Mushoku Tensei – Tome 2 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : L’acteur réalisateur

Partie 2

~2~

Après être sorti de l’entrepôt, j’avais découvert que l’on était dans une ville différente. Il n’y avait pas de murs. Au moins, ce n’était pas Roa.

Elle n’avait pas la taille d’un village, mais cela pouvait être considéré comme une petite ville. Si je ne passais pas directement à l’étape suivante, nous serions immédiatement découverts.

« Pff. Je pense que ça devrait aller si on s’échappe ici. »

L’Ojou-sama parla avec force. Est-ce qu’elle pensait qu’elle était en sécurité maintenant ?

« N’avez-vous pas promis de ne pas parler fort avant d’arriver à la maison ? »

« Hmph ! Pourquoi devrais-je tenir ta promesse !? » Ojou-sama disait ça comme si c’était une chose naturelle.

Sale gamine mal élevée.

« Est-ce vrai ? Très bien, je vais me séparer de vous ici. Au revoir. »

« Hmph ! »

Ojou-sama renifla sans se soucier et se retourna. Juste à ce moment, un rugissement de colère était venu au loin.

« Foutus mioches ! Où vous êtes-vous enfui !? »

Soit, ils avaient défoncé la porte, soit ils avaient décidé de vérifier la fenêtre pour voir la situation et avaient constaté que les barres manquaient, et avaient découvert que nous nous étions échappés et nous avaient chassés tout de suite. Cela devait être quelque chose comme ça.

« ... Ahhh. » Ojou-sama poussa un petit cri et s’en retourna immédiatement. « Je-je plaisantais tout à l’heure. Je ne parlerai plus fort. Ramène-moi. »

« Je ne suis pas le serviteur d’Ojou-sama, et je ne suis pas un esclave. »

J’étais un peu énervé par cette attitude condescendante.

« Q-Quoi, n’es-tu pas tuteur à la maison ? »

« Ne te trompes-tu pas ? »

« Eh ? »

« Ojou-sama a dit qu’elle n’était pas satisfaite, donc je ne suis pas officiellement embauché. »

« Je-je vais t’embaucher..., » elle tourna la tête d’un côté puis de l’autre, comme si elle ne voulait pas.

J’avais besoin d’avoir une promesse définitive de sa part.

« Vous dites cela maintenant. Mais une fois que vous rentrerez dans le manoir, vous allez briser cette promesse comme vous l’avez fait à l’instant, non ? » J’avais utilisé une voix aussi froide que possible. Je l’avais clairement dit, sans aucune émotion.

Mais son ton disait qu’elle ne remplirait jamais cette promesse.

« Je ne le ferai pas. Je ne vais pas briser cette promesse... Sauve-moi, s’il te plaît sauve-moi... »

« Si vous me promettez de ne pas parler fort et d’écouter ce que je dis, vous pouvez me suivre. »

« J-J’ai compris. » Ojou-sama acquiesça docilement.

Très bien.

Ensuite, je passais à l’étape suivante.

Tout d’abord. J’avais sorti cinq Grandes Pièces de Cuivre Asuran de mes sous-vêtements, ce qui était maintenant toute ma fortune. Petite note, la pièce de cuivre était la dixième d’une pièce d’argent. C’était une somme qui ne pouvait pas permettre aux gens de vivre. Mais cela devrait être suffisant dans notre cas.

« Suivez-moi, s’il vous plaît. »

Je m’éloignais des rugissements furieux et j’avançais vers l’entrée de la ville. À l’entrée, il y avait un garde paresseusement debout à la tour de guet.

Je lui avais donné une pièce de cuivre.

« Si vous voyez quelqu’un nous chercher, s’il vous plaît dites-leur que nous sommes allés à l’extérieur de la ville. »

« Huh? Quoi ? Des gamins ? Je comprends cela, mais jouez-vous à cache-cache ? Hmm, c’est tellement d’argent... Êtes-vous de certaines familles nobles ? Vraiment de nos jours... »

« S’il vous plaît, faites-le. »

« Ahh. Compris. »

J’avais trouvé que sa réponse paraissait un peu superficielle, mais au moins cela allait nous faire gagner du temps.

Ensuite, nous allâmes directement à l’endroit où se trouvait la calèche publique. J’avais déjà confirmé le prix qui était affiché au mur. Je vérifiais également son emplacement actuel.

« C’est une ville proche de Roa appelée Widin. »

J’avais chuchoté dans les oreilles d’Ojou-sama, et elle avait semblé tenir sa promesse, en me répondant en chuchotant également.

« Comment savez-vous ça ? »

« N’est-ce pas écrit là ? » demandai-je.

« Je ne peux pas le lire... »

Très bien. Très bien.

« C’est pratique si vous pouvez le comprendre. Parce que la façon d’utiliser les transports en commun est également là. »

Honnêtement. Nous avions été transportés ici en une seule journée.

Venir dans une ville étrangère me rendait vraiment mal à l’aise. Mon traumatisme était sur le point de réapparaître.

J’étais néanmoins différent de l’époque où je ne savais même pas ce que voulait dire « Bonjour ».

En y pensant, le nom de Paul rimait comme le mot « Bonjour ». (NdT totalement incompréhensible pour le lecteur français, mais phonétiquement en anglais ces deux mots riment)

Alors que je pensais à toutes ces choses absurdes, je sentais que des rugissements furieux approchaient.

« Sales bâtards ! Où vous êtes-vous caché !? Sortez juste ici ! »

« Cachons-nous... »

J’avais attrapé Ojou-sama, je m’étais caché derrière les toilettes de la salle d’attente et j’avais fermé la porte à clef.

Des pas résonnaient de l’extérieur.

« Où êtes-vous allés, vous, salauds ? »

« Ne pensez pas que vous pouvez vous échapper ! »

Ouah. C’était vraiment effrayant.

Ne pouvez-vous ne pas faire ce bruit pendant que vous cherchiez ? Vous devriez au moins utiliser une voix plus douce. Je pourrais même ainsi être attiré, bien que c’était probablement impossible.

Enfin, la voix s’éloigna. Je pouvais temporairement me détendre.

Mais je ne pouvais pas être négligent. Parfois, les gens qui paniquaient venaient chercher dans le même endroit plusieurs fois.

« ... Ça, ça va aller ? »

Ojou-sama couvrait sa bouche d’une main tremblante. Son corps était agité.

« Bien, si nous sommes trouvés, nous devrons nous battre pour nos vies. »

« Je-je vois... D’accord... ! » répondit-elle.

« Mais nous ne pourrons probablement pas les battre. »

« Est-ce, est-ce si... ? »

Ojou-sama avait soudainement récupéré son énergie, et je me corrigeais un peu.

Si soudainement elle s’enfuyait pour les combattre, je serais troublé.

« Mais à ce moment-là, quand j’avais regardé les frais pour prendre la voiture, j’avais vu que nous devrions changer deux fois de calèche si nous partions d’ici, » dis-je.

« ... Des changements ? » Ojou-sama avait montré un visage qui disait : « et alors ».

« La voiture à cheval part à 8 heures du matin et 1 voiture à cheval part toutes les 2 heures. C’est pareil dans les autres villes. Par conséquent, on aura besoin de 3 heures pour partir d’ici. On était sur le point de prendre le 4e carrosse. Ce qui signifie..., » expliquai-je.

« Ce qui signifie ? »

« Que même si nous arrivions à la prochaine ville, il n’y aura pas de calèche pour Roa. Nous devrions rester une nuit dans la prochaine ville, » déclarai-je.

« ! ... Je, je vois, ah. »

Ojou-sama avait l’air d’être sur le point de crier, mais finalement, elle se tenait toujours correctement.

Faites attention. Ne faites pas d’esclandre, d’accord ?

« J’ai quatre Grandes Pièces de Cuivre Asuran pour aller d’ici à la prochaine ville, pour nous reposer une nuit là. Après ça, nous partirons pour aller à Roa. Nous devrions nous en sortir en utilisant cet argent. »

« À peine... cela va être assez juste. »

« Oui. Assez. »

Ojou-sama expirait de soulagement. Mais ce n’était pas le moment de se détendre.

« C’est si nous ne sommes pas trompés par les changeurs de monnaie, » déclarai-je.

« Les changeurs de monnaie...? » demanda-t-elle.

Qu’est-ce que c’est ? Ojou-sama avait fait ce genre d’expression.

Peut-être qu’elle n’avait jamais utilisé son argent pour acheter quelque chose avant.

« Le patron de l’auberge et la station penseront que nous ne pouvons pas compter étant donné que nous sommes des enfants. Ensuite, ils pourraient ne pas nous donner le bon change. À ce moment-là, nous pourrons signaler leur erreur, et ils nous rendront la somme correcte. Mais si nous ne savons pas comment compter..., » expliquai-je.

« Que se passera-t-il si nous ne pouvons pas compter ? » me demanda-t-elle.

« Et bien, nous ne serons pas en mesure d’obtenir une calèche, et nous allons nous faire attraper par ces hommes..., » expliquai-je.

Ojou-sama tremblait à nouveau, c’était comme si elle avait un besoin pressant.

« Ojou-sama. Les toilettes sont juste là, » dis-je.

« Je-J’ai compris. »

« Pendant ce temps, je vais aller dehors, » dis-je.

Au moment où j’avais voulu sortir de la pièce, ma manche avait été tirée.

« Ne-ne me laisse pas seule, » supplia-t-elle.

Après être restés à côté d’elle quand elle faisait ses besoins, nous sortîmes des toilettes. Les hommes semblaient être partis.

Je ne suis pas sûr qu’ils continuaient à nous chercher dehors ou dans la ville. Si on nous découvrait, je pourrais tout simplement utiliser toute ma magie pour les immobiliser.

J’avais prié dans l’espoir de les vaincre, et j’avais attendu à un carrefour en même temps. Une fois que le temps fut écoulé, nous avions remis l’argent au chauffeur et nous étions montés dans la calèche.

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Un commentaire :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!

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