Mushoku Tensei – Tome 2 – Histoire parallèle 1 

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Histoire parallèle 1 : Les Conséquences de l’événement et le style de Boreas

~1~

Le cerveau derrière cette tentative d’enlèvement était le majordome, Thomas. Il avait des liens avec le noble pervers que les criminels précédents avaient mentionné.

Ce noble perverti s’intéressait depuis longtemps à Ojou-sama et voulait « maltraiter » cette bête arrogante et violente.

Thomas avait été aveuglé par l’argent, et avait permis aux deux hommes contactés par le noble perverti d’entrer dans le plan fait par moi.

Il y avait vraiment ce genre de traître.

« Si vous voulez faire ce genre de chose, s’il vous plaît informez-moi, d’accord ? »

Mais il avait mal calculé, car il ne pensait pas que j’avais la capacité d’échapper à ces deux hommes. Et ils n’étaient pas aussi fidèles qu’il le pensait.

Le noble pervers nia tout, et il n’y avait aucun moyen de l’accuser.

L’accusation basée uniquement sur le témoignage de Thomas était considérée comme insuffisante, et vu qu’il n’y avait aussi aucune preuve concernant la mort de ces deux hommes.

Sans aucune autre preuve impliquant ce noble pervers, l’incident allait en rester là, enfin peu importe.

Les informations qui étaient douteuses ne pouvaient pas être utilisées comme preuve. Je pensais que c’était ce que l’on appelait la politique.

De la manière dont l’incident avait été traité, on dirait que Ghyslaine avait tout géré.

Faire savoir au monde entier que la famille Greyrat avait embauché « l’épéiste de niveau Roi Ghyslaine » comme mercenaire, faisait de cet incident un moyen de dissuasion, et montrait aussi le pouvoir et la richesse de la famille.

Après avoir été interrogés, ils m’avaient ordonné de ne pas m’impliquer dans cette affaire et de laisser Ghyslaine s’occuper de tout.

Si ma présence était découverte par d’autres membres de la famille Greyrat, les choses pourraient devenir compliquées.

C’était aussi de la politique, n’est-ce pas ?

Mais penser qu’il y avait d’autres Greyrat.

« C’est comme ça que ça va se passer. Est-ce que cela te convient ? »

« Oui. J’obéirai respectueusement à... cela. »

Philip m’expliquait les raisons dans la salle de réception.

Je savais seulement que Philip était le fils du seigneur, mais en réalité, il occupait la charge de maire de Roa. Cet incident était entièrement remis à Philip afin de la résoudre.

« Vous êtes vraiment calme malgré le fait que votre fille avait été kidnappée. »

« Si elle disparaissait encore, je serais anxieux. »

« Vous avez tout à fait raison. »

« Bien. En ce qui concerne le tuteur à la maison d’Éris... »

Philip commença à parler de l’avenir, quand la porte s’ouvrit à nouveau violemment et qu’une personne énergique entra dans la pièce.

« Je t’ai entendu ! »

La personne qui avait fait irruption est Sauros. Il fit une entrée grossière dans la pièce, et attrapa ma tête, et me caressa à peu près.

« J’ai entendu dire que c’était toi qui as sauvé Éris, n’est-ce pas ?! »

« Que dites-vous ? C’est la secrétaire (Ghyslaine) qui l’a fait toute seule. Je n’ai rien fait ! »

Les yeux de Sauros clignèrent. C’était les yeux d’une bête.

E-Effrayant.

« Enfoiré. Oses-tu me mentir !? »

« N-Non, c’est Monsieur Philip qui voulait que je dise ça... »

« Philip ! »

Sauros se retourna et donna à Philip un coup de poing circulaire.

*Clack* ~ un bruit exaspérant résonna dans la pièce.

« Guuh ! »

Philip s’était retrouvé à terre derrière le canapé après que son visage eu reçu le coup de poing.

C’était vraiment trop rapide. La vitesse de ce coup était quelque chose que même Éris ne pouvait pas égaler.

« Enfoiré ! Tu n’as même pas un mot de remerciement au sauveur de ta propre fille ! Est-ce que tu lui enseignes tous les comportements stupides des nobles ? »

Philip qui était allongé, étendu sur le sol, répondit calmement.

« Père. Même si Paul a renié ses origines, il détient toujours le sang de la famille Greyrat. Ainsi, son fils Rudeus a naturellement hérité le sang de famille de Greyrat et est un membre de notre famille. Comparé à certaines récompenses matérielles, je pense qu’il est préférable de le traiter comme un membre de la famille. »

Même si Philip avait été battu sur le sol, son ton était extrêmement indifférent. Il pourrait déjà s’être habitué à cela. Je parlais du fait de se faire tabasser par Sauros.

« Si c’est ça, alors bon ! Ne fais pas les conneries que font les nobles ! »

Sauros s’écrasa sur le canapé après avoir entendu Philip.

Il semble qu’il ne s’excusait pas quand il frappait quelqu’un. Je pense qu’il était quelqu’un comme ça. C’était un univers de punition physique. En y réfléchissant, Éris ne s’était pas excusée après m’avoir frappé.

Elle ne m’avait pas non plus remercié après que je l’aie sauvée... Bon, j’allais oublier cette affaire.

« Rudeus ! »

Sauros croisa les bras et leva le menton. Ses yeux s’abattirent sur moi. J’avais l’impression d’avoir vu ça quelque part.

« J’ai quelque chose à te demander ! »

Était-ce une attitude pour demander quelque chose à quelqu’un ? Il était vraiment comme Éris à cet égard. ---------- Non, c’était la vraie affaire cette fois-ci. La gamine ne faisait que l’imiter.

« J’espère que tu enseigneras la magie à Éris. »

« À propos de ça. »

« Éris venait de me demander ça. Elle avait dit que la magie de Rudeus lui avait laissé une profonde impression et elle ne voulait pas que tu partes. »

Réellement. C’était exactement comme ça. Tu voulais apprendre une magie qui brûlait les yeux ?

« Bien sûr... »

J’avais prévu d’être immédiatement d’accord, mais j’avais fermé la bouche en un instant. Il se pourrait qu’Éris eût agi de cette manière parce qu’elle se faisait dorloter par Sauros.

Même si ça ne pouvait pas être complètement défini ainsi, juste en regardant le fait qu’elle imitait Sauros, elle avait dû être influencée d’une manière assez importante.

Pour le bien de la maturité d’Éris, elle ne devait plus être choyée.

Même si je n’avais pas l’obligation de faire grandir Éris, je ne pouvais rien lui enseigner tant qu’elle était comme ça.

On dirait que j’aurais besoin de la corriger petit à petit, en partant de la racine de ses problèmes.

« Cette question ne devrait pas être posée par vous, mais par Éris qui devrait personnellement m’en faire la demande. »

« Qu’est-ce que tu as dit !? »

Sauros leva brusquement son poing comme un volcan sur le point d’exploser. Je couvris mon visage de panique. Cette personne était vraiment une bombe nucléaire.

« E-Elle a évidemment quelque chose à demander aux gens, mais elle ne veut pas baisser la tête. Veux-tu élever Éris pour qu’elle soit comme ça en tant qu’adulte ? »

« Oh ! C’était bien dit ! Tu as raison ! »

Sauros renversa son poing sur son genou avec un bruit et hocha la tête avec force. Et puis, avec un volume incroyable.

« ERI... S ! Viens maintenant à la salle de réception ! »

Je sentais que mes tympans allaient presque se briser.

De combien de capacité pulmonaire a-t-il besoin pour émettre un son aussi incroyable ?

Mais Éris suivait le même chemin. N’y a-t-il pas une façon plus civilisée de transmettre un message comme il le faisait avec les serviteurs ?

Ces détestables péquenauds des villages...

Philip s’assit à nouveau sur le canapé, et ce majordome (je pense que son nom était Alphonse) qui avait remplacé l’ancien ferma la porte ouverte. J’entendais Sauros aller et venir toujours comme le vent, donc la porte ne sera pas immédiatement fermée.

Il aimait vraiment pousser la porte avec force, mais il n’aimait pas vraiment la tirer. C’est vraiment une personne égoïste.

« Oui ! »

Une réponse vint de quelque part hors de la pièce.

Au bout d’un moment, je pouvais entendre le bruit d’une course.

« Je rentre ! »

Même si elle n’avait pas l’aura de son grand-père, Éris poussa aussi la porte avec force et entra dans la pièce. C’est comme si toutes les actions d’Éris reposaient sur l’utilisation de son grand-père comme standard. Les enfants aimaient vraiment imiter les parents, Hmm.

Si je n’avais pas vécu ce premier jour, durant lequel j’avais été battu, je me serais senti touché par cela, mais j’avais besoin de clarifier les choses aujourd’hui.

Cette mauvaise habitude devait être changée.

« Ah... »

Éris vint s’asseoir, leva le menton et me regarda. Est-ce une posture d’intimidation qui était enseignée dans la famille Boreas ?

« Grand père. M’as-tu demandé de t’aider pour quelque chose ? » demanda-t-elle.

Boreas se leva avec un geste et croisa les bras en regardant Éris. C’était exactement la même pose. « Eris! Lorsque tu as quelque chose à demander aux autres, tu dois baisser la tête et lui exprimer ta requête ! »

« Même si tu m’as promis de m’aider tout à l’heure…, » commença Éris.

« Arrête tes gamineries ! Si tu ne le lui demandes pas toi-même, nous n’embaucherons pas Rudeus ! »

Eh ?

Q-Quoi !?

Ah, mais, c’est vrai, c’est...

Oh merde ! Est-ce que j’avais juste creusé ma propre tombe ?

« Arg, Arg... » Éris me regarda avec un visage rouge. Ce n’était pas par embarras, mais en raison de la furie et de l’humiliation.

Si ce n’était pas pour mon grand père ici présent, même si tu allais dans les profondeurs de l’enfer, je te trouverais et te transformerais en viande hachée. C’était ce genre d’expression.

C’était vraiment terrifiant...

« S-S’il te plaît…, » commença Éris.

« Est-ce l’attitude pour faire une demande à quelqu’un ? » Sauros cria.

Êtes-vous vraiment qualifié pour le dire ?

« Guh... »

Éris attrapa soudainement ses cheveux roux après avoir entendu cela, faisant des queues-jumelles. Des queues-jumelles improvisées... et elle le fit en un clin d’œil.

« S’il..., s’il te plaît, enseigne-moi la magie, nyan, » déclara-t-elle.

~2~

Euh !? Est-ce un rêve ? Ma conscience s’était envolée vers les nuages, comme si j’étais dans un cauchemar.

« Tu n’as pas besoin de m’apprendre la langue, nyan »

Quoi ~~ étais-je en train de rêver ?

Quoi !? Qu’est-ce qui se passe ? Que se passe-t-il ?

Une machine à dimension est-elle activée ?

Installez rapidement la machine à 2 dimensions et transportez-moi dans le monde du Manga !

« Tu n’as pas besoin de m’apprendre les maths, nyan »

En conclusion. C’était très effrayant, sanglant. Malgré ses expressions mignonnes, mon cœur avait le mot peur écrit partout.

Les coins de ses lèvres souriaient, mais il n’y avait pas de sourire dans ses yeux. C’était les yeux d’un prédateur.

Était-ce la manière dans ce monde pour demander une faveur à quelqu’un ?

Je ne pouvais pas le croire...

« Je voudrais juste que tu m’apprennes la magie, nyan »

« Qu’est-ce que vous avez dit ? Ne plaisantez-vous pas ? Votre attitude ne va-t-elle pas se dégrader ? » demandai-je.

« S’il te plaît, regarde à nouveau l’expression d’Éris. »

Son visage était rouge de colère, comme s’il était écrit dessus : « si ce n’est pas dans ce cas précis. Je te frapperai si fort que tu iras directement du paradis jusqu’aux profondeurs de l’enfer. »

Colère 8, l’humiliation 2, il n’y avait effectivement aucune trace de confusion… ?

« Mmm. Éris est vraiment mignonne. C’est bon non ? Qu’en dis-tu Rudeus ? »

Il n’y avait que son grand-père adoré qui était dans son camp.

Quoi !? Où est-ce que ce grand-père fiable et féroce allait courir ?!

« Le vieux maître aime beaucoup les races bestiales. Au moment où Ghyslaine a été embauchée pour la première fois, il a eu le dernier mot, » déclara le majordome.

Le majordome m’avait informé de ça avec sérieux. Oh, c’était comme ça. Ce n’était pas des queues jumelles, mais des oreilles. Et cela ressemblait vraiment à des oreilles tombantes. À bien y penser, il y avait beaucoup de bonnes qui étaient de races bestiales.

Ehhh, alors c’était comme ça ?

*Soupir... *

« Éris. » Le père d’Éris entra en scène !

« Oh. Tu en es encore là ! Vite, s’il te plaît frappe sa tête et gronde-la, Philip ! »

« Ce n’est pas assez bon si tu ne te tords pas la taille ! »

Eh bien, ceux-là sont aussi inutiles avec leurs commentaires.

OK je vois. C’est comme ça.

La famille Greyrat, y compris Paul, était des gens comme ça. En fait, Paul était considéré comme le plus normal, n’est-ce pas ?

« Excusez-moi, Monsieur... Sauros, puis-je poser une question... ? » demandai-je.

« Que veux-tu me demander ? »

« Les gars doivent-ils aussi faire quelque chose comme ça ? » demandai-je.

« Toi, grand crétin ! Les gars doivent ressembler à des gars ! »

Même si j’étais complètement confus, mettons un terme à tout cela. C’était vraiment normal. Le plus normal en termes d’obsessions sexuelles était Paul. Ce mec aimait juste les gros seins.

M-Mais attendez un moment. En y pensant bien, c’est la chose la plus normale pour moi, mais c’était toujours une erreur.

*...Regard ~*

Encore une fois, j’observais tranquillement Éris. Je ne voyais qu’un visage plein de colère et d’humiliation, comme un lion mordant une clôture en métal...

Mais c’était également correct si je ne pensais pas à l’avenir, n’est-ce pas ?

Non, attendez un moment. Si je le tournais dans l’autre sens. Si je pensais au futur.

Éris ne détestait pas quelque chose comme ça !

Elle rejetait également cette formalité !

Si jamais elle essayait de me demander quelque chose à l’avenir de la même manière. Une minute plus tard, un petit alevin (moi) sera très probablement mis en lambeaux.

Très bien. Je ferais exactement le contraire et je vais mettre fin à cette habitude !

« Était-ce la bonne attitude pour demander quelque chose ? » Ma voix résonna dans le manoir. Après cela, je passais beaucoup de temps avec un énorme discours d’explication.

Ils s’étaient finalement rangés derrière mon opinion. Et à partir de ce moment-là, le style de « Demande » du Boreas fut aboli.

D’une part, Ghyslaine me loua pour les efforts, tandis qu’Éris commença à me regarder avec des yeux froids.

***

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le chapitre.

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