Prologue : Par un beau matin de printemps
*Ding ding ding*
La sonnerie de mon téléphone portable avait retenti bruyamment.
Je m’apprêtais aujourd’hui à faire le grand saut, j’étais tellement excité que je n’avais pas pu dormir la nuit dernière.
« Fuji, descend prendre ton petit déjeuner, tu vas être en retard pour ton premier jour. »
« Oui maman. »
Je fis un effort sur moi-même pour me lever, mais j’aurais vraiment voulu rester dans mon lit ce matin.
Et au moment où j’avais réussi enfin à me lever, je fus attaqué par une chose d’origine inconnue, j’étais plaqué de force sur mon lit. Je sentis néanmoins une sensation qui n’était pas déplaisante, je me demandais où ma tête était fourrée.
J’ouvris donc légèrement les yeux, puis j’aperçus que j’étais nez à nez avec deux formes assez voluptueuses, formes qui auraient fait tourner les têtes de n’importe quel gars du lycée.
Bien évidemment j’avais repoussé ces objets attirant le plus possible de moi, et je vis que la personne n’était autre que ma grande sœur, Kimi.
Kimi avait 17 ans et était en terminale, elle avait 2 ans de plus que moi et faisait elle aussi sa rentrée aujourd’hui. Mais contrairement à moi elle était plus énergique.
« Alors frérot, qu’est ce qu’il se passe ? On a du mal à se réveiller. »
« Contrairement à toi, je n’ai pas beaucoup dormi de la nuit. »
« Étais-tu trop excité à l’idée de chasser de nouvelle proie dans le bahut. »
« Pour qui me prends-tu ? »
« Pour ce que tu es, Mr Casanova. Combien de filles as-tu draguées dans notre dernier établissement ? »
« Comment veux-tu que je le sache ? Mais maintenant que l’on a été transféré, il faut tout recommencer. »
« Oui, comme père a été muté dans la capitale, il faut bien le suivre, nan ? Mais ce n’est pas un problème, si tu n’as pas de petite amie dans ce nouveau bahut il y a moi. », dit-elle en faisant une pose de victoire. Bizarrement cette pose mettait parfaitement en valeur sa poitrine généreuse.
« Et toi, la chaste du lycée, tu vas réussir à en avoir un ? »
« Bien sûr que non, vu que celui que je vise, c’est toi. »
« Oh non, voilà qu’elle recommence... »
« Espèce d’homme stupide, sais-tu combien de mecs j’ai rejetés ? Sais-tu combien de cœur j’ai brisé ? Peux-tu comprendre qu’il n’y a que toi qui comptes pour moi ? Es-tu donc sans cœur ? »
Il va falloir que je lui fasse comprendre certaine chose un jour..., non c’est inutile, chaque fois que je l’ai fait la situation a empiré.
« Bon je suis ton petit-frère, tu sais, et puis on est attendu dans le salon. Donc si tu pouvais me laisser m’habiller. »
« Oh, et tu vas mettre quoi comme sous-vêtement ? »
« DÉGAGE DE LÀ. »
De force je fis sortir ma sœur de cette chambre tout en fermant la porte au nez. Décidément elle ne changera pas.
« J’adore quand mon petit frère me crie dessus, et qu’il fait preuve d’autorité. Je me sens tellement attirée par lui quand il se montre aussi viril. »
Après ces paroles, nous étions descendus au rez-de-chaussée pour prendre notre petit déjeuner.
Une fois ces choses finies, nous prîmes le chemin du lycée. Durant le trajet on essayait de comprendre la situation.
« C’est bizarre tout de même ce qui nous arrive. »
« Changer d’établissement en cours d’année quand on déménage, c’est assez fréquent non ? »
« Oui, mais je trouve que Père est assez distant ces derniers temps. »
Notre père travaillait dans une société de recherche privée qui avait un accord avec les autorités. Plus d’une fois nous lui avions demandé ce qu’il faisait, mais il se contentait de sourire sans nous répondre.
Notre mère ne savait rien non plus, la seule chose qu’il nous avait dite un jour pour nous réconforter était que son travail n’était ni important ni dangereux.
Très souvent on ne le voyait pas le soir, il ne rentrait que très rarement le week-end et n’avait que peu de vacances. Mais son travail acharné fut récompensé. Il y a un mois il avait obtenu une promotion et avait dû quitter la ville de taille moyenne dans laquelle on était pour se rendre dans la capitale.
Depuis ce jour, on ne l’avait plus jamais revu. Pire que cela, il ne répondait que très rarement au téléphone, et il envoyait de temps en temps un message pour nous dire que tout se passait bien et qu’il pensait à nous.
« Bon, je comprends qu’il soit occupé, mais pourquoi a-t-il voulu que l’on vienne dans ce bahut ? »
« Un problème, sœurette. »
« Oui il est assez spécial, on dit que les élèves qui sont ici sont triés sur le volet. Peu de personnes réussissent à franchir les portes. »
« Mais pourtant... »
« Oui. On n’a passé aucun test pour entrer, on ne nous a rien demandé, c’est comme s’il nous attendait. »
« Ah bon ?? »
Ma sœur était très suspicieuse. Chaque fois que quelque chose de pas normal se passait, elle le relevait. C’était une vraie génie comme on en voit peu. Si seulement elle pouvait me laisser me réveiller en paix.
Je fis la moue en repensant au lever musclé de ce matin. D’un côté j’y étais habitué, vu que cela se passait tous les jours.
« On dirait qu’on arrive. »
« Étant donné que nous sommes nouveaux, nous arrivons plus tard que les autres. Qui doit-on rencontrer ? »
« La proviseur du lycée, elle nous attend dans son bureau. »
Devant l’entrée du lycée, une personne de taille moyenne nous accueillit.
« Vous êtes bien Fuji et Kimi Yokohama, les élèves qui viennent d’arriver dans la ville. »
« Oui, madame. »
« Je suis la proviseur adjointe du lycée, je vais vous conduire dans le bureau du proviseur. »
Pendant ce temps, la proviseur était dans son bureau, une personne était à côté d’elle, cachée dans l’ombre.
« Alors c’est eux. »
« Oui. », dit-elle d’une voix flegmatique.
« Sont-ils au courant de ce qui les attend ? »
« Pas encore. Mais je ne peux pas encore le leur dire, le temps venu, ils comprendront. »
« Oui le temps venu, même si malheureusement il va venir assez vite. »
« Effectivement, ne vas-tu pas les voir ? »
« Je ne le peux pas, j’ai beaucoup de choses à faire pour ce jour. Je te les confie. »
« OK je comprends. »
L’homme dans l’ombre était parti aussi vite qu’il était venu.
« Pour ce jour... », dit-elle en pensant à voix haute tout en regardant la cour, « Mais seront-ils prêts à cela... ? L’avenir nous le dira. »
Un sentiment bizarre s’empara d’elle alors qu’elle les regarda traverser la cour en direction de son bâtiment.
« L’avenir nous le dira. », répéta-t-elle.
merci pour ce chapitre^^. il n’y à pas de fiche du roman avec celui ci?
Merci pour le chapitre! je n’ai pas l’impression que ce roman n’a pas été traduit 😉
Merci pour le chapitre !
Encore une qui fait un brother complex ?
Très intriguant!! Hâte de lire la suite