Mushoku Tensei (LN) – Tome 11 – Chapitre 10 – Partie 2

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Chapitre 10 : Prédateurs naturel

Partie 2

Cette femme avait un beau cul. J’avais envie de la toucher. Sans le vouloir consciemment, j’avais tendu la main. Je voulais la toucher très, très fort.

Mes doigts avaient atteint ses cuisses. Elles étaient vraiment très fines.

Elinalise émit un petit son et écarta légèrement les jambes. Essayait-elle de me séduire ou quoi ?

Il m’était de plus en plus difficile de m’en empêcher. Quelle importance, d’ailleurs ? On pouvait faire ça une fois pour toutes. Elle n’allait pas me refuser. Elle le garderait pour elle. Ce ne serait pas un problème.

« Cliff… »

Mais elle murmura ce nom dans son sommeil, me faisant ainsi reprendre mes esprits.

Je m’étais retourné, j’avais rampé hors de la pièce à quatre pattes, puis je m’étais enfui hors du bâtiment.

Je pensais que j’allais encore bien pour le moment, mais j’avais manifestement négligé les besoins de mon corps pendant trop longtemps. J’avais failli être emporté par un élan de luxure momentané. Il était grand temps pour moi de relâcher la pression, si vous voyez ce que je veux dire.

Assis au sommet d’une dune voisine, j’avais commencé à baisser mon pantalon… puis j’avais entendu un bruit. Je n’étais pas seul ici.

« … Hm ? »

Elinalise m’avait-elle suivi dehors ? En regardant autour de moi, j’avais repéré une femme très sexy qui se tenait pas très loin.

Il faisait un froid glacial ici, mais elle était habillée comme une danseuse. Ses vêtements étaient suffisamment légers pour être transparents à la lumière du jour. Elle avait des cheveux courts et bouclés, probablement de couleur noire. Il était difficile de distinguer le teint de sa peau dans l’obscurité, mais son corps brillait pâlement contre le ciel d’encre.

Plus important encore, elle avait un beau corps. Des courbes à tous les bons endroits, si vous me comprenez ? À côté d’elle Elinalise ressemblait à une planche de bois.

La femme porta un doigt à sa bouche et le lécha de façon séduisante. Je m’étais retrouvé à fixer ses lèvres, fasciné.

Lentement, patiemment, elle s’était approchée de moi. Puis elle s’était accroupie, écartant lentement ses jambes. La douce odeur que j’avais sentie un peu plus tôt s’était répandue dans l’air, bien plus forte qu’auparavant. Elle me frappa comme un raz-de-marée.

J’avais avalé bruyamment. Il y avait quelque chose de chaud qui coulait sur mon menton. Quand j’avais touché mon visage, je découvris que je saignais du nez.

« Heh heh… »

La femme tendit sa main vers moi de manière invitante. Je l’avais acceptée et je l’avais laissée m’attirer vers l’avant sur…

« Rudeus ! »

À cet instant, il y eut un cri à l’intérieur des ruines.

La femme fit un bond en arrière. Une fraction de seconde plus tard, Elinalise transperça l’air avec son épée à l’endroit où elle se trouvait. Avant que je puisse réagir, Elinalise s’était placée entre moi et la séductrice.

« Reprends-toi, imbécile ! », s’était-elle écriée.

« Hein ? »

Je ne savais pas comment réagir. Mais Elinalise était déjà en train de lever son bouclier et de foncer sur la femme.

« Keeeaaah ! »

La femme poussa un cri aigu, et ses ongles atteignirent une longueur anormale. Son corps lui-même changeait de forme. Des ailes entièrement formées jaillirent de son dos et elle les battit férocement, essayant de décoller du sol.

Elinalise était déjà sur elle. Elle fit pivoter son bouclier vers le visage de la femme et l’envoya s’écraser au sol. Et une fois qu’elle immobilisa la femme avec son pied, elle abattit son épée.

« Gyeeaaah… »

La femme poussa un dernier cri sinistre, mais Elinalise enfonça simplement la lame plus profondément.

Après un moment, elle fit un bond en arrière. La femme a eu quelques contractions et spasmes, mais elle cessa vite de bouger. Elle était morte.

« Huh… ? »

Je regardais la scène, choqué. Mon esprit ne voulait pas donner de sens à ces événements. Et mon petit gars n’était toujours pas revenu à la normale.

Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui vient de se passer ?

Alors que je restais là, stupéfait, Elinalise se retourna et me gifla.

« Réveille-toi ! Cette chose était une Succube ! »

« Hein ? Une Succube ? Attends, vraiment ? »

Cette chose morte gisant sur le sol m’avait semblé être une femme normale… même si elle avait des ailes de chauve-souris géantes et des griffes étrangement longues.

Oh. Maintenant que je la regardais de plus près, sa peau était en fait d’un bleu vif. Et son visage n’était pas non plus tout à fait humain.

Elle avait néanmoins un très beau corps. Avant sa mort, du moins. Je pourrais peut-être encore le toucher.

« Oui. C’est le premier que je vois, mais je suis sûre. Je suppose que cette odeur nauséabonde qu’ils émettent n’était pas qu’une légende urbaine. », dit Elinalise.

« Quelle odeur nauséabonde ? »

J’avais l’impression que c’était un parfum agréable, en fait. Et un peu excitant. Mais bon…

Je m’étais retrouvé à fixer Elinalise à nouveau. Elle n’avait pas beaucoup de poitrine, mais son visage était magnifique, et ses jambes étaient bien dessinées. Et ce cul, mon Dieu…

« Hmm. Elinalise, tu as un très joli corps, tu sais… »

« Quoi ? Euh, Rudeus ? Reprends-toi, s’il te plaît. »

Ce n’était pas grand-chose, hein ? Cette femme aimait coucher à droite et à gauche. Si je la complimentais assez, elle me laissait entrer dans son pantalon.

« Tu sais, j’ai toujours rêvé de faire l’amour à une fille comme toi… »

« Je vais le dire à Sylphie si tu continues comme ça. »

« Hé, ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. »

Je m’étais levé et j’avais commencé à marcher lentement vers Elinalise. Celle-ci leva son bouclier et s’éloigna de moi.

« Bon sang, c’est donc vrai. Les succubes peuvent ensorceler les hommes ? », marmonna-t-elle

« Allez, ma jolie… On va s’amuser un peu… »

Elinalise fronça les sourcils, puis soupira…

« Hmph ! »

Et elle m’avait frappé le visage avec son bouclier. J’étais retombé sur le sable, des lumières clignotant devant mes yeux.

Mais cela n’avait pas d’importance. J’avais des choses plus importantes à faire. Comme faire l’amour avec Elinalise.

« Haah… haah… Allez, bébé. Tu ne le regretteras pas, je te le promets… »

« Oh, mon Dieu. Rudeus, utilise la magie de désintoxication sur toi. Et continue à l’utiliser jusqu’à ce que tu comptes dix. »

« Magie de désintoxication ? Si je fais ça, tu me laisseras te baiser ? »

« … On verra ça plus tard. Fais-le, d’accord ? »

Haletant bruyamment, j’avais commencé à lancer mes sorts de désintoxication, en commençant par les plus basiques et en progressant jusqu’aux incantations intermédiaires. Après en avoir terminé quelques-uns, mon corps s’était soudainement senti beaucoup plus léger.

« … Huh ? »

C’était comme si le brouillard dans ma tête s’était levé d’un seul coup. Le bas de mon corps était encore un peu trop actif, mais mon besoin désespéré de sexe s’estompait déjà.

J’avais regardé Elinalise. C’était une femme séduisante, c’est sûr. Mais ce furent mes seules pensées.

« J’ai entendu dire que l’odeur de la succube avait la capacité de rendre les hommes fous. Je vois que cette partie était vraie aussi. »

Elinalise avait lentement rengainé son épée, puis croisa les bras en soupirant.

« … Bon sang. »

« … »

Qu’est-ce que je faisais jusqu’à il y a un instant ?

J’avais cherché dans ma mémoire les mots que j’avais prononcés au cours des dernières minutes.

… Merde.

« Retournons nous coucher, d’accord ? Et essaie de faire un peu plus attention la prochaine fois. »

Elinalise faisait déjà demi-tour pour retourner aux ruines.

En me trémoussant maladroitement, je l’avais interpellée.

« Euh, Mlle Elinalise… Je suis vraiment désolé pour tout ça. »

Elinalise me regarda d’un air soupçonneux, puis sourit d’un air amusé en voyant ma tête.

« C’était quoi cette phrase déjà ? J’ai toujours rêvé de faire l’amour à une fille comme toi ? »

Je pouvais sentir mon visage s’échauffer. Ce n’était pas ma faute ! La succube m’a fait faire ça !

« Allez, ma jolie. Tu ne le regretteras pas ! »

« Uggghgh… »

Bon sang, c’était vraiment humiliant.

Avec un sourire en coin, Elinalise s’était approchée de moi et me donna un coup sur la tête.

« Ce n’est pas grave, je comprends. Sais-tu que ce truc a cet effet sur les gens ? Ce n’est pas ta faute. Je n’en parlerai ni à Sylphie ni à Paul. »

« Tu es une sainte, Elinalise ! »

« Essaie juste de ne pas me faire confiance trop aveuglément, d’accord ? Je peux me contrôler pour le moment, mais ma malédiction ne fera que se renforcer avec le temps. À un moment donné, je ne pourrai plus me retenir. »

« Ouais. OK. Et si ça doit arriver, on gérera. »

« Non, idiot ! Tu es censé m’arrêter si on en arrive là ! »

« D’accord, d’accord. »

Secouant la tête, Elinalise sourit doucement.

« Je crois que je vais aller dormir. Tu restes de garde pour l’instant, s’il te plaît. Oh, et assure-toi de brûler ce corps. »

« Je m’en occupe. »

Sur ce, elle était retournée à l’intérieur de la ruine. Je ne pouvais toujours pas m’empêcher de me sentir coupable de la façon dont je l’avais traitée, mais il n’y avait pas grand-chose que je pouvais faire maintenant.

Je devais brûler le corps de la Succube et enterrer ses os. De près, elle n’était pas aussi attirante, ses traits ressemblaient en fait à ceux d’une chauve-souris. Je suppose que ça avait l’air assez humain si on plissait les yeux, mais je ne comprenais pas pourquoi ça m’avait tant excité avant.

J’aurais juré qu’elle ressemblait à une belle fille au début. Peut-être qu’elle ne révélait sa vraie forme que lorsque sa vraie nature était exposée, comme les vampires dans les films d’horreur.

Pourtant, je n’avais pas imaginé cette silhouette. Il était vrai que le corps de la créature était voluptueux. C’était peut-être ça le vrai problème. À partir du cou, c’était comme une version d’Elinalise avec des ailes et beaucoup plus de poitrine.

Bon, essayons de nous changer les idées sur ce sujet. On l’a échappé belle. Si Elinalise n’avait pas surgi au bon moment, qu’est-ce que je serais devenu ? Peut-être que cette chose m’aurait pris par la main, m’aurait attiré quelque part, et m’aurait vidé de ma vie.

Ugh, bon sang… Je m’excite toujours sur les mauvaises choses…

C’était simplement une autre raison d’en vouloir à cette chose. À ce rythme, je risquais vraiment de me jeter sur Elinalise d’ici peu. Je devrais peut-être me soulager avant de retourner là-dedans.

… en gardant un œil sur les Succubes, bien sûr.

Ce n’était que notre première nuit sur le continent de Begaritt, mais ce voyage s’avérait déjà être un véritable défi.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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