Mushoku Tensei – Tome 1 – Chapitre 11

***

Chapitre 11 : Séparation

~1~

Cela faisait un mois que j’avais informé Paul que je voulais travailler.

Aujourd’hui, Paul avait reçu une lettre.

Je sentais qu’une réponse était sur le point de m’être donnée, alors je me préparais à ça.

Ce sera probablement après l’entraînement à l’épée, après le déjeuner ou peut-être le dîner.

Tout en y repensant, je continuais à m’entraîner sérieusement aux techniques d’épée.

~2~

Alors que je continuais à m’entraîner, Paul avait dit : « Rudi, je veux te demander quelque chose. »

« Qu’est-ce que c’est, père ? »

J’écoutais attentivement Paul avec une expression raide. Après tout, c’était mon premier emploi, ma vie passée incluse.

J’avais besoin de travailler durement.

« Eh bien... Ah. Si je voulais que tu te sépares de Sylphy, qu’en penserais-tu ? »

« Hmm ? Il est évident que je ne le voudrais pas. »

« C’est vrai. »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Non, rien du tout. Même si je te le disais, tu transformerais les choses du noir au blanc. »

À L’instant où il avait dit cela, Paul changea complètement.

Une soif de sang émana de lui au point que même avec mon niveau novice je pouvais le sentir.

« Eh !? »

« ... !! »

Paul fit un pas en avant en générant une pression silencieuse.

Mort, c’était le mot qui me traversait l’esprit.

J’utilisais instinctivement toute ma magie pour attaquer Paul. En utilisant la magie du vent et du feu en même temps, j’avais pu créer un vent explosif entre Paul et moi.

J’avais ensuite sauté en arrière alors que mes actes étaient amplifiés par le vent chaud qui me poussait en arrière. J’avais effectué cela à plusieurs reprises.

Avec Paul en tant qu’adversaire, il n’y avait aucune chance que je puisse gagner si je ne m’éloignais pas de lui. Et même si ce vent explosif me blessait, cela me permettrait de gagner de la distance si je pouvais effrayer l’adversaire.

Mais Paul ne fit aucune attention à cela, et il chargea en gardant toujours la posture qu’il avait précédemment.

Après tout, c’est inefficace !!

Même si je m’y attendais, je ressentais quand même de la terreur. Je devais passer à l’étape suivante de mes manœuvres d’évitement.

Toucher le dos m’est impossible, car mon adversaire avance trop vite.

Alors que je pensais instinctivement à cela, j’avais créé une onde de choc pour frapper mon corps sur le côté. Avec la force de l’onde de choc, mon corps vola sur le côté.

Le son du vent coupé me frôla l’oreille, faisant que mon corps ressentit des sueurs froides. Je vis l’épée de Paul frappé là où j’avais la tête plus tôt.

Bien.

Le premier coup avait été évité. Cet échange était plutôt avantageux. Même si la distance était encore très faible, je pouvais passer à l’étape suivante.

Je pouvais voir ma victoire.

J’avais affecté la terre ou mon père allait ensuite marcher dessus.

Paul marcha sur ce petit piège. Mais juste au moment où je pensais que cela marcherait, il déplaça instantanément son poids sur l’autre jambe, et continua à me charger sans délai.

Ce n’est pas suffisant si vous ne bloquiez pas les deux jambes en même temps !

J’avais alors créé un marais à mes pieds.

Avant de couler, je lançais un courant d’eau et j’avais glissé en arrière comme si je skiais.

Merde, c’est trop tard... !

Il était trop tard quand j’avais eu cette idée, car Paul s’avança sur la terre ferme au bord du marais.

La force avec laquelle il avait marché fit s’enfoncer le sol, mais il ne lui restait plus qu’à faire un pas de plus pour se rapprocher de moi.

« U, uahhh !! »

Dans la panique, j’avais utilisé l’épée pour engager un combat, c’était une tentative maladroite qui n’appartenait à aucun style.

Alors que je frappais avec l’épée avec une force brutale, je détectais un sentiment sournois et haineux sur mes mains

Ça a été dévié par le style du dieu de l’Eau...

Je savais que juste après la déviation du style du Dieu de l’Eau viendrait la contre-attaque. Mais même si je le sais, je ne pouvais pas y réagir.

Et comme une scène tournée au ralenti, l’épée de Paul pivota vers mon cou.

Ah, heureusement, c’est une épée en bois...

Ma conscience plongea dans les ténèbres alors que je sentis le coup sur mon cou.

~3~

Quand je me réveillais, je m’étais retrouvé dans une petite boîte.

Je sentis que les environs bougeaient en tremblant, et je supposais que j’étais à bord d’un moyen de transport quelconque

J’essayais de m’asseoir, mais je ne pouvais même pas bouger un doigt. Je baissais la tête, et je me retrouvais enveloppé dans des cordes comme un tapis de bambou.

Des couches et des couches d’un emballage serré.

Qu’est-il arrivé... ?

Je tournais mon cou et trouvais une énorme femme assise devant moi.

Une peau couleur chocolat, une tenue de cuir révélatrice, des muscles ondulants et pleins de cicatrices sur tout le corps.

Le port d’un bandeau sur le visage sculpté dégageait une sensation Anego.[1]

Cette femme ressemblait complètement à une guerrière amazone femelle d’une histoire de fantaisie. Elle avait aussi des oreilles de bête et une queue identique à celle d’un tigre. Sa fourrure était très épaisse.

Était-elle d’une race bestiale ?

Elle remarqua que je la regardais et croisa ses yeux avec les miens.

« Comment allez-vous, mon nom est Rudeus Greyrat. Je suis désolé de parler avec vous dans de telles circonstances. »

J’offrais mon nom en premier. Les bases de la conversation étant de parler en premier. Vous pouviez ainsi obtenir l’initiative si vous frappiez en premier.

« Pour le fils de Paul, je te trouve vraiment poli. »

« C’est parce que je suis aussi l’enfant de ma mère. »

« C’est vrai. Tu es aussi le fils de Zenith. »

Je me sentis légèrement soulagée quand je voyais qu’elle connaissait mes parents.

« Je suis Ghyslaine. S’il te plaît, donne-moi tes salutations à partir de demain. »

À partir de demain ?

De quoi parla-t-elle ?

« Erm, merci. S’il vous plaît, donnez-moi vos salutations aussi. »

« Aaa. »

En tout cas, j’utilisais la magie du feu pour brûler les cordes.

Tout mon corps souffrait. Était-ce parce que j’avais dormi dans une posture aussi douloureuse ?

Je m’étais étiré.

Un sentiment de liberté.

Même si j’étais déjà habitué à cette petite pièce en ne pouvant bouger que mes doigts, être attachée devant cette fille très regardable me faisait sentir un peu bizarre.

Je regardais mon environnement, et l’endroit où j’étais ne pouvait être décrit que comme une petite boîte.

Il y avait un endroit où s’asseoir, alors je m’asseyais en face de Ghyslaine.

Il y avait des fenêtres des deux côtés, et on pouvait regarder dehors. C’était une prairie que je n’ai jamais vue auparavant.

Comme prévu, j’étais dans un moyen de locomotion.

Les secousses étaient énormes, et j’avais l’impression que j’allais avoir mal au cœur si je restais dedans trop longtemps. Il y avait aussi un son venant de l’avant, probablement un cheval.

Ce qui signifiait que j’étais dans une calèche.

Pourquoi suis-je avec cette femme macho assis dans une calèche ?

... Hah !!

Était-il possible que j’eusse été enlevé par cette femme musclée ?

Voulait-elle m’apprécier comme un jouet pour son confort personnel ?

Non, je ne me souciais pas vraiment des femmes musclées, mais j’avais déjà donné mon cœur à une fille nommée Sylphy.

Pouviez-vous s’il vous plaît être douce la première fois... ?

Non non Non Non Non !!

C-C-Calme-toi. Je devais me calmer pendant ce temps.

Compter les nombres premiers pouvait me permettre de me calmer.

Les nombres premiers sont des nombres qui ne peuvent être divisibles que par un ou par eux-mêmes... C’est ce que le Prêtre [2], qui m’avait donné du courage, m’avait dit auparavant.

3, 5, puis 11 ? Quelle est la prochaine, 13 ? Ensuite, alors la prochaine est...

Je ne m’en souvenais plus !! [3]

Les nombres premiers, c’était tout ce dont j’avais besoin pour me calmer.

Calme-toi et réfléchis. Comment en étais-je arrivé à cette situation ?

Bien. Inspire profondément.

« En... robuste... »

Bon.

Réorganisons les choses dont je me souvenais.

D’abord, Paul m’avait soudainement attaqué et m’avait assommé, et une fois que je m’étais réveillé, je me retrouvais ligoté dans une calèche.

J’avais peur qu’il m’eût rendu inconscient pour une raison quelconque afin de me jeter dans une calèche. Il y avait une femme qui avait dit : « S’il te plaît, donne-moi tes salutations », dans cette calèche.

Pour en revenir à Paul, il m’avait dit quelque chose d’étrange avant de m’attaquer. Quelque chose à propos de quitter Sylphy. Que Sylphy était trop gentille pour toi. Qu’elle n’était pas mon genre !

C-Ce lolicon détestable... Est-ce qu’il essayait de mettre la main sur ma Sylphy ?

Attendez. Il n’avait pas dit quelque chose comme ça dans un second temps ?

Hmm ?

En ce qui concernait tout ce qui était en rapport avec Sylphy, je n’y comprenais rien.

Damnation. Tout était de la faute de Paul... !

Eh bien, laissez-moi essayer de comprendre ce qu’il se passait.

« Excusez-moi. »

« Tu peux m’appeler Ghyslaine. »

« Ah, alors appelez-moi Rudi. »

« Entendu. Rudi. »

On dirait qu’elle était un type qui ne plaisantait pas.

« Ghyslaine. Avez-vous entendu quelque chose de la part de mon père ? »

« Appelle-moi Ghyslaine. Tu n’as pas besoin de me vouvoyer. »

Ghyslaine le déclara tout en récupérant une lettre de sa poche, et elle me la donna. Je la pris, mais il n’y avait rien sur l’enveloppe.

« Paul m’a donné cette lettre. Tu dois la lire. Parce que je ne sais pas lire, tu dois le dire à haute voix. »

« D’accord. »

J’avais ouvert la lettre et commençai à lire.

« À mon cher fils, Rudeus.

Au moment où vous lirez cette lettre, je ne serai probablement plus dans ce monde. »

[Quoi !?]

Ghyslaine cria de surprise et se leva.

Le plafond de la voiture était étonnamment élevé...

« S’il te plaît, assieds-toi Ghyslaine. Il y a une suite. »

« Hm. Est-ce vrai. »

Elle s’assena docilement.

Je continuais à lire.

« ... C’est la première fois que je voulais essayer d’écrire une blague. Tu as été maltraité par moi, et après cela, tu as été mis inconscient et ligoté avec des cordes et jeté dans la voiture comme une princesse emprisonnée. Je pense que tu ne sais rien de ce qui s’est passé, et tu peux demander à cette femme à muscle... Même si je veux dire cela, le cerveau de cette femme est composé de muscles, de sorte qu’elle ne pourrait pas l’expliquer correctement. »

« Quoi !? »

Ghyslaine cria de colère et se leva.

« S’il te plaît, assieds-toi Ghyslaine. Les prochaines lignes sont des éloges sur toi. »

« Hm, est-ce vrai ? »

Elle s’asseyait docilement.

Je continuais à lire.

« Elle est une épéiste de niveau Roi.

Si tu veux apprendre les techniques de l’épée, tu ne trouveras personne de meilleur à moins d’aller dans les terres sacrées des épéistes. Sa force peut être garantie par Père. Je n’ai jamais gagné une fois contre elle... Sauf au lit. »

N’écris pas des trucs inutiles, imbécile de père.

Mais Ghyslaine avait l’air contente.

Ce mec était vraiment populaire.

Mais tu étais vraiment forte, Ghyslaine.

« Eh bien, en parlant de votre travail, tu es nommé tuteur à domicile pour la jeune lady qui réside dans la ville de Roa, dans la région de Fedoa. J’espère que tu pourras lui enseigner la langue, les maths et de la magie simple. C’est une femme extrêmement volontaire et violente au point où l’école lui a demandé de ne plus venir. Et jusqu’à présent, elle a chassé plusieurs tuteurs à la maison... Mais, je pense que si c’est toi, tu seras en mesure de le résoudre. »

Résoudre quoi ? C’était tellement irresponsable.

« Ghyslaine, est-elle très volontaire ? »

« Comment le saurais-je? Je ne suis pas cette jeune femme.  »

« C’est vrai. »

Je continuais la lecture.

« Cette femme est la garde du corps engagée pour la jeune lady et sa tutrice à l’épée. Elle semble vouloir que tu enseignes à la jeune femme la magie et la langue, en échange elle t’enseignera l’escrime. S’il te plaît, ne te moque pas d’elle sur le fait des muscles pour cerveau. Elle deviendrait sérieuse (Rires). »

« Quoi... ? »

Il y avait une veine qui sortait du front de Ghyslaine.

Cette lettre pourrait expliquer la situation, mais en même temps, elle essayait probablement d’obtenir l’approbation de Ghyslaine.

Quelle relation avait ces deux-là ?

« Même si ses capacités d’enseignement ne sont pas bonnes, cela en vaut vraiment la peine si tu peux économiser sur les frais de cours. »

Des frais de leçon, je vois, je dois apprendre les techniques d’épée de cette personne. Parce que Paul appartient au type instinctif, il m’avait aidé à trouver un meilleur professeur.

Ou avait-il éprouvé du désespoir pour moi qui ne m’améliorait pas du tout ?

Pouvais-tu s’il te plaît prendre la responsabilité jusqu’à la fin... ?

« De combien aurais-tu besoin habituellement si l’on voulait apprendre de toi, Ghyslaine ? »

« 2 Pièces d’Or Asuran pour 1 mois. »

2 pièces d’or Asuran !!

Même si ce n’était que Roxy, elle ne recevait que 5 pièces d’argent Asuran par mois.

C’était 4 fois le montant. Je vois, cela en valait vraiment la peine.

Juste pour information, une personne pouvait vivre pendant un mois avec environ 2 pièces d’argent Asuran.

« Tu vas rester dans la maison de la jeune fille pendant les 5 prochaines années pour lui apprendre.

Au cours de ces 5 années, il t’est interdit de rentrer à la maison ou d’écrire des lettres. À cause de toi, Sylphy est incapable de devenir indépendante. Non seulement cela, mais je te force à vivre séparé d’elle, même si tu en deviens dépendant. »

« Quoi...? »

Eh, pourquoi ?

Attendez.

... Eh ?

Tu plaisantais, j’espère ? Je ne pourrai pas rencontrer Sylphy pendant 5 ans ?

Et je ne pouvais pas lui écrire des lettres ?

« Qu’est-ce qui ne va pas ? As-tu été séparé de ton amoureuse, Rudi ? »

J’avais affiché un visage empli de désespoir à Ghyslaine qui semblait me parler d’une manière agréable.

« Non, j’ai été chassé de la maison par un père qui n’agit pas comme un adulte. »

Je n’avais même pas eu le temps de lui faire mes adieux.

Tu l’avais vraiment fait, Paul.

« Ne sois pas si triste, Rudi. »

« Euh. »

« Quoi ? »

« Je pense que je souhaiterais que tu m’appelles Rudeus. »

« Ah, j’ai compris. »

Mais une fois que j’y pensais rationnellement, Paul avait fait les choses d’une manière juste.

En effet, si Sylphy grandissait de cette manière, elle pourrait devenir comme une Osananajimi [4] dans un Eroge [5] mal fait. Toujours collée au protagoniste, et traitant le protagoniste comme s’il était le centre du monde, pour n’être qu’un second rôle tournant autour de lui. Un personnage sans identité propre.

Si c’était dans mon ancien monde, avec le fait de s’entendre avec des amis à l’école, cette dépendance disparaîtrait progressivement au cours du processus d’apprentissage, mais Sylphy n’avait pas d’amis à cause de sa couleur de cheveux.

Même après 5 ans, la possibilité qu’elle se colle à moi était très grande.

Même si cela me convenait, les adultes des environs ne le penseraient pas ainsi, ce qui est bon. Ce n’était pas un mauvais jugement.

« En ce qui concerne ton salaire, tu recevras 2 pièces d’argent d’Asuran chaque mois. Même si c’est moins cher que la moyenne des tuteurs à domicile, c’est beaucoup d’argent de poche pour un enfant. Si tu es libre, va en ville pour apprendre à utiliser l’argent. Une chose à propos de l’argent, c’est que si tu ne l’utilises pas normalement, tu ne l’utiliseras pas bien en cas d’urgence. Bien que je pense que mon fils l’utilisera toujours bien même s’il n’apprend pas à... Ah, même si tu fais une erreur, ne l’utilise pas pour acheter des femmes, d’accord ? »

Je t’avais déjà dit de ne pas écrire de truc inutile.

Qu’est-ce que cela ? Quelque chose comme le ost *ich club ? [6]

S’il te plaît, ne fais pas ça.

« Et alors. Après 5 ans, si tu n’abandonnes pas l’enseignement de la langue, des mathématiques et de la magie envers la jeune fille, à titre de récompense spéciale, l’employeur paiera les frais universitaires équivalant à 2 personnes. Tel est le contrat. »

Je vois.

Durant ces 5 années, si je prenais le travail de tuteur à la maison sérieusement, il accomplirait ce que je voulais faire.

« Eh bien, Sylphy pourrait ne pas vouloir te suivre 5 ans plus tard, et ta passion pourrait se refroidir et changer de cœur. Nous allons persuader Sylphy de prendre ce sujet très au sérieux. » 

Persuader sérieusement... J’avais un mauvais pressentiment. Papan. [7]

« Je te souhaite bonne chance durant ces 5 ans. Apprendre toutes sortes de choses dans un nouvel endroit, et atteindre les plus hauts sommets.

... Le plus intelligent des pères, Paul. »

Quelle intelligence... !?

N’as-tu pas utilisé la force brute !!?

Mais cette fois, son jugement m’avait fait lever mon chapeau.

Faire des choses pour moi, et aussi pour Sylphy.

Même si Sylphy pourrait être tranquille, si elle ne résolvait pas les choses d’elle-même, elle ne pourra jamais grandir, peu importe le moment.

Ce n’était pas correct de ne compter que sur moi.

« Paul t’aime vraiment, » dit Ghyslaine. Je riais avec ironie et réponds :

« Nous étions plutôt froids avant cela. Mais une fois qu’il a vu que nous étions assez similaires, il s’est rapproché de moi. Mais, Ghyslaine, n’es-tu pas similaire... »

« Hm ? Et moi ? »

J’avais lu la dernière ligne.

« PS : Si la jeune lady est d’accord avec toi, tu peux lui mettre le grappin dessus, mais la femme musclée est ma femme, alors ne la touche pas. »

« Qu’a-t-il dit ça ? »

« Hmm. Envoie cette lettre à Zenith. »

« Entendu »

Juste comme ça, je devais partir pour la plus grande ville de la région de Fedoa, Roa.

Même si j’avais beaucoup d’idées sur ce sujet, j’allais les mettre de côté. Je devrais me réveiller un peu. Hmm, c’était mieux ainsi. Je ne pouvais pas être avec Sylphy, donc je n’avais aucun regret. Hmm.

Je ne cessais de me le dire.

{Mais je veux vraiment la voir au moins une fois par an...}

Mon cœur avait encore quelques réserves.

~4~

Point de vue de Paul

C-C’était dangereux...

Je regardais mon fils qui s’était évanoui et mes chaussures souillées.

Parce qu’aujourd’hui était le dernier jour où je lui apprendrais comment utiliser l’épée, je voulais agir sérieusement pour l’effrayer en montrant ma dignité de père, mais je n’imaginais pas qu’il utiliserait la magie contre moi avec des réflexes aussi rapides.

Ne pas m’attaquer, mais retenir mes mouvements en utilisant la magie, de plus, c’était chaque fois des types différents de magie

Comme prévu de mon fils. Son sens du combat est incroyable.

Même si c’était juste un instant, j’ai dû utiliser ma technique me permettant de faire trois actions rapidement afin de le prendre complètement par surprise.

Surtout sur la dernière étape. Si j’avais eu une quelconque hésitation, mes jambes auraient été retenues et j’aurais immédiatement été vaincu.

J’avais dû agir ainsi contre un magicien. S’il y avait d’autres compagnons, ils auraient couvert sa gauche et sa droite pour le protéger. Ou s’il était plus loin, j’aurais eu besoin d’un quatrième pas.

Si l’on se réfère uniquement au contenu, alors j’avais perdu.

Même si vous le jetiez juste dans un groupe pour explorer un donjon, il serait assez utile en tant que magicien.

Comme prévu d’un génie qui a fait perdre sa confiance à une magicienne classé Sainte de l’Eau...

Mon fils était vraiment terrifiant.

Mais, j’étais ravi.

Dans le passé, je n’aurais ressenti que de la jalousie quand quelqu’un était plus talentueux que moi, mais de façon inattendue, quand il s’agissait de mon fils, je me sentais uniquement heureux.

Ah, ce n’est pas le moment de parler de ça. Si je ne me dépêche pas, Rawls et les autres allaient tous venir.

J’attachais rapidement mon fils inconscient avec la corde et je le jetais dans une voiture à cheval qui venait d’arriver, le timing était juste, Rawls arriva.

Sylphy était là aussi.

« Rudi !? »

Sylphy voyant Rudi qui était ligoté prévoyait de le sauver. Subissant soudainement sa magie classée intermédiaire et ses incantations silencieuses, et même si je les évitais facilement, sa magie avait de la vitesse et de la puissance, en plus de l’incantation silencieuse.

Si c’était quelqu’un d’autre, il serait probablement mort.

Que diable avait enseigné Rudi ?

Je passais la lettre à Ghyslaine, plaçait Rudi dans la calèche et demandait au chauffeur de partir.

Je regardais vers le côté, et je vis Rawls qui était agenouillée à côté de Sylphy, lui apprenant quelque chose. C’est vrai. L’enseignement était le travail des parents. La portion qui avait été donnée à Rudi devait être récupérée par ces propres mains, Rawls.

Je soupirais et utilisais des yeux chauds pour les regarder, puis j’entendis la voix de Sylphy dans le vent.

« Je comprends. Je vais devenir forte pour aider Rudi... !! »

Mmm, tu es aimé, mon fils.

Voyant cette scène, mes deux femmes sortirent de la maison.

Parce que c’était dangereux, je leur avais dit de regarder de l’intérieur de la maison, mais elles venaient probablement de sortir maintenant pour le voir partir.

« Ah, mon mignon Rudi part. »

« Madame. C’est une formation. »

« Je sais Lilia. Oooh, ooh Rudeus !! Vas-y et prends ton envol, mon enfant !! Pauvre moi dont l’unique enfant lui a été arraché !! »

« Madame, le jeune maître n’est plus le seul enfant. »

« C’est vrai. Il y a déjà deux sœurs. »

« Deux... !! M-Madame !! »

« C’est bon Lilia. J’aimerai aussi ton enfant !! Parce que, moi aussi, je t’aime !! »

« Oh !! Madame, moi aussi !! »

Elles interprètent une telle scène en voyant le chariot à cheval.

Parce que Rudeus excellait tellement, ces deux-là ne devraient pas s’inquiéter autant. Mais en revenant à elles, elles avaient une si bonne relation. Ce serait bien si elles étaient aussi bonnes avec moi, ou devrais-je dire, je serais heureux si elles ne travaillaient pas si bien ensemble pour me harceler.

« Mais quand les autres enfants grandiront, Rudi ne sera pas là... »

Rudi semblait avoir l’intention d’être un grand frère plus gentil, c’était dommage.

L’amour de mes filles mignonnes sera monopolisé par moi.

Ho ho.

Attends une minute. Après cela, Rudeus recevra une formation de la talentueuse entraîneuse épéiste de niveau Roi Ghyslaine.

Et 5 ans plus tard, il aura 12 ans. Son corps sera au top de ces capacités. Une fois de retour, il pourra utiliser la magie et faire une simulation de combat avec moi. Serai-je capable de gagner contre Rudeus ?

Oh merde. Ma dignité de père sera en péril dans cinq ans.

« Depuis que Rudeus est parti, je voudrais commencer à m’entraîner un tout petit peu. »

Zenith montra un regard surpris. Lilia chuchota dans les oreilles de Zenith.

« C’est parce qu’il a failli perdre face au jeune maître Rudeus. Il sent le danger maintenant. »

« Il a toujours été comme ça. Il ne fera pas d’effort à moins qu’il ne perde presque. »

OK. La dignité de ce père était déjà en danger.

Eh bien, ce n’est pas vraiment une préoccupation quand il s’agit de la dignité.

Parce que je savais à quoi ressemblait un père qui montrait toujours sa dignité, je pensais au fond de mon cœur que je serais un homme d’âge moyen inutile qui aurait constamment des problèmes avec les femmes. Le but était un père qui se souciait sans être autoritaire. Au moins avant que mes 3 enfants deviennent des adultes.

Je regardais Zenith.

Son corps était assez en forme pour laisser les gens sentir qu’elle n’avait pas donné naissance deux fois...

Eh bien, cela sera prolongé jusqu’à ce qu’elle ait le quatrième ou le cinquième.

Mettre de côté l’idée d’avoir le quatrième ou tout ce qui touche à ce sujet.

Rudeus...

Je n’aimais pas non plus cette méthode.

Mais, même si je te le disais tu ne m’aurais pas écouté, et je n’avais pas assez confiance en moi pour te persuader.

Mais regarder et ne rien faire serait un échec en tant que parents. Comme je n’avais pas assez de capacité, je ne pouvais que demander à d’autres personnes, et c’était tout. Même si je l’avais fait avec la force brute, intelligent comme tu l’étais, tu devrais être capable de comprendre que...

Non, même si tu ne comprenais pas ça, c’était bon.

Les choses qui arriveront ne seront pas expérimentées dans ce village. Même si vous ne comprenez pas, réagisse simplement aux choses en face de toi et cela deviendra ta force.

Alors, déteste-moi.

Déteste-moi et maudit celui contre lequel tu n’étais pas capable de t’opposer.

C’est ainsi que j’avais grandi, avec mon père qui m’oppressait.

Puisque j’étais incapable de m’opposer à mon père, j’avais quitté ma maison.

J’avais regretté et réfléchi dessus. Je ne souhaitais pas que tu expérimentes la même chose.

Mais j’avais la force de quitter la maison. Même si je ne savais pas si cette force pouvait vaincre mon père, j’avais la femme que je voulais, je protégeais les choses que je voulais protéger, et au moins j’avais pu réprimer mon jeune fils.

Si tu voulais t’opposer à moi, alors vas-y.

Après avoir ramené de la force.

Rassemble assez de force pour ne pas perdre contre ce père brutal.

Regardant la voiture à cheval de Rudeus, Paul pensait cela en lui-même.

Notes

  • 1 Chef de gang ou yakuza. TL : Anego = dans ce contexte, elle est comme le chef d’un gang ou yakuza.
  • 2 Prêtre fait référence au personnage de Enrico Pucci dans le manga Jojo’s Bizarre Adventure
  • 3 De mémoire les nombres premiers sont : 1,2, 3,5, 7,11, 13,17...
  • 4 Pour rappel c’est un ami d’enfance, qui nous connaît parfaitement de cœur, à cause des émotions vécues dans la petite enfance
  • 5 Pour rappel ce sont des jeux en ligne pour adultes (EROtic GamE)
  • 6 Les Japonais n’ayant pas le droit de mettre de références, il s’agit ici de l’ostrich club : c’est un spectacle comique à trois composé d’un chef qui distribue des rôles, un homme intègre (tsukkomi) et un homme drôle (boke).
  • 7 Effet sonore du cœur qui saute un battement.

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.
    -« « PS : Si la jeune lady est d’accord avec toi, tu peux lui mettre le grappin dessus, mais la femme musclée est ma femme, alors ne la touche pas. » »
    Donc Paul a couché avec toutes les filles de son/sa … (commet bien traduire party… Si vous avez pensé fête, je en se moment en train de m’imaginer vous coller une baffe pendant que je fais un facepalm) et s’est marié avec la plus dur à conquérir. Je plein les mecs avec lui vu qu’en plus il est possessif.

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