Mushoku Tensei (LN) – Tome 3 – Chapitre 10

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Chapitre 10 : L’achèvement du premier travail

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Chapitre 10 : L’achèvement du premier travail

Partie 1

Maintenant… c’est l’heure du petit interrogatoire.

Qui dois-je interroger en premier, l’homme ou la femme ?

La dame aux yeux d’insecte était en ce moment clairement terrifiée. Elle faisait des bruits étouffés et essayait désespérément de s’éloigner de nous. Si j’enlevais son bâillon maintenant, j’avais l’impression qu’elle se mettrait à balbutier un tas d’absurdités frénétiques. Il semblerait plus intelligent d’attendre qu’elle se calme un peu.

Quant à l’homme-lézard… Je ne savais pas vraiment si son expression avait beaucoup changé, avec le visage reptilien et tout. On aurait dit qu’il était un peu pâle, mais il avait aussi l’air d’observer attentivement ce qui l’entourait. Ses yeux passèrent du visage d’Éris à celui de Ruijerd, puis au mien. J’avais l’impression que son esprit était complètement concentré sur la question de savoir comment il pouvait s’en sortir vivant.

C’était vraiment dommage que Ruijerd ait tué leur pote. Un dur à cuire comme lui aurait été le plus facile à casser.

À ce stade, on devrait peut-être enlever leurs deux bâillons en même temps ? Nous pourrions emmener l’un d’entre eux dans une autre pièce, les interroger séparément, puis comparer leurs réponses par la suite.

Ouais, essayons de faire comme ça.

« Éris, reste ici et surveille cette femme pour nous, d’accord ? »

« Compris », répondit Éris d’un signe de tête énergique.

J’avais mis l’homme-lézard sur ses pieds et je l’avais rapidement fait sortir de la pièce. Une fois que nous étions assez loin dans le couloir pour que nos voix ne puissent pas atteindre son ami, je m’étais arrêté et lui avais enlevé son bâillon, en m’assurant de ne pas lui donner la moindre chance de me mordre.

« J’ai des questions auxquelles j’aimerais que tu répondes. »

« Bien sûr, bien sûr ! Je vous dirai tout ce que vous voulez savoir ! Ne me tuez pas ! »

« Très bien. Une fois que tu auras tout dit, je te laisserais partir. »

« Eek ! »

J’avais vivement souri pour tenter de le rassurer, mais pour une raison quelconque, l’homme-lézard recula, terrorisé. Il n’était peut-être pas aussi calme que je le pensais au départ.

« Pourquoi avez-vous tant d’animaux en cage dans ce bâtiment ? »

« Nous… les avons ramassés dans la rue. »

« Hmm ! C’est vraiment impressionnant ! Et où les avez-vous tous trouvés exactement ? »

« Euh, eh bien, je veux dire… »

Les yeux de l’homme passèrent du visage de Ruijerd au mien. Avait-il vraiment l’intention de continuer à mentir à ce stade ?

« Juste… dans la ville… »

OK, c’est à peine si on peut qualifier cela de mensonge. Ce type avait un visage intelligent, mais peut-être qu’il n’était pas si brillant que ça.

« Wôw, sans blague ! Il doit y avoir des animaux qui traînent partout, hein ? »

Je m’arrêtai un moment, puis le fixai de mon regard le plus féroce.

« Écoute, mon pote. Tu penses que je suis stupide juste parce que je suis un enfant ? »

« Non, non ! Pas du tout ! »

Ouais, ça n’avait pas vraiment marché. Avec ce corps, toute tentative d’intimidation semblait ridicule. Après tout, je n’avais que dix ans. Ah, eh bien. Je supposais que j’allais devoir lui faire un peu peur.

« Explosion. »

D’un claquement de doigts aiguisé, j’avais déclenché une petite flamme ardente juste devant le visage de l’homme.

« Gaaah ! Yowch ! »

Ça lui avait bien brûlé le bout du nez.

« Qu’est-ce que tu fous, mec !? »

Naturellement, j’avais choisi d’ignorer cette question.

« Rends-nous service à tous les deux et réfléchis un peu plus à tes réponses. Tu ne veux pas mourir, pas vrai ? »

L’homme-lézard trembla, se souvenant probablement du moment où Ruijerd assassina son partenaire.

À ce moment-là, il m’était finalement venu à l’esprit que toute notre conversation là-bas avait été dans la langue du Dieu Démon. J’avais parlé de Ruijerd et des Superds dans une langue que ces gens pouvaient évidemment parler.

Ah eh bien. S’ils le savent, alors ils comprennent. Autant essayer d’utiliser ça à notre avantage.

« Ce n’est pas une blague. Mon ami se teint les cheveux en bleu, mais il est vraiment le seul et unique Dead End. Et je ne suis pas aussi jeune que j’en ai l’air. »

« Sérieusement… ? »

« Nous sommes le même genre de personnes que vous, d’accord ? Sois juste honnête avec nous. Peut-être qu’on peut même vous aider. »

Peut-être pas, mais voyons ce qui se passe.

« Mais… Eeek ! »

L’homme-lézard jeta un coup d’œil à Ruijerd, pour détourner immédiatement le regard. Il avait probablement le regard mauvais.

« Allez, crache le morceau. Que faisiez-vous ici ? »

« Nous… Nous attrapons les animaux de compagnie des gens… »

« Pourquoi le faisiez-vous ? »

« On attendait que leurs propriétaires fassent une demande… puis on ramenait les animaux et on faisait comme si on venait de les retrouver… »

« Hmm. Je vois. »

C’était probablement la vérité. Je n’avais aucune preuve de cela, mais c’était logique et cela semblait cohérent avec tout ce que nous avions vu.

La demande qui nous avait amenés ici avait été déposée par une jeune fille innocente, mais vous obtiendriez probablement occasionnellement une belle somme de la dame riche désespérée de retrouver sa petite choupette Christine. Bien que les tâches de guilde semblaient être rémunérées dans une fourchette déterminée en fonction de la difficulté, peut-être que les clients de ce genre offraient parfois des bonus spéciaux à côté. Avec un peu de chance, vous pourriez peut-être gagner votre vie en « trouvant » des animaux toute la journée.

« Que faites-vous si le propriétaire ne fait jamais de demande ? »

« Au bout d’un moment, on laisse les animaux partir… »

« Hmm. Pourquoi ne pas les vendre à une animalerie pour obtenir un bénéfice supplémentaire ? »

« Hah ! Ce serait une bonne façon de se faire prendre, gamin. »

À l’instant où l’homme-lézard s’était moqué de moi, Ruijerd frappa le sol avec le bout de sa lance. Notre prisonnier recula devant le son.

Magnifique, mec ! Vraiment très joli ! Juste au moment où le gars commençait à se sentir un peu arrogant, tu lui rappelais exactement qu’elle était sa place ! Tu es un interrogateur né !

« On dirait que tu as tout prévu, hein ? »

« Ouais, à peu près. »

« Personnellement, j’aurais quand même transformé les animaux en argent. Tu pourrais toujours les hacher et vendre la viande à un boucher, non ? Aucun risque de se faire prendre de cette façon. »

Je voulais dire, les gens avaient l’air d’aimer manger de la chair de monstre par ici. Ils achèteraient sûrement de la viande mystérieuse provenant d’animaux divers.

Oh. Maintenant, l’homme-lézard me regarde comme si j’étais un tueur en série. Allons bon ! Les gens mangent de Grandes Tortues par ici, non ? En quoi une tortue de compagnie est-elle différente ?

Je me tournai de nouveau vers Ruijerd, dans l’espoir d’obtenir la confirmation que je n’étais pas fou.

« Rudeus, as-tu l’intention de te débarrasser de ces gens de la même manière ? », dit-il solennellement

Quelle question alarmante !

Au moins, la réaction de notre captif avait un sens maintenant. Il s’était probablement posé la même question.

« Hmm, maintenant il y a cette idée… »

Le visage de l’homme-lézard tremblait pendant que je lui montrais un sourire rempli de mauvaise intention. Ah, cette expression, je la reconnaissais. Cela me remémorait certaines choses. Les gens me regardaient comme ça tout le temps lors de ma première vie.

« Rudeus… »

Ruijerd, s’il te plaît. Tu n’as pas besoin de me perforer le dos comme ça. Je plaisantais, c’est tout, d’accord ? Je ne ferais pas vraiment ça.

« Eh bien, nous n’étions venus ici que pour trouver un chat en particulier. Ce n’était pas comme si nous étions une bande de justiciers ambulants. On peut toujours faire comme si on n’avait rien vu. »

« Vraiment ? »

« Le seul problème, c’est que vous savez tous les deux que Ruijerd est vraiment un Superd. Hmm. Qu’allons-nous faire à ce sujet ? »

« Je ne le dirai à personne ! Ce n’est pas comme si quelqu’un me croirait si je disais qu’ils erraient dans la ville ! »

« Je ne pense pas que ce soit vrai. Les vilaines rumeurs trouvent toujours un moyen de se déplacer. »

De toute façon, il était préférable de supposer ça. Surtout quand c’est une rumeur que tu ne veux pas répandre.

« De mon point de vue, vous savez que le plus simple serait de vous tuer tous et d’enterrer vos corps quelque part ? »

« Allez, mec, ne parlez pas comme ça… Je ferai tout ce que vous voulez, OK ? Ne me tuez pas… »

C’était les mots que j’espérais entendre. Il était temps de conclure la phase d’intimidation.

Hmm. Mais qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Ces gens étaient des voleurs d’animaux, ce qui en faisait des criminels, alias « méchants ». Mais il s’agissait clairement de petits escrocs qui n’avaient aucun lien avec le monde souterrain local. Les laisser s’en tirer ne nous mettrait pas en danger.

Cela dit, ils avaient vu Ruijerd tuer un homme, ce qui signifiait qu’ils pourraient éventuellement perturber notre plan pour en faire un héros local. Je préférerais vraiment ne pas mettre ce risque au-dessus de nos têtes.

Les tuer de sang-froid était hors de question. Je venais de donner une conférence à Ruijerd sur ce sujet. Je pourrais peut-être les donner à la garde de la ville ?

Non. Tout ce qu’ils avaient fait, c’était voler un tas d’animaux de compagnie, et ce n’était pas le plus grave des crimes. Les gardes les laisseraient peut-être s’en tirer avec quelque chose comme une grosse amende, et ils seraient de retour dans la rue, peut-être pour s’en prendre à nous. Peu importe à quel point ils étaient soumis en ce moment, une fois que mon pied était sur leur gorge, on pouvait s’attendre à tout.

Idéalement, je voulais les garder dans un endroit où je pourrais les surveiller… et les menacer de nouveau périodiquement. Au moins jusqu’à ce que je sache qu’ils ne nous causeraient pas de problèmes. Mais cela comportait aussi certains risques. Si nous continuons à nous appuyer sur eux, leur ressentiment pourrait dégénérer en haine. On avait après tout déjà tué un de leurs amis. Pour l’instant, cela alimentait leur peur de nous, mais un jour, cela pourrait les pousser à essayer de se venger.

Nous ne pouvions pas les tuer… et nous ne pouvions pas les remettre aux gardes.

Et si on les intégrait dans notre groupe ? Ils pourraient nous aider à gagner de l’argent et à gravir les échelons. On les obligerait à recueillir des informations dans toute la ville et à faire des quêtes au hasard pour nous. On pourrait même s’emparer de leur racket d’enlèvement d’animaux.

Bien sûr, Ruijerd n’aimerait probablement pas du tout ce plan. Il avait déjà classé ces gens comme des méchants, assez méchants pour mériter de mourir. Je doutais qu’il veuille travailler avec eux.

Hmm. Réduisons le risque et le rendement de toutes nos options :

  1. Les tuer

RISQUE : Ruijerd va devenir très confus.

On pourrait prendre la mauvaise habitude de tuer pour s’en sortir.

EN RETOUR : Préviens tout problème potentiel à l’avenir.

On peut prendre l’argent qu’ils ont sur eux.

  1. Les livrer aux gardes de la ville

RISQUE : Ils sont peut-être rancuniers.

RETOUR : Un peu de bonnes relations publiques, peut-être ?

  1. Les laisser tranquilles

RISQUE : Ils sont peut-être rancuniers.

RETOUR : Rien en particulier.

  1. Les intégrer dans notre groupe

RISQUE : Ça ne se passera pas bien avec mon pote.

Les gens pourraient penser que nous sommes impliqués dans des affaires louches.

RETOUR : Une façon facile de garder un œil sur eux.

Ça nous donne de l’aide supplémentaire.

***

Partie 2

Le numéro un était facile à éliminer. J’avais l’impression que nous allions dans la mauvaise direction. Je n’étais pas un cœur tendre ou quoi que ce soit d’autre, mais tuer des gens à droite et à gauche serait tout simplement stupide. J’avais l’impression que cela finirait par se retourner contre nous.

Les numéros deux et trois étaient des paris à faible risque et à faible rendement. Même si nos nouveaux amis essayaient de se venger de nous, Ruijerd pourrait les retrouver assez facilement… mais nous finirions probablement par les tuer de toute façon. Ce serait un résultat lamentable et un gaspillage d’efforts.

Le numéro quatre semblait être le pari gagnant. Cela pourrait ruiner l’impression que Ruijerd a de moi, mais… mis à part tout le reste, nous avions aussi un besoin urgemment d’argent en ce moment.

Ouais, c’est vrai. L’argent doit être notre priorité absolue en ce moment, n’est-ce pas ? Et de l’aide supplémentaire devrait nous faciliter la tâche.

Nous pouvions aussi les ajouter à notre groupe, puis nous séparer pour nous attaquer à plusieurs missions de rang F à la fois. Cela nous permettrait de gravir les échelons plus rapidement, et c’était génial de pouvoir gravir les échelons. Une fois que nous aurions pu assumer des tâches de rang C, notre vie deviendrait tellement plus facile.

Hm ? Attends une seconde.

« En y repensant, si vous preniez des boulots de recherche d’animaux, cela fait de vous des aventuriers, non ? »

« Oui, c’est vrai. »

Oh, hey ! Nous aussi ! Quelle coïncidence !

« Quel est le rang de votre groupe ? »

« Euh, rang D... »

Non seulement ils étaient des aventuriers, mais ils allaient former le duo qui nous fera monter les échelons.

« Donc tu fais des tâches de rang E même si tu es de rang D ? »

« Ouais. On pourrait monter jusqu’au rang C à ce stade, en fait, mais la recherche d’animaux perdue était pour nous de l’argent stable, tu vois ? »

Une fois que vous aviez atteint le rang C, vous n’étiez plus autorisé à prendre des tâches de rang E. Peut-être que certaines personnes étaient délibérément restées au rang D pour pouvoir continuer à travailler dans des emplois plus simples et plus sûrs… ou pour pouvoir continuer à se livrer à une arnaque, dans ce cas précis. Si nous étions à leur place, nous monterions immédiatement au rang C et commencerions à nous emparer de missions de destruction de monstres classées B, mais peut-être que certains aventuriers préféraient éviter complètement le combat.

Hm. Peut-être qu’on pourrait leur demander de prendre des quêtes de rang C et de les aider à se battre ? Même si nous partagions l’argent également entre nous, cela devrait résoudre notre crise de trésorerie.

Non, non, non… nous ne voudrions jamais gravir les échelons de cette façon.

« Ah… »

Tout d’un coup, une ampoule s’était allumée dans ma tête. Je venais de trouver la solution parfaite.

« Hé, pourriez-vous tous les deux continuer à faire ce boulot sans le gars qui est mort ? »

« Non, on va juste arrêter ce raffut et devenir réglo… »

« Sois honnête, s’il te plaît. »

« Ouais, on pourrait ! Ce type nous a vus tous les deux attraper un animal et nous a fait chanter pour qu’on lui donne une part ! »

Quoi, sérieusement ? J’imagine qu’on a eu de la chance…

C’était une chance sur trois, mais Ruijerd avait apparemment tué le bon gars. Peut-être que c’était dû au fait que l’Homme-Dieu veillait sur nous.

« Dans ce cas, pourquoi ne pas faire équipe avec nous ? »

« Tu veux te joindre à eux !? Tu n’es pas sérieux ! »

Ruijerd avait crié derrière moi.

« Ruijerd, peux-tu te taire une minute ? »

« Quoi !? »

« Ne t’inquiète pas. Je sais très bien ce que je fais. »

Je m’étais retourné un moment. Comme on pouvait s’y attendre, Ruijerd n’avait pas l’air très content. L’idée m’avait semblé bonne, mais j’avais peut-être besoin d’y repenser. C’était tellement… parfait. Nous pourrions gagner de l’argent, augmenter notre rang, et travailler sur la réputation de Ruijerd, tout cela en même temps.

Ouais. À moins que je n’aie négligé quelque chose, cette solution ne présentait que des avantages.

Je m’étais retourné vers l’homme-lézard et je l’avais regardé dans les yeux.

« Tu as dit que tu ferais tout ce que je voulais plus tôt, non ? »

« Bien sûr. Je peux vous donner de l’argent, si vous le voulez. Ne nous tuez pas… »

« Je n’ai pas besoin de ton argent. Mais je veux que tu augmentes ton rang à la guilde. »

« Euh, quoi ? »

OK, expliquons ça gentiment et lentement.

« Regarde. Tout le monde dans notre groupe est spécialiste du combat, comme tu peux probablement le voir. On peut traquer les animaux perdus s’il le faut, mais ce serait beaucoup plus efficace pour nous d’aller tuer des monstres. »

« Ouais, je suppose… Alors, euh… pourquoi faites-vous actuellement ce genre de boulot ? »

« C’est une longue histoire, mais nous venons juste de devenir des aventuriers. »

« Euh, d’accord… »

J’avais l’impression qu’on commençait à s’éloigner un peu du sujet.

« Quoi qu’il en soit ! Le fait est qu’on veut prendre des quêtes de combat, mais notre rang est trop bas. Vous deux, par contre, vous n’êtes pas vraiment capables de tuer des monstres. Me comprends-tu jusqu’ici ? »

« Oui… »

« Eh bien, voici une solution simple et agréable. On va commencer à échanger nos quêtes. »

L’homme-lézard pencha la tête sur le côté, perplexe.

« Qu’est-ce que vous voulez dire ? »

« Vous deux, vous allez prendre part à des missions d’éradication de monstres de rang C ou B à la guilde. On va prendre d’autres emplois d’animaux perdus pour gravir les échelons. Nous nous occuperons de vos quêtes pour vous, et vous vous occuperez des nôtres pour nous. »

« Attendez une seconde, quoi ? La guilde ne vous laissera pas rendre notre travail pour nous… »

« Ne sois pas stupide. Le groupe qui a pris la tâche sera aussi celui qui fera un rapport une fois qu’il sera terminé. »

« Ah… »

Je pouvais voir la compréhension naître dans les yeux de l’homme-lézard.

Le concept était assez simple :

DEAD END : Prend des emplois de rang E, effectue des emplois de rang B.

Rend compte des emplois de rang E et reçoit les récompenses qui s’y rattachent

LEUR GROUPE : Accepte des emplois de rang B, exécute des emplois de rang E.

Rends compte des emplois de rang B et reçois les récompenses qui s’y rattachent

Après, bien sûr, nous nous retrouvions pour échanger les récompenses que nous avions reçues.

Il y avait peut-être des problèmes avec le concept en ce qui concernait les règlements de la guilde, mais j’avais entendu dire que des aventuriers de haut rang aidaient parfois les débutants de bas rang à accomplir leurs tâches. On ferait l’inverse, plus ou moins. Ce n’était probablement pas contraire au règlement proprement dit.

« Nous voulons de l’argent et un rang plus élevé. Vous voulez gagner votre vie de façon stable. On dirait qu’on peut s’entraider, non ? Nous vous donnerons même une part des récompenses de rang B comme commission, si vous voulez. »

« Une commission, hein… ? »

Le lézard avala de façon audible.

Les emplois de rang B étaient bien payés. C’était la carotte que nous leur faisions miroiter. Nous ne pouvions pas compter entièrement sur le bâton, sinon ils finiraient par nous trahir. Notre arrangement devait être une bonne affaire pour tout le monde.

« Cependant, il y a une condition. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Tu dois passer le mot sur Dead End dans toute la ville. »

« Quoi… ? Euh, je pense que tout le monde connaît déjà le nom… »

J’étais sûr qu’il dirait cela.

« Oui, mais on veut qu’ils pensent que c’est un type bien. Parlez à tout le monde de nos bonnes actions, même si vous devez inventer des choses. Vous pouvez même vous appeler “Dead End” quand vous avez à faire à quelconque emploi de rang F. »

« Est-ce qu’il y a… un lien avec tout ça ? »

Il y en avait certainement un, mais… même si on lui donnait une longue explication détaillée du tragique passé de Ruijerd, est-ce qu’il allait simplement y croire ?

Non, probablement pas. Il venait de voir Ruijerd tuer de sang-froid un membre de son groupe. Il n’avait pas l’air d’avoir été trop amical, mais son impression du Superd était probablement gravée dans le marbre à ce moment-là.

« Il y a des choses qu’il vaut mieux que tu ne saches pas, mon ami. »

« Bien… Très bien, peu importe. »

J’avais fini par lui donner une non-réponse à la va-vite, mais le gars l’avait acceptée assez facilement.

« En gros, vous voulez qu’on parle de vous, c’est ça ? »

« Exactement. Assure-toi de ne pas utiliser notre nom d’une manière que nous n’aimerions pas, bien sûr. Garde à l’esprit qu’on a un gars qui pourrait te traquer jusqu’au bout du monde. »

L’homme-lézard jeta un regard effrayé sur Ruijerd et hocha la tête à plusieurs reprises.

« Très bien, alors. J’ai hâte de travailler avec vous, mon ami… au moins jusqu’à ce qu’on monte en grade. », avais-je dit

« Oui. Bien sûr. »

« Rendez-vous demain matin à la guilde. Ne soyez pas en retard. »

Avec un sourire, j’avais frappé l’homme-lézard dans le dos.

Par mesure de sécurité, nous avions aussi interrogé la femme pour voir si son histoire correspondait à celle de son ami.

Selon elle, ils étaient tous les deux des spécialistes des animaux perdus avant qu’ils ne deviennent des criminels. C’était leur gagne-pain depuis un certain temps. Un jour, ils avaient à titre préventif ramassé un animal qui était clairement un animal de compagnie perdu, ce qui les avaient amenés à penser à quel point leur travail serait plus facile s’ils pouvaient attraper leurs cibles avant que les demandes soient déposées. Les choses avaient pris de l’ampleur avec le temps, et ils s’étaient finalement retrouvés dans le business de la capture d’animaux de compagnie.

Au début, il s’agissait d’une opération à petite échelle, mais ensuite l’homme A les avait pris en flagrant délit au milieu d’un enlèvement. Il s’était introduit de force dans le groupe en tant que « garde du corps ». Celui-ci commença à agir comme le chef, et avait rapidement intensifié leurs activités. En plus de prendre une part énorme des profits pour lui-même, il avait aussi contraint la femme à coucher avec lui dans le cadre de ses « honoraires ». Par conséquent, ils ne nous en voulaient pas trop de l’avoir tué. Surtout la femme.

Nous avions vraiment eu de la chance.

Au fait, l’homme-lézard s’appelait Jalil, et la dame-insecte Vizquel.

Après une brève rencontre de groupe avec eux, j’avais finalement enlevé leurs menottes.

***

Partie 3

Alors que nous quittions le bâtiment avec le chat de notre cliente, Ruijerd me regarda fixement et rompit son silence.

« Rudeus ! Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Le sens de… quoi, exactement ? »

Il m’attrapa par le revers et me souleva de quelques centimètres du sol.

« Ne fais pas l’idiot ! Ces gens sont des méchants ! Veux-tu vraiment que je m’associe à eux ? »

Très bien. L’homme était vraiment furieux. Son visage était… effrayant à regarder en ce moment. Je n’avais pas pu m’empêcher de me rappeler qu’il avait tué un homme il y a peu de temps.

« Eh bien, je te l’accorde, ce ne sont pas des gens formidables. Mais ce ne sont que de petits escrocs… ils ne faisaient rien de mal. »

« Un méchant est un méchant ! L’ampleur de leur mal n’a rien à voir avec ça ! »

Je savais que ça arriverait, pas vrai ? Pour une raison quelconque, mes jambes tremblaient encore. Ma voix tremblait, et il y avait de petites larmes qui se formaient dans le coin de mes yeux.

« Mais regarde, ça nous permet de faire d’une pierre deux coups… »

« Qu’est-ce que ça peut faire !? »

Ruijerd n’y croyait vraiment pas, n’est-ce pas ? Ce n’était pas bon. J’avais trop peur de penser clairement. Le claquement de mes dents résonnait fort dans ma tête.

« Ces méchants te trahiront un jour ! », cria Ruijerd, alors que ses yeux se rétrécissaient.

C’était vrai. J’avais pris en compte cette possibilité. Mais ce plan offrait des avantages juteux de leur point de vue, et nous leur avions juste fait très peur. Ce n’était probablement pas un problème à court terme.

« À quoi pensais-tu ? Pourquoi devons-nous conspirer avec de telles personnes ? »

Cette question… m’avait fait réfléchir.

Cet homme avait raison. Ce n’était pas comme si nous devions unir nos forces avec ces deux-là. Nous aurions toujours pu faire les choses à un rythme plus tranquille, en prenant les tâches de la guilde quand nous le pouvions, en chassant des monstres en dehors de la ville quand nous avions besoin d’argent, et en gravissant lentement les échelons. C’était une alternative parfaitement viable. Et ça n’impliquerait pas de compter sur des gens louches. Ce serait un peu un détour, mais ce n’était pas la fin du monde.

C’était peut-être une mauvaise idée. On annule, on fait demi-tour et on tue ces deux-là tout de suite ? On aura ainsi un bon bain de sang ?

Étais-je dans le droit chemin ? Je n’en étais plus si sûr.

« Ruijerd ! »

À ce moment-là, mon débat intérieur avait été interrompu par un cri féroce. Le corps de Ruijerd s’était balancé une fois, puis deux fois.

« Enlève tes mains de Rudeus ! »

Éris lui donnait des coups de pied au derrière… à plusieurs reprises.

« De toute façon, de quoi te plains-tu !? »

Sa voix était assez forte pour me faire sonner les oreilles. Quelques passants regardèrent dans notre direction, se demandant pourquoi tout ce tapage.

« Je n’aime pas l’idée d’unir mes forces à celles d’une paire de méchants. »

« Oh, boo-hoo! Et si ça ne te plaît pas ? Il fait ça pour ton bien, imbécile ! Et le mien ! »

Les yeux de Ruijerd s’élargirent, et mes pieds redescendirent sur le sol. Éris cessa rapidement de lui donner des coups de pied, mais elle n’en avait pas fini avec les cris.

« Tout d’abord, qu’est-ce que ça peut faire qu’ils volent des animaux ? »

« Tu me comprends mal. Le genre de personne qui donnerait un coup de pied à un enfant ne peut pas être… »

« Oh, allez ! Je frappe les gens tout le temps ! »

« … quand même, on ne peut pas faire confiance aux méchants. »

« Tu as fait des choses maléfiques dans le passé, n’est-ce pas !? »

Eh bien, maintenant elle l’avait laissé pantois.

Mlle Éris… Je suis très reconnaissant que tu me défendes ainsi, mais peut-être que nous ne devrions pas le pousser trop fort là où cela fait mal…

« Rudeus est vraiment intelligent, OK !? Il va tout arranger ! Alors… tais-toi et fais ce qu’il dit ! »

« … »

« Ne commence pas à pleurnicher chaque fois que tu te sens un peu malheureux ! »

« Mais… »

« Si tu vas te plaindre de chaque petite chose, alors rentre chez toi maintenant ! Rudeus et moi pouvons nous débrouiller seuls ! »

Ruijerd chancela, déconcerté par l’émotion brute présente sur le visage d’Éris.

« … Très bien. Je suis désolé, Rudeus. »

Après un moment, celui-ci s’excusa auprès de moi. L’homme avait été submergé par la véhémence d’Éris. Mais cela ne voulait évidemment pas dire qu’il était convaincu.

« C’est bon, Ruijerd… »

La barre que j’avais besoin de franchir venait de s’élever bien plus haut. Après tout cela, je ne pouvais pas admettre moi-même que je me sentais incertain.

Faire équipe avec ces deux-là avait peut-être été une décision imprudente. Mais maintenant que j’en étais arrivé là, je devais m’en tenir à mes armes, même si je me sentais anxieux.

J’avais pensé que c’était une idée géniale au début. Je dois juste me faire confiance sur ce coup-là.

… Ce n’était pas comme s’il y avait beaucoup de gens en qui j’avais moins confiance.

◇ ◇ ◇

Quand nous l’avions réunie avec son chat, Meicel était absolument ravie. Elle était arrivée en courant dès qu’elle avait posé les yeux sur nous, avait jeté ses bras autour de Mii, et fit couler des larmes de joie.

La fille adorait visiblement son animal de compagnie. Le chat était étonnamment tolérant envers son affection… étant donné que c’était une panthère.

« Merci ! Je vous remercie ! Hum, voilà pour vous ! »

Au bout d’un moment, notre cliente heureuse remit à Ruijerd une petite carte métallique. Il y avait quelque chose qui ressemblait à un numéro de série, avec le mot « terminé ».

« Qu’est-ce que c’est ? » avais-je dit.

« Ne le savez-vous pas ? N’êtes-vous pas des aventuriers ? » demanda la fille avec incrédulité.

Eh bien, je suppose que je vous laisserai me l’expliquer, si vous insistez ! Harumph !

« Pourriez-vous m’expliquer, mademoiselle ? »

« D’accord ! Quand vous porterez ça à la Guilde des Aventuriers, ils vous donneront de l’argent à la place. Mais elle n’était pas complétée au début ! Si vous mettez ensuite ton doigt sur la partie vide et que vous faites “tâche accomplie”, c’est tout ce qu’il faut ! »

En voici une traduction libérale : « Si vous placez votre doigt sur la carte et que vous dites que la tâche est terminée, la carte indiquera que le travail est fait. »

Hmm. Est-ce que c’était une sécurité contre la possibilité que quelqu’un vole la carte ? Mais que se passerait-il si je faisais moi-même la partie « tâche accomplie » ? Est-ce que ça marcherait ? Si c’était le cas, vous pouvez simplement obtenir les cartes et les rendre pour obtenir facilement de l’argent…

Non. Même si ça marchait, la guilde s’en rendrait compte en un rien de temps. Et ils avaient probablement pris des mesures pour prévenir ce genre de choses.

« Uhm… on dirait que celui-ci dit déjà “complet”. » Normalement, vous attendriez que le travail soit fait pour faire toute cette étape, n’est-ce pas ? »

« Oui ! Mais je savais que Ruijerd allait trouver Mii, alors je l’ai fait d’avance ! »

Oh, mon Dieu, ce n’est pas vrai. Trop mignon ! La confiance d’une enfant est une si belle chose !

Ruijerd s’accroupit et tapota doucement la fille sur la tête.

« Je vois… Vous aviez foi en moi, n’est-ce pas ? Merci, Meicel. »

« Oui ! Je ne savais pas qu’il y avait de bons diables, mais maintenant oui ! »

Pendant un moment, le visage de Ruijerd semblait gelé. Je sais ce que tu ressens, mec, mais c’est là où se situe ta réputation en ce moment.

« Très bien, mademoiselle. N’oubliez pas Dead End et votre ami Ruijerd, d’accord ? »

« Oui ! Venez m’aider si elle disparaît encore ! »

Les dernières paroles joyeuses de la fille m’avaient fait un peu mal à la poitrine.

◇ ◇ ◇

Quand nous étions tous les trois rentrés à la Guilde des Aventuriers, le crépuscule était déjà là. Si chaque travail nous prenait autant de temps, nous ferions faillite en un rien de temps.

« Hé, c’est quoi ce bordel ? Ils sont de retour ! »

« Whoa! Tu as déjà trouvé cet animal perdu, gamin ? »

Dès qu’on était entrés dans l’immeuble, ce même type, l’homme cheval, recommença à nous faire marcher. Il était assez facile à reconnaître, car sa tête de cheval contrastait étrangement avec son corps de Minotaure. Il était resté dans la guilde toute la journée ou quoi ?

« Oh, si ce n’est pas l’homme à tête de cheval de ce matin… As-tu fait une pause aujourd’hui ? »

Honnêtement, ce n’était pas très amusant de traiter avec ce type. Il me rappelait trop quelqu’un qui m’avait intimidé avant ça. Ils avaient tous les deux fait un grand spectacle en s’amusant avec vous, en invitant tout le monde à se joindre à vous.

« Euh… quoi ? Tu parles très poliment, tout d’un coup, petit. Plutôt flippant… »

Oups ! J’avais oublié de mettre mon autre personnalité. Je suppose que je vais m’y faire…

« Tu es un aventurier chevronné et tu as été assez gentil pour nous donner quelques conseils. Pourquoi ne te parlerais-je pas respectueusement ? »

« O-oh. Bien sûr. Je suppose que tu marques un point. »

L’homme cheval était devenu un peu timide à ce sujet. C’était un sacré coup monté.

« C’est grâce à toi, qui nous as indiqué la bonne direction, que notre premier travail s’est déroulé sans accroc. »

« Pardon ? »

J’avais montré notre carte de tâches devant l’homme cheval. Celui-ci semblait vraiment impressionné.

« Eh bien, c’est quelque chose ! Vois-tu, il est sacrément difficile de retrouver un seul animal dans une ville aussi grande ? »

Oui, je suis sûr que ça le serait d’habitude d’autant plus lorsque l’animal en question a été enlevé.

« Hé, ce n’est pas grave quand on a Ruijerd de Dead End de son côté. »

« Merde. Pour une fraude totale, ce type n’est pas à moitié méchant ! »

« Pousse-toi, Homme-Cheval ! C’est le vrai ! »

J’avais laissé l’individu pendant un moment, et je m’étais dirigé vers les comptoirs de réception. Là, j’avais remis la carte de tâche et nos trois cartes d’aventurier à la greffière. Après un certain temps, elle avait remis nos cartes, ainsi qu’une pièce de monnaie brute de la taille d’une pièce de 100 yens.

Quand j’étais retourné vers les autres, j’avais trouvé l’homme cheval et Ruijerd engagés dans une conversation.

« Hé, de toute façon, comment as-tu trouvé cet animal ? Par simple curiosité. »

« De la même façon que je traque les proies pendant la chasse. »

« Ooh. La chasse, hein ? C’est quoi le nom de ton peuple déjà ? »

« … Les Superds. »

« Hah. Bien sûr, bien sûr. Je savais que tu en étais un, mec. Ce truc que tu portes est un bijou et cela ne laisse aucun doute. »

L’homme cheval fixait le pendentif de Roxy, maintenant suspendu de façon proéminente autour du cou de Ruijerd.

« Je suis Nokopara. Rang C. »

« Ruijerd, rang F. »

« Ouais, je connaissais déjà ton grade, mec ! Ah, eh bien. Si vous avez besoin de savoir quelque chose, n’hésitez pas à demander. Je ne suis pas radin quand il s’agit d’aider les débutants ! Gahahahah ! »

Ça avait l’air d’une conversation de bon ton, tout bien considéré. C’était plutôt agréable de voir le paria désigné de notre groupe parler à un étranger, mais j’avais aussi très peur qu’il en dise trop… ou qu’il se mette soudainement à attaquer. J’espérais que le sujet des enfants ne soit pas abordé.

Éris, assise aux côtés de Ruijerd, était également une préoccupation. J’avais remarqué que des gens venaient lui parler de temps en temps, mais comme elle ne parlait pas la langue, elle ne leur répondait jamais.

« Wôw, c’est une belle épée. Où l’avez-vous eue ? »

« … »

« Hé ! Allez ! Ne m’ignore pas comme ça ! »

Une guerrière en particulier semblait s’irriter du traitement silencieux.

« Puis-je vous aider, mademoiselle ? »

Je m’étais interposé entre elles, mais elle s’était contentée de grommeler « Ah, oublie ça », puis elle partit aussitôt.

C’était alors que Nokopara s’était tourné de nouveau vers moi.

« Salut, petit. Tu as réussi à obtenir ta récompense, pas vraie ? »

« Oui. Une pièce de ferraille ! C’est la première fois qu’on gagne de l’argent en tant que groupe. »

« Haha ! Mec, au début tu seras payé des cacahuètes. »

« Allez, viens. Ce n’est pas une façon de parler des économies d’un enfant pauvre. »

« C’est toujours des cacahuètes, gamin. »

« Seulement dans un sens monétaire. »

Cette gentille petite fille avait économisé son argent de poche pour le bien de son chaton bien-aimé. Quand vous preniez en compte ce fait à l’esprit, même une seule pièce de monnaie brute comme celle-ci ne semblait pas si insignifiante, n’est-ce pas ?

« Tu ne comprends pas la valeur réelle de cette récompense. Pourquoi n’irais-tu pas voir ailleurs, hein ? Shoo, shoo, shoo. »

« Tu me parles vraiment méchamment. Bon, très bien. Continue comme ça, gamin ! »

D’un geste de la main, Nokopara se dirigea vers une autre partie de la pièce. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire dans la vie ?

Quoi qu’il en soit, nous avions réussi à mener à bien notre premier travail d’aventuriers.

***

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