Mushoku Tensei – Tome 2

***

Prologue

Je courais actuellement alors que je m’enfuyais de toute ma force des griffes de la bête. Je me focalisais sur ma fuite, emportant avec moi un cœur terrifié.

Au-dessus des escaliers, je sautais dans la cour, parfois, en utilisant la magie pour m’accrocher au toit, parfois en tombant.

« Où es-tu !? »

Cette personne libéra un rugissement tout en me courant après.

Peu importe, où je courrais. J’étais assez confiant quant à ma force physique. Après tout, j’avais couru depuis l’âge de 2 ou 3 ans, je m’entraînais à l’épée.

Mais ce peu de confiance en soi avait été brisé.

Cette personne, comme pour se moquer de mes efforts, me poursuivait sans être essoufflée, avec des cheveux roux volant dans les vents.

Cette personne ne savait pas ce que signifiait « abandonner ». Peu importe jusqu’où je courais. Au moment où je me relaxerais, ce sera le moment où mon collègue comblera l’écart petit à petit.

« Haaa... Haaa... »

Je commençais à manquer de souffle.

Je ne pouvais pas continuer à courir. J’étais déjà incapable de lui échapper. J’allais devoir me cacher, il n’y avait que cette option.

*Gloups... *

Je m’étais caché dans l’ombre de l’escalier, observant de la zone qui permettait l’observation des plantes, quand j’entendis la bête rugir du centre du manoir.

« Je ne t’oublierai jamais ! »

Ce rugissement fit trembler mes jambes.

Je m’appelle Rudeus Greyrat. 7 ans. J’avais les cheveux colorés d’une couleur du thé lumineux. J’étais un bishounen robuste, et un ancien NEET de 34 ans.

Parce que je n’étais pas allée à l’enterrement de mes parents et que j’avais été chassée par ma famille, et j’avais été tuée par un camion. Mais à cause de la mauvaise blague du destin, j’avais gardé mes souvenirs et je m’étais réincarné sous la forme d’un bébé.

J’avais réfléchi à ma vie passée en tant qu’être humain horrible, et pendant ces sept années, j’avais travaillé dur pour vivre sérieusement.

Apprendre à parler et à écrire, apprendre la magie, m’entraîner à l’épée, établir de bonnes relations avec mes parents, et même rencontrer une amie d’enfance mignonne nommée Sylphy.

Pour pouvoir aller à l’école avec Sylphy, je devais me conformer à la demande de l’emploi, en me laissant gagner la part de deux personnes pour les frais de scolarité, j’étais donc venu dans la ville de Roa.

Si je terminais le travail consistant à éduquer une jeune fille, l’employeur paierait les frais de scolarité... Même si c’était censé être quelque chose comme ça.

« Sors de ta cachette ! Je vais t’écraser en morceaux ! »

Je regardais à l’extérieur de la zone d’observation, et frissonnais face au bruit de la bête. Tremblant devant cette incarnation de la violence qui avait pris la forme d’une jeune fille.

... Pourquoi cela s’était-il passé de cette façon ?

J’allais devoir remonter jusqu’à il y a une heure en arrière.

***

Chapitre 1 : La jeune femme violente

Partie 1

(NdT : le terme Ojou-sama revient régulièrement dans ce chapitre, cela désigne un maître/maîtresse, quelqu’un qui est d’un rang plus élevé que le vôtre).

~1~

Quand nous étions arrivés à Roa, la nuit était déjà tombée. La distance entre le village Buina et Roa étant d’environ une journée de voyage en calèche.

Si vous comptiez en heure, c’était environ 6-7 heures. Vous pouviez dire que c’était loin, mais si vous dites que c’était proche, ce ne serait pas faux non plus.

La ville de Roa était en effet l’une des plus grandes villes d’ici, et c’était un endroit animé.

La première chose que j’avais vue était les murs. Ils entouraient la ville sur une hauteur d’environ 7-8 mètres de haut, et semblent très solides.

Autour de la porte de la ville, il y avait un flux de circulation sans fin, et une fois que nous étions à l’intérieur, je voyais immédiatement toutes sortes de colporteurs. Et juste à l’endroit où nous venions d’entrer, il y avait une série d’auberges et d’écuries.

Les citoyens se mêlaient aux marchands, il y avait des gens qui portaient des armures, et tout l’endroit ressemblait à un lieu fantastique tiré directement d’un livre de contes.

Il y avait des gens qui transportaient d’énormes bagages assis dans une zone comme s’ils attendaient quelque chose.

Qu’est ce que ça pourrait être ?

« Ghyslaine, savez-vous ce que c’est ? »

Je le demandais à la personne assise en face de moi.

Elle avait des oreilles et la queue d’une bête, et portait des vêtements de cuir très révélateurs avec une peau de couleur chocolat en dessous d’eux, c’était une femme énorme avec des muscles... Non, c’était une femme épéiste.

Ghyslaine Dedorudia.

Troisième dans les rangs du style du dieu de l’épée, une épéiste formidable ayant le titre de Roi de l’épée avait accepté de m’enseigner l’escrime là où nous allions.

Elle était ma deuxième professeur personnelle.

« ... Enfant. »

Elle révéla une expression irritée à ma question.

« Me prends-tu pour une idiote ? »

Ghyslaine me lança un regard furieux, me faisant peur.

« Ah non. Je suis juste. Je ne sais pas ce que c’est, donc je voulais demander... »

« Ah désolé. C’est ce que tu voulais dire par là. »

Voyant que j’étais sur le point de fondre en larmes, Ghyslaine répondit rapidement.

« C’est la zone d’attente pour le transport public. Aller de ville en ville l’exige, et si tu payes le billet de transport, tu peux le prendre. »

Ghyslaine montra les magasins un par un, me disant que c’était un magasin d’armes, c’était un bar, et qu’il y avait une association commerciale. Hé, attends, c’était un magasin assez suspect.

Même si son apparence effrayait les gens, elle était très amicale.

Nous entrions dans une autre zone de la ville, et l’atmosphère changea.

Après les nombreux magasins desservant les aventuriers, au fur et à mesure que nous avancions dans la calèche, nous voyons de nombreux magasins résidentiels.

Il devait y avoir des gens qui habitaient au fond de la ruelle.

Cela ressemblait à un positionnement planifié. S’il y avait des ennemis autour, les gens dans les environs se défendraient, alors que les citoyens s’échapperaient vers le centre de la ville, ou s’échapperaient dans la direction opposée.

Puisque c’était ce genre de concept, plus on s’enfonçait dans la ville, plus les routes étaient grandes, et même les magasins sont plus grands.

Ainsi plus vous alliez au centre, plus les gens étaient riches. Et puis, au centre de la ville, se trouvait le plus haut bâtiment.

« C’est le manoir du propriétaire. »

« Plutôt que de dire que c’est un manoir, c’est plutôt comme un château. »

On disait qu’il y avait 400 ans, cet endroit était la dernière ligne défensive. C’était vraiment une ville ayant une longue histoire.

Donc, c’était le château de la ville.

Mais seulement, une partie sur l’histoire était vraie, les nobles qui étaient à la capitale considéraient ce bâtiment comme un endroit où résidaient beaucoup d’aventuriers de basse classe.

« Depuis que nous sommes ici, il me semblait que l’Ojou-sama avait un statut noble assez élevé. »

« Pas exactement. »

Ghyslaine secoua la tête.

Mais puisque le manoir du Seigneur était déjà devant mes yeux, basé sur ma déduction antérieure, les personnes qui restaient ici étaient évidemment de première classe.

... Ou peut être pas. Pour rester dans cette zone située près de la muraille, le rang ne pouvait pas être réellement élevé.

« Eh ? »

Tout en réfléchissant à cela, le conducteur salua la personne à la porte du manoir, et entra.

« Est-ce la fille du Seigneur ? »

« Non. »

« Elle ne l’est pas ? »

« Presque. »

Y avait-il un sens caché ? Je ne comprenais pas...

La calèche s’arrêta.

~2~

Quand nous étions entrés dans le manoir, nous furent amenés dans une pièce qui avait l’air de servir à la réception des invités.

Le majordome pointa l’un des deux canapés.

C’était mon premier entretien pour moi.

Je devais donc le faire avec soin.

« S’il vous plaît, asseyez-vous là-bas. »

J’obéissais et je m’asseyais, tandis que Ghyslaine partit sans dire un mot, se tenant dans un coin de la pièce, elle pouvait ainsi superviser toute la zone.

Si cela se produisait dans ma vie passée, je penserais que c’était une chuunibyou.

« Le jeune maître est sur le point d’arriver. Patientez s’il vous plaît. »

Le majordome versa un liquide qui ressemblait à du thé rouge dans une tasse de thé de très haute qualité et attendit à l’entrée.

Je buvais ce liquide fumant.

Ce n’est pas mauvais. Même si je ne savais pas comment savourer la qualité du thé rouge, cela devait être assez cher.

Dès le début, il n’y avait pas de boisson préparée pour Ghyslaine. Il semblait que je sois le seul traité en tant qu’invité.

« Où est-il ? »

Pendant que je méditais sur ce genre de choses, une énorme voix et des pas furieux circulèrent du côté des chambres.

« Il est ici ? »

Un homme à l’air robuste pénétra en même temps dans la pièce.

Il devait avoir environ 50 ans, et ses cheveux bruns foncés étaient mélangés avec un peu de cheveux blancs, mais il semblait être en assez bonne forme.

Je posais la tasse et je me levais, pliant ma taille à 90 degrés.

« Je suis heureux de vous rencontrer, mon nom est Rudeus Greyrat. »

L’homme grogna d’insatisfaction.

« Hmph, vous ne savez même pas comment faire une salutation ! »

« Vieux maître, Rudeus-dono n’a jamais quitté le village de Buina. Il est encore jeune et n’a pas eu le temps d’apprendre l’étiquette. S’il vous plaît, pardonnez-lui cette petite grossièreté... »

« La ferme. »

Le majordome ne parla plus après avoir été rabroué.

Ce vieux mec devrait être celui qui m’avait embauché. Il avait l’air d’être vraiment en colère. Comme si je n’étais pas l’homme de la situation.

Même si je voulais saluer avec soin, il semblerait que l’étiquette de la noblesse avait son ensemble de règles.

« Hmph, Paul n’enseigne même pas les convenances à son fils ! »

« J’ai entendu dire que mon Père détestait les règles strictes, et donc, pour cette raison, il ne me l’a jamais enseigné. »

« Tu as immédiatement trouvé une excuse ! Tu es bien le fils de Paul. »

« Mon Père trouvait-il toujours des excuses ? »

« Et toi qu’en penses-tu ? Chaque fois qu’il ouvrait la bouche, c’était une excuse. S’il mouillait le lit, il trouvait une excuse. S’il se disputait, il trouvait une excuse. S’il était paresseux dans ses études, il trouvait aussi une excuse. »

Je vois. C’était vrai.

« Si tu veux apprendre quelque chose, au moins apprends l’étiquette ! Tu ne l’as pas fait du tout et c’est pour cette raison que tu as fini comme ça ! »

Ce qu’il dit n’était pas faux, et ne manquait pas de raison.

J’avais seulement appris la magie et l’épée, et je n’avais jamais pensé à apprendre quelque chose de nouveau. Peut-être que ma vision était trop étroite.

Je devais y réfléchir sérieusement.

« Vous avez raison. C’est en effet causé par mes propres mains. Je m’excuse profondément pour cela. »

Le vieux maître piétina sur le sol avec ses pieds tandis que je baissais la tête.

« Mais il semblerait que tu ne l’aies pas utilisé comme excuse, et tu as fait de ton mieux pour présenter une pose formelle ! Je vais te permettre de rester dans la maison ! »

Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, mais il semblerait que j’avais été pardonné.

Après que le vieux Maître m’avait dit ces mots, il tourna vigoureusement son corps et partit comme une tempête.

« Qui est-ce ? »

Je regardais le majordome et le lui demandais.

« Le seigneur de Fedoa. Sauros Boreas Greyrat-sama. Il est l’oncle de Maître Paul. »

Alors cet homme était un seigneur.

Il était un peu trop autoritaire. Je m’inquiétais vraiment de sa décision. Eh bien, il y avait beaucoup d’aventuriers ici, donc s’il n’avait pas cette stature imposante, il ne serait probablement pas capable de gérer les devoirs d’un seigneur.

Hm ? Greyrat, oncle...?

« Cela signifie qu’il est le frère de mon grand-père ? »

« Oui. »

J’avais déjà deviné que Paul utilisait une relation avec laquelle il avait rompu. Mais à y penser, son ancien foyer était parmi les nobles de haut rang.

Cet homme avait dû être quelque part un jeune maître d’une bonne maison.

« Quel est le problème Thomas ? Pourquoi la porte est-elle toujours ouverte ? »

Une autre personne entra par la porte donnant sur l’extérieur.

« Mais mon Père a l’air plutôt content. Quelque chose est arrivé ? »

Cet homme avait un corps mince et des cheveux brillants de couleur thé. Selon la façon dont il décrivait son père, il devait être le cousin de Paul.

« Jeune maître. Je suis vraiment désolé. Le vieux maître vient de rencontrer Rudeus-sama et semble être content de lui. »

« Hoh, un enfant que Père a prit en compte... A-t-il choisi à tort ? Hmm. », dit-il en marchant vers le canapé en face de moi, et en s’asseyant.

Ah, c’était vrai, je ferais mieux de le saluer rapidement.

« Ravi de vous rencontrer, je m’appelle Rudeus Greyrat. »

Je baisse la tête de la même manière que je l’avais fait plus tôt.

« Ah, je m’appelle Philip Boreas Greyrat. Lorsque les nobles font leur salut, ils apportent leur main droite à leur poitrine et baissent légèrement la tête. De la façon dont vous l’avez fait, vous devriez être grondé. »

« Est-ce quelque chose comme ça ? »

J’imitais les actions de Philip et relevais un peu la tête.

« C’est à peu près cela, mais la façon dont vous m’avez accueilli n’est pas mauvaise. Si un forgeron accueillait mon Père de cette façon, il aurait probablement été heureux. Asseyez-vous. »

Philip s’asseyait avec un *plop*.

Je suivis ses instructions pour m’asseoir.

... L’entretien a-t-il commencé ?

« Qu’avez-vous exactement compris de cette mission ? »

« Il m’a dit que si j’enseignais l’Ojou-sama ici pendant 5 ans, je serais soutenu financièrement pour aller à l’Université Magique. »

« Est-ce tout ? »

« Oui. »

« Je vois... »

Philips mit ses mains sous son menton, comme pour penser à quelque chose, et ses yeux regardaient la table.

« Aimes-tu les filles ? »

« Pas au même niveau que mon Père. »

« Est-ce vrai ? D’accord. Vous être pris. »

Ah ? Quoi ?

Ce n’était pas un peu trop rapide, non ?

« Jusqu’a maintenant, cet enfant ne favorise que deux personnes, Edena qui enseigne l’étiquette, et Ghyslaine qui enseigne l’épée. Avant cela, 5 personnes ont été licenciées. L’un d’eux était un homme qui a même enseigné dans le palais royal. »

Même s’il enseignait au palais royal, la façon dont il enseignait pouvait ne pas être bonne, mais je ne l’avais pas dit à haute voix.

« ... Est-ce que cela avait quelque chose à voir avec le fait d’aimer les filles ? »

« Pas du tout. Parce que Paul était celui qui ferait n’importe quoi pour une fille mignonne, je me demandais si vous étiez pareil. »

Philip haussa les épaules.

J’étais celui qui avait envie de hausser les épaules. Vous m’avez mis dans le même sac que ce type.

« Pour être clair, je n’ai aucune attente de votre part. Parce que vous êtes le fils de Paul, je veux que vous essayiez de toute façon. »

« Ouah. C’était un peu trop direct. »

« Quel est le problème ? Avez-vous confiance en vous ? »

Je n’en avais pas vraiment.

Mais même si je ne le faisais pas, je ne pouvais pas le dire à haute voix dans cette atmosphère.

« Je n’en saurai rien avant de l’avoir rencontrée... »

Si j’échouais dans ce travail et en cherchais un autre, Paul rirait très fort. Je devrais dire quelque chose comme je n’étais pas encore préparé à cela, des choses de ce genre.

Vous plaisantez, j’espère ?

Comment puis-je être un sujet de plaisanterie faite par un gars qui était plus jeune que moi ?

Muuu...

« Si cela ne fonctionnait pas dans la réalité..., essayons d’agir. »

J’allais utiliser les connaissances de ma vie précédente et trouver une méthode pour apprivoiser l’Ojou-sama.

« Agir comme ça. Est-ce que cela va marcher ? »

« C’est vrai. Ce gars a toujours eu de la chance avec les dames. Même s’il ne faisait rien, il y avait toujours une fille qui venait à lui. »

« Personne d’autre que votre Père ne sait combien de filles sont passées dans son lit. Même Ghyslaine là-bas semble être l’une d’elles. »

« Ah. C’est vraiment quelque chose que j’envie. »

« Je m’inquiète s’il va mettre la main sur mon amie dans le village de Buina. »

Après que je dis cela, je commençais à m’inquiéter vraiment.

5 ans plus tard, elle grandira. Et quand je reviendrais, Sylphy sera devenue une de mes mères. Oh mon Dieu.

« Vous n’avez pas besoin de vous inquiéter à ce sujet. Paul ne s’intéresse qu’aux filles “grandes”. »

Philip regarda Ghyslaine dans le coin alors qu’il disait cela.

« Je-je vois. »

Je regardais Ghyslaine. Elle était énorme. Zenith et Lilia étaient aussi grandes.

Qu’est-ce qu’il voulait dire par grand ?

Bien sûr, ce sont les seins.

« Si c’était dans 5 ans, ça devrait aller. Même s’ils grandissent, à cause de la présence du sang elfique, ils ne seront pas si gros. Aussi, je pense que Paul ne sera pas si malsain. »

Était-ce vrai ?

Et ce type savait-il que Sylphy est une elfe ?

Ensuite, par mesure de précaution, j’allais traiter tout ce qui s’était passé dans le village de Buina, pour qu’il y ait une enquête approfondie.

« Je devrais dire quelque chose comme : “Voulez-vous essayer de séduire ma fille” ? »

« De quoi vous inquiétez-vous exactement d’un enfant de 7 ans ? »

C’est vraiment trop grossier. Je ne ferai rien du tout. Tout au plus, elle tombera amoureuse de moi. (Je vais la conduire à le faire).

« Mais à en juger par la lettre de Paul, vous jouiez trop avec cette fille du village, et il devait vous forcer à partir. Même si je pense que c’est une blague, après avoir écouté vos plans tout à l’heure, cela pourrait ne pas être faux. »

« Je ne suis qu’un ami de Sylphy. »

Et je veux élever ma seule amie pour qu’elle devienne ma femme obéissante.

... Même si vous arrachez mes lèvres, cela ne sera jamais dit à haute voix.

Certaines choses qui n’avaient pas besoin d’être dites ne devraient pas être dites.

« Bien. Rien ne va avancer si nous ne faisons que parler. Je vais vous laisser voir ma fille. Thomas, amène-la ! »

Philip se leva alors qu’il finissait de dire ça.

 

***

Partie 2

Et ainsi, elle et moi nous nous étions rencontrés.

...

Cette musaraigne était vraiment hautaine.

La première fois que je l’avais vue, j’avais fait ce jugement.

Elle était plus âgée que moi de deux ans. Le coin de ses yeux était soulevé, et elle avait des cheveux ondulés. Sa couleur de cheveux était le cramoisi, c’était comme si quelqu’un l’avait peinte d’un rouge pur.

En deux mots : Totalement explosif.

Peut-être qu’elle deviendrait jolie, mais la plupart des gars vont penser : « C’est impossible entre toi et elle ».

Peut-être un Mec plus naturel... Nan, pas même ce type d’homme.

En tout cas, elle était dangereuse. Chaque cellule de mon corps me criait de ne pas m’approcher d’elle.

« Ravi de vous rencontrer. Je m’appelle Rudeus Greyrat. »

Mais, en tout cas, je ne pouvais pas m’enfuir.

J’allais utiliser ce que j’avais appris tout à l’heure.

« Hmph ! »

Elle reniflait de la même façon que son grand-père l’avait fait dès le premier regard. Elle se tenait avec ses deux pieds plantés au sol, me regardant avec une attitude condescendante. Me regardant d’en haut.

Elle était plus grande que moi.

Elle affichait une attitude malheureuse après m’avoir vu et dit :

« Que diable ? N’es-tu pas plus jeune que moi ? Est-ce que tu crois sérieusement que je vais laisser quelqu’un comme toi m’enseigner ? »

Wah wah blah. Sa fierté semblait être très élevée.

Mais je ne pouvais pas me retirer de cela.

« Je pense que cela n’a rien à voir avec l’âge. »

« Qu’est-ce que tu as dit !? Tu oses argumenter avec moi !? »

Sa voix était si forte. Mes tympans étaient sur le point de se briser.

« C’est simplement quelque chose qu’Ojou-sama ne peut pas faire, que je peux faire. »

Cela dit, les cheveux d’Ojou-sama semblaient tourner droit, je n’avais jamais vu avant ça une quelconque personnification de la colère aussi réaliste.

C’était complètement effrayant.

Guh. merde. Pourquoi devais-je avoir peur d’une enfant qui n’a même pas dix ans ?

« Quoi ? Tu es trop arrogant. Est-ce que tu sais qui je suis ? »

« Vous êtes ma cousine la plus âgée. » Je cachais ma peur et répondis.

« Cousine...? Qu’est-ce que c’est ? »

« La fille du cousin de mon père. Vous pouvez dire que vous êtes la fille de mon Grand-Oncle. »

« Quel genre de propos incohérents est-ce ? »

Était-ce quelque chose d’incorrect ?

Eh bien, peut-être que dire le nom du parent était plus facile.

« Avez-vous entendu parler d’un certain Paul ? »

« Comment peut-il être possible que je l’aie entendu avant ?! »

« Est-ce vrai ? »

J’étais surpris qu’elle ne connaisse pas ce nom. En tout cas, je lui en parlerai. Tu dois continuer à parler. Le dieu des solutions avait dit cela.

À l’instant suivant où je pensais à cela, Ojou-sama leva la main.

Bam !

« ... Hein ? »

C’était trop soudain, l’Ojou-sama me frappa tout à coup. Mon esprit était un peu confus, alors je lui demandais.

« Pourquoi m’avez-vous frappé ? »

« Parce tu es très arrogant pour une personne plus petite que moi ! »

« Oh, je vois. »

La joue qui avait été touchée piqua. Ça faisait vraiment mal...

La deuxième image : la violence. Je n’avais vraiment pas le choix. Puis, je frappai en retour.

« Hah !? »

Je n’avais pas attendu sa réponse et je l’avais giflée.

Pu !

Cela avait l’air vraiment bizarre.

C’était probablement que je n’avais pas l’habitude de gifler. Bref, oublions cela. Ça faisait probablement encore mal.

« Quand vous frappez les gens, ça fait mal. »

Tu comprends maintenant... ? Alors que je me préparais à le dire, j’avais vu Ojou-sama lever le poing en furie.

Le roi Deva [1], elle était exactement de la même espèce.

Sans attendre de lui dire le fond de ma pensée, elle me frappa. Je trébuchais en arrière, et elle continua avec un coup de pied.

Mon corps entier vola en arrière, après cet impact sur ma poitrine. L’instant d’après, elle me chevaucha. Mes mains étaient bloquées avec ses jambes.

Ahh  ? Je ne pouvais pas bouger ?

« Attendez, hé. » Ma voix maladroite était couverte par les hurlements de fureur de l’Ojou-sama.

« Tu m’as vraiment attaqué ! Je vais te le faire regretter ! »

Les coups de poing continuèrent de voler.

« Ahh, a-arrêtez, hein, non, arrêtez ça. »

Après le 5e coup de poing, j’utilisais finalement la magie et m’échappais d’elle.

Je tenais mes jambes tremblantes et me levais. Je levais mes mains et me préparais à utiliser la magie pour l’engager.

J’utilisais une onde de choc magique contre le visage d’Ojou-sama.

« ... Non, rien ne pourra être pardonné. »

Le visage d’Ojou-sama reçu le coup et vola vers le haut, mais elle ne s’arrêta pas un instant, et se mettais à courir comme un monstre.

Après avoir vu cette expression, je me rendis compte que j’avais tort. Je m’enfuis rapidement d’une manière acrobatique.

Ce n’était pas un Ojou-sama arrogante. Cela ressemblait plutôt à un protagoniste d’un manga genre délinquant.

Peut-être que je pouvais utiliser la magie pour la battre sans raison. Mais elle ne m’écouterait absolument pas.

Et une fois qu’Ojou-sama sera ressuscité, elle me retrouvera pour se venger.

Je peux essayer d’utiliser ma magie pour l’éliminer chaque fois, mais elle ne ressentira qu’un simple contretemps.

Et elle était différente d’une héroïne. Peu importe à quel point un acte était ignoble, elle l’utilisera certainement. Comme de jeter un vase du deuxième étage, ou se cacher dans un coin et utiliser une épée de bois pour me frapper...

Elle utilisera tout ce qu’elle avait, et sa vengeance sera décuplée.

Et elle n’aura pas de pitié.

Ce n’était pas une blague. Je ne pouvais pas utiliser la magie de guérison si je ne l’incantais pas. Et si la bataille ne finissait pas, elle ne m’écouterait jamais.

Utilisant la force brute contre elle, ce n’était pas une option que je pouvais choisir cette fois-ci.

Et bien, nous pouvons reprendre notre récit maintenant.

Après cela, Ojou-sama se lassa et abandonna la recherche, et retourna dans sa chambre.

Elle ne m’avait pas découvert.

Mais elle m’avait presque trouvé. Quand cette diablesse aux cheveux roux marchait devant mes yeux, je ne pouvais pas sentir que j’étais vivant. Je n’avais jamais pensé que j’éprouverais les sentiments d’un personnage de film d’horreur.

Quand je retournais devant Philip, épuisé, ironiquement il me souriait.

« Comment était-ce ? »

« Rien ne fonctionne. »

Je pleurais à moitié en répondant. Quand j’avais été frappé par elle, j’avais presque pensé que je serais tué. Quand je m’étais échappé, j’avais failli pleurer.

Je n’avais pas vécu cela depuis très longtemps, et quand je pensais à cela, je m’étais souvenu de tout, c’était il y a si longtemps, ce qui signifiait que j’avais déjà vécu quelque chose comme ça.

Et encore. Ce n’était pas un traumatisme psychologique.

« Alors, abandonnez-vous ? »

« Je ne vais pas abandonner. »

Je n’avais rien fait. Si j’abandonnais si vite, cela ne signifierait-il pas que je n’étais vraiment bon à rien ?

« Je dois vous demander quelque chose. »

Je baissais la tête vers Philip avec force. J’avais besoin de faire savoir à cette bête le sens de la vraie terreur.

« J’ai compris. Thomas, vas-y et fais les préparatifs. »

Philip instruisit le majordome, qui quitta ensuite la pièce.

« Revenons sur ce sujet. L’idée à laquelle vous pensiez était vraiment intéressante. »

« Est-ce vrai ? »

« Oui. Tu es le seul parmi les tuteurs qui a eu un plan aussi vaste. »

« ... Pensez-vous que cela va fonctionner ? »

Je me sentis un peu mal à l’aise.

Puis-je dompter cet Ojou-sama avec mes petits tours ?

Philip haussa les épaules.

« Cela dépendra de vos efforts. »

Il avait complètement raison. Ainsi, le plan fut exécuté.

~3~

J’entrais dans la pièce qui m’avait été attribuée, et il semblait y avoir une grande quantité de marchandises de haute qualité partout. Un grand lit gigantesque, des meubles aux lignes complexes, de belles fenêtres et des étagères modernes.

Si j’ai du coca et un PC, je pouvais vivre ici heureux pour le reste de ma vie de NEET.

C’était une pièce agréable.

Peut-être parce que je portais le nom de Greyrat, ils m’avaient préparé cette chambre spécialement pour moi, et ne m’avaient pas donné une chambre de domestique.

En parlant de serviteurs. Je ne savais pas pourquoi il y avait tant de servantes qui étaient issues des races bestiales.

Dans ce pays, j’avais entendu dire que les races démoniaques étaient discriminées. Les races de bêtes sont-elles une exception ?

« Haa ... Va au diable Paul. Tu m’as envoyé dans un sacré merdier. »

Je m’asseyais sur le lit, mes forces m’abandonnèrent, et je me tenais ma tête qui ressentait une douleur continue.

L’endroit où j’avais été frappé faisait toujours mal.

Je murmure un chant pour lancer la magie de guérison afin de guérir mes blessures.

« Mais, comparé à ma vie précédente, ça allait. »

Quand on m’avait chassé de la maison, on avait utilisé la même procédure, mais cette fois, c’était différent, et je n’avais pas besoin d’errer dans les rues. C’était une différence notable.

Paul avait arrangé ma vie correctement. Un travail et un toit. N’y avait-il pas aussi de l’argent de poche ? C’était déjà un niveau de soins incroyable. Si mes frères et sœurs l’auraient fait dans ma vie passée, peut-être que j’aurais pu me rapprocher d’eux.

Pour m’aider à trouver un travail, à m’offrir un endroit pour vivre, à veiller sur moi et à ne pas me laisser courir...

Non, c’était encore insuffisant.

Un NEET de 34 ans sans aucune expérience du travail. Ils n’avaient pas d’autre choix que de m’abandonner.

De plus, même si soudainement, ils avaient fait quelque chose comme ça, je ne pouvais que paresser. Je n’aurais probablement même pas eu envie de travailler.

En m’éloignant de mon amour (ordinateur), j’aurais pu même me suicider.

Seulement maintenant, tout fonctionnait. Un travail avait été trouvé et ma détermination à gagner de l’argent était présente. Tout marchait maintenant.

Même si cela avait été fait par la force brute, le moment avait été très bien choisi. J’aurais pu blâmer Paul à tort. Mais qu’est-ce que c’était ? Cette créature folle et violente. C’était la première fois ans que je voyais ça en 40 ans d’existence.

Je ne pouvais utiliser que ces deux caractères kanji pour la décrire. C’était l’incarnation de la violence.

C’était comme une marmite d’eau bouillante. Cela m’avait presque causé un traumatisme. J’avais presque, ou peut-être que vous pouviez déjà dire que j’avais fait dans mon froc.

« Il se pourrait que quoi que je fasse, elle devienne folle. »

Il semblerait même qu’elle va juste me voir comme « l’ennemi » et devenir folle. Je n’étais qu’une cible de cet Ojou-sama. Je serai écartelé.

« ... Pas étonnant qu’elle avait été chassée de l’école. »

La façon dont elle avait attaqué les gens ne pouvait être considérée comme une bonne pratique.

C’était un moyen de battre les gens. Peu importe si l’adversaire pouvait ou ne pouvait pas riposter, elle allait juste les frapper sans retenue.

Même si elle n’avait que 9 ans, la manière qu’elle utilisait pour que les gens se sentissent impuissants était trop pratiquée.

Pouvais-je enseigner à quelqu’un comme elle ?

Philip et moi en avions discuté.

Laissez-la se faire kidnapper et expérimenter l’impuissance.

Et puis, je vais la sauver. Elle me respectera ensuite, et recevra docilement mes enseignements.

Le plan semblait simple, mais je connaissais le processus de base.

Si elle ne faisait pas quelque chose d’inattendu, elle devrait progresser doucement. « Un autre exemple du sens inversé probable a permis de résoudre un certain nombre de cas. »

Mais sera-t-elle vraiment douce ?

Son niveau de violence dépassait mon imagination. Utilisant toute sa force pour rugir et crier. Mordant sur sa proie, puis la déchirant en morceaux.

Cette expérience terrassera cette violence.

Si elle était kidnappée, ne ressentira-t-elle rien ?

Si je la sauvais, va-t-elle avoir une expression comme si tout cela était attendu, et finalement dire : « Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt, déchet ? »

C’était probable, non c’était possible si c’était l’Ojou-sama.

Elle pourrait faire quelque chose d’inattendu, et je devais penser à une solution pour tout. Je devais y mettre toute ma détermination.

Peu importe comment, cela ne pouvait pas échouer.

Je continuais à y penser, à toutes les étapes pour faire fonctionner ce plan.

Mais en y réfléchissant, mes pensées sombraient dans un marécage.

« Dieu. S’il te plaît, permets-moi de réussir... »

Je ne pouvais que prier à la fin.

Et pourtant je ne croyais pas en Dieu.

Mais, comme beaucoup de Japonais, quand quelque chose arrivait, nous cherchions la protection de Dieu.

On disait quelque chose comme : « s’il te plaît laisse-moi réussir ».

Quand j’avais découvert que mon artefact divin (culotte) avait été oublié dans ma chambre, je pleurais. Mon dieu (Roxy) n’était pas là.

-- Statut --

Nom : Ojou-sama

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Violente

Lorsque vous lui parlez : n’écoute pas

Langue : Seulement capable d’écrire son nom

Math : nombre à un chiffre

Magie : Pas même un scintillement

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Salutation dans le style de Boreas

Les gens qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine.

Notes

***

Chapitre 2 : L’acteur réalisateur

Partie 1

~1~

Quand je m’étais réveillé, je m’étais retrouvé dans un petit entrepôt sale.

La lumière du soleil affluait de la fenêtre, où des barres métalliques avaient été installées.

Mon corps entier me faisait mal, et après m’être assuré qu’il n’y avait pas d’os brisés, j’avais commencé à chanter un sort de guérison d’une faible voix.

Mes mains étaient attachées derrière mon dos, mais ce n’était pas vraiment un problème pour moi.

« Bien. »

J’étais complètement guéri, et mes vêtements n’étaient pas déchirés.

Très bien. La stratégie progressait en douceur.

Le plan pour convaincre l’Ojou-sama était le suivant :

  1. Tout d’abord. Aller avec Ojou-sama dans un magasin de vêtements.

  2. Parce qu’Ojou-sama était très espiègle, elle voudra sortir du magasin toute seule.

  3. Habituellement, Ghyslaine était à côté d’Ojou-sama, mais elle ne remarquera pas Ojou-sama par « coïncidence ».

  4. Même si je la suivais, pour elle, j’étais juste un morveux plus faible qu’elle et soumis à la suite de querelles avec elle, alors Ojou-sama ne me remarquerait pas du tout.

  5. Je serai traité comme son disciple, et je bougerai avec Ojou-sama dans le quartier. Elle se déplacerait progressivement vers un endroit isolé dans la ville (elle semblait admirer les aventuriers).

  6. À ce stade, les mauvaises personnes, que la famille Greyrat avait préparée, apparaîtront.

  7. Ils frapperaient facilement Ojou-sama et moi. Ensuite, ils nous enlèveraient et nous amèneraient dans la ville voisine, et nous enfermeraient.

  8. J’utiliserais la magie et sortirais de la zone.

  9. Je réaliserais alors que c’était une ville différente.

  10. J’utiliserais l’argent caché dans mes sous-vêtements, pour prendre une calèche.

  11. J’enseignerai Ojou-sama quand nous rentrerons à la maison.

Jusqu’à présent, tout s’était bien passé jusqu’à l’étape numéro 7.

La prochaine chose consistait en mon utilisation de la magie, la connaissance, la sagesse et le courage pour échapper d’ici avec style.

Pour garder tout ceci réaliste, j’avais encore besoin d’improviser une scène. Je ne savais pas si cela allait réussir, et je me sentais un peu mal à l’aise...

« ... Hm ? »

Mais cet endroit était légèrement différent de celui convenu. L’entrepôt entier était plein de poussière, et le coin avait une chaise cassée et une armure pleine de trous.

Pourquoi n’avaient-ils pas dit que l’endroit serait si minable... ?

Eh bien, même si c’est un scénario, il était nécessaire de faire croire que tout était véritable. Prenons tout simplement les choses comme ça.

« Urgh ... hmm ...? »

Après un moment, Ojou-sama s’était également réveillée.

Elle ouvrit complètement les yeux. Comprenant qu’elle était dans un endroit inconnu, elle essaya de se lever. Mais elle réalisa également que ses mains étaient attachées derrière elle.

Au final, elle tomba à la terre comme un ver.

« Qu’est-ce que c’est !? »

Ojou-sama avait découvert qu’elle ne pouvait pas bouger et avait commencé à faire du bruit.

« Arrêtez de vous moquer moi ! Ne savez-vous pas qui je suis ? Laissez-moi sortir ! »

Quel cri terrible ! J’y avais déjà pensé au manoir, mais elle n’avait jamais essayé de contrôler sa voix. Peut-être qu’elle le faisait pour qu’elle puisse couvrir toute la maison de son cri, dans ce manoir incroyablement grand ?

Non. Elle n’y avait probablement jamais pensé. Le grand-père d’Ojou-sama, le seigneur de Fedoa, était un type qui utilisait aussi sa voix pour faire pression sur les autres. Le grand-père avait dû utiliser sa voix pour intimider les serviteurs et Philip, et Ojou-sama en avait été témoin à maintes reprises.

Les enfants aiment imiter les choses, surtout les mauvaises.

« Tu es trop bruyante, espèce de merde ! »

Tandis que l’Ojou-sama créait un tel vacarme, la porte s’ouvrit en même temps et un homme entra. Il avait des vêtements sales. Son corps entier puait, il avait un visage plein de chaume, et une tête chauve.

S’il avait présenté une carte nominative avec le mot bandit écrit dessus, cela aurait été très convaincant.

Le jeu d’acteur était plutôt convaincant. Maintenant, je n’avais pas besoin de m’inquiéter de voir mon jeu être vu à travers ça.

« Tu pues. Ne viens pas près de moi. Tu pues trop ! Tu ne sais pas qui je suis. Ghyslaine viendra immédiatement vous couper en deux ! »

Bam.

Avec un bruit qui semblait très douloureux, Ojou-sama reçut un coup de pied de l’homme.

Elle avait produit un bruit qu’une dame ne ferait jamais. Son corps entier s’était envolé et avait finalement heurté violemment le mur.

« Allez au diable ! Qu’est-ce qui te pousse à être si arrogante !? Je sais que vous êtes les petits-enfants du seigneur ! »

L’homme s’avança sans pitié vers l’immobile Ojou-sama dont les mains étaient liées derrière son dos.

Hey. N’était-ce pas un peu trop ?

« Oh... Ça fait mal... Arrêtez... Ah... Arrêtez... Oh... Arrêtez... »

« Tch. »

L’homme avait donné un coup de pied à Ojou-sama pendant un moment et avait finalement craché sur son visage. Puis il se retourna et me lança un regard noir. Comme j’évitais ses yeux l’instant d’après, j’avais reçu une fois un coup de pied au visage, et je m’étais envolé.

« ... Aie ! »

Ça faisait vraiment mal. Même si c’était convenu dans le scénario, pouvez-vous s’il vous plaît ne pas frapper si fort ?

Même si je l’avais déjà dit, je pouvais utiliser ma magie de guérison pour soigner mes blessures.

« Hmph ! Estimez-vous vraiment chanceux... ! »

L’homme était sorti de l’entrepôt. J’avais entendu cela quand il était sorti par la porte.

« C’est plus calme maintenant ? »

« Ouais »

« Vous ne l’avez pas tué, n’est-ce pas ? Si vous l’aviez trop blessée, notre récompense aurait baissé aussi. »

Quoi ? Leur dialogue était vraiment étrange.

Si c’était juste un très bon jeu d’acteur... c’était bien, mais ça n’y ressemblait pas vraiment.

« Serait-ce, vous le savez, ça ? »

« Quoi ? Eh bien, il n’y a pas grand-chose à faire. Tout au plus, faisons en sorte que ce garçon soit vivant. »

Ce n’est pas bon du tout.

[...]

Après qu’ils eurent cessé de parler, j’avais compté 300 secondes, et j’avais brûlé les cordes avec une magie de feu, et je l’avais également fait pour l’Ojou-sama.

L’Ojou-sama avait encore du sang qui coulait de son nez. Ses yeux étaient flous, et elle continuait à marmonner quelque chose.

Quand j’écoutais attentivement, c’était quelque chose qui ne pouvait absolument pas être pardonné, elle se plaignait de quelque chose auprès de son grand-père, et ensuite, c’étaient des mots dangereux qui ne convenaient pas vraiment aux oreilles.

En tout cas, j’allais vérifier ses blessures et en vérifier la gravité avec ma main.

« Ahhh ! »

Ojou-sama avait rencontré mes yeux, et avait tremblé, comme si elle avait senti cette douleur. Je passais un doigt sur mes lèvres et lui indiquais de rester calme.

J’avais confirmé les positions de ces blessures grâce à ses réactions.

Deux de ses os étaient brisés.

« Oh miséricordieuse mère des Dieux, guérie les plaies de cette personne, et laisse-la se rétablir avec un corps sain. »

Je chantais tranquillement un sort de magie intermédiaire et soignais le corps d’Ojou-sama.

La magie de guérison n’était pas plus efficace si on déversait plus de mana dans le sort. Je ne savais pas si ça allait la guérir complètement.

Espérons que les os n’étaient pas mis à mal...

« Eh ? Ehhh ? Ça ne fait plus mal... »

Ojou-sama regarda son corps avec surprise. Je me rapprochais d’elle et lui murmurais à l’oreille.

« Chut. Ne soyez pas si bruyante. Vos os sont brisés, et j’ai juste utilisé une magie curative. Ojou-sama, il semblerait que nous avons été kidnappés par de mauvaises personnes. Ce sont des ennemis jurés du seigneur. Notre prochaine étape devrait être... »

Ojou-sama n’écouta absolument pas.

« Ghyslaine ! Ghyslaine, sauve-moi ! Ils vont nous tuer ! Sauve-moi rapidement ! »

Je cachais rapidement les cordes sous ma chemise et courais vers le coin. Mon dos faisait face au mur, et je cachais mes mains derrière mon dos, agissant comme si j’étais toujours ligoté.

L’homme ouvrit la porte en réponse aux cris effrénés de l’Ojou-sama.

« Tais-toi ! »

Et il frappa Ojou-sama encore plus longtemps qu’avant. J’étais vraiment bouche bée sur ses capacités d’apprentissage inexistantes.

« Bon sang. Si tu cries encore, je te tuerai ! »

J’avais même reçu deux coups de pied. Je n’avais rien fait. S’il te plaît, ne me frappez pas. J’avais vraiment envie de pleurer...

Je pensais à cela pendant que j’allais vers l’Ojou-sama.

« Urgh ... Uuuu ... »

C’en était trop. Je n’étais pas sûr de ce qui était arrivé à ses os, mais à en juger par ses gorgées de sang vomi, il semblerait que ses organes internes se soient rompus. Les os de ses mains et de ses jambes avaient tous été brisés.

Je ne connaissais pas trop de choses sur les trucs médicaux, mais si elle était laissée comme ça, elle allait probablement mourir, non ?

« Que le pouvoir de Dieu soit converti en une récolte abondante, et accorde à celui qui a perdu sa force de se relever une fois de plus. “GUÉRISON” »

En tout cas, j’utiliserais ma magie élémentaire pour la guérir un peu.

Ojou-sama ne vomissait plus de sang. Elle ne mourrait probablement pas maintenant... Peut-être.

« Uuu... Ça-Ça fait encore mal, a-aidez-moi en me soignant... Ah. »

« Je ne ferais pas ça. Si vous étiez guérie, n’allez-vous pas encore recevoir des coups de pied ? S’il vous plaît, utilisez votre propre magie. »

« C-Comment puis-je savoir utiliser... cela ? »

« Si vous l’aviez déjà appris, vous pourriez l’utiliser dès maintenant. »

Je jetais mes mots de cette manière et me dirigeais vers la porte. Je plaçais alors mon oreille contre la porte, voulant écouter ce qu’ils disaient.

Plus je réfléchissais, plus je trouvais cela étrange. Peu importe comment, frapper Ojou-sama jusqu’à ce qu’elle soit à moitié morte, c’était trop.

« Alors, allons-nous les vendre à ce gars comme la dernière fois ? »

« Non. Il vaut mieux demander une rançon. »

« Ne serions-nous pas trouvés ? »

« Cela n’a pas d’importance. Nous irons alors dans un autre pays. »

À en juger par leurs paroles, ils avaient vraiment l’intention de nous vendre.

Demander à quelqu’un de familier de faire semblant d’attaquer la fille, tout cela pour qu’à la fin ils nous attaquent réellement. Quel était donc ce genre de développement ?

Est-ce que le scénario tournait mal ? Est-ce que ceux qui étaient censés nous kidnapper avaient été ciblés par eux ? Est-ce qu’ils nous avaient ciblés dès le départ ? Ou bien, Philip avait-il vraiment l’intention de vendre sa fille ?

Cette dernière possibilité n’était pas vraiment possible.

... Peu importe. Je n’allais pas y penser maintenant. Peu importe les circonstances, les choses que je devais faire ne changeaient pas. Il ne manquait que la « sécurité ».

« Comparée à la vente, la rançon est bien plus intéressante ? »

« En tout cas, nous ferions mieux de prendre une décision avant ce soir. »

« Peu importe quelle décision on prendra, c’est bon. »

Ils semblaient hésiter entre une possible vente ou une demande de rançon au seigneur. Ils avaient l’air de vouloir partir dès ce soir.

Dans ce cas, je ferais mieux de bouger pendant qu’en avait encore la possibilité.

« Bien. »

Mais, que devais-je faire ?

Sortir de la porte et maîtriser les ravisseurs ? Après avoir battu les ravisseurs en bouillie, Ojou-sama me respectera...

Je n’avais pas l’impression que cela se passera comme ça. Je pensais qu’elle se sentirait victorieuse, si l’on exceptait le moment où elle fut attachée.

Et à la fin, elle pensera que la violence était le seul moyen. Cela ne marchera pas.

Je devais lui apprendre qu’il n’y avait aucun avantage à utiliser la violence, sinon, je serais à l’avenir encore frappé. Je devais la laisser se sentir impuissante.

... Ah, il est possible que je ne puisse pas battre les ravisseurs de toute façon.

J’étais presque sûr que j’allais perdre si les ravisseurs étaient aussi forts que Paul. Dans ce cas, sans aucun doute, je serai tué.

Bien. Peu importe ce qui arrivera. Sans contact avec les ravisseurs, nous nous échapperons d’ici.

Je regardais en arrière et je vérifiais l’état d’Ojou-sama.

Elle me regardait avec colère.

Hm.

J’accomplirais ma mission dans tous les cas.

D’abord, j’allais utiliser la magie de la terre et du feu et sceller les trous sur la porte. Ensuite, j’utiliserais lentement la magie du feu pour la faire fondre, la rendant incapable d’être utilisée.

Cette porte deviendra une porte qui ne s’ouvrira plus, mais elle ne durerait pas si la porte était frappée avec force. Ce n’était qu’une précaution.

Après cela, je me dirigeais vers la fenêtre. Même si je pensais à me concentrer pour faire fondre l’une des barres de fer avec la magie du feu, il serait sûrement trop chaud, alors j’abandonnais ainsi cette solution.

Après en avoir essayé plusieurs, j’utilisais finalement la magie de l’eau et changeais la terre entourant la fenêtre en boue, et réussis à enlever entièrement un barreau. Le trou étant assez grand pour permettre à un enfant de glisser à travers.

De cette façon, une sortie sécurisée était assurée.

« Ojou-sama, il semblerait que cette fois nous ayons été kidnappés par les ennemis jurés du seigneur, et ils discutaient pour attendre jusqu’à ce soir pour nous amener à leurs compagnons et nous torturer à mort. »

« Es-tu un... menteur... non ? »

Bien sûr que je mentais.

Mais le visage d’Ojou-sama devient immédiatement bleu.

« Je ne veux pas mourir si jeune, alors je me sauve par mes propres moyens... Au revoir. »

Je forçais l’endroit où la barre de métal était auparavant sur la fenêtre.

À ce moment-là, il y avait un bruit venant de la direction de la porte.

« Hey, pourquoi la porte ne s’ouvre-t-elle pas ? Que se passe-t-il !? »

Un féroce claquement venait de l’autre côté de la porte.

Retournant la tête, Ojou-sama regarda la porte avec effroi, comme si elle était désespérée, et me regardait à nouveau, répétant cela à quelques reprises.

« Ah... Ne-Ne me laisse pas derrière... Sauve-moi... »

Bon. Tu t’es calmé bien vite. C’est une surprise.

Même si c’était Ojou-sama, elle avait forcément peur dans de telles circonstances. J’étais allé tout de suite près d’Ojou-sama, puis je lui murmurais à l’oreille.

« ... Avant d’arriver à la maison, vous devez écouter tout ce que je dis. Pouvez-vous me promettre ça ? »

« Ecouter, je vais écouter, je vais bien écouter... ? »

« Pouvez-vous promettre de ne pas crier ? Ghyslaine n’est pas là. »

« Je promets, je promets... D-Dépêche-toi... ils sont, en train d’entrer...! »

Ojou-sama hocha la tête avec force.

Tout son visage était empli de peur et d’anxiété. Elle était complètement différente du moment où elle m’avait frappé.

Il est très important qu’elle éprouve ces émotions d’être touchée de manière unilatérale.

« Si vous brisez votre engagement, je vais certainement vous laisser derrière. »

J’avais dit quelque chose qui semblait aussi distant que possible, pendant que j’enterrais la porte avec la magie de la terre.

Puis j’avais brûlé les cordes avec la magie du feu, et j’avais enfin complètement guéri Ojou-sama avec ma magie intermédiaire.

Finalement, j’étais monté sur la fenêtre et j’avais tiré Ojou-sama vers le haut.

***

Partie 2

~2~

Après être sorti de l’entrepôt, j’avais découvert que l’on était dans une ville différente. Il n’y avait pas de murs. Au moins, ce n’était pas Roa.

Elle n’avait pas la taille d’un village, mais cela pouvait être considéré comme une petite ville. Si je ne passais pas directement à l’étape suivante, nous serions immédiatement découverts.

« Pff. Je pense que ça devrait aller si on s’échappe ici. »

L’Ojou-sama parla avec force. Est-ce qu’elle pensait qu’elle était en sécurité maintenant ?

« N’avez-vous pas promis de ne pas parler fort avant d’arriver à la maison ? »

« Hmph ! Pourquoi devrais-je tenir ta promesse !? » Ojou-sama disait ça comme si c’était une chose naturelle.

Sale gamine mal élevée.

« Est-ce vrai ? Très bien, je vais me séparer de vous ici. Au revoir. »

« Hmph ! »

Ojou-sama renifla sans se soucier et se retourna. Juste à ce moment, un rugissement de colère était venu au loin.

« Foutus mioches ! Où vous êtes-vous enfui !? »

Soit, ils avaient défoncé la porte, soit ils avaient décidé de vérifier la fenêtre pour voir la situation et avaient constaté que les barres manquaient, et avaient découvert que nous nous étions échappés et nous avaient chassés tout de suite. Cela devait être quelque chose comme ça.

« ... Ahhh. » Ojou-sama poussa un petit cri et s’en retourna immédiatement. « Je-je plaisantais tout à l’heure. Je ne parlerai plus fort. Ramène-moi. »

« Je ne suis pas le serviteur d’Ojou-sama, et je ne suis pas un esclave. »

J’étais un peu énervé par cette attitude condescendante.

« Q-Quoi, n’es-tu pas tuteur à la maison ? »

« Ne te trompes-tu pas ? »

« Eh ? »

« Ojou-sama a dit qu’elle n’était pas satisfaite, donc je ne suis pas officiellement embauché. »

« Je-je vais t’embaucher..., » elle tourna la tête d’un côté puis de l’autre, comme si elle ne voulait pas.

J’avais besoin d’avoir une promesse définitive de sa part.

« Vous dites cela maintenant. Mais une fois que vous rentrerez dans le manoir, vous allez briser cette promesse comme vous l’avez fait à l’instant, non ? » J’avais utilisé une voix aussi froide que possible. Je l’avais clairement dit, sans aucune émotion.

Mais son ton disait qu’elle ne remplirait jamais cette promesse.

« Je ne le ferai pas. Je ne vais pas briser cette promesse... Sauve-moi, s’il te plaît sauve-moi... »

« Si vous me promettez de ne pas parler fort et d’écouter ce que je dis, vous pouvez me suivre. »

« J-J’ai compris. » Ojou-sama acquiesça docilement.

Très bien.

Ensuite, je passais à l’étape suivante.

Tout d’abord. J’avais sorti cinq Grandes Pièces de Cuivre Asuran de mes sous-vêtements, ce qui était maintenant toute ma fortune. Petite note, la pièce de cuivre était la dixième d’une pièce d’argent. C’était une somme qui ne pouvait pas permettre aux gens de vivre. Mais cela devrait être suffisant dans notre cas.

« Suivez-moi, s’il vous plaît. »

Je m’éloignais des rugissements furieux et j’avançais vers l’entrée de la ville. À l’entrée, il y avait un garde paresseusement debout à la tour de guet.

Je lui avais donné une pièce de cuivre.

« Si vous voyez quelqu’un nous chercher, s’il vous plaît dites-leur que nous sommes allés à l’extérieur de la ville. »

« Huh? Quoi ? Des gamins ? Je comprends cela, mais jouez-vous à cache-cache ? Hmm, c’est tellement d’argent... Êtes-vous de certaines familles nobles ? Vraiment de nos jours... »

« S’il vous plaît, faites-le. »

« Ahh. Compris. »

J’avais trouvé que sa réponse paraissait un peu superficielle, mais au moins cela allait nous faire gagner du temps.

Ensuite, nous allâmes directement à l’endroit où se trouvait la calèche publique. J’avais déjà confirmé le prix qui était affiché au mur. Je vérifiais également son emplacement actuel.

« C’est une ville proche de Roa appelée Widin. »

J’avais chuchoté dans les oreilles d’Ojou-sama, et elle avait semblé tenir sa promesse, en me répondant en chuchotant également.

« Comment savez-vous ça ? »

« N’est-ce pas écrit là ? » demandai-je.

« Je ne peux pas le lire... »

Très bien. Très bien.

« C’est pratique si vous pouvez le comprendre. Parce que la façon d’utiliser les transports en commun est également là. »

Honnêtement. Nous avions été transportés ici en une seule journée.

Venir dans une ville étrangère me rendait vraiment mal à l’aise. Mon traumatisme était sur le point de réapparaître.

J’étais néanmoins différent de l’époque où je ne savais même pas ce que voulait dire « Bonjour ».

En y pensant, le nom de Paul rimait comme le mot « Bonjour ». (NdT totalement incompréhensible pour le lecteur français, mais phonétiquement en anglais ces deux mots riment)

Alors que je pensais à toutes ces choses absurdes, je sentais que des rugissements furieux approchaient.

« Sales bâtards ! Où vous êtes-vous caché !? Sortez juste ici ! »

« Cachons-nous... »

J’avais attrapé Ojou-sama, je m’étais caché derrière les toilettes de la salle d’attente et j’avais fermé la porte à clef.

Des pas résonnaient de l’extérieur.

« Où êtes-vous allés, vous, salauds ? »

« Ne pensez pas que vous pouvez vous échapper ! »

Ouah. C’était vraiment effrayant.

Ne pouvez-vous ne pas faire ce bruit pendant que vous cherchiez ? Vous devriez au moins utiliser une voix plus douce. Je pourrais même ainsi être attiré, bien que c’était probablement impossible.

Enfin, la voix s’éloigna. Je pouvais temporairement me détendre.

Mais je ne pouvais pas être négligent. Parfois, les gens qui paniquaient venaient chercher dans le même endroit plusieurs fois.

« ... Ça, ça va aller ? »

Ojou-sama couvrait sa bouche d’une main tremblante. Son corps était agité.

« Bien, si nous sommes trouvés, nous devrons nous battre pour nos vies. »

« Je-je vois... D’accord... ! » répondit-elle.

« Mais nous ne pourrons probablement pas les battre. »

« Est-ce, est-ce si... ? »

Ojou-sama avait soudainement récupéré son énergie, et je me corrigeais un peu.

Si soudainement elle s’enfuyait pour les combattre, je serais troublé.

« Mais à ce moment-là, quand j’avais regardé les frais pour prendre la voiture, j’avais vu que nous devrions changer deux fois de calèche si nous partions d’ici, » dis-je.

« ... Des changements ? » Ojou-sama avait montré un visage qui disait : « et alors ».

« La voiture à cheval part à 8 heures du matin et 1 voiture à cheval part toutes les 2 heures. C’est pareil dans les autres villes. Par conséquent, on aura besoin de 3 heures pour partir d’ici. On était sur le point de prendre le 4e carrosse. Ce qui signifie..., » expliquai-je.

« Ce qui signifie ? »

« Que même si nous arrivions à la prochaine ville, il n’y aura pas de calèche pour Roa. Nous devrions rester une nuit dans la prochaine ville, » déclarai-je.

« ! ... Je, je vois, ah. »

Ojou-sama avait l’air d’être sur le point de crier, mais finalement, elle se tenait toujours correctement.

Faites attention. Ne faites pas d’esclandre, d’accord ?

« J’ai quatre Grandes Pièces de Cuivre Asuran pour aller d’ici à la prochaine ville, pour nous reposer une nuit là. Après ça, nous partirons pour aller à Roa. Nous devrions nous en sortir en utilisant cet argent. »

« À peine... cela va être assez juste. »

« Oui. Assez. »

Ojou-sama expirait de soulagement. Mais ce n’était pas le moment de se détendre.

« C’est si nous ne sommes pas trompés par les changeurs de monnaie, » déclarai-je.

« Les changeurs de monnaie...? » demanda-t-elle.

Qu’est-ce que c’est ? Ojou-sama avait fait ce genre d’expression.

Peut-être qu’elle n’avait jamais utilisé son argent pour acheter quelque chose avant.

« Le patron de l’auberge et la station penseront que nous ne pouvons pas compter étant donné que nous sommes des enfants. Ensuite, ils pourraient ne pas nous donner le bon change. À ce moment-là, nous pourrons signaler leur erreur, et ils nous rendront la somme correcte. Mais si nous ne savons pas comment compter..., » expliquai-je.

« Que se passera-t-il si nous ne pouvons pas compter ? » me demanda-t-elle.

« Et bien, nous ne serons pas en mesure d’obtenir une calèche, et nous allons nous faire attraper par ces hommes..., » expliquai-je.

Ojou-sama tremblait à nouveau, c’était comme si elle avait un besoin pressant.

« Ojou-sama. Les toilettes sont juste là, » dis-je.

« Je-J’ai compris. »

« Pendant ce temps, je vais aller dehors, » dis-je.

Au moment où j’avais voulu sortir de la pièce, ma manche avait été tirée.

« Ne-ne me laisse pas seule, » supplia-t-elle.

Après être restés à côté d’elle quand elle faisait ses besoins, nous sortîmes des toilettes. Les hommes semblaient être partis.

Je ne suis pas sûr qu’ils continuaient à nous chercher dehors ou dans la ville. Si on nous découvrait, je pourrais tout simplement utiliser toute ma magie pour les immobiliser.

J’avais prié dans l’espoir de les vaincre, et j’avais attendu à un carrefour en même temps. Une fois que le temps fut écoulé, nous avions remis l’argent au chauffeur et nous étions montés dans la calèche.

***

Partie 3

~3~

 

Nous arrivâmes finalement à la prochaine ville. Pour montrer à Ojou-sama à quel point le monde était cruel, j’avais trouvé un endroit délabré pour dormir et j’avais dormi sur un tas de foin.

Ojou-sama semblait être agitée au point de ne pas pouvoir dormir. Chaque fois qu’elle entendait un bruit, elle s’asseyait et regardait la porte avec effroi. Au bout d’un moment, ne trouvant rien, elle poussait un soupir de soulagement. Elle répéta constamment ce processus.

Le deuxième jour, nous avions pris le premier chariot.

Les yeux d’Ojou-sama étaient injectés de sang. C’était peut-être dû à un manque de sommeil, mais elle n’osait pas fermer les yeux et regardait attentivement derrière la calèche.

Quelques fois, il y avait des cavaliers qui rattrapèrent la calèche, mais ce n’étaient pas nos ravisseurs.

Peut-être qu’ils étaient restés au loin. Peut-être qu’ils avaient abandonné.

Je pensais qu’on était saufs.

Après quelques heures, rien ne s’était produit, et nous étions de retour à Roa. Après avoir traversé les murs de la ville, nous pouvions voir le manoir au loin, et mon cœur était en sécurité.

Mes pensées croyaient inconsciemment que l’on était en sécurité.

Après être descendus de la calèche, nous avions marché jusqu’à la maison. Nos pas étaient rapides et légers. Après avoir voyagé dans la calèche et dormi sur le foin pour la première fois, je me sentais aussi fatigué.

Et comme si l’on profitait de cette faiblesse... Ojou-sama avait soudainement été tiré dans l’allée.

J’avais été trop négligent.

« ... Eh ? »

Je m’en étais rendu compte seulement après 2 secondes. Mes yeux ne s’étaient fermés que pendant 2 secondes, et pendant ce temps, Ojou-sama avait disparu.

Je pensais vraiment qu’elle s’était évaporée. Du coin de l’œil, il y avait sur une paroi un bout de tissu qui avait la même couleur que les vêtements d’Ojou-sama.

J’avais immédiatement commencé la poursuite.

En entrant dans l’allée, j’avais vu la silhouette de deux personnes portant Ojou-sama.

« Hmph ! »

J’avais immédiatement lancé une magie de la terre pour faire un mur. De mes mains, la magie créa un énorme mur de terre devant eux.

Ils ne pouvaient que s’arrêter devant le sentier scellé où le mur de terre était soudainement apparu.

« Que se passe-t-il !? »

« Mmmph ! »

La bouche d’Ojou-sama avait été couverte. Il y avait des larmes dans ses yeux. Ils étaient vraiment trop doués pour ça, couvrant sa bouche en quelques secondes.

Et Ojou-sama semblait avoir été frappée, son visage était rouge.

Ces adversaires étaient deux humains, et ils étaient des hommes. L’un d’eux était la personne violente qui m’avait donné un coup de pied. L’autre était probablement la personne avec qui il avait parlé. Les deux ressemblaient à des bandits, et tous deux avaient une épée à la taille.

« Donc c’est ce gamin. Tu aurais pu rentrer tranquillement chez toi... »

Les deux personnes avaient été choquées par ce mur soudain, mais une fois qu’ils m’avaient regardé, ils avaient souri.

La personne violente marcha vers moi sans précaution.

L’autre portait Ojou-sama. Y avait-il quelqu’un d’autre... ?

En tout cas, dans l’intention de les intimider, j’avais placé une petite boule de feu sur mon doigt.

« Quoi ? Enfoiré ! »

En regardant cela, la personne violente avait dégainé son épée.

L’autre personne était en état d’alerte, avait placé l’épée sur le cou d’Ojou-sama, et avait lentement reculé.

« Toi, sale gosse. Je me demandais pourquoi tu étais si calme. Tu es en fait son garde du corps magique... Pas étonnant que vous vous soyez échappé si facilement. Bon sang. J’avais été trompé par ton apparence ! Es-tu d’une race démoniaque ? »

« Je ne suis pas un garde du corps et je n’ai même pas été officiellement embauché. »

Même si je n’étais pas issu d’une race démoniaque, il n’y avait pas vraiment besoin de le corriger.

« Quoi ? Alors pourquoi interfères-tu avec nous ? »

« Eh bien, je suis censé être embauché après cela. »

« Oh, c’est pour l’argent ? »

Pour de l’argent. Il avait raison à ce propos. J’avais l’intention de gagner les frais pour l’université.

« Je ne nie pas cela. »

La bouche de la personne violente s’était recroquevillée dans les coins après avoir écouté ma réponse.

« Dans ce cas, viens nous aider. Parmi nos clients, il y a un noble perverti qui veut acheter des filles ayant un statut social élevé. Si nous voulons obtenir une rançon, c’est aussi possible. J’avais entendu dire qu’elle était la fille très précieuse du seigneur d’ici. Ils donneraient tout ce que nous voudrons. »

« Oh... »

J’avais montré mon intérêt, et le visage d’Ojou-sama avait immédiatement viré au vert.

Peut-être savait-elle que je devenais son tuteur à la maison pour payer les frais universitaires.

« Alors, combien pourrais-je obtenir ? »

« Ce n’est pas de l’argent de poche, comme obtenir 1 ou 2 d’or par mois. C’est une somme forfaitaire de 100 pièces d’or. »

La personne violente l’avait dit fièrement.

Même si je ne savais pas ce que cela signifie vraiment, on dirait que la personne avait dit : « Wôw, 1 million de dollars, c’est vraiment incroyable non ? ». Il se comportait comme un gamin de la maternelle.

« Hehehe. Gamin, tu pourrais avoir l’air jeune, mais tu as en fait un âge considérable non ? »

« Hmm ? Pourquoi pensez-vous ainsi ? »

« Tu as cette magie et tu gardes une attitude calme, nous l’avons aussi déduit de ton regard. Les races démoniaques ont ce genre de caractères. Tu dois être troublé par ton apparence, n’est-ce pas ? Eh bien, tu devrais connaître l’importance de l’argent, n’est-ce pas ? »

« Je vois. »

D’une personne qui ne savait rien, il examinait les choses de cette manière. Effectivement, mon âge mental est celui d’une personne de 40 ans. Tu as tout à fait raison, comme prévu des bandits.

« En effet, vivant à cet âge, je connais l’importance de l’argent. J’ai même été jeté dans une terre étrangère sans argent. »

« Hehehe. Tu vois bien ? »

Même si, avant cela, je vivais sans aucun souci. Près de 20 ans de vie NEET, avec plein de jeux Eroge et Internet. C’était la moitié de ma vie.

De là, j’avais appris quelque chose.

Je pouvais trahir Ojou-sama, ou alors je pouvais commencer ici mon scénario avec elle en l’aidant.

« Par conséquent, je suis très au fait de ce que cela signifie, il y a des choses plus importantes que l’argent. »

« Arrête avec tes beaux discours ! »

« Ce ne sont pas de beaux mots. Vous ne pouvez pas acheter Dere avec de l’argent. »

Oh merde. J’avais dit la vérité dans mon cœur.

« Dere? Qu’est-ce que c’est ? »

La personne violente semblait être confuse, mais en réalité la négociation s’était effondrée. Son sourire irritant avait disparu, et il plaçait l’épée sur le cou d’Ojou-sama avec une expression solennelle.

« L’otage est avec moi. Jette la boule de feu dans votre main ! »

« ... Puis-je la jeter dans les airs ? »

« Fais-le. Mais ne pense pas à nous la jeter. Même si tu es rapide, tu ne seras pas plus rapide que l’épée dans ma main. Je vais couper la gorge de cette chienne et l’utiliser comme bouclier. »

Il ne m’a pas laissé la dissiper. Peut-être qu’il ne le savait pas. À partir de ce moment, lancer la magie est automatique.

Il ne comprendrait pas la raison, mais il était vrai qu’il n’avait jamais étudié la magie auparavant.

« Entendu. »

J’avais manipulé le mana de la boule de feu avant de la lancé.

J’avais créé un type spécial de boule de feu, puis je l’avais lancé avec un son étrange qui l’accompagnait.

Une explosion massive s’était produite dans l’air.

« Quoi ? »

« Hein !? »

« Mmmmph !? »

Une explosion assourdissante avait frappé leurs oreilles. Pendant l’instant où tout le monde leva les yeux, il y eut un éclair de lumière éblouissant et une chaleur qui semblait brûler la peau.

J’avais commencé à courir.

En jetant de la magie pendant que je courais, j’avais créé deux types de magie que j’avais déjà utilisé souvent.

Sur la main droite était la magie du vent [véritable boom surpuissant].

Sur la main gauche était la magie de la terre [Canon de Terre].

Je les avais libérés tous les deux.

« Ahhh ! »

Le boom sonique avait frappé celui portant l’Ojou-sama.

« Urgh! »

Ojou-sama tomba de ses bras et je l’attrapai saine et sauve. Je la portais comme si c’était une princesse.

« Tch ! Ne me regarde pas ! »

J’avais regardé l’autre personne et je l’avais vu couper le rocher en deux.

« Uwah... »

Merde. Il avait réussi à couper le rocher. Même si je ne connaissais pas son style, c’était une chose incroyable. S’il était aussi bon que Paul, ce serait ennuyeux. Je ne pourrais peut-être pas gagner contre un tel adversaire.

« Awawawa ...! »

J’avais utilisé la magie du vent et du feu pour créer une onde de choc près de mes pieds et j’avais volé dans la direction opposée.

Cette onde de choc était assez forte pour me donner l’impression que les os de mes jambes étaient brisés.

À l’instant suivant, une épée avait frappé l’endroit où j’étais juste plus tôt. La lame trancha sur le bout de mon nez, laissant un son qui brisait le vent.

C’était trop dangereux.

Mais il n’était pas aussi rapide que Paul. Donc, j’avais juste besoin de me concentrer et de le gérer. J’avais déjà fait d’innombrables combats contre des épéistes dans mon esprit. Si j’étais seulement en face d’un adversaire ayant un style que j’avais déjà pratiqué, je serais capable de le gérer.

J’avais préparé le prochain sort magique dans l’air. Le premier était une boule de feu visant le visage de ce type.

La vitesse était légèrement lente.

« C’est tout ce que tu as ! »

Ce type discernait clairement la boule de feu et se préparait à y faire face en levant son épée.

Et juste au moment où il allait la frapper, j’utilisais la magie de l’eau et la magie de la terre, et créais un sable mouvant sous ses pieds.

Même s’il avait bloqué la boule de feu, ses pieds étaient complètement enfouis dans de la boue extrêmement visqueuse. J’avais scellé ses mouvements.

« Quoi !? »

Très bien. Nous avions gagné.

J’étais sûr de cela.

Les ennemis étaient incapables de courir, et bien qu’ils avaient réussi à dévier les boules de feu, j’étais déjà hors de leur portée. Même si je portais Ojou-sama, une fois que je me trouvais quelque part avec des personnes, ce serait notre victoire. Sinon, je pouvais appeler à l’aide.

... Et au moment où je pensais à ça.

« Ne compte pas t’enfuir ! »

Ce type jeta soudainement son épée.

Avec cela, la leçon de Paul me revint à l’esprit. La technique de la lancée de l’épée provenant du style du Dieu du Nord, et qui était utilisé quand jambes étaient immobilisées.

C’était une technique de lancée utilisée face à un adversaire éloigné.

L’épée avait volé droit sur moi à grande vitesse. Je sentais instinctivement que je ne pouvais pas m’en échapper.

L’épée volait comme une cinématique au ralenti. Sa destination : ma tête.

... Mort.

Le mot [mort] me traversa l’esprit l’instant d’après.

C’était alors qu’une chose de couleur thé-brun avait volé devant mes yeux. En même temps, un bruit comme celui d’un vase s’étant écrasé sur le sol se produisit, et l’épée tomba par terre.

« Eh ? »

« Laisse-moi m’occuper du reste. »

Devant mes yeux, quelqu’un était arrivé. Elle avait un dos large. J’avais levé la tête et j’avais vu des oreilles sur la tête. C’était Ghyslaine Dedorudia.

« Laisse-moi le reste. »

En disant cela, à l’instant où ses mains se déplaçaient vers l’épée à sa taille, un éclair rouge traversa l’air.

« ... Ah ? »

La tête du gars coincé dans les sables tomba sur le sol.

Même s’il était aussi éloigné. Même si l’épée ne pouvait pas atteindre à cette distance.

« D-D’où es-tu venue... »

La queue de Ghyslaine bougea, la tête de l’autre tomba sur le sol.

Clac. C’était ce genre de son. Je pouvais même l’entendre d’ici.

Mon esprit ne pouvait même pas suivre ça.

« ... »

J’avais regardé dans un état second les deux corps effondrés à quelques mètres. Cela ne ressemblait vraiment pas à quelque chose de réel. Qu’était-il arrivé ? Je n’en avais vraiment aucune idée.

Eh ? Ils sont morts ?

Cette question avait flotté dans mon esprit.

« Hm, Rudeus. Il n’y avait que 2 ennemis ? »

J’étais revenu à moi quand on m’avait interrogé.

« Ah, oui, merci, Ghyslaine, nee-chan. »

« Nee-chan n’est pas nécessaire, Ghyslaine suffit. »

Ghyslaine se retourna et hocha la tête vers moi.

« J’avais soudainement vu une explosion dans l’air, et j’étais venue en courant afin de vérifier. On dirait que mon jugement était correct. »

« R-Rapide. Tu viens de les vaincre si vite... »

Cela n’avait pas pris plus d’une minute depuis la première fois où j’avais utilisé la magie.

C’était trop rapide, peu importe comment vous le regardez.

« J’étais à proximité, et ce n’était pas très rapide. Tant que c’était un guerrier de Dedorudia, un adversaire comme ça peut être tué instantanément. Mais Rudeus, était-ce ta première fois que tu te bats contre le style du Dieu du Nord ? »

« C’est la première fois que j’ai essayé de tuer l’autre. »

« Est-ce vrai ? Tu devras faire attention. Ces gars n’abandonneront pas avant de mourir. »

Avant qu’ils ne meurent.

Effectivement. J’étais aux portes de la mort.

Mes jambes tremblaient quand je me rappelais l’instant où l’épée volait vers moi. C’était un moment où ils avaient essayé de nous tuer.

C’était justement ce qui était arrivé.

« R-Rentrons. »

Si j’avais fait un faux mouvement, cela aurait été la mort pour moi.

Je ne l’avais pas considéré avant. C’était un monde différent.

Un monde avec de l’épée et de la magie.

Qu’est-ce qui va m’arriver si je mourais la prochaine fois... ?

Cette peur de l’inconnue m’avait glacé le sang.

~4~

 

Quand j’étais retourné au manoir, Ojou-sama s’était assise par terre comme si elle venait de perdre toute énergie.

Son corps semblait tomber comme un tas après que la tension ait été libérée.

Les servantes coururent vers Ojou-sama en panique.

En regardant les servantes qui voulaient l’aider, Ojou-sama renversa ses mains tendues et se leva comme un cerf nouveau-né.

Elle se leva avec ses bras sous sa poitrine comme le Roi Deva.

Elle semblait avoir retrouvé son aura après être arrivée à la maison.

Les servantes avaient arrêté de bouger après avoir découvert sa posture étrange.

Ojou-sama avait soudainement pointé son doigt vers moi et avait dit avec force.

« C’était une promesse avant d’arriver à la maison ! Je peux maintenant parler normalement ! »

« Mmm, oui, vous pouvez maintenant parler normalement, Ojou-sama. »

J’avais senti que j’avais échoué après avoir entendu sa voix extrêmement forte.

Un incident de cette mesure ne serait pas en mesure de faire changer une enfant si violente et arrogante.

Surtout après cette première bagarre mortelle. Mon corps entier tremblait. L’Ojou-sama l’avait peut-être réalisé. Elle devait penser que je n’étais bon qu’à parler, et qu’en réalité j’étais très faible.

« Je te permets surtout de m’appeler Éris ! »

Mais la phrase d’Ojou-sama m’avait pris par surprise.

« Eh ? »

« J’ai déjà dit que je te permettais de m’appeler comme ça ! »

... Cela signifie quoi ? Est-ce que c’est bon ?

Puis-je être un professeur à domicile ?

Ouauh, est-elle sérieuse ? A-Avais-je réussi ? C’est incroyable !

« Merci beaucoup, Éris-sama ! »

« Tu n’as pas besoin d’ajouter le sama ! Appelez-moi Éris ! »

Éris imitait Ghyslaine et maintenait cette posture en s’asseyant sur le sol avec un son *plop*. Avec cela, j’étais devenu le tuteur à la maison d’Éris Boreas Greyrat.

 

-- Statut --

Nom : Éris Boreas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Violente

Lui parler : ce n’est plus complètement impossible

Langue : Seulement capable d’écrire son nom

Math : Seulement l’addition

Magie : Ça l’intéresse

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Les salutations selon le style de Boreas

Les gens qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine

***

Histoire parallèle 1 : Les Conséquences de l’événement et le style de Boreas

~1~

Le cerveau derrière cette tentative d’enlèvement était le majordome, Thomas. Il avait des liens avec le noble pervers que les criminels précédents avaient mentionné.

Ce noble perverti s’intéressait depuis longtemps à Ojou-sama et voulait « maltraiter » cette bête arrogante et violente.

Thomas avait été aveuglé par l’argent, et avait permis aux deux hommes contactés par le noble perverti d’entrer dans le plan fait par moi.

Il y avait vraiment ce genre de traître.

« Si vous voulez faire ce genre de chose, s’il vous plaît informez-moi, d’accord ? »

Mais il avait mal calculé, car il ne pensait pas que j’avais la capacité d’échapper à ces deux hommes. Et ils n’étaient pas aussi fidèles qu’il le pensait.

Le noble pervers nia tout, et il n’y avait aucun moyen de l’accuser.

L’accusation basée uniquement sur le témoignage de Thomas était considérée comme insuffisante, et vu qu’il n’y avait aussi aucune preuve concernant la mort de ces deux hommes.

Sans aucune autre preuve impliquant ce noble pervers, l’incident allait en rester là, enfin peu importe.

Les informations qui étaient douteuses ne pouvaient pas être utilisées comme preuve. Je pensais que c’était ce que l’on appelait la politique.

De la manière dont l’incident avait été traité, on dirait que Ghyslaine avait tout géré.

Faire savoir au monde entier que la famille Greyrat avait embauché « l’épéiste de niveau Roi Ghyslaine » comme mercenaire, faisait de cet incident un moyen de dissuasion, et montrait aussi le pouvoir et la richesse de la famille.

Après avoir été interrogés, ils m’avaient ordonné de ne pas m’impliquer dans cette affaire et de laisser Ghyslaine s’occuper de tout.

Si ma présence était découverte par d’autres membres de la famille Greyrat, les choses pourraient devenir compliquées.

C’était aussi de la politique, n’est-ce pas ?

Mais penser qu’il y avait d’autres Greyrat.

« C’est comme ça que ça va se passer. Est-ce que cela te convient ? »

« Oui. J’obéirai respectueusement à... cela. »

Philip m’expliquait les raisons dans la salle de réception.

Je savais seulement que Philip était le fils du seigneur, mais en réalité, il occupait la charge de maire de Roa. Cet incident était entièrement remis à Philip afin de la résoudre.

« Vous êtes vraiment calme malgré le fait que votre fille avait été kidnappée. »

« Si elle disparaissait encore, je serais anxieux. »

« Vous avez tout à fait raison. »

« Bien. En ce qui concerne le tuteur à la maison d’Éris... »

Philip commença à parler de l’avenir, quand la porte s’ouvrit à nouveau violemment et qu’une personne énergique entra dans la pièce.

« Je t’ai entendu ! »

La personne qui avait fait irruption est Sauros. Il fit une entrée grossière dans la pièce, et attrapa ma tête, et me caressa à peu près.

« J’ai entendu dire que c’était toi qui as sauvé Éris, n’est-ce pas ?! »

« Que dites-vous ? C’est la secrétaire (Ghyslaine) qui l’a fait toute seule. Je n’ai rien fait ! »

Les yeux de Sauros clignèrent. C’était les yeux d’une bête.

E-Effrayant.

« Enfoiré. Oses-tu me mentir !? »

« N-Non, c’est Monsieur Philip qui voulait que je dise ça... »

« Philip ! »

Sauros se retourna et donna à Philip un coup de poing circulaire.

*Clack* ~ un bruit exaspérant résonna dans la pièce.

« Guuh ! »

Philip s’était retrouvé à terre derrière le canapé après que son visage eu reçu le coup de poing.

C’était vraiment trop rapide. La vitesse de ce coup était quelque chose que même Éris ne pouvait pas égaler.

« Enfoiré ! Tu n’as même pas un mot de remerciement au sauveur de ta propre fille ! Est-ce que tu lui enseignes tous les comportements stupides des nobles ? »

Philip qui était allongé, étendu sur le sol, répondit calmement.

« Père. Même si Paul a renié ses origines, il détient toujours le sang de la famille Greyrat. Ainsi, son fils Rudeus a naturellement hérité le sang de famille de Greyrat et est un membre de notre famille. Comparé à certaines récompenses matérielles, je pense qu’il est préférable de le traiter comme un membre de la famille. »

Même si Philip avait été battu sur le sol, son ton était extrêmement indifférent. Il pourrait déjà s’être habitué à cela. Je parlais du fait de se faire tabasser par Sauros.

« Si c’est ça, alors bon ! Ne fais pas les conneries que font les nobles ! »

Sauros s’écrasa sur le canapé après avoir entendu Philip.

Il semble qu’il ne s’excusait pas quand il frappait quelqu’un. Je pense qu’il était quelqu’un comme ça. C’était un univers de punition physique. En y réfléchissant, Éris ne s’était pas excusée après m’avoir frappé.

Elle ne m’avait pas non plus remercié après que je l’aie sauvée... Bon, j’allais oublier cette affaire.

« Rudeus ! »

Sauros croisa les bras et leva le menton. Ses yeux s’abattirent sur moi. J’avais l’impression d’avoir vu ça quelque part.

« J’ai quelque chose à te demander ! »

Était-ce une attitude pour demander quelque chose à quelqu’un ? Il était vraiment comme Éris à cet égard. ---------- Non, c’était la vraie affaire cette fois-ci. La gamine ne faisait que l’imiter.

« J’espère que tu enseigneras la magie à Éris. »

« À propos de ça. »

« Éris venait de me demander ça. Elle avait dit que la magie de Rudeus lui avait laissé une profonde impression et elle ne voulait pas que tu partes. »

Réellement. C’était exactement comme ça. Tu voulais apprendre une magie qui brûlait les yeux ?

« Bien sûr... »

J’avais prévu d’être immédiatement d’accord, mais j’avais fermé la bouche en un instant. Il se pourrait qu’Éris eût agi de cette manière parce qu’elle se faisait dorloter par Sauros.

Même si ça ne pouvait pas être complètement défini ainsi, juste en regardant le fait qu’elle imitait Sauros, elle avait dû être influencée d’une manière assez importante.

Pour le bien de la maturité d’Éris, elle ne devait plus être choyée.

Même si je n’avais pas l’obligation de faire grandir Éris, je ne pouvais rien lui enseigner tant qu’elle était comme ça.

On dirait que j’aurais besoin de la corriger petit à petit, en partant de la racine de ses problèmes.

« Cette question ne devrait pas être posée par vous, mais par Éris qui devrait personnellement m’en faire la demande. »

« Qu’est-ce que tu as dit !? »

Sauros leva brusquement son poing comme un volcan sur le point d’exploser. Je couvris mon visage de panique. Cette personne était vraiment une bombe nucléaire.

« E-Elle a évidemment quelque chose à demander aux gens, mais elle ne veut pas baisser la tête. Veux-tu élever Éris pour qu’elle soit comme ça en tant qu’adulte ? »

« Oh ! C’était bien dit ! Tu as raison ! »

Sauros renversa son poing sur son genou avec un bruit et hocha la tête avec force. Et puis, avec un volume incroyable.

« ERI... S ! Viens maintenant à la salle de réception ! »

Je sentais que mes tympans allaient presque se briser.

De combien de capacité pulmonaire a-t-il besoin pour émettre un son aussi incroyable ?

Mais Éris suivait le même chemin. N’y a-t-il pas une façon plus civilisée de transmettre un message comme il le faisait avec les serviteurs ?

Ces détestables péquenauds des villages...

Philip s’assit à nouveau sur le canapé, et ce majordome (je pense que son nom était Alphonse) qui avait remplacé l’ancien ferma la porte ouverte. J’entendais Sauros aller et venir toujours comme le vent, donc la porte ne sera pas immédiatement fermée.

Il aimait vraiment pousser la porte avec force, mais il n’aimait pas vraiment la tirer. C’est vraiment une personne égoïste.

« Oui ! »

Une réponse vint de quelque part hors de la pièce.

Au bout d’un moment, je pouvais entendre le bruit d’une course.

« Je rentre ! »

Même si elle n’avait pas l’aura de son grand-père, Éris poussa aussi la porte avec force et entra dans la pièce. C’est comme si toutes les actions d’Éris reposaient sur l’utilisation de son grand-père comme standard. Les enfants aimaient vraiment imiter les parents, Hmm.

Si je n’avais pas vécu ce premier jour, durant lequel j’avais été battu, je me serais senti touché par cela, mais j’avais besoin de clarifier les choses aujourd’hui.

Cette mauvaise habitude devait être changée.

« Ah... »

Éris vint s’asseoir, leva le menton et me regarda. Est-ce une posture d’intimidation qui était enseignée dans la famille Boreas ?

« Grand père. M’as-tu demandé de t’aider pour quelque chose ? » demanda-t-elle.

Boreas se leva avec un geste et croisa les bras en regardant Éris. C’était exactement la même pose. « Eris! Lorsque tu as quelque chose à demander aux autres, tu dois baisser la tête et lui exprimer ta requête ! »

« Même si tu m’as promis de m’aider tout à l’heure…, » commença Éris.

« Arrête tes gamineries ! Si tu ne le lui demandes pas toi-même, nous n’embaucherons pas Rudeus ! »

Eh ?

Q-Quoi !?

Ah, mais, c’est vrai, c’est...

Oh merde ! Est-ce que j’avais juste creusé ma propre tombe ?

« Arg, Arg... » Éris me regarda avec un visage rouge. Ce n’était pas par embarras, mais en raison de la furie et de l’humiliation.

Si ce n’était pas pour mon grand père ici présent, même si tu allais dans les profondeurs de l’enfer, je te trouverais et te transformerais en viande hachée. C’était ce genre d’expression.

C’était vraiment terrifiant...

« S-S’il te plaît…, » commença Éris.

« Est-ce l’attitude pour faire une demande à quelqu’un ? » Sauros cria.

Êtes-vous vraiment qualifié pour le dire ?

« Guh... »

Éris attrapa soudainement ses cheveux roux après avoir entendu cela, faisant des queues-jumelles. Des queues-jumelles improvisées... et elle le fit en un clin d’œil.

« S’il..., s’il te plaît, enseigne-moi la magie, nyan, » déclara-t-elle.

~2~

Euh !? Est-ce un rêve ? Ma conscience s’était envolée vers les nuages, comme si j’étais dans un cauchemar.

« Tu n’as pas besoin de m’apprendre la langue, nyan »

Quoi ~~ étais-je en train de rêver ?

Quoi !? Qu’est-ce qui se passe ? Que se passe-t-il ?

Une machine à dimension est-elle activée ?

Installez rapidement la machine à 2 dimensions et transportez-moi dans le monde du Manga !

« Tu n’as pas besoin de m’apprendre les maths, nyan »

En conclusion. C’était très effrayant, sanglant. Malgré ses expressions mignonnes, mon cœur avait le mot peur écrit partout.

Les coins de ses lèvres souriaient, mais il n’y avait pas de sourire dans ses yeux. C’était les yeux d’un prédateur.

Était-ce la manière dans ce monde pour demander une faveur à quelqu’un ?

Je ne pouvais pas le croire...

« Je voudrais juste que tu m’apprennes la magie, nyan »

« Qu’est-ce que vous avez dit ? Ne plaisantez-vous pas ? Votre attitude ne va-t-elle pas se dégrader ? » demandai-je.

« S’il te plaît, regarde à nouveau l’expression d’Éris. »

Son visage était rouge de colère, comme s’il était écrit dessus : « si ce n’est pas dans ce cas précis. Je te frapperai si fort que tu iras directement du paradis jusqu’aux profondeurs de l’enfer. »

Colère 8, l’humiliation 2, il n’y avait effectivement aucune trace de confusion… ?

« Mmm. Éris est vraiment mignonne. C’est bon non ? Qu’en dis-tu Rudeus ? »

Il n’y avait que son grand-père adoré qui était dans son camp.

Quoi !? Où est-ce que ce grand-père fiable et féroce allait courir ?!

« Le vieux maître aime beaucoup les races bestiales. Au moment où Ghyslaine a été embauchée pour la première fois, il a eu le dernier mot, » déclara le majordome.

Le majordome m’avait informé de ça avec sérieux. Oh, c’était comme ça. Ce n’était pas des queues jumelles, mais des oreilles. Et cela ressemblait vraiment à des oreilles tombantes. À bien y penser, il y avait beaucoup de bonnes qui étaient de races bestiales.

Ehhh, alors c’était comme ça ?

*Soupir... *

« Éris. » Le père d’Éris entra en scène !

« Oh. Tu en es encore là ! Vite, s’il te plaît frappe sa tête et gronde-la, Philip ! »

« Ce n’est pas assez bon si tu ne te tords pas la taille ! »

Eh bien, ceux-là sont aussi inutiles avec leurs commentaires.

OK je vois. C’est comme ça.

La famille Greyrat, y compris Paul, était des gens comme ça. En fait, Paul était considéré comme le plus normal, n’est-ce pas ?

« Excusez-moi, Monsieur... Sauros, puis-je poser une question... ? » demandai-je.

« Que veux-tu me demander ? »

« Les gars doivent-ils aussi faire quelque chose comme ça ? » demandai-je.

« Toi, grand crétin ! Les gars doivent ressembler à des gars ! »

Même si j’étais complètement confus, mettons un terme à tout cela. C’était vraiment normal. Le plus normal en termes d’obsessions sexuelles était Paul. Ce mec aimait juste les gros seins.

M-Mais attendez un moment. En y pensant bien, c’est la chose la plus normale pour moi, mais c’était toujours une erreur.

*...Regard ~*

Encore une fois, j’observais tranquillement Éris. Je ne voyais qu’un visage plein de colère et d’humiliation, comme un lion mordant une clôture en métal...

Mais c’était également correct si je ne pensais pas à l’avenir, n’est-ce pas ?

Non, attendez un moment. Si je le tournais dans l’autre sens. Si je pensais au futur.

Éris ne détestait pas quelque chose comme ça !

Elle rejetait également cette formalité !

Si jamais elle essayait de me demander quelque chose à l’avenir de la même manière. Une minute plus tard, un petit alevin (moi) sera très probablement mis en lambeaux.

Très bien. Je ferais exactement le contraire et je vais mettre fin à cette habitude !

« Était-ce la bonne attitude pour demander quelque chose ? » Ma voix résonna dans le manoir. Après cela, je passais beaucoup de temps avec un énorme discours d’explication.

Ils s’étaient finalement rangés derrière mon opinion. Et à partir de ce moment-là, le style de « Demande » du Boreas fut aboli.

D’une part, Ghyslaine me loua pour les efforts, tandis qu’Éris commença à me regarder avec des yeux froids.

***

Bonus 1 : Le pouvoir des Abdos

« Aujourd’hui, nous allons former des abdos. »

Ghyslaine l’avait annoncé devant Éris et moi. L’endroit se situait dans le manoir, dans une pièce généralement utilisée comme salle de danse.

Habituellement, Ghyslaine obligeait ses élèves à balancer des épées peu important la présence de la pluie ou de la grêle, mais aujourd’hui c’était un orage assez exceptionnel, donc nous étions même obligés de nous entraîner à l’intérieur.

« Pour cette série, vous devez former des paires. Rudeus, viens ici, Éris, regarde bien. »

Dans ce monde, il existait aussi ce type d’entraînement musculaire.

Ghyslaine s’était assise avec ses genoux pliés et m’avait fait tenir ses pieds. Ces abdominaux bruns et ces deux pics généreux avaient rempli ma vue.

Dites, la tonicité de ces mollets d’acier n’était certainement pas à prendre à la légère. Ferme, mais flexible, sans être trop rigide. Était-ce les jambes d’un vrai carnivore ? Je ne suis pas un expert des carnivores, mais ceux-ci feraient certainement l’affaire.

Si je m’entraînais correctement, les miens pourraient-ils atteindre son niveau ?

« La personne couchée met ses mains derrière sa tête et relève la tête comme ça. »

Ghyslaine avait fait des flexions pour le démontrer. Ses 6 muscles abdominaux avaient scintillé devant mes yeux.

« Vas-y, Rudeus ? »

« Oui... Ils sont vraiment... merveilleux... »

Ses mouvements étaient vraiment beaux à voir. Soulevant le haut de son corps dans un mouvement lisse, puis elle le redescendait avec une grâce équivalente.

Pas une flexion soudaine des abdos comme un amateur. Au contraire, une utilisation experte de la résistance constante pour entraîner les abdos.

Comment un simple jeu de flexions pouvait-il être si magique ?

C’est le pouvoir des abdos.

Les abdominaux bien toniques de Ghyslaine étaient comme un ensemble de grues industrielles, solides et stables alors qu’ils soulevaient le haut de son corps, tout en étant doux et prudents quand ils le ramenaient.

Abdos merveilleux.

Bien qu’un ensemble de monts s’élevait juste au-dessus de ces abdominaux. Ils frémissaient à chaque mouvement. Pourtant, bien qu’étant tout aussi magnifique à voir, j’étais si hypnotisé qu’ils ne me distrayaient pas.

Je veux ces abdos. Certes, tous les hommes pensaient la même chose ? Ces pinacles sacro-saints des muscles. Ils étaient juste là, devant mes yeux.

« Tu sais quoi faire maintenant, d’accord, Éris passe en premier. »

« Entendu. »

« Rudeus, aide là à se maintenir, de cette façon, même quand je ne suis pas là, vous pouvez alterner et vous entraider pour former vos abdos. »

Après cette explication, Ghyslaine se releva.

Je vous avais attendu depuis si longtemps, mes abdos.

Si je m’entraînais correctement, aurais-je des abdos comme ceux-là ? En d’autres termes, pour avoir des abdos bien aiguisés comme ceux-là, je devais commencer l’entraînement tout de suite.

« Tu ferais mieux de me tenir correctement ! »

« Oui, oui. »

Éris avait remplacé Ghyslaine. Presque comme pour me botter le ventre, elle s’était placée au sol.

Je lui avais tenu les pieds.

Comparés à Ghyslaine, ils n’étaient que de la boue.

Bien qu’ils étaient bien entraînés pour son âge, il y avait juste un monde d’écart comparé à ceux de Ghyslaine.

Bien sûr, toutes les femmes ne devraient pas être comme Ghyslaine, alors Éris était bien comme elle était.

« D’accord, je commence. »

« D’accord, vas-y. »

Éris avait commencé ses exercices.

Ce n’était que naturel compte tenu des circonstances, mais ses redressements assis étaient certainement plus faciles. Une poussée de force effectuée au début, se précipitant vers moi comme pour le coup de tête. Puis elle avait atterri aussi rapidement. Pouvait-elle même entraîner correctement ses abdos comme ça ? Si c’était comme cela qu’elle l’avait toujours fait, à quoi cela servirait-il ?

Mais après une cinquantaine de flexions, ma pensée avait légèrement changé. Les redressements d’Éris n’avaient pas ralenti.

En raison de la façon dont j’avais été grassouillet dans ma vie précédente, je savais bien... que sans entraîner vos muscles abdominaux, il n’y avait aucun moyen de maintenir ce rythme plus de vingt fois.

Et Éris ne retenait même pas son souffle. Cela devait être le résultat de sa formation. Peut-être qu’elle avait déjà un pack de six ?

Non, même si ce n’était pas les six, au moins un couple ou quatre...

"..."

Éris portait un vêtement ample pour s’entraîner, mais contrairement à Ghyslaine, son ventre n’était pas visible.

Je ne pouvais pas voir ses abdos.

Que pouvais-je faire pour confirmer mes soupçons ?

Existait-il une méthode pour confirmer... l’inobservable ?

... Tiens, bien sûr, j’avais juste besoin de les toucher.

« Excuse-moi. »

« Eek! »

Je tendis ma main sous les ourlets d’Éris, à la recherche de son muscle abdominal.

Sa peau, rendue chaude au toucher à cause de l’exercice, était recouverte d’une fine couche de graisse, je cherchais les recoins de ses muscles... un... deux...

« Qu’est ce que tu es en train de toucher ? »

Dans l’instant suivante, Éris avait soulevé son haut du corps avec une vitesse incroyable, me donnant un coup de tête.

Avec la force qu’elle avait frappée, je me doutais que mon visage s’était détruit. Pourquoi le coup de tête d’Éris était-il si puissant ?

Ah, le pouvoir des abdos ! Comme un ensemble de treuils électrique, son couple massif torpillait le poids de sa tête et du haut du corps. Franchement avec quelle force pouvait-elle accomplir un mouvement comme cela ?

En conclusion, Éris possédait également un ensemble impressionnant d’abdos.

Sans avoir besoin de compter, je comprenais maintenant... il s’agissait de mes pensées finales, alors que mon conscient disparaissait.

***

Chapitre 3 : Mettre un terme à la violence

Partie 1

~1~

 

Cela fait un mois que j’étais devenu tuteur à domicile. Dès le départ, Éris ne voulait pas assister aux cours. Quand il s’agissait de mathématiques ou de lecture, elle s’évaporait immédiatement pour ne réapparaître que lorsqu’il était temps de faire des leçons d’escrimes.

Il y avait bien sûr des situations avec des exceptions. Elle ne faisait attention qu’à toutes les leçons de magie.

La première fois qu’elle avait utilisé le sort boule de feu, je ne trouvais aucun mot dans mon vocabulaire pour décrire à quel point elle était heureuse. Et pendant qu’elle regardait les rideaux qui brûlaient intensément, elle ajouta :

« Un jour, je lancerai d’énormes feux d’artifice comme Rudeus. »

J’avais éteint l’incendie et l’avais strictement averti de ne plus utiliser la magie du feu quand je n’étais pas là. La lumière sur les rideaux enflammés jeta une lueur sur elle. Peu importe sous quel angle vous la regardez, elle avait un visage de pyromane, mais elle avait l’air assez fougueuse pour apprendre. Juste en se basant sur ses regards, ses autres sujets devraient être bien.

C’était ce que je pensais, mais ma prédiction était complètement tombée à l’eau. Éris n’avait pas le moindre intérêt à venir en classe quand il s’agissait de la langue et des mathématiques.

Si je lui faisais la leçon, elle s’enfuyait immédiatement. Si j’essayais de l’attraper, elle me frappait avant de s’enfuir.

Si je continuais à la pourchasser, elle se retournerait et me battrait avant de continuer à fuir.

Je pense qu’elle comprenait l’importance des mathématiques et de la langue en raison de l’incident qui s’était passé il y a un certain temps, mais il semblerait qu’elle détestait passionnément tout cela.

Quand je me plaignais à Philip, il haussa les épaules avec indifférence,

« C’est aussi le travail du tuteur à domicile de capter l’attention de l’élève en classe. »

Je ne pouvais pas réfuter cela.

Je partis à la recherche d’Éris.

Et même si Ghyslaine venait sérieusement pour apprendre la langue et les mathématiques, elle était finalement qu’une dame de compagnie.

Comment pouvais-je enseigner Ghyslaine seul ?

De plus, ce n’était pas facile de trouver Éris.

Comparée à moi, qui venais d’arriver il y a un mois, Éris était restée ici pendant de nombreuses années. Sa familiarité avec ce domaine était trop grande par rapport à la mienne. Je ne parlais même pas de cache-cache.

Les précédents tuteurs à domicile avaient dépensé beaucoup d’énergie pour pouvoir résoudre ce problème.

Toutefois. Peu importe la taille du manoir, la zone est encore limitée. À la fin, elle pouvait encore être trouvée.

Les professeurs qui l’avaient trouvée avaient été battus par Éris sans exception.

Au début, les enseignants avaient tous abandonné tout espoir sur ce sujet. Mais il y avait aussi un tuteur à domicile qui, à l’inverse, battit Éris. Violence contre la violence. C’était quelque chose que j’avais initialement prévu.

Mais ce professeur avait été attaqué au milieu de la nuit par Éris avec une épée en bois et avait reçu des blessures qui auraient pris des mois pour guérir, et donc il a dû abandonner ça.

La seule qui pouvait repousser les attaques de jour et de nuit d’Éris était Ghyslaine.

Je n’avais aucune confiance pour la repousser. Et même si je la trouvais, je serai destiné à être envoyé à l’hôpital.

Si c’était possible, je ne voulais pas la chercher. Je ne voulais pas être battu au point de ne plus être reconnu.

Si elle suivait des cours de magie, n’était-ce pas normal d’apprendre la magie ? Mais Philip m’ordonna de lui enseigner les mathématiques et la langue. Il disait aussi que cela devait être au niveau de ce que je lui apprenais en magie. Il me l’avait même déclaré ainsi :

« Comparées à la magie, les autres matières sont en réalité plus importantes. »

Je ne pouvais rien répondre contre cela. Je devrais peut-être reconstituer un nouvel enlèvement.

Les enfants qui n’écoutaient pas devaient être punis. Tandis que je pensais à ça, j’avais finalement trouvé. Tout son corps était enfoui dans le foin situé dans les écuries, avec son estomac révélé à l’air, dormant confortablement.

« Fuuu ~... Fuuuu ~... »

« Elle dort profondément. Ce visage est vraiment comme celui d’un ange. »

Mais, si vous étiez simplement attirés par l’apparence, c’est juste le revers du diable. [1]

C’était comme si vous étiez frappé par le poing dévastateur du diable, puis que vomissiez d’énormes quantités de sang.

Pourtant, en parlant de cela, je devais la réveiller. En tout cas, je tirais la chemise d’Éris pour couvrir son ventre, pour l’empêcher d’attraper un rhume.

Et sur ce fait, je lui massais la poitrine.

Mon ermite vivant dans mon cœur donna cette évaluation.

{Hmm, je vois, c’est toujours seulement AA, mais les chances de croissance sont très élevées. Quand elle grandira, elle se lèvera au-dessus du niveau E. Vous devez les masser tous les jours pour qu’ils grandissent. Cela fait également partie de la formation. Hoh, hoh, hoh.}

Merci beaucoup, monsieur l’ermite. [2]

Après avoir complètement apprécié tout ça, je la saluais d’une petite voix.

« Ojou-sama. Veuillez vous réveiller, Éris Ojou-sama. Le temps pour l’agréable cours de mathématiques est arrivé. »

Elle ne bougea pas du tout. Eh bien, je devais bien le lui concéder. On ne pouvait rien y faire, les culottes devaient être enlevées aux enfants qui n’écoutaient pas, vous savez ?

J’avais réussi à lentement baisser sa robe, quant au même moment.

[!]

Merci beaucoup, monsieur l’ermite.

Les yeux d’Éris s’ouvrirent soudainement. Son regard se déplaça lentement de ma main sur sa cuisse, à mon visage.

« Grrrrr »

Un visage qui avait les stigmates du sommeil s’accompagnait d’un grincement de dents. L’instant d’après, Éris leva son poing.

Elle visait ma tête, non !? J’avais rapidement déplacé mes mains pour protéger mon visage.

« Guuuh...! »

Elle avait finalement visé mon plexus solaire. Je m’étais agenouillé en agonisant.

Il n’y avait pas de changement. Il n’y avait que le diable.

« Hmph ! »

Avec un reniflement, elle m’avait à nouveau frappé.

En passant par-dessus moi, Ojou-sama avait quitté l’écurie.

~2~

Je n’avais pas d’autres choix.

Je me tournais vers Ghyslaine pour obtenir de l’aide.

Même si, de la bouche de Paul, le cerveau de Ghyslaine n’était fait que de muscle, de par son récent apprentissage de la langue et des mathématiques, son niveau de persuasion serait sûrement plus élevé. Si c’était elle, Éris devrait l’écouter.

C’était la solution de facilité.

Ghyslaine exprimait une attitude indifférente depuis le début, mais j’utilisais la magie de l’eau et je fis pleuvoir pour la faire changer d’avis, et finalement j’étais arrivé à la persuader d’accepter à contrecœur.

Elle était si facile à bluffer.

~3~

Montre-moi tout ce que tu as

Nous n’en discutions jamais vraiment, me contentant de la laisser tout gérer.

Les cours de Ghyslaine commençaient pendant le temps de pause de la leçon de magie.

« Je pensais que l’épée dans ma main était suffisante. »

Elle parlait soudainement du passé.

Elle avait l’habitude d’être une gosse gâtée, et avait trouvé un professeur qui l’accepta, et comment elle était devenue une aventurière, la première fois qu’elle avait eue des camarades ... Une longue introduction, ensuite toute son histoire prit un autre chemin... le fait qu’ils avaient tous un passé troublé.

« Quand j’étais aventurière, toutes les tâches étaient confiées aux autres. Armes, armures, nourriture, dépenses, nécessités quotidiennes, contrats, cartes, directions. L’importance du poids du chargement et du transport d’une bouteille d’eau, l’entretien des charbons ardents, la torche scellant l’utilisation de la main gauche... Ce sont les choses importantes que je n’ai découvertes qu’après avoir quitté mes camarades. »

D’après son récit, elle avait quitté son groupe il y a 7 ans.

En d’autres termes, c’était parce que Paul et Zenith étaient partis en retraite dans un endroit isolé, que le groupe s’était ainsi dissous.

Même si j’avais remarqué certains indices, je n’aurais jamais pensé qu’ils étaient vraiment dans le même groupe.

« Et même si les autres membres du groupe n’étaient pas d’accord, avec le départ de Paul, qui était à la tête de l’avant-garde et de la seule guérisseuse Zenith, l’histoire était finie. Et même si le groupe ne se dissolvait pas de suite, ils se sépareraient au final, c’était dans l’ordre des choses. »

C’était un groupe de 6 personnes. Il y avait un guerrier, 2 épéistes, un magicien, un prêtre et un voleur.

Si vous utilisiez des titres professionnels pour l’expliquer, c’était ce genre de combinaison.

Même si Ghyslaine n’était seulement à ce moment qu’une épéiste de niveau Saint, son pouvoir d’attaque était très élevé.

Guerrier (Inconnu) : Tank

Épéiste (Paul) : Tank et attaquant

Épéiste (Ghyslaine) : Attaquante

Magicien (Inconnu) : Attaquant

Prêtre (Zenith) : Guérisseuse

Juste en passant, les soi-disant voleurs, selon les termes de Ghyslaine, étaient responsables de choses diverses. De l’ouverture des serrures, la détection de pièges, la construction de camps et le commerce avec les marchands.

C’était une personne alphabétisée avec un esprit flexible, généralement choisie par des gens intelligents. Ces personnes provenaient généralement de familles de commerçants.

« On ne pourrait pas à raison les appeler plutôt des chercheurs de trésors... »

Je disais ça, mais Ghyslaine renifla et me répondit :

« Cet individu vole toujours les réserves du groupe pour aller jouer, l’appeler un voleur est assez correct. »

« Voler votre réserve ? Ne serait-il pas battu quand il est découvert ? »

« Non, cet homme était très talentueux dans le jeu, et il gagnait toujours de l’argent et en plus, il était très rare qu’il aille perdre moins de la moitié des réserves. Il était aussi très prudent durant les périodes de disettes. »

Cela semblait être quelque chose comme ça.

Mais même si vous pouviez augmenter les fonds, comment pouviez-vous pardonner quelque chose comme ça ?

Je pouvais à peine le comprendre.

Je ne voulais pas me vanter, mais je n’avais jamais eu la mauvaise habitude de jouer.

Bien que j’avais dépensé plus de 100 000 ¥ sur Internet. (NdT environ 770 €)

Eh bien, il y avait déjà Paul qui avait un faible pour les femmes du groupe, l’éthique globale de ce groupe n’était probablement pas si stricte.

Tout le monde venait d’un environnement différent. Et un règlement était plus difficile à mettre en place si le groupe était assez important.

« Mais quelle est la différence entre l’épéiste et le guerrier ? »

Je demandais cela, car j’étais un peu intéressé. S’ils étaient en première ligne, il ne serait peut-être pas nécessaire de faire la différence.

« Si tu utilises une épée et que ton style appartient aux 3 styles principaux, tu es un épéiste. N’importe qui d’autre qui utilise un style d’épée n’appartenant pas à l’un des 3 styles principaux est considéré comme un guerrier. Et même si votre style fait partie des 3 styles principaux, tu es un guerrier si tu n’utilises pas d’épée. »

« Ehh, un épéiste est donc quelqu’un de si spécial. »

Ou plutôt c’étaient les 3 styles qui étaient spéciaux.

La technique utilisée par Ghyslaine était incroyable. Je ne savais même pas quand elle avait utilisé sa lame. Elle avait juste bougé un peu, et la tête de l’adversaire tomba.

Après que je lui avais posé des questions à ce sujet, il semblerait que cela s’appelait « Lumière de la longue épée », c’était une technique secrète du style du dieu de l’épée.

« Alors c’est quoi un chevalier ? »

« Un chevalier est un chevalier. Si tu es né dans le royaume ou employé par le seigneur, tu deviens un chevalier. Les chevaliers connaissent la langue et les mathématiques. Certains d’entre eux connaissent la magie simple. Mais la plupart d’entre eux viennent de la noblesse, et leur fierté est très élevée. »

Ils étaient éduqués parce qu’ils avaient probablement fréquenté l’école.

« À cette époque, mon père était-il chevalier ? »

« Je ne suis pas trop sûre de cela, je me souviens que Paul s’appelait lui-même un épéiste. »

« J’ai entendu dire qu’il y a un épéiste magique et un guerrier magique ? »

« Ce sont des gens qui connaissent la magie, et ils se décernent eux-mêmes ce titre. Peu importe leur profession, c’est leur droit de s’appeler ainsi eux-mêmes. »

« Oh »

Les yeux d’Éris brillèrent et elle écouta tout attentivement.

N’allait-elle pas demander à moi ou à Ghyslaine de l’emmener dans un donjon à proximité ?

Cela me rendit vraiment mal à l’aise. Comparé à l’aventure, je préférais être entouré de filles et avoir un style de vie semblable à celui d’un Eroge.

Ah, oups, le plan original était de laisser Ghyslaine parler de l’importance de la langue. Je laissais ainsi ma curiosité prendre le dessus sur moi sans que je le sache, et la faisait détourner du sujet.

Mais la chance que me procura cet incident regrettable, c’était qu’Éris arriva le deuxième jour avec sa demande de cours de mathématiques et de langue.

Et tout cela grâce à Ghyslaine. Après cela, elle continua à parler de son passé troublé.

Le simple fait de l’écouter pouvait donner des hauts de cœurs, mais grâce à cela, Éris aura peut-être déjà reconnu que cela devait être quelque chose de bon à apprendre.

Bien qu’il était possible qu’elle assiste à ces cours uniquement pour écouter les histoires de Ghyslaine, elle trouvait ça intéressant. En tout cas, c’était assez bon si ça marchait.

J’avais envisagé la possibilité de le faire plus tôt... mais, sans cet incident, je pensais qu’elle n’écouterait pas un seul mot de moi.

Avant cet incident, elle m’avait jeté un regard comme si elle regardait une fourmi.

Donc ce n’était pas du temps perdu en vain.

Peu importe, finir ainsi était suffisant.

Notes

  • 1 Une sublime référence au manga Ken le Survivant
  • 2 Désigne une personne qui n’est pas liée par les désirs charnels. Peu également se référer à une divinité comme à un être humain.

***

Partie 2

~4~

Tout d’abord, pour ma première leçon, je lui avais enseigné les opérations arithmétiques de base.

Parce qu’Éris était allée à l’école et qu’elle avait embauché des tuteurs à domicile, elle connaît que l’addition de base.

« Rudeus ! »

« Qu’est-ce qu’il y a, Éris ? »

Je désignais Éris qui leva vigoureusement la main.

« Pourquoi est-il nécessaire d’apprendre la division ? »

Elle ne comprenait pas l’importance de la division et de la soustraction. Avant ça, j’avais vu qu’elle était très mauvaise en soustraction.

J’avais toujours l’impression qu’elle resterait bloquée au changement de chiffres et qu’elle abandonnerait les maths dès que cela devenait dur.

« Au lieu de parler de l’importance, il s’agit juste de l’inverse de la multiplication. »

« Je te demande à quoi cela sert. »

« D’accord, si tu as 100 pièces d’argent et que tu dois partager avec 5 personnes, que devras-tu faire ? »

« Tu parles de la même manière que mon enseignant précédent ! »

Éris avait frappé la table avec force.

« C’est pourquoi ! Pourquoi as-tu donc besoin de partager ? Est-il nécessaire de partager ? »

Ah, oui, les enfants qui ne voulaient pas apprendre avaient des excuses comme ça. Mais, franchement, ce n’était vraiment pas important.

« Qui sait !? Va donc demander aux 5 personnes. C’est seulement pratique quand tu veux partager équitablement. »

« Tu as dit que c’était pratique, cela signifie également que tu n’as pas besoin d’utiliser la soustraction, n’est-ce pas ? »

« Lorsque tu ne souhaites pas utiliser, bien sûr, tu n’as pas besoin de l’utiliser. Mais ne pas vouloir l’utiliser et ne pas être capable d’utiliser sont deux choses très différentes. »

« Mumumuu ... »

Quand j’avais dit les mots « ne pas être capable d’utiliser », l’orgueilleuse Éris avait fermé sa bouche. Mais, ceci ne résolvait pas vraiment le problème. Si je la laissais continuer cette série d’excuses, il n’y avait plus besoin d’apprendre les maths.

En ce moment, je ne pouvais seulement compter que sur Ghyslaine.

« Ghyslaine, avez-vous eu des problèmes quand il s’agissait de diviser équitablement ? »

« Hmm, il m’était arrivé une fois d’avoir perdu une partie de ma nourriture, et j’avais voulu distribuer le reste de ma nourriture pendant quelques jours, mais j’avais échoué. En fin de compte, je n’avais ni mangé ni bu pendant 3 jours. Je pensais que j’étais presque morte. À mi-chemin, ne pouvant plus le supporter, j’avais mangé les excréments des créatures magiques, ce qui m’avait fait mal au ventre. J’avais dû résister à l’envie de vomir, à la douleur dans l’estomac et à la diarrhée, et j’avais encore besoin de repousser les créatures magiques environnantes... »

L’histoire qu’elle racontait avait duré 5 minutes, nous donnant des nausées.

Je l’avais écouté avec un visage pâle, mais il semblait que cela ressemblait à un conte héroïque aux oreilles d’Éris.

Ses yeux scintillèrent, comme s’il y avait des étoiles.

« Donc, je souhaite apprendre la division, s’il te plaît continue à enseigner. »

Puisque Ghyslaine avait déjà dit quelque chose comme ça, Éris ne pouvait qu’obéir.

La famille Sauros semblait avoir beaucoup d’affection pour les races bestiales, même si elles le montraient, Éris ne cessa d’approcher Ghyslaine.

Si c’était Ghyslaine, Éris écouterait docilement. Comme une sœur cadette qui suivait sa sœur aînée, peu importe ce qu’elle faisait, elle l’imiterait.

« Ensuite, nous allons passer avec l’ennuyeuse répétition. S’il te plaît, réponds à toutes ces questions. Si tu ne comprends pas quelque chose, demande-le-moi. »

Les choses progressaient étape par étape de cette manière.

Ghyslaine était aussi une enseignante exceptionnelle. Elle indiquait où je n’avais pas bien fait, et me donnait des opinions sincères.

Paul signalait aussi des erreurs, mais il déclarait seulement que ce n’était pas correct. Jamais il ne m’avait suggéré implicitement d’où provenait mon erreur, il ne m’avait pas enseigné comment faire les choses correctement.

Aujourd’hui était un nouveau jour ordinaire. Éris et moi tenions des épées face à face, nous entraînant et recevant des conseils simultanément.

« Rappelle-toi de la pose quand tu agis, et gardes les yeux sur l’adversaire. »

Crack.

L’épée de bois dans ma main avait été repoussée par l’épée de bois d’Éris.

« Si tu agis plus tôt que l’adversaire, regarde attentivement la direction dans laquelle l’adversaire se déplace et attaque-le dans cette direction. Si tu es plus lent que ton adversaire, il s’échappera du chemin de ton épée. »

Incapable de réagir, j’avais été directement frappé par l’épée d’Éris.

L’impact lourd traversa l’armure défensive bourrée de coton, et se transféra efficacement dans mon corps.

« Tu dois réagir aux pas et à la vision de ton adversaire pour prédire ses actions ! »

J’étais encore frappé.

« Rudeus ! N’utilise pas ton esprit et arrête de réfléchir ! Pense juste où l’ennemi marchera et frappera avec son épée ! »

« Est-ce que tu veux ou tu ne veux pas que je pense ? »

« Eris! Ne t’arrête pas ! L’adversaire n’a pas encore abandonné ! »

« Oui ! »

Il y avait une nette différence entre nous.

Éris avait fait une réponse vive. J’avais interprété sa réaction comme signifiant qu’elle avait de l’énergie disponible. Malheureusement, je n’avais plus une goutte de vigueur.

Certes, cette fille avait assez d’énergie pour me frapper sans cesse. Elle le démontrait jusqu’à ce que Ghyslaine l’arrête.

Ne me permettant pas de contre-attaquer, Éris semblait essayer d’évacuer sa colère accumulée dans la classe de mathématiques.

Bon sang.

Mais ce mois-ci, j’avais senti très clairement la montée de mes capacités.

Avec Éris, qui était proche de mon niveau, en tant que compétiteur, cela m’avait été d’une grande aide. Peu importe ce que c’était, le fait d’avoir quelqu’un d’un niveau équivalent aiderait considérablement ta croissance.

Bien qu’Éris soit encore légèrement plus forte que moi malgré nos capacités similaires, sa force était relativement insignifiante comparée à Paul ou Ghyslaine.

Je ne pouvais pas encore comprendre ce que l’adversaire faisait. Mais si je pouvais comprendre mon adversaire, je pouvais aussi le vaincre.

J’avais été frappé plus tôt avec cette attaque, alors j’allais surveiller ce secteur.

J’arrivais à cette conclusion en me basant sur mon raisonnement syllogistique [1] mentionné ci-dessus.

Contre Paul, la différence de capacité était trop grande pour que ma prudence vacille. J’étais incapable même de suivre ses mouvements, alors j’étais assommé plutôt pitoyablement et rapidement qu’avant.

Même si j’écoutais ses conseils, il y avait trop de différence dans les bases, donc cela ne servait à rien du tout.

Par conséquent, j’avais toujours remis en question mes moindres gestes.

Quand Ghyslaine m’apprenait quelque chose, même s’il y avait un problème comme celui mentionné plus haut, je comprenais assez bien ses explications pour me débrouiller. Mais elle parlait de contrer et de manipuler en même temps, alors j’hésitais à utiliser une technique.

Mais avec Éris en tant qu’adversaire, il y aurait inexorablement des résultats différents si je faisais quelque chose de différent ou bien si j’utilisais des astuces

Même si j’hésitais, la différence de technique était minime et je pouvais toujours l’attaquer.

Peut-être que cela ne fonctionnerait pas le deuxième jour. Ou bien qu’Éris utilisera une technique différente, mais les choses qui ne pouvaient pas être faites hier seront accomplies aujourd’hui, ou les techniques qui n’avaient pas été expérimentées hier seront montrées aujourd’hui, et avec les petites expériences incrémentales en les additionnant, nous grandirons forcément.

Comme prévu, avoir un rival avait de grands avantages, avec des démérites négligeables. Il y avait une cible à suivre et à surpasser, c’était tout.

Peut-être que la valeur de ma capacité n’avait augmenté que de 1 ou 2 points, mais, pour les personnes dont les différences étaient très minimes, cela était de la plus haute importance.

Sans nous en rendre vraiment compte, nous étions devenus plus forts. Mais en matière de croissance, Éris était beaucoup plus rapide.

Si vous laissez une chèvre et un lion s’entraîner ensemble, bien sûr, le lion deviendra plus fort que la chèvre.

Mais ayant été entraîné par Paul depuis que j’avais commencé à marcher, je n’étais pas satisfait de cela.

« Rudeus n’est toujours pas assez bon !! »

Éris avait croisé les bras et m’avait regardé avec condescendance alors que j’étais allongé sur le sol. À la fin, elle se faisait gronder par Ghyslaine.

« Ne t’en vante pas, Éris. Tu as appris l’épée bien avant lui. »

Ce n’était que pendant les cours d’épée que Ghyslaine l’appelait directement par son nom.

Elle disait que c’était un must.

« Compris ! Et Rudeus connaissait aussi la magie ! »

« Comme tu le dis. »

Seule ma capacité magique était reconnue par elle.

« Mais c’est vraiment étrange. Les réactions de Rudeus deviennent lentes quand l’adversaire l’attaque... »

« Parce que j’ai peur. J’ai peur que l’adversaire en face de moi m’attaque. »

Au moment où je finissais de parler, Éris me frappait la tête avec un coup de poing.

« Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es inutile ! À cause de cela, tu es regardé de manière condescendante ! »

« Non, Rudeus est un magicien. C’est assez. »

Ghyslaine l’ajouta immédiatement, mais à la fin, Éris hocha la tête à la manière d’un « je suis au courant ».

« Est-ce vrai ? Alors on ne peut rien y faire ! »

Eh ? Pourquoi devrais-je être frappé ?

« Je suis désolée, je ne sais pas comment corriger tes mauvaises habitudes de tes jambes tremblantes. C’est quelque chose que tu dois surmonter par toi-même. »

« Entendu. »

Comme j’étais maintenant, mes jambes tremblaient indépendamment de qui était mon adversaire. J’avais encore beaucoup de chemin à faire.

« Mais après avoir commencé à recevoir les instructions de Ghyslaine, je me suis vraiment amélioré. »

« Paul appartient au type instinctif, il n’est pas bon quand il s’agit d’enseigner aux autres. »

Un type instinctif !

Ah, donc quelque chose comme ça existait aussi dans ce monde.

« Quel est ce “type instinctif” ? »

« Ce sont toutes les personnes qui ne comprennent pas les techniques consciemment, et qui choisissent plutôt de s’appuyer sur ses sentiments et ses instincts. C’est le “type instinctif”. »

J’avais répondu à sa question, et Éris avait fait immédiatement la grimace. Elle appartenait probablement à l’école instinctive.

« Quel est le problème d’être instinctif ? »

Il était vraiment difficile de répondre aux questions d’Éris en premier lieu à cause de sa caractéristique obstinée, mais maintenant on me demandait si être un « type instinctif » était bon ou pas.

Parce que nous apprenions les techniques de l’épée en ce moment, je laissais l’enseignant répondre. Je regardais Ghyslaine.

« Ce n’est pas que c’est mauvais. Mais même si ceux-ci ont du talent, si l’on n’utilise pas son esprit pour réfléchir, on ne deviendra pas fort. En outre, les “types instinctifs” ne sont pas non plus adaptés pour enseigner aux autres. »

« Pourquoi ne sont-ils pas adaptés pour enseigner ? »

« Parce qu’ils ne comprennent pas les techniques qu’ils utilisent. Et si l’on ne comprend pas tout, on exclut la perspective d’apprendre une technique ultérieure plus difficile. »

Basé sur le niveau Roi de l’épée, tout ce qui se rapportait au rang avancé était lié aux bases. Ce n’était qu’en établissant toutes les bases, et en étant capable de gérer différentes situations avec des réactions différentes que l’on pouvait devenir atteindre le niveau Saint de l’Épée.

Pour monter plus haut, on ne peut compter que sur une rigueur et un talent extrêmes.

Au final, c’était toujours dû au talent.

« J’ai aussi appartenu au type instinctif, mais après avoir commencé à penser avec mon esprit et avoir assimilé la théorie, je suis devenue un Roi de l’épée. »

« C’est incroyable. »

J’étais impressionné du plus profond de mon cœur. Corriger les actions qui avaient toujours été faites et réussir. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être facilement accompli.

« Rudeus n’est-il pas un magicien de rang Saint de l’eau ? »

« Je suis en fait du type instinctif... Mais la magie et les techniques d’épée sont différentes, tant que vous avez de la magie, vous pouvez le faire. »

« Oh, c’est ça... Mais, les bases sont importantes aussi ? »

« Je comprends bien. Mais plutôt, c’est parce que mon professeur enseigne bien que je suis devenu capable d’être de niveau saint. »

En y repensant, je me rappelais toujours que les bases étaient importantes, mais je privilégiais fortement les incantations silencieuses.

Alors, quelles étaient les bases de la magie ?

Les cours de Roxy étaient plus orientés vers le développement que vers les bases. Tout compte fait, Roxy était aussi un génie, et ne favorisait pas vraiment les bases.

Hmmmmm...

« En tout cas, je ne prévois pas de devenir si forte, alors ça va ! »

Éris avait interrompu mes pensées avec sa façon sûre de penser. Au collège, j’avais dit quelque chose comme ça, ne pas vouloir devenir le numéro 1, et je n’avais pas fait d’efforts.

Je prévoyais de corriger cette manière de penser,

« Mais je vais essayer de devenir forte comme Ghyslaine et Rudeus. »

Inutile. Elle avait une cible claire, elle était différente du moi passé.

~5~

Après les leçons du matin et de l’après-midi, il était temps de faire une pause. Ce jour-là, j’avais décidé de me diriger vers la bibliothèque.

C’est parce que j’avais vu Éris et Ghyslaine porter du matériel pédagogique de magie, alors j’avais pensé que la bibliothèque pourrait avoir un manuel magique.

Parce que je ne savais pas où était l’endroit, j’avais laissé la femme de chambre avec des oreilles de chien m’amener là.

« Ah. »

J’avais rencontré la femme de Philip à mi-chemin sur la route.

Elle se nommait Hilda, et avait les mêmes cheveux roux enflammés qu’Éris, et une poitrine semblable à un tsunami. On dirait que je pouvais attendre de bonnes choses de la croissance de sa fille.

On me l’avait présenté une fois, mais je n’avais pas vraiment eu d’interaction avec elle.

Laissez-moi réfléchir, je pense que c’est une seule main placée sur la poitrine...

« Madame, aujourd’hui est une bonne journée... »

« Tch. »

Hilda s’était moquée de moi et avait ignoré ma salutation.

J’étais resté gelé dans la même posture.

« Rudeus-sama... »

« Non, c’est bien. »

La servante aux oreilles de chien avait essayé de me consoler, mais je l’avais arrêté avec ma main.

Mais j’avais quand même reçu un petit choc. Étais-je détesté par elle ? Mais je n’avais pas l’air de faire quelque chose de bien...

En y pensant, elle n’avait pas d’autre enfant qu’Éris.

Non, je me sentais comme si j’avais découvert qu’il y en avait un autre, et dans le pire des cas il serait pire qu’Éris, j’avais l’impression que ma charge de travail allait se multiplier par 3 ou 4 fois.

Je ne voulais pas creuser ma propre tombe.

Quand j’arrivais à la bibliothèque, j’avais vu Philip là-bas.

« Êtes-vous intéressé par la bibliothèque ? »

Dans cette expectative, Philip me regarda.

Je ne savais pas ce qu’il attendait.

« Hmm, oui légèrement. »

« Alors, allez-y et prenez votre temps. »

J’avais accepté son offre et je regardais dans les rayons de la bibliothèque, mais il n’y avait rien que j’espérais trouver.

J’espérais trouver un manuel magique comme celui de Roxy, mais tous les documents étaient liés à la politique et ne pouvaient pas être sortis de la bibliothèque. Les manuels de magie étaient rares dans ce monde, et ce n’était pas comme si vous pouviez en trouver un partout.

Ça ne s’était pas bien passé du tout

Mais je trouvais des livres d’histoire dans le coin. Si j’avais du temps libre, je les feuilletterais.

~6~

Après une journée de travail, j’étais dans ma propre chambre pour préparer du matériel pour le travail de demain.

Fondamentalement, il s’agissait de questions pour les évaluations de mathématiques ainsi que pour les langues…

Et il y avait aussi en ce qui concernait la magie.

Je n’avais pas préparé un programme d’apprentissage, et si je n’avais rien d’autre à enseigner au cours de ces 5 années, ce serait difficile, donc les leçons ne progresseront pas trop vite. En tout cas, pour éviter tout ce qui n’était pas clair, j’avais soigneusement examiné le plan d’éducation.

C’était le même sentiment qu’au moment où j’avais enseigné Sylphy.

La pratique de la magie était très importante. Parce que je n’incantais pas quand je lançais de la magie, j’oubliais toujours les mantras.

Le seul moment où j’avais sincèrement mémorisé les mots était lors de la création des antidotes et pour la magie de la guérison, et je n’avais jamais mémorisé la Magie d’Attaque.

Le matériel didactique était le même que le manuel chez moi.

Éris et Ghyslaine l’avaient aussi.

Basé sur l’explication, il y avait des centaines de livres qui avaient été mis en vente qui avait été écrite il y a mille ans.

Avant l’apparition du livre, il était nécessaire de trouver un enseignant pour l’apprendre, et les soi-disant enseignants étaient en grande partie capables d’utiliser uniquement toute la magie élémentaire. On pouvait avec beaucoup de mal pour trouver un enseignant, mais il n’avait souvent rien à apprendre, et des cas comme ceux-ci étaient nombreux.

Même si c’était en vente, les livres disponibles étaient très peu nombreux, et même si vous les vendiez sur le marché, les gens qui n’étaient pas intéressés par la magie ne les regarderont pas.

Il n’y avait pas non plus de technologie d’impression dans ce monde.

Il y a 50 ans, ce livre s’était vendu dans un grand ensemble de volume.

Et grâce aux matériaux qui pouvaient être achetés à moindres frais, le nombre de magiciens avait augmenté de manière considérable.

Les magiciens étaient en train de conquérir le monde... non, mais parmi les nobles Asuran on leur en enseignait une grande partie.

Mais, quelle était la raison qui avait conduit à l’augmentation des matériaux magiques ...

Je pensais à ceci quand je feuilletais les pages, c’était écrit que ce livre était : « Publié par l’université de Ranoa. »

Ils étaient vraiment bons en affaires.

Et ainsi, mes jours comme un tuteur à domicile passèrent très vite.

-- Statut --

Nom : Eris Boreas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Violente

Lui parler : Elle va écouter un peu

Langue : capable d’écrire ses noms de famille

Math : A des problèmes avec la soustraction

Magie : Elle veut travailler dur dessus

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Connais le message d’accueil commun

Les personnes qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine

Notes

  • 1 Raisonnement qui a la forme d’une implication dont l’antécédent est la conjonction de deux propositions appelées prémisses, par exemple : « Si tout B est A et si tout C est B, alors tout C est A. »

***

Chapitre 4 : Réunion du personnel et jour de repos

Partie 1

~1~

Une autre demi-année s’était encore écoulée.

Récemment, Éris, qui était devenue un peu plus douce, avait recommencé à devenir violente.

Pourquoi, pourquoi, qui était celui qui avait causé ce gâchis ?

Même si je me sentais un peu énervé, j’avais remarqué quelque chose. Elle n’avait pas eu de vacances.

Après le repas du soir, j’avais appelé Ghyslaine et le professeur d’étiquette dans ma chambre.

Juste pour information, le professeur de l’étiquette ne vivait pas à l’intérieur du manoir, mais elle venait de sa propre maison en ville au travail.

J’avais donc demandé au maître d’hôtel de l’en informer.

« Tout d’abord, je suis heureux de vous rencontrer, je m’appelle Rudeus Greyrat. »

« Je m’appelle Edona Leilon, je suis chargée de l’enseignement de l’étiquette Éris-sama. »

J’avais posé ma main sur ma poitrine et me présentais avec désinvolture, mais Edona me salua de manière correcte en retour.

Comme c’était prévu d’une enseignante en étiquette.

Edona était une femme d’âge moyen et on pouvait voir de fines rides sur son visage. Elle avait un visage rond, avec un doux sourire qui correspondait à son image chaleureuse.

« Je suis Ghyslaine. »

Ghyslaine était la même que d’habitude avec ces muscles. J’avais désigné les chaises pour suggérer qu’elles devaient s’asseoir. Après nous être assis, j’avais versé les boissons que le maître d’hôtel avait préparées à la main, et j’entrais dans le vif du sujet.

« Aujourd’hui, je vous ai fait chercher toutes les deux pour une raison, pour discuter du programme des leçons d’Éris-sama. »

« Programme ? »

« Oui, en l’état actuel des choses il est ainsi. Entraînement à l’épée le matin. Du temps libre dans l’après-midi, et l’apprentissage de l’étiquette le soir, c’est quelque chose comme ça ? »

« C’est comme vous le dites. »

Les matières d’Éris étaient la langue, le calcul, la magie, l’histoire, la formation à l’épée, l’étiquette, soit 6 sujets au total.

En utilisant des termes modernes, c’était la langue nationale, les mathématiques, l’éducation physique et l’éducation morale.

Et même s’il n’y avait pas d’horloge, les leçons ne s’étalaient pas pendant des heures et des heures. Habituellement, les leçons étaient divisées en trois sessions, avec le petit-déjeuner, le déjeuner et l’heure du thé comme indicatrice des pauses.

Après le petit-déjeuner> Leçon> Après le déjeuner> Leçon> Après l’heure du thé> leçons> Après le dîner> Temps libre.

Il n’y avait pas de professeur d’histoire embauché, donc quand Philip avait du temps libre, il venait l’instruire.

« Parce que je suis ici, même le temps du soir peut être utilisé, et nous avons complètement utilisé toute la journée. »

« En effet, les leçons de l’Ojou-sama progressent en douceur, et le Vieux Maître est aussi très inquiet. »

N’est-ce pas ?

« Il est vrai que les leçons ont bien progressé, mais il y a un problème. »

« Un problème ? »

« Oui, apprendre jour après jour a provoqué une accumulation de stress chez Ojou-sama. »

Éris était toujours d’humeur agitée pendant les cours de maths, après avoir fait face à des questions un peu difficiles, elle allait se précipiter sur moi.

C’était trop dangereux.

Je ne savais pas quand je serai piétiné par elle.

C’était trop dangereux.

« Même si tout se passe bien en ce moment, elle pourrait perdre toute motivation à l’avenir, et fuir les leçons ou bien commettre toute autre sorte d’actions. »

« Bien... »

Edona avait couvert sa bouche de ses mains, hochant la tête avec ferveur.

Je n’avais jamais vu de leçons d’étiquette auparavant, mais Éris devrait faire attention en classe.

J’avais entendu dire qu’Edona était la nourrice qui avait allaité Éris, mais je ne savais pas pourquoi Éris l’aimait.

« Je propose donc de choisir un jour et de ne rien lui enseigner un jour tous les 7 jours. »

Juste pour information, il y avait un calendrier dans ce monde, et il y avait aussi des mois et des jours, mais il n’y avait pas de concept de semaine. Une année avait plusieurs jours qui étaient considérés comme des jours de repos, mais le dimanche n’existait pas.

J’utilisais le 7 comme chiffre parce que c’était facile à retenir, même si je ne savais pas pourquoi il était si spécial dans ce monde. Il était considéré comme un nombre porte chance, et il y avait aussi 7 rangs dans les techniques d’épée.

« Et le reste des 6 jours, nous pouvons enseigner la langue, le calcul, la magie, l’histoire, la formation d’épée, l’étiquette. Chacune de ses 6 matières. »

« Puis-je poser une question ? »

« S’il vous plaît, allez-y, Edona-san. »

« Si vous les répartissez comme cela, il n’y aura plus que 3 cours d’Étiquette, alors le salaire... »

Vous pensiez réellement à l’argent ! Mais je ne voulais pas blâmer Edona, puisque je travaillais aussi pour l’argent.

Edona était préoccupée par ce sujet : « Les salaires seront-ils réduits puisque les leçons sont moins nombreuses ? »

« J’en ai discuté avec Philip plus tôt, et il n’y aura aucun changement. »

De plus, les salaires étant payés mensuellement, même s’il y avait une classe manquée, les salaires étaient toujours versés.

Bien sûr, s’il n’y avait même pas une seule matière enseignée, il y aura probablement quelqu’un qui serait renvoyé le mois prochain.

Vous n’aviez pas vraiment besoin de le dire à haute voix, n’est-ce pas ?

Les gens qui ne comprenaient pas le monde devraient être limogés le plus vite possible.

« Bien sûr, les leçons ne seraient pas distribuées comme ça, la langue et les mathématiques ont seulement besoin d’être enseignés deux fois par semaine. Cependant, cela n’avait pas de sens si vous ne vous entraînez pas tous les jours, même si les leçons de magie devaient être apprises tous les jours. Mais, comme il y avait une limite à l’utilisation du mana, vous n’avez donc pas besoin de passer trop de temps à l’entraînement, libérant du temps supplémentaire pour les cours de langue et de mathématiques. »

Même si cela avait été planifié, ça semblait bon comme ça.

Aujourd’hui, je dois utiliser les bulles d’eau x fois, le sort a déjà été utilisé y fois. Alors combien de fois puis-je encore utiliser les bulles d’eau ? – Ce genre d’exercices.

Un exercice basé sur le nombre de fois qu’Éris et Ghyslaine avaient utilisé un sort.

Comparé à une étude théorique dans une salle de classe, j’utilisais une approche plus pratique, puisque c’est quelque chose qui leur était lié.

Puisque vous ne pouviez pas voir le nombre de fois que vous avez utilisé, le mana, la bonne réponse était qu’il était difficile d’y répondre avec certitude.

Eh bien, plus vous calculerez mentalement, plus vous vous y habituerez, l’objectif final étant d’accroître les capacités du cerveau.

Les leçons concernant les incantations silencieuses et la science étaient également prévues pour commencer dans un proche avenir. Mais je devais attendre qu’elle comprenne le langage et les maths en premier.

« Je suis un peu désolé pour Edona-san, les leçons d’étiquette doivent être réduites de 3 à 4 séances par mois. »

« Je comprends. »

Edona acquiesça rapidement pour montrer son accord.

Et ainsi, 3 leçons par jour, 18 leçons en 6 jours. La répartition était la suivante : 5 leçons pour l’Étiquette, 6 leçons d’entraînement à l’épée, 2 leçons de langue, 2 leçons de mathématiques et 3 leçons de magie.

Je pensais qu’il n’y avait pas assez de temps pour les leçons, mais comme les leçons portaient principalement sur un entraînement répétitif, j’y réfléchirai plus tard.

« S’il y a des situations où vous êtes incapable d’enseigner, informez-moi s’il vous plaît. »

« Pouvez-vous expliquer en détail ? »

« Je suis toujours au manoir, une fois que je serai libre, je ferai des cours, donc si tu veux prendre un congé, ça ira aussi. »

« Je comprends. »

Edona continua à sourire, je ne savais pas si elle comprenait vraiment.

« En outre, je veux avoir une réunion tous les mois le premier jour. »

« Et pourquoi devons-nous la faire ? »

« Si nous pouvons mieux coordonner les enseignements, nous serons capables de gérer les choses une fois qu’il y aura des problèmes. C’est ce que je pense. Même si cela n’est pas vraiment nécessaire, c’est pour augmenter l’efficacité, au cas où. Est-ce que ce n’est pas possible ? »

« Non, je ne voulais pas dire ça. »

« Rudeus-sama est tellement jeune, mais vous êtes très attentif au bien-être d’Éris-sama. »

J’avais gardé le sentiment qu’elle me trouvait drôle à ses yeux. Oh, peu importe.

Avec ça, j’avais pris une pause.

~2~

Après une semaine, nous arrivions à notre premier jour de repos, et Ojou-sama était mal à l’aise, elle était agitée.

C’était la première fois qu’elle était libre toute la journée.

Après avoir salué Philip, je décidais d’aller me promener en ville, et je ne savais pas qu’Éris et Ghyslaine seraient devant la porte.

« Où vas-tu ? »

« Je vais faire un tour dans la ville de Roa. »

Hey ! J’avais fait une de ces poses quand j’avais dit ça.

« Voyons voir... Cela signifie que tu vas à la ville seul ? »

« Vois-tu quelqu’un d’autre ? »

« Tu es trop méchant, je ne suis jamais sortie seule avant. »

Éris avait piétiné le sol avec colère.

« Si c’est Ojou-sama seulement, tu seras kidnappé par quelqu’un d’autre ? »

« N’as-tu pas aussi été kidnappée ! »

Ah, c’est exactement ce qui s’était passé, j’avais aussi été kidnappé.

Mais j’étais aussi un membre de la famille Greyrat, alors peut-être que je pouvais être racheté contre de l’argent.

Mais.

« Si je suis kidnappé, je peux m’échapper seul. »

Je souriais en disant cela, mais je voyais Éris lever le poing.

Je pris rapidement une position pour me défendre, mais le coup ne sembla pas venir. C’était rare.

« Allons-y ensemble ! »

Oh, alors c’était quelque chose comme ça. Jusque-là, le coup de poing était toujours venu avant les paroles, Ojou-sama avait mûri.

Bien sûr, je n’avais aucune raison de refuser. Comparées au fait de partir seul, deux personnes étaient plus en sécurité ensemble.

« Alors, partons maintenant ? »

« Est-ce que c’est vraiment bon ? »

« Ghyslaine va venir, n’est-ce pas ? »

« Oui, mon devoir est de protéger Ojou-sama. »

Depuis la réunion, Ghyslaine ne comprenait pas du tout l’idée d’une journée de repos. Par conséquent, il était préférable de la laisser coller étroitement à Éris.

Elle avait initialement été embauchée pour être une garde, c’était quelque chose que l’on pouvait prévoir.

« Attends un peu pour moi, je vais préparer, Alphonse ! Alphonse ! »

Je regardais Éris courir sauvagement dans le manoir, ses hurlements perçants étaient comme avant.

« Rudeus. »

Je tournais la tête en entendant Ghyslaine m’appeler, elle était debout juste à côté de moi.

Je levais les yeux, et comme elle mesurait près de deux mètres, je pensais que même quand je serai adulte, je ne pourrais pas la regarder autrement.

« Ne sois pas trop confiant en tes capacités. »

Je reçus un avertissement. Était-ce parce que j’avais dit que j’étais capable de revenir tout seul ?

« Je sais, je voulais juste rendre Ojou-sama plus travailleuse. »

« Je vois, alors s’il y a quelque chose, appelle-moi, je viendrais te sauver. »

« Hmm, à ce moment-là, je vais libérer un autre énorme feu d’artifice. »

Je repensais à l’incident de l’enlèvement.

« Ghyslaine, as-tu dit à Ojou-sama quelque chose dans ce genre ? »

« Hmm ? Que devais-je lui dire ? »

« Que tu devrais ajouter qu’elle ne peut que crier aux endroits où elle peut être entendue ! »

« J’ai reçu le message, mais à quoi sert-il ? »

« Pendant le kidnapping précédent, les cris d’Ojou-sama lui avaient presque coûté la vie. »

« ... Si j’avais été capable de les entendre, j’y serais allée. »

Mais, elle était vraiment incroyablement rapide en y repensant, si c’était Ghyslaine, elle arrivera à temps, n’importe où elle était, et ses oreilles étaient très bonnes.

En outre, l’appel à l’aide d’Éris n’était pas destiné à Philip et Sauros, mais à Ghyslaine.

Cette femme était vraiment fiable.

« Tu dois l’informer que dans certaines circonstances, elle ne peut pas appeler à l’aide. »

Au moment où je finissais de parler, Éris était de retour. Est-ce que ces vêtements étaient conçus pour sortir, je ne les avais jamais vus auparavant ?

Je l’avais complimenté pour ses vêtements, et j’avais un coup de poing dans la tête en remerciement.

Qu’avais-je fait de mal ?

***

Partie 2

~3~

 

La ville de Roa était la plus grande du territoire de Fedoa, mais même si c’était la plus grande, comparée à l’ensemble des champs de blé dans le village de Buina, elle était beaucoup plus petite.

Vous aviez seulement besoin de passer deux heures pour faire un tour complet autour des remparts de la ville.

Mais c’était une ville fortifiée, et les murs de sept ou huit mètres de haut entouraient toute la ville. Mais ce n’était pas un cercle parfait, en raison de la forme du terrain, et je ne pouvais pas en confirmer la longueur exacte.

C’était probablement environ 30 kilomètres.

Cela ne semblait pas énorme, mais les villes qui étaient entourées comme ça devraient être très peu nombreuses. Même si je n’avais jamais visité d’autres villes fortifiées, j’étais convaincu que ce n’était pas une tâche facile de créer un mur aussi grand.

S’il y avait une magie pour créer des murs comme celui-ci, cela serait certainement une magie de niveau Roi Empereur.

Où était-ce quelque chose qui avait été construit à la main à partir de rien ?

Tout en y réfléchissant, j’avais quitté la zone de rassemblement des nobles et j’arrivais sur une grande place où passait beaucoup de monde.

Cette avenue était la zone pour les marchands, et comme elle était très proche du territoire des nobles, il y avait beaucoup de belles boutiques.

Mais je pouvais voir quelques rares marchands ambulants.

J’avais jeté un coup d’œil à la marchandise chère qui était alignée.

« Bienvenue, jeune maître, jeune femme ! S’il vous plaît, prenez votre temps et jetez un coup d’œil. »

J’apprécie les paroles du vendeur de la boutique d’objets identiques à ceux des JDR, et je regardais la marchandise.

J’avais inscrit des informations sur les marchandises sur un morceau de papier, et franchement, c’étaient tous des produits étranges.

L’aphrodisiaque coûte 10 pièces d’or, je le note.

« Qu’écris-tu ? Je ne peux pas du tout le comprendre ! » Éris avait crié à mon oreille, et ce jour-là, pour le dire franchement, cette oreille était pratiquement devenue sourde.

J’avais baissé les yeux et j’avais alors réalisé que j’avais inconsciemment écrit en japonais.

« J’écris que quelques notes, mais cela me suffit pour ce que je veux faire. »

« Dites-moi simplement ce que tu écris. »

Éris était vraiment péremptoire, mais je n’avais aucune raison de ne pas le lui dire.

« Il s’agit du nom des marchandises et des prix des marchands. »

« Pourquoi écris-tu cela ? »

« J’enquête sur ce que sont les bases des jeux en ligne. »

« En ligne... qu’est-ce que c’est ? »

Je pensais que même si je lui en parlais elle ne comprendrait pas, ainsi je me tournais vers un autre sujet et pointais du doigt en direction d’un produit. C’était un petit accessoire.

« Regards, tu vois ça ? Ce marchand le vend pour 5 pièces d’or, mais tu peux l’acheter ici pour 4 pièces d’or et 5 pièces d’argent. »

« Ohhh, jeune maître, vous avez de bons yeux, les choses que je vends ne sont-elles pas bon marché ? »

J’avais ignoré le vendeur et je m’étais tourné vers Éris.

« Éris si tu marchandes les prix ici à 3 pièces d’or, puis tu le revends à l’autre stand pour 4 pièces d’or, combien peux-tu gagner ? »

« Hmm, laisse-moi réfléchir, 5-3 + 4, 6 pièces d’or ! »

Oh, mon dieu, qu’est-ce que tu comptais ?

« Non, c’est faux. La bonne réponse est 1 pièce d’or. »

« Je-je le savais ! »

Éris avait mis cela de côté.

« Le comprends-tu vraiment ? »

« Nous avons à l’origine 10 pièces d’or, n’est-ce pas et 11 pièces d’or maintenant. »

Ouah, tu l’as finalement compris. Attends, ce n’était pas cet ajout que je te demandais ?

Eh bien, peu importe, j’allais la féliciter de toute façon. Sa fierté étant vraiment importante, elle ne ferait que s’améliorer si elle était félicitée.

« Ouah, tu as raison, wôw, Éris est vraiment intelligente. »

« Hmph, bien sûr. »

« Euh, jeune maître, ça s’appelle la revente, ce n’est pas quelque chose que l’on peut louer, tu ne peux pas faire ça. »

« Ne t’inquiète pas, je ne le ferai pas. Si je voulais vraiment le faire, je dirais à l’autre vendeur que tu es vendeuse pour 4 pièces d’or ici et je prendrais une grosse pièce de cuivre comme frais pour l’information. »

L’homme avait affiché une expression extrêmement malheureuse et avait regardé Ghyslaine pour demander de l’aide, mais Ghyslaine avait prêté toute son attention à ce que je disais. Ayant compris que dire autre chose était une perte de temps, l’homme avait baissé les épaules et avait soupiré.

Désolé pour ça, puisque nous sommes juste en train de regarder autour de nous, s’il te plaît, laisse-moi partir.

« Même si nous ne faisons pas d’achat ou de vente, nous devons connaître les différents prix des choses. »

« Et donc, tu veux connaître les prix ? »

« Par exemple, même si tu ne vas pas dans un magasin, tu peux ainsi en deviner le prix. »

« À quoi cela peut-il servir ? »

Quelle utilisation ?? Euh, quand tu les reviendras, tu pourrais ainsi gagner de l’argent... ah non. D’accord, je dois laisser la place à Ghyslaine.

« Ghyslaine, quel usage penses-tu que cela a ? »

« ... Désolée, je ne sais pas. »

Oh merde, vraiment ? Tu ne sais pas ? Je pensais que tu l’avais vraiment compris. Quoi qu’il en soit, je n’enseignerais pas cela de toute façon.

« Est-ce vrai, alors cela pourrait ne pas être utile. »

En fin de compte, c’était une leçon pour moi, même si je ne comprenais pas ce n’était pas grave.

Si je voyais un marché, j’allais d’abord examiner tout ça afin d’avoir des informations sur les produits.

J’avais toujours fait ça pour que je ne puisse pas être trompé.

Même si je pensais à ça de cette manière, c’était la première fois que je vérifiais personnellement les prix, donc je ne pouvais pas vraiment être sûr qu’il y avait quelque chose à y faire.

« Si c’est possible que ça ne serve à rien, pourquoi as-tu encore besoin de le faire ? »

« Parce que je pense qu’il y a une utilité à cela. »

Éris avait une expression qui semblait ne pas pouvoir l’accepter. Mais ce n’était pas comme si je pouvais répondre à toutes les questions.

Certaines choses exigeaient que vous y réfléchissiez par vous-même, et non un enseignement.

« Essaye de penser par toi-même, si tu penses que c’est utile, apprends de moi, si tu ne le crois pas, moque-toi de moi. »

« Alors je suis celle qui va se moquer de toi ? »

« Hahahaha. »

« Pourquoi ris-tu maintenant ?! »

J’avais été à nouveau frappé, et j’avais donc grogné.

J’avais continué à vérifier les marchands environnants, mais les prix des devantures marchandes de catégorie supérieure étant trop élevés, j’allais y renoncer.

 

~4~

 

Je m’étais lentement déplacé vers les extrémités de la ville, et les prix des marchandises des marchands changèrent nettement, passant du prix de 5 pièces d’or à environ 1 pièce d’or.

C’était toujours un peu cher, mais c’était quelque chose que je pouvais me permettre. Les clients avaient certainement augmenté, passant de gens qui ressemblaient à des nobles à des aventuriers.

Comme il s’agissait d’une pièce d’or, je pouvais à peine me permettre ce prix.

Quand j’inscrivais les prix dans mes notes, un magasin était soudainement entré dans mon champ de vision ; c’était une librairie.

Après être entré dans le magasin, j’avais remarqué que c’était étonnamment calme. Vous pouviez vous dire que c’était un magasin qui vendait principalement des livres érotiques.

Il y avait deux étagères qui avaient les mêmes titres avec 2-3 livres placés ensemble.

Le livre coûtait environ 1 pièce d’or, avec certains de ces livres conservés dans une vitrine.

La moyenne était d’environ 8 pièces d’or, le plus cher d’entre eux avait une étiquette qui indiquait un prix de 20 pièces d’or, était-ce le trésor le plus précieux de la boutique ?

Le propriétaire m’avait reconnu comme une personne qui n’était pas un client, et il ne me salua même pas.

Son jugement était correct.

Je notais le titre du livre et le propriétaire me regarda avec suspicion. Franchement, il n’y avait pas de problème, je n’avais pas touché aux livres.

De plus, je n’avais pas pris de photos.

Une encyclopédie coûtait environ 7 pièces d’or, si 1 pièce d’or valait environ 100 000 ¥, il vous fallait donc 700 000 ¥. (Soit environ 5330 €)

Sur la vie de ma mère, ce prix était vraiment absurde...

Mais comme prévu, les livres encyclopédiques semblaient être très chers. Le livre incontournable « La magie incantatoire de Shigu » coûtait 10 pièces d’or.

Mon salaire mensuel de 2 pièces d’argent ne me permettant pas de remplir les conditions d’achat.

Le livre le moins cher est « l’étiquette de la cour royale du royaume d’Asura », ce livre n’avait aucun intérêt pour moi.

« Qu’est-ce que tu regardes, est-ce si intéressant ? », me demanda Éris, probablement dérangée par le fait que je ne faisais que regarder et ne pas prendre.

« Non, je pense que ce ne sont pas des livres vraiment intéressants. »

« J’ai entendu dire que les gens disaient que tu aimes les livres ? »

« Où l’as-tu entendu ? »

« De papa. »

De Philip, Hmm ? Je lui avais demandé de me laisser entrer dans la bibliothèque.

« Je-je peux t’aider à acheter un livre si tu veux. »

« Tu le dis si facilement, mais as-tu de l’argent, Éris ? »

« Mon grand-père m’en donnera ! »

Effectivement. Mais trop la gâter n’était pas bon.

Même si je le voulais...

Même si je le voulais !

« Je ne le veux pas. »

« Pourquoi ? »

Éris avait fait la moue, elle le faisait quand elle était malheureuse. Si son humeur continuait à se détériorer, elle reviendrait après moi comme un diable.

Mais c’était toujours calme pour l’instant, elle gardait toujours la tête froide à son sujet.

« Éris ne peut pas me donner de l’argent librement. »

« Que veux-tu dire ? »

Les sourcils d’Éris se rejoignaient, elle s’irrita de plus en plus, car elle ne comprenait pas.

Dernièrement, je pouvais graduellement mesurer le Furie-o-mètre d’Éris.

Comment devais-je aborder ce sujet ? Quand cela se résumait à cela, y avait-il un sens à laisser les filles de familles nobles apprendre l’importance de l’argent ?

« J’enseigne Éris en ce moment, sais-tu combien d’argent je reçois. »

« ... 5 pièces d’or, non ? »

« 2 pièces d’argent. »

« Ce n’est pas cher ! », hurla Éris.

Dans un coin, le propriétaire avait fait une expression nous disant que l’on était trop bruyant.

« Pas du tout, mes réalisations sont faibles et je suis aussi très jeune. C’est tout à fait approprié pour moi. »

De plus, il y avait le fait que mes frais pour aller à l’université seraient pris en charge.

« M-Mais Ghyslaine a un salaire de 2 pièces d’or. Rudeus ne m’enseigne-t-il pas beaucoup de choses ? »

« Ghyslaine a les accomplissements et le rang de roi de l’épée. Elle agit même comme ta garde du corps, donc le salaire de Ghyslaine est plus élevé. »

De plus, il y avait cette mauvaise habitude caractéristique de la famille de Boreas Greyrat.

Si cela venait d’eux, ils feraient quelque chose comme : « Les filles issues de races bestiales recevront un traitement spécial ! »

« Alors, quel salaire aurais-je pu obtenir si c’était moi ? »

« Tu ne connais pas la magie, tes techniques d’épée ne sont pas à la hauteur, et sans aucun accomplissement, ton salaire, même s’il était le plus élevé possible, ne sera pas au-dessus d’une pièce d’argent. »

Éris était devenue sans voix, et d’après ce que je savais, elle n’avait jamais reçu d’argent de poche auparavant.

« Lorsque tu veux acheter quelque chose pour quelqu’un, s’il te plaît, gagne l’argent par tes propres moyens et parles-en plus tard. »

« Entendu... »

Éris était en train de baisser la tête avec une expression rarement vue, si elle était toujours comme ça, j’aurai plus de temps...

« Eh bien, tu peux quand même demander à ton père de l’argent de poche. »

« Vraiment ? »

Éris avait levé la tête, et j’avais l’impression que son affection-o-mètre avait augmenté.

Eh bien, même si on ne lui donnait pas d’argent de poche, lui donner tout ce qu’elle voulait, c’était trop la gâter.

Il était préférable de lui donner un peu d’argent et la laisser apprendre par elle-même.

Après avoir enregistré quelques-uns des noms de livres importants, j’étais sorti de la librairie. J’avais une idée générale de ce que je voulais après avoir passé une journée à regarder les choses que je souhaitais acheter.

 

~5~

 

Quand j’avais regardé vers le ciel, il y avait un château qui flottait. C’était mélangé parmi les nuages, mais les apparences fugaces sont définitivement là.

« Quoi ? »

J’avais pointé du doigt vers le ciel, et les gens qui m’entouraient se tournaient dans cette direction, mais ils s’y désintéressèrent vite.

Hah? Tu as vu ça, n’est-ce pas ? Seulement moi ? La seule personne qui a vu ce château dans le ciel est moi ?

Le père est un menteur ?  [1]

« Est-ce que tu vois cela pour la première fois ? C’est le “Roi des dragons en armures” : la forteresse céleste Pérugius. »

Connaissez-vous cette dame ? Ghyslaine !

Mais revenons au sujet, la forteresse céleste.

Ouah, c’est vraiment cool.

« Qu’est-ce que Pérugius ? »

« Ne le sais-tu pas ? »

Il semblerait que je l’avais déjà entendu, mais je ne m’en souvenais pas.

« Qu’est-ce que c’est ? »

Ghyslaine, avec une petite surprise sur son visage, essayait de choisir ses mots. Mais cette fois, Éris croisa les bras et apparaissait devant moi.

« Laisse-moi te l’apprendre ! »

« Si tu veux bien me l’apprendre, s’il te plaît. »

« Bien ! Pérugius est l’un des trois héros qui ont vaincu le dieu-démon Laplace. »

Éris disait cela avec fierté. Le démon-dieu Laplace, il me semblait l’avoir entendu quelque part... ?

« Il est vraiment, vraiment fort, menant 12 partisans dans la forteresse céleste à la forteresse de Laplace. »

« Wôw, c’est vraiment incroyable. »

« Incroyable, n’est-ce pas ? »

« Mademoiselle est vraiment savante, merci. »

« Ufufu ! Rudeus ne peut toujours pas le faire ! »

Si je la réfutais maintenant, j’allais certainement être battu. J’avais appris cela il y a longtemps.

Pour cette raison, j’étais parti pour enquêter.

Après m’être renseigné auprès de Philip, j’avais appris qu’il y avait un livre avec des informations quelque part par ici, et après beaucoup d’effort, je l’avais enfin trouvé.

Et une fois que je l’avais vu, je me rendis compte que c’était en fait le même livre que celui du village de Buina.

« La légende de Pérugius »

Une fois, j’avais cru fermement que c’était un conte de fées, mais il semblerait que ce soit véridique.

« Le Roi des dragons en armures » Pérugius, personne ne savait d’où il venait ni où il avait été éduqué. Cette année, ce jeune homme sans aucune renommée avait été amené par le Dragon-Dieu Urupein à la guilde des aventuriers, ce fut son premier enregistrement dans les annales.

Pérugius montra sa puissance en très peu de temps, faisant un groupe avec le dieu dragon Urupein, le dieu du nord Kaaruman, le double empereur Migus Gumis, et vainquit tous leurs ennemis.

Parce que Pérugius était traité comme un frère cadet, on ne savait pas quand on lui avait donné le titre de « Dragon armé » parmi les « cinq guerriers du Dragon » travaillant pour le dieu-dragon.

Il utilisait ses capacités pendant la bataille de Laplace sans réserve, et il utilisait sa magie symbolique, créant 12 familiers, qui étaient

— Vide — Ténèbres — Luminosité — Vague — Vie — Tremblement de terre — Temps — Tempête rugissante — Destruction — Observation — Folie — Expiation

Contrôlant les familiers les plus forts et convoquant l’ancienne forteresse du ciel appelée « broyeur de chaos », ils commencèrent à combattre Laplace jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Mais même après avoir fait tout cela, il s’était retrouvé sans force et n’avait pas réussi à tuer Laplace, finalement ils avaient seulement pu le sceller.

Après avoir vu sa force et la dignité du « broyeur de Chaos », le titre « Le Roi des dragons en armures » avait commencé à se répandre.

Le royaume Asuran voulant récompenser ses efforts, il décida d’établir un nouveau nom pour les années.

C’est l’année actuelle « Année du dragon en armure ». (Pour ajouter, c’est l’année 414 de l’ère du Dragon en armure.)

Le « Roi Dragon en armure » ne travaillait pour aucun royaume ou pour gouverner un territoire, et fit le tour du monde avec sa forteresse céleste « La broyeuse de Chaos ».

Personne ne connaissait ses intentions.

Mais c’était il y a 400 ans, Hmm, était-il encore en vie ?

Ce n’était pas une forteresse vide volant sans but, sans ordres, n’est-ce pas ?

S’il y avait une chance, j’irais certainement jeter un coup d’œil.

 

~6~

 

Le lendemain.

L’humeur d’Éris était suffisamment bonne au point de surprendre les autres. C’était peut-être dû à cette journée de repos d’hier.

Ou peut-être que c’était lié au fait qu’on était allé que dans les magasins de classe supérieure.

Quoi qu’il en soit, il semblerait que la journée de repos soit une bonne chose à faire.

« Emmène-moi dans tes sorties la prochaine fois ! »

Éris avait fait sa pose habituelle, mais avec son visage rougissant légèrement.

Quelle était la raison de ce rougissement ?

De la colère ? De l’humiliation ? Quoi ? Pouvait-elle être embarrassée ?

Comment pourrait-ce être possible, on parlait d’Éris !

« Je dis... »

Mon expression était un peu troublée, et Éris avait grincé des dents, et elle se tordait la taille, ses deux mains attrapant ses cheveux, elle ajouta.

« S-S’il te plaît, emmène-moi dans tes sorties, nyan ? »

« Bon, je t’emmènerais. Je sortirais avec toi, mais s’il te plaît ne fais plus ça. »

Je l’arrêtais vite, c’était vraiment mignon, mais c’était terrible pour le cœur.

Je sentis que j’allais recevoir un karma-O-mètre pour cela, et quand le karma reviendra me hanter, il sera payé par des coups de poing.

« Hmph ! C’est bien que tu le comprennes. »

Éris avait replacé ses cheveux, et avant que les cheveux se replacent tous, Éris s’était assise sur le bureau avec un plop.

« Alors, tu peux continuer avec les leçons. »

« Tu es pleine d’énergie aujourd’hui. »

« Parce que, si je ne suis pas une bonne élève, tu ne me sortiras pas, exact ! »

Oh, Éris était-elle si perspicace !?

« C-C’est vrai, je vais t’emmener que si tu es obéissante ! »

J’avais terminé la leçon d’aujourd’hui avec beaucoup d’émotions.

-- Statut --

Nom : Éris Boréas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Un peu violente

Lui parler : Elle va écouter pendant un moment

Langue : capable de lire beaucoup de choses

Math : sait soustraire

Magie : En train d’apprendre le rang élémentaire

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Connais le message d’accueil commun

Les personnes qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine

Notes

  • 1 : Ces deux lignes sont des références au film : Un château dans le ciel

***

Chapitre 5 : Le 10ème anniversaire d’Eris

Partie 1

~1~

 

Une année s’était écoulée.

L’éducation d’Éris progressait doucement.

Son talent pour l’épée semblait être assez bon, et avant qu’elle eût 10 ans, elle avait déjà atteint les normes du rang intermédiaire. Et on peut dire que le rang intermédiaire pouvait faire face à un chevalier moyen.

Ghyslaine disait qu’elle pouvait atteindre le rang avancé d’ici quelques années. Elle n’avait que 9 ans et pourtant... Est-ce que notre Ojou-sama était un prodige ?

Et moi ? Si vous me le demandez, je détournerai les yeux.

Éris en ce qui concerne la langue, eh bien, vous pouviez dire que ça allait bien. Surtout parce que Ghyslaine avait parlé de ses terribles épreuves passées parce qu’elle ne savait pas lire.

Elle avait été incapable de faire quoi que ce soit à cause de cela, avait été trompée par toutes sortes de mauvaises personnes, et à la fin elle s’était retrouvée comme une esclave à vendre.

C’est pourquoi Éris essayait désespérément d’apprendre par cœur.

L’amélioration en mathématiques n’était pas très apparente. Je n’étais pas sûr de ce qui allait arriver à Éris dans le futur, mais ce monde ne semblait pas avoir besoin de l’utilisation de mathématiques avancées, donc je pensais qu’il était préférable de prendre les choses lentement.

Donc 5 ans pour être familier avec les 4 opérations arithmétiques de base, j’allais en faire mon objectif.

Les leçons de magie progressaient également, mais nous avions l’impression que nous atteindrons bientôt le goulot d’étranglement.

Elle pouvait essentiellement utiliser toute la magie élémentaire, et elle connaissait tous les systèmes magiques autres que la magie terrestre, et en comparaison, Ghyslaine n’avait appris que la magie du feu.

Elles avaient toutes les deux assisté aux mêmes cours, mais pourquoi y avait-il une telle différence ? La magie de l’eau, du vent et de la terre était-elle une chose que Ghyslaine ne connaissait pas ?

En tout cas, il y avait des choses dans le manuel de magie qui ne pouvait pas être utilisée même si vous l’incantiez.

En ce qui concerne cette partie, je n’avais pas travaillé dur pour la mémoriser, donc je ne comprenais pas vraiment. Aussi, j’avais essayé de les laisser apprendre des incantations silencieuses, mais le retour était maigre.

Sylphy l’avait immédiatement comprise, c’était peut-être une question d’âge. Ou alors peut-être que Sylphy avait ce genre de talent.

Je ne le savais pas vraiment, peut-être que je leur avais appris quelque chose d’inutile.

Il était temps d’entrer dans la magie de niveau intermédiaire, mais Ghyslaine et Éris étaient toutes les deux des combattantes à l’épée.

Il devrait suffire d’apprendre la magie élémentaire pour effectuer quelques tâches sans importance.

Je pensais que c’était bien si c’était fait de cette façon.

Je croyais qu’un jour cela serait utile.

Bien que je pensais que tout allait bien à propos de tous les cours, et les choses progressaient à leur rythme, il semblerait que des problèmes étaient survenus durant les cours d’étiquettes.

 

~2~

 

L’anniversaire des 10 ans d’Éris approchait à grands pas.

L’âge de 10 ans était spécial, et selon les coutumes nobles, les 5 ans, 10 ans, 15 ans étaient célébrés avec une grande fête pour fêter l’anniversaire.

La cour du manoir sera ouverte, et elle recevra les cadeaux des citoyens, et invitera également les nobles de la ville à participer.

Parce que Sauros était un officier grossier, le plan précédent était d’organiser une fête de style buffet avec beaucoup de vin.

Mais Philip intercepta l’idée, et la transforma en une soirée dansante, pensant qu’il était plus facile de permettre aux nobles d’y assister.

Quand il s’agissait de la fête, celle qui avait le plus de mal à la tête était Éris. En tout cas, elle était incapable de danser. Elle ne pouvait même pas faire les pas de danse les plus faciles.

« C’est un très grand problème si la personne la plus importante de la soirée était incapable de danser, » déclara Edona lors de la journée de réunion du personnel qui s’était tenue au début du mois.

J’avais posé des questions sur Éris quand elle avait 5 ans et j’avais reçu la réponse que les cours de danse n’étaient nécessaires que lorsque les nobles d’Asuran avaient atteint l’âge de 10 ans. Cela signifiait qu’il n’y avait pas besoin d’apprendre à danser.

Les cours d’épée et les sessions consacrées à la magie étaient tous suspendus pour tenir des sessions d’entraînement d’urgence pour l’étiquette.

L’entraînement à l’épée le matin ne changeait toujours pas, et après le déjeuner, un peu de magie était pratiquée pour permettre une bonne digestion, et après chaque classe pratique il y avait de la danse.

Plus je voyais l’attitude d’Éris, plus je sentais qu’elle était d’une humeur triste et irritée.

« Pardonnez-moi de vous le demander, Rudeus-sama sait-il danser ? »

Edona qui venait d’arriver après la fin de l’entraînement magique me l’avait demandé.

« Non, je ne peux pas le faire. »

« Alors si vous ne pouvez pas, s’il vous plaît rejoignez les cours. Rudeus-sama assistera également à la soirée dansante ? »

« A-Ah — . Je participerai ? »

Je regardais Éris, et elle hocha la tête d’une manière neutre.

« Bien sûr, Rudeus sera présent. » (Polite)

Était-ce dû aux cours d’étiquette ? Éris avait utilisé des mots étranges.

Non, ce n’était pas quelque chose d’important.

« Il semble que je suis tenu d’y assister. »

« Alors si vous devez y assister, ce ne serait pas très bien si vous ne savez pas danser. »

« Non, ça ira si je reste dans un coin et agis comme un jeune enfant. »

Edona ne montra même pas un sourire tendu. Elle avait toujours un doux sourire qui ne disparaissait pas.

Je remarquais qu’à part cette expression, cette personne ne montrait aucune autre expression.

En d’autres termes, un visage de marbre.

« Si quelqu’un participe à une fête pour la première fois, cette personne peut se sentir plus nerveuse que d’habitude. Il peut y avoir un moment où l’on marche sur les orteils du partenaire de danse, de plus les invités peuvent se sentir découragés en regardant l’âge tendre d’Ojou-sama. Pour baisser cette tension, si c’est possible, je pense que vous deviendrez... »

Edona me regarda plusieurs fois, mais elle avait toujours un sourire.

Après avoir ainsi tourné autour du pot, vous voulez juste mon aide, n’est-ce pas ?

Les cours de danse d’Éris progressaient avec une telle difficulté.

Cela ne servait à rien, même si je ne voulais pas apporter mon aide dans quelque chose que je ne connaissais pas, mais comme elle me l’avait déjà dit, je ne pouvais pas refuser.

« Je vois, d’accord, je comprends. Mais je ne paierai pas pour les frais d’accord ? »

« Bien sûr, mais en échange, je vais vous déranger, Rudeus-sama. »

À la suite de cet échange, j’avais aussi rejoint les cours de danse.

 

 

~3~

 

Et j’avais finalement compris l’origine des problèmes, sa danse était trop rapide et rigide.

Les méthodes d’enseignement d’Edona ne lui convenaient pas, non, en tant que professeur, c’était sûrement la bonne méthode d’enseignement. Vous deviez le faire, c’était comme ça que vous faites, en tout cas vous devriez vous en souvenir de cette manière.

Ce qui était important, quel était le point crucial, et les points à prendre en compte, tout cela n’était pas enseigné.

J’avais aussi rencontré un professeur comme ça pendant mon collège, et maintenant, je pensais à ma manière chaque fois que je ne comprenais pas, car après tout je n’étais plus un enfant.

« J’ai compris. »

Après 3 jours, j’avais assimilé quelques danses différentes.

La soi-disant danse était seulement une correspondance entre un rythme et des pas fixes à faire.

Vous n’aviez même pas besoin de pratiquer pour réaliser les danses les plus simples.

Peut-être que c’était parce que j’avais utilisé activement cette expérience quand j’avais joué au jeu de Danse : « Danse révolution » pendant mon collège, que je ne rencontrais aucun problème dans ma danse.

« C’est magnifique, Rudeus-sama est vraiment un génie. »

Éris fronça les sourcils quand elle vit Edona qui me louait.

Quelque chose qu’elle était incapable de faire pendant des mois avait été facilement fait par quelqu’un d’autre, à coup sûr, son cœur ne pouvait pas rester calme.

Mais je ne me relâchais pas depuis 3 jours en apprenant les pas de danse, j’avais observé les problèmes d’Éris.

Et j’avais finalement compris clairement la raison. Sa danse était trop rapide et rigide. Même si la danse était très compatible avec le style du Dieu de l’Épée, en dépit des apparences, on devait faire des mouvements gracieux selon le rythme, mais elle le faisait à la vitesse la plus rapide possible, perturbant complètement le rythme du partenaire.

Les instincts de base d’Éris se sentaient réprimés par le rythme qui la perturbait. Peu importe ce qu’elle voulait, elle insistait sur ses propres pas, sans être affectée par ceux des autres. C’était un talent au combat, mais cela pouvait perturber sa vie pendant la danse.

Après tout, vous devez faire correspondre vos pas avec celui de votre partenaire de danse.

Edona m’avait secrètement dit qu’elle n’avait jamais rencontré une étudiante aussi peu talentueuse, mais la vérité n’était pas celle-là.

Si elle était capable de se déplacer à grande vitesse, cela voulait dire qu’elle était capable de danser, c’était juste la méthode d’enseignement qui n’était pas très bonne.

Même c’était un peu gênant à corriger, mais j’avais un atout dans ma manche.

« Éris, ferme les yeux, laisse ton propre rythme contrôler les mouvements de ton corps. »

« ... À quoi penses-tu, quand tu me demandes de fermer les yeux ! »

« ... Rudeus-sama ? »

Le visage impassible d’Edona s’effritait légèrement.

Non, ce n’était pas ainsi. Ces gens étaient si grossiers, vous soupçonniez en fait un gentleman comme moi.

« Je vais utiliser un tour de magie pour faire danser Éris. »

« Eh ! Y a-t-il une magie comme ça ? »

« Non, c’est un tour de magie, pas de la magie. C’est un phénomène miraculeux. »

Éris pencha la tête en me questionnant, mais elle m’avait écouté et avait fermé les yeux.

Pendant les leçons d’épée, elle avait vu d’innombrables rythmes à haute vitesse, finement accordés, tranchant, mais il n’y avait pas de rythme ordonné.

Puisque vous ne pouviez pas faire une prédiction précise, il était facile de perturber le rythme de l’adversaire, et je ne pouvais certainement pas faire ce genre de rythmes naturels fantaisistes.

« Je battrai mes mains maintenant, s’il te plaît utilise tes pas de danse au lieu d’échapper à une attaque, et suis mon exemple. »

Avec ça, j’appliquais une séquence déterminée, pan ~, pan ~, pan ~.

Les mouvements d’Éris correspondent pas à pas alors qu’elle bougeait son corps. Cela continua pendant un moment, et j’avais ajouté un bruit dans un intervalle aléatoire.

« Haii ! Haii ! »

Le timing était avant les applaudissements, et Éris avait ralenti un petit moment, et ne réagit qu’aux coups.

« C-C’est ! »

Edona éleva sa voix de surprise. Éris continua à faire les pas de danse, même si c’était toujours un peu rapide, mais ce n’était pas à un rythme qui ne pouvait pas être suivi.

« Vous l’avez fait, vous l’avez fait, Ojou-sama ! »

« Vraiment !? »

Edona lui avait saisi les mains et avait exprimé un sourire rayonnant rarement vu, en criant. Éris avait ouvert les yeux avec ravissement et avait répondu avec un grand sourire collé sur son visage.

« Tu n’as pas encore fini. N’ouvre pas les yeux, tu dois te rappeler ce que tu te ressens, compris ? »

« Rappelle-toi bien qu’il suffit de voir à travers les fausses actions et d’éviter les attaques !! »

C’était vrai, ceci était également enseigné dans les leçons d’épée.

Dans la leçon de Ghyslaine sur les attaques, elle ferait la démonstration d’un faux mouvement avec un bruit, et nous devions éviter la vraie attaque sans être déroutés par les faux mouvements.

Comparé à réagir aux faux mouvements de Ghyslaine qui étaient pleins d’envie meurtrière, suivre mon simple son était beaucoup plus facile que ça.

Juste pour ajouter sur ce sujet, mes résultats étaient meilleurs que ceux d’Éris.

Elle était trop honnête et facile à berner avec de faux mouvements.

« Éris, les choses que tu apprends sur une leçon peuvent être appliquées à d’autres leçons. Parfois, s’il y a des choses que tu ne peux pas bien, essaye de penser que les autres cours ont parfois des choses de similaires, penses-y, s’il te plaît ? »

Éris avait ouvert grand les yeux, et choses inhabituelles, mais elle ne discuta pas et hocha la tête.

Avec ça, la danse ne devrait plus avoir aucun problème.

« Comme prévu de Rudeus-sama, vous avez seulement passé 1 an et avez réussi à enseigner les mathématiques à Ojou-sama. »

Edona semblait être très impressionnée par moi.

Vous avez dit cela, pensiez-vous qu’Éris n’apprenait jamais réellement les maths, que c’était un cas complètement désespéré ?

Hm, mais j’avais réglé beaucoup de problèmes sur ce sujet. Pourtant, la moitié de ce succès appartenait à Ghyslaine et je ne pouvais pas être vaniteux.

Est-ce que ce monde n’avait pas quelque chose comme ça ?

« De quel endroit peut provenir le livre que vous avez utilisé ? »

« Le livre provient d’un pays désertique. »

« Le désert... Est-ce le continent Begaritto ? »

« Je ne suis pas sûr. De façon inattendue, il pourrait appartenir aux races démoniaques dans le continent démon. J’ai entendu dire qu’il y a beaucoup de petites tribus, et il y a des gens qui peuvent utiliser l’épée et danser. »

Je disais quelque chose d’irresponsable.

« Je vois, avec une telle accumulation de connaissances, Rudeus-sama est vraiment une fontaine d’intelligence. »

Edona utilisa son visage impassible, acceptant apparemment mes fables.

« C’est vrai, Rudeus est incroyable ! »

Je ne savais pas pourquoi Éris avait répondu ça avec fierté.

C’était super, félicite-moi plus.

J’étais un type qui allait s’améliorer si tu m’encourageais, fuhahahaha !

***

Partie 2

~4~

 

Le jour de la fête, je prenais ma place dans un coin de la cour.

Au début de la fête, Philip et sa femme s’occupaient des visiteurs de la classe moyenne et des nobles du rang inférieur de la famille de Greyrat.

Je devrais dire que ces deux se battaient, peu importe comment ils ne montreraient aucun signe de faiblesse.

Quand c’était Sauros qui recevait un invité, ils étaient effrayés par son attitude sauvage et sa voix forte, et il y avait beaucoup de gens qui tentaient de s’échapper.

La dernière chance d’attraper les gens qui s’échappaient, c’était l’endroit où se trouvait l’actrice principale.

Éris n’avait aucune autorité, ne comprenait pas la politique et, quoi qu’on lui dît, elle dira : « S’il vous plaît, parlez à mon Père. »

Il y avait quelques beaux jeunes qui se présentaient, ainsi que des personnes d’âge moyen qui lui présentaient leurs fils.

Il y avait quelques enfants qui avaient à peu près le même âge, mais presque tous étaient gros. Ils devaient vivre confortablement chez eux, j’avais l’impression de me voir comme autrefois.

Alors que je ressentais un sentiment de familiarité, la fête commença.

Comme prévu, j’étais le premier partenaire de danse d’Éris. Nous allions faire la danse la plus simple pour les enfants, mais parce qu’elle était la reine de la soirée, nous étions debout au milieu de la cour.

Essayez de réagir de la même manière que lors de nos entraînements, j’espère que nous n’échouerons pas.

« Q... q... q... que diable... ! »

Éris était extrêmement nerveuse et se déplaçait raide comme un piquet. Je décidais de mélanger de légères feintes dans mes pas. Après, Éris murmura tranquillement « que fais-tu ? » Et elle retourna à son état habituel.

Une fois la danse terminée, Edona me trouva pour parler avec moi. En regardant Éris de loin, on pouvait voir qu’elle n’était plus tendue.

Elle me demandait ce que j’avais fait, et je répondis que j’avais fait la même chose pendant les entraînements.

J’avais ajouté qu’à l’origine c’était un entraînement pour l’épée. En entendant cela, une Edona étonnée avait ri discrètement.

Depuis que ma mission était accomplie, je pouvais sortir et chercher de la nourriture.

Il y avait de la nourriture très rare ici.

Cela incluait un fruit inconnu qui était transformé en une tarte aigre, ou un plat de viande qui utilisait la tête entière de la vache, et des gâteaux magnifiquement arrangés.

Quand je mangeais ces aliments luxueux, mes yeux rencontrèrent Ghyslaine. Elle ne me faisait aucune allusion dans ses yeux, mais elle bavait.

J’étais aussi un gars qui pouvait comprendre la situation. J’avais emballé une partie de la nourriture avec une serviette et j’avais demandé à une femme de chambre de la déposer dans ma chambre.

Les gardes du corps et les servantes pouvaient manger quelque chose de mieux que leur repas habituel, mais cela n’était pas de la nourriture équivalente à ce qui était ici en ce moment.

Quand j’étais sur le point de finir de transporter la nourriture, je remarquais soudainement une jeune fille adorable devant mes yeux.

Elle avait pris l’initiative de parler avec moi, d’annoncer son nom et de prononcer un petit discours. Elle semblait être une fille des nobles de la classe moyenne, mais j’avais oublié son nom.

Elle m’avait invité à danser, et après que je lui avais dit que je ne connaissais que des danses de base, nous arrivions dans la cour.

Je sentais que je dansais assez bien. Après la danse, une autre fille était venue me voir et m’avait demandé une autre danse.

Qu’est-ce que j’étais ? Étais-je populaire ?

Pendant que j’étais indulgent avec ça, les filles continuaient de m’inviter l’une après l’autre. Il y a même une femme plus âgée qui avait plus de 30 ans, et même une gamine plus petite que moi qui ne savait même pas danser.

À part les gens qui avaient une différence de taille très importante, j’avais dansé avec chacune d’entre elles.

J’étais une personne japonaise qui savait dire NON, mais après avoir dit OUI à la première personne, n’avait jamais réussi à refuser la même chose aux autres ensuite.

Même si j’avais à l’esprit de le faire, je n’étais pas très bon pour me souvenir des visages et des noms, et c’était épuisant.

Quand tout était sur le point de finir, Philip était venu me voir pour m’expliquer. Il semblerait que Sauros avait entendu quelqu’un se renseigner sur l’identité du jeune qui avait dansé avec Éris au début, et Sauros avait fièrement révélé que le jeune était une personne qui portait le nom de Greyrat.

Ce qui signifiait que tout était de la faute de Sauros. Même si les choses s’étaient réellement passées comme ça, je ne pouvais pas le blâmer.

« Cet enfant qui avait réussi à écraser la tension d’Éris, était-il cet enfant illégitime de Sauros ? »

Il devait être heureux quand on lui avait demandé ça.

Au début, il était prévu de ne pas révéler que je portais le nom de Greyrat, mais après 3 tournées de vin, on ne pouvait plus rien y faire.

Cela signifiait que j’étais traité comme un membre de l’une des branches familiales, et que je deviendrais tôt ou tard célèbre, et ils m’envoyaient ainsi leurs filles ou leurs petites-filles.

Mais j’avais demandé à Philip, si ce n’était pas étrange de les envoyer que quand la fête était sur le point de se terminer ?

Il me voyait emballer les desserts avec les serviettes et attendait que je finisse avant de parler. Tout ce que je faisais était reflété dans les yeux de quelqu’un.

Je demandais à Philip comment gérer les filles qui venaient me parler, et il disait que je pouvais simplement y répondre vaguement.

On dirait qu’il ne voulait pas que je participe à la vie politique à l’avenir. Ou bien prévoit-il de me laisser compter sur quelqu’un d’autre pour devenir un homme politique ?

Mais cela ne m’intéressait pas, car la popularité d’aujourd’hui n’était qu’une illusion.

Pas d’attente, mais si je devenais quelqu’un d’extraordinaire, je pouvais obtenir toutes sortes de jolies filles en utilisant de l’argent.

« Mais, je suggère que vous ne fassiez rien qui puisse déshonorer le nom de Greyrat. »

Cette inspiration soudaine que j’eus était immédiatement étouffée par la remarque glaciale de Philip.

La personne qui vint me trouver en dernier était Éris. Pour information, elle ne portait pas la tenue vibrante comme elle le faisait habituellement, c’était une robe de couleur bleue aquatique.

Ses cheveux étaient attachés avec des ornements floraux qui décoraient ses cheveux, et elle était vraiment adorable.

Parce que c’était la reine de la soirée, tous les invités continuaient à la saluer, et je pense qu’elle s’était assez dépensée.

Je ne savais pas si c’était parce qu’elle était elle-même la reine de la soirée ou parce que la fête était très réussie, elle semblait un peu excitée.

« Puis-je avoir une danse ? »

En face de moi, ce n’était pas l’Éris habituelle qui était bruyante, désinvolte, impertinente et grossière.

Elle m’invitait à danser, c’était quelqu’un qui ne voulait pas perdre face à ces filles qui m’avaient approché jusqu’à présent, jouant ainsi le rôle d’une femme aimable.

Nous venions au milieu de la salle, et la musique était quelque chose que nous n’avions jamais pratiqué auparavant, avec un rythme légèrement difficile et rapide.

« Ahh, uuuu... »

Éris afficha immédiatement son malaise. Tout cela était dû à ton envie de jouer les femmes matures.

Éris jeta un coup d’œil sur moi pour me demander de l’aide, et j’ajoutais des feintes qui correspondaient à la musique.

Même si c’était différent de l’habitude, un rythme comme celui-ci devrait être plus facile pour Éris. Puisque ces pas de danse étaient vagues, je ne savais pas si Edona sera surprise ou fâchée quand elle le verra.

Nous avions tenu nos mains ensemble, et nous avions avancé dans un allez-retour comme si nous avions pratiqué un entraînement à l’épée.

Ceci était très irrégulier combiné avec la musique, et cela devait être tout à fait unique pour les spectateurs.

Mais Éris était complètement dedans et elle souriait.

La fille qui affichait constamment une expression maussade riait avec une expression qui correspondait à son âge.

Le simple fait d’être capable de voir cela avait fait en sorte que cela valait la peine de participer à cette fête.

La danse se termina et avait été suivie d’applaudissements.

Sauros arriva en courant et nous souleva tous les deux sur ses épaules, et il avait couru gaiement dans la cour en riant.

Quel grand-père fougueux ! Voyant cela, les gens autour commencent à rire aussi.

Oui, cela avait été une fête amusante.

***

Partie 3

~5~

Quand la fête s’était terminée, j’avais appelé Ghyslaine et Éris dans ma chambre. En appelant Ghyslaine, c’était suffisant, mais quand je l’avais invitée, elle était avec Éris, donc je l’avais également emmenée.

Voyant qu’il y avait de la nourriture délicieuse sur la table, l’estomac d’Éris avait grondé. Elle était nerveuse et excitée pendant toute la fête, alors elle n’avait rien mangé du tout.

J’avais sorti le vin bon marché que j’avais acheté de la ville du placard.

Même si tout ceci était préparé pour Ghyslaine, Éris disait qu’elle voulait aussi en boire, alors j’avais sorti 3 tasses.

Ce pays exigeait que l’on ait plus de 15 ans avant de pouvoir boire, mais j’allais mettre cela de côté aujourd’hui.

Parfois, c’était bon de se laisser aller.

« Le minutage est parfait, donc je vais vous donner à vous deux un cadeau. »

J’avais sorti deux baguettes magiques de la commode à côté du lit pendant que je parlais.

« Q-Qu’est-ce c’est ? »

« Cela doit être considéré comme un cadeau d’anniversaire, je suppose. »

« Ehh, mais je veux ça ! »

Éris avait pointé vers les objets que j’avais créés en utilisant la magie. J’avais utilisé la magie de terre pour créer de nombreux modèles complexes. Il y avait un dragon, un bateau, et l’on pourrait dire une figurine 1/10 de Sylphy placée là.

Sans vouloir me vanter, quand j’avais 20 ans dans le passé, j’étais dans la fabrication de maquettes et j’avais même créé mon propre équipement de peinture pour les peindre.

Mais les matériaux de peinture étaient chers ici, et il n’y avait pas d’équipement de peinture en aérosol pour l’appliquer.

Mais comme je l’avais fait avec suffisamment de passion, au point de créer une culotte pour le modèle, la structure globale était assez détaillée.

Même si c’était quelque chose de ce niveau, cela restait toujours un travail amateur...

D’ailleurs, une figurine 1/10 de Roxy fut vendue à un marchand pour 1 pièce d’or.

Elle devait sûrement faire le tour du monde en ce moment.

Eh bien, revenons au sujet.

« C’est la coutume de mon maître de donner aux disciples une baguette magique. Mais comme je ne savais pas comment le faire et que je n’avais pas l’argent pour acheter le matériel, j’étais un peu en retard sur ce sujet. Si c’est acceptable, prenez-la. »

Ghyslaine s’arrêta après avoir entendu cela, se leva et s’agenouilla sur un genou avec respect.

Ah, je le savais, c’était la pose du style du Dieu de l’épée pour montrer du respect à l’enseignant.

« Oui ! Rudeus-shishou. Je reçois ceci avec beaucoup de gratitude. »

« Hum, il n’y a pas besoin d’être aussi formel. »

Ghyslaine l’accepta avec un respect et regarda la baguette magique, apparemment heureuse.

« Je peux maintenant m’appeler comme étant une magicienne. »

Ah, c’était ça, tu pourras t’appeler comme ça maintenant ?

Je n’avais pas entendu Roxy parler de ça, non, en tout cas tu n’étais toujours que classé au rang élémentaire.

Ou bien pouviez-vous vous appeler magicien si vous commenciez à pratiquer la magie ?

Mon maître ne me l’avait jamais expliqué en détail.

« Euh, Éris, veux-tu cela ? »

Je l’avais dit à moitié pour plaisanter en prenant la figurine de Sylphy dans ma main, mais je voyais qu’Éris secouait la tête.

« Non ! Je veux cette baguette magique ! Je veux cette baguette magique ! »

« D’accord, la voici. »

Éris avait tendu la main pour la prendre, mais peut-être parce qu’elle avait vu l’attitude de Ghyslaine, elle corrigea immédiatement sa posture, et avait reçu la baguette magique des deux mains avec respect.

« M-Merci beaucoup, Rudeus-shishou. »

« Hmm, s’il vous plaît prenez en soin. »

Éris avait jeté un coup d’œil à Ghyslaine, et après que Ghyslaine ait remarqué son regard, elle s’arrêta pendant quelques secondes, puis secoua la tête.

« Je suis désolé, ma race n’a pas une coutume comme ça, et je n’ai rien préparé. »

Je pensais que vu la situation, elle s’attendait à recevoir un cadeau. Quand j’y pensais, ça se passait déjà quand je ramassais la nourriture.

Ah, Éris s’était assise sur le canapé avec déception.

La servante donnait des cadeaux au propriétaire, même s’il n’y avait pas de coutume comme ça. Mais Éris n’avait rien reçu de sa favorite Ghyslaine-oneechan, elle était en effet un peu triste.

Permettez-moi de corriger un peu la situation.

« Ghyslaine, il n’y a pas besoin de préparer quelque chose de spécial, s’il y a quelque chose sur vous, ou un porte-bonheur qui peut être utilisé comme cadeau, cela va aussi. »

[Hmm.]

Ghyslaine avait réfléchi un moment puis elle avait retiré une bague de son doigt.

Un anneau sculpté dans le bois, avec des signes d’âge, je ne savais pas si cela venait de la magie ou de la matière elle-même, mais il y avait un léger feu vert qui en émanait.

« C’est un anneau que ma tribu m’a transmis. Si vous portez cela, il est dit que vous ne serez pas attaqué par les loups maléfiques la nuit. »

« Tu me donnes vraiment ça ? »

« Oui, mais c’est juste une superstition. »

Éris l’avait reçu délicatement, puis elle l’avait porté sur son doigt et avait serré ses mains contre sa poitrine.

« Je vais en prendre soin. »

Elle était encore plus heureuse comparativement à ma baguette magique, eh bien, puisque c’était une bague, les filles devaient probablement l’aimer plus.

En ce moment, une question me vint à l’esprit.

« Superstition, hein ? Ghyslaine, cela signifie que tu as été attaquée par des loups maléfiques la nuit ? »

« Oui, j’avais eu beaucoup de mal à trouver le sommeil cette nuit-là, Paul m’avait invité à nager... »

« Aaah, il est préférable de ne rien dire d’autre, je peux deviner ce qui se passe ensuite. »

Pas bien, si ce sujet continuait, mon évaluation boursière tomberait, putain Paul, ce branleur était toujours sur mon chemin.

« Est-ce ainsi, eh bien, vous ne voudrez probablement pas écouter les choses que votre père a faites. »

« N’est-ce pas mieux ainsi. Bon, maintenant, allez-y et mangez. Même cela est déjà froid, profiter de la nourriture. Vous êtes mes étudiantes donc il n’y a pas besoin de vous retenir. »

L’anniversaire mémorable d’Éris se déroula sans incident.

~6~

Le lendemain, j’avais trouvé Éris allongée à côté de moi.

Ouah, je suis devenu un adulte, nooon (timide).

... Comment est-ce possible ?

En y repensant un peu.

Elle avait soudainement voulu dormir, et s’était effondrée dans mon lit. Elle était vraiment épuisée.

Voyant cela, Ghyslaine avait dit qu’elle devrait aussi se retirer, et finalement elle avait laissé Éris derrière elle et était retournée dans sa propre chambre.

Tu n’es pas un homme s’il y a de la nourriture devant toi et que tu ne le prends toujours pas.

Gehehehe, il est temps d’activer le mode méchant garçon. Je m’étais léché les lèvres d’une manière diabolique et j’avais approché le bord du lit.

Puis j’avais vu l’anneau de Ghyslaine s’activer sur son doigt, et elle serrait étroitement la baguette magique que je lui avais donnée. La silhouette d’Éris dormait avec un sourire satisfait.

Le grand méchant loup au visage méprisable avait été repoussé.

« Ce charme est vraiment utile... »

Je marmonnai sans même toucher un peu Éris, et j’avais dormi tranquillement au bord du lit.

Il était maintenant encore trop tôt, en regardant par la fenêtre, la journée était sur le point de commencer, mais il faisait encore très sombre.

J’étais sorti dehors pour marcher un peu. Même si ce n’était pas mal de regarder le visage endormi d’Éris, une fois qu’elle se réveillera, je serais frappée.

Je ne voulais pas me faire battre.

Je marchais silencieusement à l’extérieur de la pièce vers le couloir légèrement froid, réfléchissant à l’endroit où aller.

La porte principale du manoir ne s’ouvrirait pas avant un certain temps, donc je ne pouvais pas sortir et il y avait très peu de choix.

J’avais essentiellement cherché partout l’année dernière, mais il y avait des zones que je ne connaissais pas encore, par exemple, il y avait une tour isolée dans le manoir.

Même si on m’avait dit de ne pas m’y rendre, je m’y intéressais toujours.

Ou peut-être, je pourrais être en mesure de recevoir quelque chose de bien, par exemple je pourrais obtenir la culotte de quelqu’un qui avait été séchée par le vent.

En pensant à ces bonnes choses, j’avais grimpé au sommet de la maison, après avoir cherché en haut, j’avais enfin trouvé un escalier en colimaçon qui me plaisait.

C’était probablement l’entrée de la tour.

En grimpant, j’entendis quelque chose d’attirant comme des voix de type nyan, nyan, alors je grimpais sans essayer de faire de bruit.

Sauros était tout en haut, dans une pièce où je n’étais pas sûre d’être entrée, il faisait quelque chose de très méchant avec une servante Nekomimi. [1]

Je vois, donc c’était la raison pour laquelle tu ne permets pas aux gens de venir ici...

Je voulais profiter des choses jusqu’à la fin, mais Sauros m’avait découvert.

La femme de chambre m’avait déjà découvert très tôt. Après que la femme de ménage ait fini cette affaire, elle était passée immédiatement près de moi et avait descendu l’escalier.

« ... Est-ce que c’est Rudeus ? »

Sa voix était différente de sa voix habituelle, petite et stable, un mode sage ?

« Oui, Sauros-sama. Bonjour. »

Je voulais juste le saluer avec les formalités du noble, mais la main de Sauros m’arrêta.

« Pas besoin que tu fasses ça ici ? »

« Parce que j’ai vu une échelle, alors je voulais monter. »

« Aimes-tu les hauts lieux ? »

« Oui ».

Même si je disais cela, si je regardais par la fenêtre, je tremblerais comme une feuille.

L’amour et le contentement étaient deux choses différentes, même si je conquérais le monde et faisais la plus haute tour, ma chambre sera construite au premier étage.

« À bien y réfléchir, que fait Sauros-sama ici ? »

« Je prie pour cette gemme. »

Ahh ? La foi dans ce manoir était assez décadente, je pensais à moi-même, mais cela ne me dérangeait vraiment pas.

Il était habituellement si strict, mais il était aussi un membre des Greyrat, des oiseaux de la même espèce.

« Gemme ? »

Je regardais par la fenêtre et il y avait une gemme rouge qui flottait dans l’air. Elle pulsait avec une faible lumière, et je pouvais voir quelques changements de l’intérieur.

Qu’est-ce que c’est incroyable ! Est-ce que ça flottait dans l’air par magie ?

« Puis-je savoir ce que c’est ? »

« Je n’en suis pas sûr. »

Sauros secoua la tête.

« Cela avait été découvert il y a 3 ans, mais ce n’était pas une mauvaise chose. »

« Comment pouvez-vous être si sûr ? »

« Il vaut mieux penser de cette façon. »

Je vois. C’était vrai, puisque vous ne pouviez pas vous en emparer. Si vous pensiez que c’est quelque chose de mauvais, c’était mauvais pour la santé. Pourquoi ne pas penser que c’était quelque chose de bien et si vous priez pour cela, peut-être que l’humeur de la gemme pourrait s’améliorer.

{Laisse-moi aussi prier, s’il te plaît, fait tomber une jolie fille du ciel.}

« Rudeus, je vais monter à cheval pour voyager pendant un moment, veux-tu venir ? »

« Je vais aller aussi. »

Ce Jii-san (NdT homme âgé) de Sauros l’avait fait une fois, mais il semblait assez fougueux. Aujourd’hui étant une journée libre, il semblerait que je sois autorisé à jouer pendant un moment.

Oh oui ! ... On dirait que ce sera très fatigant.

« À bien y penser, effectivement. »

« Quoi ? »

« Votre femme n’est-elle pas ici ? »

J’entendis un grincement et je découvrais que Sauros grinçait des dents, je sentis une sueur froide sur mon dos.

« Elle est morte. »

« Je vois, je suis vraiment désolé de demander quelque chose comme ça. »

Je m’excusais sincèrement, il avait juste fait « les oiseaux et les abeilles » [2] avec la servante Nekomimi, je l’aurais peut-être fait se souvenir de quelque chose de malheureux.

On dirait qu’il valait mieux ne pas demander pourquoi Éris n’avait pas de frères et sœurs.

« Alors, allons-y. »

« Oui. »

Comme aujourd’hui était une journée de repos, alors j’allais laisser Éris travailler dur à partir de demain.

-- Statut --

Nom : Éris Boréas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Un peu violente

Lui parler : Elle va écouter avec attention

Langue : capable de lire les choses presque parfaitement

Math : Se souvient des tables de multiplication jusqu’à 9 * 9

Magie : connais à peu près le rang élémentaire

Épée : Intermédiaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Ne sera pas gênée lors d’une fête

Les personnes qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine

Notes

  • 1 Une nekomimi (猫耳, « oreilles de chat ») est un personnage généralement féminin doté d’oreilles de chat et souvent également d’une queue, voire d’autres attributs félins comme des griffes. Elle peut également être appelée nekomusume ou plus familièrement nekoko (猫娘, « fille-chat »).
  • 2 Totalement intraduisible en français : « Les Oiseaux et les Abeilles » est une expression idiomatique et un euphémisme anglais qui se réfère à la parade nuptiale et aux rapports sexuels. C’est généralement l’événement dans la vie de la plupart des enfants durant lequel les parents expliquent ce que sont les relations sexuelles.
    Selon la tradition, les oiseaux et les abeilles sont une histoire métaphorique parfois racontée aux enfants dans le but d’expliquer la mécanique et les bonnes conséquences des rapports sexuels en se référant à des événements naturels facilement observables. Par exemple, les abeilles transportent et déposent le pollen dans les fleurs, un parallèle visible et facile pour expliquer la fécondation masculine. Un autre exemple, les oiseaux pondent des œufs, un parallèle visible et facile pour expliquer l’ovulation féminine.

***

Chapitre 6 : Étude des langues

Partie 1

~1~

Après le 10e anniversaire d’Éris, elle était devenue plus obéissante. Elle écoutait également attentivement les cours, et le nombre de fois où j’étais frappé diminua.

J’étais libéré de la peur de la violence quotidienne et mon cœur était plus calme.

Pour cette raison, j’avais commencé mes propres études.

Tout d’abord, j’avais commencé une enquête grossière sur l’histoire du monde à partir du livre d’histoire que j’avais trouvé dans la bibliothèque.

Selon ce livre, le monde avait commencé il y a 100 000 ans et c’était une histoire vraiment fantastique.

Basé sur le tableau chronologique, c’était quelque chose comme ça.

— Il y a 100 000 ans —

Il y avait 7 mondes à l’époque, et chacun était régi par un dieu. Ils étaient appelés « Les dieux des temps anciens ».

Les dieux sont différents pour chaque monde.

Le monde humain, le Dieu Humain.

Le monde des démons, le Dieu-Démon.

Le monde du dragon, le Dieu Dragon.

Le monde des bêtes, le Dieu Bête.

Le monde de la mer, le Dieu de la Mer.

Le monde céleste, le Dieu des Cieux.

Le monde vide, le Dieu Néant.

À ce moment-là, il y avait quelque chose comme une barrière qui isolait le monde, et il n’y avait pas de moyen facile de voyage.

Les citoyens d’un des mondes ne connaissaient même pas l’existence d’autres mondes. Les seules personnes qui connaissaient l’existence des autres mondes faisaient partie des Dieux, des individus qui avaient des pouvoirs très importants.

*

— Il y a 10 000 - 20 000 ans —

Un dieu-dragon maléfique était né dans le monde des dragons. Il possédait un pouvoir exceptionnel et avait détruit les barrières entre les mondes, et il commanda aux « 5 Guerriers Dragons » de détruire les autres mondes.

Les citoyens des autres mondes avaient vu leurs mondes détruits et étaient continuellement chassés, finalement ils s’étaient échappés dans le monde des humains.

Après cela, à cause de ces événements, les « 5 Guerriers du Dragon » avaient trahi le Dieu Dragon, et le chef des « 5 Guerriers du Dragon », l’Empereur-Dragon, avait fait équipe avec les 4 Rois-Dragons et s’était battu contre le Dieu Dragon exceptionnellement puissant. Un match à mort à 5 contre un avait été fait, et à la fin, il avait fini par perdre.

À cause de cette bataille, le monde du dragon avait été détruit. À la fin, il ne resta plus que le monde humain, qui était ce monde.

*

— Il y a 8 000 - 10 000 ans —

Cette ère était appelée l’âge du chaos. Les ancêtres de la race humaine entrèrent ici dans une guerre chaotique contre les citoyens des autres mondes.

Il n’y avait presque aucune donnée relative à cette époque, mais selon les chercheurs, après très longtemps, chaque race fut respectivement séparée.

Les races bestiales restaient dans la forêt, la race marine gouvernait les océans et la race céleste contrôlait les hautes terres. La race des dragons avait été presque exterminée et ils s’étaient cachés. La race venant du néant pouvant vivre n’importe où, donc ils étaient partout.

Et puis, seules la race humaine et les races démoniaques se battaient sans cesse dans les plaines. À cette époque, le continent central et le continent des démons étaient liés ensemble, on l’avait appelé le grand continent.

*

— Il y a 7 000 ans —

Avec l’avancement de la magie et des compétences martiales, la population avait également augmenté.

À cette époque, il y avait la guerre entre les humains et les démons, et tout comme ces mots le disaient fort bien, c’était une énorme collision frontale entre la race humaine et les races démoniaques.

Dans mon monde précédent, on aurait pu dire que cela ressemblait vraiment à une guerre mondiale. La guerre n’incluait pas seulement la race humaine et les races démoniaques, d’autres races étaient aussi impliquées dans cette longue guerre.

*

— Il y a 6000 ans —

La guerre homme-démon avait produit pendant 1 000 ans une longue série de batailles féroces, mais le héros Alus et ses 6 compagnons avaient vaincu les « 5 grands rois démons » et le « grand empereur des mondes démoniaques Kishirika ».

D’après les écrits seuls, le Grand Empereur était probablement une femme, mon esprit avait soudainement eu une image d’Éris qui riait à haute voix, portant un ensemble complet de vêtements SM.

En parlant du héros Alus... n’était-ce pas ce héros qui combattit un dragon maléfique ? [1]

*

— Il y a 5 500 ans —

Avec beaucoup de naïveté et d’ignorance de la part de la race humaine, en plus de se croire puissants après avoir vaincu les races démoniaques, ils s’étaient fréquemment battus avec les autres races.

Il y avait aussi des guerres civiles, et les batailles étaient monnaie courante. De plus, les races démoniaques étaient traitées comme des esclaves à utiliser.

Cela avait presque duré 500 ans.

*

— Il y a 5000 ans —

La deuxième Grande Guerre entre humains et démons avait débuté, comme pour se venger des 1000 ans de haine, le « grand empereur du monde démoniaque Kishirika » avait de nouveau levé les bannières.

Encore une fois, c’était Kirishika. Était-ce le titre attribué à la famille régnante ? Mais il semblerait que ce n’était pas ça, le Grand Empereur du Monde Démon était une immortelle, et même si elle mourait, 1000 ans plus tard, elle pouvait être ressuscitée.

Vu qu’elle se faisait appelée comme le Grand Empereur, cela signifiait qu’elle était beaucoup plus puissante que les autres empereurs.

Les races démoniaques, les races bestiales et les races maritimes avaient formé une alliance pour détruire la race humaine, conduisant celle-ci à quasi disparaître.

*

— Il y a 4 200 ans —

La 2e guerre homme-démon se termina, la race humaine qui aimait les guerres, avait fini par renverser la situation après 800 ans de batailles amères.

C’était grâce aux réalisations du chevalier d’or Aldebaran.

Cet personne était un homme avec une longue histoire louche derrière lui. Mais il avait vaincu une armée de 10 000 par lui-même. Il avait vaincu toutes les personnes puissantes en face et avait combattu le grand empereur dans un duel 1 contre 1.

À la fin, il avait effectué une action bien spéciale, séparant le grand continent en perçant un grand trou, et créa la mer environnante de Ringus.

Basé sur une théorie, il s’appelait le Dieu Humain. L’Aldebaran que je connaissais était capable de tuer n’importe qui s’il utilisait son talent ultime, mais le chevalier d’or de ce monde était ridicule. [2]

Même s’il y avait beaucoup de détails suspects, finalement, à la fin de la guerre, le continent fut divisé en deux, et le fait qu’il y avait un nouvel océan formé en son milieu était la vérité.

En tout cas, il fut heureux que le continent se divisa en deux, car la paix tant attendue était enfin arrivée.

*

— Il y a 4 200 - 1 000 ans —

L’ère passa vite, le monde fut en paix, mais les races démoniaques étaient chassées du continent central.

La race humaine avait utilisé des méthodes rusées et avait scellé les races démoniaques sur le continent des démons.

Les sols du continent central étaient en effet très fertiles et extrêmement adaptés pour y vivre. Mais le continent des démons était un endroit qui recueillait facilement le mana et était stérile.

La race humaine força lentement toutes les races démoniques humbles vers le continent des démons, comme si elle tordait les cordes lentement pour serrer le nœud coulant sur leur cou, scellant le continent des démons.

Ils avaient développé un accord tacite avec les autres races, pour éviter une autre guerre entre humains et démons.

Les races démoniaques avaient peut-être essayé de résister et utilisèrent des liens étrangers pour faire pression sur leur adversaire, mais aucune guerre n’avait éclaté.

La manière dont les choses s’étaient déroulées comportait des zones d’ombres, mais il était devenu évident que les races démoniaques étaient incapables de sortir du continent des démons.

En raison de l’environnement hostile et de la concurrence pour les ressources limitées, les races démoniaques tombèrent facilement dans une sorte de guerre civile.

Les races démoniaques s’étaient adaptées à leur environnement, mais la population avait beaucoup diminué.

*

— Il y a 1000 ans —

Dans cette longue histoire, il y avait eu pas mal de démons-rois et d’empereurs-démons, mais le seul dieu-démon que l’on connaissait était Laplace [3]. Ce dieu Démon Laplace avait immédiatement rassemblé les races démoniaques et subjugué le continent des démons. Les archives de cette guerre existaient toujours, et elles étaient transmises par les chroniques militaires.

Même maintenant, Laplace était l’idole au sein du continent des démons. Laplace avait créé un royaume unifié des démons, et avait continué à nourrir les races démoniaques avec une main ferme.

*

— Il y a 500 ans —

Laplace commença soudainement une campagne militaire.

Les races bestiales et les races maritimes avaient été très dures à convaincre, mais Laplace avait commencé à attaquer le continent central.

La race humaine était dans un combat amer qui était sans équivalent dans le passé. D’abord, l’armée de Laplace avait envahi le sud, et les armées de la race humaine s’étaient rassemblées là.

Les dragons rouges s’étaient installés sur le continent central et les montagnes ne pouvaient pas être franchies.

La région du Nord étant également attaquée, les forces humaines avaient été divisées et la zone sud était tombée en même temps.

La situation se transforma rapidement en une attaque en tenaille. Effectuant des attaques de 2 directions différentes, ils avaient attaqué la zone ouest.

*

— Il y a 400 ans —

La race humaine acculée avait finalement sorti son atout, les 7 héros avaient persuadé les races maritimes de libérer le blocus de l’océan et permis l’accès au royaume de Milis.

Les raisons pour lesquelles le royaume de Milis n’était pas attaqué étaient nombreuses, il y avait une barrière de Saint-Millis qui l’entourait et une robuste armée de chevaliers saints, et il y avait de mauvaises conditions pour permettre à une armée d’accoster, etc.

Et aussi, la raison pour laquelle ils étaient pris au piège était due à la grande forêt dans le côté nord. Les races démoniaques et les races bestiales avaient formé une alliance, et n’avaient pas permis au royaume de Milis de bouger facilement.

Ainsi, les 7 héros avaient persuadé les races de bêtes, mais même si vous dites « persuader », c’était quand même les 7 personnes qui avaient enlevé les enfants des différentes tribus afin de les garder en otages et les avaient menacées. Après beaucoup actions, cela avait été considéré comme étant une aide reçue pour leurs enfants.

Étais-tu en train d’essayer de me tromper ?

Le jour de la bataille finale, le dernier royaume laissé à la race humaine était le Royaume de Milis, qui avait rassemblé toute son armée pour résister. Après quelque temps, les 7 héros avaient mené les chevaliers saints et les races bestiales, et avaient assailli l’armée de Laplace.

Après une bataille féroce, 4 des 7 héros étaient morts, mais toute l’armée principale de Laplace avait été complètement mise en déroute, et avait scellé avec succès le dieu-démon Laplace.

Les trois seuls survivants étaient, le dieu-dragon Urupein, Kaaruman, Perugius.

Ils étaient appelés les « trois héros qui ont vaincu le dieu-démon ».

... Vous ne l’avez pas vaincu, n’est-ce pas ?

Laplace avait été vaincue, mais la race humaine était également épuisée et il était impossible de continuer à se battre. Par conséquent, un traité avait été signé avec un roi démon plus modéré.

Ils enlèveront le blocus du continent des démons, et les races démoniaques pourraient voyager librement vers d’autres continents.

La discrimination envers les races démoniaques était également interdite. En d’autres termes, dans mon monde, c’est la déclaration universelle pour les droits de l’homme.

*

— L’ère actuelle —

La discrimination envers la société des races démoniaques était toujours aussi profonde qu’auparavant, mais dans l’ensemble, on pouvait dire qu’elle était pacifique.

Sur cette base, j’avais finalement clarifié deux choses.

1) La raison pour laquelle 7 est un nombre porte bonheur.

Ceci était dû à l’histoire. 7 Mondes, 7 héros. Le nombre porte-bonheur était de 7, le nombre porte-poisse était de 6. Les << 5 Guerriers du Dragon >> et les << 5 Rois des Démons >> avec le boss, cela faisait 6.

2) La race aux oreilles longues (elfes), la race des charbons (nains), la petite race humaine (les halfings) et de nombreuses races étaient associées aux races démoniaques, et il y avait même une théorie sur l’Âge du Chaos.

Peut-être y avait-il quelque chose en rapport avec la race du néant qui était apparue plus tôt, et certaines races qui n’étaient pas restreintes par l’âge.

Le grand empereur du monde des démons, Kishirika, était comme ça, et il y avait beaucoup de rois démons

Le fait de maintenir un corps immortel était peut-être une magie utilisée dans ce royaume.

Notes

  • 1 C’est une référence au jeu vidéo Dragon’s Quest
  • 2 C’est une référence à la série Saint Seya (les chevaliers du zodiaque en France)
  • 3 Le « démon » de Laplace existe bien : en voici une explication « Une intelligence qui, à un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était suffisamment vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome ; rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. »

***

Partie 2

~2~

En raison du temps passé à apprendre l’histoire, je connaissais plus ou moins les langues de ce monde.

Les langues communes dans ce monde étaient.

– Le continent central, le langage humain

– Le continent Milis, la langue du Dieu bestial

– Le continent céleste, la langue du Dieu céleste.

– Le continent Begaritto, la langue du Dieu combattant.

– Le continent des Démons, la langue du Dieu démon.

– Toute les mers, la langue du Dieu de la mer

En tout cas, les différents continents utilisaient des noms qui étaient liés à leurs dieux. Mais seule la race humaine n’utilisait pas un nom comme la langue du Dieu humain, méfiez-vous de la punition divine.

Le langage humain dans le continent central pouvait être divisé en 3 types, il y avait quelques différences dans les différentes langues humaines. Mais les seules différences ressemblaient à celle existant entre le français de la métropole et le français des îles.

J’utilisais le langage humain de la région occidentale dans le continent central, et la langue de la région occidentale était également utilisée dans le nord. Mais il valait mieux ne pas l’utiliser ailleurs.

Il était de notoriété publique que la région de l’Ouest avait des gens riches, donc les gens mauvais étaient attirés par eux.

Le continent Milis était divisé en région du Nord et la région du sud, la région du nord utilise la langue du Dieu bestial, et la région du sud utilisait le langage humain.

Il y avait des gens de la mer qui résidaient dans l’océan, même si je ne savais pas où j’avais entendu parler des gens de la mer, mais je n’avais jamais vu leur ville.

~3~

En plus de mon salaire mensuel, je vendais mes figurines, je faisais du travail à temps partiel durant mon temps libre (faire des choses diverses pour Philip, et revendre des choses que j’avais achetées il y a plusieurs mois).

Chaque jour était une journée chargée, et j’avais finalement gagné quelques petits changements.

J’avais suffisamment d’argent pour m’acheter « la magie d’invocation de Shigu », mais ce livre avait déjà été acheté par quelqu’un d’autre.

Je m’intéressais à la magie d’invocation, mais je ne pouvais rien y faire. Je ne pouvais pas acheter quelque chose qui était déjà vendu.

Je pensais à dépenser les pièces de monnaie dans ma main, et quel genre de choses pouvaient être achetées avec 5 pièces d’or. Cette fois-ci, un livre sur les langues étrangères me vint à l’esprit.

Après avoir regardé les histoires dans les livres historiques, et vu les langues dans les annales, je pensais soudainement qu’il était important d’apprendre les langues.

Donc, je commençais à apprendre d’autres langues.

Tout d’abord, je partis voir Ghyslaine qui connaissait aussi la langue du Dieu bestial, et voulant apprendre la langue du Dieu Démon, j’avais écrit une lettre à Roxy, la laissant me dire ce qu’elle savait.

~4~

J’avais 9 ans, ça faisait déjà 2 ans que j’étais devenu le tuteur à domicile pour Éris.

J’avais passé une année à apprendre la langue du Dieu bestial, il fallait dire que Ghyslaine m’avait beaucoup aidé. Il n’y avait pas non plus besoin de passer beaucoup de temps, les mots à retenir n’étaient pas nombreux, tant que vous connaissiez la formule, tenir une conversation était facile.

Dans le passé, j’étais très mauvais dans l’étude des langues étrangères, mais la mémoire n’était pas mauvaise. En ce moment, j’apprenais la langue du dieu démon, et les livres de langue des races démoniaques étaient très bon marché.

Le propriétaire de la librairie avait également dit ceci.

« Je ne sais pas ce qui est écrit sur le dessus, tu comprends ? »

Cela valait 7 pièces d’argent, mais après la négociation, je l’avais acheté pour 6 pièces d’argent

Après cela, encore 3 mois passèrent. Le travail de traduction était assez difficile. En d’autres termes, non, je vais juste le dire directement. Je ne savais même pas ce qui était écrit dessus.

Au moins, dites-moi le sujet et peut-être que je pouvais combler les lacunes.

Mais je n’en connaissais même pas le contenu, et je ne pouvais qu’abandonner quand je n’y arrivais pas du tout.

Il est facile d’apprendre la langue du Dieu bestial grâce à Ghyslaine, mais cela ne s’arrêtait pas là. Parce que j’avais le livre que j’avais utilisé comme matériel d’enseignement « la légende de Pérugius ». Même si ce n’était qu’une aide supplémentaire, avec le livre « la légende de Pérugius » à côté de ma main, il était beaucoup plus facile de trouver le vocabulaire.

Mais je ne comprenais pas du tout la langue démoniaque. Comment les archéologues avaient-ils lu les mots ? Je croyais que c’était facile de trouver le vocabulaire.

Essayer de chercher le vocabulaire, envisager toutes sortes de possibilités, hmm ça devrait être quelque chose comme ça.

Hmmm, eh bien, je ne savais pas du tout quel vocabulaire c’était. Je n’en avais absolument aucune idée.

~5~

Un jour, j’avais finalement reçu la réponse de Roxy, je n’avais reçu aucune nouvelle d’elle depuis plus d’un an, et j’avais pensé que quelque chose de mal était arrivé à ma lettre, ou alors que Roxy n’était plus au royaume de Shirone.

Je l’avais finalement reçu. Le simple fait d’avoir cette lettre seule me faisait me sentir fou de joie, Shishou va-t-elle toujours bien ?

Je retenais mes sentiments impatients et j’avais pris la lettre tendue par la femme de chambre.

La lettre... ou cela ressemblait plus à un colis. À l’intérieur se trouvait une lourde boîte en bois, pas vraiment grande, c’était à peu près la taille d’un annuaire téléphonique.

J’avais sorti une lettre et un livre relativement épais de la boîte. Il n’y avait pas de titre sur le livre, et il y avait un cuir d’animal qui recouvrait la couverture. Cela ressemblait à une couverture d’un annuaire téléphonique.

J’allais d’abord jeter un coup d’œil à la lettre.

Avant de l’ouvrir, je la reniflais, et il y avait l’odeur personnelle de Roxy.

« À Rudeus-sama

J’ai lu ta lettre que tu as envoyée, cela fait un certain temps, et tu as déjà tellement grandi.

Je ne pensais pas que tu allais réussir à devenir le précepteur de la petite-fille de Fedoa, cela m’a vraiment étonné.

Par coïncidence, j’ai échoué à l’entrevue pour ce travail. Peut-être que cela a à voir avec les connexions.

Si je n’étais pas en train de faire le travail du tuteur à la maison du Prince, peut-être devrais-je être jalouse.

Non seulement cela, tu as rencontré l’épéiste de niveau Roi Ghyslaine, et tu es même pris en tant que disciple.

Ghyslaine est un personnage très célèbre, peu importe comment on la voyait, elle est numéro 4 dans le style du Dieu de l’épée

Soupir, le Rudeus de 5 ans qui m’avait regardé en cachette est parti.

Tu es maintenant une personne qui est devenue distante.

Je vais aller au vif du sujet.

Tu veux apprendre le langage du Dieu démon, n’est-ce pas ? Il y a beaucoup de gens dans les différentes tribus démoniaques qui ont leur propre magie unique que la race humaine ne connaît même pas.

Il n’y a probablement pas de documents sur eux, si tu sais comment parler dans la langue du Dieu démon, une fois que tu iras dans ces tribus à l’avenir, tu pourras apprendre beaucoup de choses. Bien sûr, tu dois construire une bonne relation.

Même si c’est impossible pour les magiciens moyens, mais si c’est toi, Rudeus, cela devrait être facile.

Avec mes attentes pleines d’espoir, j’ai écrit du matériel pédagogique pour toi, je l’ai écrit de ma main. J’ai passé pas mal de temps là-dessus, et s’il te plaît garde-le bien, et je serais heureuse si tu ne le jetais pas ou ne le vendais pas.

Si je vois cela dans une librairie, je vais probablement pleurer...

En parlant de magasins, il y a quelques jours, le prince a couru secrètement à la ville et il a acheté une figurine qui me ressemblait.

Les robes sont amovibles, et même les grains de beauté sur mon corps sont les mêmes, je ne comprends vraiment pas du tout...

S’il n’y a rien qui se passe, je vais envoyer cette lettre.

De Roxy

PS Si tu portes une baguette magique dans un groupe d’aventurier, tu pourras être généralement reconnu comme un magicien. »

Je vois.

Cet incident à propos de ta baignade était un malentendu, je ne t’avais pas vu. Je ne l’avais vu que par coïncidence, c’était vraiment une coïncidence.

Même si je connaissais le moment de la baignade de Roxy, le fait que je l’avais vu était une coïncidence, et le moment où j’étais allé consciemment faire du jogging à ce moment-là, une coïncidence totale.

Mais revenons à la lettre, Ghyslaine était donc la numéro 4 ?

Dieu de l’épée, empereur de l’épée et roi de l’épée ?

Ah, il y avait 2 Empereurs de l’épée non ? Donc, il n’y avait qu’un seul roi de l’épée ?

Puisqu’il y avait d’innombrables personnes dans ce monde qui utilisaient le style du dieu de l’épée, je pensais qu’il y a plus de 10 personnes qui étaient des rois de l’épée, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il y en avait uniquement une.

Et aussi, la statue de Roxy semblait être arrivée là par hasard, le prince avait vraiment de bons yeux.

Ahh, en parlant de cette chose.

Le livre qui avait été envoyé était écrit à la main par elle. Je n’étais pas sûr de ce qui y était écrit, mais vous n’aviez pas besoin d’attendre une demi-année pour le savoir, n’est-ce pas ?

C’était écrit spécifiquement pour moi, donc j’étais sûr que c’était un guide pour lire le langage du dieu démon, donc j’allais travailler dur pour l’apprendre.

Je m’asseyais correctement et ouvris le livre.

MAINTENANT LECTURE...

Hehe, Rudeus entra en mode dévoreur de livre.

« Ceci est vraiment trop incroyable. »

Je regardais le contenu du livre et j’avais vraiment du mal à contenir mes émotions.

Ceci était un livre de matériel pédagogique, et il ressemblait plus à un dictionnaire. Il traduisait tout le langage du Dieu démon dans le langage des humains.

Ceci était probablement référencé à partir des livres encyclopédiques se trouvant dans le palais de Shirone.

Chaque mot avait une description détaillée, même la prononciation était également là, c’était une étude vraiment complète.

Mais ce n’était pas aussi émouvant que cela, la dernière moitié du livre contenait toute la connaissance des tribus.

Vous ne pouviez pas faire cela dans cette tribu, vous ne pouviez pas le faire dans une autre tribu, et il y avait un dessin latéral assez mal fait l’expliquant « C’est un tracé spécial !! »

Le fait que Roxy avait écrit ceci de tout son cœur était vraiment charmant

Le contenu le plus détaillé sur la tribu de Migurd contenait en réalité 5 pages. Roxy, pour m’avoir fait connaître sa tribu, avait fait des efforts, et j’en ressentis vraiment tout son charme.

« Fondamentalement, la tribu de Migurd aime les choses douces. »

Étais-tu sérieuse ?

Mais revenons à ce livre, je devais vraiment tirer mon chapeau à Roxy si ce livre avait été écrit en moins d’un an.

S’il y avait une chance de la rencontrer, s’il te plaît laisse-moi lui lécher les pieds. Je suis sûr que ce sera délicieux.

Eh bien.

Ce livre pouvait être considéré comme un matériel d’enseignement très instructif, et même si mes résultats n’étaient pas bons dans le passé, mon pouvoir de mémorisation de ce corps était exceptionnellement bon.

Dans un autre semestre, je devrais être capable de comprendre complètement ce livre. Au moins, je voulais dire quelques phrases simples.

J’allais travailler dur.

***

Partie 3

~6~

Point de vue de Ghyslaine

Rudeus commença à se mettre à l’écart dans la pièce, il essayait de faire quelque chose encore, sa jeunesse m’étonnera toujours.

Quand je l’avais rencontré pour la première fois, j’avais senti que ce n’était pas vraiment un jeune homme fiable, et que c’était ce Paul trop confiant qui avait fini par flatter son enfant et l’avait poussé avec force jusqu’ici.

J’avais une dette envers Paul.

Je n’avais pas d’autres sentiments que celui-là, mais j’avais une dette. Même s’il ne pouvait pas être le tuteur à la maison d’Éris, j’exprimerais mon désir pour qu’il reste dans la maison.

C’était de cette manière que je croyais que les choses allaient se passer.

Mais il avait réussi à gagner la confiance d’Ojou-sama en un clin d’œil, et avait réussi à atteindre le poste de tuteur à domicile.

L’incident du kidnapping avait été planifié par Rudeus seul, bien que j’avais entendu dire que le majordome était avide et avait profité de cet incident, quand je m’étais précipitée sur la scène, Rudeus combattait les deux hommes qui avaient été embauchés par le maître d’hôtel à égalité.

Même si je n’en étais pas tout à fait certaine, malgré l’affrontement avec un épéiste classé de style du Dieu du Nord, il avait utilisé deux types de magie différents ou peut-être une combinaison de celles-ci, les avait submergés d’une manière vraiment unique.

Bien qu’ils l’avaient certainement sous-estimé, étant donné que c’était un enfant, avoir ce sens de la bataille à cet âge était une chose innée. Même si c’était moi, si je commençais une bataille à plus de 100 mètres, j’allais probablement perdre.

Non seulement sa capacité de combat, il avait créé une sorte de programme d’apprentissage pour Ojou-sama, et avait effectivement progressé dans ces matières.

Ses cours étaient aussi très faciles à comprendre, je ne pensais même pas que je pourrais aussi apprendre à lire et à écrire et à faire des maths, voire même recevoir une baguette magique...

J’étais étiquetée comme la délinquante dans mon village, j’avais été emportée par un épéiste itinérant avant même que j’eusse 10 ans, et j’étais devenue une Épéiste de rang Saint, mais j’avais été mise de côté par mon groupe.

J’avais réussi à trouver un groupe qui m’avait acceptée avec beaucoup de difficultés, mais un homme frivole rempli de mauvaises idées m’avait dit que mon cerveau était fait de muscles et que je n’avais pas besoin de réfléchir.

Si je revenais maintenant, quelles expressions les gens du village montreraient-ils, juste en y pensant, cela me faisait retrousser les coins de mes lèvres avec un sourire.

Je ne pensais pas pouvoir apprendre autant de choses d’un enfant suffisamment jeune pour être mon fils.

Après la dissolution de mon groupe, j’avais mené une vie où j’avais été volée tous les jours, se faire voler jusqu’à ce que je sois sans le sou.

Depuis que Shishou m’avait rigoureusement discipliné de ne pas prendre de choses aux autres, je n’avais rien volé.

Sans emploi et à jeun, à l’heure où j’avais failli mourir de faim, c’est Sauros-sama et Éris-sama qui m’avaient sauvée.

Le respect que j’avais pour les deux était également étendu à Rudeus.

Mon maître... Le Dieu de l’épée allait probablement se fâcher et dire quelque chose comme « Est-ce que ce gosse est digne d’être classé comme moi ?! », alors je le nommerais juste Rudeus, Sensei.

Je traiterais Rudeus avec le respect d’un Sensei. Il avait vraiment beaucoup de patience, étant capable de m’apprendre les maths et la magie.

Même si j’avais essayé de travailler dur dessus, je n’étais pas une personne avec une bonne mémoire, j’allais commettre les mêmes erreurs encore et encore.

Même si c’était le cas, Rudeus n’avait jamais montré aucun signe d’agacement, et m’enseignait sincèrement.

Et aussi, chaque fois qu’il m’enseignait quelque chose, c’était une méthode différente pour me permettre de comprendre le concept.

Et grâce à ses efforts, j’étais capable de maîtriser complètement la magie élémentaire du feu et de l’eau en moins de 2 ans.

Je n’étais pas certaine si c’était le plan d’éducation de Rudeus, il n’avait pas immédiatement commencé des leçons pour nous enseigner le rang intermédiaire, mais avaient commencé des leçons pour nous entraîner à utiliser des incantations silencieuses.

Dans la situation où l’on ne pouvait pas utiliser nos deux mains, on pouvait toujours utiliser la magie simple. C’était assez logique.

Donc, c’était très facile à comprendre, et une fois que je pouvais comprendre, je pouvais y mettre de l’effort.

Mais peu importe combien j’essayais, j’étais incapable de le faire. Mon Shishou qui était classé Dieu de l’épée m’avait dit d’innombrables fois d’être « Logique ».

« Être “logique”, se réfère aux fondamentaux.. »

C’était le conseil en or de mon Maître Dieu de l’épée (Shishou), l’entraînement dans les fondamentaux après une longue période de temps, me permettra logiquement d’atteindre l’essence même de l’épée.

La jeune moi qui détestais m’entraîner dans les fondamentaux, mon Shishou m’y entraînait inlassablement. Il avait continué à répéter les leçons pour me laisser pratiquer.

J’avais finalement atteint la force d’un roi d’épée, même si je ne méritais pas.

L’entraînement de Rudeus ressemblait beaucoup à l’entraînement de mon ancien maître.

« Je veux utiliser une magie plus puissante. »

Je pense que cela suffisait.

Dans un combat réel, la personne la plus fiable n’était pas un magicien avancé qui prenait beaucoup de temps à incanter pour utiliser une magie puissante, mais un magicien classé élémentaire ou intermédiaire qui pouvait utiliser ingénieusement la magie selon les situations.

J’avais toujours pensé qu’un magicien était inutile pendant les duels contre les ennemis, mais j’avais complètement changé d’avis après avoir vu Rudeus. Se déplaçant à grande vitesse tout en utilisant des sorts magiques pour attaquer et gêner l’ennemi, ce genre d’adversaire était un ennemi inimaginable pour un épéiste.

J’avais entendu dire qu’il s’était toujours confronté à Paul en tant qu’opposant, que ce Paul immature allait certainement foncer sur Rudeus et qu’il l’assommera de toute sa force pendant l’entraînement.

J’en concluais que Rudeus avait obtenu une expérience parfaite dans la manière d’agir d’un épéiste. C’était un coup de chance, même Paul faisait parfois quelque chose d’utile.

Cependant, cela aurait pu être une erreur, et Rudeus pourrait trouver inutile de se battre, et finirait par enterrer son talent.

Il n’avait pas de talent dans le style du Dieu de l’épée. Il cherchait trop les choses rationnelles, et il réfléchissait trop également.

Former ces fondamentaux à partir d’une base rationnelle, et l’exécuter avec des moyens encore plus rationnels, aboutira à une conclusion illogique.

Bien que ce n’était pas une mauvaise chose quand je considérais le caractère de Rudeus, mais je craignais que son entraînement à l’épée fût basé sur ses connaissances en magie.

Pourtant, c’était complètement différent dans le style du Dieu de l’épée où les choses étaient décidées en un battement de cœur, comparé à la préparation des possibilités infinies quand on faisait le premier pas.

Paul ne lui avait probablement pas dit qu’il était plus apte au style du Dieu du Nord.

Malheureusement, je ne savais pas comment utiliser ce style d’épée, donc je ne pouvais pas le lui apprendre. Mais j’avais mes relations, si 3 ans plus tard, Rudeus voulait apprendre l’épée, j’allais le présenter à un utilisateur du style du Dieu du Nord.

La seule chose que j’avais faite était de continuer à lui enseigner les bases du style du Dieu de l’épée.

S’il avait les fondamentaux, il devrait s’améliorer dans le style de Dieu du Nord, s’il l’apprenait.

En fin de compte, s’était-il décidé à poursuivre son entraînement à l’épée ?

Même s’il n’avait rencontré aucun professeur célèbre pour l’enseigner, il réussira probablement encore plus en tant que magicien.

Atteindre le rang de dieu n’était pas quelque chose que les humains pouvaient comprendre, mais il pouvait probablement atteindre le rang d’empereur.

La magicienne nommée Roxy avait dû s’interroger sur la façon de l’éduquer pour l’avenir. Même si je pensais qu’elle était très embarrassée de quitter Rudeus, je n’avais aucunement l’intention de la blâmer.

Au contraire, je devrais probablement la remercier, grâce à elle, j’étais capable d’utiliser la magie.

Apprendre d’un enseignant stupide ne fera que freiner la croissance de l’élève. Peut-être arrivera-t-il un jour où je m’apercevrai qu’une autre personne lui avait appris l’épée.

Plus j’y pense, plus je me sentais perdue.

Je ne savais pas ce que faisait Rudeus. Car même si c’était un jour de repos, il était différent de l’insouciante Ojou-sama, et il faisait habituellement quelque chose de nouveau.

Récemment, il avait dit qu’il voulait apprendre la langue du Dieu bestial, et après le dîner il portait un livre dans sa main et allait dans ma chambre.

Un langage qui ne pouvait être utilisé que dans l’immense forêt, même si vous l’appreniez, que pouviez-vous en faire ?

Mais Rudeus n’avait passé qu’une demi-année à l’apprendre, il n’était pas difficile de s’exprimer dans la langue du Dieu bestial, et il pouvait probablement tenir parfaitement une conversion quotidienne.

« Avec ça, je peux probablement aller à la [Grande Forêt] ».

Pourquoi voulait-il aller là-bas, dans la zone scellée, je le lui demandais.

« Eh ? Non, comment dois-je le dire ? Ah, je peux probablement rencontrer des filles mignonnes, les nekomimi. »

Je crois que c’était à ce moment que je me rendis compte que cet enfant était en effet le fils de Paul, héritant du sang du Greyrat.

C’est vrai, les membres de la famille Greyrat me lançaient toujours des regards étranges. En tant que femme, même si on me regardait fixement, je ne me sentirais pas mal, mais ce n’était pas le cas.

Les points où ils regardaient étaient étranges.

La plupart des mâles iront regarder ma poitrine. Ils allaient d’abord regarder le visage, puis prétendre regarder ailleurs en regardant ma poitrine.

Ensuite, ils jetteront leurs yeux plus bas, vers le ventre, entre mes jambes et mes cuisses, et si mon dos était face à eux, ils regarderont mes fesses.

Même si ça ne me dérangeait pas vraiment.

Mais les mâles Greyrat étaient différents.

Je pensais d’abord qu’ils regardaient mon visage et mes fesses.

Eh bien, si c’était juste de jeter un coup d’œil, puisque je ne m’attendais pas à ce qu’ils passent à l’étape suivante.

Paul était aussi ce genre de personne curieuse. Même si je pensais à quelque chose comme ça, je sentais que leurs yeux regardaient quelque chose d’étrange.

Les regards étaient légèrement au-dessus de ma tête, et si vous dites qu’ils regardaient mes fesses, c’est un peu trop bas.

Je pensais savoir où ils regardaient, et c’étaient en fait les oreilles et la queue.

Éris, Sauros-sama, même Philip-sama.

Avant que je sois sortie pour récupérer Rudeus, je demandais à Philips pourquoi ils avaient regardé les oreilles, et il avait répondu sans aucun changement dans son visage en regardant mes oreilles.

« Parce que la famille “Boreas” aime les races bestiales. »

Et il avait même ajouté que s’il n’avait pas hérité de la noblesse, il était différent, car c’était un « Notos » [1].

« Il est le fils de Paul, le fait qu’il aime les jolies filles ne lui fera pas tort. », a-t-il ajouté.

À ce moment-là, j’avais pensé que ce serait probablement quelque chose comme ça. Mais je ne pouvais pas croire que Rudeus soit le fils de Paul après avoir vu à quel point il était gentleman.

En outre, c’était une personne travailleuse que Paul ne pouvait égaler, et c’était aussi une personne diligente que Paul ne pouvait jamais égaler, finalement c’était une personne austère que Paul ne pouvait jamais égaler... ce n’était pas vrai.

En tout cas, je pensais qu’il pouvait ne pas être le fils de Paul, c’était la vérité. Mais j’avais changé d’avis, il était vraiment le fils de Paul.

« Tu es le fils de Paul. La seule race humaine avec sa langue commune est incapable de te satisfaire. »

« Arrête avec la plaisanterie. S’il te plaît, ne dis pas ce genre de choses. »

Non, en fait ce n’était pas une blague sur le fait qu’il allait vraiment le faire devenir un play-boy. Dernièrement, les regards qu’Éris faisait à Rudeus devenaient étranges.

Même si je ne comprenais pas très bien la relation entre les hommes et les femmes, je la connaissais depuis toujours.

La même chose s’était produite quand Zenith avait été attirée par Paul.

Dernièrement, Rudeus semblait avoir appris la langue du Dieu démon. Après les races bestiales, était-ce les races démoniaques ?

Ce jeune prévoit-il de conquérir les filles du monde entier ?

Paul avait également dit quelque chose de similaire, en disant qu’il allait courir partout sur le continent central et établir une sorte de harem.

À la fin, Zenith l’avait attrapé et il avait abandonné, mais le fils semblait avoir pris la relève, vraiment, cette paire de père et fils sans valeur...

Non, je devrais respecter Rudeus. Le seul que je devrais mépriser était Paul. Rudeus disait juste cela, et il n’avait encore rien fait.

Il n’avait encore rien fait.

C’était un jeune homme respectable.

Hum.

« Quel est le problème Ghyslaine ? »

Quand je pensais à ça, Éris était apparue devant moi, elle avait beaucoup grandi en ces deux années.

La première fois que je l’avais vue il y avait environ 5 ans, j’avais d’abord pensé qu’elle était une fille obstinée et incontrôlable.

La première fois qu’elle avait assisté à des cours d’épée, je lui avais donné tellement « d’amour douloureux » qu’elle ne pouvait même pas se lever.

Elle avait pris une épée de bois au milieu de la nuit pour m’attaquer. Même si elle ne se vengeait pas et était plus obéissante, elle attendait avec des yeux perçants les prochains mois pour se venger.

J’étais une mauvaise personne dans le passé, et je me sentais une affinité pour ses actions.

J’étais comme ça aussi.

Au début, quand elle pratiquait l’épée, elle grognait toujours « Ce n’est pas bon », « je ne veux pas faire ça ». Mais elle était devenue obéissante récemment.

Après la fête de l’année dernière, elle ne faisait pas de bruit et ne se salissait pas.

Plutôt que de dire qu’elle l’apprenait dans la classe de l’étiquette, je pensais qu’il était plus juste de dire qu’elle imitait Rudeus.

Rudeus avait-il dit quelque chose pendant l’anniversaire des 10 ans ?

Il avait dû dire des mots retentissants de Paul qui avaient envoyé des frissons dans son ventre.

Au fait, à l’anniversaire de 10 ans, Éris avait dormi dans la chambre de Rudeus.

Ce n’était pas possible... Non, c’était possible.

Mais en tout cas, je ne serais pas surprise si quelque chose se produisait ce soir-là.

Les gens qui pouvaient s’occuper d’Éris pouvaient se compter sur une main.

« Je pense aux affaires de Rudeus. »

« Hm ? Pourquoi ? »

Éris inclina la tête et demanda.

Ses yeux étaient un peu jaloux. Ne t’inquiète pas, je n’allais pas te le voler.

« Je ne sais pas pourquoi il apprend la langue du continent Démon. »

« Il ne l’a pas dit avant ! »

Il avait dit quelque chose ? J’essayais de me souvenir de ce que Rudeus avait dit, mais je ne m’en souvenais de plus rien depuis qu’il avait brusquement commencé à apprendre les langues.

« Qu’a-t-il dit ? »

« Il a dit que cela pourrait être utile à l’avenir. »

À bien y penser, il avait dit la même chose quand il avait enregistré les articles de la boutique et les prix.

En fin de compte, quel usage en avait-il ?

Je repensais aux groupes du passé où le voleur connaissait bien les prix des produits de première nécessité.

Le voleur avait soudainement trouvé un magasin et avait déclaré que le médicament de guérison était à moitié prix par rapport au taux du marché, et je me souvenais des événements passés sur l’achat de produits contrefaits.

Non, maintenant que j’y pensais, si vous ne connaissiez pas les prix courants, vous pourriez acheter des produits de qualité inférieure pour 2-3 fois le prix et ne pas encore le découvrir.

À ce moment-là, j’étais incapable de le dire clairement, mais maintenant que j’y réfléchissais, il valait mieux connaître l’information.

Grâce aux maths que j’avais apprises de Rudeus, je ne serais plus victime d’une arnaque au sujet de la monnaie rendue que je recevais de la part des marchands, mais j’avais vraiment été trompée à plusieurs reprises dans le passé.

Même si j’avais appris les mathématiques, je ne me voyais pas comme un marchand.

« Ne parle pas de ce qui se passe avec Rudeus. Même si nous continuons à penser que nous ne le comprenons pas, si tu es libre, Ghyslaine, m’aideras-tu dans mon entraînement à l’épée. »

Ces quelques jours, elle prêtait toute son attention à l’épée.

Je ne savais pas ce qui s’était passé, mais peut-être qu’elle ressentait quelque chose qui la rendait anxieuse.

Rudeus avait seulement 9 ans maintenant, et comparé à l’Ojou-sama alors, l’actuel Rudeus pouvait être facilement considéré comme plus mature.

Peu importe sous quel angle on l’étudie, Math et Magie, il avait même la capacité de tenir des conversations et avait l’expérience de la société. Même s’il ne suivait pas les convenances de l’étiquette, il était très poli.

Ses actions étaient propres comme un marchand tout en étant un peu humoristiques.

Même si on ne pouvait pas vraiment s’habituer à ses farces de harcèlement sexuel, mais cela pouvait être vu comme son charme.

Avait-il vraiment seulement 9 ans ?

Même pour une conversation normale, il était facile de croire qu’il avait plus de 40 ans.

Maintenant que je pensais à cela, le pays du roi Dragon utilisait souvent ce genre d’escroquerie.

Les bandits qui savaient écrire iront prétendre être des jeunes nobles et envoyer des lettres aux enfants nobles, et après avoir obtenu leur confiance et se rencontrer au hasard, ils les attraperont et les vendront à des marchands d’esclaves.

Je pense qu’Éris aura au moins une chose qui va l’emporter sur Rudeus, c’était l’épée.

J’étais satisfaite de cela.

« Bien. Éris, nous irons au jardin. »

« D’accord ! »

Éris acquiesça avec enthousiasme.

Éris était quelqu’un qui avait du talent dans le style du Dieu de l’épée. Si elle continuait sérieusement sur le chemin de l’épée, elle pourrait me surpasser un jour.

Elle pourrait être seulement de rang intermédiaire, mais avec le résultat de mon enseignement sur les fondamentaux pendant ces 3 ans, il y avait une progression récente.

Quand elle agissait brusquement et rapidement, son corps était déjà couvert de « l’esprit du combattant », et si elle pouvait l’utiliser consciemment, elle pouvait facilement atteindre le rang d’épéiste du style du Dieu de l’épée.

Si elle pouvait le contrôler complètement, elle deviendrait une épéiste de niveau Saint.

Ce sera probablement quelque chose de très proche, même si je n’étais pas sûre de savoir à quel point Éris grandirait, mais si elle pouvait devenir une épéiste de niveau Saint pendant que je lui apprenais, je la laisserais rencontrer Shishou.

Si c’était possible, j’amènerais Rudeus.

Quelle sorte de réaction Shishou fera-t-il quand Shishou les rencontrera ?

Haha, ça me donnait vraiment envie d’y être.

-- Statut --

Nom : Éris Boréas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Un peu violente

Lui parler : Elle va écouter avec attention

Langue : Amélioration de l’écriture aussi

Math : Toujours faible en division

Magie : impossible d’utiliser l’incantation silencieuse

Épée : Intermédiaire classé dans le style du Dieu de l’épée (classement presque avancé)

Étiquette : Imitation d’une dame

Les personnes qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine, Rudeus

Notes

  • 1 Traduction incertaine, dans la mythologie grecque, Notos ou Notus est la personnification du vent du Sud, l’un des quatre vents directionnels. Réputé humide et violent, il est associé à la fin de l’été et est le vent de la pluie et des tempêtes.

***

Chapitre 7 : Promesse définitive

Partie 1

~1~

 

Après avoir vécu diverses choses, j’étais sur le point d’atteindre mes 10 ans.

J’avais passé toute l’année à apprendre les langues, la langue du dieu démon, la langue de la bête divine, ainsi que la langue du dieu combattant.

La langue de Dieu combattant était semblable à la langue humaine, considérant que cela n’était pas très difficile, et cela ressemblait à du français mélangé avec un peu d’allemand dedans.

Les seules différences étaient le vocabulaire et la façon dont les choses étaient exprimées. La grammaire était fondamentalement la même que le langage humain.

Les langues de ce monde n’étaient pas très difficiles. Une fois que vous vous souveniez d’une chose, les autres étaient faciles à appliquer.

Peut-être que cela était affecté par le fait que le monde avait été profondément marqué par la guerre.

Mais il n’y avait pas de contributions littéraires à la Langue du Dieu des Cieux et à la Langue du Dieu de la Mer, et il n’y avait pas de gens qui savaient comment l’utiliser, donc j’étais incapable de les apprendre.

En ce qui concernait l’utilisation de l’épée, j’étais finalement au rang intermédiaire. Éris avait déjà atteint le niveau Avancé en moins de 2 ans, donc on ne jouait pas dans la même cour.

Je ressentais une nette différence de talent.

Mais elle s’entraînait aussi sur ses jours de repos, donc elle était aussi affectée par ça.

J’avais passé du temps à apprendre les langues pendant qu’elle s’entraînait dans l’épée. C’était une chose naturelle qu’il y aurait une différence.

En ce qui concerne la Magie, je m’entraînais dans la précision en faisant des figurines. J’étais capable de faire de petits détails, donc j’avais dû m’améliorer.

Mais même si c’était le cas, j’avais certainement atteint un goulot d’étranglement.

Eh bien, puisque j’irais aller à l’Université Magique pour étudier, il n’y avait pas besoin de se dépêcher.

En tout cas, j’étais déjà dans ce monde depuis près de 10 ans et j’étais profondément ému.

~2~

 

Juste avant un mois de mon anniversaire, Éris et les gens de la maison commencèrent à être occupés, est-ce que quelque chose s’était passé ?

Quelque chose comme une personne importante rendant visite, ou une personne de la famille Greyrat, ou le fiancé d’Éris...

Non, sûrement pas, ça ne pouvait pas être vraiment cela. Comment Éris pouvait-elle avoir un fiancé (Rires) ? Mais je me sentais toujours un peu mal à l’aise, alors j’avais commencé à enquêter.

Je suivais magnifiquement Éris et la trouvais tout heureuse à parler aux domestiques.

Ghyslaine était également là aussi, et il semblerait qu’elle ne m’avait pas remarqué, regardant fixement la nourriture (viande fraîche) destinée au repas.

« Je veux voir Rudeus surpris, il sera probablement ému aux larmes ! »

« C’est difficile à dire, même si Rudeus sera surpris, il est peu probable qu’il le montre sur son visage. »

« Mais il sera heureux, non ? »

« Bien sûr, il a probablement eu beaucoup de difficultés depuis qu’il est devenu membre de la branche de cette famille. »

En fait, je n’avais pas traversé beaucoup de difficultés...

Mais de quoi parlaient-ils ?

Et pourquoi parlaient-elles derrière mon dos ? Même si j’étais confiant, j’avais bien fait, mais peut-être que j’étais le seul à le penser ainsi.

Avais-je posé des problèmes aux membres de cette maison ?

Si j’avais bien fait ça, je serais certain que je pleurerai.

« Nous serons à temps pour l’anniversaire de Rudeus ! »

« Mais si nous nous dépêchons trop, nous ne serons pas en mesure de le faire bien. »

« Si nous ne le faisons pas bien, ne le mangera-t-il pas ? »

« Non, si c’est Rudeus-sama, même s’il se transforme en cendres, il le mangera. »

« Vraiment ? »

« Oui, si Sauros-sama est là. »

Oh, c’était donc de cela qu’il s’agissait ? Vous me préparez une fête d’anniversaire ?

« Si Rudeus n’était pas né dans cette famille... », dit Éris avec de la pitié dans sa voix.

Je vois, après avoir saisi le contenu de la conversation, je quittais l’endroit.

En tout cas, il semblerait que je n’étais pas une personne qui puisse vraiment être montrée au public. C’était vrai, peu importe comment vous l’aviez caché, j’étais toujours le fils de ce type.

Mais je ne le pensais pas de cette façon.

C’était quelque chose que je savais après avoir séjourné ici pendant quelques années.

Le nom d’origine de Paul est Paul Notus Greyrat. « Notus » était le nom noble de Paul, et il avait rompu les liens de la famille « Notus ».

En ce moment, c’était son cousin ou son jeune frère qui en était maintenant à la tête. Eh bien, c’était bien si les choses se terminaient comme ça.

Cependant, certaines personnes ne pensaient pas que les choses avaient pris fin, parce que le chef actuel de Notus était pire que Paul, et ils étaient désireux de changer cela.

Le chef actuel était très sensible et faisait de gros efforts pour éliminer les éventuels candidats qui pouvaient le remplacer.

Même si je ne m’intéressais pas à ce domaine, il y avait des gens qui pourraient penser que le fils de Paul a la famille de Boréas qui le soutenait, et il prévoyait de soutenir le nom de famille Notus.

Les soi-disant détenteurs de l’autorité allaient agir dans l’ombre. Le pire des cas serait l’envoi d’assassins, donc il fallait rester prudent.

Eh bien, revenons à nos moutons, au sujet du statut pitoyable de Rudeus.

J’aurais pu recevoir à l’origine un anniversaire qui aurait été du même niveau que celui d’Éris, mais on me donnait un salaire comme un domestique, donc c’était pitoyable.

Et dans la coutume parmi les coutumes des nobles...

Comme l’anniversaire 10 ans était un jour très spécial, la fête ne pouvait pas être exagérée. Pitoyable, c’était vraiment si pitoyable.

Éris, qui n’avait pas fait depuis longtemps à Sauros-sama une demande égoïste, l’avait prié de l’organiser, et il était décidé qu’il y aurait un anniversaire organisé pour moi en petit comité.

Une petite fête de famille où seuls les gens de la maison assisteront.

Une fête pour moi.

Ne dites pas quelque chose qui me fera pleurer.

Et pour être honnête, c’était vraiment dangereux.

Même si je le savais, mais je n’avais pas réalisé à quel point l’anniversaire de vos 10 ans était si spécial. La fête que je connaissais généralement n’était pas aussi grandiose que l’anniversaire d’Éris, c’était juste une petite fête.

À la fête à laquelle ma famille participait, j’allais y aller [Ah, c’est comme ça, merci ouais.]

Ce genre de réponse.

C’était prévu par Éris, et elle n’avait personne du même âge qu’elle, et tout était fait pour la première fois.

Si je n’étais pas content, elle serait très déçue. On dirait que j’avais besoin de m’entraîner plus dans la magie de l’eau pour simuler les pleurs.

J’étais aussi un gars qui savait lire l’ambiance.

~3~

 

Ce jour-là, le manoir était occupé.

Après les cours, Ghyslaine vint dans ma chambre. C’était rare de la voir si tendue, sa queue était vraiment très haute.

« Bien, j’ai quelques questions que je veux poser à propos de la magie. »

Elle détournait les yeux, on dirait qu’elle m’avait retenue dans la pièce, OK, OK, j’allais abattre cette carte.

« Hoh ~. Quelle est la question ? »

« Puis-je voir une magie classée de niveau saint ? »

« Je peux le faire, mais la ville sera dans les décombres si je le fais. »

« Quelle ? Quel type de magie est-ce ? »

« La magie classée niveau saint que je possède est un sort qui créait des vents violents accompagnés par des orages et des éclairs, envoyer trop de puissance dans cela engloutirait cette ville. »

« C’est vraiment très puissant, j’aimerais vraiment voir ça la prochaine fois. »

J’avais rarement de tels éloges de sa part, c’était probablement un truc pour préparer la bataille.

D’accord, j’allais la taquiner un peu.

« Je comprends. Puisque tu l’as déjà dit de cette façon, d’accord. Si nous voyageons à cheval pendant 2 heures, nous serons en mesure d’aller en dehors de la portée de la magie, partons maintenant. »

Le visage de Ghyslaine vibrait comme une ficelle.

« N-Non, attends. Si nous partons maintenant il sera trop tard quand nous reviendrons, il y a des créatures magiques dans la nature, et c’est très dangereux dans les plaines. »

« Est-ce vrai ? Mais ça devrait aller avec toi, Ghyslaine. Tu as dit que la race bestiale est très sensible aux sons donc ça devrait aller dans la nuit. »

« Mais le fait d’être trop confiant est interdit. »

« C’est vrai, l’utilisation de la magie sainte nécessite aussi beaucoup de mana, nous irons le jour de repos suivant. »

« A-Ahh, c’est bien, nous le ferons la prochaine fois. »

Les choses s’étaient terminées naturellement.

C’était assez intéressant de taquiner Ghyslaine, qui ne réagissait pas normalement aux événements. Quand elle paniquait, sa queue se levait d’un coup, quand je disais quelque chose, que sa queue allait bouger, juste regarder ça seul me rendait heureux.

« Ah, à y penser il n’y a pas de boissons ici, sauf de l’eau chaude... »

« N-Non, il n’y en a pas besoin, ne bouge pas. Je n’ai pas soif. »

« Est-ce vrai. »

Eh bien, je pouvais créer de l’eau chaude, mais elle ne l’aurait pas découvert si je ne lui avais rien dit.

Très bien, à ce rythme, on dirait qu’elle n’était toujours pas prête à me laisser sortir, je vais faire du harcèlement sexuel.

« Tu sais quoi, dernièrement je faisais des figurines. »

Comme je l’avais dit, je pris une figurine 1/10 de Ghyslaine. Comparé au premier modèle, j’étais confiant dans le fait que je m’étais beaucoup amélioré.

Les contours des muscles pouvaient être considérés comme étant de niveau professionnel.

« Hoh. Est-ce moi ? Tu l’as plutôt bien réussi, comparé à la figurine que tu as faite d’Éris... Eh, où est la queue ? »

« Je n’ai pas assez de connaissances dans ce domaine, et je me suis toujours basé sur mon imagination pour le faire. Cette fois, celle-ci est plutôt assez jolie, donc je devais être particulièrement attentionné sur ce sujet pour la rendre vivante. »

Ghyslaine semblait tomber dans une profonde réflexion alors que sa queue remua.

Hah, j’avais hâte de voir quelle expression elle allait faire.

« Puis-je le regarder ? La queue et la zone où elle est connectée. »

« C’est facile. »

Sur ce, Ghyslaine se leva et me laissa voir ses fesses, sans aucune hésitation.

Incroyable ! Comme prévu de ma Ghyslaine !

Tu étais tellement virile !

Je ne pouvais pas gagner contre elle !

Attendez, ne reculez pas ! Ce n’était pas encore fini, étant capable de faire un peu de choses érotiques à l’habituelle alerte Ghyslaine, c’était une chance.

« P-Puis-je la toucher un peu ? »

« Ah, vas-y. »

Je l’attrapais presque en la claquant.

Dur !

Eh !?

Attendez, c’est le bon bout ? Bout ?

Quels muscles exagérés ! Tu pourrais dire que c’était presque aussi dur qu’une planche de fer. Mais j’avais l’impression qu’il y avait une certaine douceur, comment devais-je le dire, un type idéal?

Mais c’était quand même assez dur pour penser que c’était érotique.

Les muscles que l’on voulait. C’est le type ultime de muscles que tout homme aimerait. Des muscles de type rose qui avaient les deux types de muscles colorés en rouge et blanc ! [1]

C’était une existence bénie pour le super-frère et de déesse-ero !

S’il vous plaît, accordez-moi ce genre de muscles...

« C’est bon, j’ai fini. »

Avec un sentiment de cuisante défaite, je déplaçais mes mains loin des fesses de Ghyslaine.

« Une fois, j’ai vu Éris engager un artiste pour faire son portrait. Je veux aussi laisser derrière moi une image de moi-même, j’attends tes travaux complets avec impatience. »

Elle souriait de plaisir.

J’avais l’impression d’avoir perdu, perdu en tant qu’homme. perdu en manquant de virilité.

Mince, je ne pouvais pas gagner contre Ghyslaine...

« ... Il est l’heure de dîner. »

« H-Hmm, je pense que c’est encore tôt ? »

Je voulais toujours voir sa queue partir en état de choc, mais la femme de ménage arriva pour informer que le repas était prêt.

Notes

  • 1 Cela a été définitivement mentionné dans le manga Kenichi. Les muscles rouges sont gros et libèrent une puissance explosive, mais n’ont que peu d’endurance. Les muscles blancs sont minces et durables, mais ne peuvent pas dégager autant de force à la fois. Un mélange entre les deux (traduit en rose dans la version anime que j’ai regardé) a les meilleures caractéristiques des deux. Ils sont minces, durables et capables de dégagements explosifs de puissance.

***

Partie 2

~4~

 

Au moment où j’entrais dans la salle à manger, des applaudissements retentirent.

C’était la première fois que tout le monde s’était rassemblé. Cela incluait bien sûr Sauros et Philip, et Hilda, que j’avais rarement vus.

« C-C’est...? »

Je me retournais et Ghyslaine applaudissait aussi.

« Ehh? Ehh? »

Je faisais en sorte d’être troublé.

« Rudeus ! Félicitations pour ton anniversaire ! »

Éris portait un grand bouquet de fleurs alors qu’elle me disait ça. Elle portait une robe rouge flamboyant.

Je l’avais reçu, tout en affichant mon trouble.

« Ah, c’est ça. J’ai 10 ans aujourd’hui... »

Après avoir dit les mots que j’avais préparés pour l’occasion, mon visage s’assombrit.

J’apportais ma manche pour couvrir mes yeux, et utilisais la magie de l’eau en même temps pour créer des larmes qui débordaient d’eux. Peu de temps après, mon nez était en peluche.

« D-Désolé. Moi, je suis... comme ça... pour la première fois... Je viens ici... toujours en pensant que je ne peux pas échouer... et je suis si impopulaire... Si j’échoue, je vais déshonorer mon père... Je-Je n’ai jamais pensé... je serais cong... ratulés. »

J’éloignais ma manche et Éris semblait abasourdie.

Philip et Sauros et tous les autres dans le manoir arrêtèrent d’applaudir, et tout le monde s’était figé.

Euh, mon jeu d’acte était donc si mauvais... ?

N-Non, c’était probablement le contraire. Le jeu était beaucoup trop réaliste. Quel échec épique ! Je voulais simplement m’arrêter à un endroit raisonnable.

Haaa. Alors que je pensais à ça, j’étais vraiment devenu un adulte haineux...

Bien, peu importe.

Je continuais à agir.

Éris, paniquée, avait demandé au majordome. « Que devrions-nous faire ? Que devrions-nous faire ? »

On dirait que c’est une grande première pour moi de pleurer.

Elle était si mignonne que je l’avais prise dans mes bras. Je murmurais avec douceur un remerciement dans ses oreilles avec un nez bouché.

« Éris, merci... »

« C-Ce n’est rien ! Rudeus, on est une famille, c’est une chose naturelle ! Tu es un membre de la famille de Greyrat, Otou-sama, Ojii-sama ! »

Si c’était l’Éris de tous les jours, elle aurait dit « Tu devrais être reconnaissant ! »

Mais il semblerait qu’elle essayait de trouver une raison pour obtenir l’accord de Philip. Mais je ne voyais que Sauros qui rugissait.

« A, à la bataille ! Nous allons dans la bataille avec Notus ! Nous allons tuer Philémon et installer Rudeus comme le chef de la famille ! Philip ! Alphon ~~ se ! Gire ~~ nu ! Suivez-moi maintenant !! Rassemblez toutes les troupes ! »

Et juste comme ça, la guerre entre Boréas Greyrat et Notus Greyrat se montra au grand jour. La vendetta entraînait également les deux autres familles Greyrat, et entraînait le royaume Asura dans une longue guerre civile chaotique, enregistrée dans les annales.

... Quelque chose comme ça, bien sûr ne s’était pas produit.

« P-Père, retiens ! S’il te plaît, retiens-toi ! »

« Philip, essayes-tu de me bloquer ? Regarde-le toi-même ! Comparé à cet idiot de merde, ne penses-tu pas que Rudeus est plus approprié ? »

« Je le pense aussi, mais s’il te plaît calme-toi ! Aujourd’hui était censée être une journée joyeuse ! Avoir une guerre serait également mauvais, nous serions les ennemis de Eurus et Zephyrus ! »

« Idiot ! Je vais gagner ça par moi-même ! Éloigne-toi, éloigne-toi !!!!! »

Avec cela, Sauros traîna Philip hors de la scène.

Tout le monde était abasourdi.

« Euh. », Éris toussa.

« L-Laissons les choses de mon grand père de côté... Aujourd’hui est un moment spécialement préparé pour Rudeus ! »

Éris souleva sa poitrine, rougissant sur toute la surface de son visage.

Dernièrement, sa poitrine avait grossi alors elle avait commencé à porter un soutien-gorge, et elle était très mignonne quand elle soulevait sa poitrine.

Sennin avait dit une fois que c’était maintenant très mignon, mais une fois qu’elle grandira, elle deviendra effrontée.

Merci, Sennin. (NdT Nom de l’ermite perverti à l’intérieur de Rudeus, le NEET du prologue)

« À propos de cela, est-ce là, une surprise ? »

« Que penses-tu que cela soit ?! »

Les choses qui étaient une surprise, quelles sont-elles ?

Les choses que j’aime.

Les ordinateurs et les Eroge. Non non.

Éris pensait à ma situation. J’avais quitté ma famille, j’avais été seul pendant toutes ces années et je devais me sentir seul. Dans cet anniversaire, si c’était Éris elle-même, avec quel type de cadeaux serait-elle heureuse ?

Ghyslaine et son grand-père à ses côtés, fêtant.

Si c’était moi...

« Serait-il possible que mon père soit là aussi...? »

Le visage d’Éris s’obscurcit, et non seulement elle, le majordome, les servantes et les expressions de tout le monde se transformèrent en un regard sympathique.

« P, Paul... san, est occupé, a t-il dit, les créatures magiques dans la forêt avaient commencé à devenir active récemment, donc il ne pouvait pas venir, m-mais il a dit que si c’est Rudeus, que tout se passerait bien même s’il n’était pas là... Zenith-san a aussi dit que les enfants avaient une fièvre soudaine et qu’elle ne pouvait pas venir... »

Éris avait répondu, perplexe.

Ahh --------.

Eh bien, comme ils l’avaient déjà notifié, c’est quelque chose pour laquelle on ne pouvait rien y faire. Le village dépendait beaucoup de Paul, et si les sœurs étaient malades, Lilia ne pouvait pas s’occuper de tout.

« À ce sujet, je te l’avoue, Rudeus, je... »

Éris n’arrivait pas à trouver les mots et elle s’énerva une fois de plus, la fille qui était habituellement si confiante était vraiment mignonne quand elle rencontrait quelque chose de troublant.

Ne t’inquiète pas. Vous pourriez même dire que c’était mieux si Paul n’était pas là.

« Je vois, Père et Mère ne sont pas venus... »

Je faisais semblant que cela ne me dérangeait pas, mais quand j’essayais de faire ça, j’avais l’air assez découragé à cause de la voix nasale et de mes yeux larmoyants.

En ce moment, il y avait même des personnes chez les servantes qui commençaient à sangloter, quel échec... Je ne pensais pas que j’étais capable de rendre l’atmosphère si triste.

Mes excuses, je ne voulais vraiment pas casser l’ambiance après tout...

Juste au moment où je pensais à cela, soudainement Hilda se précipita vers moi et me serra fort dans ses bras, les fleurs tombèrent accidentellement hors de la main.

« Uwaa. »

Je ne parlais presque jamais à Hilda.

Elle avait les mêmes cheveux roux comme Éris, et elle était comme une belle jeune femme qui porte une apparence de « La Veuve ».

Comme celle qui apparaît dans les Eroge, cette femme mariée qui s’était retrouvée veuve à un jeune âge.

Bien sûr, comme Philip était vivant, elle n’était pas veuve. Mais la chose la plus importante était... C’était, son incroyable poitrine !

Était-il possible que Éris atteigne ce niveau...!?

Aaan !

« Ne t’inquiète pas Rudeus, tu peux être en paix. Tu es mon fils aussi ! »

Hilda me serra fort et utilisait une voix qui ressemblait presque à des cris.

Arara ?

Est-ce que cette personne ne me détestait pas ?

« Personne ne s’y opposera ! Je vais adopter cet enfant... Non, il va épouser Éris ! C’est tout ! C’est une bonne idée ! Faisons cela ! »

« O, Okaa-sama!? »

Hilda avait soudainement perdu son sang-froid.

Comme prévu, Éris était également choquée.

« Eris! Es-tu insatisfaite de Rudeus dans notre maison ? »

« Rudeus a seulement 10 ans ! ».

« Cela n’a rien à voir avec l’âge ! Arrête de trouver des excuses et entraîne-toi jusqu’à devenir une vraie femme ! »

« Je fais déjà ça ! »

La déchaînée Hilda face à la retorse Éris.

Même si elle s’était mariée dans la famille, cette personne était aussi un membre des Greyrat, elle était du même type que Sauros.

« D’accord, nous en reparlerons plus tard ! »

« Kyaa! Chérie ! Qu’est-ce que tu faisais ? Si je ne sauvais pas ce pauvre enfant ! »

Philip qui venait juste de revenir, contrôla Hilda et quitta la place avec grâce. Même dans une scène chaotique, son cœur était serein, observant calmement la situation.

Il était trop cool, c’était vraiment un super sorcier. Un homme fiable, et il pouvait être vu comme une référence pour tous les mecs.

Eh bien maintenant, il était temps de me ressaisir.

« Q-Qu’est-ce que c’est ? À propos la surprise ? »

Éris faisait sortir ses bras, gonfla sa poitrine et releva la tête, son menton dépassant un peu. Je n’avais pas vu cette pose classique depuis longtemps.

« Hmph Hmph ! Alphonse, apporte ça ! »

Éris fit claquer son doigt, faisant un bruit croustillant.

Éris avait le visage rouge, mais Alphonse n’y fit pas attention, et sortit une baguette derrière l’ombre de la statue où je ne pouvais pas la voir.

Ceci était semblable à la baguette que Roxy possédait.

La baguette était faite à partir d’un bois rugueux et osseux, avec le bout de celui-ci orné d’une grande pierre magique qui semblait être assez cher.

Je savais dès le premier instant que je le voyais, cette canne était très chère. Le rang d’une baguette était déterminé par le bois et la pierre magique.

Les propriétés du bois affecteront l’affinité de chaque système de magie.

Le système Feu et Terre marchait bien avec les Kurogaki, le système de vent et d’eau était efficace avec le matériel Injyuga.

Mais même si ce n’était pas compatible il ne devrait pas réduire la force de la magie, donc tout matériel était bon.

La chose la plus importante était la pierre magique, avec le mana se transformant en une pierre magique, on ne savait pas pourquoi la puissance de la magie était grandement augmentée même si la sortie du mana était la même.

En comparant le prix, les baguettes que j’avais données à Ghyslaine et Éris avaient une pierre magique qui coûtait 1 pièce d’argent chacune.

Même s’il y en avait des moins cher, je me souvenais qu’à l’époque Roxy m’avait donné une baguette avec quelque chose de cette taille, alors j’avais choisi la même chose.

Il s’agissait de la taille de l’extrémité avant du dernier doigt.

Avec cette pierre magique de la taille d’un poing, cela valait au moins plus de 100 pièces d’or.

De plus, la pierre magique était légèrement colorée en bleu et possédait une affinité avec l’eau. Avec cela, il y aura une très forte amélioration de la magie utilisée.

Combien ça coûtait vraiment ?

Juste pour information, les cristaux que vous obteniez dans les donjons étaient également un type de pierres magiques, mais la différence était qu’elle n’ajoutait pas d’effet d’amélioration.

À cet égard, ce cristal magique contenait du mana, et il n’était pas utilisé pour fabriquer une baguette magique, mais pour créer des objets magiques et des sorts magiques qui utilisaient beaucoup de mana.

Éris me regardait, moi qui fixais des yeux la baguette puis elle hocha la tête avec satisfaction.

« Alphonse, explique-lui. »

« Oui, Ojou-sama. »

« Le matériel provient du continent Milis, dans la région orientale de la grande forêt où pousse un arbre appelé “Ancien Tréant”. Le corps de la baguette est fabriqué à partir de ce bois.

Je crois que le très savant Rudeus-sama doit savoir qu’il deviendra une sous-espèce après avoir bu au printemps des fées. Il sera capable d’utiliser de la magie classée dans l’eau, un monstre de Rang A.

Le rocher magique provient d’un dragon errant situé dans le continent Begaritt, un joyau de Rang A. Le créateur du joyau magique vient du palais du royaume d’Asura, un fabricant de baguettes est appelé Chein Procyon. »

Wouah, c’était incroyable. On dirait qu’il s’était spécialisé dans la magie de l’eau.

Mais cela devait être vraiment cher non ?

Non, ce n’était pas le moment de penser à ça. Même si je n’arrêtais pas d’enseigner à Éris de ne pas continuer à dépenser de l’argent, j’allais laisser tomber pour aujourd’hui.

Ceci avait été spécialement fait pour moi, ce serait embarrassant si je refusais cela.

« Le nom de la baguette est : “Le Roi Dragon d’Eau Arrogant”. »

Quand je me préparais à la recevoir, j’arrêtais mes actions en un instant. À ce moment, avais-je entendu quelque chose à propos de Chuunibyou ?

« Prends-le ! C’est le cadeau de la famille Greyrat ! J’ai demandé à Otou-sama et Ojii-sama de l’obtenir ! Rudeus est en fait un magicien incroyable, si tu ne portes pas de baguette, ce sera trop bizarre ! »

Après avoir entendu la voix d’Éris, j’acceptais le « Roi du Dragon d’Eau Arrogant ».

C’était différent de son apparence, c’était assez léger. J’y jouais avec mes deux mains. Même si la pierre magique était très grosse, l’équilibre général était très bon.

Comme prévu d’un article cher.

Mais le nom était un peu.

« Merci, non seulement tu as organisé une fête pour moi, et tu m’as donné une telle... »

« Ne te soucie pas de l’argent ! Vite, continuons la fête ! Cela serait un gâchis si la nourriture devenait froide ! »

Éris me conduisit gaiement, et m’amena à un gâteau géant qui était présent devant le siège avant.

« J’ai aussi aidé pour ça ! »

Qu’est-ce que tu as dit !?

***

Partie 3

~5~

 

Après le début de la fête, Éris continua à parler comme une mitraillette pendant un moment.

Je continuais d’écouter en faisant un, Mhmm, au milieu de ça, Éris commença à se sentir fatiguée, et finalement elle tomba dans un profond sommeil.

Était-elle trop tendue ? Ou devrais-je dire que c’était parce que les cordes tendues avaient été coupées ?

Ghyslaine la porta à la manière d’une princesse et se retira dans sa chambre, merci pour votre travail acharné.

Sauros et Hilda avaient également quitté la salle au milieu de la fête.

Sauros voulait me laisser boire du vin, mais Philip le persuada de ne pas le faire, et j’étais un peu déçu. C’était Hilda qui avait beaucoup bu et devenait terriblement ivre, elle revint vers moi avec un visage plein de sourires et de rires bruyants.

Avant qu’elle ne revienne, elle m’avait donné un baiser de bonne nuit, et était retournée dans sa chambre.

La nourriture était presque entièrement mangée, et les servantes retiraient les plats vides avec des expressions somnolentes, et les seules personnes qui restaient étaient Philip et moi.

Philip buvait tranquillement tout seul. Est-ce que c’était du vin de raisin ?

J’avais appris pendant l’anniversaire d’Éris que le vin bu dans le royaume d’Asura était différent dans différentes régions.

Les vins qui étaient fabriqués à partir de blé ici étaient assez nombreux, mais le vin utilisé dans les célébrations était fabriqué à partir de raisins.

« J’ai toujours perdu pendant les batailles familiales. », dit Philip tranquillement.

« Savez-vous pourquoi Éris n’a pas de frères et sœurs ? L’avez-vous déjà remarqué ? »

Je hochais la tête solennellement, je l’avais remarqué avant, mais au final, je n’avais jamais posé la question.

« La vérité est la suivante. Éris a un frère plus âgé et plus jeune, et le plus jeune est aussi vieux que vous l’êtes maintenant. »

« ... Sont-ils morts ? »

Philip me regarda, surpris. J’avais accidentellement coupé droit au but. C’était impoli de ma part.

« Peu de temps après leur naissance, ils avaient été emmenés par mon frère qui vivait dans la capitale. »

« Emmené ? Pourquoi est-ce arrivé ? »

« L’excuse superficielle est de le laisser devenir un fils adoptif et aller à la capitale pour étudier, mais en vérité... c’est juste une continuation de la tradition. »

Et Philip commença à me décrire la tradition familiale des Boréas. La tradition familiale de Boréas était une bataille continuelle pour hériter du titre principal, ainsi que d’autres traditions.

Sauros avait 10 fils, et parmi eux il y avait 3 personnes.

Le maire de Roa, Philip.

Le beau-fils, Gordon, qui s’était marié avec la famille Eurus Greyrat.

Ensuite, James, qui occupait actuellement le poste de ministre, était considéré comme trop jeune pour occuper ce poste.

Il y avait un nom qui était aussi long qu’un train.

Eh bien, à part ça. Sauros décida de les laisser se battre pour décider du prochain chef de famille.

En conclusion, le gagnant et le chef actuel était James, avec Philip et Gordon perdants.

La première moitié de la lutte pour le pouvoir. Tout d’abord, James avait manipulé dans l’ombre pour laisser la fille d’Eurus et Gordon être impliqués.

Avec ce plan sans connaître les identités des uns des autres, les étincelles d’amour s’enflammaient.

Gordon s’était occupé de sa belle et s’était finalement marié à la famille d’Eurus de façon inattendue avec l’aide de James.

La route vers le poste de chef des Boréas était terminée pour lui.

La dernière moitié du combat.

À ce moment-là, Philip et James étaient à peu près égaux, se battant dans l’ombre, utilisant toutes leurs relations pour continuer le combat. Il n’y avait rien de dramatique, Philip avait simplement perdu.

S’il y avait quelque chose de différent, c’était probablement dans le domaine des compétences. James était plus âgé que Philip et avait des relations dans la capitale, et il était le bras droit d’un ministre important.

Il avait des relations et de la richesse, et détenait également une autorité considérable.

Même si Philip pouvait être considéré comme très bon aussi, il était très difficile de combler un écart d’âge de 6 ans.

Il s’était arrangé pour que Philip soit le maire de Roa, et l’avait chassé loin de la capitale. Même si James devenait le seigneur de Fedoa, il continuait à planifier pour que Philip s’en occupe.

Il était ministre et ne prévoyait pas quitter la capitale. Philip était dans les zones rurales, et il était très difficile pour lui de se lever à nouveau.

Plus tard, James avait fait la demande que si Philip avait des enfants mâles, ils devaient être adoptés et envoyés à la capitale.

« Enlever tous les enfants mâles, n’est-ce pas trop barbares ? »

« Ça va, je m’en fous, c’est de la tradition quand même. »

Tous les mâles nés dans la famille Boréas Greyrat étaient élevés pour être le prochain chef.

Ceci afin de s’assurer que les personnes qui avaient échoué à la compétition ne pourraient plus y faire participer leurs enfants.

Aider les fils à atteindre l’autorité était une chose commune, et c’était pour éviter un tel problème.

Gordon avait ses propres règles dans la famille Eurus, mais Philip devait obéir à la tradition et remettre les mâles à James.

Avant que les enfants eussent la capacité de comprendre les choses, ils reconnaîtraient James comme leur père.

« Si j’avais gagné, la situation serait inversée. »

Philip semblait avoir accepté cela. Il se pourrait qu’il ne soit pas le vrai fils de Sauros.

Mais Hilda n’arrivait pas à l’accepter quoiqu’il arrive.

Elle était la fille d’un noble ordinaire qui était attaché à Philip. Avant la naissance d’Éris, ses émotions étaient instables, mais elle s’était calmée temporairement après la naissance d’Éris.

 

Cependant, elle était redevenue instable après le départ du jeune frère d’Éris.

« Elle te déteste. Elle a dit, son propre fils n’est pas là, alors pourquoi y a-t-il un autre enfant qui se promenait dans ce manoir. »

J’avais toujours senti qu’elle m’ignorait, je vois, c’était donc la raison.

« De plus, l’Éris qui reste est exactement le contraire d’une dame et est une sorcière. Je pensais que l’on ne pouvait rien y faire. »

« On ne pouvait rien y faire... se réfère-t-il à ? »

« L’utiliser pour renverser James sera difficile. »

Ah, cette personne, il n’avait pas encore abandonné ?

« Mais, récemment, en te regardant, je pense qu’il pourrait y avoir de l’espoir. »

« ... Haa »

« Tu as même réussi à tromper Père et Hilda avec tes talents d’acteur. »

Était-il vraiment nécessaire d’utiliser un mot comme « tromper » ...

Je n’avais fait que quelques trucs pour que l’atmosphère ne fût pas si gênante.

« Non seulement tu connais l’importance de l’argent, tu connais aussi la flatterie. Pour obtenir le cœur de quelqu’un, tu risques ta vie sans rechigner. »

Parlait-il de cet incident à l’époque, ou parlait-il de toutes ces choses où je m’étais retrouvé mêlé sans cesse au cours des dernières années ?

« Par rapport à ceux-ci, c’est grâce à toi qu’Éris a si bien grandi. »

Paul avait dit que cela n’était pas prévu.

Il avait entendu de Paul que j’étais un excellent garçon. Mais si l’on considérait que Paul n’avait fait que rabattre les jupes des filles durant toute son existence, son fils ne serait qu’un morveux un peu mieux.

Si Éris interagissait avec un morveux comme lui, il pourrait y avoir des réactions chimiques intéressantes. Il n’attendait que ça.

« C’est vraiment un souvenir nostalgique, le jour où Paul m’a crié dessus. »

Avec cela, Philip commençait à se souvenir.

Quand je l’avais questionné à ce sujet, Paul avait besoin d’argent, d’un endroit pour rester et d’un emploi stable, mais il ne voulait pas retourner en tant que noble de la classe supérieure, et avait pleuré auprès de Philip.

Il s’était même agenouillé et avait plaidé à Philip pour moi. Même pendant l’incident de Lilia, il ne l’avait pas fait.

Eh bien, peu importe, c’était quelque chose dont je devrais songer plus tard.

« Mais même si je ne suis pas là, Éris aurait changé d’une façon ou d’une autre, non ? »

« D’une façon ou d’une autre ? Il n’y a aucune chance que cela soit possible. J’ai considéré Éris comme complètement désespérée. J’ai déjà pensé que c’était impossible pour elle d’être une noble et qu’elle deviendrait une aventurière avec Ghyslaine qui lui apprendrait l’épée. »

Poursuivant, Philip me raconta des événements de la vie d’Éris. Des épisodes qui n’étaient pas jolis à entendre. À l’âge de 9 ans, elle avait parfaitement atteint le statut de gosse violent.

« Qu’en est-il ? Épouser Éris et prendre le nom de Boréas ? Si tu es d’accord, je vais l’attacher maintenant et la jeter dans ton lit. »

C’était une proposition très attrayante...

Attacher Éris et me laisser faire mon chemin avec elle. Dernièrement, j’avais senti un feu en moi qui provoquait une excitation, il était impensable que je rejetasse le meilleur type de situation.

Non non. Attendez, attendez, vous plaisantez j’espère.

Lisez la ligne précédente.

Prendre le nom de Boréas ?

« Que fais-tu faire à un enfant de 10 ans ? »

« Tu es le fils de Paul, n’est-ce pas ? »

« Je ne parle pas de ça. »

« La prise de contrôle sera faite par moi. Tu peux simplement t’asseoir sur la position. Et à propos de ça, je t’enverrai d’autres filles. »

Il essayait probablement de sceller l’affaire en me lâchant des filles.

La mauvaise réputation de Paul était détestable.

« ... Je vais prétendre que c’était des propos inoffensifs provenant d’une personne ivre. »

Philip rit doucement en entendant cela.

« C’est vrai. Ça sera bien. Mais en enlevant tout ce qui concerne Boréas, tu peux aller de l’avant et aimer Éris, et tu n’as aucune responsabilité à assumer. En tout cas, si elle se marie, elle reviendra. »

Philip rit encore après ça.

En se mariant avec quelqu’un, après quelques jours, Éris battra son mari à mort.

Je pouvais me l’imaginer facilement.

Mais si je lui demandais sa main, je pouvais m’imaginer être manipulé par les mains de Philip.

« Il est temps pour moi de me reposer. »

« Oui, bonne nuit. »

Et avec cela, la fête d’anniversaire parrainée par Éris ferma ses rideaux.

 

***

Partie 4

~6~

« B-B-Bon retour... ! »

Quand j’étais retourné dans ma chambre, Éris qui était censée dormir était assise sur mon lit.

Elle portait une chemise de nuit rouge. Jusqu’à maintenant, depuis mon arrivée ici, elle n’avait probablement jamais porté quelque chose comme ça.

Que se passait-il ? C’était un peu excessif pour elle. Zut, n’avait-elle pas déjà dormi ?

« Quel est le problème, il fait nuit noire en ce moment. »

« R-Rudeus, tu te sentiras seul si je suis pas là, alors je vais dormir avec toi aujourd’hui ! »

Avec ça, Éris tourna son visage en rougissant. Elle semblait être consciente du fait qu’elle m’avait dit que mes parents ne viendraient pas.

Éris était toujours collée à sa famille même à 12 ans, et une fois qu’elle pensait que je ne les avais pas vus depuis 3 ans, elle sentait que je ne pouvais probablement pas rester ainsi.

Non, c’était peut-être quelque chose qu’Hilda avait planifié, la réveillant et l’envoyant ici en chemise de nuit.

En y pensant, Éris avait déjà 12 ans, même si elle ne pouvait pas vraiment démontrer une silhouette féminine épanouie, car elle arrivait à peine dans sa zone de maturité.

Mon corps n’avait toujours pas subi la puberté, donc le jour où je deviendrai un homme n’était pas encore là, mais il arrivera probablement bientôt.

« Les premiers instants de ma première fois avec une tsundere Ojou-sama. Le faire pour la première fois... »

Quand cette phrase me traversa l’esprit, mon ancien moi, le NEET de 34 ans (avec la légère atmosphère d’un lolicon) me contrôlait.

{De ~ gwehehehehofo ohhohodopffhohoho pffffhahahahou}

Le fait de regarder cette illusion d’un visage marqué par l’acné avec un sourire dégoûtant qui attaquait Éris me ramena à moi même.

Non non.

Je ne pouvais pas mettre la main sur elle.

Je serai alors manipulé par Philip. Je m’enfoncerai dans les batailles de lutte pour le pouvoir, dans lesquelles Philip et Paul s’étaient enfuis.

« A-Aujourd’hui, je suis vraiment seul, donc je pourrais faire quelque chose de coquin, okay ? »

C’était ma façon polie d’espérer qu’elle partirait.

Normalement, Éris détestait le harcèlement sexuel, alors si je disais quelque chose comme ça, elle allait s’enfuir dès cet instant. C’était ce à quoi je pensais, mais je reçus une réponse inattendue.

« J-Juste un peu, je veux bien ! »

Était-elle sérieuse !?

Aujourd’hui, Éris se forçait vraiment pour me faire plaisir.

Si elle avait dit quelque chose comme ça à ce vieux moi, alors j’aurais été incapable de tenir le coup.

Je me déplaçais à côté d’Éris et je m’asseyais, et le lit répondit avec un petit « kii ».

Si cela avait été mon ancien moi, j’aurais sûrement fait un son incroyable « gigigi », gâchant complètement l’ambiance.

Mon esprit était déjà vide, incapable de penser à de telles pensées profondes. Être manipulé dans les mains de quelqu’un ? Quel est le problème ?

L’Éris d’il y a 3 ans était devenue si différente, bien sûr, il était naturel de connaître les risques quand on était impliqué.

« Ta voix est en train de trembler, tu sais ? »

« T-Tu t’imagines des choses. »

« Vraiment ? »

J’avais caressé la tête d’Éris, sentant les cheveux lisses. Même si elle était une noble de la classe supérieure, il n’y avait pas de baignoire dans ce manoir, elle ne pouvait pas se laver les cheveux tous les jours.

L’Éris qui passait tout son temps à ne rien faire d’autre que s’entraîner à l’épée, qui était habituellement si grossière, s’était habillée pour moi aujourd’hui.

« Éris, tu es vraiment mignonne. »

« Q-Qui es-tu, pour dire cela tout d’un coup... ? »

La rougeur d’Éris s’étendait jusqu’à ses oreilles et elle baissa la tête.

J’attrapais légèrement ses épaules et l’embrassais sur la joue.

« Hau ...! »

« Je vais te caresser là, d’accord ? »

Je ne pouvais pas m’empêcher d’étendre ma main sur sa poitrine. Même si c’était très petit, sa poitrine avait commencé à grossir.

Mais cela ressemblait effectivement à des seins. Et c’était ce bon fruit que l’on m’avait autorisé à toucher.

C’était complètement différent du temps habituel, où j’avais toujours essayé de me préparer timidement à recevoir une claque, parce que j’avais essayé de toucher ses seins.

Et même si j’étais vêtu, j’étais maintenant en train de peloter les seins d’Éris.

« Mm... »

Éris ne pouvait absolument rien refuser dans une telle situation.

Elle sentait juste qu’elle faisait quelque chose d’embarrassant, je le savais.

En réprimant ses sentiments troublés et embarrassants, elle ferma étroitement sa bouche avec de légères larmes dans ses yeux tout en me regardant.

Mignonne.

Je ressentais vraiment son corps qui réagissait à mes actes, et parce qu’elle s’entraînait constamment à l’épée, il y avait des muscles vraiment fermes là-bas.

Ce n’était pas dans la même mesure de Ghyslaine, et c’était plus de muscles flexibles, correspondant à ceux d’une enfant.

Éris avait fermé les yeux et elle s’agrippa à mon épaule comme pour m’implorer.

Ah, est-ce que c’est bon ?

Elle était d’accord, n’est-ce pas ?

Je pouvais le faire jusqu’à la fin ?

Allais-je continuer ?

D-D’accord.

Moi, itadakimasu. [1]

Avec ce jugement, ma main atteignit sa partie intime. C’était la première fois que je touchais la zone intime d’une fille. C’était rempli de chaleur, mais cela n’était pas mou, mais rempli de chair ferme.

« Noooon! »

Boom !* J’étais renversé.

*Bam !* Mon visage avait été giflé.

Kabaam !* J’étais envoyé par terre.

*Blam !* *Blam !* deux coups supplémentaires étaient arrivés.

Le moi perplexe qui était sans défense avait reçu chaque coup.

Éris était debout et avait fait un visage cramoisi alors que ses yeux me regardaient fixement.

« J’avais seulement dit un peu ! Rudeus, tu es un idiot ! »

Et juste après ça, la porte avait été laissée ouverte comme si elle avait été brisée et Éris filait comme le vent hors de la pièce.

~7~

 

 

J’étais resté ainsi, et je regardais le plafond d’un air étourdi. Le quelque chose qui avait semblé posséder mon cerveau surchauffé s’était complètement refroidi.

« C’est-à-dire cette vierge... »

J’étais dégoûté de moi-même.

Je l’avais complètement mal comprise.

J’étais trop anxieux, et j’avais oublié que la personne en face de moi était encore une enfant, et j’avais fait une erreur terrible.

« Ahh, bon sang ! À quoi pensai-je... ? »

Est-ce que je ne connaissais pas très bien les sentiments des héroïnes après avoir joué à tant d’Eroge ?

C’était vrai que quand je regardais les protagonistes d’un donkan et que je finissais les choses rapidement en les repoussant, ce genre de chose était irresponsable.

En fin de compte, c’était la conclusion que j’avais eue.

Avec mon point de vue de joueur, vous pouviez voir les courbes des héroïnes. Mais en tant que protagoniste, vous ne pouviez pas le savoir.

C’était le type de protagoniste typique du monde des donkan.

J’étais certain que l’on m’appréciait, et d’après ce qu’il était possible de faire, je faisais semblant de ne pas les remarquer et de diminuer la distance entre nous. Est-ce que je faisais des choses qui étaient trop superficielles comparées aux autres protagonistes réels de donkan ?

Comparé à eux, étais-je trop superficiel ?

Et surtout après une conversation comme celle avec Philip.

Qu’était-il arrivé à l’absurdité des bavardages inoffensifs en buvant, hein ? N’avais-je pas fait quelque chose qui était complètement à l’opposé de ce que j’avais dit ?

Si je l’avais vraiment fait avec Éris, je savais ce qui allait se passer.

Boom, si je l’avais fait, on se serait marié. 3 Frappe et je devenais le petit partenaire de Boréas.

Pendant ce temps, j’allais dire quelque chose, que je ne voudrais pas me joindre à ce terrible désordre des combats politiques ?

Essayais-je d’être irresponsable ? Parce que c’était un acte d’un soir, alors dois-je présenter des excuses ?

J’étais tout à fait stupide.

À ce moment-là, je serai comme un putain de singe s’attachant à Éris toutes les nuits après cette putain de nuit.

Le passé avait été assez actif dans ma vie précédente bien qu’il ne puisse pas se comparer à Paul.

Cela ne pouvait pas être satisfait avec cette seule fois. Aujourd’hui, elle avait commencé des choses, la prochaine fois ce sera à moi de prendre les choses en main.

Philip et Hilda souhaitaient que je le fasse, et personne ne m’arrêtera. Juste à cause d’un moment de plaisir, je serai entraîné dans le chaos des luttes politiques.

Balayant mes yeux, je voyais la baguette dans le coin de la pièce.

[...!]

C’était vrai.

J’avais complètement oublié les sentiments d’Éris.

Même si c’est Philip et Sauros qui avaient trouvé l’argent, la personne qui voulait me donner la baguette était probablement Éris.

Elle avait planifié une fête pour me rendre heureux, préoccupé par le dialogue que nous avions eu, et était même venue me consoler avant d’aller se coucher.

Elle avait tout fait pour moi aujourd’hui, mais je m’étais englouti par mes propres désirs, dans l’intention de la ravager.

En pensant juste aux expressions joyeuses qu’elle eût eues quand elle parlait aux servantes me faisait me faire rendre compte que les choses que je faisais étaient conçues pour piétine tout ça.

« ... Haha. »

J’étais vraiment le pire.

Je n’avais aucun droit de dire à Paul.

Je n’avais aucun droit d’enseigner quoi que ce soit à quelqu’un.

Les déchets qui entraient dans un monde différent étaient toujours détruits.

J’allais emballer mes affaires demain et partir. Je devrais mourir comme une merde à mi-chemin sur le chemin du retour.

« Ah... ! »

Quand je m’en aperçus, Éris était debout devant la porte de la pièce.

Elle montrait la moitié de son visage. Je me levais vite, pressé, debout...

... Non, j’allais me coucher de tout mon long sur le sol !

« Je-je suis vraiment désolé pour ce qui c’est passé plus tôt. »

Je me couchais sur le sol comme une tortue.

« ... »

Elle me jeta un coup d’œil et s’éloigna, se tortillant dans une petite voix.

« A-Aujourd’hui est un jour spécial, alors, je te pardonne... ! »

E-Elle me pardonne... !

« Rudeus, tu es très pervers, je le sais ! »

Qui était celui qui lui avait dit que... !

Non, j’étais vraiment pervers. J’étais désolé, c’était moi. J’étais un homme perverti. C’était de ma faute. Oswari-man [2] était juste ici, c’était moi.

« Mais, pour ce genre de chose, c’est trop tôt... 5 ans ! Après 5 ans, quand Rudeus, tu auras grandi, cette fois... S-Sois patient ! »

« D-D’accord... ! »

Je me prosternais au sol.

« A-Alors, je vais aller dormir. Alors, Rudeus, bonsoir, je vais te déranger demain. »

Éris avait fini par bégayer et elle retourna dans sa chambre. Quand je n’entendais plus les pas au loin, j’avais été fermer la porte.

« Pfff... »

Je m’asseyais derrière la porte, le dos tourné vers elle.

« Oh, oh ouais... »

L’anniversaire d’aujourd’hui était vraiment trop incroyable !

La situation spéciale d’aujourd’hui était vraiment trop incroyable !

Plus rien au monde n’aurait été vraiment plus incroyable que cela !

« Très bien ! »

5 ans plus tard ! La promesse !

Avec cette Éris ! La promesse !

Bien. Je ne ferai plus jamais quelque chose comme ça. 5 ans plus tard signifieront que j’aurais 15 ans. Même si c’était loin, je pouvais le contrôler. Puisque je pouvais vraiment recevoir les marchandises, j’allais persévérer.

Avant cela, j’étais un gentleman, pas un pervers, mais un gentleman.

Le harcèlement sexuel habituel sera également évité, plus le vin vieillit, plus la saveur sera profonde.

Si je continuais de le boire peu à peu, peut-être que 5 ans plus tard, cela sera insipide.

Le tir chargé qui était pressé aussi longtemps que possible augmentera en puissance.

Je deviendrais un homme fort qui ne se pliera pas à l’érosion.

Cette fois, je devais devenir un vrai protagoniste donkan.

Le bouton A que je vais appuyer pendant 5 ans, sera relâché 5 ans plus tard.

Je faisais un serment dans mon cœur.

Oui lolita, je ne toucherais pas.

Hm ?

Attendez, 5 ans plus tard... ? Un type donkan ? Mon esprit avait soudainement le visage pâle de Sylphy souriante qui apparaissait.

Hawawa...

~8~

 

 

Quand je m’étais réveillé, mes sous-vêtements étaient devenus souillés. On dirait que j’avais relâché le bouton A.

J’allais travailler dur demain.

J’avais dit à la femme de chambre qui venait chercher le linge de ne pas le dire à Éris. Elle pourrait rire de moi quand elle me verra.

C’était un peu embarrassant.

 

-- Statut --

Nom : Éris Boréas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Un peu violente, obéissante à certains endroits

Lui parler : Elle va écouter avec attention

Langue : Presque parfait

Math : Elle connaît aussi la division

Magie : Ne peut pas utiliser l’incantation silencieuse, trouve la magie intermédiaire difficile

Épée : Avancée classée dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Apprends les règles difficiles du palais

Les personnes qu’elle apprécie : Grand-père, Ghyslaine

La personne qu’elle aime : Rudeus

Notes

  • 1Itadakimasu est l’expression que l’on associe à notre expression « Bon appétit ». Itadakimasu n’a pas de traduction française. Littéralement, itadakimasu voudrait plutôt dire « merci pour ce repas ». Il s’agit d’une réponse à ce que l’on reçoit. C’est donc une expression que les convives disent au début du repas envers la nourriture qu’ils reçoivent ou envers celui qui a préparé le repas. Je vous laisse deviner de quel repas il s’agit ici.
  • 2 Un jeu de mots hentai/pervers japonais sur l’expression « policier patrouillant dans la région, venez ici s’il vous plaît ».

***

Chapitre 8 : Moment décisif

Partie 1

~1~

 

Au Palais royal de Shirone, Roxy regardait négligemment à l’extérieur de la fenêtre tout en plissant ses sourcils.

Les couleurs dans le ciel étaient très étranges. Il était gris, noir, violet et jaune. Sachant que la couleur du ciel était généralement le bleu.

Mais ces couleurs avaient déjà été vues quelque part auparavant.

« Qu’est-ce que c’est ? »

Même si elle avait déjà vu ces couleurs, elle n’avait jamais vu le ciel changer de cette façon. Mais n’importe qui l’aurait su juste en le regardant, un phénomène non naturel était sur le point de se produire.

Il était très probable que cela soit la conséquence d’un évènement qui avait provoqué le saccage du Mana. À cette échelle, de loin, cela ressemblait à un tourbillon de Mana.

Roxy se souvint finalement où elle avait vu ça. Ce phénomène avait été vu à l’époque dans son université de Magie. C’était semblable à de la magie d’invocation.

« Cela se passe à Asura... Pourrait-il s’agir de Rudeus ? »

Roxy se souvint de l’image de son élève, un jeune garçon qu’elle avait déjà enseigné. Ce jeune garçon avait créé une tempête sans s’effondrer à 5 ans.

À ce moment-là, il avait déjà le contrôle complet de son Mana.

Il avait maintenant 10 ans. Cela aurait été tout à fait possible pour lui de le faire maintenant. Même s’il avait mentionné qu’il était incapable d’apprendre la magie d’invocation dans sa lettre. Il aurait pu obtenir du matériel pédagogique par hasard.

« Tu as baissé ta garde ! »

Alors qu’elle était plongée dans ses pensées, elle s’était fait attaquer dans le dos tandis que sa poitrine se faisait masser, en même temps qu’elle sentait quelque chose de dur sur ses fesses.

« Haaah ... »

Roxy devint fatiguée. Se faire pousser et masser contre une robe aussi épaisse n’avait évidemment aucun effet. De plus, même si l’agresseur ressentait quelque chose, la victime n’était pas heureuse.

« Que des flammes éclatantes recouvrent mon corps, “Zone brûlante” ! »

« Gyaaa! »

La barrière couverte de flammes envoya la personne volée au loin.

Même si elle n’avait pas le niveau pour réussir des incantations silencieuses, elle avait néanmoins réussi à raccourcir de beaucoup ses incantations au cours de ces 5 dernières années.

Rudeus avait également laissé ses étudiants s’entraîner aux incantations silencieuses, il avait aussi appris que Roxy avait commencé à s’entraîner aux incantations silencieuses, mais ce n’était pas quelque chose d’aussi simple à utiliser.

Ce jeune talent devait s’attendre à beaucoup de ses étudiants. Mais cela ne voulait pas dire que tout le monde avait son talent.

« Votre Altesse, vous ne pouvez pas peloter la poitrine d’une femme par-derrière. »

« Roxy, essayais-tu de me tuer ? Je te jetterai en prison ! »

L’actuel 7e prince de 15 ans, Pax Shirone était un morveux. Au début, il était charmant, mais ces derniers temps, il semblait devenir plus pervers, il montrait ainsi carrément ses désirs sexuels dans la journée.

« S’il vous plaît, excusez-moi pour cela, mais si vous mourez à ce niveau, cela voudrait dire que Votre Altesse serait plus faible qu’une mouche. »

« Nggghh! Un tel manque de respect est criminel ! Ce n’est pas pardonnable ! Si tu veux demander grâce, roule ta robe et laisse-moi voir tes sous-vêtements ! »

« Je refuse. »

Certaines servantes avaient déjà été attaquées par lui et le roi en était tourmenté par-dessus tout.

Et dernièrement, il avait visé la préceptrice de la cour royale avec ses harcèlements sexuels.

{Qu’est-ce qu’il y a de si bon dans cette fille démodée ?}

Roxy ne comprenait pas. Mais elle n’avait pas besoin d’obéir aux ordres du prince, quelles que soient ses demandes. C’était écrit clairement sur le contrat. Même si le prince exigeait quelque chose d’égoïste, le tuteur pouvait utiliser son propre jugement.

Dans le château, il y avait très peu de gens qui allaient écouter directement les ordres du prince. Depuis qu’il était devenu le septième prince, la possibilité qu’il devienne roi est très mince, et il n’avait presque aucune autorité.

S’il s’agissait d’autorité, Roxy, qui était nommée magicienne de la cour royale, en avait plus.

« Roxy, je sais que tu as un amoureux. »

Le prince commença à utiliser d’autres méthodes.

« Mon Dieu ! Quand est-ce qu’une aussi extravagante chose s’est produite pour que tu puisses dire que j’ai un amoureux ? »

Roxy pencha la tête et posa la question en face du prince, qui parlait soudainement dans son sommeil.

Un amoureux, même si elle avait envisagé d’en trouver un, elle n’avait jamais réussi à rencontrer la personne appropriée

Et même quand elle avait rencontré quelqu’un, ils ne lui avaient même pas prêté l’attention, alors elle avait abandonné, sûrement à cause des caractéristiques raciales des Migurd.

Le prince était un peu spécial et semblait vouloir essayer ce genre de corps, mais Roxy n’avait pas l’intention de se vendre si facilement.

« Hehehe, je suis entré secrètement dans ta chambre et j’ai trouvé une lettre parmi les affaires entassées dans l’étagère ! Je ne sais pas qui c’est, mais je peux utiliser mon autorité pour l’écraser ! Si tu ne veux pas le voir être cruellement exécuté, deviens ma femme ! »

Les autres méthodes étaient les suivantes : utiliser l’amoureux de la cible comme un otage et le menacer avec leurs corps comme rançon, les violer devant leurs amoureux, et éprouver le plaisir de les dominer.

Le prince n’avait naturellement aucune autorité. Néanmoins, il était toujours un prince, et il avait ses propres troupes. En vérité, il y avait des rumeurs selon lesquelles les amants des servantes étaient enlevés comme otages.

{Quel mauvais goût, je n’ai que des sentiments de répulsion, Hmm.}

Roxy pensait que c’était une bonne chose qu’elle n’avait pas d’amoureux. Les lettres étaient toutes écrites par Rudeus, et il était seulement un étudiant respectable et non pas un amant.

« Allez-y et faites ce que vous voulez. »

« Quoi ? Que dis-tu !? Je vais vraiment le faire ! Si tu veux supplier, fais-le maintenant ! Si tu veux implorer ma miséricorde, cela ne sera possible qu’avec ton corps ! »

Le prince ne le pensait même pas. De plus, il ne savait même pas où était Rudeus. Avec cette approche, il n’avait certainement pas lu ce qui était écrit dans la lettre.

« Si tu arrives à faire quelque chose à Rudeus, tu pourras avoir mon corps si tu veux. »

« P-Pourquoi es-tu si confiante... ? Ne connais-tu donc pas mon autorité ?? »

Roxy était très claire, l’autorité qu’il avait en tant que roi était à un tel degré que l’on pouvait en rire avec mépris.

« Rudeus est un Boréas, il fait partie de la haute noblesse du royaume d’Asura. »

« Boréas... ? En tant que prince, pourquoi aurais-je peur d’un simple noble ? »

Il ne connaissait même pas les noms des nobles de haut rang du royaume d’Asura. Roxy soupira sur ce fait.

{Quels sont les autres tuteurs qui l’enseignent ?}

Les quatre seigneurs féodaux d’Asura, Notus, Boréas, Eurus, Zephyrus étaient célèbres. Chaque fois qu’une guerre arrivait dans le royaume d’Asura, dans chaque génération ces officiers militaires étaient ceux qui supportaient le poids des attaques.

S’il y avait des cérémonies à Shirone, il ne serait pas étrange que ces nobles portant ces noms leur rendent visite.

C’étaient des nobles dont il fallait se souvenir.

« Asura est un pays dix fois plus grand que Shirone, si vous voulez envoyer ses nobles à la potence avec vos soupçons, vous aurez besoin d’un pouvoir politique et d’une stratégie extrêmement fine. Avec votre autorité de prince, c’est impossible. »

« A-Assassin ! Je vais envoyer mes gardes impériaux... »

Entendant les mots gardes impériaux, le cœur de Roxy soupira à nouveau. Vraiment, ce prince ne pensait vraiment à rien.

« Les gardes impériaux ne peuvent pas quitter les frontières, exactes ? Et même s’ils ont passé les frontières, la famille Boréas a embauché Ghyslaine. Pour se faufiler dans le manoir à l’intérieur de la ville fortifiée du territoire de Fedoa, sous les yeux de l’épéiste de niveau Roi Ghyslaine, afin de tuer un maître magicien ? Pensez-vous que cela soit possible ? »

« Grr, grrmumu... »

Le prince grinça des dents et se pressa sur le sol, Roxy soupira à nouveau en le regardant.

{Haaa, franchement, il a déjà 15 ans et il ne sait toujours pas lire un seul mot.}

Éris, qui était l’élève de Rudeus était comme une bête effrénée. Mais j’avais entendu dire que dernièrement elle était devenue assez sage.

Quelle comparaison avec ce prince qu’elle enseignait en ce moment !

Il était très mignon et avait du potentiel dans le passé. Mais après s’être rendu compte qu’il pouvait utiliser son autorité, la volonté de s’améliorer avait rapidement diminué.

Récemment, il ne faisait que dormir durant les cours. Roxy sentit vraiment qu’elle n’avait pas la capacité d’enseigner.

« Aussi, bientôt je ne serai plus le précepteur de Son Altesse, même si vous envoyez des assassins, vous ne le ferez jamais à temps. »

Le prince leva sa voix, il était pris par surprise.

« Quoi! Quoiiiii! Je n’avais rien entendu à propos de ça ! »

« Vous devez en être blâmé pour ne pas vous en être souvenu. »

La mission était de l’enseigner jusqu’à ce qu’il devienne un adulte. Au début, Roxy pensait qu’elle resterait si elle était invitée à rester, même après la fin du contrat.

Mais il y avait beaucoup d’individus qui voyaient l’existence de Roxy comme une horreur. Se retirer d’ici était une sage décision.

« C’est une bonne occasion, Hmm. »

« Quelle bonne occasion ? »

« Le ciel de l’ouest a des changements soudains, je veux jeter un coup d’œil. »

« Q-Qu’est-ce que c’est... !? »

« Je veux voir Rudeus que je n’ai pas vu depuis longtemps », cette phrase n’était pas dite à haute voix. Si elle l’avait fait, il serait devenu furieux.

« J-J’ai toujours besoin de toi, Roxy ! Je ne suis qu’à la moitié de ton enseignement ! »

« Qu’entends-tu par moitié de mon enseignement, ne faites-vous pas que dormir ? »

« C’est de ta faute Roxy, tu ne viens pas me réveiller. »

« Est-ce vrai, alors ce terrible professeur sera bientôt parti ! S’il vous plaît, embauchez un enseignant qui pourra vous réveiller, personnellement, je vais être sur le départ. »

Roxy sentit qu’elle était incapable de lui apprendre quelque chose.

Enseigner une chose à Rudeus l’avait amené à apprendre 10 à 20 choses par lui-même. Après avoir rencontré un tel élève au hasard du destin, elle n’avait plus la confiance d’être une enseignante capable.

Avec cela, Roxy avait quitté Shirone, et au milieu de son voyage, elle avait été attaquée par les chevaliers du 7e prince, mais ils avaient tous été repoussés.

Le 7e prince avait prétendu que Roxy l’avait attaqué, et que c’était un acte violent qui ne pouvait pas être pardonné, et qu’on devrait immédiatement lancer un mandat d’arrêt à son égard.

Mais le roi de Shirone l’avait ignoré.

Au contraire, il avait réprimandé le prince pour ne pas avoir été en mesure de retenir la magicienne de l’eau de niveau Roi « Roxy Migurdia », et l’avait sévèrement puni.

~2~

 

Il n’y avait pas uniquement Roxy qui avait remarqué les changements dans les cieux, ces changements abrupts et inhabituels, tout être puissant de ce monde l’avait remarqué.

— Dans la chaîne de montagnes du Dragon Cramoisi —

La 100e génération du « Dieu Dragon » Orsted leva les yeux vers le ciel à l’occident.

« Le mana se rassemble là... ? Quoi !? S’est-il passé quelque chose ? »

Il fit une expression perplexe.

« Bon, je le saurai si j’y vais. »

Ainsi il progressa directement vers l’ouest, enjambant le cadavre d’un dragon rouge qu’il avait tué en un seul coup.

D’innombrables dragons tournèrent autour de lui, mais aucun d’entre eux ne bougea. Ils savaient qui était l’être qui marchait sur le sol.

Ils savaient que même s’ils attaquaient ensemble, ils seraient tués par lui. Dans le même temps, ils savaient qu’ils ne seraient pas tués s’ils ne faisaient rien.

C’était un dieu dragon, une existence anormale au commun des mortels, c’était une existence que personne ne devrait combattre.

Un autre jeune dragon arrogant sans intelligence attaqua Orsted, et le transforma instantanément en une masse de chair informe.

Les dragons rouges le savaient, s’ils n’éveillaient pas la colère de cette existence, alors voler dans le ciel était sûr.

Les dragons rouges étaient certainement les plus puissants de tout continent central. Ils étaient considérés comme puissants non pas à cause de leur capacité de combat, mais à cause de leur intelligence.

Les dragons rouges le savaient.

C’était la personne la plus forte du monde, et même s’ils avaient uni leurs forces, ils ne le battraient pas.

Orsted descendit lentement des montagnes, sous les yeux des dragons rouges... Personne ne connaissait ses objectifs.

***

Partie 2

*** Dans la forteresse céleste ***

L’un des 3 héros, le « Dragon Roi » Pérugius regardait le ciel du nord.

« Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Cela ressemblait à la même lumière que celle vue lorsque le grand empereur démoniaque du monde magique était sur le point d’être rétabli. »

Debout à ses côtés se trouvait une femme de la race céleste aux ailes noires portant un masque d’oiseau blanc.

« La qualité du Mana est trop différente. »

Répondit-elle tranquillement.

« Oui, cela ressemble plus à la lumière d’une invocation. »

« Mais la taille de cette lumière d’invocation... J’ai l’impression de l’avoir vu quelque part. »

« C’est très similaire au moment où cette forteresse céleste était créée. »

Pérugius se déplaça. En ce moment, Pérugius était assis sur le trône du Briseur de Chaos. Il y amena 12 serviteurs et continua d’observer les cieux avec un seul objectif en tête.

Vengeance. Une fois que le dieu démon Laplace reviendra, il le vaincra. Il n’attendait que le moment où le sceau serait enlevé, et il attendait dans le ciel.

« Se pourrait-il que le sceau du dieu démon ait été enlevé par le grand empereur démoniaque du monde magique ? »

« C’est possible. Le grand empereur démoniaque a été silencieux jusqu’à en devenir menaçant, après avoir été ressuscité depuis 300 ans. »

« Bien. Arumanfi ! »

« Je suis ici. »

L’homme vêtu de blanc et portant un masque jaune s’agenouilla tranquillement devant Pérugius.

« Pars maintenant enquêter... Non, puisque c’est sûrement quelque chose de maléfique qui se produit, s’il y a des gens suspects, tue-les. »

« Compris. »

Le « Roi-dragon blindé » Pérugius avait pris des mesures. 12 de ces disciples l’accompagnaient. Tout ceci pour venger ses 4 chers amis.

Cette fois à coup sûr, il allait tuer Laplace.

*** Dans la Terre Sainte des épées ***

Le « Dieu de l’épée » Gull Farion regardait les cieux en direction du sud.

« Ce ciel est... je pense. »

Au moment où il se concentrait sur autre chose, ses deux mignons étudiants l’attaquaient en même temps.

« N’attaquez pas quand je regarde quelque chose. »

En comparaison avec la faible respiration de ces étudiants, il était tranquille. Le dieu de l’épée sentait qu’ils n’étaient pas censés, comme d’habitude.

Même s’ils étaient appelés comme étant des épéistes de rang Empereur, ils avaient seulement atteint ce stade.

Ennuyeux, c’était ennuyeux.

Vous n’avez pas besoin d’être célèbre grâce à vos techniques d’épée. Vous avez seulement besoin de devenir fort, c’est tout.

Si vous voulez la célébrité, ce n’était que pour l’argent et le pouvoir. Ces choses n’avaient aucune valeur, et ces choses que tout le monde pouvait facilement obtenir, je les couperai en deux avec mon épée.

Si vous devenez fort, vous pouvez faire ce que vous voulez. Vous pouvez vous considérer comme vivant si vous pouvez faire ce que vous voulez.

Ghyslaine le savait très bien, mais elle devint graduellement douce. Elle n’avança plus après avoir atteint le rang de Roi des Épées.

Même si une personne cupide était faible, elle n’avait pas besoin de balancer une épée pour devenir forte. Une fois que vous atteigniez le pouvoir, votre avidité diminue. Ghyslaine était maintenant incapable de le faire, sa cupidité ne suffisait pas.

Ces deux hommes n’étaient pas sans talent, mais avec les désirs ternes qu’ils avaient, ils pourraient uniquement atteindre que le rang d’Empereur de l’Épée.

Pour survivre à travers des batailles où votre vie est en jeu, vous devez avoir des désirs infinis.

« Oi, oi, levez-vous rapidement. Même si vous me battez et vous vous battez ensuite, ne pensez pas que vous pouvez obtenir le titre du dieu de l’épée ! L’argent peut être jeté dans des seaux, les femmes peuvent être alignées, de l’esclave à la princesse avec leurs culs alignés pour que vous puissiez y entrer, vos noms pourraient être élevés afin d’effrayer n’importe qui, vous pourriez même diviser la mer des hommes en deux parties égales chaque pas que vous faites, que vous n’auriez pas ce titre, compris ! »

« Je n’apprends pas l’épée pour ces raisons ! » « Maître ! Ne me regardez pas ainsi ! »

C’était vrai, soyez plus honnête envers vous-même. Avec cela, vous pourrez vous surpasser et me tuer ainsi facilement, me volant le titre du dieu de l’épée.

Le dieu de l’épée avait déjà oublié les choses se déroulant dans les cieux du sud.

*** Dans une zone inconnue du continent magique ***

Le grand empereur Kishirika Kishirisu regardait vers le ciel.

« Haha ! Même si j’ai mon dos face à lui, je peux toujours le voir ! Et comme ça ? Incroyable non ? »

Mais personne ne répondit, parce qu’il n’y avait personne autour de lui.

« Tu m’ignores ! Wahahaha ! Bien, bien, je pardonne à tous les humains ! En y réfléchissant, c’est à cause de cette ère paisible que personne ne s’approche de moi alors il n’y a pas d’autre choix que de pardonner aux humains ! Wahahaha, fuhahahaha, toux fuHHHaha… toux toux toux. »

Kirishika était seule, comment pourrais-je le dire, parce que personne ne se souciait d’elle.

Au moment où elle avait ressuscité, elle avait crié : « Le grand empereur démon Kirishika est ici ! J’ai fait attendre tout le monde ! Fuawahahahaha! », mais personne ne l’entourait.

Elle courut dans les rues en criant cela, et quelqu’un jeta un regard de pitié sur elle. Après cela, tout le monde l’avait ignorée.

Elle alla trouver ses vieux amis, mais on lui avait dit que c’était maintenant l’ère de la paix et qu’elle avait besoin d’être plus réservée.

« Que font les astrologues humains ? Dans le passé, quand j’avais été relâchée, il y avait soudainement un bruit de gatagata qui frappait à la fenêtre, une volonté de bloquer ma liberté qui était faite. Sans cette performance d’ouverture, elle ne correspondra pas à la grandeur de mon renouveau... Haaa, mince, que font les jeunes récemment ? »

Kirishika donna un coup de pied au caillou et regarda le tourbillon de Mana dans le ciel de l’ouest. Le grand empereur-démon était aussi nommé l’Empereur des démons aux yeux magiques, car elle avait plus de 10 yeux magiques, et savait ce qui se passait d’un seul coup d’œil.

Peu importe jusqu’où elle allait, elle le verrait clairement. Elle verrait la puissante énergie de Mana, cette lumière d’invocation familière et la personne qui la contrôlait.

« Quoi !? Je ne peux pas voir à travers, il y a une barrière, hein. Faire quelque chose d’aussi gros comme ça sans montrer son visage. Cette personne doit être timide... »

Les yeux magiques de Kirishika n’étaient pas tout-puissants. Ainsi, elle ne pouvait qu’atteindre le rang de grand Empereur-Démon. Peu importe le temps qui passait, elle ne sera jamais appelée Dieu Démon. Mais cela ne la dérangeait pas.

Appeler les héros était très intéressant, mais tout le monde suivait Laplace depuis peu... Hein, Kirishika ? Qui était-ce ?

N’était-ce pas comme ça ?

« Ils ont dû aller trouver des héros ou ils sont allés voir le beau mec qu’est Laplace... Ah, je suis tellement jalouse, je voulais vraiment défiler dans les feux des projecteurs. »

Kirishika voyagea tout en soupirant. Elle se dirigea en toute décontraction vers une direction qu’elle jugeait appropriée.

*** Dans le même temps, le point de vue de Rudeus ***

Je marchais jusqu’à une petite colline à l’extérieur de la forteresse de Roa.

Afin de remplir la promesse de mon anniversaire, j’allais montrer à Ghyslaine la magie de l’eau de niveau Saint.

Et naturellement, Éris vint également.

J’avais pris dans ma main la baguette sur laquelle se trouvait la pierre magique. Et même si ça avait l’air laid, comparé à cacher la pierre magique, je pensais cacher le mana. Les voleurs s’approcheraient s’ils voyaient quelque chose de coûteux comme celui-ci.

Avant d’utiliser la magie de l’eau classée Saint, je faisais un test avec le « Roi Dragon d’Eau Arrogant ».

J’utilisais la même quantité de mana que celle que j’utilisais normalement et je créais une balle aquatique qui était un peu plus grande que sa taille habituelle.

« Ouah, c’est vraiment grand. »

Lorsque j’essayais de l’ajuster, la balle aquatique était trop petite et ne pouvait pas être vue à l’œil nu. On dirait que je devais la modifier par petite touche.

Après 30 minutes d’expérimentation, je commençais à comprendre que les effets étaient multipliés par 5.

La magie d’attaque devient plus forte, et pour atteindre la même force qu’auparavant, je pouvais réduire la quantité de mana.

Si on devait l’exprimer en chiffre,

Sans équipement : Quantité de mana 10, Puissance d’attaque 5.

Avec équipement : Quantité de mana 10, Puissance d’attaque 25.

Avec équipement : Quantité de mana 2, Puissance d’attaque 5.

Ce qui signifiait que c’était comme pour un télescope ou un microscope, c’était un peu difficile de faire des ajustements détaillés, mais cela ira probablement mieux une fois que je m’y serais habitué.

« Q-Qu’est-ce que c’est ? »

« C’est un peu difficile à régler, mais cette baguette est incroyable. »

Éris me regardait avec inquiétude.

Ne t’inquiète pas. J’étais juste en transe à cause de ce nouveau jouet.

Après cela, j’avais fait plus d’expériences. J’allais comprendre que la magie du feu était 2 fois plus efficace, la magie de la Terre et du vent était 3 fois plus efficace, et il semblerait difficile d’utiliser de la magie mêlée avec cette baguette magique.

Non, je m’y habituerai probablement aussi ?

« Bon, désolé d’avoir fait attendre tout le monde. Rudeus Greyrat va vous montrer sa magie la plus puissante, son coup ultime ! »

« Waaaa…! »

Éris applaudissait joyeusement.

Ghyslaine était également très intéressée.

J’étais aussi content. D’accord, je vais le faire ici.

« Fuhahaha! Rassemble-toi maintenant Mana ! Oh grand esprit de l’eau montant dans les cieux... Quoi ? »

Quand je commençais à incanter les mots du sort Cumulonimbus, levant les deux mains et ma baguette vers le ciel.

Tout le monde regarda ce ciel, et nous l’avions vu.

« La couleur du ciel commença à changer... Qu’est-ce que c’est ! »

Les couleurs du ciel se transformèrent en couleurs inconfortables. Il semblerait que c’était mélangé avec du gris et du violet...

Ghyslaine enleva son cache-œil, montrant un œil vert profond. Qu’est-ce que c’était ? Tu veux dire que tes yeux étaient différents ?

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Je ne sais pas. Ce mana est extrêmement puissant... ! »

Cet œil pouvait réellement voir le mana. Je n’avais appris qu’après 3 ans quelle était la vraie force de Ghyslaine...

Ghyslaine remit immédiatement son cache-œil.

« En tout cas, devons-nous retourner d’abord au manoir ? »

« Même si je ne sais pas ce que cette prémonition inhabituelle signifie, nous devrions trouver un endroit pour nous cacher avant que quelque chose n’arrive. »

« Non, le rassemblement de Mana près de la ville est encore plus fort, mieux vaut partir ici. »

« Si c’est le cas, nous devrions les avertir ! »

Nous devrions dire à Philip d’amener les gens dans la ville à fuir cette situation.

« Alors je reviendrais... Rudeus ! Baisse-toi ! »

Je me baissais par réflexe. J’entendis quelque chose trancher l’air avec un bruit de whoosh, quelque chose avait volé au-dessus de moi à grande vitesse.

De la sueur froide se rassemblait sur mon dos.

Qu’était-il arrivé ? Qu’était-il arrivé à l’instant ?

Devant moi, la main de Ghyslaine retira son épée en un instant. Après cela, je ne vis que Ghyslaine garder sa posture après l’avoir balancé.

La technique ultime du style du dieu de l’épée « La lumière de l’épée longue », qui était nommée « L’art de l’épée de la lumière ».

J’avais vu ça plusieurs fois.

Après avoir balancé votre épée aux limites, la pointe de l’épée atteint la vitesse de la lumière, c’était la technique ultime dans le style du Dieu de l’épée.

Ghyslaine me disait qu’à cause de cette technique, le style du dieu de l’épée était le plus fort parmi les styles.

Ghyslaine se frottait les sourcils tandis que je retournais finalement la tête.

« Q,... Quand... »

Un homme était debout là-bas, il avait des cheveux dorés, et portait une sorte d’uniforme d’étudiant de couleur blanche, une chemise boutonnée et un pantalon long.

Le masque de couleur jaune cachait probablement le visage d’un beau gosse. Le masque était probablement basé sur un motif de renard ou d’un animal apparenté.

Sa main droite tenait un poignard. C’était probablement ce qui m’avait frôlé tout à l’heure.

Ensuite, le visage du mec libéra une énorme quantité de lumière qui vous rendait complètement aveugle en un instant.

« GAAA! »

J’entendis hurler Ghyslaine.

On entendait les sons métalliques des épées qui étaient entrées en collision ensemble, puis le son de quelqu’un qui courait.

Enfin 2, 3 fois bruits d’affrontements métalliques.

Quand je pouvais voir à nouveau, Ghyslaine était devant moi. Son cache-œil avait été retiré.

Je comprenais, pendant l’instant où cette lumière aveuglait, elle avait enlevé son cache-œil et utilisait son autre œil pour regarder.

« Enfoiré. Qui êtes-vous ? Êtes-vous un ennemi de la famille de Greyrat ? »

« Arumanfi de la Lumière. C’est mon nom. »

« Arumanfi ? »

« Je suis venu pour ce phénomène inhabituel, sur l’ordre du Seigneur Pérugius... »

J’avais entendu parler de Pérugius, il semblerait être l’un des « Trois héros qui ont vaincu le dieu démon » (n’a-t-il pas été vaincu). C’était un invocateur qui contrôlait 12 familiers.

Je me souvenais aussi du nom d’Arumanfi. C’est l’un des 12 familiers de Pérugius, Arumanfi de la Lumière.

« Ghyslaine, fais attention. Il est dit dans les livres qu’il se déplace aussi vite que la lumière. »

« Rudeus, retire-toi avec mademoiselle. »

Je suivais les ordres et bloquais Éris derrière mon dos, tout en m’éloignant vers un endroit qui n’allait pas interférer avec eux. Mais ça ne pouvait pas être trop éloigné non plus, au cas où s’il y avait des situations abruptes Ghyslaine pourrait encore nous aider.

Si c’était vraiment l’Arumanfi de la Lumière, utiliser une épée ne lui ferait probablement pas de mal.

« Mais où cette personne se cachait-elle ? »

... Non, je me souvenais qu’Arumanfi de la Lumière était celui qui gouvernait les esprits lumineux. Tant qu’il pouvait voir l’endroit, il pouvait s’y déplacer instantanément, peu importe la distance.

Quand j’avais lu ceci dans le livre, je m’étais dit que c’était impossible, mais il était soudainement apparu derrière nous.

Je croyais que Ghyslaine n’était pas assez imprudente pour faire une erreur, et Arumanfi n’avait non plus aucune raison de se cacher ici. Il l’avait survolée, exactement comme les mots le décrivaient, à la vitesse de la lumière.

« Femme. Écartez-vous. Si je tue ce garçon peut-être que ce phénomène s’arrêtera. »

À ce propos, qu’avait-il dit ? Phénomène, avait-il confondu quelque chose ?

« Je suis l’épéiste de niveau Roi de Ghyslaine Dedorudia. Cela n’a rien à voir avec nous, laissez-nous ! »

« Pourquoi devrais-je le croire ? Montrez-moi la preuve. »

« Regarde ! C’est l’une des 7 épées du dieu de l’épée Pilier de la paix “Hiramune” ! Le roi de l’épée et cette épée sont ici. Ne me croyez-vous toujours pas ? »

Ghyslaine tendit l’épée dans ses mains, et la montra à Arumanfi. Cette épée avait aussi un nom, Hmm. Hiramune. Le nom de cette arme était complètement inadapté à Ghyslaine.

« Jurez-le sur votre maître et sur votre tribu. »

« Je le jure sur mon professeur Gull Farion et sur le nom de ma tribu Dedorudia ! »

« Très bien. Si vous n’êtes pas innocent, le Seigneur Pérugius vous condamnera à l’avenir. »

« Pars devant. »

Arumanfi lâcha son poignard. Même si je ne savais pas ce qui se passe, il semblerait qu’il avait accepté les choses.

Dans mon passé, dire quelque chose comme ça tout en jurant n’était pas un gage de confiance, mais il semblerait que ce soit le cas dans ce monde.

Penser qu’il ferait entièrement confiance au serment de Ghyslaine. C’était presque comme la foi du pape croyant en Dieu.

« Si ce n’est pas vous, alors oubliez ça. »

« ... N’allez-vous pas vous excuser de nous avoir attaqués si soudainement ? »

« Vous devez être blâmé pour apparaître dans un endroit comme celui-ci. »

L’Arumanfi de la Lumière se prépara à partir.

Mais, juste en ce moment.

« Ah. »

Mes yeux capturent ce moment.

Le ciel avait été peint en blanc à partir du faisceau de lumière qui était tiré sur le sol. Au moment où la lumière blanche toucha le sol, elle dévora tout comme un raz-de-marée.

Le manoir disparu.

La ville disparue.

Les murs disparurent.

En ce moment, chaque fleur et chaque plante étaient dévorées, et la lumière s’approcha de nous.

Arumanfi tourna la tête et la vit. Dans l’instant suivant, il se transforma en une lumière dorée et s’échappa.

Ghyslaine se précipita vers nous après l’avoir vu, mais disparut au milieu de la lumière blanche qui se précipita vers nous.

Éris resta sans bouger dans l’étonnement après avoir vu ça.

Je voulais au moins protéger Éris et la couvrir.

Ce jour-là, Fedoa avait disparu.

***

Bonus 2 : La déesse de la forêt

Partie 1

~1~

À l’est du Royaume Asura, à travers la chaîne de montagnes.

Dans cette partie du continent central, de nombreux petits royaumes rivalisaient pour dominer.

Cette zone où les nations avaient constamment changé de taille et cela allait être connu comme la zone Strife.

Parmi les nombreux royaumes situés dans la zone de Strife se trouvait un nommé l’état Mercenaire de Malkin. C’était une nation construite par des mercenaires, ses moyens de subsistance reposaient sur l’emploi de mercenaires par les pays voisins.

Dans une taverne dans un coin de Malkin. Deux mercenaires étaient assis à une table, l’un se vantait de sa cicatrice sur l’épaule de l’autre.

« Haha, regarde, j’ai pris celle-ci dans la défense de Rudomin. »

« Oh, cette bataille, c’était intense. »

« Où étais-tu déployé ? »

« Dans la forteresse Dells, à la porte est, c’était infernal... Juste un peu plus, et j’aurais perdu ma précieuse main droite. »

« Hellish, j’avais entendu dire que la porte est de la forteresse Dells a été attaqué par le coté et qu’elle a presque annihilée ! »

« La défense de Rudomin n’a-t-elle pas été dans le même cas, j’ai même entendu que ta ligne d’approvisionnement avait été coupée, il n’y avait même pas d’argent pour nourrir les mercenaires. »

Malkin avait fourni un soutien à toutes les nations également.

Et leurs mercenaires étaient craints par toutes les nations.

Il avait été dit qu’un guerrier Malkin pourrait en tuer un millier.

On avait dit que leurs commandants gardaient toujours leur sang-froid.

On avait dit que leurs généraux possédaient une intuition inhumaine.

Une fois la bataille commencée, ils apportaient toujours la victoire à leurs alliés.

Sur le champ de bataille, ils étaient le symbole de la terreur et de la victoire.

C’était l’état Mercenaire de Malkin.

« Sûr que c’est un miracle, d’une manière ou d’une autre nous sommes tous les deux sortis vivants. »

« C’est juste parce que la déesse de la forêt nous a protégés ! »

L’un des mercenaires avait enlevé le collier qu’il portait, sur lequel pendait un pendentif en bois sculpté avec un portrait d’une femme avec des oreilles d’animaux.

Voyant le pendentif, l’autre mercenaire dégaina le poignard sur sa taille.

La lame était peinte en rouge.

« Eh bien, un toast à la déesse de la forêt Reinu, bravo ! »

« S’il vous plaît, accordez-nous la victoire dans la prochaine bataille ! Santé ! »

D’une main brandissant leur pendentif ou leur poignard, leur autre main levait leurs chopes, puis d’une seule gorgée ils burent leurs boissons.

C’était leur façon de prier.

« Ah ~ oui ! »

« La boisson après la bataille est toujours meilleure ! La bière de Malkin est la meilleure ! »

« Et les femmes aussi ! »

« Devons-nous visiter des maisons closes après ? »

« Mais ne le dis pas à ma femme ! »

« Wahahaha! »

Gaiement, ils avaient bu toute la nuit.

La Déesse de la forêt Reinu.

La déesse adorée par les mercenaires Malkin.

Selon le folklore, il y a cent ans, lorsque Malkin était au bord de la destruction, elle semblait guider son général. La déesse sauveuse d’une nation.

Ainsi, tous les mercenaires de Malkin croyaient que la déesse de la forêt Reinu leur apparaîtrait quand ils seraient au bord de la mort.

C’est pourquoi les mercenaires vénéraient la déesse.

Ils faisaient des prières pour la bataille, et pour leur propre survie.

C’était comme ça qu’ils pouvaient retourner sur le champ de bataille.

La chose étrange était que parmi les nombreuses nations de ce vaste monde, seul Malkin adorait la déesse de la forêt Reinu.

Comment une telle tradition était-elle née dans ce pays ?

Il y avait une histoire derrière ça.

~2~

Calendrier du dragon blindé, année 417.

Le roi mercenaire de Malkin avait seulement fondé l’État indépendant des mercenaires de Malkin depuis deux ans quand des crises séparationnistes s’étaient produites dans le royaume d’Asura.

À ce moment, l’État indépendant des mercenaires de Malkin était déjà au bord de la destruction.

Cela n’avait rien d’extraordinaire. Les nations se créent et disparaissent simplement dans la zone Strife.

Les gens essaieraient toujours de découper leur propre territoire quand l’occasion se présenterait, et développeraient avec eux l’ambition de dominer la terre, pour finalement voir ce rêve brisé.

L’État indépendant des mercenaires de Malkin suivait simplement le sort de tant de nations précédentes.

C’était naturel.

Mais tout était arrivé pour une raison.

Ce qui avait conduit cette nation vers les portes de la mort était une diplomatie ratée.

Une économie basée sur le mercenariat, Malkin avait exercé un pouvoir économique et militaire au-delà de ce qui était typique d’une nation naissante.

Mais c’était aussi la cause.

Malkin était entouré par deux nations, le royaume Dzik et l’empire Blows, et avait attiré leur colère. Après la chute de la diplomatie, les deux nations avaient déclaré la guerre contre Malkin simultanément.

Même pour un État mercenaire qui pouvait combattre au-delà de ses forces, il ne pourrait pas gérer une guerre sur deux fronts. Et malgré une résistance féroce, une forteresse clé fut envahie et plusieurs grandes batailles furent perdues. L’État avait déjà perdu la moitié de ses territoires.

Une nation sans avenir.

Voyant cela, ses mercenaires ont fui le navire en train de couler vers les régions voisines, certains ont même fait demi-tour.

La bataille finale avait été livrée dans un grand bassin connu sous le nom de « Vestiges de la Bataille finale de Malkin ».

Jusque-là, les deux États envahisseurs fonctionnaient indépendamment, mais parce que le bassin était flanqué des deux côtés par une forêt infestée de bêtes magiques, leur capacité de manœuvre était grandement restreinte. En conséquence, ils n’avaient pas d’autre choix que de regrouper leurs forces.

Une autre raison cruciale était que ce bassin était d’une grande importance stratégique pour contrôler la capitale voisine après avoir vaincu Malkin.

Ce n’était pas un secret que les vainqueurs se combattraient après la bataille.

Malkin aimerait certainement profiter de l’animosité entre les États alliés, mais il avait besoin d’une grande puissance militaire pour le faire. Leurs forces restantes pouvaient à peine se défendre.

Même ce dernier effort avait exigé tout ce qu’ils pouvaient rassembler.

~3~

Le capitaine mercenaire de troisième division de Malkin, le mercenaire Vigo, menait dix subordonnés dans une forêt.

C’était la Forêt Interdite, nommée ainsi en raison du grand nombre de bêtes magiques à l’intérieur. Considérés comme trop dangereux à traverser, depuis l’antiquité, tous les dirigeants locaux interdisaient l’entrée à ces citoyens.

Tous les locaux avaient toujours consenti, même les bûcherons avaient refusé d’entrer dans la Forêt Interdite.

Et bien sûr, ce'était aussi le cas des armées. Dans cette bataille, les deux forces envahissantes avaient également évité la forêt.

Le roi de l’État indépendant des mercenaires de Malkin en avait pris note.

Passer à travers cette forêt et mener un raid à l’un des deux camps. C’était une stratégie simple, mais efficace.

Malgré cela, Malkin avait déjà épuisé ses forces militaires. Même quelque chose d’aussi simple que passer à travers une forêt, s’ils combattaient contre des bêtes magiques, ce serait sans doute des efforts inutiles. Le raid lui-même se terminerait probablement par un échec.

Mais Malkin était venu avec un plan.

Dans les batailles précédentes, ils avaient capturé des armures de l’empire Blows.

Il faudrait faire en sorte que certains de ses soldats les portaient et attaquaient l’arrière du camp du royaume de Dzik.

L’alliance entre ces deux nations se maintiendra jusqu’à ce que Malkin soit détruit, mais dès que cette bataille prendra fin, ils se le disputeront probablement immédiatement pour en avoir la suprématie. Avec des alliés comme ça, qui avait besoin d’ennemis ? Les deux nations planifiaient déjà la confrontation finale et manœuvraient en conséquence, de sorte que la tension était forte.

Il suffisait d’un petit coup de pouce pour transformer des amis en adversaires.

L’État indépendant des mercenaires de Malkin doit les pousser à cela.

Le brave et célèbre mercenaire Viga s’était porté volontaire pour mener cette mission. Elle consistait à conduire quelques soldats à travers la forêt et attaquer l’arrière-garde.

Une mission extraordinairement difficile, même en cas de succès, il y avait peu de chance de revenir en vie.

Même si le raid réussissait, pour éviter la capture, ils devraient se suicider.

Pour empêcher l’identification, aucun article personnel n’avait pu être apporté.

Ils mourraient anonymes, en tant que traîtres. Personne ne chanterait leurs mérites.

Même ainsi, Viga avait dit cela à Malkin.

« Ne crains pas, si je deviens l’esprit qui nous guidera vers la victoire, notre peuple nous fera l’éloge, une mort héroïque comme l’Empereur Jumeau Migus Gumis, cela ne sera-t-il pas glorieux ? »

Prenant comme exemple les héros morts au combat contre Laplace, Viga prit ce lourd fardeau.

Avec lui venaient dix subordonnés.

Trois escrimeurs de niveau intermédiaires ayant le style du Dieu du Nord et sept mercenaires sans affiliations particulières.

Viga lui-même était avancé dans le style du Dieu de l’épée, mais sans guérisseurs dans le groupe, il manquait d’expérience et de compétences.

Les magiciens étaient une denrée précieuse dans cette région. Dans cette bataille décisive, la force principale ne pouvait pas donner quelque chose de si précieux à l’unité sacrificielle. Pourtant, ils devaient réussir à inciter les ennemis à se battre entre eux.

{Ha... Jamais je ne m’imaginerais faire du bénévolat pour quelque chose comme ça.}

Viga ne pouvait s’empêcher de plaisanter à ce sujet.

Il était un mercenaire depuis sa naissance. Né dans un camp de mercenaires, son père était mort alors que sa mère était encore enceinte, puis sa mère le suivit quand il pouvait à peine se souvenir. Il avait finalement été vendu comme un esclave à l’organisation qui était finalement devenue l’État indépendant des mercenaires de Malkin. Les mercenaires l’avaient entraîné dans les champs de bataille, dans l’art de la guerre, il avait survécu jusqu’à ce jour seulement pour l’argent et la survie.

Jamais il n’imaginerait que cela aurait été un honneur de le faire.

{Agir comme une sorte de chevalier...}

Seuls les chevaliers choisissent l’honneur au mépris de leur vie.

Mais... pensa soudainement Viga.

(Peut-être que cela fait de moi un chevalier de l’État indépendant des mercenaires de Malkin.)

Penser de cette façon le rendait exceptionnellement fier.

Pour une personne sans domicile comme Viga, l’État indépendant des mercenaires de Malkin avait été une maison durement gagnée.

Il se battait pour protéger sa patrie.

Il s’était moqué de ce type de personnes dans le passé, mais maintenant confronté à la même situation, il se sentait étrangement réconfortant.

« Capitaine, nous sommes presque arrivés »

« Attention, maintenant que nous sommes ici, essayons de mourir par des mains humaines. »

« Hahah, comme tu le dis. »

Jusqu’à présent, ils avaient rencontré très peu de bêtes magiques.

Une journée entière de voyage, sans se reposer ou dormir, le fait qu’ils n’avaient eu que deux combats avait été un petit miracle.

Malheureusement, il avait perdu un subordonné.

Même s’ils étaient vigilants, ils ne remarquèrent pas un Tigre à feuilles rouges caché dans les buissons qui l’avait tué.

La bête magique était déjà lourdement blessée. On dirait que c’était aussi la proie de quelque chose d’autre.

Qu’est-ce que pourrait craindre la bête la plus redoutée de la forêt ?

{Peut-être le maître de la forêt.}

Viga avait entendu parler de rumeurs sur ce Maître de la Forêt. C’était supposément un lézard géant de cinq mètres de long — une bête magique de Grade A — Karentosaurus.

Même si Viga ne savait pas si Karentosaurus existait réellement, il fallait avancer. Si c’était le cas, il pourrait certainement infliger une blessure aussi lourde au tigre à feuilles rouges de catégorie B.

Bien sûr, si cette créature devait attaquer, Viga et les neuf subordonnés restants ne sortiraient certainement pas indemnes.

En tant que tels, Viga et le reste avaient avancé prudemment.

Heureusement, ils avaient une certaine expérience pour passer à travers les forêts.

Ils avaient compris comment éviter les bêtes magiques, et comment appeler à la rescousse tout en conservant l’initiative en les rencontrant. Pour les vétérans testés au combat comme eux, c’était une compétence nécessaire.

Bien sûr, le groupe de Viga n’était pas le seul à posséder ce genre d’expertise.

« Qui est là ? »

« Ah ! »

Au moment où ils l’avaient réalisé, les deux troupes étaient déjà face à face.

Les deux étaient au nombre de dix.

L’ensemble des vingt hommes portaient les armures de l’empire Blows.

La seule différence entre eux était que seule la troupe de Viga savait qu’ils n’étaient pas à l’empire.

« À qui appartiennent les troupes, dites votre grade et votre stationnement ! »

Un homme se tenait debout dans un ensemble d’armure richement taillée, et exigeait leurs identités.

« Dégainez vos épées, ne laissez pas un homme vivant ! »

Sans réponse, Viga avait crié l’ordre à ses subordonnés. Immédiatement, tous dégainèrent leurs épées et chargèrent contre les soldats de l’Empire Blows.

Ah, des déserteurs, malédiction !

Le capitaine de l’empire de Blows détermina brutalement que Viga était un déserteur.

Alors même qu’il avait tort, quand bien même il avait tort, leurs actions étaient restées inchangées. Que ce soit contre des déserteurs ou des soldats ennemis déguisés en soldats de l’Empire Blows, les résultats seraient les mêmes.

« Tuez-les tous ! L’empire Blows n’a pas besoin de lâches qui s’enfuient de la bataille ! »

Les soldats avaient rapidement réagi.

« Ughhh ! »

« Ma... Malédictions...! »

Rapidement, deux soldats du côté de Viga étaient déjà éliminés. En un instant, ils étaient repoussés d’un pied en arrière.

Les soldats de l’Empire avaient été disciplinés et bien entraînés.

Ce que Viga ne savait pas, c’était que les ennemis devant lui étaient en fait des gardes personnels de l’empereur de Blows.

Pourquoi les gardes impériaux s’étaient-ils égarés dans la forêt, si loin de l’empereur ?

C’était arrivé il y a un petit moment.

L’empereur de Blows surveillait personnellement le champ de bataille pour encourager ses soldats.

Soudainement, une bête magique était apparue de la forêt et avait attaqué l’empereur, blessant légèrement sa main. Même si cette créature avait été immédiatement repoussée, et la blessure guérie, le fait que l’empereur avait été attaqué devant ses soldats ne pouvait pas être rejeté.

Pour éviter de saper leur moral et de maintenir le prestige impérial, l’empereur avait déployé ses gardes personnels.

Il leur ordonna de traquer la bête, de la blesser et de récupérer sa peau.

Les gardes impériaux avaient immédiatement sauté dans l’action et avaient marché dans la forêt.

Pourtant, de manière inattendue, plutôt que la bête magique, ce qu’ils avaient trouvé dans la forêt était les troupes de Viga.

« Donc, voilà comment cela se termine... »

Même le meilleur épéiste de Viga tomba facilement face à la garde impériale.

« N’avez-vous pas encore compris ? Votre adversaire est le capitaine de la garde impériale Klein Danoltas ! L’eau Saint Klein ! Pensez-vous encore pouvoir gagner ? »

« Malédiction ! »

« Si vous vous rendez maintenant, je peux encore vous faire grâce ! »

Viga était rempli d’anxiété. De toute évidence, céder n’était pas une option. Le fait qu’ils n’étaient pas des soldats de Blows serait immédiatement exposé une fois capturé et interrogé.

Si cela arrivait, la mission échouerait, et Malkin périrait.

Qui gagnerait la suprématie entre le royaume de Dzik et l’empire de Blows restait à voir, mais la patrie que Viga et les autres avaient eu autant de mal à construire disparaîtra.

Mais Viga n’avait rien. L’écart de pouvoir était évident. La résistance était futile. L’annihilation était inévitable.

{Malkin, je suis désolé...}

Avec un cœur lourd, Viga s’excusa auprès des camarades qui se tenaient à ses côtés tout ce temps.

Juste à ce moment.

« Goaaaaaah ! »

Un lézard gigantesque était entré en collision.

***

Partie 2

Un lézard terrifiant, vert vif, de cinq mètres de long.

Son corps impressionnant était couvert de blessures, le sang jaillissait de partout.

Et cet état, il s’était écrasé entre Viga et les autres, déversant une bouchée de sang en tombant.

Et dans l’instant suivant.

« Gaaaaaa! »

Une autre bête était apparue.

Celle-ci laissa échapper un cri terrifiant alors qu’il sautait en l’air. Atterrissant sur la tête du lézard, avec ses deux mains, il l’avait poignardé violemment sur le sol.

Le lézard poussa un dernier cri et rendit son dernier souffle.

Pendant un bref instant, la foule environnante n’avait pas pu comprendre ce qui s’était passé.

« Quoi ? »

Parce qu’après avoir vaincu le lézard, la bête n’avait pas cessé son mouvement.

Laissant tomber la tête du lézard, en un instant, la bête avait déjà abattu deux soldats de la garde impériale.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

Viga fut soudainement convaincu que la bête devant lui était le vrai Maître de la Forêt.

Pourtant, elle avait un contour assez proche de celle de l’homme. Avec sa peau couleur chocolat, les cheveux gris, les oreilles pointues appartenant à une race bestiale.

La bête portait une épée à un seul tranchant, une lueur rouge inquiétante brillait de sa mince lame, qui était évidemment précieux.

« Qui es-tu ? »

Souffla le Garde Impérial. Le Capitaine Klein s’était mis à crier.

« Identifiez-vous ! »

« Grrrr ! »

Mais la bête n’avait pas répondu.

Ce qui était devant lui devait être un ennemi... Ceux qui maniaient les armes contre lui devaient être des ennemis, et il réagissait en conséquence.

« Gaaaa! »

« Gah, attaquez ! »

Avec un rugissement furieux, la bête frappa Klein.

Mais Klein était de niveau Saint de l’Eau. Le style du dieu de l’Eau avait été conçu pour dévier les attaques et les contre-attaques.

Mais même ainsi...

« L’épée longue de la Lumière... le style du Dieu de l’Épée... ? »

Le coup de la bête coupa l’épée de Klein en deux.

Mais ce n’était pas tout. L’armure de Klein craquait, puis son tissu, sa peau, ses muscles, ses os et tout...

Finalement, les moitiés supérieure et inférieure de Klein s’étaient séparées.

Même après avoir vu leur capitaine coupé en deux, les gardes impériaux de l’armée de Blows n’avaient pas vacillé.

« Malédiction ! »

« Tu as tué le capitaine ! »

« Vengez le capitaine ! »

Ils sont tous au moins de niveau intermédiaire dans le style du Dieu de l’Eau ou le style de Dieu du Nord.

Tous étaient très capables dans leurs propres styles.

Encore —

« Gaaaaa! »

Chaque fois que la bête rugissait et déplaçait son épée, l’épée et un soldat étaient coupés en deux.

La bête bougeait comme un éclair, et son rugissement allait ratisser les hommes. Personne ne pouvait suivre.

En un clin d’œil, tous les soldats de la garde impériale avaient été anéantis.

« ... »

Les forces de Viga étaient paralysées.

Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui s’était passé. Une bête avait fait irruption et anéanti les forces ennemies. Mais pourquoi ? Dans quel but ?

« Grrrr. »

La bête s’était alors tournée vers eux, avec aucune raison dans ces yeux.

Ses yeux fixaient les troupes de Viga avec une intention meurtrière, apportant la terreur dans leurs cœurs.

Ce que la bête portait était révélateur, mais ce qu’elle induisait n’était pas le désir, mais la peur.

Envie ?

En effet, la bête était une femme. C’était d’après son apparence quelque chose de féminin.

Voyant cela, Viga se rappela soudainement quelque chose.

Ce que son instructeur, de niveau Saint de l’épée avait dit une fois.

C’était un épéiste bien entraîné de la Terre Sainte d’Épée qui avait toujours refusé d’expliquer comment il avait fini par devenir un mercenaire. Mais dans ses bavardages, il se souvenait souvent des histoires de ses journées d’entraînement.

Particulièrement à propos d’une personne brutale et obstinée, plus proche d’un chien enragé.

Cet idiot avait effectivement poursuivi le roi de l’épée. Même si elle était une idiote, elle n’était pas une mauvaise personne.

Mais lorsqu’elle était acculée, elle devenait enragée et attaquait ses amis et ses ennemis, elle gagnait l’animosité de tout le monde.

Ce roi de l’épée provenant de son passé, et cette fille devant lui — .

Ils devaient être identiques.

« Ne me dites pas ! »

Viga avait dit ça, tout en exécutant la courtoisie du style du Dieu de l’épée que son instructeur lui avait également enseigné.

Agenouillé sur un genou, la tête baissée, acte de respect et de captivité.

« Vous êtes le roi de l’épée, Ghyslaine Dedorudia ? »

Dès qu’il avait dit ces mots — .

La bête avait arrêté de bouger.

Après un moment, Ghyslaine avait retrouvé ses sens.

« On m’a raconté une fois vos histoires, mais je ne m’attendais jamais à vous rencontrer ici ! »

« Avez-vous vu une fille à proximité, des cheveux roux, environ 12 ans ou un garçon de 10 ans, bon en magie, qui travaille pour elle ? »

Ghyslaine n’avait pas tenu compte des commentaires de Viga.

Avec des yeux injectés de sang, elle demanda cela froidement à Viga.

« Non, je n’ai pas... »

Viga secoua la tête en fouillant les informations qu’il venait de luire.

Une fille aux cheveux rouges de 12 ans.

Un garçon magicien de 10 ans.

Ayant vécu une longue vie, il avait certainement vu quelques esclaves qui correspondent à cette description. Mais certainement pas des locaux, alors il ne pouvait que secouer la tête.

Puisqu’il se trouvait dans la Forêt Interdite où les bêtes magiques se cachaient.

Pourquoi des enfants seraient-ils dans un endroit comme celui-ci ?

« Hein, excusez-moi alors. »

Cela dit, Ghyslaine s’apprêtait à partir.

Mais après quelques pas, elle s’était soudainement retournée, s’était arrêtée et s’était renseignée.

« Dites-moi, où suis-je ? »

Viga informa consciencieusement Ghyslaine qu’ils se trouvaient dans la partie médiane du continent central appelée la zone Strife, une forêt de l’État indépendant des mercenaires de Malkin sur le côté nord de la zone Strife.

Il n’avait probablement pas besoin d’avouer sa mission actuelle aussi. Mais considérant que Ghyslaine venait de leur sauver la vie, et craignait pour leur destin de peur de la mettre en colère, il était automatiquement passé en mode de gestion de crise.

« C’est impossible. »

Ghyslaine ne pouvait pas le croire.

Parce qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle avait fini ici.

Viga avait soigneusement demandé les détails.

Il s’était avéré que Ghyslaine travaillait comme garde du corps de la fille dans la région de Fittoe du royaume d’Asura. Ils avaient été attaqués, et avant qu’elle s’en rendît compte, ils avaient été avalés par un flamboiement de lumière. Quand elle avait repris connaissance, elle s’était retrouvée dans cette forêt. Ensuite, elle était entrée dans une frénésie en combattant une bête magique et avait tué ses ennemis par accident.

« En tout cas, c’était sans aucun doute l’État indépendant des mercenaires de Malkin, qui fait partie de la zone Strife. »

« ... Je vois. »

Ghyslaine avait commencé à réfléchir.

Viga ne pouvait pas deviner à quoi pensait Ghyslaine.

Après cinq secondes de réflexion, elle leva les yeux vers le ciel.

« Alors, je devrais aller au sud en direction d’Asura. »

Après avoir vérifié la position du soleil, Ghyslaine se dirigea vers le sud.

Dans la même direction que les troupes de Viga.

« Attendez, c’est un territoire ennemi. »

« Et quoi ? »

« Ces mots... avez-vous un plan ? »

« Si quelqu’un essaie de m’arrêter, je le trancherais. »

Les yeux sans émotion de Ghyslaine se demandèrent si elle n’avait pas encore retrouvé sa santé mentale.

Viga ne savait pas quoi dire.

Qu’est-ce qui la pousserait à aller aussi loin ?

« Ce serait mieux si Rudeus et mademoiselle Éris restaient ensemble, mais s’ils se séparaient comme je l’ai fait... je dois partir. »

En entendant cela, Viga avait finalement compris.

{Donc nous sommes les mêmes ?}

Pour le roi du sabre, ces deux enfants, en particulier la fille aux cheveux rouges, devaient être plus importants que toute autre chose.

Elle était tellement désespérée de protéger ce qui lui était le plus précieux.

« Alors pour l’instant, que diriez-vous de travailler ensemble, puisque nous avons aussi nos propres raisons de prendre cette direction ? »

« Cela me convient. »

Viga avait senti une once de fierté.

Bien que leurs buts différaient, et que le roi des épées avait les siens à protéger, temporairement ils pouvaient être des camarades d’armes.

En conséquence, Viga, ses troupes et Ghyslaine quittèrent la forêt pour lancer un raid surpris sur le royaume Dzik.

Ils avaient eu de la chance.

Avec la bataille prête à s’engager contre Malkin, l’attention des forces de Dzik avait été déplacée vers le front.

Pendant ce temps, l’empereur Blows s’inquiétait de plus en plus du retour de ses gardes. Il commença à soupçonner que Dzik en profitait et tendit un piège aux gardes impériaux, les détruisant.

En observant de plus près, les forces de Dzik avaient campé trop près de la forêt. Peut-être qu’ils cachaient une force plus importante dans la forêt ?

Les soupçons étaient difficiles à surmonter une fois plantés.

En vérité, le roi Dzik était un lâche, et à la place, il avait choisi son camp pour éviter d’attaquer de l’Empire de Blows et avait incidemment placé son camp contre la forêt —

Le résultat de tout cela avait été le succès miraculeux du raid de Viga.

Le raid était en cours. Ghyslaine rugit, et avec Viga qui criait à coté d'elle, ils s’étaient précipités dans le camp ennemi, et ils s’étaient retrouvés à l’extérieur de la tente du roi Dzik.

Le roi Dzik fut choqué de voir les troupes de Viga sortir de la forêt. Voyant leurs tenues, il était convaincu d’un raid de l’empire Blows. Immédiatement, il ordonna à ses troupes de marcher contre l’empire Blows, tout en préparant sa propre retraite.

À peine dix secondes plus tard...

Le roi Dzik était mort par l’épée de Ghyslaine.

Si le roi Dzik avait survécu, peut-être aurait-il réalisé que les troupes de Viga n’étaient pas des forces de l’empire Blows et auraient annulé son ordre... Mais l’ordre d’un roi était absolu, et les forces du royaume de Dzik chargeaient celle de l’Empire Blow.

Même si c’était plus tôt que prévu, sachant qu’ils finiraient par se faire battre, l’empire Blows avait riposté en nature.

L’État indépendant des mercenaires de Malkin avait également marché dans la bataille.

Une bataille désordonnée venant de trois côtés.

En dépit d’être enveloppé par les forces ennemies, Viga était encore en vie.

Bien qu’il avait été envoyé en mission suicide dans le cadre d’un raid de feinte contre le royaume de Dzik, il avait trouvé une stratégie de survie.

Séparé de ses subordonnés, avec seulement une alliée restante.

Celle devant ses yeux.

Se tenant derrière cette silhouette couleur chocolat et l’épée rouge qui brillait, Viga ne pouvait que regarder comme elle avait tué un ennemi après l’autre. Jamais auparavant Viga n’avait été témoin d’un allié aussi fiable. Il ressentait même un peu de fierté d’être capable de la protéger.

Après un moment, plus aucune personne portant les armures du royaume de Ditz ne resta debout, seules les forces de l’Empire Blows restèrent.

Une étrange fille brandissant une épée rouge qui entrait sur le champ de bataille était un spectacle étrange, mais voyant qu’elle coupait les soldats du royaume de Ditz avec Viga, ils pensaient que le renfort était arrivé.

À ce moment-là, l’État indépendant des mercenaires de Malkin avait fait aussi une intrusion. La coopération entre les forces ayant été divisées, le front allié s’était effondré, et l’État indépendant des mercenaires de Malkin, numériquement inférieur, avait réussi à percer les lignes de front.

La bataille s’était rapidement transformée en une mêlée.

Au milieu de la féroce bataille, Viga et Ghyslaine se séparèrent.

Après un certain temps, il s’était retrouvé avec des forces alliées.

L’État indépendant des mercenaires de Malkin avait applaudi quand ils avaient vu le visage de Viga et tous s’étaient précipités pour l’entourer et le protéger.

Mais Viga ne se retira pas à l’arrière et resta au combat.

Au fur et à mesure de la bataille, Viga devint couvert de boue et de sang, de la tête aux pieds, difficile de distinguer l’un de l’autre.

Son œil gauche avait été blessé, juste au moment où il essayait d’en comprendre l’origine, il l’avait vu.

Viga avait été témoin de ce moment.

Sous une bannière particulièrement grande.

Un homme avec une lourde barbe noire vêtue d’une luxueuse armure de l’Empire Blows.

Le rouge de l’épée de la femme à la peau de chocolat brillait, et cet homme barbu... La tête de l’Empereur Blow tomba.

« Ha... Ha... Haaaahahah! »

Viga éclata de rire, et continuant à rire, il continua sa bataille.

Finalement, il avait survécu à la bataille.

L’État indépendant des mercenaires de Malkin avait remporté la bataille décisive.

~4~

Pour avoir accompli cet exploit, le mercenaire Viga avait été récompensé par le titre de général.

Il avait été crédité pour la victoire dans la bataille décisive, et même reconnu comme le héros fondateur de l’État indépendant des mercenaires de Malkin.

Le mercenaire Viga avait également accompli d’autres actions, et avait été respecté parmi les grands généraux de l’histoire de Malkin, mais c’était une autre histoire.

Pourtant, le grand général Viga avait commencé à agir étrangement depuis cette bataille.

Il portait sur son cou un pendentif sculpté avec le portrait d’une race bestiale, et il colorait son épée en rouge.

« C’est un sortilège. »

Puis ses subalternes avaient commencé à copier son sort, et d’autres aussi, jusqu’à ce que finalement la pratique se répandit et finisse dans l’état actuel.

Quelqu’un lui avait une fois demandé quelle magie c’était, et Viga avait répondu.

« Parce que dans cette bataille la déesse m’a accordé son aide, je l’imite. »

En raison de son incantation et sa déclaration, les gens avaient inventé la déesse de la forêt Reinu.

Le nom de la Déesse était en fait Ghyslaine.

Mais ce nom, Ghyslaine, était difficile à prononcer pour les gens de cette partie du continent central.

Leur prononciation s’était déformée avec le temps et était finalement devenue simplement Reinu.

Apparue hors de la forêt, la déesse sauveuse de la nation qui avait sauvé et avait guidé le grand général était « La déesse de la forêt Reinu. »

Après une centaine d’années, la déesse de la forêt Reinu était venue à être vénérée comme le protecteur de Malkin, et le soutien spirituel de chaque mercenaire là-bas.

Bien sûr, Ghyslaine elle-même n’avait jamais su tout cela.

Après, où Ghyslaine était elle allée ?

Avait-elle survécu ?

Si elle avait survécu, était-elle revenue en sécurité dans le royaume d’Asura ?

Était-elle capable de se réunir avec cette fille, si précieuse pour elle... ?

Le mercenaire Viga ne le saura jamais.

***

Histoire parallèle 2 : Une demi-année après la disparition de la région de Fedoa

~1~

 

Une demi-année après que le territoire Fedoa avait disparu. Roxy arriva enfin à Fedoa, elle ouvrit grand les yeux pour regarder ces prairies vides.

Elle était abasourdie.

Roxy était maintenant debout sur la route principale que le royaume Asura avait entretenue avec des pavés de pierre.

La route pavée s’étendit d’un bout à l’autre.

Cela aurait dû être comme ça.

Mais, la route devant elle avait disparu de sa vue, comme si rien n’existait là.

Il n’y avait que des prairies ici.

« .......... »

Il y avait quelque chose ici. Cette vérité était connue. Que s’était-il passé ici ? Cette question n’avait pas encore trouvé de réponse.

Ce qu’elle savait n’était que la conclusion.

La conclusion était que seul le territoire de Fedoa avait disparu, ainsi que le village de Buina.

Cette jeune personne appelée Rudeus, et la famille chaleureuse qui avait facilement accepté une race démoniaque comme elle, ils avaient tous disparu.

C’était la seule conclusion qu’elle connaissait.

Elle avait entendu cette histoire plusieurs fois sur le chemin en venant ici. Elle pensait que c’était impossible et qu’on lui mentait. En tout cas, elle n’y avait jamais cru.

Jusqu’à ce qu’elle ait vu la vérité de ses propres yeux, elle pariait sur cette dernière lueur d’espoir.

Roxy s’effondra à genoux.

« Avez-vous aussi perdu un membre de votre famille ? »

Avant qu’elle ne le sache, le conducteur qui l’avait amenée ici était debout derrière elle.

« Un excellent étudiant. »

« Un étudiant, hmm, mais si c’était un étudiant magicien, vous devriez déjà avoir été préparé a ce qu’il puisse perdre sa vie à tout moment, non ? »

« Il a seulement 10 ans. »

« C’est vraiment... très jeune... »

Le conducteur lui caressa les épaules comme pour la réconforter et soupira en disant.

« En fait, il y a un camp de survivants pour Fedoa. Voulez-vous y aller ? Eh bien, il est difficile pour un enfant de 10 ans de survivre, mais il y a la possibilité qu’il soit là. »

Roxy leva la tête.

« J’y vais ! »

Rudeus et les autres iraient sûrement bien.

Il devrait à coup les coups survécus avec son esprit vif, et devrait vivre heureux dans le camp.

Roxy s’accrocha encore une fois à ce fol espoir.

~2~

 

Le camp était composé de plusieurs maisons en bois. Plutôt que de dire que c’était un camp de survivants, ça ressemblait plus à un village.

Mais cet endroit avait une atmosphère déprimante.

{Pour penser que je connaîtrais une telle atmosphère dans le Royaume Asura.}

Le royaume d’Asura que connaissait Roxy était un pays très prospère. C’était un endroit où le visage de tout le monde était plein d’énergie et de sourires.

La nourriture était abondante et les créatures magiques étaient très rares, c’était un endroit qui ressemblait à un paradis.

Mais maintenant, il n’y avait plus aucun sourire ici.

Même s’il n’y avait pas de gens affamés ici. C’était un lieu d’abondance, vous pouviez même tirer de l’herbe pour manger et ne pas mourir de faim.

Ces personnes qui ne mouraient pas de faim devraient sourire. Même s’il y avait des choses qui rendaient les gens malheureux, mais ce n’était pas comme si l’atmosphère du continent magique était remplie d’intentions meurtrières.

Ça devrait être quelque chose comme ça.

Mais le paysage devant Roxy ne lui faisait que froncer les sourcils.

Dans la Guilde des Aventuriers temporaire dans le camp des survivants.

Devant les panneaux d’affichage pour faire des demandes il y avait une atmosphère incroyablement sombre.

Les hommes qui avaient perdu les membres de leur famille et leurs maisons avaient pleuré et crié pendant une demi-année sur le chemin du retour, demandant pourquoi cela s’était produit.

Un prêtre avait jeté la croix de Milis, qui était la définition même de son travail, sur le sol.

Il ne croyait plus en rien.

Un marchand tentait de lui trancher la gorge avec un couteau, mais les gens qui l’entouraient l’arrêtèrent.

Il avait perdu quelque chose de plus important que la vie.

C’était un enfer, et c’était sans espoir.

Roxy était affectée par l’atmosphère et commença à rassembler des informations, elle était affectée à un tel niveau qu’elle était sur le point de fondre en larmes.

~3~

 

Au bout d’environ une heure, Roxy avait recueilli assez d’informations sur ce qui s’était passé. Après le phénomène inhabituel venu du ciel, une zone immense, une calamité de mana avait commencé.

Avec quelque chose qui ressemblait à une sorte de zone d’effet géant, mais ce n’était pas une énorme explosion, tous les habitants de Fedoa avaient été téléportés au hasard dans le monde entier.

Les bâtiments et la forêt avaient simplement disparu, seuls les gens avaient été téléportés lancés partout. Et les gens qui étaient retournés à la maison après tant d’ennuis avaient trouvé que rien n’était resté et avaient désespéré.

Roxy regarda le tableau d’affichage. Juste là, il y avait une liste de morts, et sur le côté il y avait une liste de personnes disparues. Sur autre tableau d’affichage se trouvaient les messages pour les membres de la famille.

« Si vous voyez cette personne au cours de vos voyages, veuillez les envoyer ici », de nombreuses demandes similaires à ce message étaient alignées ensemble.

Les morts et les disparus.

Peut-être que les gens qui avaient voyagé ici les avaient vus.

Mais parce que le contenu des rumeurs sur le fait d’envoyé des individus partout dans le monde était trop difficile à croire, personne n’avait fait attention à cela.

Roxy commença à regarder la liste des morts. Ils n’étaient pas trop nombreux, et elle n’en connaissait aucun.

En comparaison, le nombre de personnes disparues était accablant pour les yeux.

Ils avaient été téléportés partout, et il était très probable que beaucoup avaient été tués par des créatures magiques sans même laisser un seul os derrière eux.

Il y avait probablement beaucoup de gens qui étaient morts immédiatement après avoir été téléportés dans les montagnes, l’air et la mer.

Il était déjà considéré comme suffisant juste d’être en mesure de recueillir des informations sur les morts.

« Je les ai trouvés... »

Roxy fronça les sourcils et trouva Rudeus et les autres dans la liste des personnes disparues.

Rudeus Greyrat. Zenith Greyrat. Lilia Greyrat. Aisha Greyrat.

Elle était au courant de l’incident où Lilia était devenue la femme de Paul. La lettre de Rudeus en avait déjà parlé.

Cette personne appelée Aisha devrait probablement être la sœur, et il devrait y avoir une autre sœur.

Après avoir découvert que Paul et Norn ne figuraient pas sur la liste des noms, elle réfléchit avec tristesse dans son cœur et vérifia de nouveau la liste des personnes décédées.

Après tout, ils n’étaient pas là.

Ils étaient donc probablement vivants. Non, il était possible que certaines informations eussent été omises, il était trop tôt pour être heureux.

« En tout cas, je devrais être heureuse qu’ils ne soient pas morts... »

Roxy regarda le tableau dans un état second. Du contenu, elle pouvait s’imaginer combien d’efforts tout le monde avait mis en lui.

Elle se sentait un peu envieuse, si elle était disparue, personne ne viendrait la chercher de tout son cœur.

Elle pensait à ses parents. Cela faisait longtemps qu’ils s’étaient disputés et elle s’était précipitée hors du village.

Pour la race des Migurd, cet évènement était très récent.

Le temps volait vraiment. Elle pensait qu’il valait mieux écrire une lettre.

« C’est... »

Elle trouva un message, et son auteur était Paul Greyrat.

« À Rudeus

Zenith, Lilia et Aisha ont disparu, Norn est avec moi.

Même si je ne sais pas où tu es, mais je pense que tu trouveras ton chemin jusqu’ici. J’ai donc repoussé l’idée de te trouver.

Je vais au continent Milis, cet endroit est celui où Zenith est née.

J’ai également laissé un message dans la ville natale de Lilia, vas-y et cherches-là. Si tu les trouves, vas-y et contacte-moi avec la méthode ci-dessous.

Si tu es Zenith ou Lilia, utilise la même méthode pour me contacter.

Aussi, si tu me connaissais ou si tu connaissais ma famille, ou si tu es un ancien membre des “Crocs du loup noir”, aide-moi aussi à les trouver.

Les anciens membres des “Crocs du loup noir” se souviennent encore de moi, n’est-ce pas ?

Je ne dirai pas quelque chose comme “pardonner et oublier”, c’est bien si vous me grondez.

Je vais lécher vos chaussures si vous le voulez également, mais toutes mes propriétés ayant disparu alors je ne pourrais pas vous payer.

S’il vous plaît, je vous en supplie, aidez-moi à trouver ma famille.

Détails du contact.

Continent Milis, capitale du royaume sacré de Milis, Guilde des Aventuriers de Milishion. Nom du groupe “Groupe à la recherche de Buina”, Nom du clan “Groupe de recherche de Fedoa”

Paul Greyrat. »

Paul était toujours vivant.

Roxy se sentait un peu plus soulagée de savoir que Paul était toujours vivant.

Même si Rudeus l’avait décrit comme sans valeur dans ses lettres, il était encore assez fiable dans cette situation.

Elle continuait à penser qu’elle devrait participer à un groupe.

Cette famille l’avait accueillie et elle avait vécu avec eux pendant deux ans. Même maintenant, elle gardait de bons souvenirs d’eux.

À différents niveaux, il n’y avait pas besoin d’hésiter pour les aider.

{D’accord, je vais rejoindre un groupe pour les trouver.}

Roxy était décidée.

Mais comment allait-elle les trouver ?

Les « Crocs du loup noir » étaient probablement le vieux groupe de Paul. Ils n’avaient probablement jamais rencontré Rudeus auparavant. Ils n’avaient probablement pas rencontré Lilia.

Elle voudrait trouver Rudeus en premier.

Paul semblait penser que Rudeus était capable de revenir, et ce garçon était capable de s’adapter très bien. Il aurait même pu s’installer ailleurs avant la téléportation.

Si c’était le cas, elle devait lui dire ce qui s’était passé et l’amener ici.

Pourtant, où allait-elle chercher ?

Paul était allé à la capitale du royaume sacré de Milis. Ce qui signifiait qu’il aurait laissé derrière lui des messages en cours de route.

Voici les frontières d’Asura : la Porte Est donnait sur le pays du roi-dragon, la Porte Ouest donnait sur Royaume Sacré de Milis. Il y aura probablement des messages laissés derrière dans ces trois zones.

Ensuite, il sera probablement préférable d’aller chercher là-bas.

La zone nord du continent central, le continent Begaritto, le continent magique. Il devrait être sûrement dans une de ces zones.

Et même si elle n’avait jamais été sur le continent de Begaritto, elle avait entendu dire qu’il y avait beaucoup de créatures magiques et de donjons là-bas.

Elle était un peu familière avec le continent magique, mais il était dangereux d’y voyager seul. Pour être en sécurité, elle devrait aller dans la zone nord...

Non, c’était parce que c’était dangereux qu’elle devrait y aller.

La raison en était que très peu de gens allaient l’explorer à cause de sa dangerosité.

{Je vais me glisser dans un groupe pour aller dans ces deux endroits.}

{Très bien, puisque j’ai décidé que je ne resterai pas très longtemps ici. Je vais aller au port Est du pays du roi dragon. Et à partir de là, je vais trouver un groupe pour aller au continent magique de Begaritto.}

Roxy mit en place son plan, et se déplaça vers le sud.

Rudeus était vivant.

Elle croyait fermement en cela.

***

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3 commentaires :

  1. Merci pour ce chapitre

  2. merci pour ce chapitre
    .

  3. amateur_d_aeroplanes

    Et voici comment on créer des religions 🙂 Loué soit la reine de l’épée !

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