Mushoku Tensei – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 2

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Chapitre 1 : La jeune femme violente

Partie 2

Et ainsi, elle et moi nous nous étions rencontrés.

...

Cette musaraigne était vraiment hautaine.

La première fois que je l’avais vue, j’avais fait ce jugement.

Elle était plus âgée que moi de deux ans. Le coin de ses yeux était soulevé, et elle avait des cheveux ondulés. Sa couleur de cheveux était le cramoisi, c’était comme si quelqu’un l’avait peinte d’un rouge pur.

En deux mots : Totalement explosif.

Peut-être qu’elle deviendrait jolie, mais la plupart des gars vont penser : « C’est impossible entre toi et elle ».

Peut-être un Mec plus naturel... Nan, pas même ce type d’homme.

En tout cas, elle était dangereuse. Chaque cellule de mon corps me criait de ne pas m’approcher d’elle.

« Ravi de vous rencontrer. Je m’appelle Rudeus Greyrat. »

Mais, en tout cas, je ne pouvais pas m’enfuir.

J’allais utiliser ce que j’avais appris tout à l’heure.

« Hmph ! »

Elle reniflait de la même façon que son grand-père l’avait fait dès le premier regard. Elle se tenait avec ses deux pieds plantés au sol, me regardant avec une attitude condescendante. Me regardant d’en haut.

Elle était plus grande que moi.

Elle affichait une attitude malheureuse après m’avoir vu et dit :

« Que diable ? N’es-tu pas plus jeune que moi ? Est-ce que tu crois sérieusement que je vais laisser quelqu’un comme toi m’enseigner ? »

Wah wah blah. Sa fierté semblait être très élevée.

Mais je ne pouvais pas me retirer de cela.

« Je pense que cela n’a rien à voir avec l’âge. »

« Qu’est-ce que tu as dit !? Tu oses argumenter avec moi !? »

Sa voix était si forte. Mes tympans étaient sur le point de se briser.

« C’est simplement quelque chose qu’Ojou-sama ne peut pas faire, que je peux faire. »

Cela dit, les cheveux d’Ojou-sama semblaient tourner droit, je n’avais jamais vu avant ça une quelconque personnification de la colère aussi réaliste.

C’était complètement effrayant.

Guh. merde. Pourquoi devais-je avoir peur d’une enfant qui n’a même pas dix ans ?

« Quoi ? Tu es trop arrogant. Est-ce que tu sais qui je suis ? »

« Vous êtes ma cousine la plus âgée. » Je cachais ma peur et répondis.

« Cousine...? Qu’est-ce que c’est ? »

« La fille du cousin de mon père. Vous pouvez dire que vous êtes la fille de mon Grand-Oncle. »

« Quel genre de propos incohérents est-ce ? »

Était-ce quelque chose d’incorrect ?

Eh bien, peut-être que dire le nom du parent était plus facile.

« Avez-vous entendu parler d’un certain Paul ? »

« Comment peut-il être possible que je l’aie entendu avant ?! »

« Est-ce vrai ? »

J’étais surpris qu’elle ne connaisse pas ce nom. En tout cas, je lui en parlerai. Tu dois continuer à parler. Le dieu des solutions avait dit cela.

À l’instant suivant où je pensais à cela, Ojou-sama leva la main.

Bam !

« ... Hein ? »

C’était trop soudain, l’Ojou-sama me frappa tout à coup. Mon esprit était un peu confus, alors je lui demandais.

« Pourquoi m’avez-vous frappé ? »

« Parce tu es très arrogant pour une personne plus petite que moi ! »

« Oh, je vois. »

La joue qui avait été touchée piqua. Ça faisait vraiment mal...

La deuxième image : la violence. Je n’avais vraiment pas le choix. Puis, je frappai en retour.

« Hah !? »

Je n’avais pas attendu sa réponse et je l’avais giflée.

Pu !

Cela avait l’air vraiment bizarre.

C’était probablement que je n’avais pas l’habitude de gifler. Bref, oublions cela. Ça faisait probablement encore mal.

« Quand vous frappez les gens, ça fait mal. »

Tu comprends maintenant... ? Alors que je me préparais à le dire, j’avais vu Ojou-sama lever le poing en furie.

Le roi Deva [1], elle était exactement de la même espèce.

Sans attendre de lui dire le fond de ma pensée, elle me frappa. Je trébuchais en arrière, et elle continua avec un coup de pied.

Mon corps entier vola en arrière, après cet impact sur ma poitrine. L’instant d’après, elle me chevaucha. Mes mains étaient bloquées avec ses jambes.

Ahh  ? Je ne pouvais pas bouger ?

« Attendez, hé. » Ma voix maladroite était couverte par les hurlements de fureur de l’Ojou-sama.

« Tu m’as vraiment attaqué ! Je vais te le faire regretter ! »

Les coups de poing continuèrent de voler.

« Ahh, a-arrêtez, hein, non, arrêtez ça. »

Après le 5e coup de poing, j’utilisais finalement la magie et m’échappais d’elle.

Je tenais mes jambes tremblantes et me levais. Je levais mes mains et me préparais à utiliser la magie pour l’engager.

J’utilisais une onde de choc magique contre le visage d’Ojou-sama.

« ... Non, rien ne pourra être pardonné. »

Le visage d’Ojou-sama reçu le coup et vola vers le haut, mais elle ne s’arrêta pas un instant, et se mettais à courir comme un monstre.

Après avoir vu cette expression, je me rendis compte que j’avais tort. Je m’enfuis rapidement d’une manière acrobatique.

Ce n’était pas un Ojou-sama arrogante. Cela ressemblait plutôt à un protagoniste d’un manga genre délinquant.

Peut-être que je pouvais utiliser la magie pour la battre sans raison. Mais elle ne m’écouterait absolument pas.

Et une fois qu’Ojou-sama sera ressuscité, elle me retrouvera pour se venger.

Je peux essayer d’utiliser ma magie pour l’éliminer chaque fois, mais elle ne ressentira qu’un simple contretemps.

Et elle était différente d’une héroïne. Peu importe à quel point un acte était ignoble, elle l’utilisera certainement. Comme de jeter un vase du deuxième étage, ou se cacher dans un coin et utiliser une épée de bois pour me frapper...

Elle utilisera tout ce qu’elle avait, et sa vengeance sera décuplée.

Et elle n’aura pas de pitié.

Ce n’était pas une blague. Je ne pouvais pas utiliser la magie de guérison si je ne l’incantais pas. Et si la bataille ne finissait pas, elle ne m’écouterait jamais.

Utilisant la force brute contre elle, ce n’était pas une option que je pouvais choisir cette fois-ci.

Et bien, nous pouvons reprendre notre récit maintenant.

Après cela, Ojou-sama se lassa et abandonna la recherche, et retourna dans sa chambre.

Elle ne m’avait pas découvert.

Mais elle m’avait presque trouvé. Quand cette diablesse aux cheveux roux marchait devant mes yeux, je ne pouvais pas sentir que j’étais vivant. Je n’avais jamais pensé que j’éprouverais les sentiments d’un personnage de film d’horreur.

Quand je retournais devant Philip, épuisé, ironiquement il me souriait.

« Comment était-ce ? »

« Rien ne fonctionne. »

Je pleurais à moitié en répondant. Quand j’avais été frappé par elle, j’avais presque pensé que je serais tué. Quand je m’étais échappé, j’avais failli pleurer.

Je n’avais pas vécu cela depuis très longtemps, et quand je pensais à cela, je m’étais souvenu de tout, c’était il y a si longtemps, ce qui signifiait que j’avais déjà vécu quelque chose comme ça.

Et encore. Ce n’était pas un traumatisme psychologique.

« Alors, abandonnez-vous ? »

« Je ne vais pas abandonner. »

Je n’avais rien fait. Si j’abandonnais si vite, cela ne signifierait-il pas que je n’étais vraiment bon à rien ?

« Je dois vous demander quelque chose. »

Je baissais la tête vers Philip avec force. J’avais besoin de faire savoir à cette bête le sens de la vraie terreur.

« J’ai compris. Thomas, vas-y et fais les préparatifs. »

Philip instruisit le majordome, qui quitta ensuite la pièce.

« Revenons sur ce sujet. L’idée à laquelle vous pensiez était vraiment intéressante. »

« Est-ce vrai ? »

« Oui. Tu es le seul parmi les tuteurs qui a eu un plan aussi vaste. »

« ... Pensez-vous que cela va fonctionner ? »

Je me sentis un peu mal à l’aise.

Puis-je dompter cet Ojou-sama avec mes petits tours ?

Philip haussa les épaules.

« Cela dépendra de vos efforts. »

Il avait complètement raison. Ainsi, le plan fut exécuté.

~3~

J’entrais dans la pièce qui m’avait été attribuée, et il semblait y avoir une grande quantité de marchandises de haute qualité partout. Un grand lit gigantesque, des meubles aux lignes complexes, de belles fenêtres et des étagères modernes.

Si j’ai du coca et un PC, je pouvais vivre ici heureux pour le reste de ma vie de NEET.

C’était une pièce agréable.

Peut-être parce que je portais le nom de Greyrat, ils m’avaient préparé cette chambre spécialement pour moi, et ne m’avaient pas donné une chambre de domestique.

En parlant de serviteurs. Je ne savais pas pourquoi il y avait tant de servantes qui étaient issues des races bestiales.

Dans ce pays, j’avais entendu dire que les races démoniaques étaient discriminées. Les races de bêtes sont-elles une exception ?

« Haa ... Va au diable Paul. Tu m’as envoyé dans un sacré merdier. »

Je m’asseyais sur le lit, mes forces m’abandonnèrent, et je me tenais ma tête qui ressentait une douleur continue.

L’endroit où j’avais été frappé faisait toujours mal.

Je murmure un chant pour lancer la magie de guérison afin de guérir mes blessures.

« Mais, comparé à ma vie précédente, ça allait. »

Quand on m’avait chassé de la maison, on avait utilisé la même procédure, mais cette fois, c’était différent, et je n’avais pas besoin d’errer dans les rues. C’était une différence notable.

Paul avait arrangé ma vie correctement. Un travail et un toit. N’y avait-il pas aussi de l’argent de poche ? C’était déjà un niveau de soins incroyable. Si mes frères et sœurs l’auraient fait dans ma vie passée, peut-être que j’aurais pu me rapprocher d’eux.

Pour m’aider à trouver un travail, à m’offrir un endroit pour vivre, à veiller sur moi et à ne pas me laisser courir...

Non, c’était encore insuffisant.

Un NEET de 34 ans sans aucune expérience du travail. Ils n’avaient pas d’autre choix que de m’abandonner.

De plus, même si soudainement, ils avaient fait quelque chose comme ça, je ne pouvais que paresser. Je n’aurais probablement même pas eu envie de travailler.

En m’éloignant de mon amour (ordinateur), j’aurais pu même me suicider.

Seulement maintenant, tout fonctionnait. Un travail avait été trouvé et ma détermination à gagner de l’argent était présente. Tout marchait maintenant.

Même si cela avait été fait par la force brute, le moment avait été très bien choisi. J’aurais pu blâmer Paul à tort. Mais qu’est-ce que c’était ? Cette créature folle et violente. C’était la première fois ans que je voyais ça en 40 ans d’existence.

Je ne pouvais utiliser que ces deux caractères kanji pour la décrire. C’était l’incarnation de la violence.

C’était comme une marmite d’eau bouillante. Cela m’avait presque causé un traumatisme. J’avais presque, ou peut-être que vous pouviez déjà dire que j’avais fait dans mon froc.

« Il se pourrait que quoi que je fasse, elle devienne folle. »

Il semblerait même qu’elle va juste me voir comme « l’ennemi » et devenir folle. Je n’étais qu’une cible de cet Ojou-sama. Je serai écartelé.

« ... Pas étonnant qu’elle avait été chassée de l’école. »

La façon dont elle avait attaqué les gens ne pouvait être considérée comme une bonne pratique.

C’était un moyen de battre les gens. Peu importe si l’adversaire pouvait ou ne pouvait pas riposter, elle allait juste les frapper sans retenue.

Même si elle n’avait que 9 ans, la manière qu’elle utilisait pour que les gens se sentissent impuissants était trop pratiquée.

Pouvais-je enseigner à quelqu’un comme elle ?

Philip et moi en avions discuté.

Laissez-la se faire kidnapper et expérimenter l’impuissance.

Et puis, je vais la sauver. Elle me respectera ensuite, et recevra docilement mes enseignements.

Le plan semblait simple, mais je connaissais le processus de base.

Si elle ne faisait pas quelque chose d’inattendu, elle devrait progresser doucement. « Un autre exemple du sens inversé probable a permis de résoudre un certain nombre de cas. »

Mais sera-t-elle vraiment douce ?

Son niveau de violence dépassait mon imagination. Utilisant toute sa force pour rugir et crier. Mordant sur sa proie, puis la déchirant en morceaux.

Cette expérience terrassera cette violence.

Si elle était kidnappée, ne ressentira-t-elle rien ?

Si je la sauvais, va-t-elle avoir une expression comme si tout cela était attendu, et finalement dire : « Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt, déchet ? »

C’était probable, non c’était possible si c’était l’Ojou-sama.

Elle pourrait faire quelque chose d’inattendu, et je devais penser à une solution pour tout. Je devais y mettre toute ma détermination.

Peu importe comment, cela ne pouvait pas échouer.

Je continuais à y penser, à toutes les étapes pour faire fonctionner ce plan.

Mais en y réfléchissant, mes pensées sombraient dans un marécage.

« Dieu. S’il te plaît, permets-moi de réussir... »

Je ne pouvais que prier à la fin.

Et pourtant je ne croyais pas en Dieu.

Mais, comme beaucoup de Japonais, quand quelque chose arrivait, nous cherchions la protection de Dieu.

On disait quelque chose comme : « s’il te plaît laisse-moi réussir ».

Quand j’avais découvert que mon artefact divin (culotte) avait été oublié dans ma chambre, je pleurais. Mon dieu (Roxy) n’était pas là.

-- Statut --

Nom : Ojou-sama

Profession : Petite-fille du seigneur de Fedoa

Personnalité : Violente

Lorsque vous lui parlez : n’écoute pas

Langue : Seulement capable d’écrire son nom

Math : nombre à un chiffre

Magie : Pas même un scintillement

Épée : Élémentaire classé dans le style du Dieu de l’épée

Étiquette : Salutation dans le style de Boreas

Les gens qu’elle aime : Grand-père, Ghyslaine.

Notes

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Un commentaire :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!

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