Mushoku Tensei – Tome 3 – Chapitre 14

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Chapitre 14 : Le début du voyage

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Chapitre 14 : Le début du voyage

Partie 1

~1~

Le continent magique

Si c’était le moi dans ma vie précédente, j’aurais pensé que c’était un terme argotique pour définir le monde démoniaque.

Un endroit où régnait le seigneur des démons, avec de petits villages où vivaient les démons, avec un petit sanctuaire d’une tribu oubliée, où de puissants démons imbus d’eux-mêmes étaient partout.

C’était le monde démoniaque que je connaissais.

Cependant, c’était différent dans ce monde.

Tout d’abord, il n’y avait pas de Seigneur-Démon qui dirigeait le continent.

Cela ne voulait pas dire qu’ils n’existaient pas.

À l’heure actuelle, il y avait environ 30 Seigneurs-Démons.

Chacun d’eux avait aussi son propre territoire.

Ce n’étaient que des Seigneurs-Démons, qui agissaient avec autorité.

Il y avait aussi des Seigneurs-Démons possédant une unité spéciale.

Mais en réalité, ce n’étaient que des guerriers dotés de pouvoirs spéciaux et de noms cool.

La garde spéciale de la ville de Rikaris était également l’une d’entre elles.

Les personnes de ces unités spéciales étaient en réalité assez semblables aux aventuriers.

Ils exterminaient des monstres comme eux, ils attrapaient des criminels en ville, et ils protégeaient aussi les villes où ils vivaient.

Plutôt qu’à des soldats, ils ressemblaient plus à des vigiles.

Je ne connaissais pas la relation entre les vigiles et les démons sur ce continent.

Que le Seigneur-Démon les ait nommés, ou si ces personnes se nommaient simplement eux-mêmes sans la permission du Seigneur-Démon.

Si un Seigneur-Démon était déterminé à déclencher une guerre, cela deviendrait l’armée du Seigneur-Démon.

Je me demandais s’ils avaient une sorte d’accord sur cela.

En ce moment, aucun Seigneur-Démon n’essayait d’entamer une guerre, ils étaient donc pacifiques.

Mais c’était seulement dans les domaines régis par les Seigneurs-Démons.

La majeure partie du continent magique était une zone sans loi.

En d’autres termes, les zones autour de la croix Souther et du mausolée de la croix sainte étaient en paix, mais les routes qui les séparent étaient des mohawks autonomes [1]...

Au fait, le Seigneur-Démon qui dirigeait la ville de Rikaris était appelé « Badigadi ».

Il possédait six bras, une peau noire et un corps musclé, voilà quel genre de Seigneur-Démon il était.

Eh bien, il était actuellement absent, car il était en voyage, il se promenait.

C’était la vraie définition de la liberté.

~2~

Le continent magique était infesté de puissants démons.

Dans la Guilde des Aventuriers, les demandes d’élimination pour ces types de démons concernaient le Rang C et au-dessus.

En d’autres termes, c’était comme ça :

Sur ce continent, il n’y avait que des ennemis de rang C et supérieurs.

Cependant, le tréant de pierre était à peine de rang D.

Cela dit, la race magique était fondamentalement plus forte que la race humaine.

De plus, à cause des caractéristiques de chaque race, ils étaient anormalement bons dans les guerres entre les races.

Il y avait un gouffre entre le rang C et le Rang B,

Les prouesses martiales entre un rang C et un Rang B étaient donc différentes

Il n’y avait que des gars comme Nokopara ou Jalil qui ne voulait simplement pas élever leur rang.

Si vous y réfléchissez comme ça, Ruijerd était anormal.

Il se vantait de pouvoir battre seul une bête magique de Rang A.

Eh bien, il était capable de se battre simultanément contre 6 ou 7 aventuriers de Rang B simultanément

Son surnom « Dead End » n’est pas juste là pour faire joli.

Ayant obtenu la confiance d’une telle personne, je me sentais vraiment heureux.

~3~

Trois jours s’étaient écoulés depuis que nous avions quitté la ville de Rikaris.

Peut-être parce que j’étais soulagé d’avoir gagné la confiance de Ruijerd, mon appétit avait récemment augmenté.

Même si je disais que la nourriture n’était pas très bonne.

Et vu que notre seule nourriture était la viande des grandes tortues de pierre.

Ce n’était pas délicieux du tout.

C’était même mauvais.

J’avais donc décidé de la cuisiner.

La griller n’était pas une solution intelligente.

Donc je devrais juste changer la recette.

Je créais un pot de terre avec de la magie, et une eau délicieuse était produite par la magie d’un Greyrat.

Ainsi qu’un poêle à vapeur qui avait été aussi créé avec de la magie.

En utilisant tout cela, j’avais décidé de faire cuire la viande.

L’eau était précieuse, mais je pouvais en créer infiniment plus.

En fait, je voulais utiliser le poêle pour cuire la viande,

Mais j’avais décidé d’arrêter après que tout ait explosé.

Bien que cela prenne du temps, après avoir appris suffisamment de magie, on avait plus de factures d’eau et de gaz à payer.

Je devrais juste prendre mon temps et le couvrir de mon affection pour la cuire avec soin.

La batterie de cuisine fabriquée à partir de la magie de la terre était facilement jetable.

Je devrais aussi essayer de fumer de la viande.

Un morceau d’un tréant de pierre... Cela ne semblait pas très bon.

Quoi qu’il en soit, la viande de la grande tortue de pierre avait meilleur goût après cela.

La viande dure avait toujours un mauvais goût, mais la viande molle avait aussi un mauvais goût.

Oui, c’était mauvais.

Même après l’avoir bouilli, le parfum n’avait pas changé, ce n’était pas comme si je pouvais soudainement la rendre savoureuse.

C’était une histoire amusante.

C’était plus délicieux le jour où je l’avais mangé au village de Migurds.

Que manquait-il... ?

Et puis je m’étais souvenu.

Les plantes et les légumes que la tribu migurd cultivait.

Ce que je pensais quand je l’avais vu en entrant, c’était que les récoltes étaient en train de mourir.

Cependant, ce n’était pas comme ça.

C’était probablement une sorte d’herbe aromatique.

C’était leur connaissance des herbes qui avait enlevé le mauvais goût et avait rendu la viande plus savoureuse.

Les mots de Roxy m’avaient complètement dupé : « C’est amer et ça a mauvais goût ».

C’était un légume, mais ce n’était pas quelque chose que vous mangiez comme ça.

Franchement, mon Maître était une telle tête de linotte, j’étais inquiet pour elle.

Lorsque nous arriverons à la prochaine ville, je devrais acheter un stock d’herbes.

Aussi, s’il y avait différentes épices, j’aimerais tester certaines choses.

« Mais cela en vaudra-t-il la peine ? »

Fondamentalement, sur le continent magique, les épices étaient chères.

Et peut-être parce que la terre n’était pas si fertile, les légumes coûtaient encore plus cher.

Parce qu’ils étaient utilisés en tant qu’épices, ils étaient chers.

Par exemple, quelque chose comme un morceau de ginseng serait échangé contre 5 kg de viande.

La viande de la grande tortue de pierre était vraiment bon marché.

On pouvait dire que c’était la nourriture de base ici.

Cette tortue qui avait un corps plus gros qu’un camion de cinq tonnes pouvait nourrir une famille pendant quelques jours.

Même moi, je pouvais dire qu’il ne pouvait pas nourrir chaque foyer dans une ville.

Parfois, on mangeait des coyotes, parfois on mangeait des insectes qui vivaient dans les tréants.

Même Éris avait refusé de manger les insectes quand elle les voyait.

Même moi, je ne voulais pas manger quelque chose comme des insectes.

La culture alimentaire de ce continent ne me convenait pas.

Je pouvais quand même manger la viande de la grande tortue si elle était cuite.

En raison du faible niveau de la culture alimentaire ici, eh bien, cela serait bien classé.

En me faisant dire que c’était bon si tu le faisais cuire, j’avais été à peine capable de hocher la tête à ces mots de Ruijerd.

J’avais quand même besoin d’épices.

Ces deux-là ne trouvaient pas cela nécessaire, mais pour moi cela l’était.

En d’autres termes, j’avais choisi arbitrairement d’en l’acheter.

Cependant, être arbitraire n’était pas bon.

Parce que nous étions une équipe.

Mettons de côté la discussion sur les épices pour le moment, je devrais trouver le bon moment pour consulter la bonne personne à ce sujet.

Notes

  • 1 C’est une référence à Hokuto no Ken

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Partie 2

~4~

« Rassemblez-vous tous ! »

Éris essayait d’utiliser un morceau de tissu comme oreiller, Ruijerd cherchait des ennemis les yeux fermés.

Je leur avais demandé de se regrouper.

« J’aimerais organiser des réunions à partir de maintenant. »

« ... Réunions ? »

Éris était perplexe.

« Oui ! Si nous continuons à voyager comme ça, je pense que certains problèmes vont se poser. Si un problème devait survenir, alors à ce moment-là, je pense que nous devrions tous les trois discuter de ce que nous devrions faire à ce sujet. Cela devrait être fait pour éviter que des conflits ne se produisent en raison d’opinions divergentes. »

« C’est... »

Éris affichait une mine perplexe.

Comme je le pensais, elle n’aimait probablement pas participer à quelque chose de spécifique comme ceci.

Mieux encore, je pourrais juste discuter de tout avec Ruijerd,

Mais exclure quelqu’un n’était pas bon.

Elle n’est pas un poids mort qui nous ralentissait.

Je devais donc la laisser participer aux discussions comme celle-ci.

« Était-ce donc ça ? N’est-ce pas ce que faisait Rudeus et les autres font une fois par mois ? »

Hmm ?

Une fois par mois ?

Oh, elle parlait de la réunion du personnel.

En y pensant, j’avais fait quelque chose comme ça.

« Oui, sauf que c’est une version pour aventuriers. »

Éris ferma soudain la bouche et commença à s’asseoir devant moi comme une pierre.

Quand j’avais pensé qu’elle allait avoir un visage sérieux, elle avait au contraire un grand sourire sur son visage.

Je me demandais pourquoi elle agissait ainsi.

Il n’aurait pas dû y avoir quelque chose de drôle à ce sujet...

Eh bien, c’était mieux que de la détester.

« Est-ce que je participe aussi à cela ? »

C’était la question de Ruijerd.

Au contraire, que feriez-vous si vous ne participiez pas ? Quel genre de tsukkomi [1] devrais-je être ?

« Bien sûr. N’as-tu pas tenu des réunions comme ça quand tu étais dans ton groupe de guerriers ? »

« Nous n’en avons pas eu. C’était juste moi qui donnais des ordres, quelque chose comme ça. »

Donc, c’était quelque chose comme nous devrons faire ce qu’a dit le chef.

Mais je vivais dans une démocratie.

« À partir d’aujourd’hui, nous en discutons tous les trois et nous prendrons des décisions en commun. »

« Compris. »

Ruijerd acquiesça docilement et s’assit.

À côté du feu de camp, nous étions assis tous les trois en cercle.

D’accord.

« Maintenant, nous allons commencer la première réunion stratégique de “Dead End”. Applaudissements »

Clap, clap, clap, clap, nous avions tous les trois applaudi.

« Rudeus, pourquoi faisons-nous quelque chose comme des applaudissements ? »

« C’est le genre de chose que tu dois faire. »

« Même si tu ne l’as pas fait avec Ghyslaine cette fois-ci..., eh bien, ça ne me dérange pas. »

« Parce que c’est notre séance inaugurale, nous devrions applaudir pour ça. »

Eh bien, je ne l’avais pas fait lors de la réunion du personnel.

Mais maintenant, nous étions des aventuriers, et de cette manière nous rendrions les choses un peu plus excitantes.

« Ahem.  Eh bien la dernière fois, je me suis planté dans les grandes lignes. »

« Non, ce n’est pas de ta faute, mais — »

« Silence ! Ruijerd, quand tu fais une remarque, attend que la personne qui parle ait fini, après cela, tu dois lever la main. »

Je l’avais dit à la manière d’une personne hystérique ayant une paire de lunettes triangulaire.

« Je comprends. »

« Bien. »

Ruijerd avait l’air de ne rien comprendre, et bien je continuais avec ce que je voulais dire.

« Pensons aux raisons pour lesquelles nous avons échoué. »

Nous n’avions pas assez rassemblé des informations, et nous n’avions pensé qu’à gagner de l’argent. Il ne fallait pas faire d’une pierre deux coups, etc.

Eh bien, nous devions faire attention à tout cela respectivement.

« Par précaution, j’aimerais que nous suivions les trois points suivants, “Information”, “Communication” et “Consultation”, ce sont les plus importants. »

« Consultation... je vois. »

Ceci était d’une grande importance, avec cela, même s’il y avait un ennemi devant nous, nous pourrions l’envoyer valser.

« Oui, lors de la consultation, avant de faire quelque chose, on doit d’abord consulter les autres ! »

« Hmmm, que devons-nous faire spécifiquement ? »

« Si jamais tu as quelque chose qui te dérange, veux-tu bien nous en informer ? »

En réalité, je ne savais pas pourquoi la société avait des personnes qui consultaient les autres...

Bien, laissons ces choses difficiles de côté pour le moment.

Nous devrions faire tout ce que nous pouvons.

« Je vous demanderai également que vous puissiez vous consulter tous les deux. Celui qui a été invité à consulter, réfléchissez à ce qui a été dit, même si vous n’êtes pas d’accord. Si vous le faites comme ça, vous pourriez trouver un excellent plan auquel les autres n’auraient peut-être pas pensé. »

À ce sujet, quand j’y pensais, j’avais décidé des choses sans consulter Ruijerd.

Même si j’avais dit que je lui faisais confiance, au fond de mon cœur, cela pouvait peut-être différent.

« Passons à communication. Si vous remarquez quelque chose dans la région, veuillez le signaler immédiatement. S’il vous plaît, dites-nous des choses comme ça. »

Éris n’arrêtait pas de hocher la tête avec une mine perplexe.

Je me demandais si elle comprenait.

« Pour le dernier point, l’information. Les progrès peuvent être importants, cependant, si un plan échoue ou réussit, veuillez m’en indiquer le résultat. »

C’était parce que j’étais toujours le leader.

Je devais les sensibiliser ce sujet.

« Des questions pour le moment ? »

« Je n’en ai pas, continue. »

« Très bien ! »

Ruijerd secoua la tête tandis qu’Éris levait la main.

« Oui, Éris. »

« Nous nous consulterons tous les trois, mais Rudeus finira par décider, n’est-ce pas ? »

« Au final, ça va probablement se passer comme ça. »

« Alors, n’est-ce pas comme si Rudeus décidait de tout ? »

« Il y a une limite à ce que je peux penser. »

« Comme si je pouvais penser à quelque chose à quoi Rudeus ne pouvait pas penser ! »

Je suis reconnaissant que tu dis cela, mais laisse-moi-le dire clairement : En ce moment, je voulais une tranquillité d’esprit.

Je veux que tu dises, tout ira bien ou tout se passera bien, quelque chose comme ça.

« Même si tu ne peux penser à rien de nouveau, Éris, tu pourrais dire quelque chose qui pourrait me donner un indice. »

« Je me le demande... »

Éris avait un visage qui montrait son incompréhension.

Au début, on ne peut pas y faire grand-chose, mais il était important d’utiliser sa tête.

« Pour le moment, il y a quelque chose que je veux décider pour l’avenir. »

À ce moment-là, même si nous ne pouvions pas faire suffisamment de préparations, notre voyage avait déjà commencé.

Ce sera un voyage nous amenant d’un endroit à un autre, mais nous n’avions pas d’autre choix que de faire de notre mieux.

« Notre première décision concerne notre destination... bien sûr, la destination finale sera le royaume Asura dans l’ouest du continent central. C’est bon, non ? »

Les deux hochèrent la tête.

Cependant, il n’était pas possible de traverser le continent magique pour rejoindre le continent central, parce qu’il n’y a pas de route.

Dans ce monde, la tribu de la mer dominait la mer.

Sauf que pour l’itinéraire prévu, il n’était pas possible de la traverser.

« Ruijerd, comment pouvons-nous traverser le continent Millis ? »

« Dans la ville la plus méridionale du continent magique “Windport”, il y a un bateau qui part de là. »

Par conséquent, si vous souhaitez vous rendre sur le continent central, vous devez suivre l’itinéraire suivant :

Direction, le sud du continent magique jusqu’au centre du continent Millis.

Du centre du continent Millis à l’extrémité sud-est du continent Millis.

De l’extrémité sud-est du continent Millis à la partie occidentale du continent central.

C’était la voie à suivre.

Cependant, il y avait aussi une route dans la direction opposée.

C’était un itinéraire qui passait de la partie nord-ouest du continent magique au continent céleste.

De cette façon, nous pourrions aller sur le continent central sans traverser le continent Millis.

Si vous vouliez simplement vous rendre sur le continent central, cela raccourcirait logiquement le voyage de quelques mois.

Cependant, ce n’était pas aussi simple que cela en avait l’air.

Le continent céleste était un continent au sommet d’une chaîne de montagnes.

Sans ailes, il n’y avait pas moyen de le traverser.

Je pense aussi qu’il n’était pas possible d’y accéder en grimpant.

Il n’y avait pas de point d’appui et c’était infesté de bêtes magiques.

C’était un itinéraire difficile avec un taux de mortalité de 95 %.

De plus, même si nous passions cela, ce qui nous attendrait, c’était la zone la plus dangereuse du continent central, sa partie nord.

C’était un endroit infesté de criminels qui fuyaient les chasseurs de primes.

Cependant, ce n’était qu’un plan théorique.

En réalité, cela prendrait probablement le plus de temps.

En regardant les résultats, les deux prendraient beaucoup de temps, bien qu’il n’y avait pas besoin de nous mettre en danger intentionnellement.

En d’autres termes, l’itinéraire que nous emprunterons sera celui du sud.

« Connais-tu exactement le prix du billet de bateau ? »

« Je ne sais pas. »

« Combien de temps cela nous prendrait-il pour y arriver ? »

« Cela ne prendra pas mal de temps... si nous marchions sans repos, cela ne prendrait qu’environ six mois ? »

Même si nous marchions sans repos, cela prendrait six mois... C’était loin.

« N’y a-t-il pas moyen de bouger instantanément, comme un cercle magique de téléportation ? »

« Les cercles magiques de téléportation ont été interdits après la deuxième Grande Guerre magique. Si nous regardions autour de nous, nous pourrions probablement en trouver un cependant, l’utiliser est difficile. »

Je lui avais fait cette demande au hasard, mais de là à penser que cela existait vraiment.

« En fin de compte, nous ne pouvons que voyager à pied, non ? »

« C’est vrai. »

Il ne semblait pas y avoir de moyen de se déplacer à grande vitesse.

Argh... continuer à marcher pendant six mois.

Non, il était faux de songer à voyager pendant six mois.

Nous voyagerons peu à peu.

De ville en ville.

Je devrais penser comme ça.

On ira à notre rythme, comme ça.

« Pour le moment, nous devrions viser la ville portuaire la plus méridionale “Windport”. Combien de temps cela prendra-t-il avant que nous atteignions la prochaine ville ? »

« Dans 15 jours, nous devrions pouvoir atteindre la prochaine ville. »

Deux semaines.

Je me demandais si c’était quelque chose comme ça.

La distance de ville à ville.

« Je me demande s’ils ont une Guilde des Aventuriers. »

« Je suppose qu’ils en ont, » me déclara Ruijerd.

Différentes tribus s’étaient réunies, dans un endroit où ils avaient pu échanger des informations, et donc, après cela, une ville était apparue.

C’était quelque chose comme ça.

En plus, même si une petite ville n’existait pas dans une zone, les guerriers d’une guilde d’Aventuriers de diverses tribus se réunissaient pour leur vie quotidienne.

Apparemment, une Guilde des Aventuriers n’existait pas dans le passé.

Celui qui protégeait la ville était des guerriers des différentes tribus choisies comme représentants.

En outre, pour le bien des tribus qui n’avaient pas beaucoup combattu, les tribus qui étaient habiles dans le combat étaient allées vers ces tribus pour les aider.

La relation entre la tribu des Superds et la tribu des Migurd était aussi comme ça.

Afin de renforcer la relation entre ces tribus, il y avait aussi des mariages entre les membres de plusieurs tribus.

Pas étonnant que le continent magique ait autant de tribus différentes.

Il y avait aussi des tribus mixtes de différentes sortes.

Attendez, nous ne parlons plus du point principal.

« Maintenant que j’y pense, nous devrions traverser les villes ayant des guildes d’aventuriers. »

Nous y resterons environ 1 ou 2 semaines.

Tant que notre qualification d’aventuriers n’avait pas été révoquée, nous pouvions continuer à recevoir des quêtes.

Tout en nous débarrassant du nom de « Dead End. »

En gros, rien de bien méchant.

Et lorsque nos frais de déplacement étaient couverts, nous quitterions la ville.

« C’est de cette manière que l’on va vivre à partir de maintenant. Peut-être que quelqu’un a-t-il des questions ou des opinions ? »

Notes

  • 1 Personnage typique des comédies japonaises, le manzai. Le manzai (漫才) est une forme de comédie au Japon, qui implique généralement un duo comique : le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux.

***

Partie 3

Ruijerd leva la main.

« Tu n’as pas à utiliser mon nom. C’est pour cette raison que j’ai aussi coupé mes cheveux. Le moi actuel n’est plus celui de la tribu des Superds. »

« Eh bien, l’utilisation de ton nom est juste un supplément lorsque tu fais des demandes, juste un supplément. »

J’avais découvert cela en travaillant avec Veskel et Jaril.

Il n’y avait pas besoin de faire quelque chose de spécial.

Il suffisait d’essayer plus durement pour effectuer le travail.

Si ça se passait bien, on dira « Ruijerd de Dead End. »

Si ça n’allait pas bien, je dirais juste mon propre nom.

Je serais troublé s’ils avaient entendu le nom « Dead End » et qu’ils commencèrent à paniquer.

Cependant, ce sera un secret pour Ruijerd.

Hein ?

J’avais décidé de quelque chose comme ça après avoir décidé de nous consulter, non ?

Tout ira bien.

« Maintenant que nous avons pris notre décision, y a-t-il d’autres questions ? »

N’allons-nous pas vérifier les prix des choses, comme tu l’avais fait il y a longtemps ?

« J’ai quelque chose ! »

« Oui, Éris. »

Cette situation me rappelait des souvenirs, c’était comme si on était à nouveau en classe.

« N’allons-nous pas vérifier les prix des choses, comme tu l’avais fait il y a longtemps ? »

« Tu veux dire une étude de marché ? »

Hmm.

En y repensant, je ne m’en étais pas préoccupé dans la ville de Rikaris.

Cette ville était un endroit où on s’était vraiment fait arnaquer.

Même le lézard utilisé pour voyager aurait probablement été trouvé quelque part dans la nature.

« Faisons cela, car connaître le prix des choses est la première étape pour mieux gérer l’argent. Est-ce que quelqu’un a une idée de la façon dont nous allons faire cela ? »

« ... »

Il ne semblait pas y avoir d’idées...

Je supposais qu’on en resterait là pour le moment.

Des problèmes apparaîtront probablement dans notre voyage à partir de maintenant.

À ce moment-là, ce serait formidable si nous pouvions discuter calmement de choses sans combattre.

« Eh bien, je suis impatient de travailler avec vous à partir de maintenant. »

En disant cela, j’avais incliné ma tête face aux deux autres.

-

Ainsi, notre voyage avait commencé !

~5~

Dans la ville, personne n’avait pu reconnaître que Ruijerd était de la tribu superd.

Je me demandais si cela était dû au fait qu’il avait même rasé ses sourcils, il semblerait que le continent magique n’avait pas la culture de la coiffure.

Il était peut-être important de reconnaître les différentes tribus, mais je supposais que ce n’était pas le cas.

La vigile nous avait salués poliment et nous avait permis de passer la porte.

L’apparence de Ruijerd ressemblait plutôt à celle d’un moine. Mais peu importe comment vous le regardiez, il ressemblait à un mafieux ou à un yakuza.

Parce qu’il y avait probablement d’autres types dangereux en ville.

« Salutations, ville ! »

C’était comme si je pensais que les choses seraient vraiment différentes en étant habillées comme un aventurier.

J’étais vraiment content que nous portions ces vêtements maintenant.

Avant cela, je portais des vêtements de noble.

C’était vraiment suspect.

Même Ruijerd était heureux, car c’était la première fois qu’il était accueilli comme ça.

Quand j’avais dit à la guilde que notre nom de groupe était « Dead End », ils avaient juste demandé :

« Est-ce que c’est vraiment convenable ? »

Quand je leur dis que nous étions le vrai groupe, alors ça allait, ils avaient commencé à rire.

Cette méthode semblait être plus efficace que jamais.

Elle était acceptée facilement même dans des endroits inconnus.

Cela me donnait envie de m’incliner face à la valeur du nom « Dead End ».

Après que nous soyons arrivés à l’auberge, nous avions commencé notre conseil de guerre.

La première à avoir mis un sujet sur le tapis était Éris.

« Rudeus, je veux que tu arrêtes de renifler ma culotte pendant que tu fais la lessive. »

On m’avait dit ça de manière directe.

On m’avait interdit de toucher à la culotte d’Éris par la suite.

Cependant, si cela se passait comme cela, le seul qui pouvait faire la lessive était Ruijerd.

Comment pouvais-je laisser un bâtard lolicon comme lui, qui essayait toujours de tapoter la tête d’un enfant, laver la culotte de la jolie Éris ?

Ainsi, j’avais appris à Éris comment faire la lessive.

À partir d’aujourd’hui, le linge serait sous la surveillance d’Éris.

Mais elle avait secrètement reniflé l’odeur de mes sous-vêtements.

Mais en aucun cas, je ne voulais qu’elle s’arrête.

N’était-ce pas la magnanimité d’un homme ?

La collecte d’informations n’était pas si difficile. En utilisant la Guilde des Aventuriers, nous avions rassemblé beaucoup d’informations.

Tout en faisant semblant d’être un enfant, j’avais juste écouté d’autres aventuriers.

C’était franchement trop facile.

En leur faisant penser qu’un enfant était avec eux, je leur avais demandé tout ce que je voulais savoir.

Puis, m’emportant, j’avais essayé de demander à une aventurière ses trois mensurations,

Éris me dévisagea après avoir entendu ça.

Dans ce monde, le concept de taraudage n’existait pas.

Je pensais mourir.

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En voyageant de ville en ville, nous nous étions régulièrement dirigés vers le sud.

~6~

Au milieu de notre voyage, il y avait ceux qui venaient défier Ruijerd en duel.

« Car je suis Rodriguez, le troisième disciple du disciple personnel de Kalman, du style du Dieu du Nord, “Peacock Blade Auber” ! »

Au début, je pensais qu’ils étaient des chasseurs de primes.

Je pensais qu’une personne quelconque avait mis une récompense sur la tête de Ruijerd.

« Ce comportement ! Tu dois sans aucun doute être un célèbre épéiste ! Je souhaite que nous croisions le fer ensemble donc je vous défie en duel ! »

Cependant, il semblerait que ce soit différent.

Il devait avoir voyagé sur le continent magique afin de continuer son entraînement de guerrier.

« Que vas-tu faire Ruijerd ? »

« Cela fait longtemps que je n’avais pas fait ce genre de chose. »

Ruijerd expliqua qu’il semblerait y avoir beaucoup de gens avec le métier de guerrier sur le continent magique.

Les bêtes magiques étaient fortes dans le continent magique, et les aventuriers qui les éliminaient étaient également forts.

Il semblerait que la plupart de ces collègues pensaient que c’était un excellent endroit pour faire progresser leur formation.

La plupart d’entre eux pensaient probablement qu’ils pouvaient se renforcer de cette façon.

« Je pourrais juste l’accepter, mais que dois-je faire ? »

« Je pourrais te dire ce que je veux, mais que veux-tu faire ? »

« Je suis un guerrier. Si quelqu’un me défie, je l’accepterai. »

Si tu voulais l’accepter, dis-le dès le début.

C’était comme ça que ça s’était passé.

Nous avions décidé de convenir de certaines règles.

1. Ne pas s’entretuer ou se blesser gravement.

2. Ruijerd ne se nommera pas avant la fin du duel.

3. Ne pas montré d’émotions en cas de victoire ou de défaite.

Et, Ruijerd avait gagné.

Avec des actions qui avaient diminué l’adversaire qui y était allé à fond, il avait gagné.

Bien, ce n’était pas comme s’il avait senti qu’il devait se retenir.

Cependant, avec des mouvements à faible risque, il avait gagné tout en bloquant complètement les mouvements de son adversaire.

« C’est une défaite totale ! Je n’aurais jamais pensé qu’il y avait encore quelqu’un de si fort, cela signifie que le monde est très large ! Et quel est ton nom ? »

« Je suis Ruijerd Superdia, je m’appelle aussi “Dead End”. »

« Que veux-tu dire ? Qu’est-ce “Dead End” !? Sur le continent magique, j’avais entendu des rumeurs sur un homme redoutable de la tribu des Superds qui se promenait ! »

Après la fin du combat, il avait été choqué.

Étonnamment, ceux de la race humaine ne connaissent pas beaucoup les caractéristiques de la tribu des Superds.

Il ne savait pas que la tribu des Superds utilisait des lances, ou qu’ils avaient une gemme rouge sur leur front.

Il semblerait qu’il y avait beaucoup de gens qui ne le savaient pas.

Pour la race humaine, les seules caractéristiques dont ils avaient besoin étaient les cheveux vert émeraude du Superd.

Les cheveux vert émeraude

Même après 400 ans, c’était la seule raison de leur persécution.

Être harceler seulement parce que sa couleur de cheveux était verte, c’était quelque chose qui dépassait mon raisonnement.

« Cependant, ne devait-il pas avoir des cheveux ? »

« Je me les suis rasés. »

« Il semblerait que ce serait mieux si je ne demandais pas la raison de cela... »

L’adversaire était clairement fort, face à un symbole de peur comme la tribu superd, qui étaient connus pour leurs actions odieuses.

Il s’agissait d’un adversaire contre lequel il était tout à fait naturel d’avoir peur.

Mais encore entre guerriers.

Apparemment, il y avait quelque chose qui les reliait.

Pour les personnes qui utilisaient leurs propres forces pour survivre, quelqu’un comme Ruijerd devrait être un symbole de respect et d’admiration.

« Pas possible ! Je viens de faire un match contre une légende vivante... ! Je vais m’en vanter dans ma ville natale ! »

La plupart des adversaires étaient contents de cela.

C’était comme quand vous rencontriez quelqu’un pour la première fois dans la rue, ils avaient l’air d’être hostiles, mais étonnamment, c’était de bon gars à qui vous pouviez parler.

C’était un véritable plaisir.

« C’est pourquoi, nous — »

Après avoir eu ce type, Ruijerd avait continué à être défié.

Et plus nous étions arrivés au sud, plus les challengers étaient venus.

Parmi les guerriers qui le défiaient, il y avait un gars qui connaissait son histoire.

Il y a quatre cents ans, Ruijerd faisait partie du groupe de guerriers de la tribu superd.

Il y avait quelqu’un qui portait le même nom que lui.

Lorsque nous avions dit que c’était la même personne, il avait été très surpris.

À propos de cette personne, Ruijerd, à passer toute la nuit à lui raconter son propre passé.

L’histoire de papy Ruijerd était longue, mais il semblerait qu’une histoire comme celle-là était sans aucune exagération passionnante pour un guerrier.

En particulier, le siège contre un millier d’hommes, c’était une longue bataille, mais ils avaient réussi à porter un coup sérieux à Laplace.

Aussi viril que je sois, je versais des larmes après avoir entendu l’histoire de ce guerrier.

Si je transformais cette histoire en livre, elle pourrait changer la vision des gens sur la tribu des Superds.

« Histoire vraie ! Bataille sur le continent magique sans foi ni loi, premier chapitre ! »

Ou quelque chose comme

« La vérité sur la tribu superd, que personne ne connaît ! »

Quelque chose comme ça.

Je me demandais si je pouvais les imprimer avec de la magie de terre.

De plus, je pouvais écrire dans les langues de 4 continents différents.

Cependant, je pourrais me faire prendre pour avoir enfreint la loi du continent...

Pour le moment, je vais laisser ceci au stade de la réflexion.

« À la prochaine, merci, j’ai beaucoup appris. »

Ces guerriers étaient tous partis heureux à la fin.

Il n’y avait même pas un gars qui avait couru pour sa vie, même pas une fois.

C’était aussi grâce à Ruijerd qui s’était rasé la tête.

En fait, ne serait-ce pas correct si chacun des membres de la tribu superd devenait chauve ?

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Vers le sud, et même plus au sud.

Notre voyage avait continué ainsi.

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Bien sûr, notre voyage n’était pas un fleuve tranquille.

Il y avait eu des problèmes qui s’étaient produits à plusieurs reprises.

Et aussi Éris, qui avait compris la langue, avait été sérieusement énervée à plusieurs reprises et avait commencé à se battre.

Il y avait eu aussi des cas où l’identité de Ruijerd en tant que membre de la tribu des Superds avait été découverte.

En plus de cela, il y avait eu un moment où j’avais essayé de mater Éris quand elle prenait son bain, mais Ruijerd m’avait attrapé par le cou et m’avait emmené.

Des problèmes similaires étaient survenus plusieurs fois.

La première fois, je m’étais inquiété de chaque petit problème.

Je pensais que je devais m’assurer que cela ne se reproduirait plus.

Mais si vous y réfléchissez.

Chaque fois qu’Éris avait commencé un combat, elle n’avait jamais dégainé son épée.

Aussi, chaque fois que Ruijerd avait été découvert, il n’était pas passé en mode Berserk comme la première fois.

Et nous étions très aimables envers les gardes en disant « Désolé, mais comme il y a aussi beaucoup de gars effrayants dans la tribu des Superds, nous devons être prudents. »

Quelque chose comme ça.

En fin de compte, je n’avais jamais pu regarder Éris prendre un bain.

Tous ces problèmes étaient mineurs.

Ils ne s’étaient jamais transformés en de plus gros problèmes.

C’était pour ça qu’après un certain temps j’avais cessé de m’en soucier.

Éris était violente, Ruijerd était de la tribu des Superds, et j’étais un pervers.

C’était une chose décidée dès la naissance.

Maintenant, je le croyais plus que jamais, ce n’était pas quelque chose qui pouvait être changé.

Eh bien, je faisais tout ce que je pouvais.

Mais même si j’échouais, je devrais simplement faire face à ces situations.

Allons à un rythme détendu, oui, un rythme détendu.

Partout où j’allais, j’avais commencé à penser comme ça.

Mais je ne traiterai certainement pas l’échec à la légère.

Cependant, nous ne devrions pas baisser notre garde,

J’étais juste devenu capable de mettre les choses que je voulais essayer en pratique.

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Un an s’était écoulé depuis que nous avions commencé à voyager.

Et avant que nous l’ayons remarqué, nous étions déjà devenus des aventuriers de Rang A

Et ainsi, nous étions arrivés à l’extrémité sud du continent magique.

Nous avions atteint le port de la ville portuaire.

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