Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 8

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Chapitre 8 : Route de l’épée sacrée

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Chapitre 8 : Route de l’épée sacrée

Partie 1

~ 1 ~

La veille de notre départ du village de Dorudia, Éris et Minitona se disputèrent.

Je n’avais même pas besoin de dire le résultat, mais ce fut une victoire complète d’Éris.

Je pensais que ce résultat était prévisible.

Éris était à un niveau où elle pouvait suivre l’entraînement de Ruijerd.

Si une jeune fille qui n’avait pas reçu d’entraînement spécifique finissait par devenir son adversaire, pouvait-elle d’abord être qualifiée comme adversaire ?

C’était intimider les faibles.

C’était dans ces moments-là qu’il serait bon que je la mette en garde.

Je savais déjà qu’Éris était ce genre d’enfant, mais elle aura bientôt 14 ans.

Même si l’on était toujours considéré comme une enfant à 14 ans, ce n’était pas un âge où vous pouviez battre vos adversaires sans discernement.

Cependant, comment devrais-je le lui dire alors ?

Jusqu’à présent, je n’avais jamais arrêté les disputes d’Éris.

Même lorsqu’elle combattait dans la Guilde des Aventuriers, j’avais généralement confié cette tâche à Ruijerd.

Je me demandais ce que je pourrais dire après tout ça.

Je devrais peut-être dire : « Les aventurières et les villageoises sont différentes. »

« C’est faux, Minitona est la coupable. »

C’était Terusena qui avait fait une telle affirmation.

D’après son histoire, il semblerait que Minitona avait essayé d’arrêter Éris, qui avait dit qu’elle prévoyait de partir après la fin de la saison des pluies.

Le fait que Minitona voulait l’arrêter rendait Éris heureuse, mais elle avait expliqué pourquoi elle devait continuer son voyage.

C’était Minitona qui agissait en étant égoïste, c’était à ce moment-là qu’Éris lui donna une explication.

C’était à l’opposé de ce qui se passait normalement.

Au bout d’un certain temps, la discussion s’était poursuivie.

Au début, elles étaient toutes les deux calmes, mais des querelles avaient fini par éclater.

Minitona avait commencé à faire des remarques irréfléchies.

Ces remarques irréfléchies concernaient Ghyslaine et moi-même.

Après l’avoir entendu parler, il semblerait qu’Éris avait essayé de l’endurer tout en faisant un visage colérique.

Il semblerait qu’elle voulait répondre tout en restant calme.

En fin de compte, il semblerait que celle qui avait posé en première les mains sur l’autre était Minitona.

Elle avait commencé le combat contre Éris.

C’était un acte courageux, presque digne de respect.

C’était quelque chose que je ne pouvais pas du tout imiter.

Même si je disais ça, Éris avait fini par y croire.

Elle fut sans pitié, comme d’habitude, elle l’avait réduite en bouillie.

« Éris. »

« Quoi ? »

J’avais ensuite bien examiné les circonstances.

D’abord de Minitona.

Même si elle avait perdu la tête, il semblerait qu’elle fut très énervée.

Même après qu’Éris l’avait battue, il semblerait que sa volonté n’avait pas été brisée.

Éris pouvait briser la volonté des adultes.

Ce n’était pas une femme qui y allait doucement.

En d’autres termes, cela signifiait...

« On dirait que tu t’es bien débrouillée. »

« Évidemment. »

Éris avait détourné le regard en disant cela.

Avec cette vieille Éris, même si l’adversaire était quelqu’un de plus jeune, toute personne qui s’approcherait d’elle serait battu sans pitié.

Puisque c’était moi qui le disais, il n’y avait pas d’erreur.

« Normalement, tu ferais quelque chose de pire, non ? »

« C’est après tout mon amie. »

Après avoir regardé le visage d’Éris, je vis ses lèvres penchées vers le haut et un regard aigre, c’était un visage d’une personne qui se repentait de ses crimes.

Hmm.

Il semblerait qu’elle regrettait au moins de l’avoir un peu frappée.

C’était quelque chose que l’Éris n’aurait jamais fait jusqu’à présent.

Il semblerait qu’Éris soit devenue un peu plus mature ces trois derniers mois.

Aux endroits où je ne regardais pas, elle grandissait bien.

Dans ce cas, je n’avais qu’une chose à dire.

« Il vaudrait mieux que tu te réconcilies avec elle avant notre départ demain. »

« Pas question. »

Elle était toujours une enfant, hein.

~ 2 ~

Le dernier jour, nous étions occupés à préparer le voyage, donc je n’avais pas rencontré la Sainte Bête.

Je pensais que le criminel avait laissé tomber, mais pour une raison ou une autre, la Sainte Bête n’était jamais apparue.

En échange, au milieu de la nuit, il y avait deux intrus.

« Ah !! »

Un petit cri fut suivi d’un fort bruit, quelqu’un venait d’être tapé.

Avec ces deux sons, comme on pourrait s’y attendre, même moi j’avais été réveillé.

Récemment, j’avais eu l’impression de me détendre un peu trop, alors j’avais levé mon corps et je pris mon bâton qui était resté à mes côtés.

C’était un peu trop grossier pour que ce soit un voleur.

Ruijerd aurait dû s’en rendre compte depuis longtemps.

Hum.

« Terusena, bouge plus doucement, nya. »

J’avais lâché mon bâton.

Serait-ce la raison pour laquelle Ruijerd était silencieux ?

« Désolé Tona, mais il fait sombre. »

« Si tu concentres bien tes yeux, tu pourras voir, Nya... Ah ! »

Encore une fois, il y avait eu un bruit de cliquetis.

« Tona, ça va ? »

« Ouch, nya. »

Cependant, c’était supposer être un chuchotement, mais le volume était si fort que je pouvais presque tout entendre.

Je me demandais quel était leur objectif.

L’argent, ou peut-être la gloire.

Sinon, je me demande s’ils en avaient peut-être après mon corps.

Mais pas vraiment...

Après tout, ils pouvaient être à la recherche d’Éris.

« Ah, était-ce ici, nya ? »

« Sniff sniff ? Ça semble un peu différent. »

« Ne t’en fais pas, Nya. En tout cas, ils dorment, Nya. »

Ils s’étaient arrêtés devant ma porte, puis j’avais entendu le bruit d’une porte qui s’ouvrait, ils étaient entrés.

Ils avaient commencé à regarder timidement partout dans la pièce, puis nos yeux se croisèrent clairement alors que j’étais assis sur mon lit.

« Nya... ! »

« Qu’est-ce qui ne va pas Tona... Ah. »

Minitona et Terusena étaient là.

Elles portaient un vêtement uni en fourrure fine.

Il y avait un trou au niveau de leur fesse et leur queue était visible dans leur dos.

C’était l’apparence caractéristique du pyjama des races bestiales.

C’était vraiment adorable.

« Que se passe-t-il si tard dans la nuit ? La chambre d’Éris est à côté. »

Je l’avais dit à voix basse.

« Désolée, Nya... »

Alors qu’elles disaient cela, elles s’étaient déplacées puis elles fermèrent la porte, mais elles s’étaient soudainement arrêtées.

« Maintenant que j’y pense, on ne t’a jamais remercié, Nya. »

« Ah, à... Tona ? »

Tona l’avait dit comme si elle s’en souvenait, elles étaient retournées dans la pièce.

Terusena la suivait.

« Merci de nous avoir sauvées, Nya. J’ai entendu dire que j’aurais pu mourir si tu n’avais pas utilisé la magie de guérison sur moi, nya. »

C’est vrai.

Ces blessures étaient assez graves.

C’était des blessures qui auraient depuis longtemps brisé ma volonté.

Je pensais que c’était vraiment incroyable de voir comment elle avait réussi à continuer avec ce genre de résolution dans cette situation.

« C’était une affaire facile à résoudre. »

« Grâce à ça, il n’y a plus de cicatrices, nya. »

Tout en disant cela, Tona avait saisi le bord de sa pièce unique et l’avait relevé vers le haut en me montrant ses belles jambes naturelles.

Cependant, comme la pièce était sombre, je ne pouvais pas voir plus loin.

Vous pourriez croire qu’on pouvait voir, mais vous ne pouviez pas.

Kishirika, pourquoi n’avais-tu pas un œil démoniaque qui permettait de voir dans le noir ?

« Tona, c’est honteux ? »

« Ce n’est pas grave, il l’a déjà vu une fois de toute façon. »

« Cependant, le vieux Gyes l’a dit, les mâles de la race humaine sont en chaleur toute l’année [1], donc si tu t’approches d’eux sans faire attention, ils t’attaqueront. »

En chaleur toute l’année.

Elle disait des choses si grossières.

Bien que ce ne soit pas faux non plus.

« D’ailleurs, s’il s’excitait en voyant mon corps, n’est-ce pas une chance pour lui rendre la pareille ? Nya !? Il fait froid ! »

« Combien de temps comptes-tu garder l’ourlet de ta jupe relevée ? »

Je ne regardais pas les jambes de Tona à ce moment-là.

Tout en essuyant une sueur froide, j’avais attrapé mon bâton qui était posé à côté de moi.

De la pièce d’à côté, je sentais quelque chose comme une intention meurtrière qui s’échappait peu à peu.

*Toux*

« J’ai reçu votre gratitude. Éris est dans la chambre d’à côté, donc si vous voulez bien. »

C’était peut-être des enfants, mais elles ne devraient pas montrer qu’il n’y avait pas de cicatrices de manière négligemment.

Cela serait grave si elles étaient attaquées par un vieil homme dangereux qui avait comme passe-temps : celui de jouer au docteur.

« Je vois, je te remercie vraiment, Nya. »

« Merci beaucoup. »

Les deux filles inclinèrent la tête et quittèrent la pièce.

Après une courte période, je m’étais lentement déplacé et j’avais mis mon oreille contre le mur.

Dans la pièce d’à côté, j’entendais Éris dire d’une voix mécontente : « Que voulez-vous ? »

Sa pose habituelle, les bras croisés, me traversa l’esprit.

Les voix de Tona et Terusena étaient un peu difficiles à entendre.

Non, la voix d’Éris était trop forte.

En écoutant avec excitation, la voix d’Éris s’apaisa peu à peu.

On dirait que tout allait bien se passer.

Je m’étais senti soulagé et j’étais retourné dans mon lit.

On dirait qu’elles avaient continué à parler toute la nuit.

Je ne savais pas de quoi elles avaient parlé.

Tona et Terusena étaient encore loin d’être douées en langage humain.

Éris avait aussi appris un peu de la langue du Dieu Bestial, mais ce n’était pas suffisant pour avoir une conversation.

Je me demandais si elles étaient capables de parler correctement.

J’étais inquiet à ce sujet, mais le lendemain, en nous voyant, Éris tenait la main de Minitona en pleurant.

Il semblerait qu’elles avaient pu se réconcilier.

Excellent, excellent.

Notes

  • 1 Il dit 10 000 ans d’excitation sexuelle/en chaleur, bien que cela signifie plus ou moins la même chose qu’éternellement en chaleur.

***

Partie 2

~ 3 ~

La route de l’épée sacrée

Il s’agissait d’une route qui traversait la Grande Forêt en ligne droite.

Il y a longtemps, le Saint Royaume de Milis avait créé cette route qui débordait de pouvoirs magiques.

Même si les environs étaient inondés d’eau, seule la route était sèche. De plus, il semblerait qu’aucun monstre ne s’approchera de cette route.

Nous allions nous déplacer dans une charrette que nous avions reçue de la race des Dedorudia.

Ils avaient préparé tout ce dont nous avions besoin pour le voyage.

Charrette + cheval.

Frais de voyage (5 pièces d’or Milis + 5 pièces d’argent Milis).

Nourriture de voyage.

Comme c’était ainsi, même sans retourner à Saint Port, nous devrions pouvoir nous rendre dans la capitale de Milis.

D’accord, partons.

Juste au moment où ce développement se produisait, pour une raison ou une autre, un homme au visage de singe s’était présenté.

« Je me disais qu’il était temps que je retourne à Milis. Juste au bon moment. Emmène-moi aussi. »

Tout en disant cela, Gisu le débutant sauta sur nous sans vergogne et s’était joint à nous.

« Oh, n’est-ce pas Gisu ? »

« Tu vas aussi nous suivre ? »

Il n’y avait eu aucune plainte des deux autres avec moi.

Je me demandais s’il s’agissait d’une de leur connaissance et je le leur avais demandé.

Il semble que quand je ne regardais pas, Gisu préparait correctement le terrain avec ces deux-là.

Il s’était joint à Éris, Tona et Terusena pour leur raconter des histoires intéressantes et il s’était joint à Ruijerd et Gustav pour raconter des histoires du bon vieux temps.

Il semblerait qu’il avait utilisé ses ruses habituelles pour agir selon la nature de quelqu’un et les deux voulaient se rattraper pour cela.

Dans un endroit où je ne pouvais pas le voir.

C’était pourquoi ces deux-là étaient prêts à l’accepter si facilement.

« Très bien, alors partons ! »

En même temps que le cri de Ruijerd, la voiture commença à avancer.

En repensant aux races bestiales qui étaient venues nous voir, Éris pleurait encore en regardant Minitona et les autres, c’était un sentiment un peu émouvant.

Cependant, dans mon cœur, il restait encore quelque chose d’un peu troublant.

C’était la faute de Gisu.

S’il avait voulu venir, ça aurait été bien s’il l’avait dit dès le début.

Même si, dans le fond, il ne se déplaçait pas de façon aussi suspecte que ça.

S’il me l’avait demandé normalement, je n’avais aucune raison de le repousser.

« Hey-hey, senpai. Ne me regarde pas comme ça. »

À l’intérieur d’un chariot se déplaçant à une vitesse fulgurante, je faisais une tête pleine de mécontentement.

Tout en nous faisant un large sourire, Gisu s’approcha de mes oreilles.

« Celui qui a donné un coup de main pour l’amour de Senpai, c’est moi, le sais-tu ? »

Puis, pour une raison quelconque, il avait commencé à parler de quelque chose d’étrange.

Il m’a aidé en amour.

Au bout du compte, ces trois derniers mois, qu’il s’agisse des filles aux oreilles de chien ou de chat, je n’avais pu mettre la main sur aucune d’entre elles.

Il n’y avait pas non plus eu de développement avec Éris.

J’avais fini par mieux m’entendre avec Gyes qu’au départ, mais c’était tout.

C’était ça, l’amour ?

Ne dis pas de bêtises.

Je n’avais pas ce genre d’intérêts.

« Tu m’as aidé en amour, qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Je t’ai aidé à rencontrer la Sainte Bête, n’est-ce pas ? »

« Sainte bête ? »

Qu’est-ce que cela signifie ?

J’avais compris.

« Ah. »

C’était... c’était ce type !

Ce type était le coupable !

Qu’est-ce que tu voulais dire par m’avoir aidé en amour ?

J’avais dit que c’était une fausse accusation depuis le début.

Non, plutôt que quelque chose comme ça...

« Comment as-tu réussi à faire sortir la Sainte Bête ? »

« C’est un secret. Après tout, ce sont des idiots. Si tu causes un peu de distraction, alors quelque chose comme le faire sortir peut être fait. »

C’est ce qu’il avait dit avec insouciance et assurance.

Non, c’est-à-dire...

Dangereux, n’est-ce pas ?

Après tout, les gens de la race bestiale étaient extrêmement en colère.

J’avais l’impression que s’ils te trouvaient, ils te déchiquetteraient membre par membre ou quelque chose comme ça.

« Pourquoi as-tu fait quelque chose d’aussi dangereux ? »

« Après tout, tu aimes les chiens, non ? »

« Je t’ai dit que c’était une fausse accusation. »

« Était-ce le cas ? Eh bien, n’est-ce pas bien ? »

C’était ainsi que Gisu, d’un ton léger, l’avait dit en riant de façon frivole.

À ce moment-là, j’étais rempli d’anxiété.

Ce type, se pourrait-il qu’il soit un type très dangereux ?

Je me demandais si ce ne serait pas une mauvaise chose de le laisser partir avec nous en voyage.

« Ruijerd-san. Fais faire demi-tour au chariot. »

« Pourquoi ? »

« Nous devons livrer le criminel qui a laissé sortir la Sainte Bête. »

« Quoi ? Attends, attends ! »

Gisu avait commencé à paniquer et avait essayé de sceller ma bouche.

Cependant, à cause de ce type, j’avais tellement de doutes.

Il était nécessaire de transformer mon cœur en celui d’un démon et de veiller à ce que le châtiment soit reçu ici.

« C’est bon, bizut, je vais t’expliquer les choses correctement. Ils pourraient finir par te jeter nus en prison et te jeter de l’eau froide dessus, mais tu peux endurer ça. »

« Hé, attends  ! Es-tu sérieux ? Écoute bien, celui qui a préparé la voiture, c’est moi, tu sais. Ces types n’avaient pas l’habitude de donner des objets pour s’excuser. C’est pourquoi, pardonne-moi ! »

Le visage de singe était désespéré.

C’était un visage plein de charme.

Ce type n’était pas quelqu’un de mauvais.

C’était quelque chose que j’avais bien compris quand nous étions en prison ensemble.

Ce n’était pas comme s’il laissait sortir la Sainte Bête avec de mauvaises intentions.

Cependant, hmumu...

« Rudeus. »

« Quoi, Ruijerd-san ? »

« Pardonne-lui. »

« Danna ! Comme on pouvait s’y attendre de lui ! J’ai toujours pensé qu’avant, Danna était un bel homme ! »

Vraiment, ce type...

Dans tous les cas,

« Ruijerd-san. Est-ce que c’est bon ? Ce type n’est-il pas un de ces méchants que tu détestes réellement ? »

« Il l’a probablement fait parce qu’il pensait le faire pour ton bien. »

Je ne comprenais pas vraiment ce que Ruijerd utilisait comme base pour son jugement.

C’était bien et c’était mal.

Non, il se pourrait que ce soit le résultat du travail préparatoire de Gisu.

On dirait qu’il l’avait bien fait, ce salaud de singe.

« C’est vrai, c’était comme avec Danna ! Je l’avais fait pour le bien de Senpai ! Je ne pouvais pas imaginer que cela deviendrait un problème sérieux. J’étais peut-être allé un peu trop loin, mais je ne l’ai absolument pas fait pour essayer de causer des problèmes à qui que ce soit ! »

Honnêtement, j’avais une dette envers lui.

Dans cet endroit froid, nu, j’avais reçu de lui son gilet.

Pour ce qui était de la dette, c’était une petite affaire, mais comparée à la race bestiale qui, même en sachant que les accusations étaient fausses, avait continué à douter de moi, il me faisait une bien meilleure impression.

Eh bien, c’était bon.

En fin de compte, ce n’était pas comme si ça dérangeait quelqu’un.

Même les gardes de la race bestiales avaient pu, grâce à cela, apprendre une leçon.

Et c’était ainsi que j’avais été forcé de l’accepter.

« Cela ne me dérange pas que tu viennes, mais bizut, n’as-tu pas peur de la race des Superds ? »

Juste comme ça, je l’avais dit d’une voix que Ruijerd pouvait entendre.

Je me demandais si ce type savait que Ruijerd était un Superd ou pas.

S’il était impliqué dans leurs beuveries quand on était là-bas, il n’aurait pas été étrange pour lui de l’entendre, n’est-ce pas ?

Ce ne serait pas drôle s’il disait soudain après : « La race des Superds, sérieux ? ».

« Eh bien, bien sûr que j’ai peur, puisque j’appartiens aussi à une race magique. Ma peur de la race des Superds commença dès l’enfance, on disait qu’ils allaient me manger. »

« Je vois. Au fait, même si Ruijerd n’en avait pas l’air, c’est bien un Superd. »

Comme je l’avais dit comme ça, Gisu avait rétréci ses yeux.

« Danna est différent. Puisqu’il est après tout le sauveur de ma vie. »

Je me demandais s’il s’était passé quelque chose, alors j’avais envoyé à Ruijerd un signal avec mes yeux, et il avait agité la tête. Il n’en avait aucune idée.

Au moins, il ne semblerait pas qu’il l’ait sauvé ces trois derniers mois.

« Comme prévu, tu ne t’en souviens pas, après tout, c’était il y a 30 ans. »

Tout en disant cela, Gisu commença à raconter l’histoire.

La rencontre, la séparation, le tournant, la scène d’amour, c’était une excellente histoire.

En parlant d’excellente histoire, en voici une. Un bel homme part en voyage, il entend ceci : « S’il te plaît ne pars pas ! ». 100 femmes lui disent « S’il te plaît ne pars pas ». Mais il sent quelque chose qui le tire par derrière, il commence un voyage vers sa ville natale. En chemin, il rencontrera une beauté mystérieuse...

C’était long, donc je vais le résumer en une seule ligne. Quand il était encore un aventurier débutant, à une époque où il avait été attaqué par un monstre et qu’il était sur le point de mourir, il semblerait que Ruijerd l’ait sauvé.

« Eh bien, c’était quelque chose qui s’était passé il y a 30 ans, il n’y avait aucune raison de ressentir une dette particulière. »

« La race des Superds fait peur, mais Danna est différent. »

Le visage de singe l’avait dit comme ça en riant.

Ruijerd avait desserré son expression vide.

J’avais l’impression de comprendre le sens du mot : karma.

N’était-ce pas génial ? Ruijerd.

« Eh bien, je demande à me joindre à vous au moins pour un moment ? Comme compagnons de voyage ? »

Et ainsi, le débutant à la face au singe avait rejoignit « Dead End »...

Ce n’était pas comme s’il nous avait rejoints.

Il s’était simplement imposé au moins jusqu’à la prochaine ville.

Selon certains, former un groupe avec quatre personnes, rien de bon n’allait en sortir.

Après avoir évité ces superstitions, il ne semblerait pas qu’ils puissent nous aider vu qu’il avait été lui-même jeté en prison.

Eh bien, s’il n’avait pas l’intention de se joindre à notre groupe, c’était sûrement la meilleure des choses.

De la même façon, le nombre de personnes qui nous accompagnaient avait augmenté d’un.

***

Partie 3

~ 4 ~

Nous avions simplement augmenté la vitesse de notre charrette et nous avions uniquement continué à avancer au-delà de la Grande Forêt.

C’était vraiment une voie directe.

La route continuait à l’infini, elle continuait tout droit vers la capitale du saint royaume de Milis.

Je me demandais pourquoi il y avait ce genre de chemin.

Il n’y avait pas du tout de monstres.

Le drainage de l’eau était également étonnamment bon.

Juste au moment où mes doutes arrivaient, Gisu avait commencé à l’expliquer.

Celui qui avait créé cette route était le fondateur de l’Église de Milis, la plus grande organisation religieuse du monde.

Saint Milis.

C’était le résultat d’une simple idée du Saint Milis.

Il avait fait une tranchée à travers les montagnes et la forêt, et il avait abattu un Seigneur Démon sur le continent magique ou quelque chose comme ça.

Depuis que cette histoire avait commencé à se répandre, cette route avait été appelée « La route de l’Épée Sacrée ».

Ce n’est pas possible, c’était ce que j’avais envie de penser, mais il y avait encore aujourd’hui le pouvoir magique du Saint Milis.

Preuve en était, nous n’avions encore jamais eu de rencontres avec des monstres.

La calèche ne s’était jamais enlisée dans la boue.

Pleines voiles, vent favorable.

C’était vraiment un miracle.

Je pouvais comprendre pourquoi l’Église Milis avait tant de pouvoir.

Cependant, j’avais assez peur de la mauvaise influence qu’elle pouvait avoir sur mon corps.

Ce qu’on appelait le pouvoir magique était pratique.

Cependant, elle provoquait la transformation d’animaux en monstres, la téléportation de deux enfants du continent central au continent magique, elle provoquait diverses mauvaises choses.

Le fait qu’il y avait beaucoup de pouvoirs magiques était aussi quelque chose dont il fallait avoir peur...

C’était bon, on pouvait y aller doucement en sachant qu’aucun monstre n’attaquera.

~ 5 ~

Le long de la route, il y avait des points à des distances spécifiées qui étaient faits pour le camping.

C’était là que nous nous préparions à camper.

Ruijerd était allé dans la forêt et avait attrapé ce qui lui convenait, il n’y avait pas de vrais problèmes.

De temps en temps, une personne appartenant à une race bestiale d’un village voisin sortait pour vendre des choses, mais il n’y avait rien que nous ayons vraiment besoin d’acheter.

Je ne pense pas qu’il était nécessaire d’en parler à propos de la Grande Forêt, mais il y avait une abondance de végétation.

Sur les bords de la route, il y avait un grand nombre de plantes qui pouvaient être utilisées comme épices.

J’avais commencé à rassembler ceux que j’avais vus dans l’Encyclopédie des plantes, que je lisais autrefois comme référence.

Même si c’était le cas, mes talents culinaires n’étaient pas si élevés.

Même si je pouvais dire que ma compétence s’était considérablement améliorée au cours de l’année écoulée, « mauvais » venait de se transformer en « légèrement mauvais ».

La qualité des ingrédients de la Grande Forêt était bien meilleure que ceux du Continent magique.

Et il n’y a pas que des monstres, mais il y avait des animaux classiques.

Les lapins et les sangliers, par exemple, étaient des animaux normaux.

Alors, nous avions fait cuire la viande des animaux, et c’était tout simplement délicieux. Mais après ça, je voulais manger de la viande encore plus savoureuse.

La quête de la bonne nourriture devait toujours se faire avec avidité.

Là, Gisu entra en scène.

C’était un maître de la cuisine de camping.

Il avait réussi à utiliser les herbes et les baies que j’avais trouvées et, presque par magie, il les avait transformées en épices pour parfumer la viande de façon magnifique.

« Je te l’ai bien dit ? Je peux tout faire. »

Ce n’était pas que de la vantardise, cette viande était vraiment bonne.

Incroyable, serre-moi dans tes bras !

C’était presque au point où je l’avais soudainement enlacé.

Mes actions avaient quelque chose de proprement dégoûtant

Je me sentais aussi mal pour mes sentiments.

C’était valable pour nous deux.

~ 6 ~

« C’est ennuyeux. »

Éris marmonnait cela au moment où nous nous préparions à nouveau pour le repas d’aujourd’hui.

Ingrédients : Ruijerd

Le feu et l’eau : Moi

Cuisine : Gisu

Devant cette parfaite répartition des rôles, il n’y avait rien qu’Éris pouvait faire.

Au mieux, elle allait ramasser un peu de bois de chauffage, mais comme on était au milieu d’une forêt, c’était vite terminé.

Elle s’ennuyait donc beaucoup.

Au début, elle balançait son épée toute seule.

Depuis que Ghyslaine et moi l’avions forcée à continuer à faire des choses avec cet entraînement répétitif, elle pouvait balancer l’épée pendant un certain nombre d’heures.

Même si c’était le cas, si vous demandiez si c’est intéressant à faire, il semblerait que cela ne soit pas le cas.

En ce moment, Ruijerd chassait, Gisu préparait la soupe, et je travaillais sur une figurine.

Il me restait encore pas mal de travail avant de terminer ce 1/10 de Ruijerd.

Cependant, elle devrait bien se vendre.

Elle avait une valeur ajoutée.

Si vous l’aviez, vous ne seriez jamais attaqué par la race des Superds, mais vous pourriez plutôt vous entendre avec eux, ou quelque chose comme ça. C’était ce que je me disais.

Mettons ça de côté.

Éris était à la limite de l’ennui.

Apprends-moi à cuisiner !

« Hé ! Gisu ! »

« Quoi de neuf, jeune fille, ce n’est pas encore prêt ? »

Gisu se retourna en confirmant le goût de la soupe.

Il y avait Éris qui prenait sa pose imposante habituelle.

« Apprends-moi à cuisiner ! »

« Pas question. »

La réponse avait été instantanée.

Gisu avait continué à cuisiner comme si de rien n’était.

Éris ne faisait que regarder fixement dans le vide

Cependant, elle s’était rapidement rétablie et avait crié.

« Pourquoi !? »

« Parce que je ne veux pas t’apprendre. »

« Comme je l’ai dit, pourquoi !? »

Gisu poussa un profond soupir.

« Umm, tu sais, jeune fille. Les épéistes ne pensent qu’à se battre. Essayer de cuisiner ne sert à rien. C’est bon tant que tu peux manger. »

Cette homme disait que c’était correct tant que vous pouvez le manger, mais Gisu était d’un tout autre niveau.

C’était un niveau où tu pouvais ouvrir un restaurant.

Il n’était pas à un niveau tel que l’Empereur du Japon lui ferait de grands éloges dès qu’il aurait mis la cuillère dans la bouche, mais c’était à un niveau où son restaurant serait bien connu dans le quartier.

« Mais, si je sais cuisiner... euh... tu sais ? »

Éris disait ça en regardant furtivement dans ma direction.

Qu’est-ce que c’était Éris ?

Qu’est-ce que tu voulais dire ?

N’hésite pas à le dire franchement.

« Je ne comprends pas du tout. »

Gisu était froid avec Éris.

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais il le disait d’une façon assez sévère.

En ce qui concernait Ruijerd et moi, ce n’était pas vraiment le cas, mais avec Éris, il semblait dire des choses tout en la repoussant.

« Jeune femme, n’as-tu pas du talent avec l’épée ? Tu n’as pas besoin d’apprendre à cuisiner. »

« Mais... »

« Être capable de se battre est quelque chose dont on peut être heureuse, tu sais ? Pour vivre dans ce monde, il n’y a rien de plus que ce dont tu as besoin. Ça fera perdre à ton talent si bien huilé son intérêt. »

Éris avait fait la tête des mauvais jours, mais elle n’avait pas commencé à frapper Gisu.

Pour une raison quelconque, les paroles de Gisu avaient un étrange pouvoir de persuasion sur elle.

« Bien que ce ne soit que ma première excuse. »

Gisu acquiesça d’un signe de tête et arrêta de remuer la soupe.

Et puis il avait commencé à la servir dans les bols en pierre.

Au fait, les bols étaient quelque chose que j’avais fait.

« Tu sais, j’ai décidé de ne plus jamais enseigner la cuisine. »

Il semble que Gisu avait été à un moment donné membre d’un groupe qui avait parcouru des donjons.

C’était un groupe composé de 6 personnes, tout le monde à part lui ne pouvait faire qu’une seule chose, il semblerait qu’ils étaient tous des gens maladroits.

Le Gisu de l’époque leur avait dit « Vous ne pouvez rien faire d’autre que ça » avant de le leur montrer la cuisine.

Il n’avait aucun talent avec l’épée ou la magie, mais il pouvait faire beaucoup d’autre chose que cela. Mais finalement, il fut viré de là.

Par conséquent, il pensait qu’il trouverait rapidement un autre groupe.

Le résultat fut une défaite écrasante.

Le Gisu de cette époque était un aventurier ayant une petite renommée.

Mais même si c’était le cas, il n’y avait aucun groupe qui l’avait accepté.

Gisu pouvait faire n’importe quoi.

C’était quelque chose que beaucoup d’aventuriers pouvaient faire, mais lui pouvait faire à peu près tout.

En d’autres termes, tout ce que Gisu pouvait faire était quelque chose que tout le monde pouvait également faire.

S’il s’agissait d’un groupe de haut rang, tous les membres se partageaient généralement les tâches annexes.

Gisu le réalisa.

Il y avait une place disponible que dans ce groupe.

Puisqu’il était rempli de maladroits, il pourrait être là.

Après cela, Gisu avait plus ou moins cessé sa vie d’aventurier.

Il semblerait qu’il avait décidé de vivre sa vie de joueur.

« Le comprends-tu maintenant ? Les femmes ne sont pas bonnes pour cuisiner. »

C’était un porte-malheur.

C’était ce qu’il avait ajouté.

Si vous vouliez mon avis, cela n’avait rien à voir avec la malchance de Gisu.

Je pensais que ce serait bien si vous pouviez enseigner quelque chose comme la cuisine.

Cette soupe était si bonne.

Une seule gorgée de cette soupe suffisait à faire en sorte que l’intérieur de ma bouche ressentait cette sensation : « shubidubadahhan ».

C’était à un niveau où je voulais aussi qu’il me l’enseigne.

Puisque c’était le cas, j’avais décidé de jeter une bouée de sauvetage.

« Je comprends que le novice s’est retrouvé malheureux, mais la femme à qui tu as enseigné la cuisine a fini heureuse, n’est-ce pas ? »

Puisque c’est le cas, apprends-nous, voilà ce que je pensais.

Puis Gisu agita la tête.

« Je ne sais pas si la femme a fini par être heureuse ou non. Je ne l’ai pas revue depuis. »

Mais, Gisu riait de lui-même.

« Quant à l’homme, il était heureux, ou peut-être pas... »

Je supposais donc que c’était un porte-malheur

Après l’avoir vu avec une expression déprimée, j’avais l’impression de ne pouvoir dire quelque chose de plus.

La soupe qui aurait dû être bonne avait perdu un peu de sa saveur.

Ruijerd, ne te dépêcherais-tu pas de revenir... ?

***

Partie 4

~ 7 ~

Un certain jour.

Sur le bord de la route à l’un des points spécifiés, nous avions trouvé un étrange monument en pierre.

Il atteignait à peu près la hauteur de mon genou et il y avait un étrange emblème gravé sur le haut.

Une seule lettre était entourée de sept emblèmes.

Si je me souvenais bien, la lettre au centre écrite dans le langage du Dieu de l’Épée était « sept ».

J’avais l’impression d’avoir vu les autres emblèmes que quelque part, ou non...

J’avais décidé de demander à Gisu de venir voir.

« Hé, bizut, c’est quoi ce monument de pierre ? »

Gisu regarda le monument de pierre et hocha la tête en faisant un Ah.

« Ce sont les sept puissances mondiales. »

Je vois, c’est les sept puissances mondiales.

« Les sept puissances mondiales, qu’est-ce que c’est ? »

« Il s’agit des sept guerriers connus pour être les plus forts de ce monde. »

Il semblerait qu’au moment où la deuxième Grande Guerre homme-démon avait pris fin, une personne connue sous le nom de Dieu de la technique avait décidé et fait ceci.

On disait que le Dieu de la technique était l’être le plus fort de l’époque.

Ce que cette personne avait décidé, en ce qui concerne ce monde, était de graver les sept noms les plus puissants.

Ce monument en pierre était quelque chose qui devait soi-disant confirmer cela.

« Si je me souviens bien, si on parle de ça, Danna devrait en savoir plus. Danna ! »

Après que Gisu l’eut appelé, Ruijerd, qui était tout près et regardait l’entraînement d’Éris, s’approcha de nous.

Éris était tombée par terre, les bras et les jambes allongés. Elle respirait lourdement en essayant de reprendre son souffle.

« Les [Sept Puissances du Monde], hein, comme c’est nostalgique. »

Ruijerd plissa les yeux en regardant le monument de pierre.

« Tu es au courant, Ruijerd ? »

« Quand j’étais jeune, j’étais l’une des innombrables personnes qui s’étaient entraînées et avaient aspiré à faire partie des sept puissances mondiales. »

Tout en disant cela, Ruijerd se projeta loin dans le passé.

Très loin dans le passé.

Loin, très loin...

C’était il y a combien de temps exactement ?

« Quel est exactement cet emblème ? »

« Ce sont les armoiries de chaque individu. Il révèle encore les sept noms actuels. »

Ruijerd nous avait désigné chacun d’eux un par un et nous avait appris les sept noms actuels.

Les sept noms actuels étaient :

Position Une : « Dieu Technique »,

Position Deux : « Dieu Dragon »,

Position Trois : « Dieu Combattant »,

Position quatre : « Dieu Démon »,

Position Cinq : « Dieu de la Mort »,

Position Six « Dieu de l’Épée »,

Position Sept « Dieu du Nord »,

On dirait que c’était comme ça qu’ils étaient alignés.

« Ohhhh. Mais, c’est quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler auparavant ? »

« Les sept puissances mondiales étaient après tout bien connues jusqu’à la campagne de Laplace. »

« Pourquoi ont-ils arrêté de l’utiliser ? »

« C’est parce que pendant la campagne de Laplace, il y a eu de gros changements et la moitié d’entre eux ont disparu. »

Il semblerait, à l’exception du Dieu Technique, que toutes les sept puissances mondiales de l’époque avaient participé à la campagne de Laplace.

Cependant, trois d’entre eux étaient morts.

L’un d’eux avait disparu.

Et l’un d’eux avait fini par être scellé. Voici le résultat.

Il semblerait que le seul qui ait survécu avec tous ses membres intacts était le Dieu Dragon de l’époque.

Pour l’instant, ceux que l’on savait être les plus forts avaient commencé à monter et à entrer dans les rangs et plusieurs centaines d’années plus tard, ceux qui avaient volé les sièges des puissances du monde étaient bien loin du mot « plus forts ».

D’autant plus qu’à l’heure actuelle, on ne savait pas où se trouvaient quatre des plus hauts gradés.

Dieu Technique : Disparu.

Dieu Dragon : Disparu.

Dieu Combattant : Disparu.

Dieu Démon : Scellé au loin.

Ceux qui étaient certainement connus pour être les plus forts dans les rangs supérieurs ne trouvaient aucun intérêt dans un quelconque classement.

Comme c’était le cas, les sept puissances mondiales avaient été progressivement abandonnées et oubliées de la mémoire des gens.

Soit dit en passant, la raison pour laquelle le Dieu Démon Laplace n’avait jamais été retiré du classement était qu’il n’était pas mort, mais qu’il avait simplement été scellé.

« Combien y avait-il exactement de personnes qui avaient vécu à cette époque ? »

« Qui sait ? Même il y a 400 ans, c’était devenu suspect de savoir si le Dieu Technique existait. »

« Tout d’abord, pourquoi le Dieu Technique avait-il créé ce genre de classement ? »

« Il semble que c’était pour trouver quelqu’un qui puisse le vaincre. Il y avait ce genre d’histoire, mais je n’en connais pas les détails. »

« Ce monument en pierre est très ancien, puisque c’est le cas, il se pourrait que le classement ait déjà changé, n’est-ce pas ? »

Après que j’avais murmuré ça, Gisu avait secoué la tête.

« Non, il semblerait qu’il change automatiquement grâce à de la magie. »

« Hein ? C’est le cas ? Comment ? »

« Comment le saurais-je ? »

Il semblerait que ce soit le cas.

Les lettres sur le monument de pierre changeaient automatiquement.

Je me demandais exactement comment ça marchait.

Il y avait encore beaucoup de choses que j’ignorais sur la magie de ce monde.

Si j’allais à l’université de magie, je me demandais si je pourrai apprendre ce genre de choses.

En tout cas, les sept puissances mondiales, hein.

Alors que je pensais qu’il y avait un grand nombre de personnes qui sentaient la triche dans ce monde, je ne me sentais pas capable de suivre.

Ce n’était pas comme si de toute façon j’avais l’intention d’être le plus fort du monde.

Je préférais ne pas m’impliquer avec les plus forts.

~ 8 ~

Il nous avait fallu un mois avant de pouvoir sortir la Grande Forêt.

Cependant, ce n’était qu’un mois.

En un seul mois, nous avions réussi à traverser toute la Grande Forêt.

Le chemin n’était qu’une ligne droite, sans un seul monstre.

Nous avions donc pu nous consacrer qu’au voyage, c’est une des raisons, mais la prestation du cheval était aussi bonne.

Les chevaux de ce monde ne savaient pas ce que c’était que d’être fatigué.

Ils pouvaient galoper 10 heures d’affilée par jour sans pause. De plus, le lendemain, ils semblaient frais.

Je me demandais s’ils utilisaient une sorte de pouvoir magique.

Nous avions vraiment traversé la forêt en douceur.

Si vous parliez d’accidents, j’avais eu des hémorroïdes en chemin.

Naturellement, sans le dire à personne, je l’avais secrètement guéri avec de la magie de guérison.

À cause de son entraînement, Éris était restée debout dans le chariot tout le temps.

Je lui avais dit « c’est dangereux » et « arrête », mais c’était cette sensation d’équilibre qui donnait le sentiment que « c’était vraiment dangereux ».

J’avais essayé de l’imiter, mais le lendemain, mes jambes tremblaient.

Éris est incroyable.

Il y avait une vallée pour passer la chaîne de montagnes du Dragon bleu.

Il y avait une auberge à l’entrée de cette ville.

Les nains étaient les gérants des auberges du district ici.

Il n’y avait pas de guilde d’aventuriers.

Cependant, elle était connue comme étant une ville de forgeron, les magasins d’armes et les magasins d’armures étaient tous reliés les uns aux autres.

Les épées vendues ici n’étaient pas seulement bon marché, mais de haute qualité, c’était ce que Gisu nous enseignait.

Éris faisait la tête, comme si elle voulait tout, mais ce n’était pas comme si nous avions un excédent de budget

Après tout, pour passer du Continent Milis au Continent Central, cela va encore coûter une fortune pour faire passer un membre de la race des Superds.

Nous ne pouvions pas nous permettre de faire des dépenses inutiles.

L’épée qu’Éris utilisait maintenant n’était pas mal non plus.

Bien que je sois toujours un homme, cela ne me faisait rien de voir ça.

En voyant toutes ces sinistres épées et ces armures alignées, quel que soit votre âge, vous vous sentiriez excité.

Même si je dis cela, après tout, c’est un problème que d’avoir des vêtements qui étaient vieux.

Le nain qui s’occupait du magasin avait dit en riant : « Je ne pense pas que ça te convienne, mon garçon... ».

Après avoir dit que même si je ressemblais à ça, je resterais toujours au niveau intermédiaire du style du Dieu de l’Épée, il avait été un peu surpris.

On n’avait pas d’argent, alors on s’était un peu moqué de nous.

Selon ce que racontait Gisu, il semblerait que ce soit ici que la route se divise en plusieurs chemins.

Si vous continuez vers l’est le long de la montagne, vous arriveriez à la grande ville de nains.

Si vous vous dirigiez vers le nord-est, vous arriveriez sur le territoire des elfes, et au nord-ouest, c’était les régions où vivaient les hobbits.

La raison pour laquelle cette ville n’avait pas de guilde d’aventuriers était probablement liée à son emplacement.

De plus, si vous vous dirigez vers la montagne, il semblerait qu’il y ait des sources chaudes.

Des sources chaudes.

C’était un sujet qui m’intéressait beaucoup.

« C’est quoi une source chaude ? »

« C’est de l’eau chaude que la montagne accumule. Si tu t’y baignes, ça fait du bien. »

« Ohhhh... Ça a l’air intéressant. Mais n’est-ce pas la première fois que Rudeus vient ici ? Comment le sais-tu ? »

« J’ai lu ça dans un livre. »

Je me demande si les sources chaudes avaient été mentionnées dans le guide touristique [Faisons le tour du monde].

Si je me souvenais bien, j’avais l’impression qu’elles n’y étaient pas mentionnées...

Cependant, les sources chaudes, hein.

Ça avait l’air sympa.

Il n’y avait probablement pas de yukata [1] dans ce monde, mais...

Les cheveux mouillés, la peau teintée de la couleur des cerisiers en fleurs, Éris s’avançant dans l’eau chaude...

Les sources d’eau chaude étaient là.

Non, je supposais que ce n’était certainement pas un bain mixte.

Ce serait différent, non ?

Bien qu’il n’y ait qu’une chance sur 10 000 pour que ce soit des bains mixtes, je m’étais demandé ce qui s’y passerait.

C’était quelque chose que je devais absolument vérifier.

« Comme on est juste après la fin de la saison des pluies, la montagne est probablement dans un état terrible en ce moment ? »

Juste au moment où j’hésitais, Gisu s’y était opposé.

Il semblerait que si les gens qui n’avaient pas l’habitude de marcher dans les montagnes partaient, cela prendrait pas mal de temps.

Puisque c’était le cas, nous devrions abandonner les sources chaudes.

Comme c’était malheureux.

~ 9 ~

La route de l’Épée Sacrée était entrée dans la cordillère du dragon bleu.

C’était un chemin très étroit, où seuls deux chariots environ pouvaient traverser à la fois.

Elle coupait la montagne en deux.

C’était ainsi que nous avions quitté la Grande Forêt et que nous étions entrés dans le territoire des humains.

On était dans le fond de la vallée.

Cependant, peut-être grâce à la protection divine de Milis, il semblerait que les glissements de terrain ne se produisaient presque jamais.

Si ce chemin n’existait pas, vous n’auriez pas d’autre choix que de faire un énorme détour pour atteindre le Nord.

Même s’il n’y avait presque jamais de dragons bleus dans ces montagnes, il y avait beaucoup de monstres, donc si vous essayez de les traverser, ce serait très dangereux.

Dans un tel endroit, il y avait un raccourci créé où aucun monstre n’apparaîtrait.

Je comprenais la raison pour laquelle Saint Milis était très bien vénéré.

Au bout de trois jours, nous avions traversé la vallée.

C’était ainsi que nous avions quitté la Grande Forêt et que nous étions entrés dans le territoire des humains.

Notes

  • 1 Vêtement de bain : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Yukata

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