Mushoku Tensei – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 3

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Chapitre 2 : L’acteur réalisateur

Partie 3

~3~

 

Nous arrivâmes finalement à la prochaine ville. Pour montrer à Ojou-sama à quel point le monde était cruel, j’avais trouvé un endroit délabré pour dormir et j’avais dormi sur un tas de foin.

Ojou-sama semblait être agitée au point de ne pas pouvoir dormir. Chaque fois qu’elle entendait un bruit, elle s’asseyait et regardait la porte avec effroi. Au bout d’un moment, ne trouvant rien, elle poussait un soupir de soulagement. Elle répéta constamment ce processus.

Le deuxième jour, nous avions pris le premier chariot.

Les yeux d’Ojou-sama étaient injectés de sang. C’était peut-être dû à un manque de sommeil, mais elle n’osait pas fermer les yeux et regardait attentivement derrière la calèche.

Quelques fois, il y avait des cavaliers qui rattrapèrent la calèche, mais ce n’étaient pas nos ravisseurs.

Peut-être qu’ils étaient restés au loin. Peut-être qu’ils avaient abandonné.

Je pensais qu’on était saufs.

Après quelques heures, rien ne s’était produit, et nous étions de retour à Roa. Après avoir traversé les murs de la ville, nous pouvions voir le manoir au loin, et mon cœur était en sécurité.

Mes pensées croyaient inconsciemment que l’on était en sécurité.

Après être descendus de la calèche, nous avions marché jusqu’à la maison. Nos pas étaient rapides et légers. Après avoir voyagé dans la calèche et dormi sur le foin pour la première fois, je me sentais aussi fatigué.

Et comme si l’on profitait de cette faiblesse... Ojou-sama avait soudainement été tiré dans l’allée.

J’avais été trop négligent.

« ... Eh ? »

Je m’en étais rendu compte seulement après 2 secondes. Mes yeux ne s’étaient fermés que pendant 2 secondes, et pendant ce temps, Ojou-sama avait disparu.

Je pensais vraiment qu’elle s’était évaporée. Du coin de l’œil, il y avait sur une paroi un bout de tissu qui avait la même couleur que les vêtements d’Ojou-sama.

J’avais immédiatement commencé la poursuite.

En entrant dans l’allée, j’avais vu la silhouette de deux personnes portant Ojou-sama.

« Hmph ! »

J’avais immédiatement lancé une magie de la terre pour faire un mur. De mes mains, la magie créa un énorme mur de terre devant eux.

Ils ne pouvaient que s’arrêter devant le sentier scellé où le mur de terre était soudainement apparu.

« Que se passe-t-il !? »

« Mmmph ! »

La bouche d’Ojou-sama avait été couverte. Il y avait des larmes dans ses yeux. Ils étaient vraiment trop doués pour ça, couvrant sa bouche en quelques secondes.

Et Ojou-sama semblait avoir été frappée, son visage était rouge.

Ces adversaires étaient deux humains, et ils étaient des hommes. L’un d’eux était la personne violente qui m’avait donné un coup de pied. L’autre était probablement la personne avec qui il avait parlé. Les deux ressemblaient à des bandits, et tous deux avaient une épée à la taille.

« Donc c’est ce gamin. Tu aurais pu rentrer tranquillement chez toi... »

Les deux personnes avaient été choquées par ce mur soudain, mais une fois qu’ils m’avaient regardé, ils avaient souri.

La personne violente marcha vers moi sans précaution.

L’autre portait Ojou-sama. Y avait-il quelqu’un d’autre... ?

En tout cas, dans l’intention de les intimider, j’avais placé une petite boule de feu sur mon doigt.

« Quoi ? Enfoiré ! »

En regardant cela, la personne violente avait dégainé son épée.

L’autre personne était en état d’alerte, avait placé l’épée sur le cou d’Ojou-sama, et avait lentement reculé.

« Toi, sale gosse. Je me demandais pourquoi tu étais si calme. Tu es en fait son garde du corps magique... Pas étonnant que vous vous soyez échappé si facilement. Bon sang. J’avais été trompé par ton apparence ! Es-tu d’une race démoniaque ? »

« Je ne suis pas un garde du corps et je n’ai même pas été officiellement embauché. »

Même si je n’étais pas issu d’une race démoniaque, il n’y avait pas vraiment besoin de le corriger.

« Quoi ? Alors pourquoi interfères-tu avec nous ? »

« Eh bien, je suis censé être embauché après cela. »

« Oh, c’est pour l’argent ? »

Pour de l’argent. Il avait raison à ce propos. J’avais l’intention de gagner les frais pour l’université.

« Je ne nie pas cela. »

La bouche de la personne violente s’était recroquevillée dans les coins après avoir écouté ma réponse.

« Dans ce cas, viens nous aider. Parmi nos clients, il y a un noble perverti qui veut acheter des filles ayant un statut social élevé. Si nous voulons obtenir une rançon, c’est aussi possible. J’avais entendu dire qu’elle était la fille très précieuse du seigneur d’ici. Ils donneraient tout ce que nous voudrons. »

« Oh... »

J’avais montré mon intérêt, et le visage d’Ojou-sama avait immédiatement viré au vert.

Peut-être savait-elle que je devenais son tuteur à la maison pour payer les frais universitaires.

« Alors, combien pourrais-je obtenir ? »

« Ce n’est pas de l’argent de poche, comme obtenir 1 ou 2 d’or par mois. C’est une somme forfaitaire de 100 pièces d’or. »

La personne violente l’avait dit fièrement.

Même si je ne savais pas ce que cela signifie vraiment, on dirait que la personne avait dit : « Wôw, 1 million de dollars, c’est vraiment incroyable non ? ». Il se comportait comme un gamin de la maternelle.

« Hehehe. Gamin, tu pourrais avoir l’air jeune, mais tu as en fait un âge considérable non ? »

« Hmm ? Pourquoi pensez-vous ainsi ? »

« Tu as cette magie et tu gardes une attitude calme, nous l’avons aussi déduit de ton regard. Les races démoniaques ont ce genre de caractères. Tu dois être troublé par ton apparence, n’est-ce pas ? Eh bien, tu devrais connaître l’importance de l’argent, n’est-ce pas ? »

« Je vois. »

D’une personne qui ne savait rien, il examinait les choses de cette manière. Effectivement, mon âge mental est celui d’une personne de 40 ans. Tu as tout à fait raison, comme prévu des bandits.

« En effet, vivant à cet âge, je connais l’importance de l’argent. J’ai même été jeté dans une terre étrangère sans argent. »

« Hehehe. Tu vois bien ? »

Même si, avant cela, je vivais sans aucun souci. Près de 20 ans de vie NEET, avec plein de jeux Eroge et Internet. C’était la moitié de ma vie.

De là, j’avais appris quelque chose.

Je pouvais trahir Ojou-sama, ou alors je pouvais commencer ici mon scénario avec elle en l’aidant.

« Par conséquent, je suis très au fait de ce que cela signifie, il y a des choses plus importantes que l’argent. »

« Arrête avec tes beaux discours ! »

« Ce ne sont pas de beaux mots. Vous ne pouvez pas acheter Dere avec de l’argent. »

Oh merde. J’avais dit la vérité dans mon cœur.

« Dere? Qu’est-ce que c’est ? »

La personne violente semblait être confuse, mais en réalité la négociation s’était effondrée. Son sourire irritant avait disparu, et il plaçait l’épée sur le cou d’Ojou-sama avec une expression solennelle.

« L’otage est avec moi. Jette la boule de feu dans votre main ! »

« ... Puis-je la jeter dans les airs ? »

« Fais-le. Mais ne pense pas à nous la jeter. Même si tu es rapide, tu ne seras pas plus rapide que l’épée dans ma main. Je vais couper la gorge de cette chienne et l’utiliser comme bouclier. »

Il ne m’a pas laissé la dissiper. Peut-être qu’il ne le savait pas. À partir de ce moment, lancer la magie est automatique.

Il ne comprendrait pas la raison, mais il était vrai qu’il n’avait jamais étudié la magie auparavant.

« Entendu. »

J’avais manipulé le mana de la boule de feu avant de la lancé.

J’avais créé un type spécial de boule de feu, puis je l’avais lancé avec un son étrange qui l’accompagnait.

Une explosion massive s’était produite dans l’air.

« Quoi ? »

« Hein !? »

« Mmmmph !? »

Une explosion assourdissante avait frappé leurs oreilles. Pendant l’instant où tout le monde leva les yeux, il y eut un éclair de lumière éblouissant et une chaleur qui semblait brûler la peau.

J’avais commencé à courir.

En jetant de la magie pendant que je courais, j’avais créé deux types de magie que j’avais déjà utilisé souvent.

Sur la main droite était la magie du vent [véritable boom surpuissant].

Sur la main gauche était la magie de la terre [Canon de Terre].

Je les avais libérés tous les deux.

« Ahhh ! »

Le boom sonique avait frappé celui portant l’Ojou-sama.

« Urgh! »

Ojou-sama tomba de ses bras et je l’attrapai saine et sauve. Je la portais comme si c’était une princesse.

« Tch ! Ne me regarde pas ! »

J’avais regardé l’autre personne et je l’avais vu couper le rocher en deux.

« Uwah... »

Merde. Il avait réussi à couper le rocher. Même si je ne connaissais pas son style, c’était une chose incroyable. S’il était aussi bon que Paul, ce serait ennuyeux. Je ne pourrais peut-être pas gagner contre un tel adversaire.

« Awawawa ...! »

J’avais utilisé la magie du vent et du feu pour créer une onde de choc près de mes pieds et j’avais volé dans la direction opposée.

Cette onde de choc était assez forte pour me donner l’impression que les os de mes jambes étaient brisés.

À l’instant suivant, une épée avait frappé l’endroit où j’étais juste plus tôt. La lame trancha sur le bout de mon nez, laissant un son qui brisait le vent.

C’était trop dangereux.

Mais il n’était pas aussi rapide que Paul. Donc, j’avais juste besoin de me concentrer et de le gérer. J’avais déjà fait d’innombrables combats contre des épéistes dans mon esprit. Si j’étais seulement en face d’un adversaire ayant un style que j’avais déjà pratiqué, je serais capable de le gérer.

J’avais préparé le prochain sort magique dans l’air. Le premier était une boule de feu visant le visage de ce type.

La vitesse était légèrement lente.

« C’est tout ce que tu as ! »

Ce type discernait clairement la boule de feu et se préparait à y faire face en levant son épée.

Et juste au moment où il allait la frapper, j’utilisais la magie de l’eau et la magie de la terre, et créais un sable mouvant sous ses pieds.

Même s’il avait bloqué la boule de feu, ses pieds étaient complètement enfouis dans de la boue extrêmement visqueuse. J’avais scellé ses mouvements.

« Quoi !? »

Très bien. Nous avions gagné.

J’étais sûr de cela.

Les ennemis étaient incapables de courir, et bien qu’ils avaient réussi à dévier les boules de feu, j’étais déjà hors de leur portée. Même si je portais Ojou-sama, une fois que je me trouvais quelque part avec des personnes, ce serait notre victoire. Sinon, je pouvais appeler à l’aide.

... Et au moment où je pensais à ça.

« Ne compte pas t’enfuir ! »

Ce type jeta soudainement son épée.

Avec cela, la leçon de Paul me revint à l’esprit. La technique de la lancée de l’épée provenant du style du Dieu du Nord, et qui était utilisé quand jambes étaient immobilisées.

C’était une technique de lancée utilisée face à un adversaire éloigné.

L’épée avait volé droit sur moi à grande vitesse. Je sentais instinctivement que je ne pouvais pas m’en échapper.

L’épée volait comme une cinématique au ralenti. Sa destination : ma tête.

... Mort.

Le mot [mort] me traversa l’esprit l’instant d’après.

C’était alors qu’une chose de couleur thé-brun avait volé devant mes yeux. En même temps, un bruit comme celui d’un vase s’étant écrasé sur le sol se produisit, et l’épée tomba par terre.

« Eh ? »

« Laisse-moi m’occuper du reste. »

Devant mes yeux, quelqu’un était arrivé. Elle avait un dos large. J’avais levé la tête et j’avais vu des oreilles sur la tête. C’était Ghyslaine Dedorudia.

« Laisse-moi le reste. »

En disant cela, à l’instant où ses mains se déplaçaient vers l’épée à sa taille, un éclair rouge traversa l’air.

« ... Ah ? »

La tête du gars coincé dans les sables tomba sur le sol.

Même s’il était aussi éloigné. Même si l’épée ne pouvait pas atteindre à cette distance.

« D-D’où es-tu venue... »

La queue de Ghyslaine bougea, la tête de l’autre tomba sur le sol.

Clac. C’était ce genre de son. Je pouvais même l’entendre d’ici.

Mon esprit ne pouvait même pas suivre ça.

« ... »

J’avais regardé dans un état second les deux corps effondrés à quelques mètres. Cela ne ressemblait vraiment pas à quelque chose de réel. Qu’était-il arrivé ? Je n’en avais vraiment aucune idée.

Eh ? Ils sont morts ?

Cette question avait flotté dans mon esprit.

« Hm, Rudeus. Il n’y avait que 2 ennemis ? »

J’étais revenu à moi quand on m’avait interrogé.

« Ah, oui, merci, Ghyslaine, nee-chan. »

« Nee-chan n’est pas nécessaire, Ghyslaine suffit. »

Ghyslaine se retourna et hocha la tête vers moi.

« J’avais soudainement vu une explosion dans l’air, et j’étais venue en courant afin de vérifier. On dirait que mon jugement était correct. »

« R-Rapide. Tu viens de les vaincre si vite... »

Cela n’avait pas pris plus d’une minute depuis la première fois où j’avais utilisé la magie.

C’était trop rapide, peu importe comment vous le regardez.

« J’étais à proximité, et ce n’était pas très rapide. Tant que c’était un guerrier de Dedorudia, un adversaire comme ça peut être tué instantanément. Mais Rudeus, était-ce ta première fois que tu te bats contre le style du Dieu du Nord ? »

« C’est la première fois que j’ai essayé de tuer l’autre. »

« Est-ce vrai ? Tu devras faire attention. Ces gars n’abandonneront pas avant de mourir. »

Avant qu’ils ne meurent.

Effectivement. J’étais aux portes de la mort.

Mes jambes tremblaient quand je me rappelais l’instant où l’épée volait vers moi. C’était un moment où ils avaient essayé de nous tuer.

C’était justement ce qui était arrivé.

« R-Rentrons. »

Si j’avais fait un faux mouvement, cela aurait été la mort pour moi.

Je ne l’avais pas considéré avant. C’était un monde différent.

Un monde avec de l’épée et de la magie.

Qu’est-ce qui va m’arriver si je mourais la prochaine fois... ?

Cette peur de l’inconnue m’avait glacé le sang.

~4~

 

Quand j’étais retourné au manoir, Ojou-sama s’était assise par terre comme si elle venait de perdre toute énergie.

Son corps semblait tomber comme un tas après que la tension ait été libérée.

Les servantes coururent vers Ojou-sama en panique.

En regardant les servantes qui voulaient l’aider, Ojou-sama renversa ses mains tendues et se leva comme un cerf nouveau-né.

Elle se leva avec ses bras sous sa poitrine comme le Roi Deva.

Elle semblait avoir retrouvé son aura après être arrivée à la maison.

Les servantes avaient arrêté de bouger après avoir découvert sa posture étrange.

Ojou-sama avait soudainement pointé son doigt vers moi et avait dit avec force.

« C’était une promesse avant d’arriver à la maison ! Je peux maintenant parler normalement ! »

« Mmm, oui, vous pouvez maintenant parler normalement, Ojou-sama. »

J’avais senti que j’avais échoué après avoir entendu sa voix extrêmement forte.

Un incident de cette mesure ne serait pas en mesure de faire changer une enfant si violente et arrogante.

Surtout après cette première bagarre mortelle. Mon corps entier tremblait. L’Ojou-sama l’avait peut-être réalisé. Elle devait penser que je n’étais bon qu’à parler, et qu’en réalité j’étais très faible.

« Je te permets surtout de m’appeler Éris ! »

Mais la phrase d’Ojou-sama m’avait pris par surprise.

« Eh ? »

« J’ai déjà dit que je te permettais de m’appeler comme ça ! »

... Cela signifie quoi ? Est-ce que c’est bon ?

Puis-je être un professeur à domicile ?

Ouauh, est-elle sérieuse ? A-Avais-je réussi ? C’est incroyable !

« Merci beaucoup, Éris-sama ! »

« Tu n’as pas besoin d’ajouter le sama ! Appelez-moi Éris ! »

Éris imitait Ghyslaine et maintenait cette posture en s’asseyant sur le sol avec un son *plop*. Avec cela, j’étais devenu le tuteur à la maison d’Éris Boreas Greyrat.

 

-- Statut --

Nom : Éris Boreas Greyrat

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Violente

Lui parler : ce n’est plus complètement impossible

Langue : Seulement capable d’écrire son nom

Math : Seulement l’addition

Magie : Ça l’intéresse

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Les salutations selon le style de Boreas

Les gens qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine

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2 commentaires :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Je n’avait pas noté que Ghyslaine était borgne. Cela avait était indiqué dans sa description ?

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