Mushoku Tensei – Tome 4 – Chapitre 1 – Partie 3

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Chapitre 1 : Port Venteux

Partie 3

~4~

Nous étions allés au poste de contrôle.

Cette ville se trouvait dans le Continent magique, mais une fois sur le bateau, celui-ci vous emmènera dans le territoire du Saint Royaume de Milis.

Il y avait une taxe à payer sur tout ce que vous apportez et il y avait une inspection à l’entrée du pays.

Que ce soit pour prévenir le crime ou simplement pour gagner de l’argent, eh bien, la raison n’avait pas du tout vraiment d’importance.

S’ils nous demandaient de payer, nous n’avions qu’à le faire.

Juste au moment où j’y pensais de cette manière.

« Deux personnes de races humaines et une de race magique. Mais combien ça va coûter ? »

« Pour les humains, ce sera 5 pièces de fer chacun. Quelle espèce de race magique ? »

« Race des Superds. »

Le membre du personnel du poste de contrôle avait regardé Ruijerd avec la bouche ouverte.

Puis, après avoir regardé sa tête chauve, il avait poussé un soupir.

C’était un visage sans motivation.

« Ce sera 200 petites pièces vertes pour la race des Superds. »

« 2... 200 pièces ? »

Cette fois, c’était à mon tour d’être surpris.

« Pourquoi... ? Pourquoi est-ce si cher !? »

« Même si je ne le dis pas, tu devrais bien le comprendre, non ? »

Une raison pour laquelle il serait coûteux d’amener la race des Superds sur le bateau.

J’avais compris !

Je comprenais maintenant depuis que j’avais vu comment les choses s’étaient déroulées durant notre voyage jusqu’à maintenant.

Cependant, c’était beaucoup trop cher.

« Quelle est la raison de cette somme si absurde ? »

« Je n’en sais rien. Demande à celui qui a décidé. »

« Vieil homme, tu ne devines pas ? »

« Ah ? Probablement une contre-mesure contre le terrorisme. Je parle du fait d’en transporter un comme esclave, puis lui rendre la liberté sur le continent Milis et tout le reste. »

Cela semblait être le cas.

J’avais déjà compris que la race des Superds était traitée comme une arme de destruction massive.

« Tu es si célèbre que ça, n’est-ce pas ? Lorsque tu monteras à bord du bateau, ils enquêteront correctement sur ta race. Inutile de cacher ton identité afin de ne pas payer les 200 petites pièces vertes ici, entendu ? »

Heureusement, le fonctionnaire nous avait donné ce genre d’avertissement.

En d’autres termes, même si nous essayions de le faire passer en tant que race Migurde, cela serait révélé.

« Si on essaye de falsifier sa race, est-ce qu’il y a une sorte d’amende ? »

« Ouais, tu vas devoir payer une amende assez cher. »

Selon le membre du personnel, il semblerait que tant que vous avez suffisamment de quoi payer, à peu près n’importe quoi était acceptable.

Quelle doctrine basée sur l’argent !

~5~

Le soleil commençait à se coucher quand nous étions sortis du point de contrôle.

Nous étions retournés à l’auberge et nous avions décidé de manger.

La nourriture qu’ils donnaient à l’auberge était une spécialité composée de fruits de mer de la ville portuaire.

Un coquillage de la taille d’un poing était le plat principal de la soirée.

Il avait eu le goût de le couvrir de beurre et l’avait cuit à la vapeur avec de l’alcool pour l’aromatiser.

C’était une bonne chose.

De toute la nourriture que j’avais mangée sur le continent magique, c’était la meilleure.

« C’est délicieux ! »

Éris mangeait tout avec bonheur tout en faisant du désordre.

Au cours de l’année écoulée, elle semblait avoir complètement oublié les manières à table du style du Royaume Asura, comme utiliser le couteau dans la main droite pour trancher la nourriture, puis la poignarder à l’aide d’une fourchette et la porter à la bouche.

Au moins, elle ne se contentait pas de ramasser la nourriture avec ses mains et de la mettre dans sa bouche, mais il n’y avait pas de manières élégantes en ce moment.

Si Edona voyait ça, elle pleurerait probablement.

Était-ce ma responsabilité ?

« Éris. Tes manières sont mauvaises ! »

« Mogumogu ? Qui se soucie de quelque chose comme les bonnes manières. »

Même Ruijerd avait de meilleures manières.

Bien que celui-ci manquait aussi d’élégance.

Il n’utilisait pas du tout le couteau et coupait la nourriture avec la fourchette.

Il suffisait de glisser la fourchette et les aliments étaient coupés comme si c’était du beurre.

Je pouvais sentir le talent d’un maître.

« Dans ce cas, même si nous sommes en train de manger, commençons la réunion d’aujourd’hui. »

« Rudeus. Parler au milieu d’un repas, c’est mal élevé. »

Éris avait dit ça avec un visage aigre.

~6~

Après avoir mangé, nous avions commencé la réunion avec l’estomac plein.

« Les frais de voyage sont de 200 petites pièces vertes. C’est bien au-delà du raisonnable. »

« Désolé, c’est de ma faute. »

Ruijerd fronça les sourcils.

Je ne pensais pas que ça me coûterait autant.

Franchement, je ne pensais pas trop au coût de la douane.

Tant que nous travaillons un peu, nous pourrions rapidement les obtenir.

En réalité, la taxe pour la race humaine n’était que 5 pièces de fer par personne.

Même les autres races magiques ne coûteraient au mieux qu’une ou deux petites pièces vertes.

Seule la race superd était si chère et c’était absurde.

« Père, ça va trop loin. »

« Je ne suis pas ton père. »

« Je sais, je sais. C’est une blague. »

En tout cas, 200 petites pièces vertes, hein.

Ce n’était pas une somme d’argent normale.

Même si nous nous concentrions sur les emplois de Rang A et de Rang S dans cette ville pour gagner de l’argent, cela prendrait un certain nombre d’années.

Il semblerait que le Continent Milis ne veuille vraiment pas accepter la race des Superds.

« Cependant, c’est plutôt troublant. Ce n’est pas comme si on pouvait laisser Ruijerd ici. »

Laissez Ruijerd derrière nous.

Ce serait le moyen le plus rapide.

Nous avions déjà en ce moment beaucoup d’expérience en tant qu’aventuriers.

J’étais sûr que nous pourrions continuer notre voyage même sans Ruijerd.

Même si je disais cela, je n’avais évidemment pas l’intention de le faire.

Ruijerd sera avec nous jusqu’à la fin de notre voyage.

Notre amitié était éternelle et indestructible..., ce genre de choses.

« Bien sûr qu’on ne t’abandonnera pas. »

« Alors, qu’est-ce qu’on fait ? »

« En matière de méthodes ? Il y en a trois. »

Après l’avoir dit, j’avais levé trois doigts.

On va commencer avec le numéro trois.

Peu importe l’heure qu’il était, il y avait toujours trois options : continuer à avancer, revenir ou s’arrêter.

« Oh ? »

« C’est incroyable, il y a trois façons ? »

« Fufun. »

Umm...

« Tout d’abord. Il y a la façon légitime, faire un travail pour gagner de l’argent et partir ensuite à Milis. »

« Bien que par ce chemin-là... »

« Ouais, ça va prendre beaucoup trop de temps. »

Si nous nous donnions à fond pour gagner de l’argent, il nous faudrait encore au moins un an pour y arriver.

Il y avait aussi la garantie qu’un incident quelconque se produirait pendant cette période, comme par exemple laisser tomber notre porte-monnaie sans faire attention.

« Le second. Entrez dans un donjon et trouvez un cristal magique ou des objets magiques. C’est pas mal d’ennuis, mais en un seul voyage, on peut gagner beaucoup d’argent. »

Les cristaux magiques se vendaient cher.

Je ne pouvais pas dire en particulier combien cela représenterait. Mais si nous le donnions à l’officiel au point de contrôle, j’étais sûr que ce serait suffisant pour permettre à la race des Superds de voyager.

« Un donjon ! Ça a l’air bien ! Allons-y ! »

« Pas question. »

Ruijerd avait rejeté l’option donjon.

« Pourquoi !? »

« Les donjons sont dangereux. Je ne peux également pas voir à travers les pièges avec mon œil. »

Même si l’œil de Ruijerd réagissait face aux êtres vivants, il semblerait qu’il ne fonctionnait pas du tout pour les pièges fabriqués dans un donjon.

« Mais nous ne le saurons pas si nous n’essayons pas ? »

« C’est moi qui l’avais suggéré, mais je ne voulais pas non plus y aller. »

Si nous procédions prudemment, nous pourrions probablement y arriver d’une façon ou d’une autre, mais comme c’était moi qui ne faisais pas assez attention à mes pieds, je commettrais très probablement une erreur fatale quelque part.

C’était à ce moment-là que nous devrions écouter les conseils de Ruijerd.

« Troisième option. On cherche un contrebandier dans cette ville. »

« Contrebandier ? Qu’est-ce que c’est ? »

« Dans des endroits comme celui-ci, où les gens traversent une frontière, ils transportent des choses en échange d’une rémunération. Si on prend notre cas par exemple, vu que nous sommes forcés de payer un prix absurde, s’il s’agissait d’un marchand, il pourrait nous transporter pour un prix moindre. »

« Vraiment ? »

« C’est le cas. »

Si ce n’était pas le cas, chaque espèce n’aurait pas un prix différent.

« Parmi eux, il y a certains articles qui coûtent un montant incroyable. Pour les gens qui n’ont pas les moyens de faire transporter ces choses en public, il y a des gens qui les transporteront à un prix moins élevé. »

C’était aussi possible qu’il n’y en avait pas.

Cependant, si nous essayons de parler à quelques marchands par ici, j’étais sûr que de toute façon nous pourrions trouver quelqu’un qui nous transporterait pour un prix beaucoup plus bas que les 200 petites pièces vertes.

Le prix fixé au point de contrôle était clairement étrange.

Si nous violons un peu les règles, il ne devrait pas trop y avoir de représailles.

Non, je ne pouvais pas penser comme ça.

Si nous essayons de prendre le chemin le plus facile, il y aura un piège.

J’avais déjà appris ça par expérience.

Dans la plupart des cas, je l’avais inclus comme une option, mais nous devrions essayer d’éviter autant que possible de faire quoi que ce soit de mal.

Pour l’instant, je ne voyais que ces trois solutions-là.

Méthode légale : percevoir de l’argent

S’enrichir rapidement à partir d’un donjon

Demandez à un commerçant clandestin

Aucune des options n’était très bonne.

Ah, c’était vrai.

Il y avait une autre méthode.

Je pourrais vendre mon bâton [L’arrogant Roi Dragon de l’eau, Akuahatia].

En mettant de côté les pertes et les profits, je ne voulais vraiment pas envisager l’option de vendre ceci.

C’était quelque chose que j’avais reçu d’Éris le jour de mon anniversaire.

Je l’avais utilisé précieusement jusqu’à aujourd’hui.

J’étais sûr que Ruijerd et Éris ne seraient pas d’accord pour que je laisse tomber.

Cependant, cela pourrait être la meilleure méthode.

~7~

Cette nuit-là, j’avais eu une vision.

Hitogami avait dit.

« Achète de la nourriture dans une échoppe et cherche en étant tout seul dans les ruelles. »

Et.

« Comme je n’ai pas d’autres moyens, je vais l’essayer. N’y a-t-il pas d’autres moyens ? Non, eh bien ! En achetant de la nourriture et en allant dans une ruelle, j’ai déjà compris de quel genre d’événements il s’agit. »

« Tu comprends ? »

« C’est bien le cas. Il y aura un enfant perdu qui aura faim et qui errera, non ? Alors, d’une façon ou d’une autre, il se retrouvera avec un homme étrange, n’est-ce pas ? »

« C’est exactement ça ! Incroyable ! »

« Puis, après que j’aurai sauvé cet enfant, ce sera en fait le petit-fils du chef de la guilde de la construction navale ou quelque chose de ce genre, n’est-ce pas ? »

« Fufufu, c’est quelque chose qu’il faut attendre avec impatience pour... plus... de dispute. »

« Qu’est-ce qu’il y a pour m’amuser à ce sujet ? Il n’y a même pas eu un seul de ces développements agréables jusqu’à présent. »

« Et plutôt, toi ! Ça fait un an qu’on ne s’est pas parlé, depuis un an, tu sais ! »

« Écoute, je commençais juste à me sentir soulagé que tu ne te montres plus jamais devant moi. »

« Eh bien, n’as-tu pas eu un incident gênant à la suite de mes conseils de la dernière fois ? C’était donc un peu difficile de me montrer après ça. »

Ha !

Donc, même Dieu a des moments comme ça.

« Cependant, ne te méprends pas. C’était ma propre erreur. J’aimerais d’ailleurs que tu me dises quel genre de méthode aurait été la meilleure option. »

« Même si tu donnes la bonne réponse, si tu avais normalement interagi avec les gardes, ils se seraient aussi bien entendus avec Ruijerd. »

« Hein ? Est-ce que cela aurait été aussi simple ? »

« C’est exact. Si tu étais devenu leurs alliés, Nokopara n’aurait pas eu les yeux rivés sur vous. Franchement, c’était en dehors de mes attentes. Bien qu’à mon avis, c’était plutôt amusant à regarder. »

Dans mon cas, ce n’était pas du tout divertissant.

« Cependant, grâce à ça, tu es arrivé jusqu’ici en un an à peine, non ? »

« Donc tu essayes de dire que les résultats sont bons ? »

« Les résultats sont tout. »

Cheh.

Je n’aimais pas ça.

« Vraiment ? Eh bien, c’est très bien. On dirait que tu es de mauvaise humeur, alors je vais disparaître d’ici. »

« Attends un instant. J’aimerais confirmer quelque chose avec toi. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Se pourrait-il qu’avec tes conseils, ça se passe mieux si je n’y réfléchissais pas trop ? »

« À mon avis, c’est plus intéressant si tu y réfléchis... »

Ah, je comprenais maintenant !

C’était ce genre de choses, hein.

Je comprenais maintenant.

J’irai avec ce que tu as dit.

La prochaine fois, ce ne sera pas du tout intéressant.

« Fufufu, c’est quelque chose que je vais attendre avec impatience. »

Alors. Alors. Alors.

Ma conscience sombra quand j’avais entendu l’écho.

***

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

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