Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 7 – Partie 3

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Chapitre 7 : Une vie paisible au village de Dorudia

Partie 3

~ 7 ~

Deux semaines s’étaient écoulées.

La pluie ne s’arrêtait toujours pas.

J’avais appris que la race Dedorudia possédait une magie secrète.

Ils lâchaient un hurlement pour chercher la position de l’ennemi et ils émettaient un son spécial pour perturber l’équilibre de l’adversaire, voici le genre de magie qu’ils possédaient.

Il semblerait que la magie que Gyes avait utilisée pour me paralyser était sûrement ce type de magie.

D’après ce que j’avais entendu, c’était de la magie qui faisait usage du « son ».

Puisque c’était le cas, j’avais demandé à Gustav de m’apprendre par tous les moyens à l’utiliser.

Il avait accepté avec joie.

Il l’avait utilisé en direct pour moi plusieurs fois alors que j’essayais de l’imiter.

Mais... ça ne s’était pas très bien passé.

Il semblerait que ce soit quelque chose que vous ne puissiez pas utiliser à moins d’avoir le même type de cordes vocales que la race Dedorudia.

Je pensais que ça pourrait être quelque chose comme ça.

Très probablement, il ne serait pas exagéré de dire que je ne pouvais pas utiliser la plupart des magies spécifiques à certaines races.

Pourtant les races bestiales pouvaient utiliser la magie de la race humaine, c’était injuste.

J’avais compris les bases, que cela se faisait en combinant votre voix avec votre pouvoir magique. Je l’avais essayé plusieurs fois, mais les effets n’étaient pas vraiment très puissants.

La seule chose que je pouvais faire, c’était surprendre mes adversaires pendant un instant.

Il semblerait que cela ne me soit pas très utile.

D’ailleurs, après avoir montré mes incantations sans voix à Gustav, il avait été assez surpris.

« Les écoles de magie enseignent-elles ce genre de choses de nos jours ? »

« C’est parce que les instructions de mon professeur étaient bonnes. »

Puis, sans raison, j’avais fait des éloges à mon professeur, Roxy.

« Ho, d’où vient ce professeur ? »

« C’est une descendante de la race Migurudo de la région de Biegoya sur le continent magique. En termes de magie... Je suppose qu’elle avait dû apprendre cela à l’université de magie. »

Après avoir dit que j’avais l’intention d’aller à l’université de magie moi-même, Gustav m’avait dit : « Ho, tu peux déjà en faire autant et tu t’efforces toujours d’en faire plus », il m’admirait.

C’était un bon sentiment.

~ 8 ~

Un mois s’était écoulé.

Des monstres étaient apparus dans ce village.

Un monstre-insecte semblable à un marteau piqueur était apparu sur le dessus de l’eau. Il avait soudainement sauté de l’eau et avait attaqué. Un monstre semblable à un serpent de mer était ainsi monté sur l’arbre.

Les matériaux de ces deux monstres devaient valoir cher.

Au fait, les guerriers du village nous avaient protégés.

Cependant, il semblerait que le fier sens de l’odorat de la race bestiale et leur voix sonar ne soient pas très utiles sous cette pluie.

Les monstres n’arrêtaient pas d’éviter les patrouilles de garde, ils apparurent au milieu de la ville.

Je me promenais dans le village avec Éris quand un enfant de la race bestiale s’était soudainement fait prendre par un monstre ressemblant à un caméléon juste devant nos yeux.

Instantanément, j’avais envoyé le caméléon voler avec un projectile de terre.

C’était dangereux.

L’enfant avait gentiment agité la queue et m’avait remercié.

Après avoir vu cela, Éris avait commencé à respirer grossièrement par le nez.

Dans mon agitation, j’avais caressé les fesses d’Éris et elle s’était arrêtée.

L’enfant avait regardé ça avec le sourire.

C’était dangereux.

Et maintenant, ma vie était aussi en danger.

J’en avais parlé à Ruijerd, il avait commencé à froncer les sourcils.

Il ne pouvait pas laisser passer une situation où des enfants pourraient être en danger.

Mais même si c’était le cas, les gardes du village ne voulaient pas de notre aide.

« Les guerriers de ce village sont fiers de protéger leur peuple. »

Apparemment, il y avait quelque chose comme ça.

C’était le devoir des guerriers du village de protéger le village.

Ils ne demanderont pas d’aide à des guerriers de l’extérieur, et ils ne vous laisseront pas les déranger.

Selon Ruijerd, c’était censé être du bon sens.

Je n’avais rien compris du tout.

« La sécurité des enfants n’est-elle pas plus importante que ça ? »

Après avoir dit cela, Ruijerd y avait réfléchi pendant quelques secondes, puis il était allé en parler avec Gyes.

« Oh, Ruijerd-dono aimerait offrir son aide ? »

Gyes l’avait bien accueilli.

Son impression concernant Ruijerd était extrêmement forte.

Maintenant que j’y pensais, il semblerait que Gyes avait participé à l’attaque du navire.

Il nous avait offert une récompense pour notre aide en tant que représentant des guerriers du village.

C’était à ce moment-là que nous avions commencé l’extermination des monstres qui apparaissaient autour du village.

Ruijerd les trouvait, et j’utilisais la magie pour les vaincre.

Puis on récupérait le corps et on en retirait les matériaux.

Ensuite Gyes nous les acheta.

C’était bon marché.

Au début, comme Ruijerd l’avait dit, les guerriers du village ne faisaient pas très bonne figure.

Cependant, après nous avoir vus exterminer tous les monstres sans pitié, et qu’il semblerait qu’il n’y aura pas de victimes en cette saison des pluies, et ils s’étaient progressivement ouverts à nous.

« Je pensais que la race bestiale était une race plus fière, mais... de laisser la défense de leur village à une autre race, vraiment... »

Pour une raison quelconque, seul Ruijerd était dérangé par ça.

Il semblerait que, plusieurs siècles auparavant, la race de bête était différente.

~ 9 ~

Un mois et demi s’était écoulé.

J’avais l’impression que la pluie avait commencé à s’affaiblir un peu.

C’était probablement mon imagination.

Éris, Tona et Terusena s’entendaient bien.

Même si elles ne pouvaient pas communiquer avec les mots, à cet âge, elles pouvaient toujours bien s’entendre.

Même pendant qu’il pleuvait dehors, elles erraient par-ci par-là et d’une manière ou d’une autre, elles s’amusaient pas mal.

Je me demandais ce qu’elles faisaient et il semblerait qu’Éris leur enseignait le langage humain.

Cette Éris, elle était en train d’enseigner à quelqu’un une langue !

Ce n’était pas là que j’avais, avec l’expérience d’un professeur, coupé et écrasé l’image d’Éris.

Après tout, j’étais un homme qui savait lire l’ambiance.

Je me cachais quelque part dans les environs et j’observais la situation.

Éris n’avait jamais eu d’amis du même âge jusqu’à présent.

Et comme c’était le cas, j’étais très fier qu’Éris s’entende enfin avec quelqu’un du même âge qu’elle.

La fille aux cheveux roux, celles aux oreilles de chat et oreilles de chien.

Je pouvais me contenter de les regarder s’entendre avec bonheur.

Bien que tu dois le savoir, Éris.

Je ne pensais pas que ce soit une bonne idée de s’accrocher à quelqu’un si imprudemment.

Quelqu’un comme moi pourrait mal comprendre.

Tu vois, regardes par là.

Gyes-san ne regarde-t-il pas ?

Que penseriez-vous qu’un parent penserait en voyant quelqu’un s’accrocher à sa fille pendant que son nez s’embrasait comme ça ?

« Hmm, Éris-dono, merci beaucoup de vous entendre si bien avec ma fille. »

Euh... quoi ?

Ta réaction n’était-elle pas différente de la mienne ?

Elle était, sans aucun doute, excitée par votre fille.

Je me demandais après tout si les femmes et les hommes étaient différents.

Je vois, je supposais que cela devrait être le cas. Cela devrait être évident, hein.

« Au fait, je suis désolé pour la situation avec Ghyslaine. Nous ne nous sommes pas rencontrés depuis longtemps, alors il y a eu un malentendu. On dirait que cette petite sœur a grandi en se promenant dans le monde extérieur. »

Gyes inclina la tête.

Au cours du dernier mois, il avait dû présenter toutes sortes d’excuses ici et là.

C’était une bonne chose.

« C’est le cas. Après tout, on parle du Roi de l’épée Ghyslaine ! La Ghyslaine actuelle peut même utiliser la magie, le savez-vous ? »

« Hahahaha. Ghyslaine peut utiliser la magie ? Dame Éris, vos blagues sont trop bonnes. »

« C’est vrai ! Après tout, Rudeus a enseigné à Ghyslaine les lettres, les maths et la magie. »

« Rudeus-dono l’a fait ? »

Après cela, Ghyslaine et moi avions été mis en avant par Éris.

Elle parlait de mes cours et de ce qui s’était passé dans la région de Fedoa.

À propos du fait que : peu importe à quel point Ghyslaine et elle étaient mauvaises au début, elles avaient toutes les deux réussi à apprendre correctement avec Rudeus. Elle avait aussi parlé de combien elle me respectait.

Après l’avoir écouté, j’avais commencé à me sentir un peu gêné.

Après trois ans, l’incident de la téléportation s’était produit et je n’avais pas pu enseigner jusqu’à la fin...

Gyes était très intéressé par le sujet.

Puis, après s’être séparé des trois, il était venu à l’endroit où j’étais caché dans la boîte en bois.

« Alors, que fait ce respectable professeur dans ce genre d’endroit ? »

« Mon... mon hobby est d’observer les gens. »

« Ho, c’est sûrement un noble passe-temps. Au fait, comment avez-vous réussi à enseigner les lettres de Ghyslaine ? »

« Je n’ai rien fait de spécial, tout s’est fait normalement. »

« Normalement ? Je ne peux même pas l’imaginer. »

« Il semblerait qu’elle ait été troublée ici et là par son manque de connaissances durant sa vie d’aventurière. C’est probablement naturel que tu sois incapable de l’imaginer. »

« Je vois. Même si ma jeune sœur était le genre de personne qui n’arrêtait pas de frapper les gens quand quelque chose qu’elle n’aimait pas arrivait... »

Après l’avoir écouté, il semblerait que Ghyslaine ait été le même genre de fille qu’Éris.

Si vous me demandiez en quoi, alors ce serait sûrement la bagarre, sans parler du fait qu’elle était forte et qu’on ne pouvait pas l’arrêter.

Il semblerait que Gyes avait été forcé de boire de l’eau bouillante plusieurs fois.

C’était un frère aîné faible qui ne pouvait pas égaler la force de sa sœur cadette.

En parlant de grands frères, j’étais aussi un grand frère.

Je me demandais si Norn et Aisha allaient bien.

C’est vrai.

Je voulais écrire une lettre, mais je l’oubliais toujours.

Après la fin de cette pluie, j’irai dans la capitale du royaume de Saint-Milis et j’enverrai une lettre au village de Buina.

Les chances qu’elle arrive du continent magique étaient assez faibles, mais cela ne sera certainement pas le cas depuis Milis.

« Au fait, Rudeus-dono. »

« Oui ? »

« Combien de temps comptez-vous rester dans cette boîte en bois ? »

Bien évidemment, jusqu’à ce qu’elles commencent à se changer.

Après tout, il faisait presque nuit.

Ils allèrent bientôt prendre un bain et mettre leur pyjama.

« Franchement... Je sens l’odeur de l’excitation. »

« Eeh ! Non, c’est impossible. Se pourrait-il qu’une fille aimant les bêtes fasse une tête heureuse quelque part ? »

Je jouais les idiots et Gyes avait levé les sourcils.

« Rudeus-dono. Je suis reconnaissant pour ce temps. Je suis toujours désolé pour le malentendu qui vous a conduit à cette situation. »

Après la mise en place de cette préface, Gyes avait changé d’expression.

« Cependant, si vous posez votre main sur ma fille, la situation sera différente. Si vous ne vous en allez pas tout de suite, je jette la boîte dans l’eau, et vous avec. »

Il était sérieux.

Je n’avais pas hésité.

J’avais quitté la boîte dans la seconde.

À une vitesse incroyable même.

« Je suis celui qui protège ce village. Je ne veux pas vraiment dire ça, mais allez-y doucement. »

« D’accord. »

Ouais.

Eh bien, j’étais peut-être allé un peu trop loin.

J’y réfléchirai.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre!

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