Mushoku Tensei – Tome 2 – Chapitre 7 – Partie 4

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Chapitre 7 : Promesse définitive

Partie 4

~6~

« B-B-Bon retour... ! »

Quand j’étais retourné dans ma chambre, Éris qui était censée dormir était assise sur mon lit.

Elle portait une chemise de nuit rouge. Jusqu’à maintenant, depuis mon arrivée ici, elle n’avait probablement jamais porté quelque chose comme ça.

Que se passait-il ? C’était un peu excessif pour elle. Zut, n’avait-elle pas déjà dormi ?

« Quel est le problème, il fait nuit noire en ce moment. »

« R-Rudeus, tu te sentiras seul si je suis pas là, alors je vais dormir avec toi aujourd’hui ! »

Avec ça, Éris tourna son visage en rougissant. Elle semblait être consciente du fait qu’elle m’avait dit que mes parents ne viendraient pas.

Éris était toujours collée à sa famille même à 12 ans, et une fois qu’elle pensait que je ne les avais pas vus depuis 3 ans, elle sentait que je ne pouvais probablement pas rester ainsi.

Non, c’était peut-être quelque chose qu’Hilda avait planifié, la réveillant et l’envoyant ici en chemise de nuit.

En y pensant, Éris avait déjà 12 ans, même si elle ne pouvait pas vraiment démontrer une silhouette féminine épanouie, car elle arrivait à peine dans sa zone de maturité.

Mon corps n’avait toujours pas subi la puberté, donc le jour où je deviendrai un homme n’était pas encore là, mais il arrivera probablement bientôt.

« Les premiers instants de ma première fois avec une tsundere Ojou-sama. Le faire pour la première fois... »

Quand cette phrase me traversa l’esprit, mon ancien moi, le NEET de 34 ans (avec la légère atmosphère d’un lolicon) me contrôlait.

{De ~ gwehehehehofo ohhohodopffhohoho pffffhahahahou}

Le fait de regarder cette illusion d’un visage marqué par l’acné avec un sourire dégoûtant qui attaquait Éris me ramena à moi même.

Non non.

Je ne pouvais pas mettre la main sur elle.

Je serai alors manipulé par Philip. Je m’enfoncerai dans les batailles de lutte pour le pouvoir, dans lesquelles Philip et Paul s’étaient enfuis.

« A-Aujourd’hui, je suis vraiment seul, donc je pourrais faire quelque chose de coquin, okay ? »

C’était ma façon polie d’espérer qu’elle partirait.

Normalement, Éris détestait le harcèlement sexuel, alors si je disais quelque chose comme ça, elle allait s’enfuir dès cet instant. C’était ce à quoi je pensais, mais je reçus une réponse inattendue.

« J-Juste un peu, je veux bien ! »

Était-elle sérieuse !?

Aujourd’hui, Éris se forçait vraiment pour me faire plaisir.

Si elle avait dit quelque chose comme ça à ce vieux moi, alors j’aurais été incapable de tenir le coup.

Je me déplaçais à côté d’Éris et je m’asseyais, et le lit répondit avec un petit « kii ».

Si cela avait été mon ancien moi, j’aurais sûrement fait un son incroyable « gigigi », gâchant complètement l’ambiance.

Mon esprit était déjà vide, incapable de penser à de telles pensées profondes. Être manipulé dans les mains de quelqu’un ? Quel est le problème ?

L’Éris d’il y a 3 ans était devenue si différente, bien sûr, il était naturel de connaître les risques quand on était impliqué.

« Ta voix est en train de trembler, tu sais ? »

« T-Tu t’imagines des choses. »

« Vraiment ? »

J’avais caressé la tête d’Éris, sentant les cheveux lisses. Même si elle était une noble de la classe supérieure, il n’y avait pas de baignoire dans ce manoir, elle ne pouvait pas se laver les cheveux tous les jours.

L’Éris qui passait tout son temps à ne rien faire d’autre que s’entraîner à l’épée, qui était habituellement si grossière, s’était habillée pour moi aujourd’hui.

« Éris, tu es vraiment mignonne. »

« Q-Qui es-tu, pour dire cela tout d’un coup... ? »

La rougeur d’Éris s’étendait jusqu’à ses oreilles et elle baissa la tête.

J’attrapais légèrement ses épaules et l’embrassais sur la joue.

« Hau ...! »

« Je vais te caresser là, d’accord ? »

Je ne pouvais pas m’empêcher d’étendre ma main sur sa poitrine. Même si c’était très petit, sa poitrine avait commencé à grossir.

Mais cela ressemblait effectivement à des seins. Et c’était ce bon fruit que l’on m’avait autorisé à toucher.

C’était complètement différent du temps habituel, où j’avais toujours essayé de me préparer timidement à recevoir une claque, parce que j’avais essayé de toucher ses seins.

Et même si j’étais vêtu, j’étais maintenant en train de peloter les seins d’Éris.

« Mm... »

Éris ne pouvait absolument rien refuser dans une telle situation.

Elle sentait juste qu’elle faisait quelque chose d’embarrassant, je le savais.

En réprimant ses sentiments troublés et embarrassants, elle ferma étroitement sa bouche avec de légères larmes dans ses yeux tout en me regardant.

Mignonne.

Je ressentais vraiment son corps qui réagissait à mes actes, et parce qu’elle s’entraînait constamment à l’épée, il y avait des muscles vraiment fermes là-bas.

Ce n’était pas dans la même mesure de Ghyslaine, et c’était plus de muscles flexibles, correspondant à ceux d’une enfant.

Éris avait fermé les yeux et elle s’agrippa à mon épaule comme pour m’implorer.

Ah, est-ce que c’est bon ?

Elle était d’accord, n’est-ce pas ?

Je pouvais le faire jusqu’à la fin ?

Allais-je continuer ?

D-D’accord.

Moi, itadakimasu. [1]

Avec ce jugement, ma main atteignit sa partie intime. C’était la première fois que je touchais la zone intime d’une fille. C’était rempli de chaleur, mais cela n’était pas mou, mais rempli de chair ferme.

« Noooon! »

Boom !* J’étais renversé.

*Bam !* Mon visage avait été giflé.

Kabaam !* J’étais envoyé par terre.

*Blam !* *Blam !* deux coups supplémentaires étaient arrivés.

Le moi perplexe qui était sans défense avait reçu chaque coup.

Éris était debout et avait fait un visage cramoisi alors que ses yeux me regardaient fixement.

« J’avais seulement dit un peu ! Rudeus, tu es un idiot ! »

Et juste après ça, la porte avait été laissée ouverte comme si elle avait été brisée et Éris filait comme le vent hors de la pièce.

~7~

 

 

J’étais resté ainsi, et je regardais le plafond d’un air étourdi. Le quelque chose qui avait semblé posséder mon cerveau surchauffé s’était complètement refroidi.

« C’est-à-dire cette vierge... »

J’étais dégoûté de moi-même.

Je l’avais complètement mal comprise.

J’étais trop anxieux, et j’avais oublié que la personne en face de moi était encore une enfant, et j’avais fait une erreur terrible.

« Ahh, bon sang ! À quoi pensai-je... ? »

Est-ce que je ne connaissais pas très bien les sentiments des héroïnes après avoir joué à tant d’Eroge ?

C’était vrai que quand je regardais les protagonistes d’un donkan et que je finissais les choses rapidement en les repoussant, ce genre de chose était irresponsable.

En fin de compte, c’était la conclusion que j’avais eue.

Avec mon point de vue de joueur, vous pouviez voir les courbes des héroïnes. Mais en tant que protagoniste, vous ne pouviez pas le savoir.

C’était le type de protagoniste typique du monde des donkan.

J’étais certain que l’on m’appréciait, et d’après ce qu’il était possible de faire, je faisais semblant de ne pas les remarquer et de diminuer la distance entre nous. Est-ce que je faisais des choses qui étaient trop superficielles comparées aux autres protagonistes réels de donkan ?

Comparé à eux, étais-je trop superficiel ?

Et surtout après une conversation comme celle avec Philip.

Qu’était-il arrivé à l’absurdité des bavardages inoffensifs en buvant, hein ? N’avais-je pas fait quelque chose qui était complètement à l’opposé de ce que j’avais dit ?

Si je l’avais vraiment fait avec Éris, je savais ce qui allait se passer.

Boom, si je l’avais fait, on se serait marié. 3 Frappe et je devenais le petit partenaire de Boréas.

Pendant ce temps, j’allais dire quelque chose, que je ne voudrais pas me joindre à ce terrible désordre des combats politiques ?

Essayais-je d’être irresponsable ? Parce que c’était un acte d’un soir, alors dois-je présenter des excuses ?

J’étais tout à fait stupide.

À ce moment-là, je serai comme un putain de singe s’attachant à Éris toutes les nuits après cette putain de nuit.

Le passé avait été assez actif dans ma vie précédente bien qu’il ne puisse pas se comparer à Paul.

Cela ne pouvait pas être satisfait avec cette seule fois. Aujourd’hui, elle avait commencé des choses, la prochaine fois ce sera à moi de prendre les choses en main.

Philip et Hilda souhaitaient que je le fasse, et personne ne m’arrêtera. Juste à cause d’un moment de plaisir, je serai entraîné dans le chaos des luttes politiques.

Balayant mes yeux, je voyais la baguette dans le coin de la pièce.

[...!]

C’était vrai.

J’avais complètement oublié les sentiments d’Éris.

Même si c’est Philip et Sauros qui avaient trouvé l’argent, la personne qui voulait me donner la baguette était probablement Éris.

Elle avait planifié une fête pour me rendre heureux, préoccupé par le dialogue que nous avions eu, et était même venue me consoler avant d’aller se coucher.

Elle avait tout fait pour moi aujourd’hui, mais je m’étais englouti par mes propres désirs, dans l’intention de la ravager.

En pensant juste aux expressions joyeuses qu’elle eût eues quand elle parlait aux servantes me faisait me faire rendre compte que les choses que je faisais étaient conçues pour piétine tout ça.

« ... Haha. »

J’étais vraiment le pire.

Je n’avais aucun droit de dire à Paul.

Je n’avais aucun droit d’enseigner quoi que ce soit à quelqu’un.

Les déchets qui entraient dans un monde différent étaient toujours détruits.

J’allais emballer mes affaires demain et partir. Je devrais mourir comme une merde à mi-chemin sur le chemin du retour.

« Ah... ! »

Quand je m’en aperçus, Éris était debout devant la porte de la pièce.

Elle montrait la moitié de son visage. Je me levais vite, pressé, debout...

... Non, j’allais me coucher de tout mon long sur le sol !

« Je-je suis vraiment désolé pour ce qui c’est passé plus tôt. »

Je me couchais sur le sol comme une tortue.

« ... »

Elle me jeta un coup d’œil et s’éloigna, se tortillant dans une petite voix.

« A-Aujourd’hui est un jour spécial, alors, je te pardonne... ! »

E-Elle me pardonne... !

« Rudeus, tu es très pervers, je le sais ! »

Qui était celui qui lui avait dit que... !

Non, j’étais vraiment pervers. J’étais désolé, c’était moi. J’étais un homme perverti. C’était de ma faute. Oswari-man [2] était juste ici, c’était moi.

« Mais, pour ce genre de chose, c’est trop tôt... 5 ans ! Après 5 ans, quand Rudeus, tu auras grandi, cette fois... S-Sois patient ! »

« D-D’accord... ! »

Je me prosternais au sol.

« A-Alors, je vais aller dormir. Alors, Rudeus, bonsoir, je vais te déranger demain. »

Éris avait fini par bégayer et elle retourna dans sa chambre. Quand je n’entendais plus les pas au loin, j’avais été fermer la porte.

« Pfff... »

Je m’asseyais derrière la porte, le dos tourné vers elle.

« Oh, oh ouais... »

L’anniversaire d’aujourd’hui était vraiment trop incroyable !

La situation spéciale d’aujourd’hui était vraiment trop incroyable !

Plus rien au monde n’aurait été vraiment plus incroyable que cela !

« Très bien ! »

5 ans plus tard ! La promesse !

Avec cette Éris ! La promesse !

Bien. Je ne ferai plus jamais quelque chose comme ça. 5 ans plus tard signifieront que j’aurais 15 ans. Même si c’était loin, je pouvais le contrôler. Puisque je pouvais vraiment recevoir les marchandises, j’allais persévérer.

Avant cela, j’étais un gentleman, pas un pervers, mais un gentleman.

Le harcèlement sexuel habituel sera également évité, plus le vin vieillit, plus la saveur sera profonde.

Si je continuais de le boire peu à peu, peut-être que 5 ans plus tard, cela sera insipide.

Le tir chargé qui était pressé aussi longtemps que possible augmentera en puissance.

Je deviendrais un homme fort qui ne se pliera pas à l’érosion.

Cette fois, je devais devenir un vrai protagoniste donkan.

Le bouton A que je vais appuyer pendant 5 ans, sera relâché 5 ans plus tard.

Je faisais un serment dans mon cœur.

Oui lolita, je ne toucherais pas.

Hm ?

Attendez, 5 ans plus tard... ? Un type donkan ? Mon esprit avait soudainement le visage pâle de Sylphy souriante qui apparaissait.

Hawawa...

~8~

 

 

Quand je m’étais réveillé, mes sous-vêtements étaient devenus souillés. On dirait que j’avais relâché le bouton A.

J’allais travailler dur demain.

J’avais dit à la femme de chambre qui venait chercher le linge de ne pas le dire à Éris. Elle pourrait rire de moi quand elle me verra.

C’était un peu embarrassant.

 

-- Statut --

Nom : Éris Boréas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Un peu violente, obéissante à certains endroits

Lui parler : Elle va écouter avec attention

Langue : Presque parfait

Math : Elle connaît aussi la division

Magie : Ne peut pas utiliser l’incantation silencieuse, trouve la magie intermédiaire difficile

Épée : Avancée classée dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Apprends les règles difficiles du palais

Les personnes qu’elle apprécie : Grand-père, Ghyslaine

La personne qu’elle aime : Rudeus

Notes

  • 1Itadakimasu est l’expression que l’on associe à notre expression « Bon appétit ». Itadakimasu n’a pas de traduction française. Littéralement, itadakimasu voudrait plutôt dire « merci pour ce repas ». Il s’agit d’une réponse à ce que l’on reçoit. C’est donc une expression que les convives disent au début du repas envers la nourriture qu’ils reçoivent ou envers celui qui a préparé le repas. Je vous laisse deviner de quel repas il s’agit ici.
  • 2 Un jeu de mots hentai/pervers japonais sur l’expression « policier patrouillant dans la région, venez ici s’il vous plaît ».

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre!

  2. Ethan_Nakamura

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre )

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