Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 5

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Chapitre 5 : Les enfants de race bestiale

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Chapitre 5 : Les enfants de race bestiale

Partie 1

~1~

La pièce était sombre.

Dans l’obscurité, de jeunes garçons et filles nus au visage inquiet se tortillaient.

Chacun d’eux possédait des oreilles de bête différentes.

Il y avait sept personnes, et c’était tous des enfants.

Quatre jeunes filles, trois jeunes garçons.

Leur âge était à peu près le même que le mien.

Ils étaient tous nus, ils étaient menottés et bâillonnés, ils avaient des oreilles d’animaux ou d’elfes.

Ils avaient tous des menottes bloquant leurs mains dans leur dos, ils étaient recroquevillés.

Des jeunes filles nues avec des menottes.

Impossible, je n’aurais jamais pu imaginer que le jour viendrait où je pourrais vraiment voir ça.

C’était tout sauf un spectacle qui faisait plaisir à voir, jeune Kannon-sama [1], n’est-ce pas ?

C’était Shangri-la [2].

Non, c’était le paradis.

J’étais enfin arrivé au paradis.

Même si je n’avais pas trouvé quelque chose comme un bébé vert [3] !

Puis, tout en me réjouissant, j’avais réalisé.

À l’exception d’un seul, ils avaient tous des traces de larmes et un certain nombre d’entre eux avaient des bleus sur le visage.

Ma tête s’était refroidie.

Ils gémissaient et pleuraient, ils avaient probablement été frappés parce qu’ils étaient bruyants.

Cela ressemblait beaucoup à l’époque où Éris avait été enlevée.

Dans ce monde, les enlèvements d’enfants étaient quelque chose de très courant.

Et ainsi, cette torture débridée, Ruijerd l’avait entendue de deux pièces plus loin.

C’était pour ça qu’il ne pouvait pas attendre.

Pour le moment, à en juger au premier coup d’œil, il ne semblerait pas y avoir de traces d’abus sexuel.

C’était peut-être ainsi parce qu’ils étaient encore jeunes, ou parce que cela diminuerait la valeur de la marchandise.

Dans les deux cas, c’était bien, c’était une chance dans leur malheur.

Normalement, après avoir vu de jeunes filles nues, je pensais que je serais pardonné si je les pelotais une fois ou deux.

Cependant, l’actuel moi était juste un peu à court de convoitise.

Après tout, juste avant sur le bateau, j’avais changé d’emploi pour devenir Sage.

Bien que ma sagesse n’avait pas augmenté du tout.

Les jeunes garçons et filles étaient misérables.

Parmi les filles, trois versaient des larmes, elles continuaient même de pleurer à l’heure actuelle.

Parmi les garçons, deux d’entre eux tremblaient de peur en me regardant et l’un d’eux s’était évanoui, il était sur le point de mourir.

Pour l’instant, j’avais jeté de la magie de guérison sur le garçon évanoui.

Puis je lui avais retiré les menottes.

Le bâillon était bien serré.

Je ne pouvais pas l’enlever.

On ne pouvait donc rien y faire, alors j’allais le brûler.

J’allais peut-être le brûler un peu, mais c’était plus fort que moi.

Après tout, c’était un garçon, il allait devoir endurer ça.

J’avais utilisé la magie de guérison sur les deux garçons restants et j’avais enlevé leurs menottes.

« U... hum ? Qui êtes-vous ? »

C’était le langage du Dieu Bestial.

J’avais hésité un peu après qu’on m’ait soudainement parlé dans une autre langue.

Cependant, j’avais déjà bien appris la langue du Dieu Bestial.

En me souvenant de mes conversations avec Ghyslaine, j’avais commencé à parler.

« Je suis venu vous sauver. Vous trois, surveillez l’entrée de la pièce. Si quelqu’un vient, s’il vous plaît, dites-le-moi vite. »

Leurs visages montraient des signes d’inquiétudes.

« Si vous êtes des garçons, vous devriez pouvoir faire ça. »

Après avoir dit cela, les trois garçons se ressaisirent, ils hochèrent la tête et se rendirent à la porte.

Il n’y avait aucune arrière-pensée dans ces mots.

Il n’y avait aucune intention de faire quelque chose aux filles une fois qu’ils seraient hors de vue.

Ruijerd faisait un carnage en haut.

Puisque c’était le cas, personne ne devrait venir.

Cependant, il y avait une chance sur 10 000.

J’avais utilisé mon œil démoniaque pour vérifier la situation dans la pièce.

Il était réglé pour voir une seconde dans le futur.

Mais, je ne pouvais pas voir ce qui se passait derrière moi avec ça.

C’était un contre-projet pour les attaques-surprises.

Je m’étais donc chargé d’enlever les menottes des filles.

Il y en avait des grandes et des petites.

Il n’y avait pas de hiérarchie, je les avais toutes appréciées de la même façon, puis j’avais enlevé les menottes.

Je ne les avais pas touchés sans raison.

Je voulais croire que le Rudeus de ce soir serait un gentleman.

Ensuite, j’utilisais la magie de guérison sur les bleus apparus après qu’elles avaient été battues.

Oh, était-ce l’heure de s’amuser ? Toux

C’était l’heure du traitement.

Je ne pouvais pas lancer la magie de guérison sans les toucher avec ma main.

Il n’y avait donc pas d’arrière-pensées.

Elles avaient des bleus autour de leur poitrine, mais je n’avais vraiment aucune arrière-pensée.

C’était dommage que cette enfant ait eu ses côtes cassées.

Et puis cette enfant s’était cassé l’os de la cuisse, n’est-ce pas ?

Vraiment, ils avaient fait des choses horribles.

« ... »

Les filles avaient utilisé leurs mains pour cacher leur corps pendant qu’elles se levaient.

Je leur avais demandé d’enlever les bâillons par eux-mêmes.

J’avais l’impression que la fille aux oreilles de chat et à la forte volonté me regardait fixement de manière cruelle.

« Êtes-vous venu nous sauver ? Hikku. Merci. »

La fille aux oreilles de chien me remercia tout en cachant son corps. Elle était gênée.

Bien sûr, elles parlaient dans la langue du Dieu Bestial.

« Je vais vous demander ceci pour l’instant, mais vous pouvez toutes comprendre mes paroles, n’est-ce pas ? »

Voyons si elles pouvaient comprendre mes paroles, dites dans la langue du Dieu Bestial.

Je me sentais soulagé après qu’elles aient toutes hoché la tête.

Il semblerait que j’étais capable capable de leur parler correctement.

On dirait que Ruijerd n’avait pas encore fini.

Je ne pouvais pas vraiment les amener sur une scène de massacre maintenant.

Je ne voudrais pas leur laisser un traumatisme bizarre.

Puisque c’était le cas, j’allais rester ici un peu plus longtemps et regarder cette scène.

Ou pas... j’allais peut-être écouter leur histoire.

« Est-ce que je peux vous demander ceci ? Comment avez-vous fini par être amené ici ? »

« Nya ? »

J’avais demandé cela à la fille aux oreilles de chat. C’était elle qui semblait avoir la plus forte volonté parmi eux.

Parmi les sept, elle était la seule à ne pas avoir de traces de pleurs.

En échange, tout son corps était couvert d’ecchymoses.

Tout son corps était couvert de coups et elle avait aussi des fractures osseuses.

Cela me faisait rappeler la condition d’Éris quand elle avait été kidnappée, mais elle était dans un pire état.

En numéro deux, il y avait ce garçon que j’avais sauvé au début.

Mais contrairement au garçon, la fille n’avait pas perdu sa résolution.

Sa volonté pourrait être plus forte que celle d’Éris.

Non, elle était probablement plus âgée que l’Éris de l’époque.

Si elles avaient le même âge, notre Éris ne devrait pas perdre.

Ouais, cela devrait être effectivement le cas en les comparant bien.

Soit dit en passant, elle avait le deuxième plus puissant pouvoir d’attraction poitrinaire parmi toutes celles qui étaient ici.

J’imagine qu’elle avait été élevée avec beaucoup d’impertinences.

Au fait, la puissance d’attraction poitrinaire numéro un était la fille aux oreilles de chien de tout à l’heure.

Si elle avait déjà atteint ce niveau à cet âge, alors dans son avenir, elle devrait être considérablement relâchée.

« Nous jouions dans la forêt quand des hommes étranges nous ont capturés, nya ! »

J’avais reçu un choc.

Nya !

Elle avait dit Nya !

Un vraie nya !

Il était différent du faux nya d’Éris.

Cette enfant était réellement de race bestiale, Nya.

Ce n’était pas comme si je le comprenais juste parce qu’il était dit dans le langage du Dieu Bestial.

Certainement, elle venait d’ajouter nya à la fin de ses mots.

Très bien. Très bien. Je voulais tâter ses seins.

Ou pas.

« En d’autres termes, cela signifie que vous avez tous été enlevés de force, n’est-ce pas ? »

Après avoir retenu mon excitation, je les avais écoutés. Elles avaient toutes acquiescé de la tête.

C’était une bonne chose.

Si leur vie était horrible et qu’ils étaient vendus par leurs parents...

Ou bien qu’ils avaient été vendus parce qu’ils n’avaient plus rien pour subsister...

S’ils se trouvaient effectivement dans l’un de ces cas, ce serait une faveur malvenue de notre part.

C’était une bonne chose.

C’était un acte de pitié.

C’était vraiment bien.

J’étais vraiment heureux que notre acte de trahison envers les contrebandiers ne se termine que par cette trahison.

« J’ai fini. »

Ruijerd était revenu.

À un moment donné, il avait fait disparaître son camouflage sur sa tête. Il était redevenu chauve comme avant.

Ses vêtements étaient tout à fait propres.

Il semble qu’il n’ait pas été touché par des éclaboussures de sang.

Comme prévu.

« Merci pour ton travail. On devrait chercher leurs vêtements. Ils vont attraper un rhume dans ces conditions. »

« Compris. »

« Que tout le monde attende juste un peu. »

On s’était séparés et on avait cherché leurs vêtements.

Cependant, nous n’avions trouvé aucune sorte de vêtements pour enfants.

Je me demandais s’ils avaient jeté les vêtements après les avoir déshabillés au moment de l’enlèvement.

Pour quelle raison ?

Je ne comprenais pas vraiment.

La raison pour laquelle ils voudraient mettre les enfants nus était aussi un mystère.

Pour l’instant, nous avions trouvé des vêtements appropriés parmi les marchandises de contrebande, mais la taille est trop grande, ils devront quand même s’en servir.

Non, ce genre de vêtements pouvait les faire trébucher.

On ne devrait pas utiliser ça.

Il n’y avait pas de vêtements.

Cela devenait sérieux.

Après tout, si vous étiez tout nu, vous ne pouviez pas aller dans un magasin de vêtements.

Soudain, j’avais regardé par la fenêtre et j’avais remarqué un tas de cadavres.

Tous avaient un seul coup de lame à la gorge ou au cœur.

Dans le passé, quand j’avais vu Ruijerd faire quelque chose comme ça, je pensais qu’il était effrayant, mais maintenant je pensais qu’il était digne de confiance.

Cependant, ce nombre était étonnamment élevé.

L’odeur du sang était incroyable.

Il était tout à fait possible que des monstres puissent venir.

Je supposais que je devais rapidement les brûler.

Après avoir pensé cela, j’étais sorti du bâtiment.

J’avais créé une boule de feu devant les cadavres.

Boule de feu.

La boule de feu devait avoir un rayon d’environ cinq mètres.

Quand il s’agissait de magie de feu, pour une raison quelconque, quand vous augmentiez la puissance de la boule, sa taille augmentait également.

Je ne voulais pas sentir l’odeur de la chair brûlée.

J’allais donc les réduire en cendres d’un seul coup.

Puis, parce que la puissance de feu était un peu trop forte, un peu du feu s’était propagé au bâtiment.

Mais je l’avais rapidement éteint avec ma magie d’eau.

C’était vraiment dangereux, j’avais failli devenir pyromane.

« Rudeus. C’est fait. »

Après avoir brûlé les cadavres, Ruijerd était sorti du bâtiment avec les enfants.

Après les avoir bien regardés, ils portaient des vêtements corrects.

Mais plutôt que d’appeler cela des vêtements, ça ressemblait plus à des robes.

« Ces vêtements, où les as-tu trouvés ? »

« J’ai coupé les rideaux. »

Je vois. Beau travail.

Je supposais que c’était la sagesse d’un vieil homme.

Notes

  • 3 : Une référence à Jojo’s Bizarre Adventure

***

Partie 2

~2~

Nous avions allumé quelques torches et nous étions sortis par l’entrée du bâtiment, puis nous en avions donné une à chacun des enfants.

Pour ce qui était du chemin à prendre pour nous rendre en ville, nous avions décidé d’en prendre une autre que celle que nous venions de prendre.

Ce serait problématique si un autre contrebandier nous trouvait, ce chemin était très probablement utilisé pour qu’ils ne soient pas attaqués par des monstres.

Cela n’avait aucun rapport avec nous.

« Nya ! »

Puis la fille aux oreilles de chat avait soudainement élevé la voix.

Nya ? Nya ? Nya ? La voix résonnait dans l’obscurité.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

Après avoir réfléchi à ce que j’écoutais, ils n’avaient pas vraiment fait trop de bruit.

« Nyaa ! N’y avait-il pas un chien dans cet immeuble à l’instant, nya !? »

La chatte s’accrochait à la jambe de Ruijerd.

Son désespoir se comprenait dans son expression.

« Il y en avait un. »

« Pourquoi tu ne l’as pas sauvé, Nya ? »

Maintenant que j’y pensais, il était là.

C’était un chien, hein.

Il avait été considérablement restreint.

« Vous étiez prioritaire. »

Un regard désapprobateur avait été lancé vers Ruijerd.

Hey-hey.

Il n’y avait aucune raison d’avoir un tel regard, vu qu’on venait de vous sauver.

« Je dirai juste ceci, mais celui qui voulait vous sauver, c’était lui. »

« Nous... nous sommes reconnaissants pour cela, nya. Cependant... »

« Si vous êtes reconnaissante, alors s’il vous plaît, dites un mot de remerciement. »

Après que j’eus dit cela, chacun d’eux avait baissé la tête.

C’était une bonne chose.

Ils devraient être plus reconnaissants.

« Je vais y retourner et le sauver. Ruijerd, tu vas les conduire vers la ville. »

« Compris. Où serait-il bon de les conduire ? »

« Il faudrait m’attendre juste avant d’entrer dans la ville. »

Après avoir dit cela, j’avais fait demi-tour.

Où devrions-nous les emmener ?

Hmm.

C’était une question difficile.

Nous devions empêcher que soit révélé le fait que Ruijerd avait été introduit clandestinement. On devait empêcher l’organisation de contrebande de savoir que Ruijerd était vivant et on devait trouver une méthode pour rendre les enfants à leurs parents.

Par exemple, pourquoi ne pas faire un travail avec la guilde de l’Aventurier, « Nous veillons au bien-être de certains enfants, nous cherchons leurs parents. »

Ce serait bien si nous pouvions laisser les enfants à la Guilde des Aventuriers.

Non, ce n’était pas bon.

Si nous faisions un tel travail, l’organisation de contrebande s’en rendrait compte.

Après tout, si vous placiez une offre d’emploi, le nom de l’offreur d’emploi était toujours laissé.

S’ils réussissaient à arriver là-bas, ils finiraient par se rendre compte que nous avions utilisé l’organisation de contrebande.

Et si on laissait les enfants avec des gardes et qu’on quittait la ville rapidement ?

Non, en écoutant leurs circonstances, ils découvriraient Ruijerd et moi.

L’organisation de contrebande le découvrirait.

On disait aussi que la saison des pluies approchait à grands pas.

Même si nous quittions la ville, nous n’avions nulle part où aller.

Autant manger une assiette contenant du poison.

On pourrait aussi totalement anéantir l’organisation de contrebande.

Non, nous ne connaissions pas la taille de l’organisation adverse.

D’abord, avant ça, il y avait la possibilité qu’ils nous prennent pour les ravisseurs.

Hmumu.

Ce n’était qu’un petit peu...

C’était peut-être un peu irréfléchi.

Autant blâmer quelqu’un.

Ouais.

Cela semblait être la meilleure option.

Si j’écrivais quelque chose comme : « Le Grand Empereur Démoniaque Kishirika est arrivé » sur le mur ou quelque chose comme ça, ils pourraient étonnamment le croire.

Kishirika m’avait dit de compter sur elle si quelque chose arrivait après tout.

« Oh... »

J’étais arrivé devant le bâtiment.

À la fin, je n’avais pas pu mettre mes idées au clair.

Que devrions-nous faire à ce sujet ?

~3~

J’étais arrivé dans la pièce où j’avais vu ce cercle magique.

Après que je sois entré dans la pièce, ce chien m’avait regardé avec des yeux suspicieux.

Il n’agitait pas la queue et il resta silencieux.

Il était complètement épuisé.

« C’est certainement un chien. »

Ce qui était enchaîné au centre du cercle magique était un chiot.

J’avais tout de suite vu que c’était un chiot, quoiqu’il soit vraiment très grand.

Il mesurait au moins deux mètres.

Je me demandais pourquoi tous les chats et les chiens de ce monde étaient si grands.

La première fois que je l’avais vu, j’ai cru qu’il était blanc, mais il semblerait qu’il soit argenté.

Cela était certainement dû à l’éclairage, mais on dirait qu’il brille dans la lumière.

Une mame shiba en argent [1] de grande taille.

Il était assez raffiné et semblait être plutôt intelligent.

« Je suis sur le point de te sauver maintenant... Oh !? »

Puis le cercle magique de la prison se mit à briller un peu.

J’avais ressenti une drôle de sensation.

Comment dire ? C’était comme si mon sens de la douleur recevait directement le stimulus lui-même.

Il semblerait que ce cercle magique soit une sorte de barrière.

Si nous parlions de barrières, c’était des formes de magie de guérison.

Je n’en comprenais pas du tout le principe.

« Hmm... »

Pour l’instant, j’allais tourner autour du cercle magique pour l’observer.

Le cercle magique éclairait légèrement la pièce, car il émettait une lumière bleu pâle.

Le fait qu’il brillait devrait signifier qu’il y avait un pouvoir magique qui coulait dedans.

Si j’enlevais la source de ce pouvoir magique, le cercle magique devrait disparaître.

C’était un cours que j’avais appris de Roxy : Les schémas de base pour se libérer d’un piège magique.

Si nous parlions de sources d’alimentation d’énergie magique, ce serait alors un cristal magique.

Cependant, je ne voyais rien qui ressemblait à un cristal magique.

Non, c’était sûrement dû au fait qu’il ne m’était pas visible, il était sûrement caché quelque part.

Il était probablement enfoui sous terre.

Devrais-je enlever le cristal magique du sous-sol avec la magie de la terre, hein.

Si j’enlevais de force le cercle magique, je ne savais pas ce qui pourrait arriver.

Je m’étais demandé s’il y avait un moyen de l’enlever proprement.

Hmm, attends une seconde.

Attends...

Réfléchissons plus simplement.

En premier lieu, comment retireraient-ils le chien de ce cercle magique ?

D’après les cadavres, il n’y avait pas de magiciens parmi eux.

Il devrait avoir une méthode de libération simple que même un amateur pouvait faire.

Pense à ça.

D’abord, l’emplacement du cristal magique.

Je l’aurais mis sous terre.

Cependant, s’il était sous terre, ils ne seraient pas en mesure de le récupérer.

Y avait-il un endroit où ils pouvaient le récupérer ?

Y avait-il aussi un endroit où vous pouviez fournir des pouvoirs magiques ?

« Hmm, si ce n’est pas en dessous, je suppose que c’est au-dessus ? »

J’étais monté au deuxième étage de l’immeuble, dans la pièce juste au-dessus du cercle magique.

Il y avait un petit cercle magique et quelque chose comme une torche faite à partir d’un arbre posé là.

Au centre de la torche se trouvait quelque chose que je soupçonnais être un cristal magique.

Très bien, très bien.

J’étais chanceux de le trouver du premier coup.

J’avais soigneusement essayé de reprendre le flambeau.

Puis, le cercle magique au sol avait disparu.

Puis j’étais redescendu au premier étage.

Le cercle magique avait disparu.

D’accord, c’est bon.

« Wu... ! »

Quand je m’étais approché du chien, celui-ci me grogna dessus tout en faisant une tête menaçante.

Depuis le passé, les animaux n’avaient semblé jamais m’aimer.

C’était comme d’habitude.

Après avoir observé attentivement la situation du chiot.

C’était un grognement qui aurait dû être assez puissant, mais il semblerait qu’il était à bout de force.

Ça donnait l’impression qu’il allait mourir d’épuisement.

Je me demandais si c’était à cause de la faim.

Non, ces chaînes étaient suspectes.

Après m’être approché pour regarder, je découvris une sorte de motif gravé dessus.

Pour l’instant, je devrais essayer de les enlever.

Non, était-ce peut-être dangereux ?

Si ces chaînes retenaient le pouvoir du chien, au moment où je les enlèverais, il pourrait soudainement m’attaquer.

Si ce n’était qu’une simple morsure, je pourrais la guérir, mais...

« Comment puis-je faire ça sans me faire mordre ? »

J’avais dans un premier temps essayé de lui parler.

Et puis, après lui avoir demandé s’il comprenait mes paroles, le chiot avait incliné la tête avec un « Wu ? »

Hmm.

« Si tu ne me mords pas, ça ne me dérange pas d’enlever ce collier et de te rendre à ton propriétaire, que vas-tu faire ? »

Après avoir dit cela dans la langue du dieu bestial, le chien avait cessé de gémir et s’était couché sur le sol, obéissant.

Il semblerait qu’il comprenait mes mots.

Être dans un autre monde, c’était pratique.

Pour l’instant, j’allais couper ses chaînes avec de la magie.

Puis, j’avais senti le pouvoir revenir dans le corps du chien.

Il semblait qu’il allait se lever rapidement et commencer à courir, mais je l’avais arrêté.

« Attends, le collier est encore à enlever. »

Puis le chien me regarda et s’allongea de nouveau avec obéissance.

J’allais devoir faire de mon mieux pour enlever le collier.

Je ne trouvais pas de trou de serrure.

Sans trou de serrure, comment le déverrouiller ?

Étrange, comment enlevaient-ils ça exactement ?

N’avait-on jamais eu l’intention de l’enlever ?

Alors, contre toute attente.

J’avais réussi à trouver une pièce de raccordement.

Il semblerait que ce soit le type de pièce pour lequel vous deviez faire très attention sinon cela échouerait.

« Je vais te l’enlever, ne bouge pas. »

J’avais soigneusement utilisé la magie de terre pour combler l’espace et l’ouvrir, puis j’avais relâché la serrure.

Il y avait un bruit de Bing, le collier s’était défait.

« Très bien. »

Le chiot secoua le cou.

« Gagné ! »

« Uou. »

Et puis il avait mis ses pattes avant sur mes épaules et avec ce poids important, il m’était tombé dessus.

Je venais de tomber de manière inesthétique.

Il me lécha l’intégralité du visage.

« Gagné ! »

Ahn~, tu ne peux pas faire ça, chien, j’ai une femme... !

Je pourrais essayer d’écarter la grosse boule de fourrure argentée, mais elle est étonnamment lourde, tout en étant douce et duveteuse.

C’était doux et moelleux.

C’était agréable, quoique lourd.

Ma poitrine était écrasée.

Il semblerait qu’il soit difficile de l’enlever.

Ne pouvant m’empêcher d’être léchée, j’avais abandonné. J’avais décidé de profiter de la sensation de la fourrure jusqu’à ce que le chien abandonne.

Oui, c’était duveteux.

Si je devais le dire dans un terme que les jeunes actuels utilisent, ce serait mofumofu [2].

C’était doux...

Utilises-tu un agent adoucissant ?

Ehhhhh ? Tu n’en utilises pas ?

Notes

***

Partie 3

~4~

« Salaud, qu’est-ce que tu fais à la Sainte Bête ? »

« Hein ? »

Alors que je m’amusais, j’avais soudain entendu un cri m’interpellant.

Je pensais que c’était un survivant des contrebandiers, alors j’avais levé les yeux tout en étant allongé.

Une peau chocolatée, des oreilles de bêtes et une queue de tigre.

Ghyslaine... ?

Non, ce n’était pas elle.

Il lui ressemblait beaucoup, mais il était différent.

Les muscles et les parties poilues étaient les mêmes, mais légèrement différents.

Il y avait une zone qui était fortement différente.

La poitrine.

Il n’y avait pas de seins.

C’était un homme.

L’homme avait fermé sa bouche avec ses mains.

La pose d’Urara.

Ah, c’était mauvais.

Il allait faire quelque chose.

Si je ne fuyais pas.

Cependant, je ne pouvais pas bouger.

« Chien, éloigne-toi, je ne peux pas m’enfuir comme ça ! »

Le chien avait bougé.

Je m’étais levé en panique.

J’avais utilisé ma prévoyance.

Je pouvais voir la vision.

L’homme avait fermé la bouche avec ses mains.

Il n’allait rien faire.

Juste au moment où j’avais pensé ça, l’homme avait poussé un hurlement.

« Uoooooon ! »

C’était un hurlement écrasant.

C’était un hurlement qui était largement plus puissant que le cri d’Éris.

Je sentais qu’il y avait comme une masse.

Mes tympans faisaient un bing bing tout en vibrant.

Mon cerveau tremblait.

Au moment où je m’en rendis compte, je tombais à terre.

Je ne le supportais pas.

C’était mauvais, ça.

J’avais besoin de guérison.

Je ne pouvais pas bouger mes mains.

C’était quoi, une sorte de magie ?

Danger.

Danger danger danger.

J’allais me faire tuer.

Je ne pouvais pas utiliser la magie.

Je devais me concentrer sur mon pouvoir magique, mais je ne pouvais pas.

L’homme m’avait ramassé et m’avait soulevé jusqu’à sa poitrine.

Après avoir vu mon visage, l’homme avait plissé les sourcils et s’était senti offensé.

« Hmm ? Ce n’est qu’un enfant. Ce n’est pas très acceptable de le tuer. »

Ah, on dirait que j’étais sauvé.

Je me sentis soulagé.

Dieu merci, j’avais l’apparence d’un enfant.

« Gyes, que se passe-t-il ? »

Puis un autre homme était apparu.

Comme je le pensais, ils ressemblaient beaucoup à Ghyslaine, mais il avait des cheveux gris.

C’était un vieil homme.

« Père. J’ai neutralisé un des contrebandiers. »

« Contrebandier ? N’est-ce pas un enfant ? »

« Cependant, il attaquait la Sainte Bête. »

« Hmmmm. »

« Il caressait et embrassait Sainte Bête tout en ayant un sourire indécent. Il est possible que son âge ne corresponde pas à son apparence. »

C’était... c’était mauvais. J’avais 11 ans.

Je n’avais absolument pas l’âge mental d’un homme de 45 ans !

« Gagné ! »

Le chien poussa un hurlement.

Puis l’homme appelé Gyes s’était agenouillé devant le chien.

« Veuillez accepter mes excuses Sainte Bête. Normalement, nous aurions dû directement vous secourir, mais un petit problème nous a mis en retard. »

« Wan ! »

« Le corps de la Sainte Bête ne peut être en aucun cas touché par ces mains d’homme... ku... »

« Wan ! »

« Hein ? Ça ne vous dérange pas ? Quelle tolérance... ! »

Je me demandais si la conversation pouvait être comprise.

Il ne disait que Wan Wan Wan.

« Gyes, il y a l’odeur de Tona et des autres en bas. Cela ne fait donc aucun doute, ils étaient bien détenus ici. », avait dit le vieil homme.

Je me demandais qui était Tona.

D’après leur conversation, je supposais que c’était l’un des enfants de la race bestiale.

« Prends ce garçon et retourne au village. Nous écouterons son histoire. »

« Nous n’avons pas ce genre de passe-temps. Demain, le dernier navire partira. »

Gyes avait émis un petit gémissement, tout en grinçant des dents.

« Nous n’avons pas d’autre choix que d’abandonner. C’est une chance que nous ayons au moins réussi à sauver Sainte Bête. »

« Qu’est-ce qu’on fait de ce type ? »

« Emmenez-le et retournez au village. Il sait peut-être quelque chose. »

Gyes hocha la tête, il enleva une corde de sa taille et m’attachèrent les mains derrière le dos.

Puis il avait commencé à me porter sur son épaule.

De derrière Gyes, je pouvais voir le chien se promener.

Il regardait vers le haut d’une manière inquiète.

Ce n’était pas grave.

Ne t’inquiète pas.

On dirait que ces types n’étaient pas des contrebandiers.

Ils étaient venus ici pour sauver les enfants.

Par conséquent, tant que je parlerai, ils comprendraient.

J’avais juste besoin d’attendre qu’ils soient prêts à écouter.

« Mu... »

Quand on était sortis, le vieux avait commencé à fouiner.

« Il y a une odeur. »

« Peux-tu la sentir ? L’odeur du sang est épaisse donc je ne peux pas... »

« Elle est faiblement là. C’est l’odeur de Tona et des autres. Et encore une personne, l’odeur d’une race magique. »

Après avoir entendu parler de cette odeur, l’expression de Gyes était devenue sinistre.

« Était-il venu ici pour enlever Tona et les autres ? »

« Il aurait bien pu les avoir sauvés à l’improviste. »

« Il n’y a aucune chance que ce soit le cas. »

On dirait qu’ils connaissaient l’odeur de Ruijerd.

« Gyes. Je vais suivre l’odeur. Prends ce gosse et la Sainte Bête et retourne au village tout de suite. »

« Non, j’y vais aussi. »

« Tu as un tempérament trop impulsif. En ce qui concerne ce gamin, il est possible qu’il ne soit pas un contrebandier. »

Comme on pouvait l’attendre d’une personne âgée, sa façon de voir les choses était différente.

C’est vrai.

Je ne suis pas un contrebandier.

S’il vous plaît, écoutez ma défense.

« Même si c’est le cas, le fait qu’il touchait la Sainte Bête avec ses mains sales n’est pas une erreur. Je pouvais sentir l’odeur de l’excitation sexuelle d’une race humaine venant de ce garçon. C’est incroyable qu’il soit sexuellement excité par la Sainte Bête. »

Pigya !

Ce n’est pas vrai.

Je ne ressentais aucune convoitise envers un chien !

N’entrerais-tu pas en tentation devant de jeunes filles nues et sans défense... ?

Non, c’est tout aussi dangereux !

« Dans ce cas, envoie-le en prison. Cependant, ne lui fais rien avant mon retour. »

« Compris !! »

Le vieil homme hocha la tête une fois et commença à courir dans la forêt sombre.

Après que Gyes l’ait vu partir, il m’avait dit une seule phrase.

« Hnnn, tu viens d’échapper à la mort de peu. »

Oui, vraiment.

« Maintenant, Sainte Bête. On va courir un peu, je suis sûr que vous êtes un peu fatigué, mais... »

« Wan ! »

« C’est vrai ! »

Et c’était ainsi que je fus transporté dans la forêt, sur l’épaule de Gyes.

~5~

Point de vue de Ruijerd

Nous étions arrivés près de la ville, mais Rudeus n’était pas encore revenu.

Il ne pouvait pas s’être perdu, n’est-ce pas ?

Non, si c’était le cas, il aurait lancé de la magie dans le ciel.

Et s’il y avait un problème.

J’avais éliminé tous les contrebandiers de cet immeuble.

Cependant, si d’autres troupes venaient d’un endroit différent, ils se seraient peut-être croisés l’un et l’autre.

Je me demandais si je devais revenir et confirmer tout de suite.

Non, Rudeus n’était pas un enfant.

Même dans le cas où des ennemis apparaissent, il devrait être capable d’y faire face d’une manière ou d’une autre.

Du fait qu’il est encore jeune, il lui restait une part de naïveté en lui, mais il n’était pas un homme si naïf qu’il baisserait sa garde en territoire ennemi.

En ce moment, Éris n’était pas dans les environs.

Si Rudeus utilisait sérieusement la magie, alors il ne devrait perdre contre personne.

Le problème, c’était qu’il avait une certaine résistance à tuer des gens.

S’il faisait un mauvais travail en y allant doucement, la probabilité qu’il soit tué en retour était élevée.

Je ne devrais pas avoir à m’inquiéter pour Rudeus...

Cependant, j’étais troublé.

Si je prenais les enfants maintenant et que je les amenais en ville, j’avais la prémonition que seules de mauvaises choses allaient arriver.

Des choses semblables s’étaient produites à plusieurs reprises.

Quelqu’un sauvait un enfant d’un marchand d’esclaves, puis il l’amenait dans une ville. Les gens en viendraient à croire que c’était cette personne qui les avait enlevés.

En ce moment, mes cheveux étaient rasés et je cachais mon 3e œil.

Cependant, je n’étais qu’un pauvre orateur.

Si des gardes m’appelaient, je n’aurais pas la confiance nécessaire pour bien l’expliquer.

Si je les laissais en ville comme d’habitude, quelqu’un de la ville devrait alors faire quelque chose.

Je ne saurais pas comment Rudeus réagira si je faisais cela.

« Nya, grand frère, désolé pour avant, Nya. »

Pendant que je m’inquiétais, une des jeunes filles était venue me taper sur la cuisse.

Les autres enfants aussi avaient l’air de vouloir s’excuser.

Juste en voyant cela, j’avais l’impression d’être sauvé.

« N’y fais pas attention. »

En tout cas, ça faisait un moment que je n’avais pas utilisé le langage du Dieu Bestial pour la dernière fois.

Je me demandais quand remontais exactement la dernière fois que je l’avais utilisé.

Je l’avais appris pendant la campagne de Laplace, mais je ne me souvenais pas l’avoir beaucoup utilisée.

« Après tout, la Sainte Bête est le symbole de notre famille. On ne peut pas se permettre de le laisser dans cet endroit, Nya. »

« Je vois. Même si c’était quelque chose que je ne savais pas, j’en suis désolé. »

Après avoir dit cela, la fille me souriait. Elle ria un peu.

Après tout, c’était une bonne chose que les enfants n’aient pas peur.

« Mu... »

Puis, à ce moment-là, mon « œil » capta la présence de quelque chose qui s’approchait rapidement.

C’était une présence assez forte et rapide.

Il provenait du bâtiment.

Était-ce un de leurs alliés ?

Il avait l’air très doué.

Impossible, Rudeus avait-il été vaincu ?

« Reculez. »

J’avais demandé aux enfants de reculer, je préparais ma lance et je passais devant.

Le premier qui portera un coup sera certain de la victoire.

J’allais l’achever d’un seul coup.

C’était ce que je pensais, mais il avait arrêté ses pieds avant d’entrer à ma portée.

C’était un homme de la race bestiale.

Il utilisait une épée qui avait dû faire de nombreuses victimes.

Il avait vu que ma vigilance augmentait et que je me préparais silencieusement.

Il était peut-être âgé, mais je ressentais une dignité forte et posée en lui.

C’était un guerrier.

Mais s’il était l’allié d’un de ces types, j’allais le tuer.

Quelqu’un qui permettrait que ce genre de choses arrive aux enfants de sa propre race, je ne pouvais pas permettre qu’une telle personne soit considérée comme un guerrier.

« Ah, grand-père, Nya ! »

La fille chat fit entendre sa voix et se précipita vers le vieux guerrier.

« Tona ! Tu vas bien ! »

Le vieux guerrier avait attrapé la fille qui lui avait sauté dessus, il avait l’air soulagé.

Après avoir cela, j’avais baissé ma lance.

Il semblerait que ce guerrier soit venu sauver les enfants enlevés.

J’étais désolé d’avoir soupçonné que c’était quelqu’un qui ne sait pas comment se comporter en tant que guerriers.

C’était un homme très fier.

La fille aux oreilles de chien semblait aussi être une connaissance, elle s’était aussi précipitée.

« Terusena va bien aussi, hein. C’est génial. »

« Cette personne là-bas nous a sauvés. »

Le vieux guerrier baissa son épée et inclina la tête dans ma direction.

Cependant, il semblerait qu’il soit toujours vigilant.

Naturellement.

« On dirait que tu as sauvé ma petite-fille. »

« Oui. »

« Quel est ton nom ? »

« Ruijerd... »

Superd. J’avais un peu hésité à donner cette partie.

S’ils savaient que j’étais de la race des Superd, ils seraient vigilants.

« Ruijerd, hein. Je suis Gustav Dedorudia. Je ne manquerai pas de te remercier. Pour commencer, nous devons rendre les enfants à leurs parents. »

« C’est exact. »

« Cependant, il est dangereux de faire marcher les enfants de nuit. J’aimerais en savoir plus sur cette histoire. »

Après que le vieux guerrier avait dit cela, nous avions rapidement commencé à marcher vers la ville.

« Attends. »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Es-tu entré dans la bâtisse ? »

« Hmumu. J’ai commencé à me sentir déprimé parce qu’il n’était rempli que de sang. »

« Il n’y avait personne ? »

« Il en restait un. On aurait dit un homme qui se faisait passer pour un enfant. J’ai entendu dire qu’il caressait Sainte Bête avec un sourire indécent. »

C’était Rudeus, c’était ce que j’avais compris intuitivement.

Ce genre de sourire apparaissait parfois sur ce type.

« C’est l’un de mes alliés. »

« Comment est-ce possible ? »

« Ne me dis pas que tu l’as tué ? »

Même si c’était un malentendu.

S’ils avaient tué Rudeus, je l’aurais vengé.

Bien qu’avant cela, je veillerais à ce que les enfants soient rendus à leurs parents.

Éris aussi.

C’est vrai. Dans ce cas Éris serait seule.

J’étais inquiet.

« Je l’ai fait faire prisonnier pour qu’il nous dise où se trouvaient ses autres alliés. Je vais le faire libérer rapidement. »

Rudeus, tu avais baissé ta garde, hein.

Ce type est toujours trop naïf.

Son état de préparation était de premier ordre, mais...

Non, pas besoin de le dire.

Ça ne servait à rien que je le dise.

En ce qui concernait la préparation, j’étais de 3e classe.

Cette fois, j’avais même l’intention de fermer les yeux sur tous leurs crimes, mais je ne pouvais pas les endurer.

Je n’avais pas pu résister après que les enfants aient été torturés.

Rudeus avait été capturé à cause de mon égoïsme.

Devrions-nous partir rapidement pour le sauver ?

Non.

« Rudeus est un guerrier. C’est bien de ne pas se presser tant qu’il n’est pas mort. Tout d’abord, nous devons donner la priorité aux enfants. »

Les races bestiales n’utilisaient pas la torture comme la race humaine.

Tout au plus, ils le déshabilleraient et le jetteraient en prison.

Rudeus était un homme qui se fichait d’être vu nu.

L’autre jour, il avait dit : « Ça serait bien si tu n’empêches pas Éris de venir me voir quand je prends mon bain. »

Il y avait des choses que je ne comprenais pas vraiment.

J’étais sûr qu’il pouvait le supporter.

En plus, il y avait l’affaire Éris.

Rudeus me demandait souvent de garder Éris.

Plutôt que lui-même, il était plus inquiet pour Éris.

Dans ce cas, je devrais m’assurer aussi de protéger Éris.

J’allais devoir accabler Rudeus un peu plus longtemps.

« Je ne peux pas faire connaître mon identité à cause de certaines circonstances. J’aimerais que tu te charges de rendre ces enfants à leurs parents. »

« Hmumu... Je comprends. »

Gustav hocha la tête, et nous avions commencé à nous diriger vers la ville.

***

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