Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : Un démon dans l’entrepôt

Partie 3

En ce qui concernait Ruijerd, les enfants étaient importants.

Ces circonstances n’avaient rien à voir avec le but de notre voyage.

C’était malheureux pour vous, contrebandier.

De penser que vous enlèveriez des enfants pendant que Ruijerd était ici.

« Il y a pas mal de gardes du corps dans l’immeuble. »

« Je le sais déjà. »

« Les contrebandiers évoluent en tant qu’organisation. »

« Es-tu contre ? »

Ruijerd me fit une grimace, comme s’il ne pouvait pas le croire.

Vu son visage, il considérait que je l’avais trahi.

Cependant, à l’heure actuelle, ceux qui trahissaient, c’était nous.

« Ils ont bien fait leur travail. Cela ne serait-il pas considéré comme une trahison ? »

« Ça ne me dérange pas. Si c’est pour sauver des enfants, je prendrai le déshonneur du traître. »

« Celui qui prendra ce déshonneur n’est pas seulement toi, Ruijerd, mais toute la race des Superds. »

« Ma... mais... mais... mais tu sais ? »

Ne fais pas cette tête-là.

Avais-je dit qu’on les sauverait ?

Je l’avais après tout dit.

Si tu ne pouvais pas endurer, alors dis-le.

Si nous avions la marge de manœuvre pour sauver des enfants, je ne reviendrais pas sur ces mots.

« Si tu veux les sauver rapidement, il faudra à tout prix empêcher les fuites d’informations à l’extérieur. »

« Rudeus... ! »

Après avoir entendu mes paroles, Ruijerd me fit un visage rempli de fierté.

Cette fois, j’allais laisser Ruijerd faire ce qu’il voulait.

Après tout, il avait été enfermé pendant une semaine, il devait avoir de la rancune.

Même si je disais cela, si l’un d’entre eux parvenait à s’échapper, il préviendrait de la présence d’un membre de la race des Superds.

Et si ce genre d’information parvenait à l’organisation de contrebande, elle ferait des recherches pour savoir qui faisaient passer des membres de la race des Superds en contrebande.

Pour les clients qui trahissaient une organisation de contrebande, ceux-ci engageraient des assassins bien connus pour les poursuivre.

Une mort cruelle attendait ceux qui trahissent.

C’était ce que l’intermédiaire avait dit.

Mais les assassins ne seraient peut-être pas aussi puissants que Ruijerd présent ici.

Cependant, ce n’était pas facile de savoir qu’on ne pourrait plus dormir profondément.

Et rien ne garantissait que Ruijerd soit toujours avec nous.

Maintenant, comment pouvions-nous empêcher les fuites d’informations ?

« Si c’est à propos de ça, ne t’inquiète pas. »

« Tu as un plan ? »

« Parmi tous les gens dans ce bâtiment, je ne laisserai même pas partir un seul d’entre eux. Ce sera un massacre. »

Ouf, comme on pouvait s’y attendre de Ruijerd.

C’était des paroles fiables.

Si tu les tuais tous, ça résoudrait le problème.

Bien que je me demandais si ce n’était pas un peu précipité.

« S’agit-il d’ennemis pour lesquels tu ne peux absolument pas pardonner ? »

« Oui, au point que mes entrailles vont bouillir d’un moment à l’autre. »

Ruijerd était extrêmement en colère.

Qu’est-ce que..., qu’est-ce que tu allais faire aux contrebandiers.

« Ça te dérange si je te demande ce qui s’est passé ? »

« Si tu vois les enfants, tu comprendras. »

Même si tu dis que je le saurais si je les voyais.

« Il y a la possibilité de revenir pour sauver juste les enfants après, mais... »

« D’après l’histoire que j’ai entendue d’eux. Ils prévoient de mettre les enfants sur un bateau et de les emmener sur le continent magique dès demain. »

Si c’était demain, alors cela n’était pas bon.

Cependant, de là à les massacrer.

Le massacre, n’était-ce pas un peu trop ?

Il devrait y avoir une autre méthode.

Une méthode plus intelligente que nous pouvions utiliser sans tuer.

« Reste tranquille, c’est bon si tu ne te salis pas les mains. »

J’avais arrêté mes mouvements après avoir entendu ces mots.

« Non... »

Les paroles de Ruijerd étaient devenues comme des petites épines et m’avaient poignardé le cœur.

« Je vais... en faire autant. »

Certainement.

J’avais évité de tuer un être humain l’année dernière.

J’avais tué beaucoup de monstres.

J’avais même tué des monstres d’apparence humaine.

Cependant, je n’avais jamais tué.

C’était aussi en partie parce que je n’avais aucune raison de le faire.

Et qu’il y avait d’autres raisons de ne pas le faire.

Mais il était aussi vrai que je n’avais jamais pensé à tuer qui que ce soit.

Ce monde était dur, c’était un monde où les gens s’entretuaient quotidiennement.

Un jour, j’aurai aussi probablement à tuer quelqu’un.

Ce genre de situation devrait arriver un jour.

Je m’y étais préparé.

J’étais prêt pour ça.

J’avais ce genre d’intentions.

Mais si vous me demandiez ce que je devais faire, c’est comme ajuster la puissance d’une balle en pierre.

Afin de m’assurer que ce n’était pas assez fort pour tuer une personne, je l’abaissais à un niveau qui ne tuerait pas.

En fin de compte, il semblerait que j’avais une certaine réticence à tuer des gens.

Je pouvais dire ce que je voulais, mais je ne voulais pas briser le tabou du meurtre.

Je n’avais pas du tout pris la décision.

Et puis, Ruijerd avait réussi à deviner ce fait.

C’était pourquoi il était allé jusqu’à dire cela.

Il essayait de sauver ma tranquillité d’esprit.

« Ne fais pas cette tête-là. Tes deux mains ne doivent agir que dans le but de protéger Éris. »

Eh bien, je supposais que c’était bon.

Je n’en ferai pas trop et je ne me forcerai pas à tuer qui que ce soit.

Pour aujourd’hui, j’allais demander son aide.

Si Ruijerd pouvait se débrouiller tout seul, je lui laisserais le soin de le faire.

Être traité d’incompétent ne me dérangeait pas.

Je ferai ce que je pourrai.

« Je comprends. Donc, j’irai libérer les enfants. Sais-tu où ils sont ? »

« La deuxième pièce la plus éloignée d’ici. Il y en a sept. »

« Compris. S’il te plaît, rassemble les cadavres quelque part. Après, je les brûlerai tous d’un coup. »

« Bien reçu. »

J’avais silencieusement enlevé les menottes de Ruijerd.

Ruijerd se leva lentement tout en craquant les épaules.

« Qu... toi ! Comment as-tu enlevé les menottes ? »

Le Mohican était paniqué.

« Ce n’est pas grave, vu qu’il écoutera correctement ce que je dis. »

« Vr... vraiment ? »

Après avoir entendu mes paroles, le Mohican devint un peu plus soulagé.

J’avais donné à Ruijerd sa lance.

« Bien que, ça ne veut pas dire qu’il ne va pas se déchaîner. »

« Hein ? »

« C’est un démon ! Aaah, démonnnn ! »

Le Mohican était devenu la première victime.

Ruijerd termina le Mohican en silence et courut vers les escaliers sans faire un bruit.

J’avais marché dans la direction opposée.

Je me dirigeais vers la pièce où les enfants étaient prisonniers.

« Gyaaaaaa ! »

« Race des Su... Superds ! Et il n’a pas de menottes ! »

« Merde ! Il porte même une lance ! »

« C’est un démon ! Aaah, démonnnn ! »

J’avais commencé à entendre des voix du premier étage en arrivant à la porte.

Ce soir, Ruijerd avait soif de sang.

C’était une blague.

Ou plutôt.

Ceux qui les avaient enlevés avaient dû être d’autres personnes, alors ce n’était pas comme si les contrebandiers avaient tort ici, n’est-ce pas ?

Cela montrait que c’était uniquement des personnes malheureuses.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

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