier partenaire d’accouplement pour moi.

« Quel est ton nom ? » demandai-je.

« Je m’appelle Copper ! » répondit-il.

« Promets-moi de ta loyauté, » ordonnai-je.

« Oui ! Le Maou-sama est celui qui m’a sauvé la vie ! J’ai une dette éternelle envers vous ! Je vous servirai pour toujours !! » Copper s’exclama joyeusement, il hocha la tête frénétiquement tandis que sa queue se balançait à toute vitesse derrière lui.

« Alors, je t’accorde une famille, » déclarai-je.

« E-eh !? M-Moi !? Une famille ? » s’exclama Copper.

Eh bien, duh. Il n’y a personne d’autre ici à part toi, n’est-ce pas ?

« Je suis inapte à avoir une famille. Après tout, je suis le kobold le plus incompétent de mon village. Je ne peux pas bien me battre et je ne suis pas populaire auprès des femelles. Même si j’avais un chiot, il deviendrait inutile comme moi, » déclara Copper.

Oh ? C’est la première fois que je rencontre ce genre de démon.

« Celui qui me livrait des fleurs tous les jours, c’était toi, non ? Ou était-ce quelqu’un de plus fort dans ton village qui m’a livré des fleurs ? Je sais que c’était toi. Je veux t’accorder une famille, alors dépêche-toi de te déshabiller, » déclarai-je.

« O-Oui ! » Copper bégayait en retirant ses vêtements à la hâte.

« Ma-Maou-sama, je ne me suis jamais accouplé avec quelqu’un avant. Que dois-je faire ? » demanda Copper innocemment, ses grands yeux ronds brillaient de larmes non versées.

Ah…

Ce n’est pas bon.

Ce n’est vraiment pas bon.

Il faut que ce soit moi qui prenne l’initiative cette fois-ci…

En soupirant, j’avais aussi commencé à me déshabiller.

Copper s’agenouilla devant moi avec obéissance pendant que j’enlevais mes vêtements.

« Umm… D’abord…, » balbutiai-je.

« Oui ? »

Si maladroit…

« Essaie d’embrasser mes lèvres pour commencer, » déclarai-je.

« Oui ! »

Copper s’approcha timidement de moi, il se pencha plus près de moi et m’embrassa chastement sur les lèvres.

« J’ai embrassé le Maou-sama ! » déclara timidement Copper alors qu’il se couvrait le visage de ses deux mains.

Es-tu une sorte de jeune fille innocente ?

« Continue à m’embrasser, » déclarai-je.

Copper avait continué à m’embrasser avec obéissance, mais il n’avait jamais mis la langue dans sa bouche. Il n’avait fait que rassembler nos lèvres sans cesse.

« Ouvre un peu la bouche et laisse sortir ta langue, » déclarai-je.

« Sortir la langue ? » demanda Copper en faisant sortir sa langue qui se penchait maintenant.

Ah… Peu importe comment je le vois, il ressemble à un chien voisin par temps chaud avec la langue ouverte comme ça.

« Essaie d’amener ta langue dans ma bouche et de sucer ma langue, » déclarai-je.

J’avais ouvert ma bouche pour lui et Copper avait enfoncé sa langue à l’intérieur de ma bouche, suçant ma langue pendant qu’il m’embrassait maladroitement. J’avais aussi sucé sa langue.

La sensation de notre langue s’entremêlant alors que nous nous suçons l’un et l’autre de façon expérimentale nous avait fait du bien.

Je me sentais devenir dur pendant que notre langue dansait ensemble.

Après tout, comme je le pensais, ma langue était ma zone érogène.

« Que dois-je faire ensuite ? » demanda Copper.

« Ensuite… Essaie de toucher mon corps ? » déclarai-je.

Hésitant, Copper avait mis ses mains sur tout mon corps. Il avait essayé de me caresser de l’épaule jusqu’à ma poitrine. Quand son nez avait caressé mes mamelons, j’avais poussé des gémissements haletants.

« Ça fait du bien ici ? » demanda Copper.

« C’est… c’est vrai. » J’avais sursauté quand Copper avait commencé à toucher avec sa langue sur mon corps.

En quelques secondes, il avait commencé à sucer mon aréole. « Tu n’as pas besoin d’aller si loin ! »

« Mais Maou-sama, vous semblez vous sentir bien quand je le fais. » Il m’avait répondu, la bouche encore sur ma poitrine.

Malgré la caresse maladroite de Copper, je sentais encore mon érection grandir plus fort à chaque contact.

« Maou-sama, cette partie de vous rebondit avec impatience, » déclara Copper.

« Tais-toi, tais-toi, » répliquai-je.

« Puis-je aussi toucher cet endroit ? » demanda Copper.

Sans attendre ma réponse, Copper avait commencé à mettre mon pénis dans sa bouche en un mouvement rapide.

« Hy-ahng ! »

Même s’il n’avait aucune expérience, il était très enthousiaste et se souvenait de tous mes endroits sensibles. Il n’arrêtait pas de me caresser l’arrière de la verge, tapotant sa langue partout sur la pointe pendant que ses mains étaient occupées à me caresser les couilles.

« Je vais venir, alors, lâche-moi ou je jouirais… ahng ! Dans ta bouche ! » déclarai-je.

« C’est bon, dedans. »

Ne parle pas pendant que tu me tortures !!

Ma vision devint blanche alors que je pénétrai dans les profondeurs de sa bouche.

« Maou-shama, cela en a beaucoup craché, » déclara Copper, la bouche pleine de sperme. Il avait fait bouger mon sperme d’un côté à l’autre de sa bouche, comme s’il essayait d’en savourer le goût.

« Copper ! Sois un bon garçon et lâche-moi ça sur la main, ouais, comme ça, » déclarai-je.

Heureusement, Copper était très obéissant, il avait laissé échapper le sperme blanc gluant sur mes mains.

Mon partenaire cette fois-ci était l’exemple parfait d’une vierge innocente.

Je n’avais pas d’autre choix que de me préparer les fesses tout seul.

Utilisant mon propre sperme comme lubrifiant, j’avais commencé à faire le tour de mon ouverture avant de me fortifier et d’y enfoncer mon doigt.

« Ngh ! »

J’avais finalement réussi à y mettre tout mon doigt, ce n’était qu’un doigt, mais je me sentais déjà si bien.

Après m’être habitué à un doigt, j’avais poussé un autre doigt à l’intérieur et ciselé mes entrailles tout en retenant mon souffle.

De l’autre main, j’avais écarté mes fesses pour avoir une meilleure vue sur mon trou.

Des gémissements à bout de souffle sortaient librement de ma bouche pendant que j’essayais de m’étirer.

Le souffle du Copper devenait de plus en plus lourd alors qu’il me regardait intensément.

J’avais senti mon cœur battre encore plus vite quand j’avais réalisé que Copper avait surveillé chacun de mes mouvements.

C’était comme si j’avais un spectateur qui se masturbait.

« Maou-sama, je veux aussi le faire, » déclara Copper.

« Écoute bien Copper, tes ongles sont trop longs alors tu ne peux pas ! Je vais le faire moi-même cette fois, alors sois sage et attends-moi, d’accord ? » déclarai-je.

« Je comprends. Maou-sama, vous sentez si bon, » déclara Copper.

C’était plus dur que mes attentes…

Quand je m’étais jugé assez détendu, j’avais enfoncé mon troisième doigt.

En poussant mes doigts dedans et dehors, je crois que j’étais déjà assez tendu.

« D’accord. Maintenant… ta… chose… mets-le en moi, d’accord ? » déclarai-je.

« D’accord, » déclara Copper.

Copper s’était rapproché de moi et avait placé son pénis gonflé devant moi.

Il avait poussé ses hanches vers l’avant, mais il avait manqué mon trou et avait glissé son pénis sur mon ventre à la place.

« Maou-sama, je n’arrive pas à le faire entrer…, » déclara Copper.

« Merde…, » murmurai-je.

Je ne pouvais plus me retenir.

Poussant toute ma honte de côté, j’avais plané au-dessus du corps de Copper et j’avais tenu son pénis en érection avec ma main, le pointant droit dans mon trou du cul.

« Tiens, tu l’as mis là, compris ? » déclarai-je.

« Ahng ! O-oui ! »

J’avais lentement claqué mes hanches sur son pénis.

« O-ouch. »

« Maou-sama ! Est-ce que ça va ?? » demanda Copper.

« Ne t’inquiète pas pour ça ! Concentre-toi juste sur l’obtention… à l’intérieur… ! » déclarai-je.

Lentement, mon trou s’étirait à ras bord à mesure que le gros pénis de Copper s’enfonçait de plus en plus en moi.

« Ma-Maou-sama ! Ahng ! Maou-sama ! Ngh, c’est tellement gluant ! Ah, non ! J’arrive… ! » déclara Copper.

« Attends ! C’est trop rapide ! » m’exclamai-je.

J’avais été surpris par sa déclaration alors j’avais accidentellement enfoncé une plus grande partie de son pénis à l’intérieur, la pointe émoussée appuyait sur ma glande prostatique, ce qui m’avait fait gémir à voix haute involontairement.

« Nnghhn... ! Ahnng ! »

« Maou-sama… On dirait que ça fait du bien… Juste ici ? Ici, ouais. Ça fait du bien ici ? » demanda Copper.

Comme un chien obéissant, Copper avait vite mémorisé mon point le plus sensible. Il n’arrêtait pas de mettre ses hanches sur ma prostate.

« Ahng… ! Y-yeah …! Siiii bonnnn ! Ahng ! Bon sang ! »

« Ahnn ! Maou-sama ! Cela vient ! Ahn… Maou-sama je suis — ! » s’écria Copper.

D’un seul gémissement haletant, Copper était entré profondément en moi, me recouvrant l’intérieur de son sperme.

***

{Après l’accouplement avec Kobold, vous avez obtenu le niveau 10 de Voix de Commandement ! Vous avez obtenu 40 œufs de kobold !}

***

« Tu peux entrer, c’est bon, » déclarai-je.

« O-oui ! »

Face à ma porte, il y avait un Copper à l’air timide.

« M. Velke n’est pas là aujourd’hui ? » demanda Copper.

Copper regarda timidement la pièce, ses yeux balayèrent la pièce.

« En ce moment même… Velke est dans la chambre des enfants, » déclarai-je.

En fermant les yeux en soupirant, j’avais parlé à un autre démon canin. « La porte est ouverte. Viens ici, Lexus. »

La queue entre les jambes, un grand chien démoniaque était apparu timidement de la porte.

« Maou-sama… Comment va votre corps, je veux dire… Que…, » déclara-t-il.

« Ça n’a plus d’importance. L’un de mes points forts en tant que Maou-sama est après tout que mon corps est robuste, » déclarai-je.

« Je m’excuse pour mon comportement !! » déclara Lexus.

Lexus s’était immédiatement agenouillé devant moi, sa tête touchait le sol.

« Ce n’est pas grave, » déclarai-je.

Plutôt que moi, j’étais plus inquiet de son état d’esprit. Il venait de perdre quelqu’un qui lui était très proche, alors il devait souffrir aussi.

« Et toi, qu’en penses-tu ? Tu te débrouilles bien ? » lui avais-je demandé.

« Oui, oui… Je suis vraiment désolé pour tous les ennuis que j’ai causés…, » déclara Lexus.

Lexus me regarda avec une lueur déterminée dans les yeux, un contraste énorme avec sa rage aveugle d’avant.

« Alors, tout va bien, » déclarai-je.

« U-umm! Lexus-kun, il a quelque chose qu’il voulait demandé au Maou-sama ! » demanda Copper.

« S’il vous plaît, nommez-moi garde du château de Maou ! » demanda Lexus.

« Ce genre de chose, tu dois le demander à Velke au lieu de moi, » déclarai-je.

J’avais donné à Velke le contrôle total de la gestion du château de Maou et il avait été décidé qu’il devait demander à Velke.

Lexus avait l’air visiblement déprimé quand il avait entendu ma réponse.

Ah, c’est vrai qu’il avait failli être tué par Velke.

« Je comprends. Je trouverai un moyen. Je serai sous votre responsabilité à partir de maintenant, d’accord ? » déclara Lexus.

L’ombre dans les yeux de Lexus disparut immédiatement, remplacée par un sourire éclatant sur son visage.

Il secoua sa queue duveteuse avec excitation.

« Cette sale bête là-bas, pourquoi es-tu là ? Je t’avais dit de ne plus jamais mettre un pied ici, n’est-ce pas ? » De l’autre côté de la porte, Velke se tenait debout, le visage furieux. Il ressemblait à un exécuteur testamentaire de l’enfer.

« Hiii ! »

Copper et Lexus s’étaient immédiatement raidis, la queue entre les jambes alors qu’ils tremblaient de peur.

« Ne sois pas méchant, Velke. J’aime les chiens, tu sais, alors ne me prend pas ce que j’aime, » déclarai-je.

Velke avait plissé son front, il avait l’air visiblement dégoûté.

« Je… Je reviendrai ! »

« Pardonnez-nous ! »

Les deux chiens s’étaient enfuis ensemble, la vue d’eux s’enfuyant dans la peur avec la queue entre les jambes était trop drôle pour que je ne glousse pas de rire d’eux.

J’avais appelé Velke avec mes deux bras en l’air.

Velke s’était immédiatement plié et avait enlacé tendrement mon corps.

« Pour moi, tant que tu es avec moi, je peux tout supporter. C’est pourquoi, s’il te plaît, ne me quitte jamais, » avais-je chuchoté en enterrant mon visage contre le cou de Velke.

« Quoi qu’il arrive, quoi qu’il arrive, je ne vis que pour toi, » répliqua Velke en embrassant doucement chacune de mes paupières.

♡♡♡

Chapitre 23 : Nagaraja

« Feu ! »

Une sphère de feu apparut devant Lucis.

« Bien. Tu t’en es bien sorti, » Velke avait fait l’éloge des efforts de Lucis et l’avait récompensé en lui caressant affectueusement la tête.

« Horay ! Je veux devenir fort comme mon père pour pouvoir protéger le Maou-sama ! » déclara Lucis timidement.

« Ruin veut aussi devenir fort ! »

« Serena aussi ! »

Les autres enfants de Velke avaient carillonné cela, alors ils levaient la main en l’air d’une manière mignonne.

« Et puis, je pourrai recevoir beaucoup de l’amour du Maou-sama comme le fait mon père ! » Lucis ajouta cela, ses yeux brillaient en me regardant.

Velke, en retour, riait joyeusement en disant. « Tu ne peux pas. »

D’une façon ou d’une autre, son sourire ne correspondait pas à son rire.

« Père, tu es si injuste ! Alors je veux m’occuper du Maou-sama demain matin ! » déclara Lucis.

« C’est mon devoir, » répondit Velke sèchement.

« Alors, pendant l’heure du bain ! Je veux aider le Maou-sama à se baigner ! » déclara Lucis.

« C’est aussi mon devoir, » répondit Velke.

« Uuuugh… Alors je veux caresser la tête du Maou-sama quand il s’apprête à dormir ! » déclara Lucis.

« Malheureusement, c’est aussi mon devoir, » déclara Velke.

Lucis avait essayé de négocier avec son père, mais en vain.

« Les chances de gâter le Maou-sama sont déjà assez rares comme ça. Je ne renoncerais jamais à mon privilège de dorloter le Maou-sama, » déclara Velke.

Les enfants avaient immédiatement répondu par le refrain « Père est si injuste ! » et ils avaient hué Velke, mais la détermination de Velke était aussi solide que le roc.

Oi Velke, ton adversaire est une bande d’enfants… Tu aurais dû devenir une personne plus grande et céder à la tentation, non ?

***

Comme c’était presque l’après-midi, je suppose qu’il était temps d’appeler le prochain démon.

J’avais utilisé la Détection, et le plus proche de moi en ce moment était un Nagaraja.

Je l’avais convoqué au château et peu de temps après, un beau jeune homme était venu. La moitié inférieure de son corps avait la forme d’un serpent, tandis que la moitié supérieure de son corps avait la forme d’un humain. Sa poitrine était vêtue d’ornements tribaux qui complétaient parfaitement son aspect éthéré.

Ses cheveux bleu clair se balançaient alors qu’il s’approchait de moi, ses yeux turquoise sans aucune partie blanche ressemblaient à un bijou face à la lumière.

{Ce Nagaraja est de niveau 51 ! Heureusement, les Nagarajas ne sont pas au bord de l’extinction !}

« Maou-sama ? » Sa voix se faisait entendre doucement, comme une rivière calme.

« C’est vrai. Promets-moi ta loyauté et je t’accorderai une famille, » déclarai-je.

« … »

J’avais attendu, mais le Nagaraja ne m’avait pas répondu.

Je suppose que ça veut dire qu’il m’a refusé ?

« Alors, quelle est ta réponse ? » demandai-je encore une fois.

« … J’accepte, » Le Nagaraja avait pris un certain temps avant de murmurer lentement en inclinant la tête devant moi.

« Super ! D’accord, je t’accorde une famille maintenant. Quel est ton nom ? » demandai-je.

« … Narukurugazado, » répondit-il.

« Ton nom est trop long… Puis-je t’appeler Naru à la place ? » demandai-je.

« … Ce n’est pas grave, » répondit-il.

Alors… je suppose que Naru est un homme de peu de mots, hein…

J’avais demandé à Naru de me suivre jusqu’à la chambre à accouplement, il s’était glissé derrière moi.

« C’est la salle d’accouplement. On va faire l’amour ici. Ça ne te dérange pas ? » demandai-je.

« … Ce n’est pas grave, » répondit Naru en retirant les ornements qui arboraient son corps. Son corps était couvert d’ornements tribaux, du haut de sa poitrine humanoïde jusqu’au bas de sa queue de serpent. Les ornements avaient été décorés avec des bijoux de différentes couleurs. Il avait placé chacun des ornements d’un côté à l’autre sur le bureau voisin, consciencieusement.

J’avais aussi tout de suite enlevé mes vêtements et j’avais attendu Naru sur le lit.

Lentement, Naru se glissa vers le lit après s’être déshabillé.

Naru se rapprocha, ses yeux de pierre précieuse me fixaient intensément.

Soudain, ses lèvres se séparèrent, révélant une longue langue au milieu. Il m’avait léché les joues en expérimentant. C’était un peu chatouilleux, car sa langue longue et lisse m’étouffait.

« Si peu raffiné…, » Naru chuchota, il me poussa vers le bas et je m’allongeai sur le dos.

Naru parlait à peine, ses yeux ne montraient pas non plus d’émotions claires, mais d’après la façon dont il m’avait poussé vers le bas, je savais qu’il ne me trouvait pas désagréable.

La langue fine et longue pénétra ma bouche, ma petite langue était entrelacée par la longue langue de Naru.

Étonnamment, la langue de Naru bougeait comme si chaque branche séparée avait son propre esprit. L’une des branches caressait le sommet de ma bouche pendant que l’autre caressait mes dents. Ma langue était entrée en collision avec la partie jointe, sa langue était chaude et la salive de Naru coulait librement en moi.

« Nngh... »

J’avais avalé sa salive de plein gré, laissant l’excès couler hors de ma bouche. Naru n’arrêtait pas de m’embrasser, notre langue dansant l’une contre l’autre dans une danse fiévreuse, envoyant des frissons de plaisir sur mon corps nu.

« Délicieux, » Naru m’avait enfin libéré la bouche, mais il n’en avait pas encore fini avec son apprentissage. Sa longue langue traînait de mon cou jusqu’à ma poitrine sensible.

Il enroulait sa langue le long de mes mamelons joyeux, peignant mon corps qui se tortillait de plaisir à chaque geste de sa longue langue.

Naru s’aventura vers le bas jusqu’à ce qu’il atteigne ma région inférieure, il arracha sa langue de mon corps et dite. « Ceci aussi. »

Demandait-il la permission ? Même quand Naru demandait la permission, il ne parlait toujours pas beaucoup.

En regardant ma réaction positive, Naru avait mis la pointe de sa queue de serpent devant mon trou, se resserrant comme si je me protégeais de l’attaque entrante. Il y plongea, me faisant une brèche dans mes muscles qui se contractaient.

« Mmngh… » J’avais suffoqué quand sa queue musclée m’avait pénétré.

Je savais que son corps de serpent était rempli de masse musculaire, et ce poids se blottissait au fond de moi alors qu’il agitait sa pointe fine en moi, m’étirant pour la prochaine attaque.

La pointe était assez fine pour que mon corps ne ressente aucun inconfort lorsqu’il pénétrait, mais sa queue s’élargissait à mesure qu’elle atteignait la partie humanoïde de son corps. Il avait poussé sa queue à l’intérieur, étirant mes bords en progression à mesure que la queue devenait de plus en plus large à chaque poussée.

Ses écailles froides de serpent étaient un contraste frappant avec mon corps brûlant.

C’était une sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant, de sentir la masse froide et musclée qui me pénétrait jusqu’à ce qu’il atteigne mon rectum.

« Chaud. » Naru avait rougi, et il ferma les yeux turquoise en savourant la sensation réconfortante de mon corps.

Il avait commencé à pousser sa queue à l’intérieur de moi, poussant dans ma dernière défense, mon rectum et atteignant mon côlon en forme de S.

« C’est une impasse, » déclara-t-il.

Naru avait l’air déprimé, car il ne pouvait plus enfoncer plus profondément sa queue. Il avait agité sa pointe qui se trouvait à l’intérieur de mon côlon, essayant d’atteindre plus profondément en moi, mais en vain.

J’étais dans un tel désordre, il avait pu pénétrer ma partie la plus profonde avec sa queue musclée, sa queue n’avait pas brisé la forme de mon côlon à la place, elle s’était habilement adaptée à la forme en S de mon côlon.

Des soubresauts de plaisir avaient traversé mon corps pendant que Naru me frappait. L’endroit où personne ne s’était jamais aventuré auparavant, bon sang, je ne savais même pas que je pouvais ressentir autant de plaisir à me faire taquiner par sa queue écailleuse.

« Ahnng… Nnghhh ! »

Des éclairs de blanc obscurcissaient mes yeux, Naru frottait son corps humanoïde contre le mien, frottant mes mamelons pointus avec sa peau lisse pendant qu’il me bougeait sa queue dans et hors de moi.

Pour les Nagarajas, le bout de leur queue était leur zone érogène.

La respiration de Naru devint peu profonde et soudain, sur sa partie abdominale, la partie couverte par les écailles de serpent, il y eut une sorte de fente.

La fente s’était ouverte, révélant au monde son hémipénis.

Le parfum rauque de l’organe masculin se mêlant au parfum de notre sueur avait envahi mon nez.

Estimant que j’étais assez détendu, ou peut-être que j’étais assez excité, Naru avait enlevé sa queue de moi.

« Est-ce que je peux ? » demanda Naru, ses yeux étaient remplis d’un désir écrasant.

Je me sentais essoufflé, j’avais hoché la tête pour donner mon consentement.

« Aaaaaaaanngh ! »

Son érection massive avait brisé lentement mon anneau musculaire.

Naru avait l’air très concentré alors qu’il enfonçait son pénis à l’intérieur, le seul son que je pouvais entendre était ma propre respiration.

J’avais fermé les yeux en me concentrant sur la sensation que Naru poussait son long pénis en moi jusqu’à ce qu’il atteigne mon rectum.

J’étais dans un désordre haletant, je ne pouvais même pas prononcer un seul mot pendant que Naru pistonnait avec son corps de serpent musclé.

Les spicules brossaient ma prostate à chaque mouvement, m’enivrant de plaisir et de désir de retrouver cette sensation électrisante.

« Ahnnghhh… ! »

***

Combien de temps s’était écoulé depuis que j’étais perdu dans le plaisir ?

Naru avait collé son corps froid contre mon corps flamboyant.

La sensation de deux températures opposées se mélangea dans une atmosphère agréable, comme une bouffée d’air frais.

Une fois de plus, Naru me regarda en me demandant. « Est-ce que je peux ? »

Ah oui, il n’a mis qu’un seul de ses pénis en moi. (NT : Oui, certains serpents ont deux pénis.)

Je vois, peut-être que sa tribu avait cette coutume de demander le consentement pour chaque pénis qu’il avait.

J’avais hoché la tête et en un rien de temps, il avait encore poussé un autre de son pénis à l’intérieur de moi.

« Nngh ! »

Naru bougeait lentement son corps musclé, brisant mon muscle intérieur d’un coup.

J’avais crié pendant que chacun de ses spicules caressait tous mes bons endroits, Naru comme d’habitude était resté silencieux.

Il m’avait serré contre lui pour réconforter mon corps se tordant.

Ses deux pénis se déplaçant en synchronisme à l’intérieur de moi, caressant tous mes points sensibles et stimulant toujours ma prostate chaque fois qu’il bougeait.

Comme sa langue, ses pénis semblaient pouvoir se déplacer en sens inverse, m’écarter en touchant mes bons points en même temps.

« Maître, mon maître. » Naru expira, son visage était teinté de rouge, son visage sans expression n’était pas visible.

Au lieu de cela, un sourire innocent était plâtré sur son visage alors qu’il me regardait avec amour. « Maître. »

Naru se pencha près de moi et chuchota : « Mon très cher maître. »

Il avait enroulé mon corps avec sa longue partie de corps de serpent, ne laissant aucune distance entre notre corps.

C’était comme s’il essayait de mélanger notre corps dans une grande proximité.

« Je serai avec vous, jusqu’à la fin des temps, » déclara-t-il.

À l’époque, je ne le savais pas encore…

Les Nagarajas copulaient pendant 3 jours d’affilée sans interruption.

***

{Vous avez gagné deux niveaux en vous accouplant avec Nagaraja ! Vous avez acquis 25 œufs de Nagaraja !}

***

Après 3 jours, après 3 jours entiers ! Il m’a enfin laissé jouir !

Chaque fois que j’étais sur le point de jouir, il enroulait mon pénis avec sa queue, m’empêchant d’éjaculer !

Et il ne m’avait jamais laissé partir, même pour quelques fractions de seconde pendant ces 3 jours !

« Pardon, peux-tu me laisser partir maintenant ? » lui avais-je demandé.

« Maître, où ? » demanda-t-il.

« J’ai besoin de donner naissance à ces œufs en moi…, » déclarai-je.

« Alors… encore une fois, » déclara-t-il.

On dirait que notre accouplement n’était pas encore fini.

♡♡♡

Chapitre 24 : Cat Sith

Par une belle journée ensoleillée, il était entré dans la salle d’audience.

« Êtes-vous le Maou-sama ? »

Le jeune démon devant moi avait les yeux d’or perçants avec une fourrure lisse et brun foncé couvrant son corps.

Il portait une tunique noire, avec des bottes assorties.

Son visage bien proportionné brillait encore de jeunesse, ses grands yeux dorés étaient si envoûtants alors qu’il me regardait fixement.

D’après son apparence, il pourrait avoir 17 ou 18 ans.

« C’est bien ça, » avais-je répondu.

« Merci de m’avoir accordé une audience avec vous. Je ne suis qu’un modeste marchand, un Cat Sidhe, à votre service, » déclara-t-il.

Il déplaça ses grands yeux vers le bas et s’agenouilla gracieusement devant moi.

{Il semble être le seul survivant des Cat Sidhes, une fée avec l’apparence d’un chat. Ah, comme c’est inhabituel, il est de niveau 90 !!}

Inhabituel ?

{Le niveau moyen d’un Cat Sidhe est d’environ 15. Le niveau de ce Cat Sidhe est en effet très élevé.}

Oh je vois…

« Promets-moi ta loyauté et je t’accorderai une famille, » déclarai-je.

« Compris, Maou-sama, » répondit-il.

Comme d’habitude, nous étions allés tous les deux dans la salle d’accouplement après que le Cat Sidhe ait accepté de devenir mon serviteur.

Quand j’étais sur le point d’ouvrir la porte, j’avais soudain senti quelque chose me frapper la tête. J’avais tout de suite tourné la tête, mais il n’y avait personne d’autre que le Cat Sidhe.

Quoi… ?

« Maou, vous êtes si naïf. Ce n’est pas parce que je suis un démon que vous devez baisser votre garde devant moi, » déclara-t-il.

Je sentais ma conscience s’éloigner, ma vision s’obscurcir lentement alors que la voix du Cat Sidhe n’était plus qu’un flou.

***

En ouvrant les yeux, j’avais scruté les alentours.

J’avais l’impression d’être à l’intérieur d’une petite hutte, il n’y avait presque pas de lumière ici, ce qui rendait l’observation plus difficile.

Hmm… Cet endroit n’est pas le château de Maou pour sûr…

« Maou, vous êtes-vous réveillé ? » Le Cat Sidhe m’avait appelé, il souriait malicieusement tout en me montrant exprès son crochet pointu.

« Qu’est-ce qui s’est passé… ? » demandai-je.

J’avais essayé de me lever, mais il y avait quelque chose qui me serrait le poignet et le cou, ce qui me rendait incapable de bouger.

En levant les yeux, j’avais vu que mes bras étaient tendus sur moi, mon poignet attaché ensemble sur un pilier.

Sur mon cou, il y avait un collier à chien avec sa chaîne reliée au même pilier qui bloquait mes poignets.

Juste… Qu’est-ce qui se passe ici… ?

« Ne comprenez-vous toujours pas ce qui se passe ici ? Je ne sais pas si vous êtes vraiment optimiste ou idiot. Mais je comprends pourquoi. Tout le monde vous choyait, vous aimait et vous protégeait. Pfft, comme c’est risible, » déclara le Cat Sidhe.

Le Cat Sidhe s’était assis sur le dessus d’une boîte en bois et tira la chaîne qui était reliée à mon poignet.

J’étais tombé devant lui, il me regardait en bas et il continua. « Le Maou est vraiment un spécimen rare. Si je vous vendais aux enchères, je pourrais sûrement gagner beaucoup d’argent. Oh, je sais ! Je peux vous mettre dans un spectacle à la place, vous violer devant un public payant et vous faire pondre mes œufs. Je suis sûr que mes spectacles deviendraient populaires en un instant ! »

Enchères… ? Vendre… ?

Mon corps tremblait quand j’avais réalisé ce qui se passait.

C’était la première fois qu’un démon me trahissait.

Non, ce doit être un mensonge… C’est impossible… Mon espèce de démon…

Même si je savais ce qui se passait, mon cœur refusait d’y croire.

Comme s’il se rendait compte de l’agitation qui m’habitait, Le Cat Sidhe m’avait encore une fois tiré par la chaîne avec rudesse.

« C’est de votre faute si vous êtes si facile à tromper. Pourquoi me regardez-vous comme ça ? Est-ce la première fois qu’un démon vous trahit ? J’ai de la chance alors, je vais être votre premier ~, » déclara-t-il.

La chaîne était de nouveau tirée, j’avais suffoqué quand mon souffle s’était coupé brusquement.

« Quel jeune maître choyé ~ vous êtes assis sur votre trône avec arrogance tout en étant gâtés par les démons que vous avez séduits. Vous qui n’avez jamais connu le côté obscur de ce monde… Ah, j’ai tellement envie de vous tuer, tant pis, » Le Cat Sidhe murmura, ses grands yeux brillaient de haine.

« Même si vous n’êtes rien de plus qu’un cochon domestiqué, vous pourriez rapporter beaucoup d’argent sur le marché noir et… Je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas goûter ma propre marchandise avant de la vendre, non ? » demanda le Cat Sidhe.

Il n’y avait que de la haine dans les yeux du Cat Sidhe. Il avait alors commencé à enlever mon pantalon et m’avait poussé vers le bas.

Je lui avais hurlé d’arrêter. « N-Non ! Arrête !! »

« Qu’est-ce que vous venez de dire ? Ce n’est pas comme si vous étais vierge, hein ? C’est un vrai bouleversement, » déclara-t-il.

J’avais fait de mon mieux pour l’éjecter, j’avais lutté frénétiquement avec mes bras et mes jambes malgré le fait d’être ligoté, mais en vain.

Le Cat Sidhe m’avait cloué au sol sans effort, m’avait déshabillé et m’avait encore attaché.

Il m’avait retourné sur le sol, pointant mes fesses en l’air et avait sorti son pénis à l’allure grotesque.

Son pénis était couvert de minuscules goujons bombés, comme si l’intérieur de son corps était rempli de perles.

« Aimez-vous ce que vous voyez ? Je vais vous aimer à fond avec ce truc. » Le Cat Sidhe avait souri et sans aucune préparation, il enfonça la pointe émoussée de son pénis contre mon entrée sèche.

« STOP ! A-ARRÊTE-ÇA ! STOP !! »

« Vous l’ai-je dit, non ? Je vais vous faire quelque chose de très cruel, » déclara-t-il.

Il avait poussé le bout à l’intérieur, forçant son chemin pour ouvrir mon entrée étroite.

« Ah… Qu’est-ce que c’est... Si serré… Ah ! Je n’ai pas tout mis, mais… Vos entrailles monopolisent mon pénis… Ah…, » déclara-t-il.

D’un seul coup, il avait poussé son pénis au fond de moi.

La douleur me parcourut tout le corps en un instant.

La sensation d’une substance étrangère qui bougeait à l’intérieur de moi qui entrait et sortait, me faisait crier de douleur.

« Ah ! N-NON ! AAA ! Ngh ! Ah ! STOP !! »

Des gouttes de larmes chaudes coulaient de mes yeux, j’avais crié de toutes mes forces, mais le Cat Sidhe ne semblait même pas s’en soucier.

Je sentais mon suc gastrique au fond de ma gorge, prêt à expulser le contenu de mon estomac.

Non. Ce n’est pas bien. C’est une erreur ! Je ne veux pas de ça !

Pour la première fois de ma vie de Maou, j’avais eu peur.

Je voulais m’enfuir.

Tout était douloureux et effrayant, la haine ardente dans les yeux du Cat Sidhe m’avait traversé l’âme.

Je n’avais pas pu empêcher mes larmes de couler, je n’avais jamais ressenti quelque chose comme ça auparavant.

Bien que les espèces démoniaques précédentes aient été rudes pendant les relations amoureuses, ils m’avaient quand même accepté comme leur Maou.

Mais le Cat Sidhe, il m’avait rejeté.

{Qu’est-ce que vous allez faire, Maou ?}

Système ? Qu-Quoi… ? Qu’est-ce que tu veux dire ?

{Si vous ne voulez pas des enfants du Cat Sidhe, vous pouvez utiliser « Déni de procréation » pour éviter que les spermatozoïdes ne puissent aller dans les ovules.}

Pendant tout ce temps, le système m’avait toujours encouragé à produire de plus en plus de démons et j’avais été un peu surpris quand le système m’avait suggéré d’utiliser « Déni de procréation ».

En fait, en ce moment, j’avais du mal à avoir la tête dans la réalité.

Je n’avais ressenti que de la douleur, émotionnellement et physiquement.

Je ne considérais pas ce que nous faisions comme de l’accouplement, alors je n’avais pas pensé à tomber enceinte de l’enfant du Cat Sidhe.

« Hmm… Est-ce que ça ira encore mieux si je fais ça ? » demanda-t-il.

Le Cat Sidhe m’avait soudainement arraché le collier, coupant mon souffle d’un seul geste.

J’avais désespérément besoin d’air, j’avais l’impression que mes poumons étaient en train de brûler.

« Agh… Argh… Gh — … Ag — … »

Le Cat Sidhe continuait à pistonner ses hanches même si ma tête était déjà étourdie par le manque d’oxygène.

« Pourquoi... Pourquoi... Faire… Tu me détestes… Moi… Argh… ! Tant de… ? Qu-Quoi… Agh ! Avoir… J’ai fait… sur toi… pour mériter cette haine… ? » J’avais demandé entre deux halètements.

Je ne comprenais toujours pas pourquoi le Cat Sidhe me détestait tant qu’il voulait me tuer.

Est-ce que je lui avais fait quelque chose sans que je m’en rende compte… ?

« Vous… ! Vous osez demander pourquoi !? Vous ne savez rien ! Rien !! » criant de colère, le Cat Sidhe jeta sa tunique et me révéla son corps nu.

Même si le Cat Sidhe avait déjà lâché mon collier, j’étais encore une fois essoufflé en voyant le corps mince du Cat Sidhe.

Son beau corps était couvert de blessures.

De la plaie profonde à la marque de brûlure de différentes tailles, son corps était plein de cicatrices.

Sur ses jolis mamelons, il y avait des piercings et des traces de petites brûlures, probablement dues à la cigarette.

Les marques de cigarette étaient répandues sur le corps de Cat Sidhe comme un chemin.

Des blessures droite, longue et mince avaient été éparpillées au hasard, comme si quelqu’un avait entaillé le Cat Sidhe avec un fouet lourd il y a longtemps.

« C’est dégoûtant, non ? Ces humains… C’est eux qui m’ont fait ça, » dit le Cat Sidhe avec une expression douloureuse.

« Il y a 5 ans, mon clan a été détruit par le héros. Heureusement, moi et mes frères et sœurs avons réussi à nous enfuir. Nous étions onze. Nous n’avions nulle part où aller, personne sur qui nous appuyer. Un jour, l’humain nous a trouvés et attrapés. Alors… L’humain a vendu mes frères et sœurs à l’abattoir. J’ai vu de mes propres yeux mon frère ou ma sœur se faire griller vivant dans de l’huile bouillante. À la fin, j’ai été vendu à un vieux pervers. Ils aimaient mon tout petit corps frêle et jeune. J’ai supplié pour ma vie en me pissant dessus. J’avais l’air si pathétique que cela l’a tellement excité qu’il m’a laissé vivre. Tout ce temps… Je n’arrêtais pas de penser… Si seulement… Si seulement… Vous étiez né plus tôt, mes frères et sœurs et moi n’aurions pas à subir toutes ces tortures. Ma famille, mon clan aurait été encore en vie. Si seulement… Vous êtes venu plus tôt… »

Je ne pouvais qu’écouter en silence le Cat Sidhe me raconter son passé.

Rien qu’en regardant les cicatrices, j’avais su que le Cat Sidhe avait souffert énormément.

Soudain, le Cat Sidhe s’était élancé vers l’avant et m’avait saisi le cou avec ses deux mains.

Même si j’étais étranglé, même si c’était douloureux, je ne pouvais pas arracher mes yeux du visage du Cat Sidhe.

« Je sais… Je sais que je suis déraisonnable. Je le sais, mais je ne peux toujours pas vous pardonner. Vous êtes le Maou ! Vous êtes censés nous protéger ! Si seulement… vous étiez là…, » déclara-t-il.

Des gouttes de larmes chaudes tombèrent des grands yeux du Cat Sidhe.

Si seulement j’étais né plus tôt, serais-je capable de faire quelque chose ?

Pourrais-je… mettre fin à cette tragédie ?

Non, c’est mal… le Cat Sidhe… Il…

Cat Sidhe… En fait, il est…

« Tu.. Tu t’en veux à toi-même… Parce que tu es le seul qui reste… Le seul qui… Survécu, » déclarai-je.

« Quoi — ? » s’exclama-t-il.

« Tu es le seul survivant et tu t’en veux pour ça, » déclarai-je.

« N-Non ! Vous vous trompez ! J’ai… J’ai trahi mes frères et sœurs… J’ai supplié cet humain pour ma vie… L’humain qui a tué mes frères et sœurs…, » déclara-t-il.

« Celui que tu ne peux pas pardonner n’était pas moi, le Maou, mais… c’est toi-même, » déclarai-je

Les mains du Cat Sidhe tremblaient, il tremblait en état de choc.

« Rien qu’en regardant ton corps, je comprends que tu as traversé l’enfer… Malgré toute la douleur, la torture… tu as survécu. Tout ce temps, tu t’en es voulu parce que tu étais le seul survivant qui restait, » déclarai-je.

Plutôt que moi, le Cat Sidhe se détestait d’être le seul vivant après toutes ces tortures infernales.

Je sentais le profond chagrin dans le cœur du Cat Sidhe.

Le fait qu’il ne pouvait que se remémorer les souvenirs de son frère mourant alors qu’il tentait de survivre dans ce monde tout seul.

Le fait qu’il voulait vivre, mais en même temps s’en voulait d’être vivant.

« Cat Sidhe… »

« Qu-Quoi ? »

« Je te remercie, pour avoir survécu, pour être en vie. Même si tu as traversé l’enfer, tu es toujours en vie. Pour cela, je te remercie, » déclarai-je.

Mes poignets étaient encore attachés ensemble et c’était un peu difficile à manœuvrer, mais j’avais réussi à étreindre le Cat Sidhe.

« Ta vie… La vie que tu as jugé indigne… Je vais la changer. Je vais te donner une raison de vivre, » déclarai-je.

Le Cat Sidhe m’avait attrapé l’épaule, ses ongles creusaient dans ma peau, mais j’avais serré les dents et avalé mon grognement douloureux.

« Qu’est-ce que vous voulez dire… ? » demanda-t-il.

« Cat Sidhe, je n’ai pas pu venir te sauver il y a 5 ans, mais je vais te sauver maintenant. J’exaucerai ton vœu, » déclarai-je.

« Mon vœu… ? » demanda-t-il.

« Je t’accorde… le pardon, » déclarai-je.

Une fois de plus, les larmes coulaient des yeux du Cat Sidhe.

Son corps avait l’air tout petit alors qu’il pleurait.

« Le pardon…, » répéta-t-il.

« Oui. Je te pardonne d’être en vie, » déclarai-je.

« Je… Je… J’ai le droit de vivre…, » balbutia-t-il.

« Oui, » répondis-je.

« C’était si effrayant… J’ai pleuré tous les jours… Je me suis accroché à l’humain parce que je voulais vivre… Tout le monde.. Parce que j’étais le plus jeune, ils m’ont protégé afin d’éviter que je sois grillé vivant…, » déclara-t-il.

« Je comprends, » déclarai-je.

« Ma grande sœur m’a dit de vivre… Avec un sourire sur son visage… Même si elle a été tuée par l’humain…, » déclara-t-il.

« Oui… »

« C’était douloureux, mais j’ai survécu… C’était tellement… Si dur… Tout est si douloureux… »

« Ouais… »

« Est-ce bon pour moi d’être en vie… ? » demanda-t-il.

« Oui, ce n’est pas grave, » déclarai-je.

Le Cat Sidhe s’était accroché à moi en pleurant.

« Je te pardonne, » avais-je dit en le serrant dans ses bras en sanglotant.

***

{Voulez-vous utiliser « Refus de procréation » ?}

Non, il n’y a pas besoin de l’utiliser.

Après avoir pleuré à chaudes larmes, la peur et la haine dans les yeux du Cat Sidhe n’étaient plus visibles.

« Ah ! Merde ! Je suis toujours en vous ! » s’exclama-t-il.

« Si tu pouvais enlever cette chaîne, je t’en serais reconnaissant, » déclarai-je.

« N’allez-vous pas vous enfuir ? » demanda-t-il.

« … Tu es toujours à l’intérieur, donc je ne peux pas m’enfuir maintenant, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Tout en sanglotant encore bas, le Cat Sidhe enleva la chaîne et le collier.

« Ne crois-tu pas qu’il est temps que tu me dises ton nom ? » demandai-je.

« … Collin, » répondit-il.

« D’accord, Collin, tu ne vas pas me vendre, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ouais… Héhé… Ça fait cinq ans qu’on ne m’a pas appelé ainsi, » déclara-t-il.

Les yeux de Collin se redressèrent d’un air excité.

« Maou, allez-vous donner naissance à mon bébé ? » demanda Collin.

« Bien sûr que oui. Comme récompense pour avoir essayé le plus dur pendant tout ce temps, je te donnerai beaucoup, beaucoup, beaucoup de bébés, » déclarai-je.

Collin ronronnait joyeusement, son sourire était si éclatant.

« Ah, mais j’ai encore une dernière requête, » déclara-t-il.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Quoi qu’il arrive, je ne peux pas venir si mon bas n’est pas stimulé, » déclara-t-il.

Ah…

L’humain avait entraîné Collin à fond pour qu’il ne puisse pas venir sans se faire stimuler les fesses.

Collin s’était alors mis sur un sac et avait récupéré un gros gode noir et gras.

Il n’était pas aussi gros que le pénis de Velke, mais sa taille était tout de même effrayante.

Dans un mouvement pratiqué, Collin léchait le godemiché pour qu’il soit correctement lubrifié.

Il poussa le gode dans son entrée et soupira. « Nghh... »

Quand le gode avait été bien fixé à l’intérieur de lui, Collin avait alors commencé à mettre son pénis à l’intérieur de moi une fois de plus.

À chaque poussée de ses hanches, le gode se déplaçait et frappait sa prostate, le faisant sursauter de plaisir.

« Ma-Ang ! Maou… Est-ce que… ça fait du bien ? Ngh ! »

« Mmngh… Sent… Bien… Ngha- ! »

Collin n’arrêtait pas de m’enfoncer dans mon endroit spécial, me faisant voir du blanc à chaque attaque émoussée.

Les deux extrémités stimulées, Collin avait joui au plus profond de moi, projetant son sperme épais à l’intérieur de mon ventre.

***

{Vous avez gagné six niveaux en vous accouplant avec le Cat Sidhe ! Vous avez reçu la compétence Évaluation de niveau 15 ! Vous avez gagné 15 œufs de Cat Sidhe !}

***

Lorsque nous étions retournés au château du Maou, j’avais décidé de ne pas parler aux autres de l’incident de l’« enlèvement ».

Velke avait regardé la marque rouge sur mon poignet avec méfiance, mais heureusement, il ne l’avait pas remise en question et l’avait laissée faire.

« Attendez une minute ! Ce blé n’est-il pas trop cher ? Pourquoi achetez-vous du blé importé ? Le blé produit localement est moins cher, vous savez ? Comment ça, tout est bon marché si c’est pour le Maou-sama ? Argh… J’ai mal à la tête… Cette écaille de dragon ! Vous auriez dû le vendre à l’Empire Toruga ! Vous pouvez y trouver un meilleur prix ! Ahh ! Je n’en peux plus ! Laissez-moi m’occuper de la comptabilité et de la gestion ! »

« Si bruyant, » répondit Velke sèchement.

« M. Velke, quoique je fasse, je ne resterai pas les bras croisés à regarder la direction du château s’effondrer lentement ! Il y a trop de dépenses inutiles ici ! » cria le Cat Sidhe.

Collin parvint à persuader Velke de lui laisser la gestion du château.

Comme on peut s’y attendre de la part d’un professionnel !

Il avait expliqué en détail quel type de blé était le moins cher et où se le procurer.

Enfin, Velke n’aurait plus à s’inquiéter de nos dépenses !

« Collin, peut-on acheter plus de bonbons tant qu’on y est ? »

Pendant que Collin était occupé à écrire notre comptabilité, je l’avais supplié de me donner plus de bonbons.

« Hmm… les bonbons sont… un peu chers, mais…, » répondit-il.

Collin s’était rapproché de moi et avait enroulé sa queue autour de mon corps en chuchotant. « Vous savez, j’ai encore beaucoup de jouets pour jouer la nuit ~. »

Avec un sourire espiègle, il ajouta. « Et si nous essayions ensuite un gode à deux têtes ? »

Ses yeux dorés brillaient comme un prédateur qui regardait sa proie.

♡♡♡

Chapitre 25 : Cauchemar (Loup-garou)

Je pouvais l’entendre clairement.

Le son de la chair qui se déchirait, les muscles qui se déchiraient, les muscles qui se contractaient avec force, le sang qui coulait précairement d’une blessure fraîche.

Le son me semblait si proche, comme si quelqu’un déchirait quelqu’un juste à côté de moi.

C’était si proche…

Comme si…

Le son venait de mon propre corps.

– Bien sûr, parce qu’on te mange en ce moment. —

« Ngh ! Ha… Ha… Ha… »

Je m’étais éveillé avec une secousse.

Je savais que c’était un rêve, mais la douleur était si réelle.

Même maintenant, mon corps me faisait mal comme si j’étais déchiré, mais aucune blessure ne pouvait être vue sur moi.

J’avais touché mon visage et à ma surprise, j’avais pleuré dans mon sommeil.

Les traces humides de mes larmes étaient encore fraîches et encore une fois, mes glandes lacrymales s’étaient brisées et je m’étais retrouvé seul en sanglots dans mon lit.

Mon cœur battait si vite. J’avais peur.

C’était si réel, même si ce n’était qu’un rêve, mais la douleur, les souvenirs, le son, tout semblait si réel.

J’avais couvert mon visage de ma main droite et j’avais chanté dans mon cœur.

Je vais bien, je vais bien. Je vais bien, je vais bien. Je vais bien, je vais bien.

… Je vais toujours bien.

… Je ne suis pas encore cassé.

« Jeune maître, as-tu encore fait ce rêve ? » Velke m’avait appelé.

J’étais encore en train d’enterrer mon visage dans mon oreiller, pas encore prêt à affronter la journée, mais Velke avait dû remarquer que j’étais déjà réveillé et était venu me voir.

« Je suis désolé de t’avoir réveillé. Ne t’inquiète pas, je vais bien, » répondis-je.

Au lieu de partir, Velke s’était approché de moi et m’avait tapoté le dos doucement.

« Jeune maître, tout va bien. Je suis ici maintenant. Tout se passera bien, » déclara Velke.

Le rythme régulier de la main de Velke avait calmé mon cœur et j’avais fini par me rendormir.

S’il vous plaît, libérez-moi de ce cauchemar.

La première fois que c’était arrivé, mon corps était fiévreux et la douleur s’était répandue à travers mon corps comme une toile d’araignée.

*crunch*

Se perdant dans la folie, le loup-garou m’avait percé la peau avec ses crocs.

*munch munch*

Il avait coincé mon corps, m’avait mordu le cou et m’avait déchiré la chair.

« LEXUS !! LEXUS !! »

J’avais crié son nom, mais tout ce que je pouvais voir dans ses yeux n’était que de la haine profonde pour l’humain.

Son cœur s’enfonçait déjà dans le bassin de la folie, ma voix ne pouvait plus l’atteindre.

Des larmes coulèrent de ses yeux comme un fleuve, pleurant la perte de son frère bien-aimé.

Il avait enfoncé ses hanches dans mon trou vierge.

Ma peau s’était déchirée en raison de son mouvement brutal, le sang et le precum se mêlant, la couleur était devenue grossièrement rose comme si elle se moquait de ma propre faiblesse.

Lexus me mâchait la chair, mais il n’arrêtait pas de me pousser les hanches.

Je ne savais plus d’où venait la douleur, chaque recoin de mon corps me faisait mal.

J’avais essayé d’atteindre le visage de Lexus, mais il m’avait arraché le bras.

« LEXUS ! ARRÊTE ÇA ! »

Ma voix, mon appel désespéré ne pouvait pas l’atteindre.

Le bruit des os qui grincèrent, des muscles qui se détachèrent de ma chair, résonnait dans ma tête.

Son érection avait grossi, il allait bientôt jouir.

Son rythme brutal s’était accéléré, j’avais crié et supplié, mais en vain.

Mon corps n’était qu’un outil pour soulager sa luxure et sa haine.

« AAAAAAAAAH !! »

D’un seul geste, il m’avait cassé le bras droit.

L’os blanc était visible sous ma blessure rouge.

La douleur était accablante, je n’avais jamais ressenti autant de douleur auparavant.

Mon corps se referma lentement sur lui-même, comme pour protéger ma dernière bouffée d’air frais de cette folie.

CELA FAIT MAL. C’EST DOULOUREUX. C’EST DOULOUREUX. CHAUD. TROP CHAUD. C’EST DOULOUREUX. ET CHAUD.

Était-ce de la douleur ?

Était-ce de la chaleur ?

Je ne le savais plus.

J’avais crié de désespoir alors que mon corps n’était rempli que de douleur.

La haine.

La luxure.

Dans l’esprit de Lexus, tout était pareil.

La passion de la vengeance, la passion du corps, tout s’était embrouillé dans le tourbillon de la folie.

Avec ses crocs aiguisés, Lexus m’avait déchiré le bras et avait mâché ma chair.

Sa bouche était teinte de la couleur de mon sang, l’odeur d’une blessure fraîche remplissait la pièce comme du poison.

Pendant qu’il déchirait mon corps, ses hanches n’arrêtaient pas d’entrer et de sortir de mon entrée, ses couilles me tapaient sur les fesses à chaque poussée.

Après avoir mangé mon bras, il avait craché les os et avait déplacé son regard affamé sur mon ventre.

Sans aucune hésitation, il avait plongé ses dents dans mon abdomen.

« ARGH ! »

La bile se soulevait dans ma gorge, me faisant vomir mon acide gastrique.

Lexus avait mordu dans mes entrailles et les avait avalées.

Mon corps était petit comparé à son corps massif, chaque bouchée de ses gros crocs suffisait déjà à me fendre le corps en deux.

Quand il en avait eu fini avec mes entrailles, il avait plongé à nouveau pour mordiller mes autres organes.

J’entendais le bruit de mes organes arrachés de mon corps, le bruit quant il avalait mon sang, le bruit quant il crachait mes os dehors.

Je ne savais pas s’il y avait une partie de mon corps qui n’était plus touchée.

« GUAHHHHHHH !! » Soudain, le hurlement perçant de Lexus s’était fait entendre.

Son hurlement était rempli de désespoir parce qu’il avait perdu son frère.

Lexus se perdait dans la haine et dans le chagrin, je ne pouvais m’empêcher d’avoir pitié de son âme tourmentée.

Même pendant qu’il gémissait de tristesse devant moi, je ne pouvais rien faire.

J’étais impuissant.

Comme s’il était fatigué d’avoir pleuré, Lexus avait recommencé à me manger l’estomac.

À ce moment-là, j’ai réalisé que sa bouche était dangereusement proche de ma région inférieure.

« A-ARRÊTE-ÇA ! ARRÊTE ÇA ! »

Son long pénis me pénétrait encore dans le rectum.

S’il avait mangé mon utérus, il aurait blessé les enfants qui grandissaient en moi.

Je ne pouvais pas permettre ça !

Je ne savais pas si Lexus le comprenait ou non, mais il n’avait pas touché mon utérus, mais il mangeait plutôt une autre partie de mon corps.

Mon propre sang m’étouffait, j’avais toussé faiblement.

Mon corps hurlait, mon cœur criait.

Devant cette cruauté, je me demande si mon âme allait aussi sombrer dans la spirale de la folie ?

J’avais l’impression que ma tête était divisée en deux, la douleur ne s’arrêtait pas.

En même temps, Lexus avait finalement atteint ses limites.

Son sperme blanc et épais avait jailli dans mon ventre.

La noirceur avait lentement englouti mon esprit, la dernière chose que j’avais entendue était le bruit de Lexus me dévorant le corps.

« Alors, qu’est-ce que tu fais ici ? »

« Maître Velke, je suis venu parce que j’ai entendu dire que le Maou-sama souffrait à cause de moi… »

Devant Velke, Lexus était assis en seiza avec une pancarte sur le corps portant la mention « Je suis un bâtard ».

Est-ce que ce genre de chose allait devenir le nouveau fétiche ici ?

Comme un jeu d’humiliation ou quelque chose comme ça ?

D’une certaine façon, j’avais mal à la tête en y pensant.

Je ne savais pas que Velke aimait ce genre de chose…

« Alors, pourquoi es-tu assis dans le couloir !? Tu es un obstacle ici ! » demanda Velke.

« Hii ! Je comprends… » Les oreilles de loup s’étaient affaissées en raison de la déprime.

« Si tu peux faire parfaitement ton travail de garde du château, je pourrais reconsidérer mon jugement sur toi, » continua Velke.

« V-Vraiment ? » s’exclama Lexus.

Le visage de Lexus s’était éclairci immédiatement lors des remarques de Velke.

Ses oreilles frémissent de haut en bas et de haut en bas avec excitation et il sauta en courant en criant. « Je vais faire de mon mieux ! »

En fait, je pensais toujours que Lexus faisait peur.

En imaginant à nouveau m’accoupler avec lui, mon corps avait tremblé involontairement.

Le traumatisme était déjà gravé au plus profond de mon esprit.

Il n’y avait personne à blâmer pour l’incident qui s’était produit, Lexus n’était pas lui-même à l’époque.

Je savais que Lexus ne me voulait aucun mal, mais j’avais quand même peur de lui.

Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave.

En chantant ça à moi-même, je m’étais tourné vers la chambre d’enfant pour jouer avec les enfants.

♡♡♡

Chapitre 26 : Loup-garou

Je savais que ce jour viendrait un jour.

Je le savais, mais je pense que mon cœur ne sera jamais vraiment prêt.

« … Je sais que tu es là, dépêche-toi de te révéler, » déclarai-je.

« Quoi ! … Ok..., » la queue entre les jambes, Lexus avait ouvert la porte après m’avoir parlé.

« Qu’est-ce que tu veux ? » demandai-je.

« Eu-Euh… C’est…, » balbutia Lexus.

Lexus avait hésité un peu plus avant de s’armer enfin de courage et de s’exclamer. « S’il vous plaît, donnez-moi une chance de me racheter ! Je veux enlacer le Maou-sama une fois de plus ! »

J’avais gémi, mais j’avais hoché la tête à Lexus.

Je mentirais si je disais que je n’avais pas peur.

La douleur, le désespoir, la tristesse… Mon corps se souvenait encore de tout.

« Maou-sama…, » déclara Lexus.

Lexus avait retiré mes vêtements doucement, il faisait très attention à ses ongles pointus pour qu’il ne me blesse pas la peau.

Les souvenirs étaient encore frais dans mon esprit, je m’étais immédiatement détendu pour que Lexus ne remarque pas le léger tremblement de mon corps, mais il l’avait quand même remarqué.

« Pardonnez-moi… À cause de moi… Je…, » balbutia Lexus.

Un regard de regret et de culpabilité avait rempli le visage de Lexus.

« Ce n’est pas grave…, » avais-je répondu, mais Lexus avait secoué la tête.

« Maou-sama, je suis désolé…, » il murmura en enfouissant son nez dans mes cheveux, en engloutissant mon petit corps dans son corps chaud.

J’avais essayé de calmer Lexus en lui tapotant doucement le dos.

Quoi qu’il en soit, quand j’avais vu une espèce de démon si triste devant moi, je ne pouvais m’empêcher de vouloir essayer de consoler son cœur en deuil, même si ledit démon m’avait déjà blessé.

« Lexus… Je sais que c’est dur, mais peux-tu m’en dire plus sur ton frère ? » demandai-je,

« Mon… frère ? » demanda Lexus.

« Oui, comment était Regina quand il était vivant ? » continuai-je.

« Ah… Mon frère est né un an avant moi. C’était un loup-garou vraiment remarquable. Je pense que c’est le jeune le plus prometteur de mon clan, » répondit Lexus.

« D’accord, » répondis-je.

« Il était très bon dans tout ce qu’il faisait, de l’art du sabre, de la chasse au camping. Il était très bon pour se cacher aussi. Comme je n’étais pas très bon à la chasse, mon frère me faisait partager une partie de son gibier, » expliqua Lexus.

Des gouttes de larmes commencèrent à tomber des yeux de Lexus alors qu’il se souvenait de son frère.

« Je… Je pense que plutôt que moi, mon frère aurait été plus apte à devenir le garde du Maou-sama…, » déclara Lexus.

Lexus m’avait serré dans ses bras en pleurant.

« Pourquoi... Pourquoi mon frère.. Il… Il s’est sacrifié pour moi… Pourquoi… ? » demanda Lexus.

« La raison est évidente, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Hein ? » demanda-t-il en réponse.

« Parce que tu es son précieux frère. Bien sûr qu’il n’hésitera pas à te sauver, » répondis-je.

Regina et Lexus devaient chasser pour se nourrir quand ils avaient été pris avec un groupe de chasseurs humains.

Regina savait qu’ils ne pouvaient pas fuir tous les deux les humains, alors Regina avait décidé de se sacrifier comme leurre pour qu’au moins son jeune frère puisse survivre.

« Parce que je suis son petit frère… ? Mais…, » déclara Lexus.

« Vous étiez très proches, non ? » demandai-je.

« Ouais. Avant même que notre village ne soit incendié par les humains, mon frère et moi étions toujours ensemble tous les jours, » expliqua Lexus.

« Si… Si tu étais dans la position de ton frère, que ferais-tu ? » demandai-je.

« Eh… ? »

« Imagine, si tu étais le frère aîné et que vous fuyiez tous les deux l’humain, que ferais-tu ? » demandai-je.

Lexus ferma les deux yeux, pensant au scénario avant de répondre sans hésitation. « Je sauverai mon jeune frère sans aucun doute. »

« Tu vois ? Regina a aussi pensé à la même chose que toi, » répondis-je.

La réponse était assez évidente : en tant qu’aîné, nous ferions tout ce que nous pouvions pour sauver notre jeune frère ou notre jeune sœur.

Constatant cela, Lexus continua à pleurer, il hurla pour son frère décédé, « Uuuuh... Frère… Frère… Uuuuuuh... »

J’avais continué à caresser son corps en sanglots et l’avais laissé pleurer à satiété.

♡♡♡

Chapitre 27 : Histoire parallèle, La vie quotidienne de Copper-kun

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vais vous faire visiter mon quotidien au château du Maou !

Première chose d’abord !

J’ai besoin de réveiller Maou-sama et de lui préparer un bain chaud pour qu’il puisse se baigner dans la baignoire pour soulager la tension dans son corps !

« Votre aide n’est pas nécessaire. »

Ah… En fait, Velke-sama de la tribu velluclesis avait terminé la préparation sans mon aide. 

Velke-sama est le conseiller le plus digne de confiance du Maou-sama et il est toujours resté proche de Maou-sama en tout temps.

Chaque fois que je demandais à Velke-sama s’il y avait quelque chose que je pouvais faire pour aider le Maou-sama, Velke-sama disait toujours que mon aide était inutile et rejetait mon offre.

Mais je n’abandonnerai pas !

La prochaine chose à faire aujourd’hui est de se préparer pour le bain matinal du Maou-sama !

Le Maou-sama adore prendre un bain chaud le matin alors j’allais préparer une serviette douce et moelleuse pour que le Maou-sama s’essuie après son bain.

« Votre aide n’est pas nécessaire. »

Uuuuuugh…

Une fois de plus, Velke-sama avait déjà terminé la préparation avant.

J’avais vu Velke-sama essuyer doucement le corps du Maou-sama et aider le Maou-sama aujourd’hui encore.

Ils ont toujours été ensemble, je suis jaloux !

Selon Alexius-sama, Velke-sama n’est qu’un harceleur.

Je me demande ce que signifie « harceleur » ?

Ok, le prochain boulot était de préparer le petit-déjeuner !

Elk-sama, l’incube est très bon pour cuisiner, tu sais !

« Fufufufu ~ Pourquoi bien sûr ~ le chemin vers le cœur de l’homme passe par l’estomac après tout, donc être bon en cuisine est un must ~. »

Peu importe combien de fois je l’avais vu, Elk-sama ressemblait à une belle grande sœur à l’extérieur, mais quand je l’avais senti, son parfum était comme un rapace affamé, prêt à bondir sur sa proie à tout moment.

J’avais décidé d’aider Elk-sama à préparer le petit-déjeuner.

Ah, c’est vrai !

Il y a quelque chose que je suis bon à faire !

Je suis très confiant dans mon habileté à faire de la nourriture sucrée !

Heureusement, le Maou-sama adore la nourriture sucrée !

Je venais de recevoir cette nouvelle recette de dessert qui m’avait semblé super délicieuse, alors j’avais décidé de me lancer le défi de préparer cette nouvelle recette pour le dessert du jour !

Ah, je l’ai enfin fini !

Devant moi, il y avait un énorme plateau de dessert.

J’en avais préparé assez pour avoir une portion de tout le monde, alors même s’ils se réveillaient trop tard et manquaient l’heure du déjeuner, il y aurait assez de restes pour qu’ils puissent manger.

J’avais apporté le dessert à la salle à manger et j’avais vu qu’Alexius-sama était déjà là.

Il bâilla et me fit signe d’entrer.

Alexius-sama… Il était… Un peu effrayant, si je puis dire.

Pour d’autres personnes, il pourrait sembler qu’Alexius-sama n’avait jamais rien fait d’autre que dormir toute la journée, mais je savais qu’Alexius-sama allait toujours voler vers un endroit lointain, à la recherche d’un autre démon.

Quand Alexius-sama revint au château de Maou, il était toujours mort de fatigue, d’où la raison pour laquelle il passait toujours son temps à dormir jusqu’à ce qu’il retrouve son énergie.

Velke-sama disait toujours qu’Alexius-sama était un parasite bon à rien, mais je savais qu’Alexius-sama était un homme travailleur.

« Oh mon, mon… Je suis désolé de vous avoir encore dérangé ce matin. »

« Ce n’est pas grave. J’ai pu m’entraîner grâce à toi aussi. »

Chaos-sama de la tribu des lézards et Sybyl-sama de la tribu des tigres nous ont rejoint dans la salle à manger.

Tous les deux avaient toujours passé la matinée à pratiquer leur art du sabre, même s’ils étaient déjà forts !

Ils étaient si incroyables !

« Bonjour, Copper. »

Mon meilleur ami, Lexus-kun, m’avait salué.

Lexus-kun est un loup-garou, nos races sont assez similaires, donc nous avons une relation étroite.

Avant d’entrer dans la salle à manger, Lexus-kun était à la recherche de Velke-sama.

Quand il était sûr que Velke-sama n’était nulle part où aller, Lexus-kun avait l’air visiblement détendu et s’était finalement assis pour un repas.

Velke-sama avait tellement battu Lexus-kun que Lexus-kun n’était qu’à un pouce des portes de la mort, d’où la raison pour laquelle Lexus-kun avait si peur de Velke-sama.

Une fois, j’avais posé une question à Velke-sama à ce sujet et Velke-sama avait dit que ce serait un gaspillage de tuer Lexus-kun car Velke-sama ne serait pas satisfait s’il avait tué Lexus-kun seulement une fois.

Je pense… Il vaudrait mieux que Lexus-kun garde ses distances avec Velke-sama pour le moment…

« Eugh. Ces sales bâtards… Qu’est-ce que vous faites là ? Dégagez de ma vue ! Shoo ! »

Uuuugh… Collin-sama, le Cath Sith nous intimidait à nouveau…

Il nous avait chassés de notre siège avec sa main.

Collin-sama était le conseiller financier du château du Maou.

Il savait quand acheter la marchandise au prix le plus bas et quand la vendre au prix le plus élevé.

Collin-sama est vraiment incroyable !

Bien que Collin-sama nous intimidait toujours tous les deux, il nous donnait parfois du bœuf séché tout en agissant durement comme d’habitude.

Je pense que les gens comme Collin-sama étaient ce qu’on pourrait appeler un tsundere.

Après le petit-déjeuner, la prochaine chose à faire était de faire la lessive.

Tout le personnel du château de Maou avait travaillé ensemble pour laver et sécher le linge.

Je ne savais pas pourquoi, mais nous n’avions pas besoin de balayer ou de nettoyer la poussière dans le château du Maou parce que, d’une certaine façon, le château était toujours propre et étincelant.

Peut-être est-ce grâce au pouvoir de notre Maou-sama ?

J’avais enfin fini mon devoir ! Yay!

Maintenant que j’avais du temps libre, j’avais fait le tour du château à la recherche de loups.

J’aime les loups !

Nous avions souvent échangé des informations sur le meilleur endroit pour cacher nos choses préférées dans le château de Maou.

Mais je ne leur dirais jamais l’endroit où j’avais caché le cadeau le plus précieux que j’avais reçu du Maou-sama.

Après avoir parlé avec les loups, j’avais fait le tour du château et j’avais rencontré un autre démon.

C’était un nagaraja, son nom est Naru… Son nom était très difficile à prononcer. Appelons-le Naru-sama !

J’avais demandé à Naru-sama où il allait et il m’avait répondu. « La salle d’audience. »

Hmm… Hier, il avait aussi dit qu’il allait aller dans la salle d’audience.

S’était-il peut-être perdu ?

J’étais arrivé dans la chambre des enfants !

Ici, il y avait beaucoup d’enfants démons qui s’amusaient.

Mes enfants étaient là aussi !

Vous savez, mes enfants étaient en fait plus fiables que moi…

Ils avaient dit que parce que leur père (c’est moi) n’était pas fiable, ils devaient se débrouiller en étant eux-mêmes fiables… Uuuuuugh…

« Oh. Copper, tu es là aussi ? »

Le Maou-sama ! Il était là !

Aujourd’hui était un jour de congé pour le Maou-sama alors il était venu ici pour s’asseoir et se détendre.

Je m’étais souvenu que le Maou-sama s’était plaint un jour qu’il avait besoin de deux jours de congé par semaine pour ne pas faire « ça ».

Bien sûr, Velke-sama était avec lui aussi, comme toujours.

Velke-sama avait l’air d’apprendre la magie à ses enfants aujourd’hui.

Je voulais aussi apprendre à mes enfants quelque chose d’utile…

Mais je ne pouvais rien leur apprendre puisque mon seul point fort était de faire le dessert…

Si frustrant…

Bref, aujourd’hui, j’avais joué avec mes enfants jusqu’au crépuscule.

Quand la nuit était arrivée, j’avais aidé Elk-sama à préparer le dîner de ce soir.

D’accord !

J’avais échoué à assister le Maou-sama dans sa préparation matinale, mais j’allais certainement aider le Maou-sama dans son organisation nocturne à coup sûr !

Cette fois, c’est sûr ! Je vais aider le Maou-sama !

« Votre aide n’est pas nécessaire. »

Uwawawah…

Comme prévu… J’avais encore perdu contre Velke-sama…

♡♡♡

Chapitre 28 : Elfe Noir

Deux démons étaient venus dans la salle d’audience ce jour-là.

Je suppose qu’ils doivent être jumeaux, car ils se ressemblaient beaucoup.

Ils avaient des oreilles pointues, une peau foncée et des yeux rouge sang.

Ils étaient vraiment très grands, je pense qu’ils devaient mesurer environ 190 cm.

Avec leur silhouette élancée et belle, tout le monde les prendrait pour des elfes.

{Ce sont des elfes noirs, Niveau 120 ! Leur nombre s’amenuise !}

« Nous demandons la permission de rencontrer le Maou-sama, » Les deux elfes noirs inclinèrent la tête à l’unisson.

« Permission accordée. Je suis le Maou, » répondis-je.

« Nous vous remercions de l’honneur que vous nous avez fait. Nous sommes des frères elfes noirs, » avaient-ils dit encore une fois en même temps.

« Nous voulons offrir notre force au Maou-sama. » L’un des deux avait dit le début, suivi de son frère. « Nous voulons offrir notre loyauté au Maou-sama. »

« Je vous suis vraiment reconnaissant pour vos sentiments sincères. En retour, je vous accorderai à tous les deux une famille, » répondis-je.

« Nous vous sommes éternellement reconnaissants de votre gentillesse ! » Tous les deux l’avaient dit à nouveau à l’unisson avec leur voix qui était vraiment séduisante.

« Dites-moi votre nom, » demandai-je.

« Je m’appelle Jill. » Jill, celui qui ne montrait que peu ou pas d’expression répondit. Même si son visage ne montrait aucune expression, il était toujours beau.

« Et je m’appelle Joe. » Joe ajouta, il affichait un doux sourire.

« Alors, lequel de vous deux copulera avec moi ? » leur avais-je demandé directement.

« … »

Ils se regardèrent l’un et l’autre, mais ils ne me répondirent pas.

« Maou-sama, je vous supplie d’attendre un instant que je tue d’abord ce type, » déclara le premier.

Soudain, les jumeaux devant moi avaient dégainé leur épée, prêts à se battre.

« J’ai bien peur que ce soit impossible. J’ai gagné 1527 fois, perdu 1527 fois et égalité 6782 fois contre toi. Cette fois, je te vaincrai, c’est sûr, » déclara Jill.

« C’est absurde, Jill. Je vais te brûler en cendres, » déclara Joe.

« C’est toi qui mourras, Joe. Pas moi, » déclara Jill.

O-oi ! Que s’est-il passé !? Je pensais que vous aviez une bonne relation !? Ne commencez pas à vous entretuer devant moi !

« S-stop ! » criai-je.

« Hein ? » Même quand ils étaient surpris, ils étaient toujours en parfaite synchronisation.

« Arrêtons de parler de qui tuera qui, d’accord ? Au lieu de cela, je veux que nous essayions de trouver un moyen plus pacifique de régler ce problème, » déclarai-je.

« Cela sera fait selon votre volonté. »

« Certainement. »

L’un avec peu de mots devrait être Jill et l’autre devrait être… Joe ? Je ne pouvais toujours pas les différencier.

« Comme je suis le frère aîné, le droit de copuler avec le Maou-sama m’appartient. »

« Hein ?? Répète ça ?? Tu veux mourir, hein ? Qu’entends-tu par grand frère ? Même si tu n’es qu’un sombre pervers. »

« Comment m’as-tu appelé ? Je vais te tuer. »

« Tu te souviens à quel point tu avais perdu quand on se battait au pont de Veru ? J’aurais dû te laisser pourrir à mort ! »

« Oh ? Alors tu as oublié qui t’a aidé à la cité de Rudol ? »

« Pourquoi n’arrêtes-tu pas de rapporter ces vieux trucs ? Ce qui me fait me souvenir que tu as aussi… »

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Tu as perdu la tête ? Espèce d’idiot, écoute-moi bien… »

Les deux elfes noirs avaient commencé à se chamailler l’un contre l’autre, leur insulte devenant de plus en plus vulgaire.

Je ne pouvais que les regarder avec anxiété quand Velke marmonna soudain. « Je me demande s’ils vont s’en sortir… »

« Tu veux mourir !? »

« Je vais te tuer, putain ! »

D’une manière ou d’une autre, nous étions de retour au début une fois de plus.

Même s’ils avaient été si polis et respectueux quand ils m’avaient demandé une audience, il n’y avait plus que des mots vulgaires qui sortaient de leur bouche.

Ah, je me sens déjà fatigué…

Je m’étais calmé et, le poing serré, j’avais crié. « Ça suffit ! Je le ferai avec vous deux, alors soyez sages et venez dans la salle d’accouplement avec obéissance ! »

Merde. Est-ce que je viens de creuser ma propre tombe… ?

***

Heureusement, le lit ne s’était pas brisé, mais j’avais eu de la difficulté à me stabiliser en raison des irrégularités du matelas.

« Je ne vous remercierai jamais assez de m’avoir accordé un descendant, Maou-sama. »

« Il n’y a pas de plus grand bonheur que celui-ci. »

Les elfes jumeaux noirs avaient commencé à se déshabiller, révélant leur muscle tonique et maigre.

Jill avait saisi sa chance de m’embrasser en premier, il fredonnait joyeusement quand je lui avais accordé ma bouche, approfondissant le baiser instantanément.

Notre langue s’était heurtée, notre salive se mélangeait comme un aphrodisiaque sucré.

Les sons humides de notre baiser, combinés à mes halètements, résonnaient dans la pièce.

« J’ai eu le premier baiser du Maou-sama ~, » déclara Jill.

C’était incroyable de voir comment Jill pouvait paraître si heureux même s’il restait sans expression.

« Jill, toi, bâtard…, » s’écria Joe.

Sans aucune hésitation, Joe avait saisi le cou de Jill et embrassa ses lèvres d’un seul geste.

U-uwah… Deux beaux elfes noirs qui s’embrassent juste devant moi !

Bien que le baiser avait l’air si féroce. Plutôt qu’un baiser, c’était plutôt une morsure.

Joe buvait délicieusement la salive de Jill et suçait ses lèvres inférieures.

« J’ai réussi à voler le premier baiser de Maou-sama, » déclara Joe.

« Crève, bordel, » déclara Jill, un dégoût évident s’était manifesté sur son visage.

Joe ne se sentait pas découragé, au contraire, il rampa vers moi et me demanda la permission de m’embrasser sans paroles, ce que je fis.

J’avais ouvert la bouche et sortis la langue, Joe avait immédiatement plongé sa langue dedans.

Le baiser était négligé et désordonné, mais c’était si bon.

Tous les deux étaient très habiles, ils connaissaient mon point sensible sans que je leur dise quoi que ce soit.

Pendant que j’étais préoccupé à embrasser Joe, Jill s’était glissée derrière moi et m’avait peloté les fesses.

« Ngh...Mnngh... »

Jill m’avait écarté les fesses, révélant mon trou rose à sa vue et pas un instant plus tard, j’avais senti une sensation d’humidité sur mes fesses.

Joe n’avait pas arrêté de me sucer les lèvres, sa langue avait exploré ma caverne chaude comme s’il voulait savourer chaque morceau de moi.

Comme ils m’attaquaient des deux côtés, mon esprit s’était peu à peu assombri de plaisir.

Bien sûr, Joe ne s’était pas arrêté à mes lèvres, il avait laissé des traces de baisers papillon de mon cou à ma poitrine.

« Ahng… »

J’avais poussé un gémissement quand sa langue avait touché mes tétons raides.

« Cela vous fait-il du bien ? Fufufufu ~ Maou-sama, je vous ferai ressentir encore plus de plaisir, » déclara Joe.

« Arrête de japper, c’est moi qui vais faire plaisir au Maou-sama, » Jill avait ricané avant qu’il ne plonge sa langue dans mon trou arrière, gagnant ainsi une secousse de tout mon corps.

J’avais suffoqué alors que cela m’avait coupé le souffle pendant que la langue de Jill continuait de pousser à travers mon anneau musculaire.

Alors que j’essayais de reprendre mon souffle, Joe m’avait soudain montré son énorme bite devant moi.

« Maou-sama, si vous êtes d’accord… Pouvez-vous bien lécher mon truc, s’il vous plaît ? » Joe demanda timidement, son visage était teinté de rose.

« Joe, enfoiré…, » déclara Jill.

« Tu as eu le premier baiser, n’est-ce pas ? C’est juste si j’ai eu le premier coup, » déclara Joe.

Malgré sa demande timide, l’érection de Joe se tenait fièrement, le bout gonflait comme s’il allait éclater d’une seconde à l’autre.

La puanteur de sa virilité envahissait mes narines, poussant mon corps qui était si habitué au plaisir de la chair a être lancés dans l’excitation.

J’avais léché le bout bombé, essayant de tester timidement son goût.

Le goût de son precum clair, combiné à une légère teinte de sa pisse, ne m’avait pas fait hésiter un instant.

En fait, j’étais de plus en plus excité.

J’avais essayé de prendre toute son érection dans ma bouche, mais en vain.

Même si Joe n’était qu’à mi-chemin en moi, le bout de son pénis me poussait déjà sur la gorge.

J’avais ainsi enduit sa tige de chair de ma salive, suçant et léchant la fine veine qui gonfle son pénis.

La sensation d’un pénis visiblement plus gros dans ma bouche était enivrante, je me demande quelle serait la taille de sa bite ?

Je fredonnais de joie quand Joe m’avait attrapé les cheveux, ses yeux rouge pourpre n’étaient remplis que de luxure.

« Nngh... ! »

Pendant que je me concentrais sur la succion de la tige enflée devant moi, Jill s’était soudainement emparé de mon pénis dans sa main.

La langue de Jill était encore à l’intérieur de moi, recouvrant ma fleur de sa salive collante et en même temps, ses doigts caressaient mon pénis avec adresse.

Mon corps avait secoué en réponse quand il avait poussé son doigt sur le bout de mon trou.

Son toucher était ferme, mais doux, comme s’il enfermait mon pénis dans un doux piège velouté.

« Maou-sama, je pense que cette partie de vous a été assez tendue, » déclara Jill.

Jill avait rétracté sa langue, laissant mon trou vide après ses étirements.

« Maou-sama, s’il vous plaît, laissez-moi être en vous. »

« Maou-sama, s’il vous plaît, recevez tout mon truc. »

Hmm… Je dois prendre la décision, hein… Alors… je prendrai d’abord celle du frère aîné !

« Avec le frère aîné ? »

« Jill est l’aîné, non ? »

« !? »

Deux paires d’yeux rouges s’élargissent à l’unisson.

« Je pense que c’est assez clair en vous regardant tous les deux lequel est lequel. De plus, en dépit de toutes ces rudes plaisanteries, vous vous entendez bien, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Après tout, il n’y avait aucune chance qu’ils puissent encore être ensemble s’ils n’avaient pas une bonne relation l’un avec l’autre.

« Le Maou-sama est la première personne qui remarque que je suis le frère aîné, » déclara Jill, suivi de Joe qui avait dit. « Le Maou-sama est la première personne qui remarque que je suis le petit frère. »

Et puis, tous les deux dirent à l’unisson. « Le Maou-sama est la première personne qui nous accepte tous les deux ensemble. »

Un regard de pur bonheur était peint sur leur visage, ils gloussaient comme si on leur avait enlevé d’énormes chaînes.

Jill s’était alors rapproché et avait poussé sa tige bombée à l’intérieur de moi, perçant mon trou fermé.

« Ngh... Agh… ! »

Le premier étirement avait été douloureux comme d’habitude, son manche épais et bulbeux écartait mes entrailles.

Lentement, Jill avait poussé toute son érection à l’intérieur de moi, centimètre par centimètre, la brûlure du bout droit avait envoyé des frissons partout sur mon corps.

J’avais essayé de réguler ma respiration. Mais peu importe combien de fois je l’avais subit, je ne pouvais pas m’habituer à la douleur.

Jill s’arrêta lorsque sa bite atteignit mon rectum, sa longue tige battait impitoyablement et touchait tous les nerfs sensibles.

« Je suis pleinement en vous, Maou-sama. »

« Ah… Je suis si jaloux… Maou-sama, est-ce bon si je me mets dans votre bouche ? »

Conformément à la demande de Joe, je m’étais déplacé pour pouvoir à nouveau prendre sa bite dans ma bouche, en prenant soin de ne pas gratter la tige sensible avec mes dents.

« Nngh ! »

Quand Joe avait été en sécurité à l’intérieur de ma bouche chaude, Jill avait commencé à faire des allers-retours entre moi et Joe.

Ma bouche inférieure et supérieure avait été laissée à la merci du jumeau.

Joe avait aussi recommencé à me tenir les cheveux en poussant ses hanches à l’intérieur et à l’extérieur.

C’était étouffant, les larmes commençaient à gonfler du coin de mes yeux, je ne pouvais pas respirer ni parler.

Mais, la douleur ruisselante me faisait du bien.

La frontière entre le plaisir et la douleur s’était longtemps perdue, je n’étais plus qu’un désordre tordu.

Un filet de salive, mélangée au precum clair de Joe, s’était répandu librement depuis le coin de ma bouche.

« Ahng… Nngh… Maou-sama… Maou-sama… Je… Je ne peux pas me retenir… Nii-san, je n’en peux plus…, » Joe haleta, la sueur coulant de son front, faisant briller sa peau sombre dans la lumière.

En entendant le plaidoyer de son frère, Jill avait tiré mon corps vers lui et s’était effondré dans le lit pour que Joe ait une vision parfaite de l’endroit où Jill et moi étions connectés.

P-Pas moyen… Est-ce qu’il va aller —

« Ahh, cher frère… C’est plus fort que moi, viens te soulager ici. »

Jill avait extrait son pénis, mais mon trou n’avait pas laissé longtemps un vide béant parce que Joe avait immédiatement remplacé l’espace vide par sa propre bite.

« Nnghhh ! »

Joe avait poussé notre corps ensemble, alors j’avais été pris en sandwich entre ces deux frères.

Il enroula notre langue ensemble, suçant mes dents et grignotant sur mes lèvres gonflées.

Il avait incliné sa verge pour atteindre tous mes points sensibles, abusant de ma prostate à chaque poussée.

Puis, aussi soudain qu’il était arrivé, Joe avait arraché sa bite et Jill n’avait pas perdu de temps pour me remplir une fois de plus de sa tige enflée.

Les jumeaux elfes noirs avaient alterné en se poussant à l’intérieur de moi, ne me laissant jamais vide plus d’une seconde.

« Ahh… Maou-sama… Maou-sama… Merci de nous accepter tous les deux… »

« Maou-sama… Maou-sama… Veuillez nous garder… Votre humble serviteur… Près de vous… »

Comme Jill ne pouvait pas m’embrasser avec cette position, Joe étant le frère toujours compréhensif qu’il était, il avait sucé ma salive et l’avait avalée avec avidité.

Puis, Joe s’était penché vers le bas et avait versé le mélange dans la bouche ouverte de Jill.

Le frère aîné fredonnait avec ardeur, savourant le liquide visqueux comme si c’était la meilleure délicatesse qu’il ait jamais eue.

« Comme prévu, la salive du Maou-sama est très délicieuse, » dit Jill en se léchant les lèvres, réticent à laisser s’écouler toute mon salive.

Joe avait enfoncé sa langue en moi, en avalant mon excès de salive. « Je suis d’accord, notre Maou-sama est le meilleur. »

Tous les deux avaient continué à alterner leurs bites jusqu’à ce que je ne sache plus quelle bite était laquelle.

La seule chose que je ressentais, c’était le plaisir intense qu’ils ressentaient en moi en me pénétrant profondément, me conduisant au bord de l’extase.

« Maou-sama… Maou-sama… Je ne peux pas…, » Jill sursauta et arrêta son va-et-vient.

Et même pas une seconde plus tard, le bout de Joe s’était frotté sur mon entrée, me poussant même si Jill avait encore sa verge au fond de moi.

Ne me dis pas qu’ils vont… !

« Ah… Maou-sama… Maou-sama… »

Joe avait chanté mon nom comme une prière pendant qu’il poussait avec force sa bite en moi, déchirant mon trou abusé pour lui donner plus de place.

« Akh- ! Aaangh… ! Akhhhh… ! Ngh ! Ahh ! » J’avais gémi humblement, une douleur aiguë se déplaçait de mon entrée jusqu’à la pointe de mes cheveux.

J’avais du mal à respirer, la douleur était trop forte.

« Uwaa-ahah ! Ahhhh… ! Ngh ! Ahhhh ! » J’avais pleuré sans vergogne, j’avais mal à la gorge à force de crier, mais la douleur dans mes fesses avait déjà fait disparaître toute ma raison.

Mon intérieur était déjà rempli à ras bord avec une bite à l’intérieur, c’était un ajustement serré, mais Joe avait continué à étirer mon anneau de muscle jusqu’à ce qu’il soit finalement complètement enveloppé à l’intérieur.

Deux bites gonflées palpitaient à l’intérieur de moi, faisant un gâchis de chaleur veloutée juste en restant immobile.

Les larmes coulaient librement de mes yeux, je ne pouvais pas l’arrêter et je ne voulais pas l’arrêter.

Comme s’il demandait pardon, Joe avait léché mes larmes et m’avait dorloté avec de petits baisers pour soulager ma douleur.

« Nous ne faisons plus qu’un. » Les jumeaux avaient à nouveau parlé à l’unisson.

Je pouvais voir mon estomac visiblement bombé avec deux bites massives à l’intérieur.

Il n’y avait plus de force dans mon corps, la seule chose que je pouvais faire était de me tordre faiblement, car mon corps essayait de s’adapter du mieux qu’il pouvait.

« Nngh... A-Assez… Plein… A-Attendez ! Ne bougez pas encore ! » avais-je crié désespérément, je ne pouvais pas le supporter s’ils commençaient à bouger tout de suite !

« Nous attendrons, Maou-sama. »

« Peu importe combien de temps, nous attendrons. »

Jill et Joe m’avaient dorloté avec des caresses et des baisers affectueux, essayant de soulager mes muscles raidis.

Fidèles à leurs paroles, ils ne bougeaient pas d’un pouce et attendaient patiemment que ma respiration s’égalisât.

J’avais hoché la tête pour leur dire que j’étais prêt, je ne pouvais toujours pas me faire confiance pour parler à voix haute.

Lentement, ils m’avaient fait entrer et sortir leur membre souple.

« Ah… ! NNghhh… ! Mmngh… ! A-ngh… ! »

Leur pénis gonflé pénétrait si profondément qu’il allait jusqu’au bout.

Chaque fois qu’ils se mettaient à pistonner, le bout de leur verge me faisait gonfler l’estomac, comme si j’étais déjà enceinte.

Douleur, plaisir, chaleur, tout se mêlait, brouillant mes pensées.

Joe et Jill n’arrêtaient pas d’abuser de mon corps, d’entrer et de sortir.

Ils chantèrent mon nom et gémirent de joie, remplissant la pièce de leur son.

« Ngh... Je jouis… »

« Ahng… Je jouis… »

« Aaaaaanghh... !! »

En même temps, ils plongeaient leur bite et libéraient leur sperme si profondément en moi que je sentais leur sperme visqueux coller sur mon ventre.

***

{Vous avez gagné 6 niveaux en vous accouplant avec des frères elfes noirs ! Vous avez gagné la magie offensive de niveau 80 ! Vous avez gagné 22 œufs d’elfe noir !}

Joe m’avait couvert de baisers pendant qu’on attendait que leur bite raide s’assouplisse.

« Nous vous remercions d’avoir porté nos enfants. Comme ce sont mes enfants, je suis sûr qu’ils deviendront des elfes noirs forts. »

« Ha ! Tu n’auras que 2 enfants au maximum. »

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu n’en auras pas ! Je ne le permets pas ! »

« Je vais te tuer, putain ! »

« J’aimerais te voir essayer ! »

Umm... Vous deux, ne vous battez pas tant que vous êtes encore en moi… ? Au moins, s’il vous plaît, sortez d’abord votre bite si vous voulez vous battre…

♡♡♡

Chapitre 29 : Histoire parallèle, La vie quotidienne du héros

« Kira… Onii-tan… Mon corps… cela me donne… chaud… »

« Mao-tan… Ah… Cette partie de toi gonfle tellement… Ne t’inquiète pas… Onii-tan embrassera ta douleur, d’accord ? »

« Ahng… ! Onii-tan… ! Mon… Mes fesses me démangent… ! Kira onii-tan, serre-moi dans tes bras ! »

« Mao-tan… Mao-tan… Tes fesses… Je vais gratter la démangeaison avec mon excalibur, d’accord ? »

Et puis… Je… à Mao-tan…

***

« Wuah ! Ha… Ha… Un rêve, hein… »

C’est vrai, la vie quotidienne du héros avait commencé par un rêve humide perverti.

Le héros, le souffle lourd, s’agrippait à son « fils » vif, le caressant jusqu’à une dureté totale.

« Gh — … Ah… Ahng… »

Mao-tan… Mao-tan… Ahn… Ah… Dans le rêve d’aujourd’hui aussi… Je n’ai pas pu mettre mon « fils » dans les fesses de Mao-tan ! Ah… Je veux plonger mon excalibur dans le bourgeon florissant de Mao-tan… Mao-tan… Mao-tan… Ahn…

Alors qu’il songeait à faire diverses choses obscènes à un enfant innocent de 10 ans, le héros avait agrippé quelque chose entre ses mains.

Aujourd’hui aussi, le héros était en pleine forme.

***

Le héros commençait à agir tôt le matin.

Le héros s’était réveillé avant le lever du soleil et avait commencé à pratiquer sa magie et son art du sabre.

Le héros avait balancé son épée pendant 1000 fois et avait incanté un sort, mais il s’était arrêté juste avant la fin du sort pour l’annuler afin de pouvoir pratiquer sa magie à plusieurs reprises sans endommager la zone environnante.

Bien sûr, la figure vaillante du héros pendant qu’il s’entraînait était un spectacle à voir.

Un groupe de jeunes filles s’était réveillé tôt le matin, mort de fatigue, afin d’avoir un aperçu de la pratique matinale du héros.

« Kyaaaa ! ~ Le front du Héros scintille de sueur, c’est merveilleux ! ~ »

« Transpirer le matin est bon pour le corps. Votre teint devient plus clair et vous pouvez avoir une meilleure endurance, » le héros répondit au groupe de jeunes filles qui criaient.

« Kyaaaa ~ Héros ! Comme c’est charmant ! ~, » leurs yeux avaient pris la forme d’un cœur en regardant la silhouette en sueur du héros.

« Fu—! Ha ! Ha ! » Le héros reprit son entraînement du matin.

Maintenant, essayons de voir l’esprit du héros. Le même héros qui avait tué des milliers de monstres, le protecteur de l’humanité.

Un Mao-tan ! Deux Mao-tan ! Trois Mao-tan ! Ah… Mao-tan… ! Ces lèvres pulpeuses et petites… ! Mao-tan… Je veux le mettre dans la petite bouche de Mao-tan… Rends-le super mouillé… Super collant… Ah… Mao-tan… ! Ah… ! Ahn… ! Mao-tan… Alors moe… ! Mao-tan… ! Ah, j’ai oublié de compter.

C’est vrai, c’était la ligne de pensée habituelle du héros. Rien d’inhabituel.

Maintenant que le héros avait terminé son entraînement du matin, il était retourné dans sa chambre pour prendre son petit déjeuner.

Le héros qui avait des pouvoirs de triches avait préparé un repas ensoleillé avec du bacon sur la poêle et une portion de sandwich.

Puis le héros avait commencé à prendre son petit déjeuner en lisant le journal d’aujourd’hui.

***

« Afin de célébrer le travail réussi du héros dans la lutte contre les inondations dans la ville de Mild City, nous prévoyons d’organiser un dîner de charité. Le représentant du pays voisin participera également au banquet… »

« Même si je suis le héros, je ne suis qu’un aventurier ordinaire. Pour moi, venir à une si grande fête comme celle-là est un peu…, » déclara le héros.

« Qu’est-ce que vous racontez ? Monsieur le Héros, vous êtes le héros de notre pays, bien sûr votre participation sera essentielle pour la célébration. »

« Si vous insistez…, » déclara le héros.

Le héros était au milieu de la réunion du parlement de ce pays, le roi essayait de convaincre le héros de se joindre à la fête.

De l’extérieur, le héros semblait si vaillant et vibrant, l’exemple parfait d’un prince de conte de fées.

Maintenant, jetons un coup d’œil dans les pensées intérieures du héros…

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaah… Si ennuyeux… Siiiiiii ennuyeux… Je n’ai aucun désir d’être impliqué dans une chose aussi superficielle. Plutôt que cela, je préférerais passer mon temps à flirter avec Mao-tan… Ah… Qui veut bavarder avec un vieil homme de toute façon ? Ugh… L’inconvénient d’être un héros, c’est que… Ah… Mao-tan… Mao-tan… La peau douce de Mao-tan devait être si douce… Ses petites lèvres… Avec mon excalibur… Je veux… Mao-tan…

Tout en pensant à des choses obscènes, le héros sourit doucement, soulageant le cœur de tous avec son visage apaisant.

« Ensuite, il y a un développement étrange dans le mouvement des populations démoniaques. D’après nos renseignements, le Maou a été ressuscité. Si c’est vrai, nous devrons prendre des précautions pour régler ce problème…, » déclara le roi.

« C’est impossible. » Le héros déclara ça sans ambages avant d’ajouter. « J’ai traqué les démons jusqu’à leur extinction. La renaissance du Maou est tout simplement impossible. »

« Si c’est ce qu’a dit le héros, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’informations aussi triviales, » répondit le roi.

« Compris. Le prochain ordre du jour est… »

Le héros avait fait un excellent travail en exterminant les populations démoniaques, tous les nobles avaient mis une grande confiance dans la parole du héros dans tout ce qui concerne les démons.

***

Une fois la rencontre terminée, le héros avait traversé le couloir du château pour déjeuner dans la ville lorsqu’une voix mélodieuse lui avait parlé. « Killatur ! »

La voix appartenait à une jeune femme aux longs cheveux blonds et au beau visage. C’était Millalud, la première princesse de ce pays.

« Princesse Millalud. »

« Ah Sire Killatur, c’est un plaisir de vous rencontrer ici, » déclara la princesse.

Bien sûr, dans chaque conte de fées, la princesse épousera le héros qui avait sauvé son pays. La famille royale de ce pays avait également essayé d’obtenir que la première princesse, Millalud, épouse le héros.

« Oh, Sire Killatur… Chaque fois que vous allez exterminer d’affreux démons, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter… Mon cœur a l’impression qu’il va éclater d’angoisse. Je ne peux pas dormir la nuit parce que je ne puis m’empêcher de m’inquiéter du bien-être de Sire Killatur…, » la princesse murmura en s’accrochant au héros, pressant ses deux montagnes voluptueuses sur le solide torse du héros.

Oui, elle utilisait pleinement sa poitrine rebondissante, l’arme la plus mortelle qu’une dame pouvait avoir.

Une arme que notre Maou n’avait pas.

« Princesse Millalud, ne vous inquiétez pas pour moi. J’apprécie votre intérêt, mais exterminer les démons est mon devoir. Je n’abandonnerai jamais mon devoir, même si c’est dangereux, » déclara le héros.

Agrh… Sa poitrine est si dégoûtante… Ne me parle pas de son parfum… Agrh… Si dégoûtant… Ah… Si seulement Mao-tan était là… L’odeur du savon qui imprègne le corps délectable de Mao-tan… Ah… Je veux faire différentes choses avec Mao-tan… Mon « fils » sera certainement ravi de voir Mao-tan fraîchement sorti du bain… Ah Mao-tan… Je veux voir Mao-tan… Ah… Je veux serrer Mao-tan dans mes bras, d’accord… Mon « fils » se réveillera sûrement dans un instant si Mao-tan s’accroche à moi… Ah Mao-tan…

« Sire Killatur…, » déclara la princesse.

« Princesse Millalud… »

La princesse et le héros se regardèrent l’un et l’autre, leur silhouette semblait si éthérée comme s’ils étaient sortis d’un tableau.

Tous ceux qui avaient vu cette scène n’avaient pas pu s’empêcher de reconnaître que la princesse et le héros étaient si incroyablement beaux ensemble.

***

Après s’être séparé de la princesse Millalud, le héros avait finalement pu déjeuner dans la ville.

Quand il eut fini de manger, le héros poursuivit son aventure dans le quartier des bidonvilles.

Le héros avait mis son capuchon pour rester incognito, il s’était glissé à travers la rue animée avec un pied souple jusqu’à ce qu’il s’arrête devant une maison d’apparence ordinaire.

Il frappa légèrement à la porte et prononça un mot de passe secret, révélant que la porte était ouverte.

« Oh, c’est encore vous. »

« As-tu de nouvelles informations ? »

On aurait dit que le héros recueillait secrètement des informations sans que la guilde s’en aperçoive.

« Peu importe combien de fois vous me le demandez, la réponse restera la même… Je vous l’ai dit. Nous avons vu un jeune garçon qui correspond à la description de votre “Mao” dans le pays voisin, mais il est difficile d’aller à la racine, car le pays voisin est très grand et ils n’ont pas de système de recensement fiable… Donnez-nous un peu plus de temps… »

« Si c’est de l’argent que tu veux, je paierai, peu importe combien tu me le demandes, » déclara le héros.

« Vous… Quelle est la relation entre vous et ce garçon ? »

« Si tu n’as pas l’intention de m’aider, je veux que tu me rendes mon argent, » déclara le héros.

Le courtier en information s’était immédiatement raidi. « Je continuerai à chercher des informations. »

« Si quelque chose arrivait à cet établissement, tu comprends que tu ne dois pas parler de notre réunion, n’est-ce pas ? » demanda le héros.

« Je comprends. »

Il va sans dire que le héros ne voulait pas que quelqu’un d’autre sache qu’il tentait désespérément de retrouver Maou.

Le courtier en information savait très bien qu’un sort pire que la mort l’attendait s’il rompait sa promesse avec le héros.

Une fois que le héros avait terminé son travail avec le courtier en information, il était retourné dans la rue principale et avait retiré sa capuche.

« Ah ! C’est le héros !! »

« Vous avez raison ! C’est le héros !! »

Alors que le héros s’approchait d’un orphelinat, un groupe de jeunes filles et garçons âgés de 10 à 13 ans avaient agité leurs bras avec enthousiasme devant le héros.

Bien sûr, le héros avait rendu le geste excité avec son sourire chaleureux habituel.

Le héros était entré dans la cour de l’orphelinat et s’était dirigé vers la bonne sœur.

« Ce n’est pas grand-chose, mais prenez ça, » le héros avait dit cela en donnant un sac d’or à sa sœur.

« Wh-aoww ! C’est trop ! » s’exclama la sœur.

« Les enfants sont le trésor de notre pays. Il est de mon devoir de les aider de toutes les manières possibles, » déclara le héros.

« Oh mon Dieu… Monsieur le Héros… Merci beaucoup ! »

Après ça, le héros retroussa ses manches, prêt à jouer avec les enfants excités.

« Eh bien alors ! Aujourd’hui, je vais jouer avec vous. Si quelqu’un veut jouer avec moi, venez ici ! »

« Waaaaaah ! ~ Héros ! Porte-moi, s’il te plaît ! »

« Ah ! Porte-moi ensuite, porte-moi ensuite ! ~ »

« Ahahhaa, allez, alignez-vous tout le monde. Je vous porterai tous ! »

Le héros portait deux enfants en même temps sur ses deux bras. La vue du héros jouant avec un groupe d’enfants était vraiment réconfortante.

Ouais, le héros est un shotacon donc bien sûr, il serait ravi de jouer avec de jeunes enfants. Surtout quand les enfants portaient des pantalons courts comme ça… Bien sûr, il était normal pour les enfants jeunes et vifs de porter des pantalons courts… Mais le héros était un pervers après tout… Hmm..

Maintenant, jetons un coup d’œil dans les pensées intérieures du héros... .

Ces enfants ont perdu leur parent lors de la guerre… Ce n’est pas seulement les démons, mais les humains eux-mêmes se font la guerre… Je me demande si je peux faire quelque chose pour protéger le sourire de ces enfants.

… C’était une ligne de pensée normale et honnête.

Hmm… Peut-être avons-nous regardé dans la pensée d’une mauvaise personne ? Ah non, c’était bien le héros.

***

« Hero-niichan, au revoir ! ~ » Les enfants faisaient d’un rire rafraîchissant alors qu’ils faisaient leurs adieux.

Maintenant que le héros avait fini de jouer avec les enfants, regardons de nouveau les pensées du héros…

Ahhhh… Je le savais, les pantalons courts sont étonnants… ! Je veux que Mao-tan porte des pantalons courts… Et puis… Mao-tan va courir vers moi en criant « Onii-tan ! ~, Mais alors Mao-tan tombera et s’égratignera l’un de ses genoux… Alors… je lui lécherai le genou blessé… Je vais lécher le genou de Mao-tan… Lèche-le… Je vais le lécher… Lèche sa peau douce et lisse… Ahh... . Mao-tan… ! Nnghhhh… ! J’ai l’impression que je vais jouir… ! Qu’est-ce que… ? Ngh... .Ahn… Mao-tan… Mao-tan… Ah… Ah…

Quelle… Quelle pensée indécente...

Je vois… Le héros n’était donc pas un shotacon mais un mao-con.

***

C’est la nuit.

Le héros avait eu un simple dîner, avait pris un bain et s’était changé avec un simple pyjama, prêt à aller dormir.

C’était une routine normale et simple, sauf que…

La main du héros s’était glissée dans le couvre-lit, voyageant vers le bas jusqu’à son pantalon et avec ses doigts habiles, il avait caressé son excitation en pensant à un certain jeune garçon.

Ah… Ah… Ah… Ahng… Nngh… Mao-tan… Mao-tan… Ah ! Ahng… ! Si tu touches Onii-tan comme ça… ! Nngh… ! Onii-tan va… Nngh… ! Onii-tan va bientôt jouir… ! Ah… ! Ah… ! Mao-tan… ! Quand tu sirotes mon excalibur comme ça… ! Nngh… ! Ah ! Ahhhh ! Mao-tan ! Mao-tan ! Je… Je jouis… ! Nnghh !

Après avoir satisfait ses pulsions sexuelles élevées au point d’irriter presque sa verge sensible, le héros s’endormit enfin tranquillement.

Et c’était la conclusion de la vie quotidienne paisible du héros.

♡♡♡

Chapitre 30 : De cœur à cœur

Aujourd’hui, j’étais allé à la cuisine pour aller chercher de la nourriture.

Sur le dessus de la table, il y avait une assiette de confiserie alléchante.

J’avais inconsciemment déplacé ma main en direction du chocolat et j’avais entendu une voix m’avertir.

« Maou-sama, ce bonbon n’est pas à vous de le manger, vous savez ? » C’était Elk, l’incube qui travaillait comme chef dans le château.

Le chocolat rond et scintillant avait l’air si tentant… Si… séduisant…

« Hm… Vas-tu le donner à quelqu’un d’autre ? » demandai-je.

« C’est un… Prototype. Je fais une expérience, » répondit Elk. 

« Hmm…, » murmurai-je.

« Je le donnerai au Maou-sama dès que je l’aurai mis au point. » La belle femme avait cligné des yeux… Non… Le bel homme. Oui, un homme.

C’était donc un prototype… Alors ça veut dire que je peux le manger, non ?

Sans aucune hésitation, j’avais pris un des chocolats ronds.

Le chocolat était trop gros et je voulais le briser en deux, mais il me semblait inutile de ne pas tout manger d’un coup, alors j’avais décidé de le mettre dans ma bouche.

Comme ma bouche était pleine de chocolat, les doux mélanges fondirent dans ma bouche, répandant le liquide sucré dans tous les coins de ma bouche.

À ce moment-là… Tout à coup, j’avais eu très chaud, mon corps brûlait.

« Hy-ah ! » J’avais eu le souffle coupé.

« Maou-sama !? Hein !? L’avez-vous mangé !? » s’exclama Elk.

Ma vision était floue, tout tournait en rond.

C’était comme si tout le sol tremblait sous moi.

Qu’est-ce qui se passait ? Était-ce la sucrerie ? Qu’est-ce qu’Elk y a mis ?

« Qu’as-tu mis dans le chocolat ? Argh… J’ai mal à la tête…, » déclarai-je.

« Oh mon Dieu ! »

Elk m’avait immédiatement remis un verre d’eau que j’avais accepté avec reconnaissance.

Après avoir avalé l’eau, je pouvais enfin me sentir me calmer un peu.

« Ce bonbon est une recette spéciale transmise par le clan des démons du sexe… Nous utilisons du saké., » déclara Elk.

Ah… Saké… Alors il a utilisé du saké… Pas étonnant que mon corps soit chaud…

« … et une petite quantité d’aphrodisiaque, des médicaments spéciaux pour stimuler la libido et un autre pour te faire sentir plus obscène, » déclara Elk.

« Quel genre de choses penses-tu faire !? » m’écriai-je.

« Fufu ~ je pensais le donner au Maou-sama plus tard. Je suis sûr que vous deviendrez si délectable après l’avoir mangé, mais celui que vous avez mangé est encore un prototype. J’y ai ajouté trop d’aphrodisiaque pour que l’effet soit un peu trop efficace, » expliqua Elk.

Soudain, mon « fils » était devenu plus grand dans mon pantalon, même si je n’y avais pas touché du tout.

Mon corps aussi était redevenu chaud, bon sang ce chocolat ! Pourquoi est-ce si efficace ?

« Jeune maître, en ce qui concerne notre plan pour le prochain démon à concevoir…, » déclara Velke.

À ce moment-là, Velke était allé dans la cuisine.

J’avais l’impression que mon corps était lourd comme si quelqu’un me clouait au sol.

J’avais gémi faiblement le nom de Velke et j’avais étendu les bras, suppliant Velke de me porter dans ses bras. « Ve-Velke… Velke… »

J’avais eu l’intuition que cet incube pervers me dévorerait si je restais avec lui.

Bien sûr, Velke m’avait immédiatement serré dans ses bras et m’avait tenu sans aucune hésitation.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? » demanda Velke.

« Le Maou-sama a mangé des bonbons avec du saké dedans, » répondit Elk.

« Quoi ? Le corps du jeune maître est encore celui d’un enfant !! » s’écria Velke.

« C’était un accident. Mais à ce propos, Maou-sama, ressentez-vous une gêne ? Je prendrai l’entière responsabilité de vous réconforter si vous le voulez ~, » déclara Elk.

« Votre aide n’est pas nécessaire. Je trouverai un moyen, » répondit Velke sèchement.

Ugh… J’aimerais qu’ils arrêtent de se disputer et qu’ils m’emmènent au lit…

***

Velke était sorti de la cuisine, m’avait amené dans sa chambre et m’avait mis sur son lit doucement.

« Jeune maître, vas-tu bien ? » demanda Velke.

« Ah… Je ne vais pas… bien…, » répondis-je.

Merde… Ma tête tourne et mon corps est brûlant, j’ai l’impression que mon esprit est en train de fondre…

« Velke… Tiens-moi…, » déclarai-je.

« Affirmatif, » Velke m’encercla dans son étreinte et la sensation de douleur vibrait sur tout mon corps.

C’était douloureux… C’était frustrant… Mes émotions devenaient incontrôlables…

« Velke… Mon corps… Est en train de brûler… S’il te plaît… Réconforte-moi…, » ordonnai-je.

« Par cela… Tu veux dire que tu veux que je t’embrasse… ? » demanda Velke.

Je sentais mon corps bouillir de l’intérieur, ma vision était teinte en rouge.

Je n’arrivais pas à penser correctement, mes pensées rationnelles avaient déjà disparu depuis longtemps quand la chaleur insupportable avait surgi de l’intérieur.

« Me faire l’amour…, » j’avais expiré.

« Affirmatif, » Velke chuchota dans mon oreille, me faisant trembler d’excitation.

***

Velke avait jeté mes vêtements systématiquement et il avait fait errer sa main sur tout mon corps si doucement, comme s’il caressait de l’eau plate.

L’endroit que Velke touchait était brûlant, une traînée de folie brûlante suivait à chaque caresse.

« Plus…, » déclarai-je.

« Plus ? »

« Plus fort… Touche-moi plus…, » ordonnai-je.

Velke me touchait comme si j’étais une porcelaine fragile, mais ce n’était pas ce que mon corps désirait.

Je voulais qu’il me frappe, qu’il m’attrape jusqu’à ce que ça fasse mal.

Plus… Plus fort… Plus fort…

De ma poitrine, de mon dos et jusqu’à mes cuisses… Velke avait exploré chaque centimètre de ma peau avec ses doigts agiles avant qu’il ne commence à ronger mon corps sensible.

« Ah !! » J’avais crié pendant que mon corps se remplissait de joie, des secousses d’électricité avaient parcouru mon corps.

Velke ne s’était même pas approché de ma bite, et j’avais joui quand il m’avait mordu la peau.

« Maou-sama… Si sensible… Chaque partie de toi est… C’est si doux…, » déclara Velke.

« Plus… Plus… Touche-moi plus… ! »

Je ne savais même plus ce que je disais.

Des fils de sperme blanc chaud s’étaient regroupés sur mon estomac, mais je n’étais pas près d’avoir fini.

J’étais encore en train d’éjaculer, car ce maudit chocolat était plus fort que je ne le pensais.

J’avais soif de plus de toucher, je voulais plus de liberté.

« Uugh… Je viens de jouir, mais je ne suis toujours pas satisfait…, » déclarai-je.

« Je vois. Alors, allons-y. »

« AAAAAAAAHNG... ! »

Velke avait glissé sa virilité dans mon anus, pénétrant dans mon étroit mur de muscles.

À cause de l’aphrodisiaque, mon corps était devenu complètement obscène.

La douleur que j’avais à l’intérieur de moi, si soudainement étirée, n’était rien d’autre qu’un plaisir.

Velke avait lentement enfoncé sa verge, il n’était pas encore complètement gainé par moi.

Je me sentais me contracter à chaque mouvement, comme si tout mon corps le suppliait de me remplir sans paroles.

Quand la tête bulbeuse fut enfin rentrée, Velke fit une pause.

Cela me donna un moment pour reprendre mon souffle.

« Plus…, » déclarai-je.

« Mais jeune maître, tu n’y es pas encore habitué…, » m’avait prévenu Velke.

« C’est bon… Dépêche-toi… »

C’est bon, même si tu me casses, je veux la tige brûlante de Velke en moi le plus tôt possible.

Après avoir reçu des supplications désespérées de ma part, Velke hocha la tête et commença à pousser ses hanches, me remplissant à ras bord de sa verge chaude.

Il avait fait entrer et sortir son pénis, et chaque fois qu’il s’était enfoncé, il m’avait détruit de l’intérieur.

La douleur et le plaisir se mélangeaient, mon cerveau s’était embrouillé à cause de toute cette sensation de brûlure.

« Plus… ! Plus… ! Angh… ! Haaa ! »

« Jeune maître… Pas plus que ça, ça ne fera peser un fardeau sur ton corps… Ngh- ! » déclara Velke.

Le bout émoussé de Velke frotta mon rectum, il arqua ses hanches en pénétrant profondément en moi, recouvrant mes murs de son sperme chaud.

« Ngh- si bien ! Hy-ah… ! Ngh — ! C’est si bonnnnn ! Ahng… ! » criai-je.

Mon esprit enivré n’arrêtait pas de chercher la libération, pour plus de friction, pour plus de plaisir… De plus en plus…

Je n’en avais jamais assez…

Mon corps souffrait. Je n’avais même pas compris pourquoi ça m’arrive à moi.

« Hy-ah… ! Ah… ! »

« Est-ce assez… ? » demanda Velke.

« Non ! Plus… Ngh- ! »

Velke me pressa sur le matelas avec son corps, m’enveloppa de sa chaleur et accéléra à nouveau son rythme.

Le lit grinçait sous la pression alors que Velke claquait ses hanches vers l’avant, frottant mon point de plaisir à chaque poussée.

« Je… Qu’est-ce que je fous ici… ! » avais-je crié de désespoir.

« Jeune maître…, » demanda Velke.

De grosses gouttes de larmes avaient taché la couverture en dessous de moi, ma vision était devenue floue à mesure que d’autres larmes tombaient de mes yeux.

« Soudain… Je… suis devenu le Maou… Et… je dois faire… raviver… les populations démoniaques… Pourquoi... Pourquoi ça m’arrive... »

J’avais versé toutes les pensées qui m’avaient bouché le cœur.

Le barrage s’était brisé et tout était devenu incontrôlable.

« C’est exact… Je suis un garçon, tu sais ! Pourquoi... Pourquoi dois-je être embrassé ! »

J’avais reniflé avec colère, mon nez était bouché, j’avais du mal à respirer, mais j’avais dû tout laisser aller.

« Jeune maître… »

« Je déteste ça… Je sais que j’étais un humain avant… Mais je n’ai aucun souvenir du passé… Je ne sais pas quel genre d’humain j’étais avant… Je ne sais pas qui je suis exactement… Je… Je ne sais rien… Mais… tout à coup… Transporté dans ce monde… Soudain… le “Système” m’a dit que j’étais le Maou… Le système m’a fait porter toutes les responsabilités… Ugh… Hic —, » déclarai-je.

« Je vois… »

« Toutes ces bêtes… me violer… C’est effrayant… Je ne comprends même pas… C’est effrayant… Uuuuwah ! »

J’avais gémi, j’avais crié tout ce qui se trouvait dans mon cœur à Velke.

« Jeune maître… »

« Et toi… Ta bite doit-elle vraiment être si grosse ? Tout le monde. La bite de tout le monde est aussi si grosse… Mon corps continue d’être déchiré à cause de votre taille ! »

« Que… Je te présente mes excuses, » déclara Velke.

« H-angghgh… ! Pourquoi es-tu de plus en plus grand ? »

« Je te présente mes excuses, » déclara Velke.

Soudain, la verge de Velke, qui était déjà grande au départ, devint encore plus grande en moi.

« Je ne veux pas de ça… Ceci… C’est douloureux… Pourquoi... Pourquoi dois-je continuer à être enlacé... N’est pas… Ce n’est pas bien si ce n’est pas moi ? Pourquoi ça doit être moi ? Uuuuuuwah ! »

« Jeune maître… »

« Je… Pourquoi dois-je faire tout ça... »

Les larmes débordaient, mes yeux étaient chauds, ma poitrine se contractait à chaque respiration.

« Veux-tu t’arrêter ? » demanda Velke.

« Hicc… Hm ? Quoi ? »

« Si c’est douloureux, je te cacherai de tout, » déclara Velke.

« Qu’est-ce que tu racontes ? » demandai-je.

« Si tu veux arrêter d’être le Maou, on peut y aller tous les deux et vivre tranquillement ensemble. Loin de tout ça, » déclara Velke.

« Sniff…, » j’avais écouté l’offre de Velke.

« Je te protégerai toute ma vie, » chuchota Velke, il n’y avait aucune hésitation dans chaque syllabe.

Que… C’est une offre vraiment tentante…

Mais…

« Je ne vais pas m’arrêter, » déclarai-je.

« Jeune maître… »

« C’est mon devoir. »

« Jeune maître… »

« Bien sûr, il y a un moment où j’ai déjà envie de mourir… Ça fait mal, mais… on a besoin de moi ici. Tout le monde est vraiment gentil… Je… comme tout le monde, » déclarai-je.

« Jeune maître… »

« Après tout… »

Une image d’un jeune garçon aux yeux vert jade m’était venue à l’esprit.

« Après tout, je suis Le Maou. »

C’est vrai. Mes journées ne sont pas remplies d’arcs-en-ciel et de soleil. C’est difficile. C’est douloureux. Il y a aussi le moment où je me sens si… si triste. Mais même là… Je suis le Maou.

Tout le monde a encore besoin de son Maou. Je ne vais pas fuir mon devoir.

« Je vois. »

Velke semblait à la fois soulagé et déçu.

« Ton offre est très tentante, mais… je suis désolé, je vais devoir refuser, » déclarai-je.

« Quand je t’ai rencontré, j’ai été charmé presque instantanément. Ah… C’est vrai. Je suis content de ne pas avoir fait d’erreur. Tu es définitivement le maître que je peux fièrement servir, » déclara Velke.

Velke pressait son corps près de moi, je sentais son cœur résonner avec le mien.

« À l’avenir, si jamais tu penses à t’enfuir… Je préparerai sans faute l’arrangement nécessaire. Ne l’oublie pas, s’il te plaît, » dit Velke en embrassant mon front, le bref contact me paraissait doux et flottant.

« Et maintenant… Il est de mon devoir de t’apporter du réconfort…, » déclara Velke.

« Ahngh… ! »

L’érection bombée à l’intérieur de moi avait recommencé à bouger, la pointe frottait sur les parois de mon rectum.

Les légères brûlures d’étirement étaient si douloureuses qu’elles étaient douloureuses, mais bonnes quand même.

« Plus…, » j’avais expiré.

« Affirmatif. »

Le lit grinça sous les coups intenses de Velke qui m’amena au bord du plaisir.

Velke avait poussé sa tige si profondément qu’elle avait atteint mon côlon en le remodelant selon la forme de sa bite.

Chaque mouvement de Velke me paraissait si incroyablement bon que mon corps s’éclaboussait à chaque mouvement.

« Angh… Velke… Velke. Velke… »

« Jeune maître… Jeune maître… »

« Plus ! Ngh… ! Plus ! »

Au fur et à mesure que Velke augmentait sa cadence, la forme de son énorme bite était visible sur mon ventre.

Il y avait un renflement proéminent sur mon ventre plat à la suite de Velke qui avait enfoncé sa bite au maximum.

Le martèlement vigoureux m’avait rapproché de la jouissance, mais la chaleur brûlante dans mon corps ne montrait aucun signe de dissipation.

Le fût de Velke avait gonflé, signe évident qu’il était sur le point d’éjaculer.

Sa bite était passée à travers, allant jusqu’à mon rectum et jusqu’à mes intestins.

Une litanie de luxure résonnait dans la pièce, je gémissais à voix haute même quand j’avais mal à la gorge à cause de tous ces cris et pleurs.

« Jeune maître… J’arrive… »

Une paire de bras forts encerclaient ma taille et Velke arquait ses hanches, s’assurant qu’il était aussi profond que possible pour m’imprégner.

J’avais gémi, car je pouvais sentir la sensation familière du sperme épais et chaud éclaboussé dans mon ventre.

***

S-six… Je me suis souvenu qu’on l’avait fait six fois.

Ah… Plutôt comme si je ne me souvenais de rien après le sixième round.

Étrange, Velke se réveillerait après moi, car il dormait encore profondément.

Son beau visage était marqué par la fatigue, un spectacle inhabituel à voir puisque Velke avait toujours l’air si vif et presque éthéré.

Ah… Je l’avais vraiment essoré, hein… Pas étonnant qu’il avait l’air si fatigué…

Bien sûr, je me sentais aussi mort de fatigue.

Je ne pouvais même pas lever le petit doigt.

Et… ma tête était groggy et lourde. Alors c’est à ça que ressemblait la gueule de bois…

Hey système.

{Oui ? Vous avez gagné 3 niveaux en vous accouplant avec Velluclesis. Vous avez aussi gagné 12 œufs de Velluclesis !}

Pas ça, non.

{Oh ? Que faire alors ?}

Tu me l’as dit… Tu m’as choisi comme Maou parce que j’étais le plus approprié à l’époque, non ?

{C’est vrai!}

Puis un jour, je ferai en sorte que tout le monde puisse voir que si ce n’est pas moi alors, il n’y a personne d’autre digne d’être le Maou.

Si ce n’est pas moi… Si ce n’est pas mon âme, alors rien ne peut être le Maou. Je vais te le prouver.

{J’ai hâte d’y être!!}

{Mais je pense que si vous regardez l’état actuel de la population démoniaque, vous n’aurez pas à vous inquiéter de choses comme ça.}

Le système semblait dire quelque chose, mais soudain, ma tête palpita de douleur, je n’entendais plus ce que le système disait. Cela doit être à cause du saké dans le chocolat que j’avais mangé. La gueule de bois était une douleur…

♡♡♡

Chapitre 31 : Réunion en table ronde

Un jour, une idée soudaine vint à l’esprit du héros.

C’est vrai, je devrais aller voir Mao-tan.

Le héros se leva de son siège, prêt à partir.

« Héros, où allez-vous ? »

« Non, nulle part, » répondit le héros.

C’est vrai. Je suis toujours en pleine réunion…

La prochaine fois, j’irai voir Mao-tan la prochaine fois, c’est sûr ! À tous les coups !

***

– Réunion de la table ronde —

« Alors, chacun d’entre vous doit se demander pourquoi je vous ai réunis ici. En raison de l’afflux de démons dans le château du Maou, j’ai décidé d’organiser une réunion pour discuter des différentes choses dans le château de Maou, » déclarai-je.

Au premier étage du château du Maou, tout le monde était assis autour d’une grande table circulaire.

J’avais pensé que ce serait bien d’avoir un endroit où tout le monde pourrait se réunir et discuter de quelque chose.

Oui, une table ronde ! Ah ! Cette situation ressemble à une vraie table ronde ! Je suis si excité !

« Tch. Comme c’est ennuyeux, » celui qui avait exprimé sa désapprobation flagrante n’était autre qu’Alex. Il avait les pieds sur la table et un air renfrogné sur le visage.

« Alexius-dono, vous êtes devant le Maou-sama. S’il vous plaît, faites attention à vos manières, » Sybyl avait réprimandé la remarque grossière d’Alex.

« Alors sans plus tarder, je nommerai Velke comme chef de la réunion ! Des objections ? Non ? D’accord, s’il te plaît, continue, Velke, » déclarai-je.

« Compris. Parlons de la gestion du château du Maou. Collin, veuillez nous présenter votre rapport, » Velke, en tant que chef de la discussion l’avait demandé à Collin.

En retour, Collin avait fait un pas en avant et avait commencé. « Eh bien, d’abord, nos dépenses et nos recettes sont un peu trop élevées… Difficile à dire moins que ça. À l’heure actuelle, nous avons eu des échanges commerciaux rentables jusqu’à présent, mais notre économie est encore trop faible. Je pense que nous devons encore vivre avec parcimonie afin d’augmenter notre épargne. En outre… Cela m’attriste de voir que le château du Maou n’a pas de chambre au trésor. Au minimum, je veux que le château du Maou ait au moins des pierres précieuses stockées si possible… »

Velke acquiesça d’un signe de tête face à l’explication de Collin et continua. « Alors le prochain est le rapport sur la recherche d’un autre démon. Allexius. »

« J’ai trouvé trois démons dans une île à l’ouest et deux dans une montagne à l’est, » répondit Alexius.

« Je vois. Quel genre de démon sont-ils ? » demanda Velke.

« Euh… Ermm… Un démon avec une corne… Un autre avec un long cou… Et plusieurs démons à deux jambes… C’est à peu près tout, » déclara Alexius.

« Peux-tu nous donner des explications plus détaillées ? » demanda Velke.

« C’est le mieux que je puisse faire. Je ne me souviens de rien d’autre que ça, » déclara Alexius.

« Alors… Ces démons n’ont pas encore fait leur apparition dans le château du Maou, n’est-ce pas ? » demanda Velke.

« Argh ! C’est si ennuyeux ! Je vais dormir, réveillez-moi quand vous aurez fini ! » déclara Alexius.

« Toi ! Je vais te tuer ! » s’écria Velke.

« Hein !? Tu veux te battre !? Lâche-moi un peu ! » s’exclama Alexius.

La situation entre Velke et Alex était devenue catastrophique.

J’étais troublé par la tournure soudaine des événements, mais j’avais essayé en toute hâte de faire office de médiateur entre les deux.

« Arrêtez. Nous saurons quel genre de démon ils sont quand ils arriveront. Merci pour ton dur labeur, Alex ! » déclarai-je.

« Tu peux me remercier avec ton corps, » déclara Alex.

« Arrête de me harceler sexuellement devant tout le monde comme ça ! » déclarai-je.

Je ne savais pas s’il était sérieux ou s’il plaisantait… Ah. Il devait être très sérieux à ce sujet.

« Ehem. Le prochain est le rapport sur la revitalisation de la population d’êtres démoniaques dont je suis responsable. Les enfants de la dryade grandissent bien. J’ai l’intention de les réintroduire dans le lac de la lumière de la lune, mais comme ils sont encore jeunes et n’ont aucun moyen de se protéger des humains, je vais devoir faire une surveillance sur la forêt aux alentours pour les protéger. Joe, Jill, j’ai besoin de votre aide pour lancer les sorts nécessaires, s’il vous plaît, » déclara Velke.

« Il en sera fait selon votre volonté, » déclara Joe.

« Compris, » déclara Velke.

« Nous exécuterons le plan dans trois jours. J’ai besoin que vous deux gardiez votre emploi du temps ouvert ce jour-là, » déclara Velke.

« Ah oui, Velke, qu’en est-il des enfants du slime, du loup et du tentacule que nous avons déjà réintroduit ? » demandai-je.

« Ils ont bien établi leurs bases. Ceux que nous avons réintroduit après eux sont capable de se fondre sans problème dans la communauté déjà présente, » déclara Velke.

« Je suis content. On dirait qu’ils sont capables de vivre en paix sans être pris par l’humain, non ? » demandai-je.

« C’est exact. J’ai aussi jeté un sort de surveillance pour leur protection au cas où quelque chose d’inattendu se produirait, » déclara Velke.

Ah quel soulagement ! Je suis heureu10 de savoir que mes enfants se débrouillent bien tout seuls.

« Le prochain concerne la question de la défense du château. Chaos, » déclara Velke.

« Pendant la journée, Sybyl et moi nous entraînons quotidiennement au combat. Récemment, Lexus s’est également joint à notre formation. Après cela, nous avons une leçon de maniement de l’épée pour débutants avec les enfants. Actuellement, nous avons 40 enfants qui nous rejoignent. Je pense qu’ils deviendront un atout précieux pour la défense du château, » expliqua Chaos.

Je vois que la garde du château augmentera un jour. J’en suis ravi.

« Le prochain concerne le département de magie du château. Jill, Joe, » déclara Velke.

« Il n’y a pas de problème. »

« Hé, Jill, il faut que tu élabores plus tout cela ! Nous avons parfaitement entouré le château de sorts d’illusions et de protections. Les humains, et même le héros ne pourra pas nous trouver avec certitude. »

« Il n’y a pas de problème avec la prochaine génération de sorciers. »

« … En ce qui concerne les sorciers de la prochaine génération, nous avons actuellement 50 enfants en formation. Les enfants de Velke sont particulièrement doués pour la magie. Qu’il s’agisse d’une magie commune ou spécialisée, ils peuvent l’apprendre plus vite que les autres enfants. »

« Je vois… Je ne m’attendais pas à ce que mes enfants montrent un tel écart par rapport aux enfants de l’autre, » déclara Velke.

« Dans l’ensemble, leur pouvoir magique est deux fois plus puissant que celui des autres. »

Ooh incroyable. Ils sont toujours aussi talentueux que Velke, même s’ils sont nés de moi.

« La prochaine concerne la nourriture et les provisions du château. Elk, » déclara Velke.

« Les habitants du château ne cessent d’augmenter, alors je m’inquiète pour nos provisions. Si par hasard le château entrait en guerre, nous n’aurions pas assez de nourriture pour nourrir tout le monde, » répondit Elk.

« Je vois… Alors, nous devrons augmenter le budget pour notre nourriture et l’assortir en conséquence avec nos dépenses annuelles. Peux-tu me fournir la liste détaillée de la nourriture dont tu as besoin plus tard ? » demanda Collin.

« Oui, Collin-dono. Je vous le donnerai plus tard ah et autre chose…, » Elk présentait un regard troublé sur son visage.

« Alexius-dono est un glouton et son appétit est tout simplement infini, il peut manger toute la nourriture que j’ai préparée en quelques secondes en raison de cela… Occupez-vous vous-même de vos repas, Alexius-dono, » déclara Elk.

« Quoi !? » s’exclama Alexius.

« C’est ainsi de mon côté, » Elk termina son tour en douceur sans donner la moindre chance à Alexius de se défendre.

Alexius ne pouvait que faire baisser ses épaules dans la défaite.

« Merci, Elk. Je pense que nous avons couvert presque tout le rapport du château avec ça. Quelqu’un d’autre a quelque chose à ajouter ? » Velke avait regardé dans la pièce.

Collin leva la main. « J’ai reçu des rapports d’Elk à propos des sucreries qu’il avait préparées dans le château et qui ont souvent mystérieusement disparu. Ces criminels peuvent-ils lever la main et nous confesser leurs péchés ? »

« Ah, c’est moi, » j’avais répondu en levant la main.

« Est-ce toi aussi qui es à l’origine de la disparition de la glace dans le congélateur ? » demanda Collin.

« Oui, c’est ma faute aussi, » répondis-je.

« Pourquoi n’as-tu pas demandé des sucreries si tu en voulais plus ? Ce n’est pas une bonne chose d’agir comme un voleur comme ça, Maou ! » déclara Collin.

« Uuuh... Mais c’est embarrassant de demander à chaque fois…, » déclarai-je.

« Ne devrais-tu pas avoir plus honte d'être exposé dans une réunion publique comme celle-ci !!?!?? » s’exclama Collin.

Collin est fâché.

***

Copper avait levé la main. « Err…Err… Err.. Je nettoyais le château et… ! À l’est du château, j’ai trouvé un mur cassé… Je me demande qui a fait ça ? »

« Ah…, » les jumeaux elfes noirs avaient commencé à l’unisson.

« Désolé, c’est notre faute. »

« On essayait de s’entretuer. »

« Je ne vous demanderai pas d’arrêter de vous battre, mais réduisez les dégâts au minimum ! » déclara Velke.

« Compris. »

Ces deux jumeaux… Je ne pouvais m’empêcher de me demander s’ils sont en bons termes ou en mauvais termes l’un avec l’autre…

***

« Suivant ? Personne ? Personne ? Alors, Maou-sama. »

« Continuez s’il vous plaît à continuer le bon travail dans votre tâche quotidienne. Si vous rencontrez des problèmes, n’hésitez pas à venir voir Velke ou moi. Alors, c’est tout. Rompez les rangs, » déclarai-je.

« Avec ça, notre réunion est officiellement terminée, » déclara Velke.

J’avais étiré mes muscles raides après que Velke ait annoncé la fin de la réunion.

Ah, la tenue d’une réunion m’a vraiment donné l’impression que nous sommes devenus une véritable organisation !

Puis j’étais retourné dans ma propre chambre pour me reposer.

***

Certains des démons étaient encore assis dans la salle de réunion après le départ de Maou.

« Maintenant que Maou-sama est parti, commençons le procès de mise en accusation temporaire. Moi, Chaos deviendra notre modérateur pour le procès d’aujourd’hui, » déclara Chaos.

« Pas d’objection, » déclarèrent les jumeaux.

« Oh ? » Velke avait l’air surpris de voir les jumeaux facilement d’accord.

« L’accusé, Velke-dono, nous vous donnons une dernière chance de plaider votre cause. Avez-vous quelque chose à nous dire ? » demanda Chaos.

« Pourquoi m’accuse-t-on ? » demanda Velke.

« Vous avez été accusé d’avoir monopolisé le temps du Maou-sama. Les autres habitants du château du Maou ont également exprimé leur désapprobation. Essayez-vous de dire que vous n’avez aucun souvenir d’avoir commis l’un des crimes dont vous êtes accusé ? » demanda Chaos.

« … Hmm…, » fredonna Velke.

« Voici notre premier témoin. Collin-dono, faites-nous votre déposition, » déclara Chaos.

« Il est toujours près du Maou-sama et quand je veux parler au Maou-sama, il me repousse en me disant que je suis un problème ! » déclara Collin.

« Notre deuxième témoin, Copper-dono. S’il vous plaît, faites-nous votre déposition, » déclara Chaos.

« Je voulais aider le Maou-sama de toutes les manières possibles, mais Velke-sama ne m’a jamais donné la moindre chance de le faire ! Je suis tellement jaloux ! Je veux aussi assister le Maou-sama ! » déclara Copper.

« Troisième témoin, Lexus-dono. S’il vous plaît, faites-nous votre déposition, » déclara Chaos.

« Hiii ! Arrêtez ! Laissez tomber ! Si je devais dire quelque chose maintenant, je me demande ce qui va m’arriver… Non ! Rien ! Je suis très satisfait de mon état actuel ! » déclara Lexus.

« D’accord, alors quatrième témoin, Elk-dono. S’il vous plaît, faites-nous votre déposition, » déclara Chaos.

« Il prend beaucoup de temps pour s’occuper du Maou-sama ! Ce n’est pas exagéré de dire qu’il monopolise le temps du Maou-sama ! » déclara Elk.

Les autres démons avaient commencé à dire « C’est vrai ! » entre eux, ils étaient devenus indisciplinés.

« Silence ! J’ai reçu la déclaration des témoins et je déclare par la présente que Velke-dono va réduire son temps avec le Maou-sama pour éviter plus de monopoles ! Velke-dono, avez-vous quelque chose à dire à ce sujet ? » demanda Chaos.

« Hmm… Je me pose des questions à ce sujet…, » Velke avait l’air très calme malgré l’insatisfaction flagrante du démon.

« D’abord et avant tout, je suis le premier démon à avoir fait un pacte avec le Maou-sama. Si nous parlons de la durée totale du temps que j’ai passé avec le Maou-sama, bien sûr, j’aurai plus de temps que vous. J’ai été le premier homme du Maou-sama, ou devrais-je dire que j’ai rencontré le Maou-sama quand il était encore vierge. Le lien entre nous était immédiat et profond, donc c’est compréhensible pour moi d’être avec lui, car il me fait une grande confiance, » dit Velke, il n’y avait aucune trace d’hésitation dans ses yeux.

« Deuxièmement, en ce qui concerne l’assistance du Maou-sama, la vérité à dire sur mon intention de l’assister est que tout cela est pur. J’existe pour réconforter le Maou-sama après tout. Pendant la nuit, le Maou-sama me demandait de devenir son oreiller et bien sûr je ne peux rien faire d’autre que m’y conformer. Pouvez-vous me dire en face de moi que vous ne céderez pas à votre convoitise quand vous verrez à quel point le Maou-sama est délicieux ? Ou à quel point il sent bon ? Êtes-vous vraiment sûrs de pouvoir garder votre libido pour vous ? »

Tous les démons querelleurs se turent et déplacèrent leur regard vers le bas sur la question de Velke.

Bien sûr que ce serait impossible, ils ne pouvaient pas résister à la tentation de pousser le Maou-sama sur le sol.

« Troisième… C’est la chose la plus importante — c’est le souhait du Maou-sama. C’est tout de ma part, » déclara Velke.

Les démons étaient redevenus agités après que Velke ait fini sa phrase.

« Mais c’est injuste que vous monopolisiez le Maou-sama comme ça…, » Collin avait fait la moue.

« C’est vrai ! On veut aussi faire ce genre de chose avec Maou-sama ! » déclara Copper avec vigueur.

« Uuuuuh... Je suis si jaloux ! Je veux aussi me blottir contre le Maou-sama ! » Sybyl s’était joint aux autres.

Velke se leva et dit calmement. « Si c’est comme ça alors… Venez. Vous devez d’abord me vaincre. »

C’était vrai, Velke était le deuxième démon le plus fort du château.

Le démon devint encore plus agité et hué à Velke.

« Silence ! Alexius-dono, que pensez-vous de ces circonstances ? » demanda Chaos à Alex, le démon le plus fort du château.

« Hein ? » demanda Alexius. « Je m’en fous vraiment. Quand je veux le faire avec le Maou, je le fais. Je me fiche qu’il monopolise le Maou ou quoi que ce soit. »

Les démons avaient baissé leurs épaules avec tristesse.

D’accord, leur libido pouvait être insatisfaite, mais ils savaient qu’ils n’étaient pas à la hauteur de Velke.

« Je ne vois pas l’intérêt de continuer cette futile discussion. On peut conclure, s’il vous plaît ? » demanda Velke.

« O-oh. *Toux* OK ! Je vais maintenant énoncer le résultat du premier procès pour mise en accusation temporaire ! En raison du manque de preuves, Velke-dono ne reçoit aucune punition. Avec ceci, le procès est officiellement terminé, » déclara Chaos.

Chaos avait quitté son siège en faisant la moue et avait grogné.

La prochaine fois… La prochaine fois, on l’aura, c’est sûr !

Ils acquiescèrent d’un signe de tête pour préparer de meilleures preuves la prochaine fois.

***

« Velke, donne-moi ton bras ! »

Le Maou s’écroula sur le lit, demandant au démon de lui prêter son bras comme oreiller.

« Affirmatif. »

Non seulement le Maou ressemblait physiquement à un enfant, mais il agissait aussi comme tel.

Le Maou n’accepterait pas un « non » comme réponse.

« Ah, c’est vrai, je n’ai pas vu tout le monde après la fin de la réunion. S’est-il passé quelque chose ? » demanda le Maou.

Maou inclina la tête dans la confusion pendant que Velke réfléchissait un moment avant de répondre. « Non, il ne s’est rien passé. »

Le sujet étant abandonné, Maou et Velke avaient dormi ensemble, Velke prêtant son bras comme oreiller du Maou.

♡♡♡

Chapitre 32 : Gladiateur

« Une vente aux enchères ? » demandai-je.

Je mangeais mon dessert après le déjeuner, quand Collin était venu me voir.

Il m’avait parlé d’une rumeur qu’il avait entendue en traversant l’allée de derrière.

« Oui, une enchère illégale pour être précis. Du trafic d’organes au trafic d’êtres humains, ils s’occupent de toutes sortes de choses sales. Il semble que cette fois ils ont un nouvel objet à vendre… Un démon, disaient-ils, » déclara Collin.

« Ce genre de choses ! Nous devons le sauver le plus tôt possible ! » déclarai-je.

« Je pensais la même chose ! Mais… Nous ne pouvons pas nous contenter d’attaquer la vente aux enchères avec une force brute, car la vente aux enchères doit être étroitement surveillée. Je suggère que nous prenions un peu plus de… une approche directe, » déclara Collin.

« Approche directe… ? Veux-tu dire que tu veux participer à la vente aux enchères ? » demandai-je.

« Exactement, » répondit Collin.

« Mais on va avoir besoin de beaucoup d’argent pour faire ça, non ? » demandai-je.

« Fufu~ Maou-sama, as-tu oublié à qui tu parles ? Je suis un Cat Sidh, le marchand des ténèbres. Bien sûr que j’ai assez d’économies pour participer à la vente aux enchères, » déclara Collin.

Collin est si fiable !

« D’accord ! Allons sauver notre prochain démon maintenant ! » déclarai-je.

« Avant ça, peux-tu faire quelque chose pour la crème sur ta joue d’abord ? » demanda Velke.

Pendant que Velke, qui se tenait si fidèlement à mes côtés, essuyait la crème de mon visage, Collin et moi avions commencé à discuter de notre plan pour sauver l’espèce démoniaque de la vente.

***

« Est-ce ici, la vente aux enchères ? » demandai-je.

Devant moi se trouvait un bâtiment dans lequel Collin avait dit que la vente aux enchères aurait lieu.

Il y avait des taches inconnues sur les murs et le bâtiment était très miteux.

À l’intérieur de la pièce peu éclairée, je pouvais voir une sorte de scène au centre.

Je ne pouvais pas voir le visage des autres participants, peut-être que la lumière dans cet endroit était-elle délicatement obscurcie pour empêcher les gens de se reconnaître ?

J’entrais dans la bâtisse avec Collin et Velke.

Nous nous déguisions tous les trois en humains et portions une longue et grande capuche pour nous fondre dans la masse.

« Oui, je suis sûr que nous sommes au bon endroit, » déclara Collin.

Jusqu’à la toute dernière extrémité, Velke avait essayé de m’empêcher d’y aller, mais heureusement, Collin était de mon côté et Velke avait finalement cédé et avait décidé de venir avec nous.

« Ta voix indique trop ton âge. C’est inhabituel pour un enfant de flâner dans une vente aux enchères, alors ne parle pas pendant qu’on est là, d’accord ? » dit Collin en marchant vers le gérant qui se tenait près de la porte.

***

Finalement, la vente aux enchères avait commencé et le premier objet qu’ils avaient montré m’avait déjà dégoûté.

L’humanité était vraiment répugnante.

« Dire qu’un si jeune enfant soit mis aux enchères…, » murmurai-je.

« Un humain, quel que soit le sexe se vend bien à la vente aux enchères, de sorte que nous verrons de plus en plus de choses dégoûtantes de ce genre au fur et à mesure que la vente progresse. L’humanité a un cœur moche, après tout, » déclara Collin.

Fidèles aux paroles de Collin, des animaux rares vivants, des organes, des animaux préservés et encore plus d’humains avaient été mis en valeur dans la vente aux enchères.

***

« Mesdames et messieurs, permettez-moi de vous présenter notre sujet principal pour ce soir ! C’est un objet très rare, oserais-je dire qu’on ne l’a jamais vu auparavant dans la vente aux enchères ! C’est un… MINOTAURE ! »

Les participants murmurèrent avec enthousiasme.

« Donc notre cible est ce Minotaure ? » demandai-je.

« Non ? C’est un humain avec une tête de bœuf cousue de force à son corps, » déclara Collin.

« Quoi !? » m’exclamai-je.

« Mao — … Non. Mao, regarde attentivement. Est-ce que cette “chose” ressemble à un démon pour toi ? » demanda Collin.

Hmm… Maintenant que j’y regarde de plus près, à part son apparence grotesque, je ne sens aucune caractéristique démoniaque.

Mais pour une raison quelconque, Collin avait essayé plusieurs fois de faire une offre pour le Minotaure.

« As-tu l’intention de l’avoir ? » demandai-je.

« Pas question. Je fais semblant, c’est tout. Si je ne fais qu’enchérir sur l’être démoniaque, les gens deviendront méfiants et je veux éviter toute attention inutile. D’après les informations que j’ai eues, le prochain sujet sera le démon que nous recherchons, » déclara Collin.

W-whoa... Si détaillé… Ah… Je vois… Collin a vu le pire côté de l’humanité, alors bien sûr, il est devenu très prudent avec les humains.

Ah, on dirait que ce bœuf a été vendu au gros là-haut.

« Maintenant ! La prochaine vente est une série d’esclaves de service ! Notre premier objet est une femme humaine ! Cette fille n’a pas de maladie et elle vient d’Arnovi ! » déclara le présentateur.

« Eh ? Je croyais que la vente aux enchères était finie ? » J’avais jeté un coup d’œil à Collin avec inquiétude.

« C’est bon, » déclara Collin.

Par la suite, de plus en plus d’humains malades et d’humains handicapés avaient été montés sur scène.

« Voici notre dernier article ! Un homme sans bras droit ! C’était un épéiste, mais il a perdu son bras, alors le voilà ! Un esclave ! Son apparence n’est pas mauvaise et il est aussi très bien doué ! Je vois qu’il va être un bon esclave sexuel ! » déclara l’annonceur.

« C’est lui, » déclara Collin.

« Eh ? Il ressemble à un humain pour moi…, » déclarai-je.

{Un Gladiateur de niveau 58. C’est un démon avec l’apparence d’un épéiste humain. Ils sont également au bord de l’extinction.}

« Une espèce de démon…, » avais-je murmuré.

« J’ai raison, n’est-ce pas ? J’ai un bon nez après tout. Ces humains sont si stupides, si seulement ils réalisent que c’est un démon, ils pourraient obtenir un prix plus élevé pour lui, » déclara Collin.

« Va-t-on enchérir sur lui ? » demandai-je.

« Bien sûr, » répondit Collin,

Collin leva la main et commença à enchérir pour le gladiateur.

***

« Ahhhh, il est si bon marché ! On l’a eu pour un très bon prix ! Un bien handicapé, c’est vraiment du tout cuit !~ » déclara Collin.

Collin avait poussé un cri excité et nous avait souri innocemment en nous disant. « Eh bien, alors je vais finir la paperasse pour lui. Velke-sama, raccompagnez Mao à l’auberge. »

De ce que j’avais vu, j’avais vu pourquoi Collin était surnommé « Le Marchand des ténèbres », mais j’avais décidé de ne rien dire et j’avais suivi Velke à notre auberge.

***

Deux heures s’étaient écoulées avant le retour de Collin.

« Puisqu’on a déjà fait tout ce chemin pour lui, j’ai pensé que je devrais d’abord le nettoyer un peu. Maintenant, présente-toi à nous. C’est ton nouveau maître à partir de maintenant, » déclara Collin.

« Mais c’est encore un enfant, » déclara le gladiateur.

Un beau jeune homme était passé par la porte.

Il avait les yeux et les cheveux de couleur sable.

Ses longs bras et ses membres lui donnaient l’air plus grand que sa taille réelle.

Même s’il n’était debout que normalement, sa posture avait l’air si digne d’un chevalier de conte de fées.

« Tu es un gladiateur, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« … !! »

« Je suis le Maou. Je serai ton nouveau maître, » continuai-je.

L’homme devant moi avait élargi les yeux, il était si surpris qu’il nous avait montré sa vraie apparence.

En voyant sa réaction, il n’y avait plus aucun doute, c’était un démon de part en part.

« Vous êtes Mao, c’est ça ? Je pense que vous savez déjà que je suis un démon, pas un humain. Mais quand même, je suis un esclave. Comme vous m’avez acheté, je vais suivre vos ordres, » déclara le gladiateur.

« Alors je t’accorderai une famille, » déclarai-je.

« … ? Allez-vous me donner une femme ? » demanda le gladiateur.

Hein ? Je pense qu’il y a un léger malentendu entre nous tout à l’heure…

« Heureusement que la chambre que j’ai réservée est au dernier étage de la plus grande auberge de la ville. Vous deux, vous pouvez le faire sans aucune réserve~ nous avons fait beaucoup d’efforts pour planifier ce sauvetage, donc je ne peux m’empêcher d’être excité ! ~, » déclara Collin.

« Maître, je resterai dans la chambre à côté de la tienne. Si tu as besoin de quoi que ce soit, frappe à la porte. Je serai à tes côtés en deux secondes, » déclara Velke.

« Qu-Quoi ? De quoi parlez-vous !? » le gladiateur était sidéré.

« Que veux-tu dire par “quoi” ? Tu vas t’accoupler avec le Maou, alors sois reconnaissant ! Je suis si envieux…, » déclara Velke.

« V-Vous ! Qu’est-ce que vous avez dit ? Vous allez forcer un si jeune enfant à être mon partenaire ? … C’est donc ça votre vraie couleur ? » demanda le gladiateur.

« Si ce n’était pas pour la vision de mon jeune maître, je ne te laisserais jamais contaminer mon maître par ton sale être… Tu devrais être reconnaissant, » Velke parlait avec venin, son regard glacial avait fait chuter la température de la pièce à zéro.

Peut-être parce qu’il avait peur de Velke, le gladiateur n’avait rien dit en retour.

Velke avait quitté la pièce avec Collin, me laissant seul avec le gladiateur.

« Toi, quel est ton nom ? » avais-je demandé afin de rompre le silence.

« A-Ah… On m’a appelé beaucoup de choses, mais… Le premier nom que j’ai reçu était Gedo, » déclara Gedo.

« D’accord, je t’appellerai Gedo. Gedo, enlace-moi maintenant, » ordonnai-je.

« Qu-Quoi ! Jeune homme, non, maître… Ces deux hommes vous ont-ils forcé ? Quoi qu’il arrive, je ne comprends pas comment quelqu’un peut être assez fou pour forcer un si jeune enfant comme vous à être tenu par moi, » déclara Gedo.

« Comme je l’ai déjà dit… Je suis le Maou, donc… On ne peut rien y faire, alors allons-y, » déclarai-je.

« Je sais, j’ai cru comprendre que vous vous appeliez Mao… Mais… Maître, je sais que je vous ai dit que je suivrais vos ordres, mais s’il vous plaît, chérissez davantage votre corps… Je sais que je ne suis qu’un humble esclave, mais, réfléchissez bien, » déclara le gladiateur.

Hmm… Hmmm... ?

J’ai l’impression qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde…

A-t-il mal compris ? Peut-être qu’il pense que je m’appelle Mao ? D’habitude, tous les démons ont tout de suite compris quand j’ai dit que je suis Maou, donc il n’y a pas besoin d’une explication inutile…

Ah !

Je me déguise en humain en ce moment ! Mon pouvoir magique est aussi caché pour qu’il ne puisse pas découvrir que je suis un démon.

Mais… Je ne sais pas comment dissoudre le sort sans l’aide de Velke…

Hmm… Que faire... Ah bon, peu importe. Je suppose que ça devrait aller de continuer comme ça.

« Il y a des circonstances spéciales en moi qui m’obligent à copuler avec les autres. De toute façon, tu es à moi, non ? Alors tu dois suivre mes ordres, n’est-ce pas ? » déclarai-je.

« Eh bien, c’est vrai, mais…, » déclara Gedo.

La culpabilité était sortie du cœur de Gedo, il ne savait plus quoi dire.

Gedo avait vraiment une bonne humanité… Ou devrais-je dire démoniaque ?

J’avais retiré mes vêtements et sauté sur le lit, appelant Gedo à s’approcher.

« S’il te plaît Gedo… Fais-moi me sentir bien…, » avais-je chuchoté.

Gedo avait l’air agité, mais à la fin, il s’était conformé et était monté sur le lit.

Quand Gedo s’était approché, j’avais senti l’immense différence de notre physique.

Gedo mesurait 190 cm, son corps musclé était couvert de cicatrices, en particulier celle de son bras manquant.

« Ton bras… Ça fait mal ? » demandai-je.

« Oh ? Ça… C’est de mon précédent… Précédent… mon Maître précédent. C’est une longue histoire, je ne ressens plus rien. Hum… Ça vous dégoûte-t-il ? » demanda Gedo.

« Non, je pensais juste que… J’aurais dû te sauver plus vite avant d’être blessé comme ça, » déclarai-je.

« … Maître, vous êtes si gentil… Je pense… que ce serait bien si vous pouviez être mon dernier maître, » déclara Gedo.

Gedo avait eu l’air stupéfait pendant une fraction de seconde avant que son visage ne s’effondre avec un sourire serein.

Il avait enroulé son bras autour de mon corps et m’avait caressé délicatement avec tant de soin que personne ne s’attendrait d’un corps aussi dur.

« Ah… Si petit… J’ai l’impression que je peux vous briser en morceaux si je ne fais pas attention, » déclara Gedo.

De petits baisers papillons étaient posés sur mon ventre, la main calleuse de Gedo me fourmillait le corps, car il me caressait comme si j’étais une soie fine.

Il avait voyagé plus vers le bas jusqu’à mon pénis à moitié dur, le persuadant de bander à fond en un rien de temps.

D’une seule main, il avait englouti mon petit pénis et l’avait caressé, se concentrant sur moi pour m’apporter le plus grand plaisir qu’il pouvait me donner.

Mon corps sensible n’était pas à la hauteur de sa caresse aimante et j’avais joui dans sa main, mon dos arqué alors que des secousses de sperme jaillissaient de moi.

« Eh bien, maître, dormons maintenant, » dit Gedo en embrassant mon front.

« Attends ! » déclarai-je.

Ma voix était encore rauque parce que je venais de jouir, mais je ne pouvais pas le laisser finir comme ça !

Trop gentil, Gedo était trop gentil. Il n’avait fait que ce qu’il avait à faire par obligation, mais ça n’avait pas marché.

Je dois sauver sa race de l’extinction, si seulement nous nous arrêtions là, je ne serais pas capable d’atteindre mes objectifs.

« Ge-Gedo aussi, tu es déjà si grand et si dur. Je veux que tu te sentes bien aussi, » déclarai-je.

« Mais… ! » déclara Gedo.

Contrairement au refus de Gedo, son érection était aussi claire que le jour.

« S’il te plaît Gedo ? Je veux que Gedo me fasse l’amour. C’est bon si c’est toi, Gedo. Embrasse-moi, Gedo, » déclarai-je.

La verge dure de Gedo avait tremblé quand je l’avais supplié de me toucher.

Sans aucune hésitation, j’avais sauté dessus et j’avais attrapé sa verge avec mes deux mains.

Elle était grande et épaisse, même si j’avais déjà utilisé mes deux mains, je ne pouvais toujours pas l’encercler complètement.

J’avais utilisé ma langue pour l’enrouler autour en continuant à caresser l’érection de Gedo avec ma main.

« A-Arrêtez ça…, » déclara Gedo.

Des gémissements à bout de souffle avaient échappé aux lèvres de Gedo alors qu’il tentait en vain de m’empêcher d’utiliser sa main gauche.

Je n’arrêtais pas de lécher le sexe dur devant moi alors que je sentais le prépuce de Gedo me remplir la bouche de son goût amer.

Peu de temps après, Gedo lâcha ses graines avec un gémissement, le liquide blanc épais et collant sortait de ma bouche et débordait sur mon visage.

Cela devait faire longtemps que Gedo ne s’était pas occupé de ses besoins « autres » parce que Gedo continuait à éjaculer même si ma bouche était déjà pleine à craquer.

J’avais essuyé l’excès de sperme de mon visage, l’odeur avait commencé à obscurcir mes sens avec la luxure.

« Mao — … Maître… Ugh — je suis désolé…, » dit Gedo avant de me pousser vers le lit avec un bras sans effort.

Il m’avait relevé la taille et avait révélé mon bourgeon en fleur qui se contractait.

Gedo avait semblé enivré pendant une seconde avant qu’il ne pousse sa langue à l’intérieur, étirant mon trou vierge.

« Ngh ! » J’avais sursauté, l’étirement était douloureux, mais je me sentais bien en même temps.

Comparée aux autres démons humanoïdes adultes, la silhouette de Gedo était beaucoup plus grande, donc bien sûr, chaque partie de lui était aussi grande.

Sa langue était équivalente à deux, non, trois de mes doigts.

Faisant attention à ne pas me blesser, Gedo avait agité la langue, en se concentrant sur chaque fraction de ma réponse avant de continuer.

La façon dont Gedo utilisait sa langue et caressait mon corps avec amour n’était que de l’expérience.

Cela devait être parce qu’il avait été utilisé comme esclave sexuel auparavant, Gedo savait exactement où appuyer pour me faire du bien, sans me blesser.

« Je suis désolé… Même si vous êtes toujours… Si petit… Mais… Ngh… ! » déclara Gedo.

La silhouette de Gedo apparut au-dessus de moi, il poussa mes épaules à plat sur le lit et il poussa sa verge épaisse et émoussée en moi.

« AAAAAAAAAAAAAAANGHHHHH !! »

Le soudain étirement du bout du pénis émoussé de Gedo avait transformé ma vision en blanc, j’avais crié de douleur même si Gedo n’avait fait qu’y mettre le bout.

La différence entre la langue de Gedo et le pénis de Gedo était trop grande, trop différente, la taille était incommensurable.

Ma poitrine s’était lourdement relevée alors que j’essayais de m’adapter à l’étirement.

« Argh… Je suis désolé…, » Gedo m’avait enlacé le dos pour m’excuser.

« Nhg… Ah… C’est bon… Mmngh… ! C’est pour ça… Nnngh ! » déclarai-je.

Peu à peu, Gedo avait enfoncé son pénis, mon sphincter s’était resserré à chaque mouvement.

J’avais crié de chaque centimètre, j’avais l’impression que mon corps était divisé en morceaux.

Le lit grinçait sous le corps lourd de Gedo, la main de Gedo était la seule chose qui empêchait mon corps sans membres de tomber.

« Ah… Est-ce… est-ce que c’est dans… ? »

« O-oui… Juste un petit peu… Ngh… Ahng… Je suis désolé.. Mao… Maître…, » déclara Gedo.

Gedo avait sorti son pénis pour l’enfoncer dans mon muscle velouté une fois de plus.

« AAAAAAAAAAAAAAAANGGGGGHGHHHH ! »

J’avais crié dans le lit quand Gedo m’avait enfoncé son pénis gonflé.

C’était douloureux, mais euphorique en même temps.

Je ne pouvais plus différencier la frontière entre la douleur et le plaisir.

« C’est bon… Tout à l’heure… J’ai trouvé votre prostate… Si je me concentre sur cette partie…, » déclara Gedo.

Fidèle à ses paroles, Gedo avait visé chaque poussée pour frapper ma prostate, m’apportant des soubresauts de plaisir à chaque contact.

Le prépuce de Gedo sortait de mon anus, le son qui écrasait entre son prépuce collant et mon passage humide se répercutait dans la pièce.

« Hy-ah ! Nnghhh ! Ahh ! »

J’avais suffoqué pendant que Gedo frottait le bout de son pénis sur ma place de plaisir.

Je n’arrivais pas à fermer la bouche, ma salive continuait à couler du coin de mes lèvres.

« Mao… Mao…, » Gedo avait chanté mon nom comme une prière.

Son pénis devenait de plus en plus gros, étirant encore plus mon sphincter déjà abusé.

La tête de lit se cognait contre le mur alors que Gedo accélérait son rythme, impatient de se libérer.

« C’est bon… d-dedans… Viens… Angh ! » déclarai-je.

« Mais… »

« C’est… ! C’est bon… ! Nghhhh ! Tu peux, ah ! Fais ce que tu veux ! » déclarai-je.

Après que je lui avais dit cela, Gedo avait retiré sa bite jusqu’au bout et il m’avait enfoncé ses couilles dans les hanches.

Le bruit du claquement entre les chairs était comme une musique à mes oreilles.

« Gu-h ! Nghh ! Ahnggh ! Ngh ! »

« AAh... Quel corps délicieux... Nghn… J’ai l’impression de fondre… Mao… Mao…, » déclara Gedo.

Mon corps tremblait en même temps que le lit, le rythme de Gedo était brutal, mais il était capable de continuer à frapper ma prostate avec précision.

Je ne pouvais rien faire d’autre que gémir et étouffer de plaisir alors que Gedo stimulait mon corps avec son gros pénis.

Le grincement devenait de plus en plus fort comme si le lit allait s’effondrer d’une seconde à l’autre, mais mon esprit s’éteignait chaque fois que la pointe émoussée de Gedo brossait tout mon point sensible.

« Ghu — … Mao… Mao… Je… Je jouis…, » déclara Gedo.

« AAAAANGHHHH !! »

Le pénis avait gonflé et m’avait rempli de son essence chaude et blanche, inséminant mon utérus avec les graines de bébé de Gedo.

Mais…

Le gladiateur était une race avec une grande capacité physique.

Même après avoir joui deux fois, la verge de Gedo ne montrait aucun signe de rétrécissement.

La nuit ne faisait que commencer.

***

{Vous avez gagné un niveau en vous accouplant avec un gladiateur ! Vous avez gagné la compétence Esprit Combatif Indomptable de niveau 56 ! Vous avez gagné la compétence de combat au corps à corps de niveau 56 ! Vous avez gagné 20 œufs de gladiateur !}

***

« Velke-sama, ça va ? Ton visage… Tu as l’air de vouloir maudire quelqu’un à mort, » déclara Collin.

« Tais-toi, » s’exclama Velke.

Plus tard dans la nuit, Velke et Collin étaient venus me voir.

J’avais l’estomac gonflé comme une femme enceinte parce que je portais les enfants de Gedo.

D’une certaine façon, j’étais enceinte.

Gedo était devenu pâle en raison de la culpabilité, probablement parce qu’il ne pensait pas qu’il allait me mettre enceinte ?

Velke m’avait pris dans ses bras, en faisant attention de ne pas trop secouer mon corps sensible.

« Retournons au château rapidement, » déclara Velke.

Velke était sur le point de lancer la magie du transport quand Gedo l’avait interrompu.

« Attendez ! Où l’emmenez-vous ? Qu’est-ce que vous comptez faire avec un si jeune garçon ? Allez-vous faire ce que vous voulez avec lui après quoi… que je lui aie fait ? Est-ce votre fétichisme ? » demanda Gedo.

« Tais-toi. Sans le Maou-sama, je ne laisserais jamais de sales bâtards comme toi l’embrasser… Et puis, on dirait que tu t’es bien amusé, n’est-ce pas ? » déclara Velke.

« A-ah… C’est… Mais quand même, je ne pense pas que ce soit bien de traiter un si jeune garçon comme lui comme un esclave sexuel…, » déclara Gedo.

« Esclave sexuel ? Toi, tu veux mourir à ce point ? » demanda Velke.

Oi oi oi oi oi oi, ne commence pas à te battre devant moi !

« Velke ! C’est déjà bon ! Conduis-moi vite à la Fontaine de la Vie ! » déclarai-je.

***

Après avoir donné naissance aux enfants de Gedo, il avait finalement compris que j’étais le Maou, le Roi-Démon.

Il avait toujours des doutes, mais quand la preuve était devant lui, il ne pouvait rien faire d’autre que l’accepter.

Gedo m’avait encore une fois juré fidélité après m’avoir reconnu comme le Maou.

« Qui aurait cru qu’un si jeune garçon était le vrai Maou… ? » déclara Gedo.

Tu n’arrêtais pas de dire que j’étais jeune, mais à la fin, tu me l’as bien fait, tu sais ?

♡♡♡

Chapitre 33 : Nain

« Êtes-vous le Maou ? » Ce jour-là, un homme de la même taille que moi, mais au visage rude, était arrivé dans la salle d’audience.

{Un nain de niveau 25. C’est une espèce rare !}

Le nain devant moi avait l’apparence typique d’un nain que j’avais l’habitude de voir dans les jeux.

Il avait la barbe partout sur le visage et une petite taille encombrante.

Mais malgré sa taille, il était beau gosse.

Contrairement à la beauté fragile et éthérée de Velke, le nain avait ce charisme particulier, comme un bon vin qui mûrissait avec l’âge.

« C’est exact, » avais-je répondu.

« Ce morveux à l’air faible, » le nain s’était moqué de moi.

À côté de moi, j’avais l’impression que Velke était en colère.

Eh bien… Le nain avait raison… Je ne pouvais rien dire contre.

« Quel est ton nom ? » avais-je demandé, en essayant de détourner le sujet.

« Je m’appelle Lugrant, » répondit-il.

« Lugrant !! » s’exclama soudainement Collin qui nous observait en silence.

« Le connais-tu ? » demandai-je.

« C’est le légendaire artisan nain, Lugrant !! C’est le créateur des épées légendaires Luwarts et Zephyrant ! Toutes ses créations ne sont rien d’autre que des biens de première classe ! Son équipement est souvent caché dans la salle la plus profonde d’un donjon difficile ! La valeur marchande actuelle d’une création de Lugrant, quelle qu’elle soit, dépasse toujours les 10 millions ! » Collin s’agita avec excitation, sa queue se balançait à toute vitesse.

« Humph, morveux bruyant, » déclara Lugrant.

« Alors ? Es-tu là pour me jurer de ta loyauté ? » avais-je demandé.

« C’est ridicule de jurer fidélité à un morveux comme toi, mais je n’avais pas d’autre choix. Si je ne le fais pas, le clan des nains s’éteindra, » déclara Lugrant.

« Je vois. Alors, en récompense de ta loyauté envers moi, je t’accorderai une famille, » déclarai-je.

En guise de réponse, Lugrant ricana nonchalamment comme s’il s’en fichait.

***

En regardant le visage de Lugrant, j’avais pu voir qu’il était très réticent.

Il était ici par obligation, pas parce qu’il le voulait.

Je m’étais déshabillé en arrivant à la salle d’accouplement.

Lugrant fixa mon corps nu en silence.

Son visage semblait si déchiré comme si le lit était rempli de clous pointus, prêt à le transpercer.

« Faible morveux, » déclara Lugrant.

Eh bien, je suis désolé d’avoir un corps aussi faible ! Ce n’est pas comme si je pouvais y faire quoi que ce soit, tu sais !

J’avais soupiré.

« Avec un corps comme ça, quoi qu’il arrive, je dois mettre ce bijou sur toi, » déclara Lugrant alors qu’il récupérait quelque chose de la poche sur sa taille.

J’avais plissé les yeux pour mieux voir, ça ressemblait à une boucle d’oreille avec un rubis rouge sang profond dessus.

Et puis, sans me donner la moindre seconde pour rassembler mes pensées, Lugrant perça un trou dans mon lobe d’oreille avec une aiguille.

« Aïe ! » La douleur courte et piquante m’avait fait tressaillir.

« Attends, je dois faire l’autre côté aussi. »

Lugrant avait dit cela avant de me percer l’autre oreille avec une aiguille.

Le sang avait commencé à couler de mes oreilles percées, ma tête était étourdie quand j’avais vu le lit taché.

Toujours pas satisfait, Lugrant avait commencé à caresser mes mamelons.

« Qu’est-ce que tu vas faire !? » demandai-je.

« Je décore ce faible corps, bien sûr. Tu devrais te sentir honoré, » déclara Lugrant.

Lugrant m’avait ensuite percé le mamelon, mais cette fois, il avait utilisé un énorme saphir au lieu de rubis comme celui qu’il avait utilisé pour mon oreille.

Je m’étais violemment agité, mais Lugrant m’avait facilement attrapé les deux bras et les avait attachés ensemble.

« Arrête ça ! Je n’en veux pas ! Agrh..., » déclarai-je.

Tous les endroits qu’il perçait me faisaient mal, la peau autour de ça semblait mouillée par ce que j’avais supposé être mon propre sang.

Même si mon mamelon droit me faisait aussi mal, Lugrant avait commencé à percer mon mamelon gauche et à y mettre le même bijou en saphir.

« GYAAAAAAAA !! »

Sans même demander mon consentement, Lugrant avait percé mon corps comme il le souhaitait.

La douleur était incroyable, aiguë, piquante, et elle m’avait traversé la tête. J’avais essayé de reprendre mon souffle, mais ça ne servait à rien, c’était trop douloureux.

J’avais essayé de me mordre les lèvres pour me distraire, mais la douleur était trop forte.

Des gouttes de larmes couvraient mon visage pâle, mais Lugrant ne semblait pas s’en soucier.

Avec un grognement, Lugrant en sortit un autre qui, je suppose, était un autre piercing de sa poche.

La tige était plus longue et plus fine que l’autre piercing qu’il m’avait utilisé.

« Comme prévu, je dois percer cette partie aussi, » déclara Lugrant.

Une paire de mains calleuses s’agrippa étroitement à ma virilité, face à la verge pointée vers le haut.

C’est impossible !

« Non ! Arrête ! Arrête ! Pas cet endroit ! Tout sauf cet endroit !! Arrête ça !! » déclarai-je.

Ignorant mes supplications désespérées, Lugrant pointa le piercing sur le bout de ma bite et me poignarda sans hésitation à travers ma verge sensible.

« GYAAAAAAAA !! »

Le long et mince perçage avait traversé mon urètre, remplissant mon corps de son goût métallique froid.

Le bijou pendait sur le bout de ma bitte, se balançant d’avant en arrière comme s’il se moquait de moi.

Mon cerveau ne comprenait pas comment cette longue tige pouvait tenir dans mon petit pénis.

« Hoo..., » en regardant mon corps pitoyablement décoré, Lugrant avait finalement laissé échapper un ronronnement satisfait. « Comme prévu, les bijoux te vont bien. Quand j’ai regardé pour la première fois ton faible corps, je savais que ton corps serait beau avec ces bijoux qui le décorent. En regardant le résultat final, je ne ressens que de la satisfaction. Ouais, les bijoux te vont vraiment bien. »

Cette fois, Lugrant avait sorti toutes les gemmes restantes de sa poche.

Étonnamment, il restait beaucoup de gemmes à l’intérieur de cette petite pochette.

« J’ai rêvé toute ma vie d’être enterré dans mes bijoux. Je sais que tu pourras réaliser mon rêve, » déclara Lugrant.

De quoi parle-t-il !?

Un par un, Lugrant prit le bijou dans sa main et aligna les gemmes froides et scintillantes vers mon entrée.

Ce n’est pas possible ! Est-ce qu’il va vraiment… !

Une gemme particulièrement grande avait été insérée dans mon trou sec sans aucune préparation préalable.

« AAAAAAAAAAAAAAA !! »

J’avais crié face à l’intrusion soudaine, mon trou toujours vierge avait été soudainement étiré par cette grosse gemme.

« Ohhhh, sympa… Tu sais, je fais aussi ça pour ton bien. Le Maou est le joyau de tous les peuples démoniaque, donc d’une certaine façon, tu es comme un écrin à bijoux. Être bourré de bijoux te va parfaitement, » déclara Lugrant.

Une autre gemme s’était encore avancée vers mon entrée.

« Cette alexandrite attend depuis toujours d’entrer en toi, » déclara Lugrant.

Lugrant m’avait ensuite enfoncé l’alexandrite en moi.

Les gemmes s’entrechoquaient à l’intérieur de ma grotte veloutée.

***

« Agh — … Ngh… Ah… Haaaa ! »

Je ne savais plus combien il y avait de gemmes à l’intérieur de moi.

J’avais perdu le compte après la troisième ? Ou était-ce la quatrième ?

Chaque fois que je bouge mon corps, même pour une infime fraction, les gemmes se choquaient les unes contre les autres.

Mon estomac s’était distendu de façon grotesque depuis que les différentes formes de gemmes me remplissaient à ras bord.

Lugrant avait l’air très content de lui, sa virilité courte, mais épaisse se dressait fièrement contre son ventre.

« Mes rêves d’être entouré de mes bijoux et de la boîte à bijoux qu’est le Maou… Je peux enfin réaliser mon rêve, » déclara Lugrant.

Même si j’étais déjà rempli de toutes ces gemmes, Lugrant m’avait quand même poussé son pénis en moi.

« AAAAAAAA !! »

Certaines des gemmes étaient entrées dans mon côlon quand Lugrant avait poussé ses hanches vers moi.

Chaque fois que Lugrant se mettait à s’enfoncer, les gemmes en moi se répandaient un peu partout, s’immisçant encore plus dans mon corps.

« Gh-ua! Agh ! Nghh !! Argh !! Aaaaa !! »

Mon corps était fiévreux, les gemmes froides ne me procuraient aucun réconfort.

J’avais du mal à respirer, la douleur était partout, à l’intérieur et à l’extérieur de mon corps.

Je ne pouvais me concentrer que sur la douleur, c’était partout, tout était douloureux.

Pourtant, malgré toute cette douleur, mon pénis répondait encore.

Je voulais jouir, mais la tige à l’intérieur de mon pénis m’avait empêché de jouir.

J’avais envie d’éclater de l’intérieur, je me sentais très rassasié, anormalement rassasié.

« Oohh... Cette tension… Incroyable… Tu es au même niveau qu’un trésor légendaire…, » déclara Lugrant.

Lugrant avait accéléré son rythme, la douleur avait décuplé grâce à sa vigueur retrouvée.

C’était douloureux, très douloureux, mais chaque fois que les bijoux touchaient mes points sensibles, mon pénis tremblait de plaisir.

Le plaisir et la douleur se mêlaient comme un nuage de boue en moi.

« Ghu ! Arghh ! Nghh ! Ahng !! A-Argh ! »

Lugrant avait simultanément poussé le perçage à l’intérieur et à l’extérieur de mon pénis.

Ma conscience avait commencé à dériver à l’intérieur et à l’extérieur, mais Lugrant ne m’avait montré aucune pitié.

Il avait gardé son rythme brutal malgré tous mes cris et mes larmes.

« Ngh ! J’arrive… »

Lugrant avait poussé sa bite épaisse au fond de moi alors qu’un jet de sperme épais et collant remplissait mon intérieur.

En plus des gemmes colorées qui étaient en moi, un jet de liquide blanc avait aussi recouvert mon utérus.

***

{Vous avez gagné 30 œufs de nains en vous accouplant avec le nain !}

Lugrant m’avait amené à la Fontaine de Vie où j’avais pu enfin pondre les œufs qui étaient en moi.

J’avais poussé les œufs et les gemmes hors de moi, et je pouvais enfin avoir un moment pour respirer.

Lugrant, de l’autre côté, me regardait intensément, ses yeux ne clignaient jamais.

« Les œufs et les bijoux se déversent d’un si petit trou… Ceci… Cette vue m’apporte vraiment un grand élan créatif totalement différent des autres ! » déclara Lugrant.

J’avais accouché dans cette fontaine tellement de fois que je m’y étais habitué il y a longtemps déjà, mais quand Lugrant avait pratiquement imprimé cette vision dans ses souvenirs pour toujours, je m’étais senti très embarrassé.

D’une certaine façon, je le sentais lécher mon corps partout avec ses yeux, comme s’il ne regardait que moi.

Ah, j’aimerais qu’il enlève tous ces piercings… J’ai mal aux oreilles et aux mamelons.

Lugrant avait déjà pris les piercings sur mon pénis quand on s’accouplait. Je ne me souvenais pas vraiment quand, mes souvenirs étant encore troubles.

« Hé, Lugrant ! Puis-je prendre tous ces bijoux ? » demanda Collin.

Collin, il me regardait aussi intensément, mais son regard avait un tout autre sens par rapport à Lugrant.

Je pouvais voir visuellement ses yeux briller d’or.

« Je n’ai aucun intérêt dans le produit fini. Mais tu ne peux pas prendre les bijoux utilisés pour le piercing du Maou. C’est au Maou, pas à toi, » déclara Lugrant.

« Ohh ! Okay okay okay ! Alors les bijoux que le Maou a laissé sortir sont parfaits pour moi ! Joli !! »

Collin avait alors commencé à me pousser à accoucher plus vite.

Cet enfoiré…

***

Bien qu’il m’ait traité de faible, Lugrant avait pris goût à moi.

Il n’arrêtait pas de venir au château et quand il regardait mon corps, il me décorait à nouveau de bijoux et de piercings.

Il s’était avéré qu’il avait créé tous ces piercings à la main et quand il avait regardé mon corps décoré, pour une raison ou une autre, il avait soudainement un instinct de créativité pour créer plus de choses.

Ce qui l’avait amené à rentrer chez lui pour produire ledit article et… il en avait décoré mon corps.

Je ne pouvais m’empêcher de me sentir anxieux chaque fois que Lugrant me rendait visite.

Bien sûr, avoir un artisan légendaire avait beaucoup aidé notre situation financière, mais je ne voulais pas imaginer le genre de choses dont Lugrant allait me décorer la prochaine fois.

♡♡♡

Chapitre 34 : Phoenix

Quand j’avais visité la salle d’audience ce jour-là, il y avait un gros oiseau aux plumes rouges et oranges vraiment tape-à-l’œil de présent là.

Chaque fois que l’oiseau battait des ailes, un éclat surgissait à l’intérieur de la pièce, remplissant ma vision de sa teinte douce et chaude.

Je me tenais là, hypnotisé par la belle couleur quand l’oiseau chanta soudain, alors que sa voix mélodieuse semblait éthérée.

Alors que l’oiseau continuait à chanter, un vêtement doux s’enroulait autour de lui, enveloppant le corps de l’oiseau.

De plus en plus de couches de tissu lui couvrirent le corps, et l’oiseau commença à se déplacer.

Au lieu d’un oiseau tape-à-l’œil avec des plumes rouges et oranges, il y avait un jeune homme éblouissant.

« Es-tu le Maou ? » me demanda-t-il.

« Hein ? Ah, ouais, » répondis-je.

Ces yeux envoûtants me fixaient.

{C’est un Phœnix de niveau 158 ! C’est le dernier de son espèce !}

« Tu es un phénix. Quel est ton nom ? » lui avais-je demandé.

« Hmm… Mon nom huh…, » Le Phœnix murmura en fermant ses yeux écarlates.

« Présenter mon nom à un être misérable comme toi n’est qu’une perte de temps. Mais ! Rassure-toi, j’honorerai de mon nom ta faible existence. Mais ces apparences cadavériques… Sans parler de te laisser me servir, j’ai du mal à supporter de te regarder plus d’une seconde. Hélas, en ces temps difficiles, je n’ai pas vraiment le choix. C’est inévitable, mais il n’y a pas d’autre Maou que toi alors il n’y a rien d’autre à faire que de te donner l’honneur de m’appeler par mon nom. »

… Quoi ?

Le Phoenix n’arrêtait pas de cracher des paroles blessantes les unes après les autres avec sa voix mélodieuse, alors que je ne pouvais même rien dire en réponse.

« Euneel Ruth Felik. » Il avait dit cela après une longue pause.

« Ah, c’est donc Euneel, » déclarai-je.

« Méfie-toi des mots qui sortent de ta bouche, jeune Maou. Le pouvoir réside dans chaque mot prononcé. Surtout chez les Maou. Si tu ne fais pas attention, tu peux lier un démon contre son gré. Je t’ai accordé l’honneur de m’appeler par mon nom parce que tu l’as demandé, mais tu ne dois pas m’appeler impulsivement et nonchalamment comme ça. Eh bien, je vais laisser passer puisque je sais qu’un Maou à l’air si hagard ne saurait rien, bien sûr. Tu peux t’agenouiller et m’offrir ta gratitude en retour. »

« Velke. » J’avais crié à Velke, qui se tenait sur mon côté droit.

« Tu veux que je le tue ? » La main de Velke était déjà sur la poignée de son épée, prête à frapper à tout moment.

« Ne le tue pas ! » déclarai-je.

Ah, c’était dangereux. Velke avait l’air si agité par les mots du Phoenix.

« Si tu me jures ta loyauté, je t’accorderai une famille, » déclarai-je.

« C’est présomptueux de ta part de croire que je vais te jurer de ma loyauté. Cependant, j’envisagerais de t’offrir mon aide dans les moments difficiles tant que tu…, » déclara Euneel.

« Tu l’acceptes ou pas ? » demandai-je sèchement.

« … J’accepte, » répondit Euneel.

Je soupirai vers le plafond.

Merde. Un autre type ennuyeux est apparu…

***

En résumé, Euneel était un emmerdeur.

« Ah, Maou, tu as l’air aussi hideux que d’habitude. Dire que j’aurais dû te revoir si tôt, ah comme c’est ennuyeux. Peux-tu s’il te plaît arrêter d’interférer avec moi ? J’ai des choses à faire et ta faible existence n’aide pas. Tout d’abord — . »

« Maou, alors on se retrouve. Je ne peux pas imaginer à quel point ton bonheur doit être immense, de pouvoir me retrouver à l’intérieur de ce château une fois de plus. Mais si je peux être franc, ta seule existence est d’entacher tout le château. Je ne comprends pas comment un garçon aussi miteux que toi peut être le Maou. Il n’y a aucune chance que quelqu’un puisse te trouver attirant, en fait… »

Chaque fois que nous nous rencontrions, ce salaud me jetait toujours un regard méprisant rempli de mots venimeux.

Et vous savez ? Je n’avais même pas pensé à le rencontrer !

Je pensais à quelque chose comme, peut-être que je devrais aller manger une glace… Ou devrais-je aller voir mon adorable chiot dans la chambre d’enfant...

Je n’avais jamais pensé à vouloir le rencontrer, mais si par malchance je l’avais rencontré, il allait commencer à se plaindre de moi.

J’avais été forcé d’entendre son super long discours sur des choses dont je me moquais.

Ainsi, je l’avais rencontré six fois.

Ce qui voulait dire que j’avais aussi écouté sa longue diatribe 6 fois.

De plus, chaque fois qu’il revenait en forme d’oiseau pour quitter le château, il laissait l’une de ses plumes de queue derrière lui.

J’avais entendu dire que les plumes de la queue de Phoenix avaient un pouvoir énorme, alors j’avais consciencieusement choisi toutes les plumes qu’il laissait derrière lui, même si je le détestais.

***

Velke m’avait dit qu’il devait s’occuper de quelque chose d’urgent, alors j’avais dû dormir tout seul ce soir.

Dormir seul me rendait triste, mais c’était plus fort que moi.

Juste au moment où j’allais dormir, j’avais entendu un bruit de battement venant de la fenêtre.

Curieux de savoir ce que c’était, j’avais ouvert la fenêtre pour voir un oiseau aux couleurs vives en pleine nuit.

Le Phoenix battait des ailes magnifiques, le gradient rouge à orange contrastait avec le ciel sombre de la nuit.

Qu’est-ce qu’il fait à cette heure ?

Sans aucune réserve, le Phœnix était entré dans ma chambre et avait changé sa forme en homme.

« Ce soir, c’est la septième fois, » déclara Euneel.

« Hein ? » demandai-je.

Une plume de la queue du Phoenix était tombée sur mes yeux.

Ah, ouais, c’est sa septième plume de queue.

« Avec ceci, nous avons conclu la cérémonie de cour traditionnelle des Phœnix. Je te ferai l’amour ce soir. Tu peux l’accepter avec reconnaissance, » déclara Euneel.

« L-La cour ? Faire l’amour ? » demandai-je.

« Oui. J’ai fait tomber l’une de mes plumes de queue 7 fois et tu l’as aussi ramassée 7 fois. Avec ceci, nous avons terminé la cérémonie de cour. Nous avons échangé des mots d’affection chaque fois que nous nous sommes rencontrés et tu m’as accepté avec joie. Maintenant, dévoile-moi ces fleurs timides et accepte-moi comme compagnon ce soir, » déclara Euneel.

Je… Pour commencer, depuis quand ai-je accepté ta cour… ?

« Les “mots d’affection” que tu as mentionnés… Tu faisais allusion au long discours que tu m’as lancé quand tu es venu… ? » demandai-je.

« Précisément, je n’ai rien fait d’autre que te murmurer de gentilles choses, » déclara Euneel.

« Je-Je vois… »

Je n’avais même plus l’énergie afin de me disputer avec lui.

« C’est frustrant, mais le Maou est une existence qui appartient à toute l’humanité démoniaque. Tu ne peux pas être à moi tout seul. Mais je ne t’aurai jamais comme épouse sans t’avoir courtisée correctement avant. Comme tous les Phœnix avant moi l’ont déjà fait, je courtiserai mon épouse de la manière traditionnelle, » déclara Euneel.

« Dis-moi juste ce que tu veux, » déclarai-je.

« Repose-toi dans ton coussin et révèle-moi ton joli corps, » déclara Euneel.

Je vois, alors il veut le faire.

Mais, vraiment ?

Ces longs propos malveillants faisaient partie de sa cérémonie de cour.

C’est incroyable.

Je pensais qu’il essayait de se battre avec moi !

***

Euneel s’était débarrassé de ces longues couches d’habits et s’était penché vers moi.

« Un corps si agile et frêle. C’est comme si tu pouvais rompre si je t’enlaçais de toutes mes forces. J’enseignerai à ton maigre corps le vrai plaisir de la chair, » déclara Euneel.

« O-ouais… D’accord.. »

« Viens, ouvre ta bouche. Nous n’avons pas de rituel de baiser sur la bouche de l’autre, mais tes lèvres délicieuses ont éveillé mon intérêt depuis le jour où je t’ai vu pour la première fois, » déclara Euneel.

J’avais ouvert la bouche sans protester et Euneel avait immédiatement plongé et emmêlé notre langue ensemble.

La salive d’Euneel enrobait notre danse chaude, me donnant le premier goût de son corps.

« Mmh… Te sens-tu bien ? Oh, je vois que tes joues sont rouges de la couleur de la rose fleurie. Ton visage n’est pas agréable à regarder, mais ces joues rougies sont très belles si j’ose dire, » déclara Euneel.

Ce type… a-t-il prévu de m’insulter toute la nuit ?

Je n’arrivais pas à me concentrer pour me sentir bien quand je devais l’écouter comme ça.

Euneel avait alors commencé à me déshabiller et il avait fait parcourir ses doigts délicats sur tout mon corps.

« Maou… »

« Ngh... Quoi ? » avais-je demandé, ennuyé.

« C’est décourageant, mais mon cœur est déjà captivé par toi et je ne peux rien faire. Soumets-toi à moi avec obéissance, » déclara Euneel.

« … Euneel, je t’en supplie, ne parle pas comme ça, » déclarai-je.

Euneel avait l’air hésitant avant de se pencher de près et de chuchoter. « … Je veux copuler avec toi. »

Il avait fusionné à nouveau nos lèvres, m’embrassant vigoureusement.

Des doigts longs et délicats s’enroulèrent autour de ma main droite tandis qu’Euneel approchait sa main gauche de mon ouverture, la sondant avec curiosité.

« Ah, ces expressions… Le moment où tu ne peux pas faire la différence entre la douleur et le plaisir. Je me demande si ton corps maigre pourra comprendre le vrai plaisir que je t’ai apporté ? Ces faibles qui ont l’air —, »

Je l’avais rapidement abaissé et j’avais rassemblé nos lèvres, lui bloquant la bouche pour qu’il ne crache pas d’autres absurdités.

Pas facile à distraire, Euneel m’avait enfoncé sa pointe émoussée.

« Nnghhh... »

Je n’avais pas pu m’habituer à la douleur d’avoir mes fesses vierges à jamais écartées par ces gros fûts.

Petit à petit, Euneel m’avait rempli jusqu’à ce qu’il soit complètement enveloppé en moi.

Il avait eu du mal à respirer pendant qu’il attendait que je m’ajuste après avoir vu sa longue et épaisse bite frapper mon rectum.

« Maou… Maou… Ton corps est si doux… » chuchota Euneel avant qu’il ne commence à balancer ses hanches.

Il avait enfoncé sa bite si profondément, jusqu’à ma partie la plus profonde, apportant à la fois le plaisir et la douleur dans mon corps vierge.

Le bruit obscène des gifles alors qu’il m’enfonçait sa verge au plus profond de moi, me remplissait les oreilles.

« Ah… Un si beau corps… Je n’ai jamais rien goûté d’aussi sucré. De penser qu’un corps aussi maigre aurait pu engendrer un tel plaisir… En effet… Cette délicatesse rare…, » déclara Euneel.

Euneel s’était mis à délirer alors qu’il accélérait son rythme, berçant à la fois mon corps et le lit avec lui.

Mon corps était proche du point de rupture, je frissonnais chaque fois que sa bite touchait mon point le plus sensible.

Il s’était penché vers le bas et m’avait serré dans ses bras, me serrant dans le lit moelleux.

Sa verge avait commencé à enfler, et de plus en plus de precum s’étaient égoutté de mon ouverture maltraitée.

Chaque fois qu’il l’enfonçait profondément, je le sentais bouger en moi.

Je ne savais pas à quel point je pouvais supporter cet assaut acharné.

C’était comme s’il allait de plus en plus vite chaque fois qu’il m’enfonçait ses hanches.

« Ngh ! »

Euneel dégagea un étouffement étranglé quand je reçus sa semence dans mon ventre de plein gré.

Il haleta lourdement, me remplissant à ras bord de ce sperme épais et visqueux.

« Je ne peux pas m’empêcher de poursuivre ce plaisir. Ah, Maou… Je veux te savourer encore plus, je veux continuer à goûter à ton corps sucré, » déclara Euneel.

Malgré sa respiration lourde, Euneel ne semblait pas du tout fatigué.

Sans me laisser le temps de me reposer, Euneel avait commencé à enfoncer sa bite jusqu’au bout avant de recommencer à accélérer le rythme.

***

{Votre niveau a augmenté de 8 après l’accouplement avec Phoenix ! Vous avez reçu la Régénération corporelle améliorée de niveau 90, le Taijutsu de niveau 90. Bonus : Sens de la Mode du Maou de Niveau 90 !! Vous avez reçu 8 œufs de Phoenix !!}

***

« Nous, les Phoenix, nous sommes immortels. »

Je m’étais réveillé avec quelqu’un qui me bousculait, c’était Euneel.

Il s’était allongé avec moi sur lui, m’enlaçant par derrière tout en caressant mon ventre gonflé.

J’avais dû m’évanouir pendant l’accouplement, la dernière chose dont je me souvenais, c’était d’avoir été battu si fort malgré mon ventre gonflé.

Qui savait combien de fois Euneel était entré en moi.

« Quand nous mourrons, notre corps physique deviendra un tas de cendres. De ces cendres, nous serons ressuscités, mais… Je suis le seul survivant de ma famille… Je suis… Le dernier Phoenix restant… »

« Mais n’êtes-vous pas immortels ? » lui avais-je demandé.

« Oui, mais il y a encore un moyen de nous tuer. Quand notre corps redeviendra cendre, les humains mettent les cendres dans une petite lampe. Quand nous ressusciterons des cendres, nous étoufferons immédiatement jusqu’à la mort et retournerons à nouveau aux cendres. Cendre, étouffe, cendre, étouffe. Ils l’ont répété des centaines de fois jusqu’à ce que notre feu se disperse et c’est là que nous cessons d’exister, » expliqua-t-il.

Si cruel… Je ne pouvais pas croire qu’une telle méthode existait.

De penser qu’Euneel avait dû perdre sa famille par une méthode si cruelle…

« J’ai vu des centaines d’individus de mon espèce être forcées à l’intérieur de cette petite lampe… Je… J’ai été seul tout ce temps, » déclara-t-il.

« Euneel… »

« Je t’ai donné la permission de m’appeler par mon nom. Tu es le Maou… Tu… Tu ne disparaîtras pas, n’est-ce pas ? Ton existence ne cessera pas d’exister, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« Ah, oui, c’est vrai. »

« Seras-tu l’étoile du nord qui nous guidera dans le froid, l’obscurité, la nuit ? Tu ne nous laisseras pas tous dans le noir, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« Je ne le ferai pas. Je te le promets. »

Puis, Euneel avait commencé à frotter son visage contre mes cheveux, comme un enfant gâté.

♡♡♡

Chapitre 35 : Histoire parallèle – Une journée dans la vie de Lucis

« Réveillez-vous tous ! ~ C’est l’heure du petit déjeuner ~ ! »

Ah, c’était la voix d’Elk.

Je m’étais réveillé tout groggy et j’avais rangé mon futon alors que j’étais encore à moitié endormi.

« Yaaaaawn ~ »

Bon sang ! Mon jeune frère, Ruin, dormait encore !

« Oh ! Réveille-toi ! »

J’avais tapoté à plusieurs reprises le futon où Ruin dormait, mais cette tête endormie ne montrait aucun signe de réveil.

« Uwaaaaaaaaaaaaaaaah ! Waaaaahhhhhhh !! »

Et maintenant ?

Il s’est avéré que Serena avait encore mouillé son lit, elle pleurait abondamment à cause de cela.

« Serena, ne pleure pas… Tout va bien, d’accord ? »

Je m’étais embrouillé et j’avais appelé Elk à l’aide.

« Oh et bien ! On n’y peut rien ~, » déclara Elk en riant.

Il avait ensuite sorti le futon sale pendant que je continuais à calmer les pleurs de Selena.

« Là, là. Tu es une bonne fille, alors ne pleure pas, d’accord ? »

« Uuuuuugh… »

Alors que j’étais occupé à essayer d’empêcher Serena de pleurer, mon autre jeune frère s’était finalement réveillé.

Les enfants de ce château étaient séparés par espèce pour dormir.

C’est pourquoi j’étais entouré par ma tribu voisine, les Velluclesis.

Sur notre droite, il y avait des enfants elfes sombres qui dormaient encore.

Et sur notre gauche, il y avait les enfants du Nagaraja qui étaient complètement endormis avec leurs longues queues entrelacées.

Parfois, je me demandais si leur queue faisait mal ou non à leur réveil.

« Allez, Lucis ! Si tu ne te dépêches pas, tu vas manquer le petit déjeuner ! » Mist, l’elfe noir m’avait poussé à me dépêcher.

Uuugh… Même si j’étais plus âgé que lui, mais en quelque sorte depuis que Mist était sorti de l’œuf, il avait rapidement pris la tête de mon groupe.

De toute façon, comme tous les enfants étaient encore en développement, le petit déjeuner était pour nous un moment crucial !

Nous avions donc dû nous dépêcher pour ne pas le manquer !

« Merci pour le repas ! » Les enfants avaient chanté en chœur.

Le petit déjeuner avait été pour nous un véritable champ de bataille !

Elk, Copper et Collin avaient préparé notre repas.

Les enfants loup-garou et loup avaient du lait tandis que l’autre tribu humanoïde avait des cornflakes.

Quant aux enfants hommes-lézards et Nagarajas, ils avaient quelque chose qui ressemblait à Mr.Frog.

Dire qu’ils aimaient manger quelque chose comme ça… C’est incroyable.

Chaque tribu avait une vitesse de croissance différente.

Il y avait eu des enfants qui étaient nés plus tard que moi, mais qui étaient déjà plus grands que moi.

Les enfants velluclesis comme moi avaient une vitesse de croissance lente, donc nous étions encore petits par rapport aux autres enfants.

Quand nous aurions grandi, les enfants seraient jumelés en garçon et en fille, puis nous devrons quitter le château.

Bien sûr, nous étions anxieux, mais en même temps, nous étions aussi excités.

Les yeux de tout le monde brillaient quand on en parlait.

Ah, mais je me demande pourquoi ils nous ont jumelés en garçon et en fille ?

Les enfants qui restaient encore dans le château étaient les petits enfants et ceux qui avaient une grande aptitude pour la magie.

J’étais également intéressé par les voyages à travers le monde, mais je voulais davantage rester avec le Maou-sama et mon père.

Je souhaitais pouvoir rester au château pour toujours avec eux.

Après le petit déjeuner, c’était l’heure de notre leçon du matin.

Tous les habitants du château nous enseignaient à tour de rôle différentes choses !

« Première leçon, l’humain ! » Chaos avait commencé.

« Nous devrons rester loin d’eux ! » Les enfants avaient dit cela à l’unisson.

« Et si vous voyez un humain ? »

« Nous devons les fuir ! »

« Oui, c’est vrai ! »

Aujourd’hui, Chaos nous apprenait ce qu’il faut faire quand on rencontre un humain.

Hier, Elk nous avait appris « ce qu’il faut faire quand on trouve quelqu’un qui est son type ».

La leçon qu’Elk avait donnée était très difficile, je ne comprenais pas du tout.

« Quelles autres choses devez vous faire lorsque vous voyez un humain ? » demanda Chaos.

« Le dire aux adultes ! »

« Très bien ! Terminons ici la leçon d’aujourd’hui ! »

« Super ! ~ »

D’accord ! Maintenant que notre leçon du matin était terminée, c’était l’heure de notre leçon individuelle !

Les plus jeunes faisaient une sieste tandis que les enfants ayant de grandes aptitudes pour la magie recevaient une leçon de magie et les enfants ayant de grandes aptitudes pour l’épée recevaient une leçon d’escrime.

La plupart des enfants de la tribu velluclesis étaient bons en magie, alors je m’étais joint à la leçon de magie.

L’instructeur pour la leçon d’épée était Chaos et Sybyl tandis que les instructeurs pour la leçon de magie étaient Jill et Joe.

Parfois, mon père nous avait aussi donné une leçon de magie !

« Écoute Lucis, tu as vraiment un talent pour la magie. Alors ! Maintenant, essaie de presser très fort et appelle à la magie de glace ici. Puis tu jettes cette magie de glace en avant et tu la laisses exploser ! »

Joe… Il parlait beaucoup, mais je pense qu’il n’était pas très bon pour enseigner…

« Glacccce ? » avais-je demandé.

« Joe, va mourir. Tu es un gaspillage de temps. » Jill était venu nous voir après avoir vu à quel point j’étais confus.

« Quoi ? »

« Essaie de rassembler tes forces dans ton ventre. Imagine le flux de magie dans ton esprit et laisse-le s’accumuler dans ton ventre avant de le laisser sortir et de le matérialiser en un sort magique. » Jill avait rapidement ignoré Joe et m’avait donné son explication.

Jill, par contre, parlait rarement, mais ses explications étaient très faciles à comprendre !

En plus des enfants velluclesis, il y avait avec nous des enfants dragon rouge, certains enfants incubus, des enfants dryade, des enfants cat sidhe et des enfants elfes noirs.

La plupart des enfants de cette tribu avaient de bonnes aptitudes pour la magie.

Alors que les enfants ayant une bonne aptitude au maniement de l’épée étaient mon frère, les enfants de Ruin et de l’homme-lézard, certains des enfants d’incubus, des enfants de tigres à dents de sabre, des enfants de kobold, des enfants de loups-garous et des enfants du Nagaraja.

L’aptitude à la magie dépendait fortement de la tribu, tandis que l’aptitude au maniement de l’épée dépendait du talent individuel de chacun.

Donc, même si vous étiez né d’une tribu d’hommes-lézards, il y avait toujours une chance que vous n’ayez pas une bonne aptitude au maniement de l’épée.

Eh bien, il était temps de déjeuner !

Ce qui signifie un autre champ de bataille pour nous !

Après l’heure du déjeuner, qui était essentiellement une période de guerre pour nous, il était temps pour nous de faire une sieste.

« Tu n’es qu’un kelpie, alors arrête d’être insolent comme ça ! » Une voix brumeuse avait traversé la pièce.

« Burururuur !! Hihihihihi ! » Brutus, un kelpie répondit à la remarque de Mist.

Ah ! Mist intimide Brutus !

« Oh ! Arrête de l’intimider ! » J’étais intervenu.

« Hein ? Que veux-tu dire ? Je lui apprends seulement à connaître sa place puisqu’il est après tout d’une tribu inférieure ! Qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ? »

C’était une erreur. C’était vraiment mal.

Mais… je ne pouvais pas expliquer à Mist pourquoi c’était mal…

« Uuugh… »

J’avais commencé à pleurer et le Maou-sama était venu parce qu’il avait entendu le vacarme.

« Hm ? Un combat ? Quelqu’un t’a malmené ? »

« Maou-sama ! Huaaaaaa !! »

Tout le monde se rassembla autour de Maou-sama en pleurant.

Kelpie disait quelque chose au Maou-sama, mais tout ce que j’entendais, c’était « Hihihihi ! »

« Oh, Mist. Arrête d’intimider Brutus ! » Le Maou-sama gronda Mist.

« Mais pourquoi, Maou-sama !? Je suis supérieur à lui ! N’est-il pas évident que je doive lui apprendre à connaître sa propre place en tant qu’inférieur !? » Mist se disputait avec le Maou-sama.

« Même si tu es meilleur que lui, tu ne dois pas intimider celui qui est en dessous de toi. Tu ne dois jamais les mépriser, même s’ils sont moins bons que toi. Ni dans ce château, ni quand tu t’aventures dehors. Sais-tu pourquoi ? »

« Je ne sais pas pourquoi… »

« Le monde ne se résume pas à savoir qui est le supérieur ou l’inférieur. Tout dans ce monde a son propre but. Nous avons tous besoin les uns des autres et chacun doit faire sa part dans ce monde. Sais-tu ce qu’est un écosystème ? L’herbe sera mangée par les herbivores. Les herbivores seront mangés par les carnivores et ainsi de suite. »

« Ah, ça vient de la leçon du Maou-sama de l’autre jour ? »

« Oui. Tout a son utilité. C’est ce qui fait l’équilibre de ce monde. Si une composante disparaît, le monde deviendra un chaos complet. Donc tu ne dois pas intimider quelqu’un juste parce que tu es meilleur que lui de ton point de vue. »

« O-Okay… »

« En dehors de toi, Mist, ta tribu est plus forte que Brutus, n’est-ce pas ? »

« Oui ! »

« Alors, tu dois assumer tes responsabilités en tant que supérieur. »

« Mes responsabilités ? »

« Oui. As-tu déjà vu ton père se disputer avec Joe et Jill sans raison valable ? »

« Non, je ne l’ai pas fait. »

Bien que… Joe et Jill se soient toujours battus sans aucune raison…

« C’est ce qu’est la noblesse oblige. Ceux qui sont plus privilégiés ont l’obligation d’agir en conséquence. As-tu déjà rempli tes obligations ? »

« Noblesse oblige… Je ne comprends pas vraiment, mais ça a l’air super cool ! »

« La noblesse oblige demande au fort à protéger celui qui est plus faible. »

« D’accord ! J’ai compris ! Je vais faire de mon mieux ! » répondit Mist avec excitation, ses yeux brillaient comme l’étoile.

Je ne savais pas pourquoi, mais ça avait l’air vraiment cool !

« Venez tous. Dormez maintenant. »

Le Maou-sama avait ensuite caressé chacun d’entre nous, nous rendant très heureux !

En un clin d’œil, le Maou-sama avait réussi à arbitrer le combat, il avait été incroyable !

Pendant la sieste, je m’étais senti si bien et si chaleureux à l’intérieur.

Je pense… dans une seconde… Je vais bientôt m’endormir…

« Oh, oh ! Heeeey ! » dit soudain Mist alors que j’essayais de dormir.

Argh, il était si bruyant.

« Uwah ! Tu ne dors pas encore, n’est-ce pas ? »

Que faisait Mist ?

« Voulez-vous aller explorer un peu l’extérieur du château ? »

Qu’est-ce qu’il a dit ?

Quand j’avais ouvert les yeux, j’avais vu Art de la tribu des Dryades, Dorado de la tribu du dragon rouge et Ruff de la tribu des loups-garous.

Ruff remuait sa queue contre mon futon.

Ah, vous ne devez pas partir, ne partez pas !

« Tch, espèce de lâche ! »

Et puis, Mist était sortie de la chambre avec les autres enfants.

Ahhh…

J’avais paniqué et je les avais poursuivis avant de perdre leur trace.

Je dois les poursuivre avant qu’il ne leur arrive quelque chose !

« Tranquillement… En silence…, » Mist murmura alors que nous essayons d’être aussi discrets que possible.

Notre chambre était située dans la partie la plus intérieure du château.

Apparemment, c’était pour des raisons de sécurité afin que les adultes puissent mieux protéger les enfants.

Il y avait des adultes qui patrouillaient autour du château, nous devions nous faufiler en silence autour d’eux pour qu’ils ne nous attrapent pas.

Ah ! Lexus qui était chargé de garder l’entrée dormait !

« D’accord, c’est maintenant notre chance ! » déclara Mist.

Nous avions contourné Lexus avant que les autres adultes ne nous remarquent et avions réussi à sortir du château.

« Ouah ! »

Il y avait tellement de verdure à l’extérieur du château !

Je suppose que notre château était situé à l’intérieur d’une forêt, hein ?

Wôw, il y avait aussi une bonne odeur !

« J’ai entendu dire qu’il y a un vieux puits inutilisé derrière le château. Allons-y ! » dit Mist, nous rendant tous plus excités.

Bien que je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si nous pouvions sortir comme ça…

Bien qu’à la fin, j’avais quand même suivi les autres parce que j’étais aussi curieux.

Nous avions fait le tour du château pour atteindre le puits.

Le château était grand comme ça, mais d’une manière ou d’une autre, il était étrangement calme.

Pour un château de cette taille, être aussi silencieux, c’était vraiment très bizarre.

Oh, c’est peut-être grâce à la magie de camouflage que papa a utilisée ?

Nous avions marché lentement pour être discrets afin qu’aucun des adultes ne nous trouve.

C’est aussi parce que Art, le dryade, était vraiment lente à marcher.

L’herbe ici était assez haute et épaisse, nos pas faisaient un bruit de craquement chaque fois que nous marchions dessus.

« Je serai le premier à arriver au puits ! »

Soudain, Dorado avait battu des ailes et s’était envolé vers le ciel.

« Attends ! Dorado ! »

Mist s’était mis à courir, suivi de Ruff qui s’était mis à courir à quatre pattes avec enthousiasme.

Aaaah ! Même si nous avons dû procéder avec prudence !

J’avais saisi la main d’Art et je les avais poursuivis.

« Uwah ! »

Derrière l’épais buisson, il y avait un vieux puits inutilisé.

D’une certaine manière, j’avais l’impression qu’un fantôme pouvait surgir à tout moment.

Le puits était un peu effrayant…

« J’ai été le premier à venir ici ! »

« Non, c’était moi ! »

« Moiiii ! »

Dorado, Mist et Ruff jacassaient l’un contre l’autre.

Puis, soudainement, un jet d’eau avait jailli du puits supposé inutilisé !

« Uwahhhh ! »

Tout le monde était empli de peur.

Peut-être était-ce l’œuvre d’un humain ? C’est si effrayant !

Après qu’un instant se soit écoulé et qu’il ne se soit rien passé, j’avais finalement ouvert les yeux.

Dans le puits, il y avait un gros kelpie qui nous faisait entendre le son « Hiihiiiihiiih. »

Ah, je vois.

Ce puits inutilisé était donc la maison de ce kelpie.

Tout le monde soupira de soulagement.

Heureusement, ce n’était pas un humain.

« Vous, les gars… »

Comme si les portes de l’enfer avaient été ouvertes, je pouvais entendre une voix effrayante venant de derrière nous.

« Que faites-vous ici ? »

« Velke-sama !! »

« Père ! »

Nous avions été découverts par quelque chose qui était encore plus effrayant que les humains !

Naturellement, nous avions tous commencé à pleurer en regardant l’expression de notre père.

« Elk m’a signalé que des enfants avaient disparu. Maintenant, dites-moi, que faites-vous ici ? »

« Hmm… Je… »

Comme prévu de Mist !

Même s’il divaguait et que ce qu’il disait n’avait aucun sens, il était quand même assez courageux pour répondre d’abord à la question de notre père.

Je… Je suis le plus vieux de tous les enfants ici.

Je… Je dois aussi rassembler mon courage !

« Père, je suis vraiment désolé ! C’est parce que je voulais voir le puits derrière le château ! »

Tout le monde me regarda avec une expression étonnée.

« Donc, c’était toi… Lucis, tu n’aurais pas dû proposer quelque chose de stupide comme ça. »

« Ah… Oui… »

« Je suis très déçu par vous tous. Écoutez-moi bien. Non seulement vous vous êtes mis en danger, mais vous avez aussi mis le reste d’entre nous en danger. Si les humains vous découvrent, ils sauront enfin où se trouve le Maou-sama. Réalisez-vous à quel point votre action était dangereuse ? »

« Ah… Oui… Je suis désolé. »

Je n’avais pas pu empêcher mes larmes de couler.

Bien sûr, je n’étais pas le seul, tous les autres braillaient aussi devant l’aura intense et effrayante de mon père.

« Lucis, puisque tu es le principal contrevenant, tu n’auras pas de dîner ce soir. Vous tous, dépêchons-nous de rentrer dans le château. »

« Oui. »

Nous avions suivi le chemin pris par notre père jusqu’au château tout en reniflant et en sanglotant.

« Ah ! Je suis si heureux que vous puissiez revenir indemnes ! » s’exclama Elk en nous serrant tous très fort dans ses bras.

Il semblerait qu’après qu’Elk ait fait son rapport à son père, tous les adultes du château soient sortis pour nous chercher.

Même le mystérieux Naru nous regardait avec une expression soulagée.

Nous avions finalement compris à quel point notre petite aventure était dangereuse et sérieuse.

« Euh… Lucis… Es-tu d’accord avec ça ? »

« Que veux-tu dire ? »

« Tu sais, parce que tu es le seul qui a été grondé par ton père… »

« Oui. Même si tu as essayé de nous arrêter, Lucis… »

« Tout va bien. Je suis sûr que si le Maou-sama était dans la même position que moi, il aurait fait la même chose. »

Oui, j’étais sûr que si c’était le Maou-sama, il aurait aussi fait la même chose que moi.

« Mais… que mon père dise qu’il était déçu par moi… Je suis un peu *hic* triste à ce sujet… »

Père avait toujours été gentil et doux avec moi, c’était la première fois que je voyais ce genre d’expression me viser.

J’avais été… très choqué.

Néanmoins, nous avions tous fait une très mauvaise chose, alors je suppose… que nous l’avions méritée…

Pendant l’heure du dîner, je pensais être le seul à ne pas pouvoir prendre de repas.

Il s’est avéré que Mist et les autres avaient parlé à leur père et lui avaient dit qu’ils étaient également fautifs et qu’ils voulaient donc subir la même punition que moi.

Devoir passer la nuit sans dîner me rendait triste, mais quand je regardais le visage gêné de tout le monde, je me sentais comme… Peut-être… C’est ce que faisait une vraie amitié.

Le soir, je ne pouvais pas m’endormir parce que j’avais trop faim, mais soudain, j’avais senti que quelqu’un avait placé un pain à côté de mon oreiller.

Ah, oui.

C’était mon père.

J’avais regardé autour de moi et j’avais vu que mon père avait placé du pain à côté de l’oreiller de Mist et des autres.

J’avais mangé le pain fraîchement cuit à l’intérieur de mon futon.

Le pain était délicieux, mais comme je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer, je ne sentais que le goût salé de mes larmes.

À ce moment-là, je m’étais dit que je devais faire de mon mieux pour devenir un bon garçon dès demain.

Aujourd’hui était une journée de réflexion sur nos méfaits.

J’espère que demain et le jour suivant deviendront une bonne journée pour nous.

« Salut, Velke. »

« Oui, maître. »

« Si tu te sens tellement coupable au point de donner l’impression que tu vas mourir comme ça après avoir grondé les gamins, alors peut-être devrais-tu faire quelque chose pour eux après cela. »

« Oui, mais je ne peux pas ignorer le fait que les enfants aient inquiété tout le monde… »

« Ah, tu aimes vraiment les enfants, hein. Si quelqu’un regarde ton visage en ce moment, il pensera que c’est toi qui as été puni à la place des enfants. »

« … Lucis… La prochaine fois qu’il fera quelque chose de bien, je vais le gâter… »

« Oui, à la prochaine fois alors. »

♡♡♡

Chapitre 36 : Vampire

Je me promenais dans le couloir du château du Maou.

« Hm ? »

Tout d’un coup, j’avais cru voir mon ombre s’assombrir et, à l’instant suivant, je ne pouvais plus bouger mes jambes.

Quoi —

Mais avant que je puisse parler, l’ombre s’était enroulée autour de ma bouche, étouffant tout son qui s’échappait de mes lèvres.

« Mmh ! »

Ceci, d’où vient l’attaque !?

Des perles de sueur froide avaient commencé à couler lorsque je réalisai que l’agresseur essayait de me faire du mal, à moi, le Maou.

L’ombre était devenue encore plus sombre et avait pris la forme de mains.

Ces mains ombrageuses s’étaient glissées à la base de ma gorge, caressant ma poitrine, et étaient descendues à la base de mes vêtements pour me toucher directement.

L’ombre n’avait pas de température, elle n’était ni froide ni chaude.

La douce caresse était dégoûtante sur ma peau.

Une autre main de l’ombre s’était glissée doucement de mes pieds jusqu’à ma cuisse jusqu’à ce que la main atteigne sa destination, ma virilité sensible.

Mon corps s’était mis à bouger par surprise quand l’ombre avait commencé à presser mes tétons et mon pénis.

Je détestais cela, je ne ressentais vraiment que du dégoût à ce contact, mais de l’autre côté, mon corps commençait à s’imprégner de ce plaisir interdit.

« Ngh... »

J’avais essayé de secouer la tête pour détourner mon esprit du plaisir, mais une autre main de l’ombre avait saisi ma bouche, m’empêchant de bouger.

« Nnghhhh !! »

Soudain, l’ombre s’était mise à sonder mon entrée bien fermée.

N-Non. C’est la seule… Je ne permettrai pas à cette chose inconnue de violer cet endroit… Quoi qu’il arrive, je ne le permettrai jamais !

Puis j’avais entendu un bruit de claquement sous mes pieds.

Mes yeux s’étaient ouverts, des larmes avaient commencé à se former au coin de mes yeux.

L’ombre…

L’ombre était entrée en moi.

Bougeant comme le ferait un doigt, l’ombre s’était mise à tripoter doucement mon bouton de chrysanthème tel un expert.

« Nggghhhhh !! Nnhhhhhhhggghhh !! »

J’avais essayé de crier pour que Velke m’aide, mais seul un son étouffé s’était fait entendre.

Et ce son étouffé aussi avait commencé à s’estomper dans le néant.

« Oh, mon Dieu, le Maou est vraiment obscène, hein ? »

J’avais entendu quelqu’un parler dans l’obscurité.

Les bruits clairs de tapotement des chaussures de quelqu’un avaient suivi.

Un jeune et bel homme avait émergé de l’obscurité.

Ses cheveux étaient blancs et ses yeux rouges formaient un contraste frappant avec sa peau pâle.

Sous la cape noire qui enveloppait son corps de bas en haut, je pouvais voir un témoin de la belle robe qu’il portait en dessous.

Sa silhouette ressemblait exactement à un…

{Un vampire de niveau 180 ! Un vampire est un démon rare et de grande classe !}

La voix du système avait confirmé mes soupçons.

« Nmmnhhg ! »

J’avais envie de crier : « Qu’est-ce que vous faites exactement ? » mais je ne pouvais pas laisser ma voix sortir.

D’un coup, une ombre était apparue sous mes yeux.

L’ombre avait une fois de plus violé mon pénis, engloutissant complètement le bout émoussé.

« Je t’ai à peine touché, mais ta tige a commencé à goutter presque immédiatement. »

« Nnnnnghhh ! »

« Fufufu ~ Maou-sama, ton corps est si honnête. »

Le jeune homme s’était approché de moi et il m’avait glissé dans sa cape noire.

« Alors, allons-y. »

Et puis, comme si nous nous étions fondus dans l’ombre, nous avions tous les deux disparu dans l’obscurité en même temps que ma conscience.

J’avais cligné des yeux.

J’étais allongé sur un lit ancien, mais luxueux.

« Où… »

L’ombre n’était nulle part, je pouvais enfin parler à nouveau.

J’avais essayé de me lever, mais j’avais immédiatement échoué.

Mon corps était complètement empêtré dans des vignes sans épines.

Les vignes formaient une grappe de sections transversales de ma tête jusqu’à mes bras, m’immobilisant dans le lit.

Des roses rouge sang fleurissaient à des endroits aléatoires de la vigne, ce qui m’avait permis de m’assurer qu’il s’agissait bien d’une vigne de roses.

« Maou-sama, tu es déjà réveillée ? »

Le jeune homme était assis sur une chaise près du lit, un verre de vin rouge à la main.

Mais était-ce vraiment un vin ?

Le liquide rouge semblait trop dense pour être appelé vin, il ressemblait plutôt à du sang.

« Que voulez-vous ? Laissez-moi partir ! »

« Le château du Maou est ton domaine, donc avec tout le respect que je te dois, je t’ai invité à la place à venir dans mon château. »

Il riait, comme s’il trouvait ma résistance amusante.

« Ce château est mon domaine. Même si tu es notre Maou-sama, tu ne peux même pas y exercer une simple magie. »

« Quel est votre objectif ? »

« Mon objectif ? C’est ça… Je veux faire l’amour avec toi. C’est tout. »

« Si c’est le cas, je vous accorderai une famille, alors, détachez-moi maintenant. »

« Notre espèce peut se multiplier par elle-même, même sans ton aide. »

« Alors pourquoi… ? »

« Tu as captivé plusieurs espèces de démons pour en faire tes prisonniers de cœur. Je veux te goûter personnellement. »

Le beau jeune homme devant moi avait souri avec douceur.

« Est-ce bien le cas ? Mais je pense que tu es la plus belle. »

J’étais tellement préoccupé par lui que je n’avais pas réalisé mon état vestimentaire.

Je portais quelque chose qui ressemblait à une robe de lolita gothique.

Une brise avait traversé ma région inférieure et en regardant en bas, j’avais été surpris par la quantité de froufrous que cette jupe avait.

J’avais même un porte-jarretelles !

Cet homme ! Quel est l’intérêt de s’habiller et d’avoir un homme moyen comme moi dans une robe comme celle-ci !

« Cette robe convient parfaitement à ton corps frêle et délicat. » Il avait dit ça en se léchant les lèvres, révélant un ensemble de crocs blancs immaculés.

Il posa son verre de vin et s’avança vers moi.

Le lit grinça alors qu’il rampait près de moi.

« Alors, permets-moi de te manger, Maou-sama. »

Il m’avait ensuite enfoncé son visage dans le cou.

« Aaaaaaaaaaahhhhhhh !! »

Chaleur et douleur, je me demande lequel est venu à moi en premier ?

L’homme m’avait percé le cou avec ses crocs.

La douleur, la chaleur, le plaisir, la peur et la passion avaient inondé mon corps d’un seul coup.

Il fait chaud… Ça fait mal… Ça fait mal… Bien…

J’entendais le bruit de son ingestion de mon sang, le liquide rouge qui coulait dans son corps pâle.

« Fu-ah… Quelle délicatesse… ! »

L’homme avait léché jusqu’à la dernière goutte de sang de ses lèvres, ses yeux indiquant qu’il ressentait une pure extase.

« En comparaison, tout le sang que j’ai bu ressemble à de l’eau boueuse. »

« Mngh... »

Il avait encore une fois aspiré mon sang, faisant frémir mon corps de surprise.

Plus il le faisait, plus je m’enivrais.

{La salive du vampire contient un effet aphrodisiaque et anesthésique.}

Voilà une autre information inutile.

Même sans que personne ne le touche, mon pénis se tenait fièrement contre la jupe.

Alors qu’il se contentait de dévorer mon cou au début, il se mit maintenant à caresser ma poitrine inexistante.

« Fufu ~ ce collier noir te va à ravir. Tes tétons aussi, avec juste un léger contact, ils deviennent rouge vif, comme s’ils étaient heureux de mon contact. »

Sa douce caresse semblait réussir à exposer mon désir charnel le plus profond.

Pendant qu’il gobait mes tétons, ses bras s’étaient accrochés à mes cuisses et les avaient écartées, révélant mon pénis vulnérable à son contact.

En raison de cette nouvelle position, mes sous-vêtements s’enfonçaient dans mon cul.

Merde, d’après la sensation… je dois porter une culotte de fille…

« Ah ~ ! Cet endroit a aussi l’air si délicieux ~. »

Il était descendu jusqu’à mes cuisses et avait léché la peau exposée avant de descendre encore plus bas vers mon cul.

Ses lèvres se rapprochaient dangereusement de la base de ma verge.

« Nnghhh ! »

Et une fois de plus, il y plongea ses crocs.

« Aaah ~ ! Comme c’est délicieux. C’est ici que le sang le plus frais coule. Le sang est tellement envoûtant que j’ai l’impression que mon esprit est brûlant. »

Je n’avais pas pu empêcher les gémissements de s’échapper de mes lèvres alors qu’il suçait et aspirait mon sang.

« Ahhh ~ Maou-sama… Maou-sama… Je veux te garder ici pour toujours. Je veux t’enchaîner ici et te transformer en mon lit à semence personnel. Aaah ~ ! Comme c’est délicieux ! ~ »

L’homme avait alors détaché sa ceinture et avait sorti son membre enflé.

« Maou-sama, je m’appelle Viktor Eugène Delacroix. Veux-tu bien m’appeler Vii. »

« Vii, arrête… »

Avec une expression qui semblait se fondre dans le plaisir, il donna un coup à mon membre enflé à l’endroit précis qui avait été abusé par l’ombre.

« Aaah ~ ! Ton visage effrayé est si beau. »

Son croc brillait lorsqu’il se moquait de moi avant de m’enfoncer son membre.

« Aa-ghhh ! »

« Aah ~ ! Ce cri ! C’est comme si je brisais une vierge ! Fufu ~ Crie encore pour moi ! Gémis pour moi ! Montre-moi encore un peu de toi ! »

Le sourire de Vii s’était élargi à mesure qu’il s’enfonçait dans mon corps.

« Nghh... Argh… Ah… Gh-u… Aaaaaahhhh !! »

Sa verge bombée était allée encore plus loin, me poussant de l’intérieur vers l’extérieur.

À chaque bruit de claquement, son membre allongé passait par mon rectum, atteignant mon côlon.

« Ah ~ ! Est-ce ton hymen ? »

Vii souriait avec délice alors que son pénis passait régulièrement dans mon côlon en forme de S et arrivait à une entrée faite d’une fine membrane.

« Arrête ! N’entre pas là-dedans ! Je t’en supplie ! »

« Quand on supplie comme ça… Tu ne me laisses pas le choix. »

Je pouvais voir ses crocs lorsqu’il me souriait.

« Bien sûr, il n’y a pas moyen que je vienne ailleurs qu’ici. »

D’un geste rapide, Vii s’était jetée en moi, perçant la membrane.

« Arghhh !! »

Mon corps se convulsa en état de choc, alors qu’il continuait à s’enfoncer en moi.

« Ah ~ ! Tu es encore plus serré. Ce n’est pas seulement ton sang qui peut me faire entrer dans une telle extase, mais aussi cet endroit de ton corps. »

À chaque traction, il enfonçait son pénis si profondément qu’il atteignait mon côlon en forme de S.

Même si ça faisait mal, même si je voulais lui crier d’arrêter, l’aphrodisiaque qui circulait dans mon corps me faisait plutôt supplier pour en avoir plus, de plus en plus.

« Fufu… Est-ce que… ça fait du bien ? … Oui, c’est ça… Plus… Serre… Encore plus serré pour moi… C’est bien… C’est vraiment bien… »

« Ngh-hh ! Aaaaaaaahhhhhh !! Nnghhh !! Ahhhnnnn !! »

Chaque fois qu’il s’était enfoncé en moi, j’avais eu l’impression que mon corps se brisait, mais je n’avais pas pu empêcher cette sensation de vide de s’installer dans mon corps.

« Quel garçon lubrique… ! Fufu… ! Je vais te garder ici pour toujours… pour l’éternité… »

Vii avait souri avant d’ajouter : « Dans ma cage à oiseaux. »

Et puis, après des poussées sans fin, la lumière avait disparu de mes yeux.

♡♡♡

Chapitre 37 : Oiseau en cage

Je me demande combien de temps s’était écoulé depuis lors.

J’entendais de loin le bruit de gens qui se faisaient tourmenter.

« Ah… Comme une poupée. »

Le vampire, Vii, avait parlé avec délice en me regardant de manière lubrique.

Ma nuque était ornée en rouge foncé de marques de morsures et de sang séché.

Je ne pouvais rien sentir. Même quand il enfonçait sa virilité jusqu’à ce que mon ventre gonfle, je ne ressentais rien.

J’étais comme une poupée brisée, on n’entendait que ma respiration lourde.

Je me demande combien de fois nous l’avons fait ?

Vii m’avait emmené dans une pièce ressemblant à la salle d’audience du château de Maou et m’avait baisé sur une chaise.

« Tu as l’air tout aussi adorable en étant couché là, docilement, mais permets-moi de te montrer un autre tour dans ma manche. »

Le sourire de Vii semblait si sincèrement heureux.

« VAMPIRE ! !! »

Au même moment, la porte de la salle d’audience s’était ouverte en claquant.

Debout devant cette porte se trouvait un Velke visiblement furieux.

« Ah… »

La lumière était revenue dans mes yeux.

Velke, Velke est venu pour me sauver !

« Bienvenue, mon cher invité ! Je me suis lassé de t’attendre. »

« Je cherchais la présence du Maou-sama et elle m’a conduit à toi ! Vampire ! »

« Fufufu ~ ! Comme prévu de la part de l’autoproclamé plus proche assistant du Maou-sama. Je savais que tu viendrais, même si c’était difficile. »

« Espèce de salaud ! Quel est ton but ? Laisse partir mon maître ! »

« Quel homme plein d’entrain ! »

Velke dégaina son épée et fonça sur Vii, mais d’innombrables vignes roses se jetèrent sur lui, immobilisant ses mains.

« Argh ! »

Velke avait essayé de se libérer, mais sa lutte n’avait fait qu’enfoncer les épines encore plus profondément dans ses mains.

La vigne avait commencé à glisser vers le dos de Velke, l’attachant avec ce qui semblait être une corde épineuse.

« Tu ne peux pas lancer de sort, n’est-ce pas ? Ce château est mon domaine. Tu devrais essayer d’observer de plus près ce qui t’entoure. »

Le sourire de Vii s’était accentué, comme s’il voyait quelque chose d’amusant.

« Tu adores vraiment ton Maou-sama, hein ? » dit Vii en glissant sa main dans ma jupe.

C’est impossible. Ce n’est pas possible.

« NON ! Arrête ça ! Seulement ça, c’est la seule chose que je ne permettrai pas ! »

J’avais essayé de résister, mais il m’avait facilement immobilisé d’une main.

NON. NON ! Seulement ça, c’est la seule chose que je ne veux pas qu’il voit !

« Regarde, ton précieux Maou-sama avale mon pénis délicieusement comme ça. »

« … !! »

Après que Vii ait retourné ma jupe, la vue du pénis de Vii logé profondément dans mon ouverture était complètement visible.

« NOOO ! STOP! Arrête ! Ve-Ve-Velke ! Ne regarde pas ! NE REGARDE PAS ! ! »

Mes larmes débordaient.

Je ne voulais pas qu’on me voie comme ça. Surtout Velke.

« SALAUD !! »

Une fois de plus, Velke avait essayé de se débarrasser des vignes, mais plus il se débattait, plus les épines s’enfonçaient dans sa chair.

Vii avait maintenu mes jambes en l’air pour offrir une meilleure vue à Velke et avait commencé à pousser son pénis vers le haut.

« Ngh... Si serré… Tu as l’air si adorable comme une poupée obéissante, mais comme prévue, ce serrement… Je préfère de loin cette version de toi. »

Il avait doucement effleuré la partie où nous étions interconnectés.

« Comment est-ce ? Même si je suis de cette taille, ton Maou-sama est capable de me prendre jusqu’au bout. Il est très bien entraîné. »

« NOOONNNN ! Ne regarde pas ! »

Conformément à ma demande, Velke avait essayé de détourner son visage, mais les lianes tranchantes l’en avaient empêché.

Les lianes pointaient son visage vers moi.

« Je vais te tuer, espèce de salaud ! »

Le cri de Velke, glaçant le sang, avait résonné dans la salle.

Avec sa bite toujours en moi, Vii s’était levé et avait marché vers Velke.

Chaque pas qu’il faisait faisait monter et descendre son pénis en moi, envoyant une vibration de plaisir dans tout mon corps.

Après être finalement arrivé devant Velke, Vii avait piétiné la tête de Velke.

« Faible. Tout ça est de ta faute, tu sais. Toi, le dernier survivant des Velluclesis. Alors est-ce tout ce que tu as ? Tu ne peux même pas me repousser, ne serait-ce qu’un peu. Tu ne peux pas sauver le Maou-sama. »

Vii avait frotté sa botte sur la tête de Velke, le piétinant encore plus.

« Arrête… Je t’en prie… Toi… S’il te plaît… Déjà… »

« Ahahaha ~ ! Maou-sama, même à un moment comme celui-ci, ton intérieur se resserre encore. Quel beau spectacle ! C’est en effet un merveilleux divertissement. »

« Je vais te tuer… Je vais vraiment te tuer… Enfoiré… »

À ce moment-là, les cris d’agonie avaient pu être entendus dans tout le château.

« Excellent. Maintenant, je vais te faire jouir. Sous ses yeux ! »

En disant cela, Vii avait accéléré son rythme, sa virilité frappant avec précision tous mes points sensibles.

« AH… Ngh… Ahn… Sto — … Non — … Ah ! »

Je ne pouvais pas empêcher mes larmes de déborder.

La force de gravité lui permettait de me pénétrer plus facilement.

Lorsque son pénis avait finalement atteint l’intérieur de mes intestins, il avait commencé à gonfler et à libérer du sperme chaud et gluant à l’intérieur de moi.

Rempli de sperme, j’avais aussi joui en même temps.

Un mélange de notre sperme dégoulinant sur le visage de Velke, le recouvrant d’un mélange collant et chaud.

Vii avait ensuite utilisé ses doigts pour écarter mon bourgeon de chrysanthème, il avait écrasé mon intérieur et avait pris une bonne quantité des graines troubles, faisant dégouliner une partie du sperme restant de mon trou.

Puis, afin de déshonorer Velke, encore plus, il avait étalé le liquide collant sur tout le visage de Velke.

Le rire bruyant de la créature suceuse de sang pouvait être entendu dans tout le hall.

Que dois-je faire… !?

Je, peu importe ce que je faisais, je ne pouvais pas arrêter cette personne…

Le sentiment de désespoir avait commencé à fleurir dans mon cœur.

{En fait, vous pouvez.}

Hein ?

{Vous êtes tout à fait capable de le faire dans votre état actuel.}

De quoi parle-t-il ?

{Quand vous n’étiez qu’une poupée sans vie, vous ne pouviez pas. Mais si c’est le vous actuel, alors vous avez la capacité de le faire.}

Mon… Moi actuel ?

{Vous êtes le Maou.}

Alors que j’essayais de rassembler toutes mes forces, une vague de flux magique était devenue visible à l’œil nu.

« Quelle est cette puissance… ! »

« Maître ! »

Avec mon pouvoir magique, une rafale avait été créée et m’avait entouré.

« Vii, ne me regarde pas de haut. » avais-je dit avant d’ajouter. « JE SUIS LE MAOU ! »

Puis, une quantité massive de puissance magique avait jailli de mon corps.

« Argh… Cette puissance… De penser qu’il pourrait même briser la barrière de protection à l’intérieur de mon château… »

Comme s’il était profondément blessé, Vii s’était éloigné de moi.

Après avoir enduré d’innombrables heures de viol, je m’étais agenouillé devant Velke et j’avais défait ses liens.

« Maître ! »

Velke m’avait immédiatement pris dans ses bras.

« Vii, je te ferai connaître les conséquences de ton opposition… »

« Fufufu ~ ! Je crois qu’il est temps pour moi de me retirer ~. »

En disant cela, Vii s’était fondu dans l’obscurité et avait disparu.

« Jusqu’à ce que nous nous retrouvions, mon cher Maou-sama. »

C’est enfin terminé.

Ma conscience… s’estompe…

« Maître ! »

« Je suis désolé… Velke… Je continue… à te montrer… Toutes les choses désagréables. »

« Non, au contraire… Au contraire, c’est mon manque de puissance qui est en cause ! »

Velke semblait vraiment souffrir en se mordant les lèvres.

« Si seulement… J’avais plus de pouvoir… »

Velke se mordit encore plus les lèvres jusqu’à ce que du sang commence à couler sur sa peau pâle.

« Pour moi, le fait que tu sois venu me sauver me rend déjà tellement heureux plus que tout. »

Vii… Le viol de Viktor a finalement pris fin.

Tout en laissant deux personnes avec de grandes blessures au cœur.

Il a dit que nous nous reverrons.

Il a dit ça, mais…

N’est-ce pas un peu trop rapide !?

« Ah ! Mon beau Maou-sama ! Comment vas-tu ? »

« Toi ! Tu rebondis trop vite ! Pourquoi es-tu venu immédiatement au château du Maou dès le lendemain !? »

Vii semblait détendu et heureux en s’appuyant sur ma chaise dans la salle d’audience.

« N’y a-t-il pas un dicton qui dit : “frappez pendant que le fer est encore chaud” ? »

« T — … Toi… ! Comment oses-tu te montrer ici ! »

Velke avait dégainé son épée.

Moi aussi, j’avais pris une position de combat.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? N’avons-nous pas joué l’un avec l’autre si profondément juste hier ? Entendons-nous bien ~ »

Vii semblait prendre plaisir à nous agiter.

« Et si on faisait une partie à trois après ? »

« Je refuse ! »

« Quelle malchance ~ ! »

Je n’arrivais pas à comprendre ce que Vii pensait.

Avec un sourire éclatant, Vii avait gloussé en prenant ma main.

« Mon cher Maou-sama, je te promets ma loyauté. Non pas envers ton “maou”, mais envers ta propre âme. »

« Eh bien, je vais l’accepter avec reconnaissance. »

« Par conséquent, »

Vii avait souri et m’avait fixé de manière lascive.

« Et si on faisait une partie de jambes en l’air entre le professeur et l’élève ? »

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